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Publiée le 05-06-2022

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Revue Presse : Faut-il rendre sa liberté au "Sauve-qui-peut", le bateau de Brassens ?

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"Là, au moins, le Sauve-qui-Peut est sauvé" André Aversa, charpentier de marine.
(PHOTO V.D.)

Midi Libre 17/09/2012

Au regard des journées du patrimoine qui ont eu lieu ce week-end, il est un peu le double emblème de la ville de Sète.

D’abord parce que le Sauve-qui-peut est un bateau. Donc indissociablement lié aux racines maritimes de l’Île singulière. Ensuite, parce que l’embarcation de 5,70 m n’est autre que celle de Georges Brassens, assurément le plus célèbre des Sétois.

Né en 1954, des mains expertes du charpentier de marine André Aversa, le petit bateau (que le poète avait un temps imaginé appeler le Putain de toi...) avait, pour ainsi dire, mal tourné. Transformé en jardinière devant le musée Paul-Valéry, rafistolé à maintes reprises, le Sauve-qui-peut a finalement été restauré par l’association Voile Latine et solennellement mis à l’eau en avril 2011. Hommage au 30e anniversaire de la mort de Brassens.

De l’étang au musée

Cinq mois plus tard pourtant, à défaut de voguer vers le phare de Roquerols, indissociable des Copains d’abord, le bateau mettait le cap vers... l’Espace Brassens. De l’étang au musée. Ce week-end, de nombreux visiteurs se sont légitimement posé la question de ce transfert d’utilisation. "Pourquoi l’a-t-on restauré dans les règles de l’art, pourquoi l’a-t on calfaté, poncé et y a-t-on mis autant d’argent (45 000 €) si c’est pour le laisser à terre ?"

Autant de questions que s’est également posée la directrice de l’Espace, Régine Montpays. "Concernant la restauration, on le fait bien ou on ne le fait pas ?! Mais il fallait ensuite trouver la solution pour qu’il ne s’abîme pas. Or, personne ne pouvait l’entretenir. Il fallait investir dans un moteur et tout le matériel de sécurité."

"Là, au moins, le Sauve-qui-Peut est sauvé" André Aversa, charpentier de marine

Au terme d’une réunion à laquelle participait également André Aversa, il a donc été décidé à l’unanimité de le poser sur bers. Crime de lèse-tradition ? "Là au moins, le Sauve-qui-peut est sauvé ?!" conclut André Aversa. Dénonçant en filigranes les intentions de certaines personnes qui critiquent la mise à sec.

Sans proposer pour autant de vraies solutions, dignes d’un tel patrimoine...

S. C



Publié le : Mardi 18 septembre 2012