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​Revue Presse
La Grande-Motte : un bateau percute la digue du port

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Tout l'équipage a été pris en charge par les pompiers et transporté au CHU Lapeyronie

Midi Libre 14/05/2017

Trois adultes et deux enfants ont été secourus en pleine nuit à La Grande-Motte après que leur bateau a percuté la digue d'entrée du port...
Dans la nuit de samedi à dimanche à 3 h du matin, un bateau de plaisance qui rentrait au port de La Grande-Motte, avec à son bord trois adultes et deux enfants, est venu percuter l'une des digues d'entrée du port. Pris en charge par les sapeurs-pompiers, tout l'équipage a été hospitalisé. Les deux enfants ainsi que deux des trois adultes pour des blessures légères. Le capitaine, souffrant de douleurs au thorax, pour des blessures jugées plus sérieuses. 

Le bateau est échoué côté mer
S'est-il endormi ? A-t-il été victime d'un malaise ou d'une crise cardiaque avant de perdre le contrôle de son bateau ? Une enquête est en cours. Une chose est sûre, le bateau, qui a eu une voie d'eau, est échoué côté mer et devrait faire l'attraction, ce matin, à La Grande-Motte.

LAURENT VERMOREL


Publié le : Lundi 15 mai 2017

​Revue Presse
Le pédalo de luxe "le plus rapide du monde" inventé par un Gardois

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Les Ceclo visent le marché international, notamment les resorts des îles paradisiaques
DR

Midi Libre 09/05/2017

Florent Vitiello en avait eu l'idée pendant sa lune de miel. Aujourd'hui, le Gardois multiplie les commandes de Ceclo, son pédalo électrique.

Le chef savoyard double étoilé Jean Sulpice va lui faire une sacrée promotion ce week-end. Ce roi des fourneaux rouvre dimanche l'auberge du Père Bise, au bord du lac d'Annecy, et vient d'acquérir deux Ceclo pour les clients. Quèsaco ? L'ingénieuse invention du Gardois Florent Vitiello qui a créé un pédalo de luxe, au design moderne avec un profil de catamaran et à assistance électronique permettant de pédaler jusqu'à 9 km/h.

Déringardiser
L'idée : déringardiser un objet qui, dans l'imaginaire cinématographique, renvoi aux Sousdoués ou à la confrontation de Gabin et Fernandel dans L'âge ingrat. Et ça marche ! Les carnets de commande de l'usine d'assemblage implantée à Molières-sur-Cèze, près d'Alès, sont pleins. Déjà, en novembre, trois containers de six unités ont été livrés dans les Caraïbes. "L'idée est partie de ma lune de miel à l'île Maurice, je voulais une sortie en mer pour de la détente, de la relaxation. Mais on m'a proposé du jet-ski ou de la plongée", raconte Florent Vitiello, croisé au salon des multicoques de La Grande-Motte où il présentait son innovation. "Je me suis dit que personne n'avait créé d'activité tranquille et le resort m'a dit : œOn ne va pas mettre un pédalo en plastique sur la plage... Ça a été le déclic."

Vendus à 95 % à l'export 
Le jeune trentenaire s'était lancé dans le vélo électrique mais a vu arriver les géants sur le marché. Cette fois, il entend bien garder son coup d'avance conceptualisé depuis 2009, via sa société REV-Inside. Il vante l'ergonomie, la performance et le confort de son "pédalo le plus rapide du monde", avec un revêtement en liège, issu d'une filière de recyclage de bouchon de champagne, une coque en polyester, des poignées en cuir... Vendus à 95 % à l'export pour l'heure, ces îlots flottants (11 900 € HT), après les îles de Saint-Martin ou Saint-Barthélemy, vont gagner fin 2017 la Malaisie puis l'Australie et la Polynésie française.

"L'objectif est d'en fabriquer un par jour, soit 221, parce qu'on ne travaille pas les week-ends et les vacances !", plaisante Florent Vitiello.

YANICK PHILIPPONNAT


Publié le : Mercredi 10 mai 2017

​Revue Presse
Sète : une journée pour fédérer les sports de glisse

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Adhérents des associations ou simples pratiquants individuels sont invités à se retrouver pour des initiations
DR

Midi Libre 29/04/2017

Initiation, repas et musique ce samedi 29 avril au Pont-Levis à Sète pour fédérer les sports de glisse. 
Voilà deux ans que Bruce Ariol a fait de la zone du Pont-Levis son repaire... C'est là qu'il a choisi d'installer son atelier de création, réparation et location de matériel, œMagic Bruce Kitesurf, avec pour objectif la création d'un pôle nautique sur le secteur. Une installation qui a, depuis, fait des émules, avec l'arrivée l'an dernier de l'école de kite œLAB Magic Center, émanation de l'école de Palavas, au sein des locaux, ainsi que des associations de Kayak ou, plus récemment, de windsurf freestyle.

Une pratique sportive en plein essor
Une effervescence en grande partie consécutive à l'homologation de la zone pour la pratique du kitesurf en 2014, mais aussi à l'attrait croissant du public pour ce sport, comme l'explique Bastien Bollard, de œLAB Magic Center…: "Aujourd'hui, le problème c'est qu'il n'y a pas assez de moniteurs de kite pour répondre à la demande", elle aussi en mutation, qui n'est plus cantonnée à l'apprentissage des bases aux débutants.

Fédérer les pratiquants pour faire vivre le site
Si le "spot"du Pont-Levis attire de nombreux adeptes, avec jusqu'à 200 personnes sur l'eau lors des meilleures journées, manquait encore un lieu de vie et de rencontres, d'où la volonté de Bruce Ariol de proposer une forme de "fusion" aux associations de glisse de la ville pour "en faire un vrai pôle sportif, mais aussi faire vivre le site. Il manquait un lieu convivial qui permette de rassembler les gens après leur session glisse".

C'est donc tout naturellement que les associations "Thau Kiteboarding Club", "Sunset Surf Club", "Kayak Med" et celle des Windsurfeurs freestyle ont répondu à l'appel de "Magic Bruce" afin d'organiser une première journée de rassemblement, aujourd'hui, dans ses locaux du Pont-Levis, afin de revendiquer leur complémentarité et leur passion commune de la glisse.

Des événements à renouveler ?
Depuis la fin de matinée, adhérents des associations ou simples pratiquants individuels sont invités à se retrouver pour des initiations, une possible démonstration de kite selon les conditions météo, ainsi qu'un apéritif et une brasucade en fin de journée, le tout en musique. Et, déjà, les idées fusent et se tournent vers l'avenir, avec une nouvelle association dans les cartons, bien nommée "A m'en donné" pour encore créer des passerelles entre les disciplines, et organiser des événements et animations.
Des événements que Bruce Ariol aimerait voir se renouveler "une à deux fois par mois en saison, pour faire en sorte que le kite fasse partie intégrante du visage de la ville". Le tout autour de la devise qui leur est chère et les unit…: "ça avance…!"

Renseignements sur www.kitesurf-magicbruce.fr ou par téléphone au 06 62 34 06 79


Publié le : Samedi 29 avril 2017

​Revue Presse
Marseillan : multitude de voiles sur l'étang

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Multitude de voiles sur l'étang
Photo Aribert Rinnert

Midi Libre 27/04/2017

Les étapes 12 et 13 du 25e Trophée voile de Marseillan, qui comptent pour le challenge de Thau, se sont déroulées le week-end des 22 et 23 avril sur la lagune.

C'était même la clôture du challenge qui est une régate mettant en compétition quatre clubs de l'étang de Thau : Bouzigues, Balaruc, Mèze et Marseillan. Ces clubs se partagent l'organisation des régates pendant toute la période hivernale, de septembre jusqu'en avril.

Une quarantaine de bateaux, regroupés en quatre catégories en fonction de leurs tailles et de leurs performances, étaient alignés simultanément pour ce trophée. Le classement se faisant par temps compensés.

Le samedi après-midi, les voiliers ont effectué un petit parcours banane, formé un triangle de trois bouées, mouillées pour l'occasion devant Marseillan. Le dimanche, c'est un parcours côtier qui était prévu mais, comme le parcours du samedi, les bateaux ont remonté au vent puis vent arrière entre les balises des péniches du canal qui sont utilisées en fonction de la météo.

Au classement général provisoire, groupe toutes classes, après 2 courses (2 retenues) : à la première place,  on retrouve Il furioso, barré par Gaétan Mieulet et Jonathan commissaire sur Neptune 550 ; second, Modjo, de Julien Batier et Fabien Cournac, également sur Neptune 550 ; troisième, Welcome, d'Eric Olcina et Pierre Bernabeu, sur Challenger SC.

Pour la première fois, on notait la présence de sept bateaux de la catégorie Micro, qui est composée des plus petites embarcations habitables avec petite cabine. Ils ont concouru, à l'occasion de cette régate, pour leur championnat de France.


Publié le : Jeudi 27 avril 2017

​Revue Presse
Sète : la prolifération des gabians s'estompe cette année encore

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Le nombre d'oeufs a encore baissé cette année. La campagne de stérilisation porte ses fruits
VINCENT ANDORRA

Midi Libre 27/04/2017

Après un recul du nombre d'oeufs trouvés depuis 2014, la neuvième campagne de stérilisation, effectuée en avril, est un succès.

Il y a quelques jours, du 12 au 24 avril, la ville de Sète s'est lancée dans une nouvelle campagne de stérilisation des oeufs de goélands. La neuvième pour être précis. Après 2015 puis 2016 notamment, où l'entreprise de stérilisation avait porté ses fruits, 2017 est une nouvelle réussite.

Une baisse du nombre d'oeufs, trouvés et stérilisés, a été constatée à hauteur de 131. Un aboutissement d'autant plus important, que le nombre de bâtiments visités était plus élevé que les années précédentes. Et moins d'oeufs trouvés signifient moins de nids, donc moins de couples de goélands adultes. Ils abandonnent l'île singulière pour aller nicher ailleurs.

Une "chasse" effectuée sous contrôle de la LPO
Pour rappel, ce que l'on appelle à Sète le gabian, est le nom scientifique du goéland leucophée, qui est une espèce protégée depuis les années 1950. Il était alors en voie de disparition, mais peuple désormais la ville de Sète. La "chasse" à cet oiseau fait rage chaque année. Elle donne aujourd'hui satisfaction.

Du côté de la mairie tout d'abord, où tous les ans, les agents grimpent, par équipe de deux, sur toits et terrasses, pour vaporiser à la surface des oeufs, un produit qui empêche les échanges gazeux avec l'extérieur. A partir de là, le goéland continue de couver un oeuf stérile, et le temps qu'il s'en rende compte, la saison de ponte est passée.

Importante baisse des nuisances
Ces opérations se font, bien évidemment, avec une dérogation obtenue de l'état, et sous surveillance de la Ligue de protection des oiseaux (LPO) qui aide la Ville à repérer les couples, et qui assure, dans le même temps, le bilan de l'évolution de la population des goélands sur Sète.

Mais le comité municipal n'est pas le seul à tirer les bénéfices de cette campagne. En effet, les riverains constatent une importante baisse des nuisances causées par les gabians. Ils peuvent d'ailleurs aussi lutter contre la prolifération en adoptant deux gestes simples…: ne pas les nourrir car ils s'habituent vite et peuvent même devenir agressifs. Il faut également veiller à bien emballer ses poubelles et fermer ses containers à ordures.

THIBAUT LONGIN


Publié le : Jeudi 27 avril 2017

​Revue Presse
Pollution de l'étang de Thau : on tient enfin les coupables

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En cause : les fientes des oiseaux regroupés sur les tables, à Marseillan
ARCHIVES VINCENT DAMOURETTE

Midi Libre 26/04/2017

Les analyses ont révélé que l'incident sanitaire qui avait entraîné la fermeture de l'étang, en mars, était dû à des déjections d'origine aviaire.

Et pan, sur le bec ! La récente pollution de l'étang ne serait pas due à un dysfonctionnement sur le réseau d'assainissement de Marseillan, mais bien à des déjections d'oiseaux.

Taux de coliformes trop élevés
Petit rappel des faits. Le 14 mars dernier, la récolte et la vente des coquillages avaient été suspendues. Les analyses effectuées par les scientifiques de l'Ifremer (Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer) avaient mis en évidence des taux très élevés de bactéries coliformes (escherichia-coli, ou e-coli) sur l'un des neuf points de prélèvements du REMI (Réseau microbiologique de surveilance) : le numéro 10, situé près des tables de Marseillan, au sud-ouest de l'étang.

L'analyse suivante avait été probante, mais pas la troisième : le taux d'e-coli était repassé bien au-dessus du seuil autorisé pour la consommation humaine (13 000/100 g de chair de coquillages au lieu de 4 600/100 g). L'origine de cette pollution organique était alors indéterminée. Deux hypothèses étaient avancées : soit elle était due à une forte concentration d'oiseaux près du point de prélèvement, comme ce fut le cas lors de précédents incidents sanitaires, soit elle provenait d'une défaillance sur le réseau d'assainissement de Marseillan.

Le 23 mars, Philippe Ortin, président du CRC (Comité régional conchylicole) et plusieurs dizaines de producteurs, s'étaient rassemblés à Sète, devant le bureau des affaires maritimes, où se tenait une réunion de crise.

L'étang rouvert en totalité depuis le 14 avril
Très remontés, ils avaient obtenu une mesure réclamée de longue date : la sectorisation de la fermeture de l'étang. Celui-ci est en effet divisé en trois secteurs. Or, en cas d'incident localisé, c'est l'ensemble des professionnels de la lagune qui, jusqu'à présent, "trinquaient".

Cette fois, les autorités ont consenti à lever l'interdiction de la récolte et de la commercialisation pour les zones A (Bouzigues, Loupian) et B (Mèze), seule la zone C concernée par la pollution, celle de Marseillan donc, restant "fermée". Ce qui a été le cas jusqu'au 14 avril. Car entre temps, les résultats des analyses ont été rassurants. Retour à la normale, donc, depuis. Restait à connaître la nature de la contamination. Pour ce faire, des prélèvements de chair de coquillages et d'eau ont été expédiés à l'Ifremer de Brest.

Une arme : effaroucher les volatiles avec des canons à gaz
Verdict : le réseau d'assainissement marseillanais a été mis hors de cause. Les excréments retrouvés étaient bien d'origine aviaire. Or, selon Philippe Ortin, "ce ne sont pas les cormorans qui sont en cause, mais les sternes et les goélands". Ce sont pourtant bien les cormorans qui ont été incriminés par la CABT...

Pour disperser les oiseaux, les effaroucher, donc, les professionnels ont une arme : des canons à gaz (inoffensif). "Trois canons sont opérationnels, précise Philippe Ortin. Nous allons voir avec l'Agglo comment on peut les utiliser, tout en continuant à favoriser l'accueil des oiseaux, puisque nous sommes en zone Natura 2000". En somme : comment préserver la biodiversité de la lagune sans que les conchyliculteurs se fassent plumer...

MARC CAILLAUD


Publié le : Mercredi 26 avril 2017

​Revue Presse
La Grande-Motte : l'électrique sied aussi aux gros bateaux

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Deux moteurs de chacun 60 kW propulsent le yacht. "…Suffisant…", juge Mike Wandler, skippeur
OLLIVIER LE NY

Midi Libre 21/04/2017

Au Salon du multicoque, Solarwave dévoile un 62 pieds mu par l'énergie solaire.

Son ambition n'est pas d'aller vite ni d'offrir à son skippeur des sensations intenses. Il n'a pas été conçu pour cela, son projet était tout autre. "Être parfait", mais dans le registre du "confort", ainsi que l'a imaginé Michael Köhler. Cet Autrichien dévoile au Salon international du multicoque, inauguré ce jeudi 20 avril, un cruiser 100…% électricité solaire. En première mondiale.

Son roof en totalité habillé de panneaux solaires, le navire détonne dans la forêt de mâts du salon. Le gabarit aussi, de près de 20 m, résine époxy et carbone pour un carré lumineux donnant sur un cockpit large comme un porte-avions. Détails soignés, beaux matériaux, équipement complet et flybridge masqué astucieusement par une section du roof relevable, ce Solarwave 62 se veut raffiné. Pourtant…: et si son luxe était ailleurs…?

En première mondiale
"Je voulais aller de baie en baie sans contrainte, raconte Michael Köhler. Sans devoir faire escale dans une marina régulièrement pour faire le plein de carburant, d'eau et de nourriture. Je voulais être autonome." Bruit, odeur d'échappement, capacité des réservoirs, vibrations, cet ancien avocat, journaliste nautique et désormais constructeur, écarte le yacht à moteurs. Et dresse le constat que "l'on a déjà vu des semaines sans vent, mais rarement sans soleil", sur les mers chaudes et tempérées où Solarwave à vocation à naviguer, en saison estivale.

Exit la voile, son bateau serait solaire électrique. Un 46 pieds dessiné de sa main, mis à l'eau en 2009, avec lequel Michael Köhler revendique, en cinq années de mise à l'épreuve, 2…500 heures de marche grâce à l'énergie du soleil et uniquement 50 heures de charge des batteries via le groupe électrogène du bord.

"Il y a une demande pour ce type de bateaux"
Ce prototype a désormais un grand frère de présérie, fabriqué en Turquie, le 62 amarré à La Grande-Motte jusqu'à la fin du salon, dimanche 23 avril. Et en catalogue deux versions de 55 et 70 pieds à partir d'1 M€ l'unité pour le plus petit, produit par un chantier chinois et capable comme les autres d'une traversée océanique.

Le seul du genre doté d'une propulsion de cette nature dont Michael Köhler ne doute pas du succès, reprenant le précédent du constructeur automobile Tesla. "Avant eux, il n'y avait pas de marché. Mais ils vendent aujourd'hui des milliers d'automobiles. Il y a une demande pour ce type de bateaux." Celle de skippeurs qui ne voudraient plus s'occuper de savoir si le vent souffle suffisamment et dans la bonne direction, désireux de croiser autour de sept noeuds de mouillage en mouillage, à l'écart de tout.

OLLIVIER LE NY


Publié le : Mardi 25 avril 2017

​Revue Presse
En 2017, une nouvelle saison exceptionnelle de croisières à Sète

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Le paquebot Riviera qui a fait escale en octobre dernier
ARCHIVES PHILIPPE MALRIC

Midi Libre 09/04/2017

La première escale à Sète a lieu ce lundi 10 avril. Le cap des 45…000 passagers sera atteint en fin d'année.

Elle semble bien loin l'année 2009 lorsque le port de Sète-Frontignan accueillait, bon poids, neuf bateaux de croisière et quelque 2…800 passagers. Un septennat plus tard, en 2016, les quais sétois ont enregistré plus d'une trentaine d'escales et la bagatelle de 24…000 passagers.

 
110…000 passagers et 70 escales annoncés pour 2018…!
"Tout cela, c'est grâce à l'accueil à Sète en 2011, de l'assemblée générale de la MedCruise, qui rassemble tous les professionnels de la croisière", synthétisait MarcChevallier  avant de laisser sa place à la tête de l'EPR Port Sud de France. Si, depuis un mois, il a passé la présidence à  Jean-Marc Gayssot, il garde toutefois sa place au sein du œclub croisières de la structure. "Les armateurs et les tour-operators ont découvert Saint-Clair, le port, Valmagne, Carcassonne, Aigues-Mortes. Et comme ils cherchent tous des nouveautés pour se démarquer, cela nous a servis de tremplin."

Un tremplin qui se concrétisera, en cette année 2017, par l'organisation de 46 escales et l'accueil de 45…000 passagers…! Et ce n'est pas fini. Si les contacts avec les compagnies se confirment - le marché est de fait très concurrentiel - Sète pourrait passer le cap des 110…000 passagers en 2018 avec quelque 70 escales.

Le plus grand navire de l'histoire du port accueilli le 29 juin
Pour la saison qui s'ouvre ce lundi 10 avril avec l'accueil, quai d'Alger, du Aida Aura (203 m, 1…300 passagers), le port va battre son record du plus grand navire accueilli (commerce y compris). Après les 290 m du Oosterdam en 2016, ce sont les 294 m du Celebrity Constellation (2…200 passagers) qui décrocheront le pompon le 29 juin. à noter également les 293 m du Brilliance of the seas (2…501 passagers) le 17 juin.
Les plus grandes unités seront accueillies dans le port de commerce sur le nouveau quai H (il a été inauguré en grande pompe par la Région avec la Maison de la mer  au mois d'octobre 2016, NDLR) et ses 487 m de long ou encore le long du quai I dans l'axe du terminal céréalier.

Les grandes unités dans le port de commerce
Ces possibilités d'amarrages là jettent ainsi au canal l'idée de les faire accoster contre un système de pilotis qui auraient été placés le long de l'épi Dellon. "Notre capacité d'accueil est suffisante ainsi, relevait encore Marc Chevallier. Et en plus, les armateurs ne sont pas spécialement fans de faire débarquer leurs passagers via un système de navettes maritimes."

PHILIPPE MALRIC


Publié le : Lundi 10 avril 2017

​Revue Presse
"Escale" à Sète met en réseau les musées de la Méditerranée

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Le "Santa Eulàlia", le navire-musée de Barcelone, fidèle partenaire d'Escale à Sète
ARCHIVES SYLVIE CAMBON

Midi Libre 07/04/2017

Première étape ce vendredi 7 avril à la Maison de la mer avec douze invités de marque.

De l'Italie à l'Espagne, de Gênes à Barcelone, de la Ligurie à la Catalogne en passant par la Provence et l'Occitanie, l'association Escale à Sète réunit ce vendredi 7 avril, à la Maison de la mer de Sète, douze musées maritimes, ou à prédominance maritime, de l'arc méditerranéen. 

Une initiative lancée sous le haut patronage de l'Association des musées maritimes de la Méditerranée (AMMM), portée par le musée de la Mer de Gênes et le musée maritime de Barcelone. Et l'enjeu est de taille pour l'équipage du premier festival maritime de la Méditerranée. Qui, en quatre éditions, est passé d'une fête de quartier à un événement populaire, attirant sur la biennale 2016 pas moins de 300 000 visiteurs.

"On a la volonté de travailler sur le contenu"
A un peu moins d'un an de l'édition 2018 - avec la réplique de la célèbre frégate de Lafayette, L'Hermione, annoncée en vedette dans le port sétois - les acteurs des musées de la Méditerranée, racontant, chacun à leur façon, trois milleans d'histoire de la navigation, d'échanges commerciaux et culturels, jettent donc l'ancre en île singulière pour plancher. "…On a la volonté de travailler sur le contenu d'Escale grâce à l'apport de ces institutions majeures dans la sauvegarde du patrimoine et ses traditions", annonce Wolfgang Idiri, le capitaine du vaisseau amiral Escale à Sète.

Pour ce faire, l'association ambitionne de "créer un réseau des musées maritimes de Provence et d'Occitanie associé au festival. Nous n'avons pas le maillage que nos cousins celtes peuvent avoir. Ce réseau s'inscrirait ainsi dans le prolongement du réseau des musées catalans."

12 invités de marque
Déterminé à conserver son âme, Escale à Sète veut ainsi emmener dans son sillage les musées qui restituent la mémoire des ports. Et rendre hommage aux cultures, aux civilisations ouvertes sur le monde¦ et sur le large. "En s'investissant encore plus dans sa mission d'intérêt général, dans son rôle en matière de transmission du patrimoine maritime."

Autour de la table, ce vendredi, des invités prestigieux vont donc se retrouver…: le musée de la Mer de Gênes, le Musée maritime de Barcelone, partenaire fidèle d'Escale à Sète, le musée d'Histoire de Marseille, le musée de la Marine de Toulon, le Musée départemental de l'Arles antique, le Musée Henri Prades de Lattes, le Musée de l'étang de Thau à Bouzigues, le musée de la Mer de Sète, le musée d'archéologie subaquatique de l'Ephèbe à Agde, l'Atelier des barques de Paulilles, le Musée régional de la Narbonne antique, l'AMMM. Prêts à embarquer avec leur homologue sétois...

JENNIFER FRANCO


Publié le : Samedi 08 avril 2017

​Revue Presse
Le thon rouge de ligne est déjà sur les étals sétois

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La bague obligatoire renvoie à une foule d'informations sur la capture, la conservation...
ILLUSTRATION / MIDI LIBRE

Midi Libre 05/04/2017

La pêche à la palangre est autorisée depuis le 21 mars. Et le début de saison est plutôt fructueux...

Les thoniers senneurs n'appareilleront qu'à l'approche du 26 mai. Or, comme de coutume, les palangriers les précèdent dans la pêche au thon rouge. Ce qui tombe plutôt bien pour les gastronomes, dans la mesure où (hormis les "longes" importées, de moindre qualité) le thon issu de la petite pêche au large est le seul que l'on retrouve sur les étals locaux. Généralement, les pêcheurs à la palangre détenteurs des fameuses Autorisations européennes de pêche (AEP) peuvent s'adonner à cette pêche dès l'octroi de ces précieux sésames, et ce jusqu'à épuisement de leurs quotas.

Des thons de 30 kilos
Des autorisations qu'ils ont reçues le 21 mars dernier. Quant aux canneurs ligneurs, ils entreront en lice le 1er juillet. Et se partageront avec les premiers cités, pour toute la Méditerranée française, un quota de 330 tonnes. En ce début de printemps, les prises sont essentiellement constituées de thons d'une trentaine de kilos, assez nombreux si l'on en croit le prix, somme toute raisonnable, auquel ce poisson est proposé sur les étals des halles : 24 € le kilo cette semaine. Alléchant.

Une relative abondance qui ne surprend pas outre mesure le directeur de la Sathoan, Bertrand Wendling. "La pêche est souvent bonne en début de saison, commente ce dernier. La qualité du produit est également au rendez-vous, même si les thons sont forcément plus gras en été, à l'exception de la période qui succède à la phase de reproduction, au mois de juillet." Une fois débarqués sur les quais sétois (et souvent contrôlés par la gendarmerie maritime), les prises sont soit vendues en criée, soient directement récupérées par les mareyeurs en fonction des contrats passés avec les différents bateaux détenteurs d'AEP.

Un "repère de pêche responsable fiable"
Quant à l'organisation de producteurs Sathoan (basée au Môle), elle veille au respect des quotas ainsi qu'à celui du cahier des charges pour les poissons qui seront estampillés Thon rouge de ligne-pêche artisanale . Un label créé par Valpem, l'association pour la valorisation des produits de la pêche en Méditerranée, sous l'égide de l'organisation de producteurs sétoise, qui vise à offrir au consommateur un "repère de pêche responsable fiable".

Tous les poissons débarqués ainsi estampillés le sont en effet par des bateaux habilités (et pris en charge par des mareyeurs qui le sont aussi) en fonction d'un cahier des charges précis. Ce dernier comprend des exigences aussi variées que celle de la réduction de la souffrance animale (le poisson doit être "assommé puis tué immédiatement après avoir été hissé à bord, les yeux couverts"), la fraîcheur de conservation (placé sous glace ou en saumure réfrigérée), la traçabilité (les informations concernant le bateau, le lieu, le jour de pêche).


Publié le : Jeudi 06 avril 2017

​Revue Presse
Sète : cure de jouvence quai Maillol

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Le quai était interdit depuis 2011 aux piétons et au stationnement, en raison de son état, très dégradé.
VINCENT ANDORRA

Un nouvel ouvrage de 420 m de long va être construit devant l'ancien. Le chantier a démarré lundi pour neuf mois.

C'est autour du quai François-Maillol de passer à la moulinette. Depuis ce lundi 3 avril et durant les neuf prochains mois, il va faire entièrement peau neuve. Et ce ne sera, pour le coup, pas du luxe. Depuis  2011, le quai est interdit aux piétons et au stationnement en raison de son état très dégradé, notamment en deux secteurs.

 
"On est face à une problématique du béton qui s'effrite, concernant pas mal de quais urbains. On se retrouve un peu dans la situation de LaPointe-Courteet de tous ces quais qui ont vécu", résume André Lubrano, conseiller régional en charge du dossier, piloté et financé à 100% par la Région, propriétaire des installations portuaires. "On a un trou qui s'est formé sur le quai. On a une cavité qui atteint quasiment la route", reprend Cyrille Taioni, directeur adjoint du port de Sète-Frontignan.

Le chantier bloqué en 2014 en raison d'un coquillage protégé
Le chantier, qui devait déjà démarrer en 2014, avait été mis à l'arrêt, après la découverte, d'une colonie de Grandes nacres de Méditerranée en 2012, ce coquillage protégé en France (lire aussi ci-contre). Ces 62 Pinna Nobilis comptabilisées ont donc fini par être déplacées et réimplantées à quelques mètres de leur lieu de naissance et "scrupuleusement surveillés pour assurer leur survie."

Aussi, la perle des canaux sétois n'est aujourd'hui le plus le grain de sable venu enquiquiner les projets de l'EPR Sud de France, envisageant d'augmenter la capacité de son port de plaisance. "Une réparation ponctuelle ne pouvait pas être envisagée en raison de l'importance des dégradations, reprend André Lubrano, qui a aussi pour casquette la présidence du Centre d'études et de promotion des activités lagunaires maritimes (Cepralmar). Il y a trois ans, la Région a voté la reprise complète du quai."

185 tubes et 543 palplanches intercalaires
Les travaux du quai Maillol vont donc consister à construire un nouveau quai de 420m de long devant l'actuel. "On va notamment gagner 2 à 3 m de quai, ce qui va être confortable pour tout le monde. On va se retrouver un peu dans la configuration du quai d'Orient."

Sur le plan technique, ce nouvel ouvrage métallique sera composé de "185 tubes forés et de 549 palplanches intercalaires plantées dans le sol du canal maritime", détaille Cyrille Taioni. Depuis la mi-mars, l'entreprise en charge du chantier s'était installée au Mas-Coulet pour commencer la préparation du chantier.

Pour ne pas perturber la circulation et les usagers, l'évolution se fera par voie d'eau. "Trois pontons vont travailler successivement. Le premier va poser les tubes, le deuxième, les palplanches intercalaires et le troisième servira à faire la poutre en béton."

Suivant l'avis de l'architecte des Bâtiments de France, reprend André Lubrano, "ce soutènement sera coiffé par une poutre en béton armé elle-même, habillée de pierres de parement et de couronnement donnant ainsi au nouveau quai l'aspect de l'ancien. La surface du terre-plein sera recouverte d'un enrobé de couleur claire."
Coût du chantier: 4,6 M€ financés par la Région

Ces travaux, d'un montant de 4…600…000 €, doivent permettre notamment de redonner cet espace aux Sétois. Côtés nuisances, le choix de méthodes et de matériels spécifiques devrait permettre de limiter la gêne des riverains. "Cela n'aura rien à voir avec le quai de La Pointe-Courte. Pour positionner les 185tubes, le forage sera privilégié au battage."

Mue du port de plaisance
La réparation du quai Maillol n'a, par ailleurs, pas un simple objectif esthétique. Sa réhabilitation et sa transformation permettent, pour le port, de nourrir une ambition de développement pour son activité plaisance. Dont l'objectif est d'augmenter le nombre d'anneaux et, par conséquent, de bateaux. Et l'extension envisagée ne concerne pas le seul quai Maillol.

JENNIFER FRANCO


Publié le : Mardi 04 avril 2017

​Revue Presse
Dans un an, Escale à Sète aura pointé le bout de son étrave

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Wolfgang Idiri et le conseil d'administration d'Escale préparent le grand rendez-vous
VINCENT ANDORRA

Midi Libre 29/03/2017

Le festival maritime sera officiellement lancé le 27 mars 2018. Le compte à rebours a commencé !

"On ne compte plus qu'en jours." Dans le bureau d'Escale à Sète, quai d'Alger, la journée de ce lundi 27 mars était particulière puisqu'elle marquait une sorte de compte à rebours. Dans un an, l'édition 2018 du festival des traditions maritimes aura commencé.

Après une édition 2016 - marquée par la célébration des 350 ans du port - exceptionnelle d'affluence, le conseil d'administration du festival a tout de suite travaillé sur le nouveau rendez-vous. "Et cela s'est précipité puisque l'Hermione a confirmé sa venue très tôt", glisse le directeur Wolfgang Idiri. Avec cet argument de poids et l'appui des ministères impliqués, plusieurs autres navires ont été invités.

Le centenaire de la fin de la Grande guerre
Avec une prédominance pour les navires-écoles puisqu'Escale à Sète 2018 voudra marquer, avec le soutien de la Mission nationale Centenaire 1914-1918, le centenaire de la fin de la Grande guerre. Les contacts sont ainsi bien avancés avec l'école navale française (Belle Poule, l'Etoile, le Mutin), ainsi que les ambassades d'Allemagne, d'Espagne, d'Italie, du Portugal et de Russie. Les premières confirmations interviendront en septembre 2017.

Pour le reste, l'équipage sétois s'est lancé dans un grand travail sur le contenu, "pour renforcer notre authenticité. Nous sommes vraiment engagés sur la voie du maintien du patrimoine mais aussi vers la transmission de savoirs". Début avril prochain, par exemple, Escale à Sète va réunir, en île singulière, tous les responsables de musée œmaritime de l'arc méditerranéen, histoire de les mettre en réseau.

"Une belle effervescence dans la communauté maritime locale"
"Nous avons aussi décidé d'avoir moins de stands commerçants et plus de stands culturels, précise le directeur. Cela nous fait un manque à gagner de 200…000 €, que l'on espère combler avec des partenaires, mais on tient vraiment à maintenir ce cap-là."

Un effort particulier sera également fait sur la décoration des villages thématiques ainsi que sur les animations musicales. En tous les cas, un an avant, les organisateurs sétois sentent déjà "une belle effervescence dans la communauté maritime locale. Les compétences de tous, et de chacun de nos bénévoles, s'imbriquent de mieux en mieux", note avec plaisir Wolfgang Idiri. Bref, le canevas de l'événement est prêt. Il ne reste plus maintenant qu'à remplir les cases.

PHILIPPE MALRIC


Publié le : Mercredi 29 mars 2017

​Revue Presse
Méditerranée : le directeur du Crossmed visite les bénévoles de la SNSM

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Depuis le Gard à l’Espagne tout le littoral était représenté à Valras.
JEAN PIERRE AMARGER

Midi Libre 26/03/2017

Les directeurs de station étaient réunis samedi 25 mars à Valras-Plage.

Antoine Ferri, administrateur en chef des affaires maritimes et directeur du Crossmed est venu rencontrer les patrons des vedettes SNSM des départements de l'Hérault, du Gard, de l'Aude et des Pyrénées-Orientales. Il a ainsi répondu à une invitation de Patrick Toustou, président de la SNSM Gard/Hérault qui avait été aidé par le Département pour organiser cette rencontre entre gens de mer.

"Les bénévoles de la SNSM ont besoin de rencontrer les responsables pour qui ils travaillent. C'est la première fois en France que cela se fait à une telle échelle. Antoine Ferri est venu nous rappeler les bases de nos interventions, explique Patrick Toustou. Il est aussi venu nous remercier de toute notre implication en mer en acceptant de venir nous voir. C'est un geste fort de la part d'une telle autorité."

"Je suis venu à Valras rencontrer tous ces bénévoles dans le cadre d'une journée d'échanges, insiste de son côté le militaire Antoine Ferri. Je leur ai rappelé pourquoi ils sont là et dans quel cadre nous travaillons ensemble."
Les "remercier pour tout leur engagement"
Le directeur du CrossMed est venu expliquer à tous ce qu'il attendait d'eux, mais aussi ce qu'ils pouvaient tous attendre du CrossMed. Ils ont entendu la façon de travailler des militaires et comment ils travaillaient très bien ensemble en acceptant toutes les consignes qui leur étaient données.

"Ce sont des anonymes que je ne vois pas. Il était très important pour moi de venir leur rendre visite, de leur donner des informations. Je les envoie en mer le jour, la nuit, par tous les temps et ces hommes et ces femmes ne disent jamais non. Ce sont des bénévoles ultra-professionnels qu'il convient de mettre en avant et de remercier pour tout leur engagement. Ce n'est pas assez fait à mon goût. Aujourd'hui, je leur ai offert un samedi. Ce n'est rien comparé à tout ce qu'ils me donnent en tant que directeur du Cross. "

C e samedi entre l'autorité et les bénévoles on a été en perpétuel échange en vue d'améliorer plus encore les moyens et la qualité des secours. On a mis en place le retour d'expérience pour apprendre de chaque intervention.

« "s'investissent dans leurs missions. J'estime qu'il est normal qu'ils soient exigeants avec moi en me demandant de les aider à toujours progresser." Un bel hommage pour ces hommes de mer.

JEAN-PIERRE AMARGER


Publié le : Lundi 27 mars 2017

​Revue Presse
Etang de Thau : feu vert partiel pour les huîtres et moules

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Philippe Ortin (à d.) et les producteurs rassemblés hier devant les Affaires maritimes.
VINCENT ANDORRA

Midi Libre 24/03/2017

Depuis ce jeudi 23 mars au soir, la récolte et la vente sont de nouveau autorisées, mais seulement pour les zones A (Bouzigues, Loupian) et B (Mèze).

Ils n'ont pas fait le déplacement pour rien. "C'est votre mobilisation qui a nous a permis d'obtenir une issue plutôt favorable", a d'ailleurs lancé Philippe Ortin, président du CRCM (Comité régional conchylicole Méditerranée) à la centaine de ses collègues qui s'étaient rassemblés ce jeudi après-midi devant le bureau des Affaires maritimes, quai Maillol-rue Hoche.

Il était 16 h 30, et Philippe Ortin sortait tout juste de la réunion qui venait de s'y dérouler, et qu'il a été invité à rejoindre pour avoir la primeur de sa conclusion. Y participaient les représentants des différentes directions départementales de l'Etat (Mer et littoral, Protection des populations, Dréal, services vétérinaires...) et de l'Ifremer (Institut français de recherche pour l'exploitation de la Mer) formant le pôle de compétences requis en cas d'incident sanitaire, notamment.
Douche froide

Le matin même, les producteurs avaient bon espoir que la réouverture de l'étang soit prononcée. C'est-à-dire que la récolte et la vente des coquillages, en particulier des huîtres et moules, soient à nouveau autorisées. Elles sont en effet suspendues depuis le 14 mars dernier, à la suite d'analyses mettant en évidence des taux bien supérieurs au seul fixé pour la consommation humaine de bactéries coliformes (escherichia-coli ou e-coli) sur l'un des neuf points de prélèvements REMI (Réseau microbilogique de surveillance) : celui, le numéro 10, situé près des tables de Marseillan, à l'extrémité sud-ouest de l'étang.
Des dysfonctionnements sur les réseaux d'assainissement de Marseillan ?

La nouvelle analyse effectuée lundi dernier était pourtant probante. Le taux d'e-coli sur ce point 10 était nettement repassé sous la barre des 4 600/100 g de chair de coquillage. Mais une seconde analyse consécutive probante est toujours requise. Or, celle réalisée ce mercredi sur ce même point 10 a fait l'effet d'une douche froide : le taux d'e-coli avait rebondi pour atteindre 13 000/100 g. Alors que, partout ailleurs dans l'étang, tous les clignotants sont “au vert”.

Il n'en fallait pas plus pour que Philippe Ortin et ses troupes se mobilisent pour faire entendre une nouvelle fois une revendication de longue date : qu'en cas d'incident localisé, seule la zone touchée soit “fermée”, et pas la totalité de l'étang. Les professionnels sont d'autant plus remontés que, pour le coup, cette pollution microbiologique semble bien provenir de dysfonctionnements sur les réseaux d'assainissement de Marseillan (géré par Suez).
Pression sur l'Agglo

Au lendemain du 14 mars, les producteurs avaient obtenu, auprès de l'Agglo et de Suez, divers engagements (nouvelle procédure de gestion de crise, meilleur suivi des secteurs à risques, promesses de travaux de sécurisation...).

Ce jeudi, ils ont obtenu en partie gain de cause. La récolte et la commercialisation des huîtres et moules ont pu reprendre (dès 18 h), mais seulement pour les zones A (Bouzigues, Loupian) et B (Mèze). La zone C, celle de Marseillan et du point 10 défaillant, reste fermée jusqu'à l'obtention de deux résultats concluants (au mieux, donc, jeudi prochain). Les professionnels de la zone C peuvent néanmoins travailler normalement, sauf pour les huîtres de taille commerciable.

A l'issue de cette journée crispante, le soulagement prévaut chez les conchyliculteurs. Mais le chemin est encore long. "Maintenant, prévient Philippe Ortin, on va mettre la pression sur l'Agglo sur tous ces problèmes de lagunage (1)".

(1) Le lagunage est une technique naturelle d'épuration des eaux fondée sur la déseutrophisation. Le principe est de recréer des milieux ou des bassins “tampons” dans lesquels les eaux usées ou polluées vont transiter, avant d'être rejetées dans le milieu naturel.

M. C


Publié le : Lundi 27 mars 2017

​Revue Presse
Les éoliennes en mer se chargent aussi de protéger l'environnement

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Un courantomètre a été placé par Créocéan sous l'eau DR

Midi Libre 22/03/2017

Les bureaux d'études héraultais spécialisés Créocéan et Biotope ont été choisis par EolMed.

Dans l'aventure au long cours des éoliennes en mer qui s'écrit sur notre littoral, il existe des partenaires discrets mais indispensables à la réalisation de ces projets. Parmi eux, deux bureaux d'études spécialisés dans l'environnement, choisi par le consortium EolMed - porté par la société biterroise Quadran - en charge d'ériger une ferme pilote de quatre éoliennes au large de Gruissan et Port-la-Nouvelle.

Et qui se doit de répondre à un cahier des charges. Les missions de Créocéan et Biotope…: évaluer les impacts et aider à l'implantation de ces géants d'acier dans une zone prédéfinie située entre 18 et 25 km de la côte.

"Notre travail est de définir les contraintes d'ordre environnementales mais aussi réglementaires", indique Thibault Schvartz responsable de l'antenne régionale de Créocéan, basée à Montpellier. La structure avait déjà travaillé sur la présélection du lieu auprès de Quadran, "une zone de moindre contrainte".

Elle a désormais jusqu'à la fin de l'année pour livrer ses résultats. Ils sont de trois ordres. Le plus important…: depuis mi-mars, son étude d'impact sur la faune marine a débuté. Soit évaluer les répercussions des éoliennes sur les poissons, le plancton, la qualité du sédiment et les "bébêtes" qui y vivent par exemple.

"Pour la pêche, nous allons voir s'il y a des incidences sur la ressource, les éoliennes peuvent avoir un effet réserve, être des DCP, dispositif concentrateur de poisson", poursuit Thibault Schvartz. Qui évoque également des tests sur les possibilités de coactivité, pour faire une zone d'aquaculture (huîtres, moules) près de la ferme pilote.
Des relevés sur le terrain

Dans le même temps, chez Biotope, dont le siège est basé à Mèze (Hérault), les spécialistes ont débuté des mesures sur la présence des cétacés - tortues, dauphins, rorqual - et aussi des... oiseaux…!

"Il y a des impacts, par exemple, la mortalité par les pales des éoliennes, notamment au printemps, lorsque les oiseaux partent ou viennent d'Afrique, il y a des routes migratoires prioritaires…», indique Thomas Menut, directeur d'études. Et certaines espèces peuvent être protégées (comme le puffin des Baléares) ou non, rares ou patrimoniales, présentes ou non sur la zone concernée.

Du coup, pour étudier sous l'eau et sur l'eau, Biotope doit faire avec l'absence de carte précise de fréquentation sous-marine et n'a d'autre solution que le terrain pour effectuer des relevés. Par bateau, une fois par mois pendant un an et aussi par avion, à 400 m d'altitude.

"Nous ne pouvons pas mettre de radar, on utilise donc ces deux méthodes complémentaires pour établir des cartes de fréquentation…», complète le naturaliste. Les deux bureaux vont remettre leurs travaux au préfet avec les mesures et éventuelles compensations proposées, comme le déplacement de population.

Par ailleurs, Créocéan travaille donc sur deux autres thématiques. Les mesures de houle, de courant et de vent calculées par une bouée spécialisée mise à l'eau mi-janvier au large de Gruissan-Leucate et gérée par l'équipe de la Rochelle. Pendant un an, elle va livrer de précieuses informations sur, par exemple, la houle maximale que l'éolienne devra affronter, pour permettre notamment de dimensionner le flotteur et adapter les ancres.

Enfin, l'étude des sols, primordiale pour EolMed afin de fixer les ancres. "Imaginez si au fond on tombe sur une tête de roche, il faut savoir s'il y a du sable, du rocher, du sédiment dur ou meuble", avertit Thibault Schvartz. Pour cela, ils vont faire des mesures au sonar, avec un poisson métallique diffuseur d'ondes ou encore des "carottes", des trous dans le sol pour tout vérifier.

YANICK PHILIPPONNAT


Publié le : Lundi 27 mars 2017

​Revue Presse
La récolte des huîtres et des moules suspendue à l'étang de Thau

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L'année 2017 commence mal pour les producteurs du Bassin.
FRANCK VALENTIN

Midi Libre 07/01/2017

La commercialisation d'huîtres et de moules provenant de l'étang de Thau est provisoirement suspendue, annonce la préfecture. En cause, la présence du norovirus, cause la plus courante des gastro-entérites aiguës.
à la suite de plusieurs cas déclarés de toxi-infections alimentaires collectives dues à une consommation d'huîtres en provenance de l'étang de Thau, des analyses sur les coquillages ont démontré la présence de norovirus.

C'est la raison pour laquelle le Préfet de l'Hérault a décidé de suspendre provisoirement la récolte et la commercialisation des huîtres et des moules en provenance de ce secteur de production. Il est demandé aux personnes qui détiendraient ces produits de ne pas les consommer et de les rapporter aux points de vente. En cas de doute, il convient de se renseigner auprès de son rayon de poissonnerie habituel pour savoir si le produit acheté est concerné par l'alerte.

Le norovirus est la cause la plus courante des gastro-entérites aiguës. Les toxi-infections alimentaires causées par ce virus se traduisent par des symptômes gastro-intestinaux dans les 6 à 48 heures suivant la consommation. Les personnes qui auraient consommé les produits mentionnés ci-dessus et qui présenteraient ces symptômes sont invitées à consulter leur médecin traitant en lui signalant cette consommation.

Un précédent en octobre-novembre :
Les huîtres et les moules récoltées antérieurement au 20 décembre 2016, ou provenant d'autres zones de production, ne sont pas soumises à cette mesure de restriction. Cette mesure temporaire sera levée dès lors que les conditions de sécurité sanitaire seront réunies pour une réouverture de la zone de production. Du 20 octobre au 10 novembre dernier, l'étang de Thau avait déjà été fermé, cette fois en raison de l'alexandrium, une micro-algue toxique.


Publié le : Dimanche 22 janvier 2017

​Revue Presse
Sète : un voilier sorti du temps bientôt restauré

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Surtoilé, le loud, qui présente un tirant d’eau de 50 cm, est un navire très rapide.
DR

Midi Libre 06/10/2016

Une association vient de se créer pour retaper un loud, bateau créé à l'Antiquité.

L'aventure est aussi grande que l'histoire de ce type de bateau. Le loud est un deux mâts mesurant de 9 à 12 m de long, surtoilé, dont on trouve trace dans les textes de l'Antiquité, ou encore de l'ère romaine. "Alexandre le Grand a même pris la fuite sur un loud", glisse Daniel Leblanche, le président de la toute jeune association Le Loud qui vient de se créer autour de ce type d'embarcation. Un bateau tout en olivier qui n'a jamais été modifié depuis sa création dans les îles Kerkennah (Tunisie). Bateau de pêche, de frêt, ce voilier, faisant la fierté des familles locales, est tombé en désuétude dans les années 60 et l'arrivée des felouques à moteur.

"En tout, le budget est de 80 000 €. On cherche des mécènes"

Il en reste excessivement peu aujourd'hui. L'un des rares survivants, baptisé Aj Ameur, sera prochainement à Sète. Lorsque Robert Antraygues, le propriétaire du Maria Gilberte, l'avait acheté en Tunisie dans les années 60, il était déjà en ruine. Le voilier a pu tout de même être rapatrié près du musée vivant du Barcarès. Mais n'a jamais pu être rénové, d'autant que le site a fermé.

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L'association vient donc de le récupérer. Et projette de le rénover dans le futur pôle patrimonial des Voiles Latines à la Plagette. "En tout, le budget est de 80 000 €. On cherche des mécènes, explique le président Daniel Leblanche. Dès que nous avons les premiers 1 500 €, on le rapatrie par camion." Une fois le budget bouclé, il faudra trois mois de chantier !

PHILIPPE MALRIC

Contact : 06 74 27 28 73


Publié le : Vendredi 07 octobre 2016

​Revue Presse
Pénultième escale pour le œSojournœ

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Midi Libre 05/10/2016

Il a fait escale ce lundi, quai d'Alger.

Le Seabourn Sojourn a connu ce lundi son avant-dernière escale de la saison. Ce paquebot de 198 m est le plus fréquent de l'année avec un total de huit passages aux postes d'amarrage du quai d'Alger. Cette fois, ce navire de 450 passagers provenait de Palamos. Il a mis le cap en fin de journée sur Antibes.

Le Seabourn Sojourn effectuera sa dernière escale le 30 octobre. Cela sera d'ailleurs la dernière de la saison sétoise.

V.ANDORRA


Publié le : Jeudi 06 octobre 2016

​Revue Presse
Le cargo "Rio Tagus" a, enfin, trouvé preneur

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Le “Rio Tagus“ est amarré au quai Riquet

Midi Libre 04/10/2016

Il a été acheté aux enchères ce lundi 3 octobre, par une société catalane pour la somme de 11 000 €.

Capri, c'est fini et le Rio Tagus aussi. Le cargo croupissant dans le port de Sète depuis fin 2011 a - enfin - trouvé preneur, après plusieurs tentatives infructueuses, ce lundi lors de sa dernière présentation aux enchères devant le tribunal de Montpellier.

Il sera déchiré à Barcelone ou à Sète.

Amarré au quai Riquet, il est désormais la propriété de la société barcelonaise Varadero, une entreprise spécialisée dans le démantélement de ce genre de “bébé”. L'entreprise a enlevé le Rio Tagus pour la somme de 11 000 €. Première bonne nouvelle pour l'EPR Port Sud de France qui redoutait d'avoir à gérer le déchirement de ce navire.

Place désormais à la deuxième phase de l'opération. Si la société catalane reçoit les accords des autorités maritimes, elle pourra tracter le cargo jusqu'à son chantier de Barcelone pour le démanteler. Dans le cas contraire, il faudra qu'elle le fasse sur place.

à suivre...

PH. M


Publié le : Jeudi 06 octobre 2016

​Revue Presse
La facture des ordures ménagères de plus en plus contestée

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Crédits photo : FRANCK PRIGNET/Le Figaro Magazine

Le Figaro publié le 28/09/2016

ENQUêTE - Des collectifs s'organisent partout en France pour inciter les usagers à ne plus payer leur redevance d'enlèvement des ordures ménagères. Le montant et la légalité des factures sont remis en cause par des associations de consommateurs.

La colère gronde autour des poubelles. De plus en plus de Français dénoncent le flou entourant le montant de la redevance que leur impose leur commune pour ce service. De Bretagne en Gironde, les recours devant les tribunaux se multiplient. Dernier épisode en date: en février dernier, la cour de cassation de Rennes a donné raison au Comité citoyen du Sud Morbihan qui représentait plus de 1100 personnes contestant leurs factures. D'où vient cette grogne? Et pourquoi ces factures sont-elles prises pour cible? Explications.

Taxe, redevance: une différence de taille

Pour comprendre la grogne, il faut d'abord revenir sur le système d'enlèvement des ordures ménagères. Ce dernier est encadré par la loi du 15 juillet 1975 qui «accorde aux collectivités locales une compétence exclusive pour l'élimination des déchets des ménages et en fait, en outre, un service obligatoire pour celles-ci». Les collectivités territoriales ont ensuite le choix entre deux dispositifs pour faire payer ce service: la taxe d'enlèvement des ordures ménagères (TEOM) et la redevance d'enlèvement des ordures ménagères (REOM). La différence est importante. La taxe concerne toute propriété soumise à la taxe foncière sur les propriétés bâties ou qui en est temporairement exonérée. «Elle s'applique au propriétaire et à l'usufruitier du bien. Si le bien est loué, le propriétaire peut en récupérer le montant dans les charges locatives», explique l'administration. Son montant apparaît sur l'avis d'imposition de la taxe foncière.

La redevance d'enlèvement des ordures ménagères (REOM) est due uniquement lorsque l'on utilise le service d'enlèvement des ordures ménagères. C'est donc la contrepartie du service rendu. Pour en calculer le montant, la commune ou son groupement opte généralement pour un système consistant à inclure une part fixe, correspondant aux frais généraux, et une part variable - censée être incitative- qui dépend du nombre de déchets émis par le foyer.

Une redevance jugée trop floue

La colère qui s'amplifie concerne les communes ou groupement ayant opté pour la redevance. Les usagers dénoncent une flambée du montant de la facture, sans pouvoir en expliquer la cause. «Le choix des critères définissant la part fixe et la part variable est opaque et in fine, on peut facturer ce qu'on veut, avec un risque d'abus», explique Corinne Asfaux, avocate parisienne ayant défendu un collectif de plus de 2000 usagers, le Collectif Val de Loir, qui contestait ses factures. «La tarification incitative est un vrai bazar. Elle est normalement basée sur la composition du foyer, le nombre de levée des bacs. Mais en réalité, c'est un forfait imposé à tous, déconnecté de la réalité», ajoute Marc Blachère, président du collectif. «On peut se retrouver à payer 40 sacs de déchets par an alors qu'on en produit 8!», souligne l'avocate.

De plus, «les coûts fixes, qui sont incompressibles, peuvent représenter jusqu'à 70% du montant de la redevance. Ce n'est pas partout pareil mais généralement, la part incitative est marginale. Résultat: même si on joue le jeu de produire moins de déchets, on peut se retrouver avec une facture élevée», déplore Marc Blachère qui dénonce aussi un dispositif coûteux, avec notamment la mise en place de bacs contenant des puces pour pouvoir identifier les usagers. «Au final, la redevance paraît moins juste que la taxe car contrairement à cette dernière, elle ignore totalement la situation sociale du foyer. Avec le passage de la taxe à la redevance, certains habitants ont vu leur facture multipliée par 5!», assure le président du collectif Val de Loir.

Contester sa facture... dans les règles

Les associations de consommateurs appellent donc les usagers à la vigilance, les incitant à regarder de plus près leurs factures. Voire à réagir. «L'une des premières étapes consiste à contester la présentation des factures qui sont pratiquement toutes entâchées de nullité», assure Jacques Margalef, président de l'Association France assainissement eau (AFAE), qui mène la bataille contre cette redevance dans le sud de la France. «Un titre de recette doit comporter les mentions obligatoires qui indiquent ce qu'on doit payer. Il faut aussi mentionner la délibération tarifaire. Autrement, la facture est illégale dans sa présentation», explique Corinne Asfaux qui, dans son affaire, a obtenu la suspension des paiements en mettant en avant ce point. «La suspension de la facture peut être un moyen de pression pour pousser la commune à revenir à la table des négociations», explique Marc Blachère.

Attention toutefois: ceux qui s'estiment lésés ne doivent pas cesser de payer leur redevance avant d'avoir effectué les démarches nécessaires. «Le paiement de la facture est suspendu uniquement si une contestation a été formulée en bonne et due forme, dans les délais. Autrement, la somme reste due», prévient l'avocate. «Le Trésor public est en droit de vous poursuivre par huissier pour recouvrer le paiement, mais dès lors que la facture est contestée, il y a suspension», confirme March Blachère. Il faut dans ce cas saisir le tribunal administratif ou d'instance, selon ce que l'on conteste.

Vers des actions collectives

«L'idéal est de se réunir, avec un collectif qui centralise les demandes, et prendre un avocat. Cela réduit la facture finale pour chacun», ajoute l'avocate. «On peut gagner seul, mais quand on est 2000 face à la commune, ça change tout. Les conséquences ne sont pas les mêmes», insiste Marc Blachère. Cette démarche a été entreprise avec succès par son collectif ou encore celui du sud Morbihan. Et le mouvement fait des émules. «à Tonnerre, en Bourgogne, une association regroupant 18.000 foyers est en train d'être montée. Et en Sud Gironde, nous allons distribuer des tracts à 35.000 foyers pour les inciter à se joindre à une action collective», ajoute Jacques Margalef.

L'enjeu est de taille. D'après le collectif Val de Loir, en 2014, 15% de la population française était placée sous le régime de la redevance, essentiellement dans des communes rurales.

Hayat Gazzane


Publié le : Mercredi 28 septembre 2016

​Revue Presse
Deux sauvetages quasi simultanés

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Les occupants du voilier ont été rapidement secourus

Midi Libre 02/09/2016

Voilier retourné et voie d'eau sur une vedette, jeudi 1er septembre, entre Sète et Agde.

Si la sirène du Sémaphore a retenti, ce jeudi 1er septembre en début d'après-midi, c'était pour alerter le canot de sauvetage en vue d'une opération pas banale. Un voilier de 7 m, qui se trouvait non loin de la plage du Lido, à hauteur de l'ACD, a soudainement perdu sa quille. Le bateau s'est alors retourné, envoyant ses deux passagers à l'eau.

Après le voilier, une vedette

Ils ont été secourus, finalement, par le canot semi-rigide de l'école de voile des Quilles. L'un des deux passagers a été blessé à une jambe et pris en charge par les pompiers. Le canot de sauvetage de la SNSM était sur le point de faire demi-tour lorsqu'une nouvelle alerte a été donnée.

Cette fois pour une vedette de 7 m accusant une voie d'eau à dix milles (19 km) au large d'Agde. Le Marius-Oliveri a développé toute sa puissance moteur pour se rendre sur zone. Le Jam'Lo 2 a été pris en charge par le canot et tracté sans souci jusqu'au port agathois.

A.B


Publié le : Vendredi 02 septembre 2016

​Revue Presse
Frontignan : "La Canne d'Or est restée dans les mains du gagnant 2015"

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Pierre Falce préside le Frontignan Thon-club depuis dix ans.
DR

Midi Libre 23/08/2016

Le Trophée de la ville a été remporté par Maxence sur Obélix mais aucun thon de plus de 100 kg n'a été pêché.

Quel bilan tirez -vous de cette 29e Canne d'or et du Trophée de la ville qui se tenaient ce week-end des 20 et 21 août au départ du port de plaisance ?

Pierre Falce, président du Frontignan Thon-club : un bilan positif même si la météo nous a empêchés de sortir dimanche. Cinquante-deux bateaux étaient engagés : c'est l'un des plus gros concours de Méditerranée. Du coup, on commence à être à l'étroit sous notre chapiteau pour les soirées : on est près de 250 personnes par soir mais seulement huit pour gérer la logistique avec, cette année, des bénévoles qui sont venus nous aider. Et heureusement, toujours la municipalité qui vient installer l'éclairage, les tables et les chaises.

Les poissons étaient-ils au rendez-vous ?

On a eu deux jours de pêche au lieu de trois. Vendredi, on a eu 33 poissons de pris dont un thon d'1,42 m qui faisait la maille (*) pour le quatrième Trophée de la ville. C'est le bateau Obélix qui l'a remporté et c'est Maxence, 16 ans, qui l'a pêché. Mais on l'a relâché comme tous les poissons cette année car ils n'avaient pas la taille réglementaire. Samedi, on a eu 32 poissons mais aucun à la maille. Donc, la Canne d'or est restée dans les mains de Marc Mauran, le gagnant 2015.

à part les thons, quelles espèces de poissons avez-vous rencontrées ?

Il y a de plus en plus d'espadons, de requins bleus et de requins renard, des poissons lune, des dauphins, c'en est cafi ! Ils s'amusent d'ailleurs avec nous, les bateaux. Et puis on voit beaucoup de déchets ! C'est pourquoi on donne à tous les bateaux deux sacs poubelles par jour pour qu'ils ramènent leurs détritrus à terre.

Vous dénoncez dans la brochure du concours une année qui n'a pas été des plus faciles et des tentatives pour vous déstabiliser ?

Il y a eu des problèmes avec des gens qui m'ont mis des bâtons dans les roues mais on a survécu et je crois que cet édito a mis les points sur les i car cette saison a été vraiment sympa. Il y aura des élections en février-mars pour renouveler le bureau. Je ne sais pas si je me représenterai après dix ans à la présidence du club - et je suis aussi président du comité régional de la Fédération française des pêcheurs en mer. En tout cas, ce sera à certaines conditions. D'autant qu'en 2017, on fêtera les 30 ans de la Canne d'or et je voudrais faire quelque chose de spécial.

(*) 1,40 m pour le Trophée de la ville ; 2 m pour la Canne d'or avec des poissons de plus de 100 kg.

â–º Le club de 190 licenciés, 200 adhérents et 71 bateaux seront présents à la journée des associations dimanche 4 septembre, plan du Bassin.


Publié le : Mercredi 24 août 2016

​Revue Presse
Une tortue luth retrouvée morte à 500 m au large de Sète

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De nombreuses blessures sur sa carapace laissent penser qu'elle a pu être victime d'une collision avec un navire
DR

Midi Libre 13/08/2012

Des plaisanciers ont découvert l'animal ce samedi 13 août après-midi.

Ce n'est pas une tortue caouanne (taille adulte : 90 cm) mais un reptile bien plus imposant qu'a découvert un groupe de plaisanciers, ce samedi 13 août au large de Sète. Il semblerait en effet, au vu de la taille de l'animal, entre 1,50 m et 1,80 m, qu'il s'agisse d'une tortue luth.

La plus grosse tortue du monde

Il s'agit de la plus grosse tortue du monde, dont les spécimens les plus imposants, dépassant les 2 m, pèsent jusqu'à 700 kg. Comme nombre de ses congénères, la tortue luth est très souvent victime des sacs plastiques flottants, qu'elle ingère, les prenant pour des méduses. Ce qui lui est fatal.

Mais la tortue luth découverte morte ce samedi 13 août au large de Sète présentait de nombreuses blessures sur la carapace, faisant penser qu'elle aurait pu succomber à une collision avec un navire.


Publié le : Dimanche 14 août 2016

​Revue Presse
Un 5e championnat du monde d'Ofni au Cap

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Chacun vient représenter son entreprise, sa famille… et tenter de décrocher
la “Passoire d’or” sur un radeau fou fabriqué maison.
O. R

Midi Libre 07/08/2016

Une course folle d'objets flottants faits de bric et de broc, ce dimanche 7 août, à 18 h, sur le lagon d'Aqualand.

Le Cap-d'Agde organise le championnat du monde des Ofni (Objets flottants non identifiés), ce dimanche 7 août, à 18 h, sur le lagon d'Aqualand du Cap-d'Agde. En collaboration avec les associations de professionnels et de commerçants, la ville d'Agde, la Sodeal et l'office de tourisme, cette compétition originale a marqué les premières années de la station, où les inventions les plus folles n'ont pas toujours payé dans la course au trophée, la désormais célèbre “Passoire d'Or”… L'enjeu est en effet de taille : arriver le 1er pour gagner LA “Passoire d'or” réalisée, comme son nom l'indique, à partir d'une authentique passoire surmontée de deux voiles et fixée à un socle récapitulant tous les vainqueurs de cette course depuis sa création, et dont cette édition marque le 40e anniversaire. Née le 14 août 1976 à l'initiative de l'un des pionniers de la station, Gérard Denestèbe, sur une idée de l'architecte Serge Le Couteur, cette course d'Ofni a ponctué les premiers étés du Cap-d'Agde de compétition acharnée, d'ingéniosité diabolique, d'esprit bon enfant et de fous rires mémorables. Depuis quatre ans, un cap a été franchi en devenant le championnat du monde avec une dizaine d'équipages qui s'alignent chaque année sur la ligne de départ. Les principes du règlement sont toujours les mêmes : réaliser un objet dont la flottabilité est majoritairement assurée par des matériaux de récupération et la propulsion par tout moyen hormis un moteur.

Tous les moyens sont bons

Tout autre “ustensile” est accepté pour faire avancer l'Ofni. au plus vite et couper en premier la ligne d'arrivée, ce qui reste un suspens total au départ étant donné les aléas qui peuvent survenir pendant la course… Depuis plusieurs semaines, les équipages peaufinent dans le plus grand secret la flottabilité et la décoration de leur Ofni pour défendre les couleurs de la “bannière” sous laquelle ils sont engagés. Le parcours est prévu de telle sorte qu'ils passent au plus près du public, jamais avare d'encouragements enthousiastes et optimistes. Outre la “Passoire” d'Or, d'Argent et de Bronze, le jury décernera de nombreux autres prix à l'issue de cette course qui fait le bonheur du public, comme par exemple : La “passoire de la mauvaise place” (la 4e) ; le prix Gérard Denestèbe de l'originalité ; le prix du plus féminin ; du plus combatif ; du plus désorganisé ; de la cuillère de bois (dernier de la course) ; du gros tricheur ; du plus mauvais départ ; du plus courageux ; de la plus belle queue de poisson ou encore le prix de l'équipage qui vient du plus loin...


Publié le : Dimanche 07 août 2016

​Revue Presse
Avec le Flyboard, le rêve d'Icare est enfin touché du doigt

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Des sensations hors du commun, jamais ressenties auparavant, le “Flyboard”

Midi Libre 05/08/2016

Une planche et un moteur de jet pour s'élever dans les airs, c'est le Flyboard. Un engin qui procure des sensations inédites. Présentation.

Tous ceux qui ont essayé s'exaltent : "c'est comme endosser l'armure d'Iron Man et ses “rétropropulseurs”" (la première version du flyboard en était d'ailleurs encore plus proche avec des jets sur les quatre membres. Ceux des bras ont vite été abandonnés car inutiles), ou "J'ai eu le sentiment d'avoir chipé quelques instants les talarias d'Hermès", mais si vous connaissez, les petites sandales ailées que porte (entre autres), le messager des dieux et qui lui permettent de virevolter dans les cieux… Quoi qu'il en soit, les avis sont unanimes, c'est la nouvelle sensation à expérimenter pour les personnes avides de découverte et d'adrénaline. Du jamais ressenti auparavant. Peu de sociétés proposent à ce jour ce nouveau sport, créé il y a quelques années sur nos côtes.

Le principe est simple, mais il fallait y penser. Un tuyau, que les gens du métier appellent plus communément "un tuyau" se moque Kevin, le moniteur diplômé de chez Matos Import en charge d'accompagner les oisillons pour leur premier vol au Cap d'Agde, est accroché au propulseur d'un jet ski (un monstre de 280 chevaux spécialement préparé pour l'occasion). à l'autre extrémité se trouve une planche (la fameuse board), munie de deux chaussons, hybrides entre footstrap et fixations de snowboard. Le but étant de se faire propulser par le système afin de s'élever (si possible) dans les airs et (avec de la pratique) de réaliser des figures, vrilles, virages et autres plongeons la tête la première (avec un casque) pour ressortir de l'eau un peu plus loin et s'envoler à nouveau telle une chimère mi-dauphin mi-oiseau (voir vidéo).

Des sensations inconnues

Mais les choses ne sont pas si simples qu'elles n'en ont l'air. Et avant de penser à tourner ou même à se redresser pour fixer l'horizon, il faut déjà sortir de l'eau. Les instructions données par Kevin et Banbou sur le bateau sont pourtant simples. Quelques signes élémentaires à intégrer pour la communication et quelques conseils techniques. Fléchir les jambes, le dos droit… Là on retrouve quelques principes inhérents à d'autres sports ! Une fois dans l'eau, on ne pense finalement plus à grand-chose et on fait vite confiance à son instinct, rester debout ! C'est le moniteur qui envoie les gaz pour les novices, afin d'éviter "le syndrome de la main crispée et de devoir courir après des clients qui ne parviendraient pas à se stopper" explique Kevin, ses lunettes multicolores de "beau gosse" cachant des yeux amusés.

On s'allonge sur le ventre

Enfin, sur son signal, on s'allonge sur le ventre et on sent la pression se faire plus grande. Un essai, puis deux, infructueux, le temps de prendre ses marques, la troisième est la bonne ! On parvient peu à peu à maîtriser la planche et à diriger le jet vers le bas. Se passe alors quelque chose de magique. Quelque chose dont des générations entières ont rêvé. On s'envole. Alors pas avec grâce et légèreté pour tout le monde tout de suite il est vrai. Pas sans peine ni douleurs et promesses de courbatures le lendemain non plus. Mais le seul regret est que ça ne dure pas plus longtemps. Quoiqu'on sente son corps se vider à vitesse grand V de toute énergie.

Les essais se multiplient et on parvient à prendre de l'assurance. On se détend, on se redresse, on parvient enfin à regarder autre chose que ses pieds, et l'eau à quelques mètres en dessous. On fait alors le malin, un petit signe aux copains dans le bateau, un petit virage et on s'écroule de tout son poids. Parvenant parfois à se rattraper une fois dans l'eau et à repartir dans les airs, s'échouant lamentablement d'autres fois. Vingt minutes de pur régal et de sensations inconnues !

SAMUEL DUPLAIX

60 € l'essai chez Matos Import, sur l'Île des loisirs au Cap-d'Agde. Tél. 04 67 26 66 62 ou 07 88 87 40 39 et www.matosimport.com


Publié le : Samedi 06 août 2016