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Publiée le 05-06-2022

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Revue Presse : Les affaires maritimes de la vedette Demios

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Thierry Fassi, syndic et barreur du Deimos, un ex de la marine marchande.
Photo BRUNO CAMPELS

Midi Libre 13/06/2011

Sur l’écran couleur de la passerelle, le Thibault-Laura, un chalutier du Grau-du-Roi, fait route parallèlement à la côte, à 3,14 milles précisément, révèle une manipulation opérée en quelques clics par Thierry Fassi. Le syndic principal des Affaires maritimes, à la barre du Deimos, vedette grise de 16 m poussée par 1 000 cv, le surveille du coin de l’œil, en tenant le cap au 270 vers Port-Camargue : "Ils sont toujours à la limite de 3 milles, le poisson qui les intéresse est là, la lotte, le rouget" et il est tentant "quand on n’est pas là" d’aller chaluter plus près de la terre, où les eaux sont plus riches.

"On n’est pas des marins mais des fonctionnaires se servant de bateaux"

Stéphane Cluzel, contrôleur Ce ne sera pas le cas, mais l’exemple illustre le quotidien, une "bonne centaine de jours" et de nuits par an, de l’unité littorale de la direction départementale des territoires et de la mer. Huit hommes basés à Sète, sous la responsabilité de Stéphane Cluzel. Le garçon a les galons horizontaux d’un capitaine mais le grade de contrôleur, géographe par formation qui passe son temps sur l’eau : "Nous ne sommes pas des marins, observe-t-il, mais des fonctionnaires de l’état se servant de bateaux pour exercer leur métier."

Des navires, ils en ont trois, taillés pour répondre à des missions couvrant mer et étangs, entre l’Aude et le golfe de Beauduc, à l’orée des Bouches-du-Rhône, missions dont la pêche est le cœur.

"Nous avons compétence sur toute la filière, développe le patron du Deimos, ça veut dire du chalutier en pêche dont on surveillera qu’il respecte les règles, aux pêcheries, poissonneries, jusqu’en supermarché." Et sur la route quand ils dressent des barrages à l’aveugle, en arrière du trait de côte, pour vérifier que le poisson a la taille requise, est correctement transporté, ou bien traquer les braconniers aux trafics juteux. "La civelle, par exemple, évoque Jean-Michel Ulmer. à 1 000 € le kilo…"

Au large de La Grande-Motte, elle n’est pas le sujet du jour. Ce matin, la vedette des Affaires maritimes mène une opération de contrôle des plaisanciers, armement, présence et conformité des documents du bord. Un autre quotidien pour l’équipage, entre interception de ce pilote de jet ski trop pressé de sortir du port et de surcroît sans permis, contrôle des gilets de sauvetage d’un bateau de promenade en mer ou encore remorquage d’un canot au moteur en rade. L’ordinaire, mais en bas, dans le carré, la sauce au basilic mitonne ; "c’est une tradition de la marine de bien manger à bord !"

OLLIVIER LE NY



Publié le : Lundi 13 juin 2011