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Publiée le 05-06-2022

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Revue Presse : De retour au port, François Alicot a couvert 51000 milles lors de son tour du monde

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Elizabeth, la soeur de François, l'a accompagné pour la traversée du Pacifique. D.R.

Midi Libre 11/03/2023

A bord de Zulù, son 38 pieds, l’ancien patron de la voilerie et sellerie Tramontane, sur la zone technique du Cap d’Agde, vient d'achever un périple de 15 mois autour du globe. Avec, évidemment, de très beaux souvenirs dans la cale.

Une dernière étape, depuis l’île de Sainte-Hélène, au large de la Namibie, jusqu’au Cap d’Agde. Soit 41 jours de mer sans discontinuer et un marin, François Alicot, qui a perdu 5 kilos durant ce seul trajet. "On a remonté l’alizé à partir de l’équateur.

On navigue au près (le vent soufflait sur le côté du bateau, NDLR), c’est-à-dire que le voilier gite pas mal, ça tape, c’est inconfortable… Pour le coup, on a vraiment navigué ! " Un serpent de quatre mètres s'invite dans le voilier en Australie. C’était d’ailleurs l’objectif de l’ancien patron de la société Tramontane : réaliser un tour du monde en un peu plus d’un an, avec escales.

Sur la coque de son Zulù, voilier de 38 pieds, quatre lettres : NYJS, pour “No yachting, just sailing” (en gros, pas de navigation de plaisance, juste la voile), qui annonçait la couleur. "Je venais de vendre mon entreprise. Mon épouse et mes enfants étaient d’accords, c’était le bon moment. Ce voyage était en quelque sorte l’aboutissement du travail de ma vie."

Le marin est aguerri, il a déjà remporté plusieurs régates en équipage, à fond dans son projet. Mais pour des questions d’assurance, pas question pour autant de partir seul à l’aventure. Bernard Marty, de Lanzarote au Panama puis dans l’océan indien, et Philippe Nayraud, du Cap, en Afrique du Sud, jusqu’au Cap… d’Agde, deux anciens clients devenus des amis, ont été les équipiers de François sur deux des six étapes prévues.

Guy Grasset était le compagnon du début, jusqu’aux îles Canaries. "Et ma sœur Elizabeth m’a aussi accompagné", apprécie le frangin. "Elle a fait tout le Pacifique avec moi, de Panama à Tahiti, puis jusqu’à Darwin." Avec une belle frayeur à l’arrivée en Australie, lorsqu’un serpent de plus de quatre mètres s’est invité à bord. "Il est entré dans le bateau, a fait son petit tour, puis est reparti comme il était venu. Mais ça m’a perturbé un moment", reconnaît le capitaine.

La magie de la Polynésie et de l'océan indien Un tour du monde, c’est une introspection, de belles images surtout. "On a visité les îles Marquises, c’est magnifique. Nous sommes restés un mois à Tahiti, j’ai d’ailleurs fêté mes 60 ans là-bas ! " Les îles Coco, Rodrigues, La Réunion ont agrémenté la traversée de l’océan indien.

Avant le passage musclé du cap des Aiguilles, tout au sud de l’Afrique, celui du cap de Bonne-Espérance, puis la remontée vers l’Europe. Durant ce périple, François a aussi eu le bonheur de célébrer les fêtes de fin d’année le premier Noël aux Canaries en 2021, le second à Cape Town il y a trois mois en famille. Avant de la retrouver dimanche dernier, à son arrivée dans l’Hérault. "On a couvert 51 000 milles nautiques (soit 92 000 kilomètres) en respectant le planning établi, sans véritables galères ni grosses avaries." Fier d’avoir accompli "ce challenge, qui clôt en quelque sorte ma vie de marin." 

Olivier Raynaud



Publié le : Samedi 11 mars 2023