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Publiée le 05-06-2022

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Revue Presse : Les marins des ferries sont-ils oui ou non abandonnés ?

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Le consul du Maroc n’a pas demandé d’assistance humanitaire. (V. D.)

Midi Libre 12/02/2012

Préfecture et syndicat FO ne sont pas sur la même longueur d’ondes.

La situation des 220 marins, hommes et femmes, qui vivent depuis plusieurs semaines sur les ferries de la compagnie marocaine Comanav-Comarit, a donné lieu à une petite manifestation, jeudi devant la gare Orsetti. Non, il n’ont pas tout cassé à coups de barres de fer et on a trouvé là des marins plus désabusés que haineux, plus épuisés que violents. De là à imaginer que s’ils ont refusé d’être rapatriés, c’est parce que leur voix a plus de chance de porter de ce côté de la Méditerranée...

Bref, jeudi, les marins ont notamment fait part aux journalistes et élus présents de la précarité vécue au jour le jour sur les navires, où le fuel, comme les vivres, arrivent, ont-ils assuré, au compte-goutte. Et François Liberti en a profité pour demander une réunion de la Commission de bien-être des gens de mer, dont la convocation doit être impulsée par le préfet.

La préfecture : "Ces marins ne sauraient être considérés comme abandonnés par leur armateur"

Or, on n’en prend pas le chemin, à en croire le communiqué de presse sur la situation des marins émis par la préfecture. Outre des précisions sur la situation de chaque navire la préfecture rappelle que "l’équipage est composé essentiellement de ressortissants marocains", que "le bateau bat pavillon marocain", que "le conflit est de nature privée", que "ces marins ne sauraient être considérés comme abandonnés par leur armateur"...

Sur ce dernier point, le syndicat FO note que "l’urgence a été constatée par les services de l’inspection du travail" et préfère se référer à un ouvrage de droit maritime : "... les marins d’un navire sont considérés comme abandonnés lorsque le propriétaire manque à ses obligations envers les marins et que les salaires ne sont pas versés, c’est tout à fait la situation dans laquelle se trouvent les travailleurs actuellement bloqués à Sète."

Pa. C



Publié le : Lundi 13 février 2012