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​Revue Presse Le cadavre d'un cétacé repéré flottant au large du Cap d'Agde

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Un cétacé à la dérive. Bleu Marine Plaisance

Midi Libre le 19/10/2018

Un bateau vient de le signaler sur les réseaux sociaux. Il a repéré un cétacé mort flottant au large du Cap d'Agde.
"Un cachalot mort au large du Cap d'Agde". L'équipe de Bleu Marine Plaisance, une société capagathoise de location de bateaux, vient de publier sur les réseaux sociaux la photo d'un cétacé mort à la dérive.

Une espèce présente en Méditerranée
On ne peut, pour l'heure, affirmer à ce stade qu'il s'agisse d'un cachalot, une espèce présente en Méditerranée, comme le rorqual commun, qui compte près de 3 500 individus au large de nos côtes.


Publié le : Vendredi 19 octobre 2018

​Revue Presse Marseillan : samedi, le bassin de Thau va faire la fête à l'anguille

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L'anguille, une richesse mésestimée de l'étang. DR

Midi Libre le 19/10/2018

Samedi à Marseillan, Thau Agglo organise la 4e édition de la Fête de l'anguille, un événement qui vise à redorer le blason d'un mets indissociable du patrimoine culinaire du Bassin.

Verte, au court-bouillon, l'été, ou argentée, au grill, l'hiver, en bourride, aussi, l'anguille s'est invitée des siècles durant sur les tables, modestes comme bourgeoises, du bassin de Thau. Puis cette tradition culinaire a peu à peu décliné. Et les femmes de pêcheurs qui, sur les marchés du pourtour de la lagune, proposaient au chaland le fameux poisson serpentiforme, se sont faites de plus en plus rares. Au point que, pour les jeunes générations, l'anguille -  mets d'une grande finesse - est passée au rang de curiosité¦

Soixante pêcheurs la traquent
C'est notamment ce qui a motivé la Ville de Marseillan et l'Agglo à lancer une fête de l'anguille. Qui, samedi, dans la ville au¦ Crabe, fêtera sa 4e édition entre dégustations et découverte des méthodes de pêche de ceux qui la traquent.

Une petite soixantaine de pêcheurs, en effet, s'adonnent encore, dans le bassin de Thau, à cette pêche traditionnelle (sous licence, et dans le cadre d'un plan de gestion drastique), pour une production annuelle de près de 50 tonnes. Qu'ils n'ont pas de peine à écouler.

Injustement boudée
Car si l'anguille est - injustement boudée - aujourd'hui, sur les tables de Thau, d'autres ne s'y trompent pas : Italiens, Portugais, Espagnols, mais aussi Allemands et Néerlandais en raffolent, et s'achalandent auprès des trois mareyeurs spécialisés auprès desquels les pêcheurs de Thau écoulent leur production - de 6 € à 7,50 € le kilo selon qu'il s'agit de la œverte (pêchée d'avril à juillet) ou de l'argentée (de septembre à fin février). " L'anguille se vend vivante, et elle est ainsi transportée, en camions viviers, vers les lieux de consommation et / ou d'engraissement, explique Robert Rumeau, incontournable pêcheur de la Pointe-Courte. Les petits calibres font le bonheur des Italiens, qui assurent eux-mêmes le grossissement¦ "


Publié le : Vendredi 19 octobre 2018

​Revue Presse La pêche au poulpe va reprendre

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Une espèce très prisée des acheteurs
VINCENT PEREIRA

Midi Libre le 12/10/2018

Les petits métiers observaient pour la première fois une interdiction de cinq mois. 
C'est lundi 15 octobre que les pêcheurs petits métiers agathois vont pouvoir caler à nouveau leurs pots et partir en quête d'une espèce très prisée des acheteurs, le poulpe.

Cela fait en effet cinq mois maintenant que les professionnels respectent à la lettre l'interdiction de pêcher cette espèce durant les mois de ponte (en gros de mai à octobre), décidée par la Prud'homie "et validée par 90 % des pêcheurs"  explique Gérald Chambre, premier prud'homme depuis une dizaine de mois.

Un nouveau pas vers une pêche durable
Une avancée importante dans la quête d'une pêche durable, dans laquelle se sont lancés les professionnels agathois, qui attendent de voir maintenant où en est l'état de la ressource après plusieurs mois de relative tranquillité. "Des plongeurs nous disent qu'ils ont vu de nombreux poulpes, mais nous ferons un premier bilan dans une dizaine de jours" s'impatiente Gérald Chambre.

Après la forte houle de ces derniers jours, la rentrée d'un vent de Nord prévue la semaine prochaine devrait permettre à la flottille du Grau de se lancer en quête du céphalopode tant recherché.

OLIVIER RAYNAUD


Publié le : Samedi 13 octobre 2018

​Revue Presse Le Rio Tagus, cargo stocké à Sète depuis huit ans, a l'interdiction de quitter le port

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Le cargo sera vraisemblablement déchiré sur place
© PHILIPPE MALRIC

Midi Libre le 06/10/2018

L'Etat n'a pas délivré de certificat de remorquabilité. Le démantèlement sur place se rapproche.
A côté les rebondissements de la série Demain nous appartient apparaissent comme de petites plaisanteries. Car le feuilleton du Rio Tagus vient de connaître un nouvel épisode. Un de plus. Il s'avère que l'Etat a refusé au propriétaire espagnol du cargo de lui accorder le certificat de remorquabilité. Le dernier formulaire manquant dans l'épais dossier pour que le navire, stocké à Sète depuis huit ans, puisse prendre le large et se faire déchirer dans un chantier naval espagnol. Mais le propriétaire du pays des corridas ne l'entend pas de cette oreille. Il a contesté la décision française devant la justice. Ce sera donc à elle de trancher sur le sort du Rio Tagus. Si le certificat de remorquabilité n'est pas, in fine, attribué, le cargo devra donc être démantelé sur place.

Le port a provisionné 400…000 €

Et cela ne traînera pas. Le port, via la Région, vient de provisionner 400…000 € pour cette opération. "On se prépare à la deuxième solution, concède Olivier Carmes, le directeur du port. Ce sera la solution ultime." En effet, si le port n'a aucune nouvelle de la justice à la fin de cette année, elle enclenchera une procédure pour demander le déchirage sur site du navire. "On avait déjà eu l'autorisation lorsque le Rio Tagus n'avait plus de propriétaire, explique le directeur de l'EPR Port Sud de France. Donc notre dossier de demande est prêt. Il ne reste plus qu'à le réactiver pour décrocher l'autorisation et trouver quelqu'un pour le démantèlement.…"

120 € la tonne pour un navire de 1…700 t

Ensuite le port se retournera vers le propriétaire pour remboursement. Et la facture sera coton. En effet si la valeur totale de la tôle du navire (120 € la tonne) ne va pas atteindre des sommets “ le navire fait environ 1…700 tonnes - ce sera tout le dispositif l'entourant au moment de la découpe qui va coûter très cher. Déchirer un cargo en plein canal maritime, en plein courant, en plein dans l'axe de la tramontane impose des normes drastiques en terme de préservation de l'environnement et de normes antipollution. Tout cela même si le Rio Tagus a déjà fait, il y a deux ans de cela, l'objet d'une dépollution en règle. Tous les éléments liquides ont été pompés. Désormais toutes les parties prenantes sont dans l'attente. Jusqu'au prochain épisode.

L'histoire du Rio Tagus, navire abandonné

Le cargo chargé d'urée arrive dans le port de Sète en provenance de Damiette (Egypte). Le navire ne passe pas l'inspection réalisée par le centre de sécurité des navires. Sa coque apparaît comme trop abîmée pour pouvoir reprendre la mer sans réparations.
Après un temps de latence, les marins ont été rapatriés et comme la compagnie a périclité, le navire a été abandonné. Il a été mis à la vente plusieurs fois par le port jusqu'à ce qu'un acheteur catalan l'acquière, en 2016, pour 11…000 €. Il devait le remorquer en Espagne pour le déchirer.

PHILIPPE MALRIC


Publié le : Lundi 08 octobre 2018

​Revue Presse Espadon Trophy à Frontignan... c'est l'heure !

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La météo sera idéale pour les compétiteurs engagés. DR

Midi Libre le 12/09/2018

La quatrième édition du challenge se déroule ce week-end des 15 et 16 septembre.
Organisé par l'association Loisirs Pêche Méditerranée sous l'égide de la Fédération nationale des pêcheurs plaisanciers et sportifs (FNPPS), en partenariat avec la Ville, le concours de pêche au gros aura lieu ce week-end.

C'est la 4e édition de ce challenge pour lequel 35 bateaux sont d'ores et déjà déjà inscrits. Pour l'occasion, l'association Pêche loisirs Méditerranée n'a pas hésité à commander une météo idéale. Vendredi soir, les organisateurs procéderont à la clôture des inscriptions.

Samedi et dimanche, de 8 h à 17 heures, il s'agira pour tous de remonter la pièce qui permettra d'inscrire son nom au palmarès du challenge. Les pesées auront lieu sur le port de plaisance aux abords de l'enseigne Espadon.

La remise des prix est programmée dimanche à 18 h. Convivialité et passion de la mer seront comme toujours les ingrédients qui animeront ce 4e challenge Espadon Trophy.


Publié le : Jeudi 13 septembre 2018

​Revue Presse Sète : le découpage hors normes et complexe du pont Sadi-Carnot

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Equipés de chalumeaux, les ouvriers travaillent dans une nacelle alors que d'autres, au sol, poursuivent le découpage. S. M

Midi Libre le 12/09/2018

Trois entreprises spécialisées se coordonnent pour faire place nette avant de s'attaquer aux fondations.
Dressé à la verticale comme un gigantesque totem, le vieux pont Sadi-Carnot domine les canaux de Sète. Mais, depuis lundi, il perd, chaque jour, un peu de sa superbe. Débitée en tronçons, cette masse de 300 tonnes d'acier partira "à la ferraille" pour être recyclée. Un chantier hors normes et complexe.

Une équipe d'une quinzaine d'ouvriers de trois entreprises différentes travaille pour faire place nette et permettre la construction d'un nouvel ouvrage.

C'est la société Horizon Démolition BTP (Thézan-les-Béziers) qui manie le chalumeau. Tandis que l'engin de levage d'Hugon Manutention (Sigean, Aude) soutient la partie à découper. Le tout coordonné par Baudin-Châteauneuf (Loiret), l'un des leaders français de la construction et de la rénovation de ponts métalliques.

L'équipe oeuvre en hauteur. La longueur initiale du pont est d'un peu plus de 50 mètres. La nacelle où les découpeurs se trouvent a une portée de 65 m.

300 tonnes de métal à recycler et 500 tonnes de béton à fracturer
Aussi le chantier est-il tributaire des conditions météo, surtout du vent. Depuis le début du déchirage, lundi, il a été discret. "Pour l'instant, le timing est respecté. Si cela continue ainsi, nous aurons fini de découper le pont vendredi 14 ou lundi 17 septembre", explique Matthieu Schweben, responsable travaux à la Région.

C'est, en effet, la collectivité qui pilote l'opération d'un montant de 9,5 M€, cofinancée à parts égales par la Ville et le Département.

Les fondations sont en aussi mauvais état que le pont
Autre contrainte : une fois au sol, les "bouts" de pont doivent être encore réduits avant d'être évacués dans un espace contraint d'environ 1 000 m². Donc, ce qui se passe en haut doit tenir compte de ce qui se passe en bas. Coordination est encore le maître-mot.

Prochaine étape : la démolition du contrepoids du pont. Soit 500 tonnes de béton qui ne devraient pas résister au brise-roche hydraulique qui entrera en action le 24 septembre.

"Ensuite il faudra s'attaquer aux fondations qui sont en aussi mauvais état que le pont", souligne Matthieu Schweben. Une infrastructure constituée de pieux en béton qu'il faudra profondément araser, quasiment jusqu'au niveau du canal. De nouveaux pieux de béton seront alors implantés dans les quais de Bosc et Maréchal-Joffre.

Si tout va bien, la fabrication et la pose du nouveau pont débuteront en avril 2019. Suivront au moins deux mois pendant lesquels sont prévus la mise en place du système de manoeuvre de l'ouvrage mobile, la pose du raccordement au pavillon de commande des ponts, des réglages, des tests¦

L'ouvrage datant du début du siècle dernier fut "miné" puis reconstruit en 1949
"Un pont, c'est déjà compliqué. Mais quand il est mobile, ça l'est encore plus ! Il doit être équilibré comme une balance. Son poids doit être le plus réduit possible pour limiter la contrainte quand il se lève", confie Matthieu Schweben.

La mise en service du pont Sadi-Carnot nouvelle génération devrait alors intervenir en juin 2019. Les conducteurs qui subissent depuis le début du chantier, les tracasseries d'un trajet quelque peu chaotique seront alors soulagés.

"Le remplacement du pont était vraiment nécessaire. L'ouvrage datant du début du siècle dernier, détruit pendant la Seconde Guerre mondiale et reconstruit à partir de morceaux repêchés dans le canal, était arrivé à la limite de l'entretien courant. Il fallait le remplacer", insiste Matthieu Schweden.

Les poids lourds de plus de 19 tonnes qui, depuis 2011, étaient interdits sur l'ancien pont pour des questions de sécurité, pourront être accueillis et ne viendront plus encombrer les quais du Pavois d'or, de Bosc, Merle et Dr Scheydt lors du contournement obligatoire. Gênant les automobilistes et les riverains. Donc encore un peu de patience !
 
Sid Mokhtari


Publié le : Mercredi 12 septembre 2018

​Revue Presse Le Valrassien Alain Goma est retenu en otage au Yémen depuis 100 jours

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Alain Goma au départ de Valras Plage. DR

Midi Libre le 11/09/2018

Alain Goma est parti de Valras le 17 août 2017 pour réaliser un tour du monde à la voile. Il est prisonnier des Houthistes, à Sanaa au Yémen, depuis le 3 juin. Sa soeur Christine en appelle au président Macron.
Christine Goma a lancé un appel au président Macron. "Faites en sorte, Monsieur le Président, que mon frère ne reste pas un otage oublié. C'est sa plus grande crainte", a-t-elle confié à nos confrère du Figaro ce mardi.

Retenu depuis 100 jours
Alain Goma a été fait prisonnier par les Houthistes le 3 juin dernier alors que son bateau s'était échoué à Houdeida. Depuis, il aurait été transféré dans une prison de Sanaa, la capitale du Yémen où sévit une rébellion.

Alain Goma, le Biterrois, était tombé en panne d'eau alors qu'il croisait en Mer Rouge. Contraint de se rapprocher des côtes, il n'avait pu faire autrement que d'accoster alors qu'il avait prévu une halte à Djibouti. Cela fait maintenant cent jours qu'Alain Goma est détenu contre son gré dans ce pays en guerre.

Deux contacts téléphoniques cet été
Le premier contact d'Alain Goma avec sa famille remonte au 8 août dernier. Il y en aura un second le 4 septembre. Le détenu a fait part de son angoisse à sa famille. Il serait accusé d'être un espion. Et comme dans ce conflit, la France a une position diamétralement opposée aux Houthistes, tout se complique. D'où l'appel lancé au Président de la République.


Publié le : Mardi 11 septembre 2018

​Revue Presse Hérault : une tortue luth de 400 kilos retrouvée sur la plage de Frontignan

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L'animal, doté d'une carapace sans écailles, présente une large blessure. DR

Midi Libre le 07/09/2018

La tortue retrouvée jeudi soir en état de décomposition avancée, gisait non loin du poste de secours Tahiti, sur la plage muscatière.
Il s'agit de la plus grosse tortue au monde. Dont les spécimens les plus imposants peuvent peser plus d'une tonne ! 
Il est aussi beaucoup plus rare de rencontrer la tortue luth sur le littoral que la caouanne (qui ne mesure pas plus de 90 cm à l'âge adulte).

Environ 2 m de long
Ce jeudi soir, c'est un groupe de plongeurs muscatiers qui a découvert l'animal, en état de décomposition assez avancé, face à la paillote La Pirogue, plage de Tahiti à Frontignan. Prévenus, les sapeurs-pompiers sont intervenus avant de demander le soutien logistique des services techniques de la ville pour manipuler une tortue pesant 400 kg pour environ 2 m de long.
Le CrossMed, également alerté, a prévenu le coordonnateur local du réseau Tortues de Méditerranée française, Jacques Sacchi.

Une tortue océanique qui suit les bancs de méduses
Cet ancien d'Ifremer confirme le caractère assez exceptionnel d'un tel échouage sur nos côtes : "Des tortues luth, on en trouve une à trois par an, pas plus. Et c'est généralement du côté du Var, ou en Corse. C'est une tortue océanique qui s'alimente essentiellement sur les bancs de méduses, les rhizostoma pulmo¦ Quand l'animal est encore frais on sonde l'oesophage pour vérifier qu'il n'ait pas ingéré de plastique", complète Jacques Sacchi. Or, l'état de décomposition avancée du spécimen découvert ce jeudi n'a permis aucune analyse ou autopsie.

Collision avec un navire ?
Il est néanmoins très probable que le vénérable animal ait succombé à la collision avec un navire. Vu son état, le cadavre de la tortue luth n'a pas eu à être évacué vers le CestMed, le centre de soins du Grau-du-Roi, qui pratique aussi les autopsies. Elle a été dirigée vers un centre d'équarrissage.
La dernière tortue luth découverte dans le secteur l'avait été au large de Sète, en août 2016.

Patrice CASTAN


Publié le : Samedi 08 septembre 2018

​Revue Presse Etang de Thau : un tiers des huîtres et l'ensemble des moules détruites par la malaïgu

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En quelques jours, plus d'un tiers de la production annuelle d'huîtres a disparu
ARCHIVE / CHRISTINE PALASZ

Midi Libre le 30/08/2018

Les exploitants d'huîtres et de moules ont été touchés par ce phénomène naturel, conjugaison des fortes chaleurs et de l'absence de vent, qui prive d'oxygène le milieu marin. La perte est chiffrée à près de 6 millions d'euros pour les conchyliculteurs.
La mission d'expertise de la préfecture de l'Hérault sur le phénomène naturel dit de la "malaïgue", qui a touché l'étang de Thau en août, vient de confirmer ce jeudi 30 août l'importance des dégâts chez les conchyliculteurs.

L'évaluation des pertes s'élève à 2 703 tonnes d'huîtres pour une valeur de 4,73 millions d'euros : plus d'un tiers de la production annuelle d'huître sur le bassin a été détruit en quelques jours. Pour les moules, les pertes sont même de 100% sur l'ensemble de l'étang : ce sont 1 218 tonnes qui ont été perdues pour une valeur de 1,22 millions d'euros. Cette expertise a été réalisée dans le cadre de la procédure de reconnaissance comme "calamité agricole".

L'étang asphyxié
Les fortes chaleurs, conjuguées à l'absence de vent pendant plusieurs jours, conduisent à une absence d'oxygène dans le milieu marin et donc à une malaïgue, un phénomène naturel, qui s'était déja produit en 2003 et 2006.

"Le phénomène naturel correspond à celui d'un incendie : les parcelles brûlées sont perdues, mais sur les autres on peut ramasser les coquillages et ces zones qui restent vont réserver un millésime exceptionnel, un grand cru" rappelle Jean-Christophe Cabrol, vice-président du comité régional conchylicole de Méditerranée.

"C'est une maigre consolation, certains conchyliculteurs ont perdu 40% de leur production, d'autres 80% ou 100%. On va se battre pour avoir un maximum d'aides et tout le monde semble vouloir jouer le jeu. Nous avons un seul souci : le coût du prix de production sur lequel l'indemnisation va être basée n'a pas bougé depuis 2006 alors que ce coût a explosé depuis. On va voir si nos dirigeants territoriaux peuvent compenser."
 
Y. PHILIPPONNAT


Publié le : Lundi 03 septembre 2018

​Revue Presse Au Cap-d'Agde, le sentier sous-marin séduit, mais va aussi devoir évoluer

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Une balade familiale entre deux eaux, à deux pas de la Plagette et de la station. R. d. G.

Midi Libre 28/08/2018

Des changements sont envisagés dès 2020. Tour d'horizon

Ces derniers jours, il faisait bon plonger dans les eaux du Cap-d'Agde. Bon, pas au niveau de la température de la mer (18° maximum), on vous le concède. Mais point de vue clarté et transparence, on n'a pas souvent vu ça !

Pour bon nombre de vacanciers, il n'en fallait pas plus pour aller tenter l'expérience du sentier sous-marin de la Plagette. Plus de vingt ans maintenant que le Cap-d'Agde a lancé ce projet de circuit sous-marin à destination du grand public. Le premier était à Port-Cros, le second au Cap, donc, dès 1995.

Riche en biodiversité

Une douzaine d'années près des falaises de la Conque puis, depuis 2007, sur le site de la Plagette. Un lieu riche en biodiversité et un véritable régal pour les yeux quand les conditions météos sont réunies pour une bonne visibilité. Ici, de larges bancs de sars et de saupes jouent avec les plongeurs, qui peuvent s'accrocher à des bouées pédagogiques pour observer les poissons en toute quiétude.

Vous l'aurez compris, il s'agit là de la sortie familiale par excellence. "Nous encadrons entre un millier et 1 500 personnes chaque été", précise Renaud Dupuy de la Grandrive, directeur du milieu marin en mairie d'Agde. Un chiffre tout à fait encourageant - d'autant qu'il serait certainement dangereux d'aller trop loin en terme de fréquentation afin de ne pas altérer le milieu naturel -, même s'il est à mettre en rapport avec la dizaine de milliers de nageurs qui viennent de leur propre chef sur ce site pour plonger eux aussi.

Création de la réserve marine du Cap-d'Agde

Pour autant, la municipalité a dans les cartons un projet de modernisation qui va dans le sens de l'écotourisme bien sûr, mais aussi du patrimoine historique, ce qui est une nouveauté. "Nous réfléchissons à la possibilité d'intégrer du mobilier archéologique (des copies d'amphores, de statues, NDLR) le long du sentier sous-marin", explique Renaud Dupuy de la Grandrive. Une manière d'enseigner aussi au plus grand nombre l'incroyable passé historique d'Agde, de façon, disons, moins rébarbative.

La modernisation du sentier sous-marin ne pourra se faire sans une nécessaire réflexion sur les conditions d'accueil du public. Aujourd'hui, un simple préfabriqué sans âme fait office de bureau et de lieu de stockage. Là encore, une réflexion est engagée sur la modernisation de cet équipement, mais certainement pas avant 2020, voire plus tard. Car le chantier le plus important pour l'équipe de l'Aire marine protégée demeure bel et bien la création de la réserve marine du Cap-d'Agde, sur près de 300 hectares.

Plaisance : encore trop de nuisances

Au Cap comme ailleurs sur la côte, il n'est pas rare de tomber sur des déchets plastiques dans les eaux proches de côtes. Mais cet été, les réseaux sociaux aidant, de nombreuses voix se sont également élevées contre les dégazages supposés de plaisanciers indélicats au large de la station. Gazole, pollution fécale, bouteilles à la mer, on ne compte plus les dizaines de posts de baigneurs ulcérés par des pratiques que l'on pensait d'un autre âge. Mais il faut croire que certaines mauvaises habitudes ont la vie dure. D'autant plus impardonnable qu'une unité de pompage des eaux usées est en service dans les ports du Cap-d'Agde.

OLIVIER RAYNAUD


Publié le : Jeudi 30 août 2018

​Revue Presse Les estivants à la barre du Rafale

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Midi Libre 11/08/18


Publié le : Mardi 21 août 2018

​Revue Presse Saint-Tropez : sollicités, les propriétaires de yachts refusent d'aider financièrement les sauveteurs en mer

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CHARLY TRIBALLEAU / AFP

Info M6info le 30/07/2018

La Société Nationale de Sauvetage en Mer (SNSM) de Saint-Tropez avait lancé un appel aux dons pour pouvoir faire réparer son canot de sauvetage, sans succès.
Depuis la mi-juin, le canot de la Société Nationale de Sauvetage en Mer (SNSM) de Saint-Tropez est immobilisé à quai. La raison ? Le bateau est en panne, et les sauveteurs n'ont pas le budget nécessaire pour effectuer les réparations, comme l'a révélé Var-Matin.

Alors pour assurer le sauvetage de navires en détresse pendant la période estivale, les bénévoles de la station SNSM ont eu une idée : solliciter les grands fortunes du coin propriétaires de yachts amarrés à Saint-Tropez.

œOn n'a eu aucun retour, sauf une promesse jamais tenue (Pierre-Yves Barasc, président de la station SNSM de Saint-Tropez)
Mais quasiment aucun d'entre n'a daigné répondre à leur appel. œOn a demandé à tous les propriétaires importants de bateaux ici “ le CAC 40 : Arnault, Pinault, Lagardère¦ “ et à des sociétés, a expliqué dans les colonnes du quotidien local Pierre-Yves Barasc, le président de la station de la SNSM Saint-Topez. œOn n'a eu aucun retour, sauf une promesse jamais tenue. Un seul bateau, loin d'être le plus gros, a donné 10.000 euros. Si 30 personnes en avaient fait autant¦on aurait pu avancer plus vite, regrette-t-il.

œTout le monde doit être concerné
RTL a retrouvé l'un des donateurs, et pas le plus riche puisqu'il est le propriétaire d'un bateau pneumatique. œTout le monde doit être concerné, affirme-t-il, œcela nécessite des moyens, il faut qu'ils participent aussi à l'effort collectif, estime le plaisancier.

Si le canot, œseule unité de ce type dans le département avec le Bâtonnier Alphonse Grandval basé à Hyères selon œVar-Matin, est voué à être immobilisé jusqu'au 15 août prochain, la SNSM espère d'ici-là un sursaut de la part des propriétaires de yachts qui ont les moyens de les aider.


Publié le : Lundi 30 juillet 2018

​Revue Presse Il faut sauver le littoral héraultais

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Midi Libre 10/07/2018

Le conseil départemental vient de lancer une mission, dans le but de préserver sa pépite.
Le littoral héraultais est une pépite. Environnementale bien sûr. Mais économique aussi. A lui seul, le bord de mer représente 18 millions de nuitées, sur les 39 millions qui ont fait de l'Hérault, le quatrième département touristique de l'Hexagone en 2017. Ce qui pèse 1,7 milliard de chiffres d'affaires, soit 52 000 emplois, dont 26 000 pérennes.

"Autant dire combien il est important de le préserver, avant de développer son attractivité", souffle Kléber Mesquida, le président du Département, dont l'un des prédécesseurs, Jean Bène, avait activement contribué à la construction des premières stations touristiques (lire également ci-contre).

Une feuille de route

Mais la nature se rebelle parfois. Reprend se place diront certains. "La mer continue à gagner du temps, une érosion accentuée par le changement climatique qui constitue pour nous une préoccupation majeure", appuie Kléber Mesquida. Encore l'hiver dernier, la tempête a fait de gros dégâts entre Carnon et La Grande-Motte ou, plus au sud, du côté de Vias. "Des travaux importants menés il y a quelques années ont été emportés à la mer", souffle le président qui craint même qu'il faille, dans un avenir plus lointain, envisager un retrait de certains secteurs urbanisés.

Avant d'en arriver là, le Département a décidé de lancer une nouvelle mission : "Hérault Littoral". C'est-à-dire un plan qui vise à répondre à l'ensemble des défis attachés à ce dérèglement climatique. On n'en est encore qu'aux prémices. Fin juin, un premier comité technique a réuni de nombreux partenaires concernés par les problématiques liées au littoral. Le calendrier prévoit d'établir une feuille de route, puis un plan d'actions qui sera soumis au vote des élus du Département début 2019.

"Mais ce n'est pas à l'échelle des capacités financières du département que l'on peut résoudre les problématiques"

Evidemment, parmi les objectifs de cette mission, la protection du trait de côte sera l'un des enjeux majeurs. Même si depuis 2007, de nombreuses opérations ont déjà été menées sur le littoral héraultais : l'installation d'une série de boudins en géotextile remplis de sable, parallèle au rivage entre Sète et Marseillan pour atténuer l'action de la mer sur la plage ; la reconstruction du cordon dunaire et le comblement des bassins aquacoles désaffectés à Villeneuve-lès-Maguelone ; la remise en valeur du Petit Travers par le réensablement de la plage (1 million de m3 de sable apporté sur tout le golfe d'Aigues-Mortes), la renaturation et site et l'amélioration des conditions de fréquentation pour tous les usagers. "Jusqu'en 2020, ce sont 25 M€ que le Département aura investis dans la mise en valeur des plages et la protection du trait de côte", compte Kléber Mesquida.

Mais cela ne suffit pas à préserver la façade littorale. D'autres solutions pourraient être envisagées, comme au large de Monaco où un mur d'eau protège désormais la principauté. "Mais ce n'est pas à l'échelle des capacités financières du département que l'on peut résoudre les problématiques." D'où l'idée de mettre tout le monde autour de la table. Tout en sensibilisant les usagers. "Car le littoral, ce n'est pas un mouchoir en papier que l'on jette après utilisation. Il faut que, tous ensemble, on protège ce cadeau de la nature."

Un lieu de sensibilisation et d'éducation

S'inspirant de la Maison de l'environnement, situé au domaine de Restinclières, à Prades-le-Lez, le président du Département lance un projet de Maison du littoral. Elle sera située à Vic-la-Gardiole, œsur le site remarquable des Aresquiers, à mi-chemin entre Montpellier et Sète. Son objectif…: en faire un lieu d'initiation et d'éducation à l'environnement, la biodiversité et l'économie du littoral héraultais. œIl y aura des expositions, des conférences, on pourra y voir des films. Ce lieu sera ouvert au public, toute l'année, mais aussi aux scolaires, détaille Kléber Mesquida qui veut en faire un site incontournable.
 
LUDOVIC TRABUCHET


Publié le : Mercredi 11 juillet 2018

​Revue Presse Perquisition à la mairie d'Agde

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La justice s'intéresse au chantier du Cap-d'Agde
DR

Midi Libre 13/06/2018

Une enquête préliminaire est menée par la section financière du SRPJ sur la procédure des marchés publics de l'entrée du Cap-d'Agde.

Ce mardi matin, des enquêteurs de la section financière du SRPJ de Montpellier ont perquisitionné les locaux de la mairie d'Agde. Ils sont restés toute la journée et partis avec des documents sur les attributions de marchés publics de la mairie.

Selon nos informations, il s'agirait d'une enquête préliminaire sur les chantiers routiers, du Palais des congrès et du casino qui sont en cours à l'entrée du Cap-d'Agde.

Le procureur de la République de Béziers, Yvon Calvet, confirme la perquisition dans le cadre d'une enquête menée par le SRPJ, mais ne souhaite pas communiquer sur ce dossier.

Des documents saisis
Une perquisition que le maire d'Agde, Gilles D'Ettore, vit sereinement.

œSi nous en sommes là, aujourd'hui, c'est sans aucun doute à cause de plaintes infondées ou de fake-news qui circulent depuis des mois sur ce chantier. Moi, je suis serein. Je dirais même que cette enquête est la bienvenue. Elle va permettre de faire toute la lumière sur ce dossier et de démontrer que nous avons respecté l'ensemble des règles dans ce domaine.

Il faut dire que les policiers cherchent des éléments d'un dossier œvieux de quatre ans. Dont l'ensemble des délibérations ont aussi été visées et validées par le service légalité de la préfecture de l'Hérault. Il y a donc déjà eu un premier filtre.

œJe ne sais pas qui est derrière cette non-affaire, mais ce qui est le plus important pour moi, c'est que le chantier soit livré en temps et en heure. Sur ce point-là, la situation est exemplaire. Pour le reste, j'ai la conscience tranquille et cette enquête dira si oui ou non, nous avons commis des erreurs. Je suis persuadé que le travail a été fait parfaitement, indique le premier magistrat agathois.

Les travaux qui se déroulent depuis plusieurs mois à l'entrée du Cap sont l'un des plus importants chantiers touristiques de France. Un nouveau coeur de station, sera créé, mais aussi une nouvelle entrée pour le Cap-d'Agde, dans laquelle la Ville a investi 17 M€ pour la construction du nouveau Palais des congrès, et 4 M€ pour le casino, exploité par le groupe Barrière.

300 appartements
Deux équipements auxquels viendra se greffer un hôtel. L'architecte Jean-Michel Wilmotte a pensé le projet Iconic sur ce même site. C'est un ensemble immobilier de plus de 300 appartements qui seront livrés en deux tranches. Il y aura aussi un espace commercial de plus de 3 000 m2.

Cet ensemble sera bâti de part et d'autre d'une œrambla qui permettra de relier le site à l'esplanade Pierre-Racine. Ce seront quatre bâtiments en ellipse, à la signature architecturale forte, dont la promotion a été confiée aux groupes Kaufman & Broad et Helyxir.

JEAN-PIERRE AMARGER


Publié le : Vendredi 15 juin 2018

​Revue Presse Habiter sur l'eau c'est tendance

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A Gruissan, le groupe Grand Large Yachting s'est penché sur le projet.DR

Midi Libre 15/06/2018

De nombreux projets en cours à Gruissan (Aude), Fourques (Gard), Agde, Valras-plage et Sérignan (Hérault).

C'est un paradoxe : l'habitat flottant prospère depuis belle lurette dans les pays du Nord de l'Europe ou aux USA et n'en est qu'à ses balbutiements en France. Malgré des projets anciens qui sont souvent... tombés à l'eau. En Occitanie, la Région, par le biais de son plan Littoral 21, entend porter la dynamique collective actuelle symbolisée par les différents projets qu'elle a auditionnés la semaine dernière.

Parmi ces désirs d'expérimentation, la ville de Gruissan figure aux avant-postes, boostée par le maire Didier Codorniou par ailleurs premier vice-président de la région qui a conduit le groupe de travail sur l'habitat flottant.

œDés 2004-2005, à Gruissan, on avait été approchés par des investisseurs scandinaves mais cela n'avait pas abouti ; et puis il y avait eu la crise de 2008, se souvient l'élu. Pourquoi relancer aujourd'hui ces projets ?

œUne réponse au changement climatique
œC'est une réponse au changement climatique, à l'heure où nous devons protéger campings et habitations de la submersion marine, on va proposer des maisons sur pilotis et des habitats flottants qui suivent la montée des eaux, poursuit Didier Codorniou. Ce dernier évoque également œune chaîne de valeur à inventer avec un coup à jouer commercial pour les entreprises d'Occitanie. Et c'est également une nouvelle attractivité touristique possible par la modernisation des ports. A condition que le cadre réglementaire, encore flou, soit clairement défini par l'Etat (lire par ailleurs). Le sujet doit être abordé avec le comité France Maritime mi-juillet à Montpelier.

A Gruissan, il est envisagé une quinzaine de structures sur des pontons fixes qui auront une vue sur l'eau, une terrasse ou encore un amarrage pour une annexe. Tout en respectant les spécificités architecturales de la commune, notamment ses maisons en voûtains.

L'appel à projet n'est pas encore lancé, mais le groupe Grand Large Yachting, dont la partie Outremer fabrique le nec plus ultra du catamaran mondial à La Grande-Motte et des habitats flottants aux Antilles, s'est fendu d'une esquisse qui donne à imaginer l'avenir du flottant dans la station balnéaire audoise (notre illustration ci-contre). Carré de Vie, entreprise aveyronnaise, est dans les starting-block avec sa première maison flottante sur lac de la Lionne dans le Vaucluse (lire ci-dessous).

œA moins de 200 mètres d'Arles
A Fourques, la société d'économie mixte Segard pilote le projet d'aménagement d'un nouveau port fluvial sur le petit Rhône, pour la communauté de communes Beaucaire Terre d'Argence. œAprès une étude de faisabilité réalisée sur deux ans, à partir de 2014, le projet porte finalement sur 300 anneaux pour bateaux. Parmi ces anneaux, un certain nombre serait dédié à l'habitat flottant, déclare Vincent Delorme, directeur adjoint de la Segard.

Question budget, l'opération tourne œautour de 10 millions d'euros. Et c'est là que l'engouement dont bénéficie actuellement l'habitat flottant pourraient bien apporter un plus financier au projet. œLe port se situe à moins de 200 mètres d'Arles. On sait que ce type de logement sur l'eau marcheraient et attireraient du monde. De quoi injecter de l'argent pour l'équilibre financier du port.

A Agde, ce sont deux projets dédiés à l'habitat flottant qui devraient voir le jour prochainement. Le premier sur une superficie de cinq hectares après la mise en eau d'une ancienne friche industrielle. Le second, concerne une zone située à l'entrée du port sur l'aire marine protégée. D'une superficie de 160 m2, elle devrait être en mesure d'accueillir les scolaires et le public ainsi que sept permanents.

Dans les ports de Valras-plage et Sérignan et sur le site Natura 2000 des Orpellières, la communauté d'agglomération a pour projet de mélanger des habitats flottants avec les bateaux. Des unités flottantes d'habitation allant de 80 à 120 m2.

0 V. LACOUR ET Y. PHILIPPONNAT


Publié le : Vendredi 15 juin 2018

​Revue Presse "Marée noire" de vélelles sur les plages de l'Hérault

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Enchevêtrées dans les bois flottés, elles se décomposent
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Midi Libre 20/04/2018

Quelques jours après s'être échoués sur les plages de Portiragnes, les véllelles, en phase de décomposition, dégage une odeur pestilentielle.

Les plages de Portiragnes n'ont pas été épargnées par les vélelles (du latin velum : voile). Parfois nommées œméduses voilette, ces petits disques d'un bleu profond ornés d'un fin voile intriguent par leur couleur et leur transparence. Elles appartiennent à la famille des cnidaires comme les anémones, les méduses et le corail.

 
L'animal se déplaçant au gré du vent, après une tempête on peut les retrouver échouées par milliards le long des plages au printemps ou au début de l'été. Jamais vues sur les plages locales, de mémoire d'anciens, après la curiosité amusée et intriguée des promeneurs, ces vélelles réservaient encore une drôle de surprise.

Une odeur pestilentielle
En effet, quelques jours après s'être échoués, ces organismes d'une consistance visqueuse, se décomposent en dégageant une odeur pestilentielle. Décidément, cette année, la plage ne laisse pas de répit à la commune, et les vacanciers sont déjà là.

La municipalité a fait appel à l'entreprise Sala d'Agde, car, comme le précise Gwendoline Chaudoir, maire, œil faut faire intervenir une entreprise extérieure pour nettoyer et ratisser avec du matériel pourvu de griffes et de râteaux afin de ne pas enlever trop de sable ! Deux accès sur la plage ont été également rouverts sur les quinze existants avant la tempête de mi-février. On croise les doigts pour que les éléments se calment.


Publié le : Vendredi 20 avril 2018

​Revue Presse Escale à Sète : la frégate L'Hermione est arrivée à bon port

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L'Hermione est entré dans le port de commerce vers 16 h.
VINCENT ANDORRA

Midi Libre 25 mars 2018

Arrivée ce samedi 24 mars avec trois jours d'avance, la frégate est à l'abri au port de commerce et participera mardi à la parade.

L'Hermione est arrivé à Sète ce samedi 24 mars, vers 15 h, accueillie par une poignée de chanceux qui, à bord de bateaux, sont allés à sa rencontre.

Partie la veille de Rosas, le capitaine de la frégate de la Liberté, Yann Cariou, n'a pas hésité à arriver trois jours avant le lancement d'Escale à Sète pour éviter les mauvaises conditions météo de ces prochains jours.

PHILIPPE MALRIC ET YANNICK POVILLON


Publié le : Dimanche 25 mars 2018

​Revue Presse Le trois-mâts Shtandart fait escale à La Grande-Motte

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Arrivée du Shtandart à La Grande-Motte. PHOTO VINCENT PEREIRA

Midi Libre 16/03/2018

La réplique du premier grand navire militaire russe fait escale à La Grande-Motte jusqu'à dimanche soir. Découvrez ce navire russe en avant-première.

Réplique du premier grand navire militaire russe, voulu par Pierre 1er de Russie alors qu'il fondait en cette même année 1703 sa capitale, Saint-Pétersbourg, le trois-mâts carré Shtandart est à quai, à La Grande-Motte (Hérault), au pied de la capitainerie, jusqu'à dimanche soir.

S'il ne reste plus que quelques créneaux de visite du bord sur le site web de l'office du tourisme de la station balnéaire, pour la seule journée de ce vendredi 16 mars, le voilier offre à la vue depuis le terre-plein ouest toute sa majesté.

Un navire bâti en six ans

Sa coque de 34 m, sous des mâts de 33 m, qu'arment vingt hommes d'équipage contre quarante à l'époque du lancement de son aîné, au XVIIIe siècle, raconte la marine d'autrefois, âpre, inconfortable, meurtrière. Elle dit aussi la grandeur que l'empereur Pierre voulait pour son pays, qu'il a largement contribué à organiser, moderniser.

Ce Shtandart, bâti entre 1994 et 2000 par une équipe de jeune gens désargentés réunis autour de celui qui en est depuis le capitaine, Vladimir Martus, sera l'un des invités majeurs d'Escale à Sète, du 27 mars au 2 avril. Auquel il sera d'ailleurs possible de se rendre en navette par la mer depuis La Grande-Motte, pour éviter les bouchons !

O. LE NY


Publié le : Vendredi 16 mars 2018

​Revue Presse Ouest Hérault : à Vias, le violent coup de mer a malmené le cordon dunaire

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La plage de Côte ouest sera fermée au public pour être sécurisée.
JEAN-PIERRE AMARGER

Face à la force de la Méditerranée, à Vias, les habitants de Côte ouest sont inquiets et se sentent même abandonnés.

"Ce gâchis me rend triste, explique Amalia Romero depuis sa fenêtre qui surplombe la mer. J'ai construit cette maison en 1955. La plage était à plus de 100 m de chez nous. C'était le paradis. Aujourd'hui, à 91 ans, j'ai peur. Cela fait des années que je suis là et j'ai compris que ce n'était pas avec des châteaux de sable que l'on pouvait lutter contre la force de la mer. Ce qui a été fait ici est aberrant.

Empêcher la mer de dévorer la dune

Amalia a vu le dernier coup de mer, jeudi 1er mars, emporter les deux tiers de la digue construite il y a seulement deux ans à Côte ouest, à Vias. œLes génies qui pensent ont un bel exemple ici, assure encore Amalia. Si notre terrain n'avait pas été protégé il serait parti. Pourquoi ne protègent-ils pas leur ouvrage. On doit empêcher la mer de dévorer cette dune. Aujourd'hui, la situation est angoissante. Nous, les habitants de Vias, nous nous sentons abandonnés. Je me demande jusqu'à quand on va financer toutes ces bêtises.

Jordan Dartier : "La situation est catastrophique"
Jordan Dartier, le maire de Vias, insiste…: "Il faut protéger la dune."

Quelle est la situation sur Vias…?

La situation est catastrophique. Il n'y a plus de cordon dunaire à certains endroits. Ceci est somme toute assez logique puisque dès le départ, j'avais dit qu'il fallait protéger depuis la mer la reconstitution du cordon dunaire. C'est le discours que je tiendrais toujours. L'état refuse de mettre des brises lames. Ce qui arrive, finalement, c'est logique.

Comment procéder pour remonter cette dune si elle l'est un jour…?

Il faut faire les réparations nécessaires. Reconstituer le cordon dunaire. Et il y a urgence car dans quelques semaines les touristes vont arriver. Il faut que les services de l'état prennent conscience qu'il faut avancer. Il reste deux exercices à réaliser et il est hors de question que cela ressemble à ce qui arrive sur le premier tronçon.

Pas loin de 7 M€ ont été engagés et il n'en reste plus grand-chose. Pendant combien de temps va-t-on dépenser de l'argent qui repart aussitôt à la mer…?

J'ai hérité d'une situation. Je ne fuis pas mes responsabilités, j'assume tout. Mais cette solution a été décidée en 2012. Quand je suis arrivé, j'ai signalé tout de suite que ce projet ne marchait pas sur ses deux jambes. Pour pérenniser la dune, il faut les protections en mer. J'ai négocié sur les deux autres tranches de protéger la dune. Ça n'était pas prévu. Si nous ne faisions pas les travaux, les crédits étaient perdus.

Vous êtes en train de dire que l'on a consommé de l'argent public qui est jeté à l'eau pour ne pas perdre une ligne de subventions…?

Oui, c'est exactement ça.

La mer a emporté une quantité de sable énorme. Les accès en bois sont inaccessibles depuis la plage. Que fait-on pour la sécurité des gens…?

Je vais prendre un arrêté interdisant la plage de Vias Ouest. Puis mes services vont commencer les travaux pour démonter tout ce qui peut l'être. Il faudra que les services de l'Agglo prennent en charge les frais. Il faut mettre au plus vite cette plage en sécurité. L'argent de la taxe Gemapi devra financer ces travaux.

Qui va nettoyer tout ça et comment le financer…?

Ce sera à l'Agglo de le faire et je mettrais mes services à disposition.

Chaque coup de mer emporte son morceau de digue. Là, les deux tiers sont à la mer est-ce que cela ne va pas finir par faire stopper le reste de l'opération…?

C'est inenvisageable. La situation que nous constatons est de la responsabilité de l'état. C'est lui qui ne veut pas de protection sur son domaine maritime. Il faut reconsolider le cordon dunaire et que l'Etat nous autorise à casser l'effet de la houle.
Sur la plage tout n'est que désolation. La mer a emporté la plus grande partie de la digue. Les passerelles d'accès à la plage sont à plus d'un mètre de hauteur, brisées pour la plupart et donc inaccessibles. Les ganivelles prévues pour retenir sable et végétation ont été emportées et deux brèches ont été ouvertes. Le camping La Méditerranée est en partie les pieds dans l'eau. Sur la plage, un promeneur explique avec un brin de cynisme : œJe ne savais pas où partait l'argent de mes impôts. Aujourd'hui, je le sais. Et il se retourne vers la mer. œIl est là et profite à tout le monde.

Une situation invivable

Hélios Sotomayor, le président de l'association de défense des habitants de Côte ouest n'en peut plus de cette situation. œIl y a 2 000 habitants sur cette zone et l'on se moque d'eux. Pourquoi ne fait-on pas de brise-lames comme à Côte est. Tout ceci est incompréhensible. On a dépensé de l'argent sans compter et il n'y a plus rien du tout. Quand on discute avec les autorités, on sent de la gêne car rien n'empêche la mer de faire son oeuvre. On nous explique qu'on ne peut pas protéger la zone parce que ce n'est pas une zone habitée comme une autre. Elle est sur une zone naturelle à protéger alors on construit un cordon dunaire avec du sable que l'on est allé chercher aux Orpellières dans une autre zone protégée. Plus personne ne comprend. Si, on comprend surtout que l'on a fait des travaux voués à la destruction pour ne pas perdre une ligne de subventions. C'est une honte.

JEAN-PIERRE AMARGER


Publié le : Mardi 06 mars 2018

​Revue Presse Port de plaisance à Sète : André Lubrano défend les projets de la Région

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André Lubrano annonce un large sondage, dès le mois de mars, sur le projet du quai d'Alger.
Qui pourrait être, au besoin, amendé. DR

Midi Libre 26/02/2018

André Lubrano, élu PS à la Région, évoque le projet d'accueil des yachts qui fait des remous quai d'Alger.

Il rentre dans la mêlée comme du temps où il était talonneur. Le socialiste André Lubrano, élu à la Région, Sétois emblématique, a entendu les remarques autour du projet des méga yachts et annonce un grand sondage, début mars, pour savoir ce que la majorité des gens en pensent avant d'amender le projet. Mais il l'assure : Sète a besoin de ce projet et il ira au bout.

Le projet d'implantation des œméga yachts sur le quai d'Alger fait parler et fait des mécontents...

Je pars d'une philosophie simple : je veux un port pour tous. Sète a une chance énorme d'avoir trois ports et que ce soit la Région qui les gère. Maintenant, on a entendu ce qui s'est dit lors de la réunion publique...

De quoi vous faire changer d'avis ?

Evidemment non. Mais il faut bien comprendre que nous avons une mission de rentabiliser les quais. Ils n'ont pas vocation à rester vides car ils sont en très mauvais état et il convient de les rénover. La vocation des quais, qu'on le veuille ou non, c'est d'accueillir des bateaux.

Des bateaux de riches ?

Ah oui, j'ai entendu cette expression, cet œargument soi-disant, mais je ne comprends pas ce que cela veut dire. Utiliser ces quais pour accueillir des bateaux de plaisance, c'est une chance. Après avoir rénové Cayenne, on a aménagé le quai de la République, on va s'attaquer au quai Paul Riquet. L'argent se fait rare et depuis que la Mobil est partie le quai est en très mauvais état. Réparer 450 mètres de quai, c'est 4,5 M€.

Et le projet du quai d'Alger va donc rester à l'identique ?

Je le redis : on a entendu un certain nombre d'avis et on va continuer à sonder les Sétois à travers un questionnaire qui sera mis en ligne durant deux mois à compter du 1er mars. Au départ, l'idée était de capter un opérateur qui voulait s'installer en Méditerranée et on a saisi l'opportunité du binôme P & O et de l'Américain IGY Marinas.

Ils ont répondu au cahier des charges, comme à la nécessité d'aller sur le quai du Maroc lors d'Escale à Sète. Pour la région, pour le bassin, pour Sète, c'est important. Cela dit, on discute avec l'opérateur pour améliorer la rotation des bateaux. Mais nous n'arrêterons pas le projet car nous avons la mission de développer le port.

Quand les premiers bateaux seront-ils positionnés sur le quai d'Alger ?

Les travaux ne sont pas importants. Il faut amener l'eau et l'électricité. Il faut attendre la fin de l'enquête, on adaptera dans le courant de l'été et, à la rentrée, on lancera les travaux. Disons que début 2019 paraît être une date raisonnable.

Quid du bassin Orsetti ?

Quand le pôle passagers sera fait, l'entrée se fera par la route de Montpellier. La place Mangeot ne sera plus saturée comme elle l'est actuellement. Le quai Orsetti n'existera plus et l'esplanade sera à disposition des usagers.

Et les travaux sur la base Tabarly, au bout du môle ?

Tout est lancé, les architectes travaillent dur pour rénover cet endroit qui n'était pas à la hauteur de Sète.

Revenons aux méga-yachts, combien cela va-t'il rapporter à la Région ?

C'est difficile à dire mais c'est une somme importante. De l'ordre de 25 % des recettes de plaisance liées au port. Ce sont plusieurs centaines de milliers d'euros. Sans compter, bien sûr, tout ce que cela va engendrer indirectement dans l'économie. Moi, je serais commerçant, je commencerais à chercher un commerce par là-bas...

En tout cas, c'est autant d'argent que nous n'aurons pas à prendre dans la poche du contribuable, car il faut bien se dire que tout a un coût. Grâce à cela, on laisse au yachting classique et à la petite plaisance leur part.

Un port de riches, dit-on ? Mais cela permettra de ne pas augmenter le prix de la place à 122 € par an (plus 10 € facultatifs pour la SNSM). Les pêcheurs sont maintenus dans leur espace, le port de commerce s'étend et les résultats commencent à être là. Tout cela fait de l'emploi, de la richesse pour tous et des impôts en moins. Je ne voudrais pas qu'une poignée qui crie l'emporte sur la majorité silencieuse. On a vraiment de la chance que ces bateaux puissent stationner là grâce aux eaux profondes du port.

Estimez-vous que l'opposition est d'ordre politique ?

En tout cas, c'est une prise de position politicienne et je l'ai dit lors de la réunion publique : œVous vous trompez de combat car vous préparez les municipales.

D'ailleurs, vous en serez, vous, des municipales en 2020 ?

Non. J'ai laissé la place à Sébastien Denaja en 2014, ce n'est pas pour revenir en 2020. Et je suis comblé dans mes missions à la Région.*

YANNICK POVILLON


Publié le : Lundi 26 février 2018

​Revue Presse Des Héraultais, à la dérive au bord de leur voilier, secourus en pleine mer

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Le patrouilleur L'Adroit de la Marine nationale à proximité du voilier. MARINE NATIONALE

Midi Libre 15/02/2018

Le Cross Med a porté secours à un voilier en détresse avec deux personnes à bord. Partis mardi de Marseillan, les passagers ont été secourus à 120 km au large de Sète et ramenés à bon port.

Le Cross Med basé dans le Var a porté secours à un voilier en détresse avec deux personnes à bord. Ce navire de 6 mètres, parti la veille au soir de Marseillan pour rejoindre Port de Bouc dans les Bouches-du-Rhône, a subi une avarie de moteur et de barre. Un problème de voile les a définitivement empêchés de naviguer. La météo était qui plus est défavorable avec des creux de 2 à 3 mètres.

Panne de moteur, de barre et de voile

Un avion des Douanes a localisé le voilier à environ 120 kilomètres au sud/sud est de Sète. Le patrouilleur L'Adroit de la Marine nationale, en mer au large des Pyrénées-Orientales a été envoyé sur zone. A son arrivée, des membres de l'équipage ont essayé de remettre le moteur en état. En vain. Les deux passagers doivent être ramenés, sains et saufs, à La Grande-Motte. Le voilier a été laissé sur place.

Cette opération, coordonnée depuis ce matin par le Cross Med, a pu s'appuyer sur les différents moyens d'alerte déployés et pré-positionnés sur le littoral méditerranéen par les administrations et services pour concourir à la surveillance des approches maritimes et à la sécurité en mer.


Publié le : Dimanche 18 février 2018

​Revue Presse La Ville a cédé des terrains sur la zone portuaire

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Une majorité de professionnels va signer l'acte d'achat avec la municipalité. Certains se donnent encore du temps

Midi Libre 10/01/2018

Les professionnels sont ravis, la municipalité aussi : 1,5 M€ va entrer en caisse !

C'était l'un des points importants du dernier conseil municipal de 2017 : la cession par la Ville de parcelles à plusieurs professionnels de la zone portuaire.

Des terrains occupés par des entreprises spécialisées dans la vente de bateaux, l'entretien, la réparation ou l'accastillage, qui avaient bâti là des hangars pour développer leur activité. Propriétaires des murs mais pas du sol, il y avait en effet matière à trouver une solution plus pérenne.

Depuis deux ans, les membres de l'APN (association des professionnels du nautisme) sollicitaient la municipalité en ce sens. œL'idée a mûri en bonne concertation et elle aboutit aujourd'hui, se félicite Sylvain Pereyre, patron de Sud Croisière et qui vient de céder son fauteuil de président de l'APN à Bernard Paire. œPour les professionnels, cela va changer beaucoup de choses. Dans mon cas, je suis locataire du sol, mais aussi des locaux. Mes confrères louent seulement l'assiette sur laquelle repose leur hangar. Franchement, c'est une très bonne décision de la Ville, car cela va simplifier les choses.

Des sociétés implantées depuis plus de 30 ans
Pour exercer leur activité, ces professionnels du nautisme signaient des baux commerciaux, comme n'importe quel restaurateur ou vendeur de chaussures du Cap-d'Agde, alors que la plupart de ces entreprises sont installées depuis plus d'une trentaine d'années sur place et génèrent de nombreux emplois directs. En devenant propriétaires de l'ensemble de leur activité, ceux qui ont fait ce choix valorisent surtout leurs sociétés, œcar il était compliqué de céder des affaires comme ça, reconnaît Sylvain Pereyre.

Si les Domaines avaient estimé le prix de vente à 200 € le mètre carré, il est finalement tombé à 175 €, une œristourne assumée par le maire d'Agde, Gilles D'Ettore, qui peut néanmoins compter sur l'entrée d'1,5 M€ dans les caisses de la municipalité.

Gilles D'Ettore : œCela va permettre aux entreprises d'investir un peu plus encore
œEn faisant ce geste, nous montrons que nous aidons la filière nautique. Il faut garder à l'esprit que toutes ces entreprises emploient du monde sur la commune.

Pour le maire d'Agde aussi, cette décision permet œd'éclaircir les choses. On aurait loué l'ensemble, c'est-à-dire le sol et les bâtiments, on aurait peut-être pu continuer comme ça, mais ce n'est pas le cas. Et si tant est qu'un maire veuille récupérer la jouissance du sol avec un bâtiment qui ne lui appartient pas dessus, la situation serait inextricable. Là, tout le monde est satisfait et cela va permettre à ces entreprises d'investir un peu plus encore.

Pour tout ce qui concerne la partie située devant les hangars, c'est-à-dire juste après la voie de circulation, c'est la Sodéal, société gestionnaire des ports du Cap-d'Agde, qui garde néanmoins la main sur ces terrains, loués aux professionnels pour stocker les bateaux.

OLIVIER RAYNAUD


Publié le : Mercredi 10 janvier 2018

​Revue Presse Etang de Thau : la commercialisation des huîtres peut reprendre

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Les huîtres de Thau qui étaient en attente, dans la lagune, peuvent faire leur retour sur les étals
V. A.

Midi Libre 08/12/2017

Les dernières analyses portant sur la chair des huîtres ont conclu à la présence d'un taux de phytoplancton alexandrium bien inférieur au seuil maximal autorisé pour la consommation humaine. L'arrêté de réouverture sera signé à la mi-journée. 

Enfin une bonne nouvelle, pour les ostréiculteurs du bassin de Thau. Après un mois d'interruption de la récolte et de la commercialisation des huîtres du fait de la présence d'un phytoplancton porteur de la toxine PSP, l'alexandrium, ils peuvent reprendre une activité normale.

En dessous du seuil des 800 microgrammes
Le sous-préfet Philippe Nucho a, en effet, annoncé en milieu de matinée, ce vendredi 8 décembre, que le taux de toxine, mesuré par les scientifiques d'Ifremer, était passé à 512 microgrammes par kilo de chair lundi, et à 0 mercredi, soit en dessous du seuil des 800 microgrammes dont le dépassement avait, le 30 octobre dernier, généré la fermeture de la lagune.

La récolte et la vente des moules de Thau restent en revanche suspendues jusqu'à nouvel ordre.


Publié le : Vendredi 08 décembre 2017

​Revue Presse Thau : l'Etat se mouille contre les corps-morts

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Midi Libre 04/12/2017

La Préfecture veut faire bon ordre et proposer une alternative.

C'est, là encore, une pratique bien ancrée dans les habitudes en bord de lagune. D'ailleurs, la plupart de ceux qui en usent ne sont pas des touristes. Cherté, pénurie des places dans les ports et aspect pratique, aussi (poser gratuitement son bateau à quelques brasses des rives de l'étang et au plus près de son domicile...) font que sur l'étang de Thau, peu cerné par les infrastructures touristiques, le mouillage illégal est rarement considéré comme une spoliation. Un œarrangement, tout au plus, avec cet espace encore sauvage qu'une simple œbarcasse permet de sillonner. Sauf que voilà : le mouillage illégal, a fortiori quand il se généralise, n'est pas sans conséquence sur les fonds marins (les herbiers notamment), les zones de pêche et conchylicoles (du fait de poids instables, les bateaux au mouillage se retrouvent parfois poussés vers les tables conchylicoles par la tempête). Et puis, ça fait désordre.
Car les bateaux bien visibles, en surface, qui sont déjà légion de l'anse du Barrou, à Sète, en passant par Mèze ou la presqu'île balarucoise, ne sont que la partie émergée de l'iceberg. Au fond, plusieurs centaines de corps-morts (pneus remplis de béton voire, parfois, batteries de voitures...) gisent dans l'attente d'un hypothétique amarrage. Sans compter les œnavires abandonnés là par leurs propriétaires, autant d'épaves en devenir.

Ph. Nucho : " Traiter progressivement  l'ensemble de l'étang "

L'Etat, associé aux affaires maritimes (désormais Direction départementale des territoires et de la mer) avait déjà tenté, il y a plusieurs années, d'y mettre bon ordre. Ciblant l'anse du Barrou à Sète. Avec des résultats... temporaires.
En cette fin d'année, c'est le sous-préfet Philippe Nucho qui remonte au créneau, bien décidé à " traiter, certes progressivement ", l'ensemble du bassin de Thau.
Vendredi matin, c'est à Mèze que s'ouvrait l'opération. Derrière le camping Beau Rivage, deux vedettes de la brigade nautique de Marseillan, des hommes de l'unité littorale des affaires maritimes et le chef de l'unité cultures marines et littoral de la DDTM, Philian Rétif, attendaient le représentant de l'Etat avant de procéder aux premières extractions de corps-morts. élus mézois et prud'homme local de la pêche assistaient - dubitatifs, pour certains - à l'intervention.
Dans la matinée, 40corps-morts devaient ainsi être extraits de la petite crique mézoise, et une mise en demeure adressée dans la foulée aux propriétaires des bateaux encore présents sur zone. " Nous leur donnons trois semaines pour bouger. A défaut, ce sera un PV de grande voirie pour occupation sans titre du domaine maritime ", détaillait Philian Rétif. La douloureuse ? Dans les 1 500 €, pouvant s'ajouter à une pénalité quotidienne. Dissuasif. A condition, bien sûr, de retrouver les propriétaires. Car sur la question des épaves, c'est bien là où le bât blesse (on se souvient combien de fois, à Sète, l'EPR Port Sud de France a dû financer les opérations de grutage et les évacuations).

Qui paiera l'enlèvement des épaves ?

Henry Fricou, le maire de Mèze, annonçait d'ailleurs la couleur, bien que de manière sibylline : " Faire enlever les épaves, je veux bien, mais comment ? " En d'autres termes : les collectivités devront-elles assumer seules les coûts d'enlèvement des navires dont la DDTM aura constaté la déchéance de propriété ? Il semblerait que du côté de l'anse du Barrou, à Sète, Ville et Agglo travailleraient déjà main dans la main avec les services de l'état. Là, pas moins de 80 corps-morts, et 27 navires recensés comme épaves, " seront évacués d'ici la fin de l'année ", annonçait Philippe Nucho. La Crique de l'Angle, à Balaruc, devant être traitée en janvier.
La progression sera, on l'imagine, difficile, mais la DDTM fait de l'évacuation des corps-morts et des épaves le préalable à toute création de œzones de mouillage et d'équipements légers, légales, cette fois. Et portées par les collectivités. On n'y est pas tout à fait.

Pa. C


Publié le : Mardi 05 décembre 2017

​Revue Presse Etang de Thau : encore un peu de patience pour la récolte d'huîtres

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Le taux de toxine dans la chair a déjà baissé de moitié

Midi Libre 15/11/2017

L'étang a fermé à cause d'un phytoplancton toxique, présent dans la chair des huîtres.

Voilà une dizaine de jours que l'arrêté préfectoral est tombé. Et que, rétroactif au 30 octobre, il suspend toute récolte d'huîtres, de moules et de palourdes dans la lagune, du fait de la présence, dans la chair des huîtres, d'une toxine à des taux supérieurs au seuil maximal autorisé. On appelle cela l'alexandrium, et c'est généralement dans la crique de l'Angle, à Balaruc, qu'elle apparaît d'abord, avant de se répandre dans toute la lagune.

Ladite toxine avait été décelée dans l'eau de l'étang dès la mi-octobre, et les conchyliculteurs prévenus, afin de pouvoir mettre du œproduit à l'abri, en bassins, avant qu'elle n'affecte la chair des coquillages (1 000 tonnes auraient ainsi été préservées).

Toxines : le taux divisé par deux en 10 jours
Puis l'alexandrium a progressé, dépassant les 800 microgrammes par kilo de chair. Et l'étang a fermé. Jusqu'à nouvel ordre. Ou plutôt jusqu'à ce que deux analyses consécutives (conduites par Ifremer) montrent que le taux est passé en dessous du seuil critique. Or, pour le savoir, il faut passer par le fameux œtest souris.

Celui qui consiste à injecter du broyat de coquillages à des rongeurs stériles et de voir ensuite en combien d'heures ils succombent. Le premier réalisé depuis la dernière crise a livré, en fin de semaine dernière, un niveau de toxine qui a chuté de moitié : de près de 2 000 microgrammes, il est passé à 1 000. Encourageant, mais pas suffisant pour œrouvrir.

Dans les mas, on bosse
Ce mercredi, d'autres souris seront œpiquées avec de la chair de coquillages prélevés ce jour. Vendredi, les résultats devraient être connus. S'ils sont positifs, il faudra néanmoins attendre les résultats d'une seconde analyse (vendredi 24 novembre, donc), pour que le feu vert soit donné par la préfecture.

Ne croyez pas pour autant que l'activité est au point mort dans les mas : on détroque, on met les huîtres en poches avant de les replonger dans l'étang pour affinage. Confiants dans le fait que le fort vent du Nord contribuera à chasser l'alexandrium de la lagune.

Vers les tests chimiques ?
On le sait, le test souris énerve au plus haut point le patron des conchyliculteurs de Méditerranée et désormais président du comité national, Philippe Ortin. "On est pendu à ces c... de souris", lâche-t-il laconiquement à dix jours du début de cette nouvelle crise.

Comme il l'avait promis, ce dernier a rencontré le conseiller du ministre de tutelle, lui rappelant combien, vu les enjeux, combien ce test paraît à la fois long et archaïque. "Dans ce type de crise, il nous faudrait pouvoir obtenir des résultats sous 48 h", insiste Philippe Ortin. Et pour cela obtenir les fameux tests chimiques. Le conseiller du ministre a promis d'y travailler.

PA.C


Publié le : Jeudi 16 novembre 2017