InfoVent InfoMer
18-05-2024 à 23:49

E   3 Noeuds

Rafales   4 Noeuds

Température mer 15°C

Historique

InfoNavigation
InfoSondage
Faut-il revenir à une gestion du port en régie municipale ?
Résultats  Anciens sondages
  • Votes : 1107
  • Commentaire(s) : 11
InfoRigolo
Le bonheur est un état d'esprit.
InfoVidéos

Publiée le 05-06-2022

InfoLocalisation
InfoMèl
Recevez par mail les nouveautés du site.
InfoDon
Contribution à l'indépendance du site en le soutenant financièrement

InfoThèque
InfoMinisites

Revue Presse : Une caméra dernière génération pour assister le gendarme

ML01131011.jpg
Ce type de caméra a été utilisée après le crash de l'A320 au large de Perpignan
 AFP - BORIS HORVAT

Midi Libre 12/10/2011

La brigade nautique de la gendarmerie d'Agde, chargée des recherches sous l'eau, bénéficie désormais d'un atout technologique supplémentaire : une caméra dernière génération pour assister l'oeil humain dans les explorations subaquatiques.

Dans les profondeurs, la vase remuée par l'eau, le mouvement des plongeurs, la météo perturbent la visibilité. "80 % des plongées se font dans des eaux sans visibilité. En plus, souvent, les conditions de mer sont difficiles. La caméra permet de voir beaucoup plus de choses, parfois très petites", explique le major Jean-Charles Caunegre, patron de la brigade d'Agde.

Repérer des corps ou des indices

Si les découvertes de corps sont régulièrement médiatisées, d'autres aspects du travail de ces plongeurs restent moins connus. Comme la collecte de pièces à conviction, qu'il s'agisse d'armes ou d'autres éléments. "Tous les indices se conservent sous l'eau", souligne le chef Alexandre Rzadkowski. Les recherches répondent au mêmes directives que sur terre. Quand il y a une victime, la caméra permet d'enregistrer la position. Ensuite, c'est comme à l'air libre : protection des extrémités, prélèvements d'empreintes ou de micro-organismes.

Le fonctionnement est simple. La caméra tenue par un gendarme reste reliée par un câble vidéo à la cabine du bateau, où les magistrats et enquêteurs peuvent suivre les évolutions sur écran et guider les recherches.

Utilisée après le crash de l'A320 au large de Perpignan

Après le crash, en novembre 2008, d'un Airbus A-320 de la compagnie Air New Zealand au large des Pyrénées-Orientales, les enquêteurs avaient ainsi passé des mois devant l'écran, guidant les plongeurs, à 40 mètres de profondeur, dans le choix des morceaux d'avion découverts à remonter.

Ce genre de recherches ne dépasse pas les 60 mètres de profondeur, au-delà, c'est un robot qui s'en charge. Agde n'est pas la seule brigade à être équipée de ce bijou technologique. La gendarmerie sur le littoral Atlantique en est également dotée.



Publié le : Jeudi 13 octobre 2011