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Photo V. Andorra |
édition du mercredi 2 avril 2008
L'Ifremer (Institut français de recherche en mer) est le représentant français au CIEM (Conseil International pour l'Exploration de la Mer). A ce titre, il accueille depuis lundi dans ses locaux de Sète une trentaine d'experts européens de l'Atlantique Nord, chercheurs en écotoxicologie, étudiant les « effets biologiques des contaminants chimiques » du CIEM, sous la houlette de Thierry Burgeot, responsable du laboratoire d'écotoxicologie marine de l'Ifremer de Nantes.
« C'est une réunion annuelle des experts du CIEM », précise ce dernier. « Notre but, c'est de se mettre autour d'une table et de tenter d'harmoniser des stratégies et des méthodologies déployées dans des programmes antipollution en Atlantique nord et en Méditerranée. »
Les experts, qui planchent jusqu'au 4 avril, tenteront de répondre à deux questions majeures : quels sont les teneurs et les effets des substances inscrites sur la liste Opsar des produits chimiques devant faire l'objet de mesures prioritaires ? Et : existe-t-il des problèmes émergents dûs à la présence de substances dangereuses dans le milieu marin ? Un enjeu de première importance.
Cette réunion sera également l'occasion de présenter et de discuter les travaux réalisés sur les moules et les huîtres, afin d'attirer l'intérêt des experts d'Europe du Nord sur les problématiques méditerranéennes dans la contamination chimique du littoral et des lagunes. Cette réunion permettra l'harmonisation des programmes méditerranéens et atlantiques (Medpol et Ospar) de surveillance de la pollution et de qualité de l'environnement.
O.SC