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Média associatif
Publié le : Lundi 28 avril 2025
Grâce à la mobilisation de nombreux plaisanciers, nous avons pu freiner, ces dernières années, les abus subis sous l’ancienne municipalité D’Ettore à savoir :
Avec le soutien financier et moral de ces plaisanciers solidaires et déterminés, le CDPCA a réussi à stopper l’escalade des augmentations injustifiées en déposant plusieurs plaintes.
Le nouveau Maire, M. Frey (ancien premier adjoint), semble bien décidé à continuer de nous exploiter financièrement et le 12 mars 2025, sa majorité a voté à la hussarde une remunicipalisation du port.
Les statuts du nouveau SPIC (Service Public Industriel et Commercial) sont truffés d’irrégularités. Nous redoutons de nouvelles augmentations, toujours aussi injustifiées qu’auparavant.
Après étude juridique du dossier, le Conseil d'administration du CDPCA prévoit d’engager les actions suivantes :
Ces démarches sont déjà bien préparées, cependant, toutes ces procédures ont un coût.
Si vous n'avez pas encore contribué cette année au CDPCA, votre soutien financier est aujourd'hui plus crucial que jamais.
Nous prendrons la décision d'être accompagnés par un avocat, selon l'état de nos finances.
Nous sommes à un tournant et il est vital de prendre conscience de la gravité de la situation et d’en parler autour de vous à vos voisins de ponton, vos amis plaisanciers.
Plus nous serons nombreux, plus nous serons forts !
Nous comptons sur vous pour renforcer nos actions.
Merci à tous pour votre mobilisation et votre soutien financier
Le Bureau du CDPCA
https://cdpca.fr
Publié le : Samedi 26 avril 2025
La Ville d’Agde reprend en main la gestion du port du Cap d’Agde en créant un SPIC (Service Public Industriel et Commercial), en lieu et place de la SEM Sodeal. Si l’objectif affiché est une meilleure maîtrise publique, cette remunicipalisation soulève de nombreuses interrogations.
Malgré un périmètre de gestion réduit, le centre nautique passant sous régime de SPA, les 63 emplois de la Sodeal sont maintenus. Une décision qui entraîne inévitablement des doublons avec les services municipaux, notamment sur les fonctions support comme la comptabilité, les ressources humaines ou le juridique, désormais pris en charge par la mairie. Certains postes risquent ainsi de perdre leur cohérence, faute de missions clairement identifiées dans la nouvelle structure.
Dans ce contexte, les plaisanciers, eux, attendent une contrepartie tangible : une baisse des tarifs d’amarrage. Leurs attentes sont claires, une diminution d’environ 20 %, pour aligner les prix sur ceux des ports voisins. Une exigence qui entre en tension directe avec le maintien d’un effectif pléthorique au regard de la nouvelle organisation, surtout en comparaison avec Port Camargue, géré en SPIC avec seulement 41 agents.
A ces incertitudes s’ajoutent des éléments juridiques. Le CDPCA (Collectif des Plaisanciers du Cap d’Agde) a relevé de nombreuses irrégularités dans les statuts du nouveau SPIC. Après avoir saisi les services de la Préfecture au titre du contrôle de légalité, l’association envisage de déposer plusieurs recours devant le Tribunal Administratif si les anomalies ne sont pas corrigées.
Entre pressions économiques, fragilité juridique et attentes des usagers, la remunicipalisation du port ouvre une période d’incertitude dont les équilibres restent à construire.
Philippe Revilliod
Conseiller Portuaire
Publié le : Jeudi 24 avril 2025
Même si le port est géré comme un SPIC, le domaine public reste inaliénable et imprescriptible.
Les commerçants ne peuvent pas bénéficier d’un bail commercial, même s’ils y exercent une activité économique.
L’occupant doit s’acquitter d’une redevance, qui correspond à la contrepartie de l’occupation du domaine.
Cette redevance est fixée selon la valeur locative du site, l’intérêt économique de l’emplacement, et les conditions d’usage.
La redevance est une recette du budget annexe M4, imputée en produits d’exploitation (classe 70).
L’autorisation doit mentionner :
Si la mise à disposition donne lieu à exploitation économique exclusive (par ex. un restaurant, une base nautique, une vente directe), alors la collectivité doit publier un avis de publicité préalable et parfois organiser une mise en concurrence.
Exceptions :
Face au manque de transparence et aux accords confidentiels passés par la SODEAL pour l’occupation du domaine portuaire, il est légitime de s’interroger sur la régularité de ces pratiques.
La remunicipalisation du port apparaît comme une solution nécessaire pour garantir une gestion publique transparente, équitable et conforme au droit. Un examen par les services de contrôle s’impose.
Publié le : Mardi 15 avril 2025
Le tube de l'été ! A n'en pas douter, l'Amnésia va en faire son titre phare cet été. Mettez les hauts parleurs à fond et oubliez les beaux parleurs !
Car oui, au royaume des bateaux, ça tangue un peu côté gouvernail...
Notre cher capitaine, le Maire, nous annonce fièrement un changement de cap : un nouveau mode de gestion !
Mais pas d'inquiétude, moussaillons ! Il jure la main sur le gouvernail : "Rien ne changera !"
Alors, on change tout... pour que rien ne change ?
À croire que c’est une régate administrative : on vire de bord, on ne change pas d’équipage, mais on garde le même cap… ou presque !
Publié le : Samedi 12 avril 2025
Sébastien Frey a confirmé au Conseil Municipal du 09 avril 2025 sa nomination comme Pdg de la Sodeal à partir du 25 mars 2025
Le problème fondamental réside dans le conflit d’intérêts manifeste que cette situation met en lumière. La SODEAL, déjà épinglée par la Chambre régionale des comptes pour de multiples irrégularités, n’a pas respecté les engagements inscrits dans le contrat de délégation de service public. C’est un fait d’une grande gravité : les plaisanciers ont été spoliés, année après année, sans qu’aucune réparation n’ait été envisagée à ce jour.
Dans ce contexte, la perspective d’une liquidation à l’amiable de la SODEAL, accompagnée d’un simple changement d’étiquette ou de statut juridique, est totalement inacceptable. Cela reviendrait à entériner les irrégularités passées sans en tirer aucune conséquence, et surtout, à priver les usagers lésés de tout espoir de remboursement ou de justice.
Il est essentiel de rappeler qu’une mission de service public repose sur des principes fondamentaux de transparence, de responsabilité et d’équité. Le tour de passe-passe consistant à faire disparaître les responsabilités par un jeu de structures juridiques ne saurait être toléré dans un cadre régi par l’intérêt général. Ce sont des pratiques indignes d’une gestion publique.
En maintenant son soutien à ce dispositif, Monsieur Sébastien Frey engage sa responsabilité morale et politique. En se rendant solidaire de ces manquements, il cautionne implicitement une série de décisions contraires à l’éthique et au droit.
Il est de notre devoir, en tant que représentants des usagers et citoyens concernés, de veiller à ce que la vérité soit reconnue, que les responsabilités soient établies, et que les pratiques passées ne soient pas effacées au détriment de ceux qui en ont été victimes.
Philippe Revilliod
Conseiller Portuaire
Publié le : Vendredi 11 avril 2025
En réunion du conseil municipal du 9 avril 2025, la réponse du Maire laisse perplexe.
Alors que Monsieur Figueras, conseiller municipal d’opposition, demande légitimement à consulter les documents produits dans le cadre de la mission de conseil sur la remunicipalisation des ports, du centre nautique et des berges de l’Hérault, le Maire annonce qu’il ne les transmettra qu’à la fin de la procédure, une fois les décisions prises.
Cette manière de procéder pose une vraie question de transparence et d’accès à l’information pour les élus.
Comment débattre en connaissance de cause si les documents ne sont accessibles qu’après coup ?
Publié le : Jeudi 10 avril 2025
Monsieur Hugonnet aurait démissionné de ses fonctions de Président-directeur général de la Sodeal. Il aurait été remplacé par Monsieur Sébastien Frey, Maire d’Agde, à l’occasion d’une réunion du Conseil d’administration qui se serait tenue le 25 mars 2025.
Dans le même temps, Monsieur David Masella, initialement pressenti pour prendre la direction de la future régie portuaire dans le cadre de la remunicipalisation annoncée, ne serait plus Directeur général délégué de la Sodeal.
De manière pour le moins surprenante, Monsieur Hugonnet aurait été nommé vice-président de la SEM, aux côtés de Madame Mattia, elle aussi promue à cette fonction.
Ce jeu de chaises musicales donne l’impression d’un simple réaménagement interne, orchestré au sein d’un cercle décisionnaire restreint, sans véritable rupture de gouvernance, ni clarification sur les responsabilités passées. Le fait que Monsieur Hugonnet, après plus de dix ans à la tête de la Sodeal, conserve une place centrale dans le dispositif renforce l’idée d’un maintien du pouvoir sous une forme nouvelle, plutôt que d’un réel changement de cap.
Dans un contexte où la Chambre régionale des comptes a récemment pointé de graves dysfonctionnements dans la gestion de la SEM, ce type de transition soulève de nombreuses questions de légitimité, de transparence, et de respect de l’intérêt général.
Publié le : Mercredi 09 avril 2025
Nous invitons les plaisanciers de nos ports à écouter attentivement l’analyse d’un avocat spécialisé en droit maritime, que nous avons sollicité. Son expertise confirme que le système mis en place par GDE est appelé à perdurer si aucune réaction n’est engagée.
À noter : malgré l’alerte lancée par le CDPCA, les services de la Préfecture de l’Hérault n’ont, à ce jour, pas donné suite à la demande de contrôle de légalité.
Publié le : Lundi 07 avril 2025
Le CDPCA alerte le Préfet de l'Hérault afin que la municipalité d'Agde cesse de faire payer aux plaisanciers des charges qui ne les concernent pas.
La transparence financière nécessite la mise en place d'un budget annexe dédié aux dépenses et recettes des ports.
Pendant plusieurs décennies, les plaisanciers ont financé des dépenses qui ne les concernent pas, ce qui explique la surfacturation actuelle de +20%.
Des plaintes sont en instruction auprès du Procureur de la République.
Les pouvoirs publics après avoir déchu GDE ne peuvent cautionner un système dont la probité serait douteuse.
Publié le : Lundi 27 janvier 2025
Les statuts de la Régie des Ports et des Berges de l’Hérault, adoptés par le Conseil municipal le 12 mars 2025, sont incompatibles avec le bon fonctionnement du Conseil Portuaire.
L’article 6 instaure une confidentialité totale sur la gestion des ports. Or, cela va à l’encontre du rôle du Conseil Portuaire, qui doit être informé et consulté sur les décisions prises. Une telle opacité est inacceptable dans la gestion d’un service public.
Les Berges de l’Hérault, qui ne sont pas un port, devraient faire l’objet d’un budget annexe distinct. Or, les statuts adoptés ne prévoient aucune séparation budgétaire, ce qui va à l’encontre des règles de gestion comptable et pose un sérieux problème de transparence financière.
Face à ces irrégularités, une réaction s’impose pour exiger une gestion claire, conforme aux obligations légales et respectueuse des usagers.
Philippe Revilliod
Conseiller Portuaire
Publié le : Dimanche 16 mars 2025
Créé en 2013, le CDPCA a pour mission de défendre les intérêts des plaisanciers du Cap d’Agde. À ses débuts, l’association a tenté d’instaurer un dialogue avec les responsables portuaires et le maire d’Agde. Cependant, face à un profond mépris et à l'absence de considération, il a été nécessaire d’adapter notre stratégie.
Les irrégularités dans la gestion des ports agathois étant nombreuses, nous avons, grâce au soutien financier de nos adhérents, engagé une action en justice. Après un recours administratif préalable demandant à la commune d’Agde de retirer la délibération contestée, notre avocat a déposé une requête en annulation auprès du Tribunal Administratif de Montpellier le 10 août 2023 concernant l’augmentation abusive de +12 % par avenant CSP.
Fin 2023, la Chambre Régionale des Comptes a publié un rapport accablant révélant l’état de délabrement des installations portuaires et de multiples détournements de fonds. Face à ces constats édifiants, le CDPCA a déposé une plainte auprès du Procureur de la République le 13 mai 2024.
En février 2025, constatant l'inaction persistante des pouvoirs publics, nous avons renforcé notre mobilisation en déposant une nouvelle plainte contre la Sodeal, cette fois avec l’appui d’un avocat de Montpellier.
Aujourd’hui, l’actuelle remunicipalisation des ports, décidée par Sébastien Frey, soulève à son tour de nombreuses irrégularités. Le CDPCA se tient prêt à engager de nouvelles actions judiciaires pour défendre les droits des plaisanciers.
Afin de poursuivre notre combat, le soutien et la mobilisation du plus grand nombre sont essentiels. Les frais judiciaires étant notre seul poste de dépense, nous comptons sur la solidarité de nos adhérents pour nous permettre d’agir efficacement.
Une équipe spécialisée est engagée au quotidien pour défendre nos intérêts communs. Nous espérons que nos actions et notre détermination seront largement partagées et soutenues.
Restons unis et mobilisés !
Evelyne Portier
Présidente du CDPCA
Publié le : Dimanche 16 mars 2025
Dans un contexte où le CDPCA vient de déposer une nouvelle plainte contre la Sodeal pour des faits d'une extrême gravité, engageant la responsabilité pénale de ses dirigeants, Sébastien Frey, Maire d'Agde, convoque sa majorité le 12 mars prochain pour entériner, dans la précipitation, une remunicipalisation de la gestion des ports.
Les documents soumis au Conseil municipal sont truffés d'irrégularités. Plutôt que de les détailler ici, intéressons-nous aux raisons de cette opacité.
Le Maire affirme que cette opération n’aura aucune conséquence pour les plaisanciers ni pour le personnel de la Sodeal. Pourtant, alors que la société bénéficie d’un contrat de service public jusqu’en 2041, une telle décision semble totalement injustifiée.
Fait notable, la gestion du Centre Nautique est désormais dissociée de celle des ports. Il s'agit d’une reconnaissance tardive d’une irrégularité dénoncée depuis plus de vingt ans par les associations de défense des plaisanciers, ainsi que par la Chambre régionale des Comptes dans un rapport public de février 2012.
Sur le plan financier, la mairie devra rembourser aux plaisanciers les déficits indûment imputés, soit 1,5 million d’euros sur les cinq dernières années, en raison de la prescription réglementaire. Ce montant devra être immédiatement réinjecté par la Mairie dans les investissements portuaires 2025.
Le prix des places doit être réduit à compter du 1ᵉʳ avril 2025, avec un remboursement individuel pour chaque plaisancier.
Quant au personnel de la Sodeal affecté au Centre Nautique, il ne pourra plus bénéficier de la convention collective nationale des personnels des ports de plaisance, ce qui aura un impact direct sur leurs conditions de travail.
Dans ce contexte trouble, une question demeure : quels sont les véritables enjeux de cette précipitation ?
Publié le : Lundi 10 mars 2025
Mairie d’Agde : il est temps d’arrêter les frais !
Le conseil municipal du 26 février 2025 a été annulé 2h30 avant sa réunion par Sébastien Frey, du jamais vu de mémoire d’Agathois. Cela fait suite à une série de dysfonctionnements comme le refus de tout débat lors du précédent conseil, ce qui avait amené l’opposition à quitter la salle face à un déni flagrant de démocratie.
Au menu du 26 février, nous avions prévu de décortiquer point par point les errements de plus en plus difficiles à cacher de la gestion municipale de Monsieur Frey. Nous pointions en particulier les budgets largement dépassés de la passerelle, de la Promenade et surtout, l’improvisation totale de remunicipalisation de la Sodéal, sans parler des conséquences potentiellement désastreuses de la gestion des campings municipaux, le tout pour plusieurs dizaines de millions d’euros que la ville n’a plus.
Cette impréparation et les approximations coupables, dont sont victimes en premier lieu les employés de la Sodéal qui manifestent depuis deux jours devant la mairie, constituent le dernier épisode pathétique d’une direction municipale qui explose en vol.
L’annulation de ce conseil municipal, dont le prétexte est la découverte des vacances scolaires dix jours après leur début…, est en réalité la conséquence directe de la désagrégation de la majorité en place. Les élus de la majorité ne peuvent plus être solidaires d’un Titanic qui prend l’eau. Depuis des années, le groupe autour de Thierry Nadal démontre à chaque conseil municipal que les décisions de cette majorité conduisent la ville au bord d’un gouffre financier, économique et social, dont elle pourrait ne pas se remettre.
Ainsi, malgré l’énorme pression du maire pour rameuter ses troupes, Sébastien Frey vient de démontrer son incapacité à organiser le vote du budget et à orienter l’avenir de la ville.
Nous sommes face à un maire qui perd pied à chaque fois qu’on lui expose des chiffres précis. Devant l’amateurisme, la panique et enfin, l’implosion de la majorité municipale, alors même que les affaires judicaires sont toujours en cours, Monsieur Frey, maire non-élu par les Agathois, doit regarder la vérité en face et prendre ses responsabilités.
100% Agde, le 27 Février 2025
Publié le : Jeudi 27 février 2025
Le Conseil municipal du 26 février 2025 s’annonce animé.
"Cent pour cent Agde" a d’ores et déjà donné le ton sur les réseaux sociaux
"Prochain Conseil municipal ce mercredi 26 février à 18 h. Nous y serons pour exiger un véritable débat contradictoire sur les propositions qui engagent l’avenir de notre cité. Le diable se cache souvent dans les détails. Nous ne céderons sur aucun point contraire aux intérêts des habitants."
Dans ce contexte, Monsieur le Maire aurait tout intérêt à prêter une oreille attentive aux interventions d’André Figueras, dont la pertinence se confirme réunion après réunion.
Dernier sujet sensible en date : le dossier des campings de la Tama, qui s’annonce particulièrement explosif. Pour rappel, selon le rapport de la Chambre régionale des comptes, une somme considérable de 1,2 million d’euros provenant des plaisanciers aurait été détournée au profit de la société Cottage Parks.
Extrait du rapport de la CRC
Conseil municipal du 13 avril 2021
Publié le : Mardi 25 février 2025
A la veille du Conseil municipal, qui doit acter une étape clé de la remunicipalisation de la gestion des ports, Fabienne Varesano, conseillère municipale d’opposition, annonce sur les réseaux sociaux que les employés de la Sodeal débrayeront aujourd’hui à 10h et se rendront à la mairie pour exprimer leur inquiétude quant à l’avenir de leurs emplois et à leurs conditions de travail face à ce projet.
Malgré l’engagement du Maire à fournir des réponses écrites, les salariés dénoncent une absence totale de communication de la municipalité, le Maire restant silencieux. Mme Varesano, en tant qu’élue, l’a interpellé à plusieurs reprises sur ces questions légitimes concernant l’avenir des employés, mais n’a jamais obtenu la moindre réponse.
Selon elle, cette politique du silence reflète une gestion opaque et un profond mépris des ressources humaines. Soutenant les salariés de la Sodeal, elle exige des réponses immédiates de la Mairie.
Publié le : Mardi 25 février 2025
Extrait audio qui concerne la remunicipalisation au Conseil Municipal du 19 septembre 2024
En écoutant cet extrait vous vous ferez votre propre opinion sur la gestion de nos ports qui fait suite au rapport accablant de la Chambre Régionale des Comptes.
Publié le : Mercredi 19 février 2025
Il y a dix ans, les tarifs portuaires du Cap d’Agde étaient légèrement inférieurs à ceux pratiqués à Port Camargue et La Grande Motte.
Cependant, malgré le manque de transparence de la municipalité, nous sommes en mesure de révéler qu’un dispositif mis en place par Gilles D’Ettore, avec la collaboration de Sébastien Frey, permet de détourner environ 2 millions d’euros par an vers des intérêts étrangers à la gestion du port. Ce montant représente 20 % des recettes portuaires annuelles.
L’article L2224-1 du CGCT dispose que les budgets des SPIC exploités en régie, affermés ou concédés par les communes doivent être équilibrés en recettes et en dépenses.
En outre, l’alinéa 1 de l’article L2224-2 interdit aux communes de prendre en charge dans leur budget propre des dépenses au titre de ces services.
Malgré ces obligations légales, cette municipalité estime normal que le déficit du centre nautique, par exemple, soit supporté par les plaisanciers. Lors du Comité local des usagers permanents du port (CLUPP) du 17 décembre 2024, le PDG de la SODEAL a même reconnu ne pas être informé que sa société privée réglait certaines factures, notamment celles de la Patrouille de France.
Dans ce contexte, Sébastien Frey souhaite réintégrer la gestion du port en régie, tout en refusant d’aligner les tarifs sur ceux de La Grande Motte et de Port Camargue. Lors du Conseil municipal qui a suivi, il a affirmé que les services de la sous-préfecture accompagnaient la mairie dans ce transfert. Pourtant, il serait surprenant que les représentants de l’État cautionnent d'éventuelles irrégularités administratives ou réglementaires.
En conclusion, il est essentiel que les plaisanciers soutiennent financièrement les actions judiciaires du CDPCA afin d’obtenir une tarification équitable des places de port.
Catégorie | Longueur | La Grande Motte | Port Camargue | Cap d'Agde | Ecart/Grande Motte |
---|---|---|---|---|---|
1 | 0 à 5m | 1015,50 | 1409,1 | +38,7% | |
2 | 5 à 6,5 m | 1590,30 | 1884,39 | +18,5% | |
3 | 6,5 à 8 m | 1978,20 | 2322,06 | +17,4% | |
4 | 8 à 9,5 m | 2375,10 | 2802,56 | +18% | |
5 | 9,5 à 11 m | 2864,60 | 3357,15 | +17,2% | |
6 | 11 à 13 m | 3464,60 | 4070,06 | +17,5% | |
7 | 13 à 15 m | 4377 | 4958,68 | +13,3% | |
8 | 15 à 18 m | 5276,10 | 6017,11 | +14% | |
9 | 18 à 24 m | 6502,30 | 7863,62 | +20,9% |
Nota : il est intégré dans le prix de la place de port du Cap d'Agde la valeur maximale par catégorie de la redevance environnementale.
Catégories | Longueur | Cap d'Agde | Grau du roi | Gruissan | St Cyprien | Leucate | Port Camargue | Grande-Motte |
I | 0 à 4,99 | 1047 | 1005 | 850 | 1063 | 919 | 1029 | 940 |
II | 5 à 6,49 | 1402 | 1005 | 1200 | 1319 | 1249 | 1383 | 1473 |
III | 6,5 à 7,99 | 1738 | 1248 | 1610 | 1884 | 1626 | 1717 | 1832 |
IV | 8 à 9,49 | 2087 | 1568 | 1950 | 2262 | 1885 | 2066 | 2199 |
V | 9,5 à 10,99 | 2505 | 1880 | 2360 | 2846 | 2311 | 2500 | 2653 |
VI | 11 à 12,99 | 3040 | 2277 | 2850 | 3445 | 1822 | 3030 | 3208 |
VII | 13 à 14,99 | 3714 | 2783 | 3500 | 4236 | 3332 | 3757 | 4053 |
VIII | 15 à 17,99 | 4509 | 3338 | 4200 | 5116 | 4638 | 4886 |
Nota : Article mis à jour le 22/03/2023 à 16h 26 ajout tableau comparatif 2013
Publié le : Mercredi 18 décembre 2024
La crise de l’eau à Mayotte est une urgence humanitaire. Alors que des milliers de Mahorais subissent des restrictions draconiennes, une solution technologique éprouvée pourrait mettre fin à cette situation en seulement quelques mois : la mise en service d’un navire embouteilleur d’eau potable, basé sur le savoir-faire français en matière de dessalement.
Si financement rapide, ce projet pourrait être opérationnel en six mois.
Face à l’urgence de la situation, la proposition a été présentée, la semaine dernière au ministre de l'Outre-mer Manuel Valls par Madame la députée de Mayotte Anchya Bamana. Il représente une solution concrète et immédiatement applicable pour assurer un approvisionnement en eau potable à Mayotte, sans dépendre d’infrastructures terrestres déficientes.
Le concept n’est pas nouveau : l’Odeep One, basé à Sète en 2020, avait déjà démontré la viabilité d’un navire embouteilleur d’eau avant d’être détruit en raison de la crise sanitaire qui l'avait immobilisé à quai sans indemnisation.. Aujourd’hui, il est impératif de relancer un projet similaire pour répondre aux besoins des Mahorais et éviter une catastrophe sanitaire, ce que propose l’association humanitaire "Waterships".
Contrairement aux procédés classiques de dessalement qui produisent une eau totalement déminéralisée, la technologie française permet de conserver les sels minéraux naturellement présents dans l’eau de mer, garantissant une eau potable équilibrée et bénéfique pour la santé.
Le projet proposé intègre cette innovation et pourrait devenir un modèle pour couvrir tout l'outre-mer.
Ce financement public permettrait d’acheter et d’équiper un navire roulier capable de produire de l’eau potable directement en mer et de la distribuer sous différentes formes en respectant l'écosystème contrairement au projet terrestre qui rejette la saumure dans la lagune :
Ce délai extrêmement court, comparé aux années nécessaires pour construire de nouvelles infrastructures terrestres, en fait une solution idéale face à l’urgence actuelle.
Mayotte ne peut plus attendre. La mise en place de ce navire embouteilleur représenterait une réponse rapide, efficace et durable à la crise de l’eau. Face aux besoins croissants et à l’inefficacité des solutions actuelles, le gouvernement doit passer à l’action et financer ce projet sans plus attendre.
L’eau est un droit fondamental. L’heure n’est plus aux discussions, mais à l’action.
Publié le : Dimanche 02 février 2025
L'article publié dans le Midi Libre concernant l'association des Palangriers met en évidence les liens de proximité entre les élus agathois et cette association.
En 1977-78, Paul Balmigère, maire de Béziers et Président de la SEBLI, a accordé à l'association des Palangriers du Cap d'Agde une autorisation d’occupation d’une partie du plan d’eau du port du Cap d’Agde. En 1983, Pierre Leroy-Beaulieu, maire d’Agde, a ensuite proposé et signé un contrat d’amodiation permettant à cette association d’utiliser une enclave du port pour accueillir une cinquantaine de bateaux de moins de 6,50 mètres, sur des installations moins bien équipées que celles des autres bassins.
En contrepartie, l’association des Palangriers était tenue d’assurer :
Ce contrat était conclu pour une durée de cinq ans. À son expiration, le concessionnaire (l’État ou la Ville) était pleinement libéré de ses engagements envers le bénéficiaire, et les installations mises en place restaient sa propriété. L’article 14 du contrat interdisait strictement la sous-location, tandis que l’article 15 stipulait que le bénéficiaire renonçait à tout recours contre le concessionnaire en cas de retrait de la concession par l’État ou l’autorité concédante.
Le 25 septembre 2014, Henry Saucerotte, alors vice-président de la Sodeal, a demandé en vain la fin de cette anomalie dans une note interne de la Sodeal, envoyée en copie au maire d’Agde.
Bien que l’accord de 1983 soit arrivé à échéance en septembre 1988, cet avantage financier perdure depuis 36 ans. Il est légitime de s’interroger sur les raisons pour lesquelles d’autres associations nautiques du Cap d’Agde, telles que la SORAC, l’APAC ou le CNCA, ne bénéficient pas d’un traitement similaire.
Lors du dernier Conseil Portuaire du 6 décembre 2024, le maire d’Agde, Sébastien Frey, a mentionné l’existence d’une réduction tarifaire de 50 % sur le prix de la place de port, accordée à l’association des Palangriers via une convention discrète, non communiquée au Conseil Portuaire.
Cette situation met à mal le principe d’égalité de traitement des plaisanciers dans les ports agathois. Il est donc légitime de se demander si d’autres usagers ne bénéficient pas également de privilèges similaires, accordés par le biais de conventions confidentielles.
Publié le : Vendredi 31 janvier 2025
La composition du Conseil Portuaire a été modifiée par le Maire d'Agde par le biais d’un nouvel arrêté transmis à la préfecture le 30 décembre 2024. Cette modification inclut des changements arbitraires et illégaux concernant les suppléants des représentants des plaisanciers.
De plus, l’absence de compte rendu officiel de la réunion du CLUPP (Comité Local des Usagers Permanents du Port) tenue le 18 janvier 2023 constitue une irrégularité notable. Lors de cette réunion, des élections importantes ont eu lieu pour désigner les représentants des plaisanciers, ce qui rend la situation encore plus préoccupante.
Il apparaît également qu'une personne désignée pour remplacer un suppléant ne remplirait pas les conditions réglementaires d’éligibilité, une situation qui semble impliquer, une fois de plus, la Sodeal.
Ces éléments témoignent des dysfonctionnements persistants dans la gestion de nos ports, où les procédures normales semblent constamment ignorées.
Publié le : Mardi 21 janvier 2025