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Publiée le 05-06-2022

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​Revue Presse Au Vieux-Port, la nouvelle estacade a été inaugurée

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Plaisanciers et professionnels sont venus constater le côté pratique de ce nouveau bassin d'accueil

Midi Libre 28/04/2023

Cet équipement, situé près de la capitainerie, fait office de ponton d’accueil et permet les escales hivernales des unités de plus de 11 mètres. Un investissement de plus de 850 000 € hors taxes qui va faciliter la vie des usagers, comme des professionnels.

Une bonne partie du petit monde de la plaisance agathoise s’était donné rendez-vous vendredi matin au Vieux-Port du Cap d’Agde. C’est ici en effet que la Sodéal, la société d’économie mixte qui a en charge la gestion des ports de la station, a inauguré sa nouvelle estacade.

Un chantier de 852 000 € hors taxes, "qui permet d’embellir, mais aussi de restructurer l’entrée du port dans sa globalité", rappelait il y a quelques semaines Laurent Bourriquel, le directeur des ports.

Des pontons qui suivent les variations du niveau de l'eau

D’un point de vue purement technique, ce bassin constitué de plusieurs pontons est autonome en cas de montée des eaux. Les différents éléments qui y sont rattachés ne sont plus arrimés au quai, comme c’était le cas par le passé et coulissent au gré des mouvements de la mer, offrant ainsi une plus grande sécurité aux usagers, notamment par vent d’Est.

Bref, "une estacade moderne, qui va non seulement profiter aux plaisanciers, mais servir aussi de point de ralliement lors des régates ou de zone de délestage pendant le salon nautique", résumait le président de la Sodéal, Stéphane Hugonnnet, qui rappelait une fois encore qu’il ne s’agissait en aucun cas "d’anneaux supplémentaires" disponibles à l’année.

Le port connecté, le projet de demain Pour la Sodéal et la ville d’Agde, ces travaux sont en quelque sorte la première pierre d’un projet de rénovation du port qui va mobiliser d’importants moyens financiers dans les quinze prochaines années.

Avec comme fil conducteur, la volonté de miser "sur le port connecté", rappelait le maire d’Agde, Gilles D’Ettore.

"Nous subissons cette année une hausse très importante du prix de l’électricité. L’eau suivra bientôt et cela impacte très fortement les budgets des sociétés et des collectivités. Le port connecté permettra demain d’installer des bornes individuelles sur les pontons afin que chaque plaisancier paye ce qu’il consomme réellement (aujourd’hui, le paiement est forfaitaire) avec l’objectif de faire baisser les coûts d’appontement. La transition écologique, nous y sommes."

Olivier Raynaud


Publié le : Samedi 29 avril 2023

​Revue Presse Un nouveau bassin d'accueil en cours d'aménagement

Midi Libre 17/04/2023

Détruite il y a 18 mois, l’ancienne estacade est remplacée par un véritable bassin mobile, qui permettra d'amarrer temporairement des unités de plus de 11 m. Un équipement qui servira aussi d'escale hivernale, avec de nouvelles rentrées financières à la clé pour la Sodéal, la société gestionnaire des ports du Cap d'Agde.

Elle n’est pas passée inaperçue, la longue barge de la société monégasque Trasomar, qui a œuvré dans l’avant-port du Cap d’Agde durant près de trois semaines. Un bateau de 60 m sur 22 de large qui, avec ses quatre treuils hydrauliques, était chargé d’enfoncer une bonne vingtaine de tubes dans le sable. Tubes qui vont servir d’appui aux aménagements souhaités par la Sodéal pour remplacer l’ancienne estacade en béton installée il y a une cinquantaine d’années tout près de la capitainerie et à laquelle les bateaux qui le souhaitaient pouvaient s’amarrer le temps d’effectuer les démarches administratives nécessaires.

Pas d'anneaux supplémentaires disponibles à l'année. Un chantier de 852 000 € hors taxes, qui permet d’embellir, mais aussi de restructurer l’entrée du port dans sa globalité. "Ce bassin assurera non seulement un meilleur accueil des plaisanciers, mais permettra aussi de commercialiser des escales hivernales, ce que nous ne faisions pas par le passé", explique le directeur des ports, Laurent Bourriquel. "Mais il ne s’agit en aucun cas d’anneaux disponibles à l’année", prévient de son côté le président de la société, Stéphane Hugonnet, pour éviter toute méprise et donner de faux espoirs aux plaisanciers en attente d’un anneau.

Une digue mobile pour abriter le bassin du clapot Techniquement, ce bassin sera totalement autonome en cas de montée des eaux. C’est-à-dire que les différents éléments qui y seront rattachés ne sont plus arrimés au quai, comme c’était le cas avant, et qu’ils coulisseront le long des tubes au gré des caprices de la Méditerranée. Une solution plus sécure, couplée à la mise en place d’une digue mobile sur mesure, fabriquée en Italie, qui assurera un plan d’eau calme et stable à l’intérieur même de ce bassin, qui pourra accueillir simultanément de belles unités : "une dizaine de bateaux de 11 m, dix de 13 m, deux de 15 m et deux de 18 m, sans oublier la vedette de la SNSM et les bateaux de service du port", énumère Stéphane Hugonnet, pour mieux situer la portée de cet investissement.

Lundi 20 mars, les pontons en aluminium seront installés par le prestataire, la partie brise-clapot arrivant à Agde le 23. "Dans tous les cas, la livraison et la mise en service sont prévues mi-avril, pour les premières escales", assure Laurent Bourriquel.


Publié le : Mercredi 26 avril 2023

​Revue Presse Au Centre-Port, les parkings redeviennent payants à partir de samedi 15 avril : Gilles D'Ettore s'en explique

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Au Centre Port, les caisses automatiques reprennent du service ce week-end © Midi Libre

Midi Libre 14/04/2023

Instaurée il y a 14 ans, cette mesure est désormais actionnée durant cinq mois et demi, pendant la saison touristique. Avec une ligne directrice : que les touristes participent eux aussi à l'effort collectif.

L’ancien maire socialiste Régis Passerieux l’avait envisagé en 1991, avant de se raviser face à la fronde des commerçants de la station. C’est finalement son successeur, Gilles D’Ettore, qui le premier aura mis fin à la gratuité du stationnement au Cap d’Agde en été.

D’abord sur le Centre Port en 2009, mesure qui concernait 1 200 places entre la mi-juin et la mi-septembre, puis sur les parkings de la plage Richelieu en 2015, avec un forfait journalier. En parallèle, sur le port, le stationnement devenait payant à partir du 1er juin, mesure élargie en 2016 à la période du 1er mai au 30 septembre.

Des tarifs à la hausse dès ce week-end Comme cela a été officialisé en conseil municipal cette semaine, le retour du stationnement payant est effectif depuis ce samedi 15 avril.

Et si l’heure gratuite est maintenue, ces deux semaines supplémentaires par rapport à l’an passé ce qui porte le total à cinq mois et demi ne feront pas, on s’en doute, le bonheur des vacanciers du printemps, contraints de passer à la caisse, ce qui est d’ailleurs l’état d’esprit de la municipalité : faire participer les touristes à l’effort collectif. Aussi, dès ce week-end, les tarifs ont été augmentés.

De l’ordre par exemple de 20 % pour le quart d’heure de stationnement, qui passe de 0,50 centime d’euros à 0,60 centime, portant l’heure à 2,40 €. Gaz, électricité, c'est 3 millions € de plus en 2023 Une hausse que le maire d’Agde, Gilles D’Ettore, assume totalement et met sur le compte "de l’inflation.

Quand on sait que l’électricité et le gaz vont coûter trois millions d’euros de plus à la Ville en 2023, c’est ça, la réalité.

Idem pour la restauration scolaire, dont les prix du prestataire (amortis pour le moment par la municipalité, NDLR) ont augmenté de 17 %. Si on n’applique pas l’inflation sur les parkings, on perd de l’argent." Cette hausse des tarifs, qui va aussi s’appliquer aux barrières du village naturiste, devrait permettre de à la municipalité de récolter 200 000 € supplémentaires.

Olivier Raynaud


Publié le : Dimanche 16 avril 2023

​Revue Presse Pour limiter la consommation d'eau et d'électricité, les ports à l'heure des bornes intelligentes

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Midi Libre 08/04/2023

Les ports lauréats du premier appel à projets "Transition numérique des ports de plaisances", financés à hauteur de 1,2 M€ par l'Etat et la Région sont dévoilés ce vendredi 7 avril.

Consommer moins d'eau et d'électricité ?

La sobriété énergétique est l'affaire de tout le monde et des ports de plaisance en particulier. Ils représentent, rien que pour l'Occitanie, 35 ports maritimes et 17 fluviaux pour 30 000 anneaux dans la région. Soit des dizaines de milliers de personnes concernées.

Pour les accompagner, l'appel à projets "transition numérique des ports de plaisance d'Occitanie", portés à même hauteur financière par l'Etat et la Région, soit 1,2 M€ en tout, dans le cadre du plan Littoral 21, vient de dévoiler ses lauréats ce vendredi 7 avril.

Soit huit communes (*) engagées dans la modernisation et qui ont presque toutes en commun le souhait d'avoir recours à des bornes intelligentes pour limiter les consommations.

Avec l'appui de l'UVPO (Union des villes portuaires). "Mesurer qu'elle est la consommation précise de chacun"

"Notre projet de bornes intelligentes s'appelle Smart green, pour le moment elles ne sont pas opérationnelles mais c’est un des éléments du projet que nous défendons : nous pourrons ainsi mesurer qu'elle est la consommation précise de chacun et facturer au réel plutôt qu’au forfait pour encourager les consommateurs à l’économie" développe par exemple Robert Crauste, le maire de Port-Camargue, station balnéaire lauréate et qui empoche le plus gros chèque, soit 363 000 €.

"Aujourd’hui, des gens vivent sur les bateaux de façon plus longue, ils ont équipé leur navire avec de l’électroménager, des climatiseurs, la consommation flambe comme le prix de l’énergie" poursuit celui qui gère le plus grand port de plaisance d'Europe avec plus de 5000 anneaux.  "L'idée c'est aussi de protéger la biodiversité par la construction de box sanitaires pour les effluents et éviter les rejets en mer" complète Jean-Romain Brunet, le directeur du port gardois.

"Les Pyrénées-Orientales souffrent de sécheresse plus qu'ailleurs, nous allons aménager ces bornes intelligentes sur le bassin donneur pour offrir des services aux plaisanciers" abonde de son côté Stéphane Loda, le maire de Canet-en-Roussillon, 1400 anneaux, heureux des 155 000 € d'aide.

Une idée également adoptée à La Grande-Motte, 1650 places de bateau, lauréat à hauteur de 259 000 €, dont le premier magistrat Stephan Rossignol entend proposer 400 anneaux supplémentaires et 500 logements.

Mais c'est globalement pour insuffler une "dynamique de transformation globale de ces vitrines et moteurs du développement économique du littoral d'Occitanie" comme l'indique le préfet de région Pierre-André Durand, que l'appel à projet a été lancé.

Soit développer des services numériques adaptés à l'ensemble des usagers, plaisanciers comme population locale et touristes, "pour optimiser les dépenses énergétiques dans un contexte d'inflation et de raréfaction des ressources".

La suite ?

Un point d'étape précise Didier Codorniou, Premier vice-président de la Région chargé du littoral, qui évoque aussi l'avenir. "Ce sont des montants importants pour des réponses adaptées en termes de transition numérique et environnementale" rappelle-t-il.

"C'est bien de les revoir pour savoir si l'on peut dupliquer ces modèles, c'est un enjeu du plan Littoral 21.

Nous nous adaptons, numérique, verdissement des ports, demain, peut-être, un nouveau carburant avec l'hydrogène". Et un futur appel à projet avec l'Etat, là encore de 1,2M€ qui sera défini en juin, peut-être sur la question de l'eau.
   
Yanick Philipponnat


Publié le : Lundi 10 avril 2023

​Revue Presse De retour au port, François Alicot a couvert 51000 milles lors de son tour du monde

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Elizabeth, la soeur de François, l'a accompagné pour la traversée du Pacifique. D.R.

Midi Libre 11/03/2023

A bord de Zulù, son 38 pieds, l’ancien patron de la voilerie et sellerie Tramontane, sur la zone technique du Cap d’Agde, vient d'achever un périple de 15 mois autour du globe. Avec, évidemment, de très beaux souvenirs dans la cale.

Une dernière étape, depuis l’île de Sainte-Hélène, au large de la Namibie, jusqu’au Cap d’Agde. Soit 41 jours de mer sans discontinuer et un marin, François Alicot, qui a perdu 5 kilos durant ce seul trajet. "On a remonté l’alizé à partir de l’équateur.

On navigue au près (le vent soufflait sur le côté du bateau, NDLR), c’est-à-dire que le voilier gite pas mal, ça tape, c’est inconfortable… Pour le coup, on a vraiment navigué ! " Un serpent de quatre mètres s'invite dans le voilier en Australie. C’était d’ailleurs l’objectif de l’ancien patron de la société Tramontane : réaliser un tour du monde en un peu plus d’un an, avec escales.

Sur la coque de son Zulù, voilier de 38 pieds, quatre lettres : NYJS, pour “No yachting, just sailing” (en gros, pas de navigation de plaisance, juste la voile), qui annonçait la couleur. "Je venais de vendre mon entreprise. Mon épouse et mes enfants étaient d’accords, c’était le bon moment. Ce voyage était en quelque sorte l’aboutissement du travail de ma vie."

Le marin est aguerri, il a déjà remporté plusieurs régates en équipage, à fond dans son projet. Mais pour des questions d’assurance, pas question pour autant de partir seul à l’aventure. Bernard Marty, de Lanzarote au Panama puis dans l’océan indien, et Philippe Nayraud, du Cap, en Afrique du Sud, jusqu’au Cap… d’Agde, deux anciens clients devenus des amis, ont été les équipiers de François sur deux des six étapes prévues.

Guy Grasset était le compagnon du début, jusqu’aux îles Canaries. "Et ma sœur Elizabeth m’a aussi accompagné", apprécie le frangin. "Elle a fait tout le Pacifique avec moi, de Panama à Tahiti, puis jusqu’à Darwin." Avec une belle frayeur à l’arrivée en Australie, lorsqu’un serpent de plus de quatre mètres s’est invité à bord. "Il est entré dans le bateau, a fait son petit tour, puis est reparti comme il était venu. Mais ça m’a perturbé un moment", reconnaît le capitaine.

La magie de la Polynésie et de l'océan indien Un tour du monde, c’est une introspection, de belles images surtout. "On a visité les îles Marquises, c’est magnifique. Nous sommes restés un mois à Tahiti, j’ai d’ailleurs fêté mes 60 ans là-bas ! " Les îles Coco, Rodrigues, La Réunion ont agrémenté la traversée de l’océan indien.

Avant le passage musclé du cap des Aiguilles, tout au sud de l’Afrique, celui du cap de Bonne-Espérance, puis la remontée vers l’Europe. Durant ce périple, François a aussi eu le bonheur de célébrer les fêtes de fin d’année le premier Noël aux Canaries en 2021, le second à Cape Town il y a trois mois en famille. Avant de la retrouver dimanche dernier, à son arrivée dans l’Hérault. "On a couvert 51 000 milles nautiques (soit 92 000 kilomètres) en respectant le planning établi, sans véritables galères ni grosses avaries." Fier d’avoir accompli "ce challenge, qui clôt en quelque sorte ma vie de marin." 

Olivier Raynaud


Publié le : Samedi 11 mars 2023

​Revue Presse On a inauguré la Maison de la mer

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Midi Libre 15/12/2022

Neuf mois ont suffi pour construire ce bâtiment flottant, qui accueille les équipes de l'aire marine protégée de la côte agathoise.

Directeur du milieu marin en mairie d’Agde, Renaud Dupuy de la Grandrive affichait un large sourire mercredi, au pied de la Maison de la mer, qui abrite depuis quelques semaines l’équipe de l’aire marine protégée de la côte agathoise. "Agde est d’ailleurs l’une des rares communes à être dotée d’un tel service", s’est félicité le maire Gilles D’Ettore, qui accueillait pour l’occasion une cohorte d’officiels représentant les différents financeurs de ce projet d’1,7 millions €, financé pour moitié par la Ville.

Un bâtiment en bois qui repose sur un caisson en béton

Pour remonter l’historique du dossier, il faut revenir à 2018, dans la mouvance des projets concernant la faisabilité d’installation d’établissements flottants – Gruissan pour de l’habitat touristique flottant, Sète et sa capitainerie – en région Occitanie. Les fonds de l’Europe (400 000 €), l’État, via le Plan littoral 21 (200 000 €), la région Occitanie (130 000 €) et le département de l’Hérault (130 000 €) étant au rendez-vous, sans oublier un prêt vert à moins d’1 % d’intérêts délivré par la Banque Postale, les architectes du cabinet d’architecture montpelliérain Imagine et la société aveyronnaise Carré de Vie ont planché sur le sujet.

Et opté pour un caisson en béton (flottant donc) rattaché au quai et un bâtiment à ossature bois. Une belle réalisation, qui a vocation à ne pas demeurer dans l’ombre, "car elle va nous permettre de poursuivre non seulement les opérations de sensibilisation menées auprès du public et des scolaires en particulier, mais aussi la politique de préservation de l’aire marine protégée", rappelait Gilles D’Ettore. "Il faut faire prendre conscience à chacun, y compris aux touristes, que la mer recèle des enjeux écologiques importants."

Pour Denaja, " il faut penser global et agir local"

Outre les bureaux administratifs, plusieurs salles techniques, d’animation pédagogique donc, mais aussi un ponton pour l’accostage des bateaux ont été aménagés. "Là, nous sommes dans le positif, le proactif, plus que dans la culpabilisation (écologique) " s’est félicité le conseil départemental Jean-Louis Gély, tandis que Sébastien Denaja, qui représentait Carole Delga, la présidente de Région, évoquait "la fragilité de la Méditerranée. Il faut la protéger et c’est un enjeu partagé de la rive nord à la rive sud. Il faut penser global, mais aussi agir local. " Un bon exemple flotte désormais à deux pas de la capitainerie.

OLIVIER RAYNAUD


Publié le : Jeudi 15 décembre 2022

​Revue Presse Compte rendu Conseil Municipal Agde Juste Verte Sure

La gestion des ports par la SODEAL

Lors de ce conseil une augmentation arbitraire de 12% des tarifs des places de ports gérés par la SODEAL a été décidée.

Pour les professionnels (accastilleurs, chantiers navals, balades en mer, stages de voile…), ils devront s’acquitter des nouveaux montants, majorés de 30%, mais aussi subir des hausses sur l’occupation de la zone technique, donc de leur outil de travail (stationnement à terre des bateaux en carénage notamment) de plus de 400 % !

Pour les particuliers plaisanciers, c’est également le coup de massue.

Ces hausses se justifieraient par l’augmentation des coûts des matières premières, énergie et salaires de la SODEAL.

Nous nous sommes insurgés contre ces mesures :

La hausse des charges réelles attendue n’est pas aussi significative que cela quand on compare les charges réelles 2021 et les charges budgétées qui nous ont été présentées pour 2023 intégrant ces augmentations. En tout cas elle ne justifie pas à elle seule une telle augmentation ; la réponse est ailleurs, et plus précisément dans les investissements prévus et budgétés par la SODEAL, investissements qu’elle n’a jamais réalisés, malgré une obligation contractuelle. Elle compte bien rattraper son retard aujourd’hui, en faisant financer tout cela par les usagers, pris en otage et véritables variables d’ajustements budgétaires ! Mr la maire n’a d’ailleurs pas désapprouvé cette analyse lors de ce conseil, arguant simplement qu’il est temps d’investir et qu’il préfère le faire en temps de crise ! 

Preuve supplémentaire : pourquoi les tarifs des autres ports similaires de la Méditerranée (Port Camargue, La Grande Motte…) n’appliquent-ils pas une telle augmentation, et ont pourtant en moyenne des tarifs inférieurs de 20%? Ces ports ne connaissent-ils pas les mêmes contraintes de fonctionnement, ne subissent-ils pas aussi les diverses augmentations ?

On pourrait en déduire qu’à Agde, la gestion des ports est plus coûteuse qu’ailleurs : pourtant, devant le mécontentement justifié (et reconnu par le Maire) des usagers sur la qualité des services et des infrastructures proposée, cela paraît peu probable. La gestion calamiteuse depuis des années, et souvent remise en cause, de la SODEAL, serait plus plausible.

En tout état de cause, ces augmentations pèseront lourdement tant sur la rentabilité des activités des professionnels contraints et forcés de répercuter cette hausse sur leurs tarifs, que sur les agathois aux revenus parfois modestes qui ont investi pour leurs loisirs, sans parler des escales touristiques qui ne manqueront pas de contourner notre destination au profit des ports voisins.

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Publié le : Vendredi 17 février 2023

​Revue Presse La hausse des tarifs du port fait réagir l'opposition

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© Michel Delnos

Midi Libre 16/02/2023

Les élus ont voté mardi un avenant au contrat liant à la Ville à la Sodéal pour la gestion des ports de la station. Il était question notamment d'une augmentation de 12 % de la redevance.

Si la Sodéal ne gère plus les campings municipaux de la Clape et de la Tamarissière (c’est la société Cottage Parks qui en est le délégataire), son contrat avec la municipalité pour l’administration des ports de plaisance a été renouvelé pour une durée de vingt ans.

Une gestion par une société d’économie mixte et pas en régie municipale, comme les ports voisins de La Grande-Motte ou de Port-Camargue, sur laquelle les élus d’opposition se sont interrogés mardi, en conseil municipal.

Prix de l'électricité multiplié par trois, inflation, hausse des salaires.. Il était question en effet de voter un avenant au contrat liant la Ville à la Sodéal, notamment dans le cadre d’une hausse des tarifs portuaires, que nous avions annoncée il y a un mois.

Décision déjà discutée à deux reprises dont le matin même du conseil municipal avec les représentants du conseil portuaire, qui ne digèrent évidemment pas cette hausse de 12 %.

"En résumé, les abonnements portuaires seront 20 % plus chers que ceux de nos voisins", assure le conseiller municipal Thierry Nadal. "Pourquoi un tel différentiel ? Est-ce que l’on touche du doigt les limites de la gestion des ports par une société d’économie mixte ? "

Le maire d’Agde, Gilles D’Ettore, insistait sur le fait "que cette hausse ne se fait pas de gaieté de cœur. L’inflation a été de 7 % l’année dernière, le salaire des agents de la Sodéal a augmenté de 6,5 % et surtout nous achetons l’électricité trois fois et demie plus cher qu’en 2022. Je veux que vous soyez dans la réalité des chiffres, M. Nadal." Investir dans des solutions connectées, pour que chacun paie ce qu'il doit Techniquement, cela fait des années et des années que les plaisanciers s’acquittent d’un forfait pour l’eau et l’électricité.

En clair, que l’on consomme peu ou beaucoup, on paie la même chose. "Le prix de l’eau et de l’électricité, il y a dix ans, on s’en fichait" admet Gilles D’Ettore. "Mais là, il faut agir et instaurer de l’équité." La hausse de 12 % des tarifs portuaires va donc également servir aux investissements, notamment vers les solutions connectées, afin que chaque plaisancier paie exactement ce qu’il consomme.

"Comment leur demander de financer des investissements que la Sodéal n’a pas faits depuis vingt ans", insistait André Figueras, pour le groupe “Agde juste, verte, sûre”.

"En temps de crise, le port connecté peut attendre, on peut ralentir ces investissements en attendant des jours meilleurs ! " Ce que se refuse à faire le maire, persuadé "que c’est dans la crise, qu’il faut investir. Et montrer par ces investissements que l’on pourra à l’avenir baisser le prix des anneaux, car les gens seront plus vertueux dans leur consommation d’énergie.

" De plus en plus de bateaux sur les plateformes type Airbnb Alors que l’on dénombre officieusement près de 150 bateaux inscrits sur les plateformes de location type Airbnb et que d’autres, encore plus hors-la-loi, le font sous le manteau, avec les abus de consommation (chauffage en hiver, climatisation l’été, frigos, cuisinières électriques…) qui en résultent, l’urgence d’une gestion plus rigoureuse est là, en effet.

Était-ce aux plaisanciers de payer la note, le débat entre élus n’est toujours pas tranché.

Olivier Raynaud


Publié le : Jeudi 16 février 2023

​Revue Presse Coup dur pour les plaisanciers, qui vont devoir mettre la main à la poche

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Des tarifs plus chers à compter de ce mois de janvier pour les plaisanciers du Cap d’Agde. D.R

MidiLIbre 17/01/2023

La Sodéal va présenter une hausse de 12 % de ses tarifs aux représentants du Comité local des usagers permanents des ports du Cap d’Agde (Clupp). La réunion de ce mercredi 18 janvier, la première depuis 2017 pour cette instance, promet d'être animée.

De l’inflation dans les voiles !

Délégataire de la gestion des ports du Cap d’Agde et des emplacements sur l’Hérault pour une durée de 20 ans, la Sodéal va évoquer ce mercredi matin, lors de la première réunion depuis 2017 du Comité local des usagers permanents des ports du Cap d’Agde (Clupp), une hausse de ses tarifs de l’ordre de 12 %.

En décembre, une première annonce faisait état de 5,4 % de hausse Dans un courrier daté du 14 décembre dernier, le président de la société, Stéphane Hugonnet, avait déjà informé les plaisanciers d’une "hausse provisoire de 5,4 %" des tarifs, à partir de janvier 2023. Le terme provisoire n’était pas innocent, car il donnait la possibilité à la Sodéal d’augmenter les prix en cours d’année si nécessaire.

Une option abandonnée depuis, éditer 4 000 contrats (c’est en gros le nombre de plaisanciers dont les bateaux sont amarrés à Agde, NDLR) à une, voire deux reprises en cours d’année, relevant du casse-tête matériel et administratif. Aussi, la hausse sera de 12 %.

Une décision assumée par Stéphane Hugonnet. "5,4 % d’augmentation, c’était le minimum imposé par la Ville dans le cadre de la nouvelle délégation de service public. Mais il fallait que cette hausse soit en rapport avec l’inflation réelle et les répercussions sur la Sodéal." Des plaisanciers parlent de tarifs 15 % supérieurs aux ports voisins L’électricité est par exemple un important poste de dépenses sur le port, avec de plus en plus de bateaux branchés à l’année pour le fonctionnement de pompes vide cale, de stabilisateurs de bateaux, sans oublier des climatisations ou des chauffages

Et visiblement, face à l’envolée du prix du courant, la participation forfaitaire des plaisanciers ne suffit plus aujourd’hui. "Nous sommes conscients de l’insatisfaction que cette décision va entraîner, mais la Sodéal n’a pas d’autre choix", regrette le président.

Sur le site internet du Collectif des plaisanciers du Cap d’Agde, cette grogne a commencé à se matérialiser. Dans un communiqué, les adhérents dénoncent cette hausse annoncée, alors "que les tarifs sont déjà de l’ordre de 15 % supérieurs à ceux des ports voisins", pense le collectif.

Estimation relayée sur le site de plaisance Infocapdagde, animé depuis une vingtaine d’années par Philippe Revilliod, où l’on a comparé les tarifs d’amarrage avec ceux de La Grande-Motte ou de Port-Camargue, administrés en régie municipale.

Des chiffres non-officiels, qui prennent l’exemple d’un bateau de 5 à 6,5 m. Il en coûterait ainsi 1 791 € annuels au plaisancier agathois, contre 1 543 € à la Grande-Motte et 1 541 € à Port-Camargue. Une différence calculée en plus sur la base d’une hausse des tarifs de 5,4 % et pas de 12 %. "Nous ne sommes pas dans la moyenne basse", reconnaît Stéphane Hugonnet.

"Mais nous sommes aussi le 2e port de plaisance français, avec 4 000 anneaux disséminés entre le Cap, le village naturiste et les berges de l’Hérault, avec tout l’entretien que cela implique.Par rapport à la dimension du port, nos prix sont dans la moyenne."

Olivier Raynaud


Publié le : Mercredi 18 janvier 2023

​Revue Presse Fermeture de la lagune de Thau

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Midi Libre 05/01/2022

Les professionnels de l'étang de Thau sont sous le coup d'une interdiction de vente de leurs huîtres depuis le 30 décembre. Leurs instances professionnelles tentent d'estimer les préjudices économiques subis et sont dans l'attente d'informations sur l'origine de ce norovirus alors qu'aucune pollution de l'eau n'a été détectée.

Un arrêté préfectoral publié le 30 décembre a suspendu la récolte et la commercialisation des coquillages de l'étang de Thau (huîtres, moules, palourdes) pour une période de 28 jours suite à des cas déclarés de toxi infections alimentaires collectives. Des analyses effectuées sur les coquillages ont démontré la présence de norovirus.  Patrice Lafont, président du Comité régional conchylicole de Méditerranée, a réuni ce mardi les élus représentant les professionnels de la lagune touchés depuis le 30 décembre par la suspension de la récolte et de la commercialisation de leurs coquillages pour une durée de 28 jours.

Réunion de tous les partenaires le 11 janvier Un véritable coup de massue à 24 h du Réveillon du jour de l'an en termes économiques, bien entendu, mais aussi en termes d'image.  "C'est le désarroi complet, exprimait le président du CRCM. La vente du 31 décembre est la deuxième plus importante de l'année avec celle de Noël. Tous les lots qui ont été expédiés, il va falloir les rapatrier, détruire les produits sans parler de tous les frais qui ont été induits par l'expédition : la main-d’œuvre, l'énergie, l'emballage, le transport qui connaissent des augmentations considérables et historiques depuis un an. C'est de la perte nette qui ne se rattrapera jamais."

Tel était l'un des objectifs de cette rencontre : évaluer les dommages, recenser les entreprises en difficulté parmi les 460 conchyliculteurs de l'étang de Thau -qui représentent 2000 personnes- en prévision de la réunion organisée le mercredi 11 janvier prochain entre tous les acteurs de la filière. "Nous avons besoin très rapidement de pouvoir communiquer des éléments chiffrés bien que nous soyons sur un délai très court, poursuivait Patrice Lafont. C'est la première urgence et le court terme. Pour éviter d'avoir de la casse, on va solliciter nos partenaires sur des fonds nationaux et locaux. Nous avons aussi besoin de savoir quelles réponses on va nous appporter sur l'origine de l'événement et quelles garanties on va nous donner pour que cela ne se reproduise plus."

L'huître, une coupable idéale ?

Autre interrogation des ostréiculteurs : combien de temps la défiance des consommateurs va-t-elle perdurer?  L'huître ne serait-elle pas la coupable idéale en cette période d'épidémie? "Cela fait cinq ans qu'on reconstruit notre image sur la base d'éléments scientifiques entre autres les travaux de l'Ifremer qui ont démontré qu'en termes de qualité de l'eau, le bassin de Thau est l'un des exemples français et européen de restauration. Y a-t-il eu des recherches du norovirus dans d'autres produits alimentaires ? s'interroge Patrice Lafont.

Aujourd'hui, on cible l'huître parce qu'il y a un faisceau de présomptions à partir de cas d'intoxications déclarées avec des analyses qui confirment la présence de traces ADN du virus mais celles-ci ne permettent pas de quantifier ni de confirmer si on est en présence de fragments d'ADN ou de cellules actives. C'est pour cette raison que le principe de précaution s'applique et c'est normal. Nous ne disons pas que des huîtres n'ont pas contaminé des gens mais mettons les chiffres en face ! Nous avons une dizaine de TIAC (toxi-infection alimentaire collective, NDLR) recensés face à plusieurs millions de consommateurs qui ont consommé des huîtres de Bouzigues à Noël."

"Des exigences sanitaires drastiques" Sète Agglopôle l'a souligné dans un communiqué : la consommation de produits frais issus du milieu naturel impose "des exigences sanitaires drastiques". Mais d'où vient ce norovirus dont l'origine n'est pas naturelle et qui ne peut se reproduire unique que s’il infecte un humain ?

"La vraie question, poursuit le président du CRCM, c'est pourquoi, alors qu'il n'y a eu aucun événement particulier que toutes les analyses précédentes de la qualité de l'eau étaient bonnes, on se retrouve avec du norovirus dans les huîtres ? Il est inacceptable qu'en 2022, cela se produise encore sans qu'on n'ait de signaux d'alerte et il est impensable que cela se reproduise !"  Les pluies du 15 décembre, de l'ordre de 40 mm d'eau, ne sont pas suffisantes. "En 2018, on est monté jusqu'à 250 mm  et on n'a pas eu de fermeture de l'étang !"

Isabelle Jupin


Publié le : Jeudi 05 janvier 2023

​Revue Presse Crise de la pêche

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Midi Libre 03/01/2023

L’ancien maire de Sète pointe du doigt l’Europe et le plan de sortie de flotte, qui accompagne financièrement les pêcheurs dans la destruction de leurs bateaux, et appelle à "conforter une pêche durable" en Méditerranée.

Face au déchirage des bateaux relaté dans nos colonnes et à ce qu’il appelle la "crise de la pêche méditerranéenne", l’ancien député-maire de Sète et pêcheur à la retraite François Liberti pointe du doigt "les choix politiques des libéraux de tous poils qui ont abandonné la souveraineté nationale de la gestion des ressources, des littoraux et des activités maritimes à l’Europe". "L'Europe finance la suppression de l'emploi" L’ancien élu communiste tient notamment l’Union européenne pour responsable de la situation. Il l’accuse d’avoir privilégié exclusivement l’arrêt de la pêche comme réponse aux questions environnementales et à la protection des ressources.

"À coups de subventions, l’Europe finance les plans de sorties de flottes et la suppression de l’emploi, laissant le littoral à l’envahissement touristique et immobilier, dénonce François Liberti. Ces subventions pour casser l’emploi seraient plus utiles à conforter une pêche durable et faire de la spécificité méditerranéenne un modèle de développement protecteur." Sur Sète, cinq chalutiers sur seize bateaux actifs ont d’ores et déjà signé le plan de sortie de flotte. Et d’autres s’interrogent.

Nicolas Zarrouk


Publié le : Mardi 03 janvier 2023

​Revue Presse Locations de bateaux et incivilités : les plaisanciers agathois pourraient perdre leur contrat d’amarrage

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Midi Libre 18/08/2022

Cet été, des incivilités récurrentes ont été constatées sur le port du Cap-d’Agde.

Ces dernières années, les plaisanciers se mettent à devenir hébergeurs en période estivale. Les campings et hôtels, pourtant nombreux sur le littoral agathois, étant bien souvent pleins des mois à l’avance et ne relevant pas forcément de l’insolite ou de l’atypique, des propriétaires de bateaux décident de mettre à disposition leurs voiliers ou leurs cabines, pour une ou plusieurs nuit. Le tout, en passant par les plateformes de location de logements entre particuliers. Une pratique qui peut rapporter gros pour les propriétaires, avec des prix allant parfois jusqu’à plus de 150 € la nuit au Cap-d’Agde… Pour deux personnes. Tapages nocturnes, incivilités…

Seulement, depuis le début de l’été, des incidents ont été relevés par les plaisanciers voisins, toujours à quai sur leurs bateaux, parfois furieux de ne pouvoir profiter de leurs vacances dans la tranquillité. Tapages nocturnes, incivilités, utilisation abusive des parkings, rejets d’eaux noires au sein du port…

Des problèmes constatés, par la suite, par le service de sécurité portuaire, qui veille au grain sur les ports, et rapportés à Michel Tauler, directeur de la Sodéal, gestionnaire des ports du Cap.

Dans un communiqué, à la mi-août, ce dernier tire la sonnette d’alarme et met en garde les plaisanciers qui auraient tendance à mettre leurs cabines en location à des particuliers pour quelques jours de vacances sur la Méditerranée. "La presque totalité de ces locataires et utilisateurs n’ont aucun lien avec la plaisance et ne respectent en rien les us et coutumes des plaisanciers", explique-t-il.

Et de poursuivre : "En conséquence, si nos services sont amenés à se déplacer pour toute incivilité afin de rétablir l’ordre sur les pontons, nous nous verrons dans l’obligation, après un avertissement, de résilier les contrats d’amarrage de plein droit, sans qu’il en résulte une quelconque contrepartie." Sur un plan réglementaire, la location de bateau à quai pourrait s’apparenter à une location de résidence secondaire de tourisme, mais pourrait donc être limitée, voire interdite par les autorités locales.

Marie BOUISSEREN


Publié le : Vendredi 19 août 2022

​Revue Presse Deux groupes d'une quinzaine de dauphins sont observés très au large du Cap-d'Agde

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Midi Libre le 04/08/2022

Ce mardi 2 août, en fin de matinée, le directeur de l'Aire marine protégée de la côte agathoise Renaud Dupuy dela Grandrive a pu photographier deux groupes d'une quinzaine de dauphins très au large du Cap-d'Agde. "Des rencontres toujours magiques avec les grands dauphins", a-t-il commenté.

Il était à bord du Catalina (Les Bateaux Agathois), labellisé pour observer les dauphins, au moment de cette jolie rencontre qui a permis "une séance de photo-identification".

A noter que la "veille au soir, déjà, ils étaient juste en face du Grau-d'Agde. Et ce jeudi, ils sont encore bien au large, en face de Valras", confie le spécialiste.

Mélissa Alcoléa


Publié le : Jeudi 04 août 2022

​Revue Presse Fête de la mer : entre émotion et fiesta, ce dimanche à Agde

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Midi Libre 01/08/2022

Un vibrant hommage aux disparus en mer pour une 41e édition à l’image des précédentes.

Cette nouvelle édition de la Fête de la mer n’a pas dérogé à la règle. Elle a encore une fois été très suivie et a réuni plusieurs centaines de locaux et de touristes sur les quais Beaupré et Jean-Miquel notamment. Du tournoi de joutes le samedi soir au bal de clôture le dimanche soir, une grande partie du folklore local a été mise à l’honneur pendant deux jours.

Cependant, le point d’orgue de ces festivités était ce dimanche 31 juillet au matin. Le départ des plaisanciers, des petites embarcations et de l’Amiral de la Marine nationale au large du Cap-d’Agde pour y lancer des gerbes étaient, cette année encore, le point culminant d’une fête où l’émotion est de mise.

Hommage à ceux disparus dans la grande bleue Les élus et le Père Yannick Casajus, qui venait tout juste de bénir les bateaux, ont lancé des fleurs en mer pour rendre hommage à ceux disparus dans la grande bleue. Pendant que l’association de marins et marins anciens combattants portait le drapeau français pour "porter les honneurs", comme le répète son président, Bernard Fournie.

Le tout accompagné de bout en bout par la peña Bienvenida qui a poursuivi le show pendant l’apéritif de midi. Avant que ne prenne le relais la scène installée sur le Vieux-Port pour clore en beauté, et avec quelques petits pas de danse, un week-end d’hymne à la Méditerranée qui a plus que jamais résonné dans les têtes des marins, des pêcheurs mais aussi des touristes.

Paul-Roch BRUNETON


Publié le : Lundi 01 août 2022

​Revue Presse Quatre ports de plaisance se mobilisent contre les déchets marins

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Midi Libre 01/08/2022

Les ports de Marseillan (ville et plage), Vendres et du Cap adhèrent à "Je navigue, je trie".

Cet été, 95 ports sont mobilisés, dans toute la France, contre les déchets marins via le programme "Je navigue, je trie" mené par l’association Gestes propres, qui incite les plaisanciers à trier leurs déchets à bord et les rapporter au port. Le slogan retenu pour cette 12e édition est "Rien par-dessus, tous mes déchets au port".

Collecte et tri des déchets

Vingt-cinq nouveaux ports ont rejoint le mouvement cette année, dont deux sur le littoral biterrois : Marseillan ville et Marseillan plage, qui viennent donc s’ajouter aux ports de plaisance du cap – d’Agde et de Vendres (le Chichoulet) déjà investis. Cette année, le dispositif bénéficie d’une nouvelle identité visuelle : un cercle représentant la terre, avec, à l’intérieur des formes graphiques pour symboliser la mer, la navigation et la circularité, le tout pour bien insister sur l’idée d’une préservation générale de la planète bleue.

Sur l’affiche de signalisation installée dans chaque port, les bons gestes sont détaillés, en cinq langues cette année. Les messages sont écrits simplement, pour rappeler, par exemple, que même un trognon de pomme ne doit pas être jeté en mer car il n’est pas assimilable par le milieu.

Les plaisanciers, et c’est aussi valable pour ceux qui, par exemple, pourraient prendre un goûter sur leur pédalo ou kayak, doivent absolument rapporter leurs détritus au port. Ils doivent aussi les trier. Les ports participants ont donc mis en place un dispositif complet de collecte et de tri.

Autre mesure : des cabas réutilisables dédiés au tri des emballages et papier sont remis aux plaisanciers et un distributeur de sacs-poubelles pour un self-service 24 h/24 est mis à leur disposition. Des cendriers de poche sont aussi proposés. Des équipes des ports assurent également la sensibilisation des plaisanciers.

Antonia Jimenez


Publié le : Lundi 01 août 2022