Nos amis plaisanciers du port voisin de la Grande Motte se prépare-t-il à déposer un recours devant le tribunal administratif comme l'a fait le CDPCA au Cap d'Agde?
Cela va mal car comme chez nous, les plaisanciers sont confrontés dans de nombreux ports au manque de transparence des élus.
A croire qu'à partir du moment où ils sont élus, certains maires pensent qu'ils peuvent tout faire...
Comme au Cap d'Agde, la date et l’heure de l’élection, un mardi matin à 10h (!), sont la garantie d’une présence très limitée des électeurs.
L'article R*622-1 du Code des Ports Maritimes, relatif au Conseil Portuaire, prévoit simplement que les trois membres et leurs suppléants qui représentent les navigateurs de plaisance soient désignés par le comité local des usagers permanents du port.
Il n'est écrit nulle part que l'autorité portuaire doive s'impliquer directement dans l'organisation interne du CLUPP; comme nous le constatons aussi au Cap d'Agde.
L'article R*622-3 du Code des Ports Maritimes prévoit simplement que le gestionnaire du port doit suivre matériellement la mise à jour de la liste de ses membres et c'est tout.
Que penser de cette élection où tout est fait pour décourager les usagers de s'exprimer librement, où le gestionnaire du port s'implique abusivement dans les modalités de désignation de leurs représentants au Conseil Portuaire ?
Transparence et neutralité ne devraient-elles pas être les mots d'ordre d'un service public ?