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Revue Presse : Libye : thonier, version humanitaire

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Photo VINCENT ANDORRA

édition du jeudi 31 mars 2011

Hier, cent tonnes de denrées de première nécessité ont été embarquées depuis Sète à destination des zones de combat. Après le thon vivant, des vivres en boîtes. Hier matin, les vastes cales du thonier Saint-Antoine Marie II de l’armement Avallone accueillait des palettes entières de produits de première nécessité et des médicaments, dont des malles pédiatriques et des kits d’hygiène. Ce bateau pour la Libye frappée par le chaos est probablement une première en France. Le convoi est destiné aux combattants blessés, parfois affamés, et plus généralement aux Libyens de part et d’autre du golfe de Syrte. Une région que connaissent d’ailleurs les pêcheurs sétois pour y caler chaque été leur senne pour remonter les thons rouges.

« De quoi accompagner 20 000 personnes pendant un mois »
Jean-François Riffaud, porte-parole de la Croix-Rouge

à Sète (Hérault), à l’abri du mistral et sous ses effluves de gazole, le thonier ventru a été transformé en secret en navire humanitaire. Gare du Maroc, on s’affaire. L’opération, huilée, est organisée par la Croix-Rouge française. C’est la société de travaux marins Jifmar, basée à Marseille mais très active sur Sète, qui est à la manœuvre et a affrété le navire. Chariots élévateurs, grue : des dizaines de bidons d’huile alimentaire, des sacs de sucre et autres produits de base sont embarqués. Le navire devait prendre la mer hier soir ou le fera plus sûrement ce matin à raison de 18 km/h. En fonction des raids aériens et de l’évolution des combats.

« Ce voyage a été préparé en secret car nous craignons des représailles à l’arrivée et des tirs dans les zones de guerre. D’ailleurs le bateau ne fera qu’un touch and go et repartira immédiatement après avoir débarqué les matériels », explique un proche du dossier. « Nous embarquons en effet suffisamment de matériels et de vivre pour accompagner 20 000 personnes pendant un mois », confie Jean-François Riffaud, porte-parole de la Croix-Rouge française. L’ONG a déjà deux personnes en Libye, dont un médecin qui évalue les moyens de l’hôpital de Benghazi « pour répondre aux besoins médicaux qui semblent alarmants », souffle Jean-François Riffaud. Et la guerre n’est pas près de se terminer.

OLIVIER SCHLAMA



Publié le : Vendredi 01 avril 2011