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Quid des recettes liées à l'occupation terrestre du domaine portuaire

mardi 15 avril 2025

Sujet : Actualités

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Même si le port est géré comme un SPIC, le domaine public reste inaliénable et imprescriptible.

Les commerçants ne peuvent pas bénéficier d’un bail commercial, même s’ils y exercent une activité économique.

Autorisation d’Occupation Temporaire (AOT) du domaine public

Redevance d’occupation

L’occupant doit s’acquitter d’une redevance, qui correspond à la contrepartie de l’occupation du domaine.
Cette redevance est fixée selon la valeur locative du site, l’intérêt économique de l’emplacement, et les conditions d’usage.
La redevance est une recette du budget annexe M4, imputée en produits d’exploitation (classe 70).

Contenu de l’AOT

L’autorisation doit mentionner :

Publicité / mise en concurrence

Si la mise à disposition donne lieu à exploitation économique exclusive (par ex. un restaurant, une base nautique, une vente directe), alors la collectivité doit publier un avis de publicité préalable et parfois organiser une mise en concurrence.

Exceptions :

Conclusion

Face au manque de transparence et aux accords confidentiels passés par la SODEAL pour l’occupation du domaine portuaire, il est légitime de s’interroger sur la régularité de ces pratiques.
La remunicipalisation du port apparaît comme une solution nécessaire pour garantir une gestion publique transparente, équitable et conforme au droit. Un examen par les services de contrôle s’impose.




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