Édition du mercredi 30 janvier 2008

Une plage de renom se donne plusieurs noms. Neuf exactement pour 11,6 kilomètres de sable. Pour Brassens, ce sera toujours la plage de la Corniche. Mais, depuis samedi, le lido sétois a été saucissonné en dix zones. Du coup, quand vous aurez rendez-vous, cet été, vous pourrez dire à votre interlocuteur que vous êtes à la plage de la Fontaine, du Jalabert (sans que l'on sache à qui fait référence ce nom) de Vassal ou la Baleine, par exemple.

Certains noms restent toutefois familiers : le Lazaret, la Corniche ou encore les Trois-Digues ou le Castellas qui étaient passés dans le langage courant. Les élus ont voulu ainsi combler un vide : les plages sétoises n'avaient jamais été officiellement baptisées. C'est chose faite. Des panneaux devraient être plantés aux différentes limites géographiques.

C'est à l'occasion d'une remise à plat des durées des concessions de plage et des délégations de services publics que l'idée a germé. Et que le vote, à l'unanimité, en faveur de ces noms est intervenu samedi dernier (nos précédentes éditions). « Cela permettra aussi de bien définir les emplacements, notamment ceux des sous concessions de plage et des zones d'activités. Par ailleurs, cela aidera les secours et les pompiers à venir à des endroits plus précis », dit Francis Hernandez, élu au tourisme.

Par ailleurs, l'ex-RN112, dans son tronçon qui part du rond-point de la Paix jusqu'en limite de la commune de Marseillan, s'appelle désormais officiellement route d'Agde. Ce qui fera drôle aux Sétois qui l'appelaient jusqu'alors "ancienne route d'Agde"... Enfin, la route située entre la rue des Fauvettes, à Sète et la rue des Rouges-Gorges, actuellement sans dénomination, s'appelle rue des Moineaux. A noter que les noms des criques de la Nau et de la Vigie restent inchangés.

Olivier SCHLAMA