InfoVent InfoMer
02-05-2024 à 19:20

NW   6 Noeuds

Rafales   12 Noeuds

Température mer 13°C

Historique

InfoNavigation
InfoSondage
Faut-il revenir à une gestion du port en régie municipale ?
Résultats  Anciens sondages
  • Votes : 1102
  • Commentaire(s) : 11
InfoRigolo
Les femmes en mer c'est comme les vagues : moins il y en a, plus c'est calme.
InfoVidéos

Publiée le 05-06-2022

InfoLocalisation
InfoMèl
Recevez par mail les nouveautés du site.
InfoDon
Contribution à l'indépendance du site en le soutenant financièrement

InfoMinisites

Revue Presse : Extreme sailing : revenir à Sète en 2011, on y songe !

catamolestlouis.jpg
Photo Vincent Andorra

édition du dimanche 30 mai 2010

Satisfait de son passage en Île Singulière, le directeur de l’épreuve, Gilles Chiorri, n’exclut pas une nouvelle étape l’an prochain sur le plan d’eau sétois.

« Par expérience,j’estime qu’environ 15 000 personnes ont suivi les régates »

Le circuit européen de l’Extreme sailing sereies passe par l’Allemagne, l’Angleterre, l’Espagne, l’Italie et la France. Vous vous étiez déjà arrêtés les années précédentes à Marseille ou Hyères. Pourquoi Sète cette année ?

Nous avons été mis en relations avec les élus sétois par l’intermédiaire de Thierry Peponnet. En fait, nos discussions avec Toulon n’ont pas abouti pour des questions de dates. Ici, la ville s’est montrée très sensible à notre projet et surtout très réactive. En moins de dix jours, nous avions trouvé un accord de principe. Sète convient à notre organisation car le site réunit les trois conditions que nous nous sommes fixées : un stade sportif qui permet à nos bateaux d’évoluer, une proximité du public et la possibilité d’accueillir nos partenaires dans un espace VIP.

Installer une telle organisation coûte forcément très cher. Quel est votre budget et que demandez-vous aux villes qui vous accueillent ?

Le budget de chaque étape est d’environ 350 000 €. Et la participation ds villes est très importante. Sauf dans ce cas-ci. Vu les conditions, nous avons fait un gros effort financier en limitant la participation de la Ville à 15 000 €. Mais c’est exceptionnel.

L’accueil que vous avez reçu à Sète vous a-t-il donné satisfaction ?

Le point faible, c’est la multiplicité des interlocuteurs. Nous avons dû discuter avec la Ville, mais aussi avec la Région, avec Port Sud de France, avec la Chambre de commerce, les pêcheurs, la société nautique... Dans d’autres lieux, les grands événements sont gérés par un interlocuteur unique et ça nous facilite vraiment le travail.

Cela dit, la société nautique nous a beaucoup aidés et en privilégiant le dialogue, chacun a compris que nous n’arrivions pas ici en terrain conquis. Nous consacrons beaucoup de temps à la discussion pour que chacun soit intégré dans l’événement. J’ai eu plusieurs fois les pêcheurs au téléphone ou les organisateurs de promenade en bateau. Au final, même si les changements dans les habitudes des gens sont souvent difficile à accepter, l’accueil que nous avons reçu ici a été satisfaisant. Et puis, vous savez, quand des gens comme Peyron ou Cammas expriment leur plaisir d’être à Sète, c’est vécu comme une fierté par les habitants.

Et puis samedi, le public était au rendez-vous. Par expérience, j’estime qu’environ 15 000 personnes ont suivi les régates.

Justement, qu’ont pensé les skippers du plan d’eau ?

C’est un très beau stade nautique. Le relief avec le mont Saint-Clair rend les conditions de navigation difficiles mais le spectacle était au rendez-vous et à quelques mètres du rivage, nous avons pu assister à de très belles manœuvres.

Envisagez-vous de revenir ici l’an prochain ?

Oui, nous y songeons sérieusement. La décision sera prise en juillet-août. Le retour que j’ai pu avoir de la part des interlocuteurs sétois est favorable. Nous devrions organiser une table ronde avec les différents interlocuteurs concernés prochainement.

Recueilli par F.D



Publié le : Lundi 31 mai 2010