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Revue Presse : Thon rouge : La France veut laver plus blanc


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édition du mercredi 9 avril 2008

Ils vont pouvoir prendre le large. Hier, la dernière formalité qui empêchait les trente- six thoniers français de la Méditerranée de débuter la campagne a été réglée avec la publication de l'arrêté créant un permis spécial de pêche de douze mois pour le thon rouge.

La veille, les représentants des deux organisations professionnelles - Sathoan pour les Languedociens et syndicat des thoniers méditerranéens pour les Marseillais - avaient été reçus au ministère de l'Agriculture et de la Pêche. Un accord y a été trouvé sur la répartition du quota national entre tous les bateaux composant la flottille.

Depuis des mois, les discussions achoppaient entre les deux organisations. Les « Marseillais » souhaitaient une distribution égalitaire du quota alors que les « Languedociens » réclamaient la prise en compte des antériorités de pêche.

Au-delà de ce débat technique, la mise en place du quota individuel a pour but d'en finir avec les fraudes qui ont émaillé les précédentes campagnes. L'année dernière notamment, un trafic de fausses déclarations avait été mis au jour. Il avait largement contribué au fort dépassement du quota français (10 000 tonnes déclarées pour 5 593 tonnes autorisées). Cette fois, dès lors que le pêcheur aura sorti de l'eau la quantité de poissons qui lui a été attribuée, la campagne sera terminée pour lui. « Cette fois, il faut que ça se passe bien. La France va présider l'Union européenne. On ne peut pas faire n'importe quoi » , explique-t-on au ministère de l'Agriculture.

Le quota individuel permettra-t-il de mettre un terme aux abus ? Certains en doutent. Un observateur relève que des mareyeurs étrangers persistent à proposer deux prix d'achat pour la campagne, l'un pour le poisson imputable à un quota, l'autre pour le poisson sans quota.

Cette année, les Français ne pourront prélever que 4 164 tonnes pour une autorisation qui s'élevait initialement à 4 775 tonnes. La différence est une des premières conséquences de la surpêche l'an dernier. Les 600 tonnes seront mises au crédit des pays qui avaient été contraints d'arrêter prématurément la campagne, du fait du dépassement du quota européen.

J-P. L



Publié le : Mercredi 09 avril 2008