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Revue Presse : Palourdes : la tension monte autour de l'or gris

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Debout, ou plutôt courbés dans quelques centimètres d’eau. Leur Graal ? La palourde.

Midi Libre 24/04/2011

Tous les jours dans l’étang, entre Sète et Marseillan (et surtout d’avril à mai), ils sont plusieurs dizaines à arpenter cette bande de sable que les gens d’ici appellent “les tocs”. Debout, ou plutôt courbés dans quelques centimètres d’eau. Leur Graal ? La palourde, aussi fameuse pour accompagner un plat de pâtes qu’à l’apéro, en persillade... ou pour boucler les fins de mois. Normal, donc, qu’elle attise les appétits. Seulement voilà : on ne compterait plus, aujourd’hui, les amateurs qui se retrouvent là pour ensuite vendre le résultat de leur pêche. Ce qui s’appelle du braconnage et agace au plus haut-point les professionnels qui, en plongée ou à pied (mais dotés d’un permis, eux) “travaillent” saisonnièrement la palourde.

Jacques (*) en fait partie. Il plonge la palourde en apnée, s’acquitte du “rôle” et de la “licence Thau” (550 de charges mensuelles environ). Et comme beaucoup de pros, s’est aussi fait pincer quelquefois en bouteilles. Ce pourquoi il a déjà payé (dans ce cas, c’est plusieurs centaines d’euros l’infraction).

"Parfois, regrette-t-il, on compte plusieurs dizaines de pêcheurs sur les “tocs” (banc de sable qui longe l’étang, parallèlement au lido). La plupart n’ont pas de permis, ne sont pas des professionnels, ce qui ne les empêche pas de sortir certains jours 25 kilos de palourdes..." Des coquillages échappant à tout contrôle, "souvent de petite taille", qui sont pourtant, assure-t-il "achetés par certains restos et mareyeurs" peu scrupuleux.

Les plongeurs professionnels dénoncent donc ni plus ni moins qu’un marché parallèle faisant chuter les cours (les petites palourdes des braconniers se vendent 6 contre 9 le kilo en moyenne pour celle des pros) et mettant la ressource en péril. Ils déplorent aussi le manque de contrôles, pas évidents à effectuer, il est vrai, pour les Affaires maritimes, la Brigade nautique d’Agde et la gendarmerie maritime de Sète. Qui ont compétence sur une lagune de... 7 500 hectares.

PATRICE CASTAN



Publié le : Dimanche 24 avril 2011