Origines de la SNSM
La première station de sauvetage fut créée à Boulogne-sur-mer en 1825.
En 1967, la SNSM nait de la fusion de deux sociétés, la Société Centrale de Sauvetage des Naufragés (1865) et la Société des Hospitaliers-Sauveteurs Bretons (1873).
Reconnue d'utilité publique par le décret du 30 avril 1970, la SNSM a pour mission de secourir bénévolement et gratuitement des vies humaines en danger, en mer et sur les côtes de France et d'outre-mers.
Le saviez-vous ?
3500 sauveteurs embarqués bénévoles
Il existe 3500 sauveteurs bénévoles en France. Ce sont des professionnels de la mer (originaires de la pèche, de la marine nationale ou de la marine marchande). Leurs activités se déroulent dans une zone de 20 nautiques qu'ils connaissent parfaitement. Chaque membre de l'équipage possède sa propre spécialité complémentaire avec celle du reste de l'équipe.
Il existe 229 stations sur tout le territoire français et d'outre mer.
600 cadres bénévoles
Présidents de stations, secrétaires, trésoriers, directeurs de centre de formation, délégués départementaux ou chargés de mission, ils mettent leurs expériences au service de la mer.
600 bénévoles formateurs des nageurs sauveteurs
Les bénévoles formateurs forment pendant 8 mois des jeunes au métier de nageurs-sauveteurs. Présents sur tout le territoire français, les 30 centres de formation forment chaque année 500 nouveaux sauveteurs.
1300 nageurs-sauveteurs
Ils assurent pendant l'été la surveillance des baignades d'environ 250 plages en France. Ils s'entraînent régulièrement et se perfectionnent à la conduite de jets-ski, au sauvetage en milieux hostiles, à la manœuvre de vedettes de sauvetage, à la réparation d'embarcations pneumatiques et au monitorat de secouristes.
45 salariés seulement
Répartis entre le siège à Paris et le CERO (Centre d'Entretien Régional et de Réparation de l'Ouest), ils gèrent toute cette organisation. Son président, Yves Lagane, plaisancier et vice amiral d'escadre, a travaillé pendant 30 ans dans la marine nationale. Il a été commandant de 3 sous-marins dont deux nucléaires. Ancien Préfet maritime de la Manche et de la Mer du Nord, il préside la SNSM depuis 2005.
Les moyens nautiques
La SNSM possède 40 canots insubmersibles et auto-redressables, 30 vedettes de 1ère classe, dont 13 insubmersibles à propulsion hélices ou hydro-jets, 68 vedettes de 2ème classe, atteignant 21 à 25 nœuds (environ 46km/h), 33 vedettes de 3ème classe, une trentaine de vedettes légères, dédiées aux interventions de proximité et 425 canots pneumatiques, équipés de moteurs hors-bord de 30cv. A cela s'ajoute de plus en plus de jets-ski.
Les résultats
Chaque année, environ 10 000 personnes sont secourues et 3 000 bateaux en difficulté sont assistés. Plus de 50% des interventions se font en France métropolitaine et 70% sont effectuées en faveur des plaisanciers.
Depuis 1980, les sauveteurs en mer ont secouru l'équivalent de la population d'une ville comme Rouen.
Les ressources
Les sauveteurs en mer reçoivent des subventions de l'Etat, des régions, des départements et des collectivités locales, qui constituent un peu plus du tiers de leurs ressources. L'essentiel des moyens de financement est d'origine privée : adhésions, dons, legs, sponsors, mécènes etc.
Les besoins
Pour assurer ses missions de sauvetage, la SNSM a besoin de renouveler régulièrement sa flotte chaque année. Le coût de ce renouvellement s'élève à 5 millions d'euros, soit près d'un tiers du budget des sauveteurs en mer. Le bon fonctionnement de la SNSM nécessite la formation et l'équipement individuel des sauveteurs embarqués, l'entretien et la mise à niveau des infrastructures ainsi que le soutien aux actions de prévention auprès du grand public.
En mer, vous avez besoin de la SNSM, à terre, elle a besoin de vous.
Remplissez le formulaire d'adhésion
Publié le : Mardi 15 septembre 2009
Publié le : Vendredi 17 juillet 2009
SNS 242 Cap d'Agde |
La SNSM au Cap d'Agde participe aussi à des exercices d'entraînement des pilotes de la base de Nimes-Garon aux largages de chaîne SAR "Search And Rescue" à partir d'aéronefs Bréguet Atlantique ATL2. Cet exercice explique la présence de la vedette SNSM du Cap en mer accompagnée d'un avion à basse altitude sur le plan d'eau de manière répétitive selon les conditions météorologiques.
Les missions SAR de l'ATL2
Le bréguet Atlantique est un outil par excellence de la recherche en haute mer, L' ATL2 couvre un très large rayon d'action (4 300 nautiques, soit 18 heures de vol !). La recherche est facilitée par la " bulle " située sur le nez de l'appareil.
L'exercice
La vedette SNSM va se positionner à un lieu de RDV au large avec l'ATL2, un figuratif (Radeau de survie) est mis à l'eau pour simuler la présence de naufragés.
Dès que le « naufragé » est repéré, marqueurs fluorescents et fumigènes sont largués afin d'estimer au plus juste la zone idéale de largage de la chaîne SAR. Selon la dérive du produit dans l'eau, et la direction de la fumée, la chaîne sera larguée en amont du courant, pour éviter au naufragé de s'épuiser à nager vers elle.
A chaque largage, la vedette SNSM avec le personnel de l'aéronaval de Nimes_Garon embarqué effectuent des mesures afin de communiquer aux pilotes dans l'aéronef la précision du tir et ensuite récupèrent le parachute de largage, enroulent sur la chaîne SAR et hissent à bord le fut d'environ 80 Kg. Une fois le fut arrimée à la vedette, la vedette va se repositionner pour le tir suivant. Chaque pilote doit faire au minimum un tir d'entraînement par quadrimestre.
Publié le : Mercredi 03 juin 2009
Aidez-nous en adhérant à la SNSM
EN ADHéRANT, VOUS PARTICIPEZ à NOTRE éQUIPEMENT.
Publié le : Samedi 03 décembre 2005
Publié le : Mercredi 23 janvier 2008
Publié le : Samedi 12 janvier 2008
Publié le : Jeudi 31 mai 2007
Publié le : Lundi 08 janvier 2007
Publié le : Jeudi 21 décembre 2006
Merci aux bénévoles de la SNSM qui durant ces deux journées de « week-end bleu » n’ont pas hésité à informer le public de leurs missions durant une sortie jusqu’à Brescou couronnée par l’exemple d’un sauvetage en mer.
Nous espérons que les futurs baigneurs, plaisanciers auront compris l’importance de ne pas mettre en danger inutilement la vie de nos sauveteurs.
Publié le : Lundi 30 mai 2005