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​Revue Presse
Sete : La tarification du stationnement va évoluer

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édition du jeudi 26 novembre 2009

RAPPEL : La CCI a décidé de « rétablir la réalité des longueurs » pour les bateaux

C'est plus un problème de forme que de fond. Que la Chambre de commerce qui gère le port de plaisance ait décidé de vérifier la réalité de la longueur déclarée des bateaux sur le port de plaisance n'est guère critiquable. Mais ce qui chagrine la Société nautique, qui représente un quart des 400 plaisanciers du port, c'est plutôt la méthode utilisée par la Chambre de commerce pour contrôler la longueur des bateaux. « On serait arrivé à un accord sur le nouveau mode de calcul si la CCI nous en avait parlé avant, mais la procédure nous a heurtés. Ils ont fait monter des agents sur les bateaux pour les mesurer sans en avertir les propriétaires », claque Marie-Hélène Leclercq.

L'association, un brin remontée, s'en est d'ailleurs émue haut et fort, lors du dernier conseil portuaire qui regroupe régulièrement, à la Région, l'ensemble des acteurs du port. Un conseil qui devait donner son avis sur la question et qui a préféré à une énorme majorité s'abstenir. Du côté de la Chambre de commerce, on convient en effet avoir mesuré les bateaux de plaisance du port. « Les longueurs qui nous étaient déclarées ne correspondaient pas tout à fait à la réalité, nous avions fait le constat dans la gestion pratique du port que ces longueurs étaient toujours en défaveur du gestionnaire du port » , indique l'hôtel consulaire.

En fait, la CCI souhaite prendre désormais en compte tous les appendices des bateaux : balcons ou structures amovibles. Sur la méthode employée pour y parvenir, elle précise : « Chaque automne, afin d'éviter les risques sur les bateaux en cas de tempête, nous faisons le tour des amarrages. Cette année, nous avons aussi mesuré la longueur des bateaux. » Pour autant, visiblement, la CCI ne souhaite pas engager un bras de fer avec les plaisanciers. Elle assure vouloir « rétablir la réalité avec souplesse ». Ainsi après vérification des longueurs des 400 bateaux, l'incidence porterait seulement sur quinze embarcations qui passeraient en catégorie supérieure. « On s'est, donné une marge d'erreur de 50 cm », souligne la CCI. Par ailleurs, une circulaire a été envoyée aux propriétaires concernés ces derniers jours et la CCI leur propose « de discuter contradictoirement des mesures ».

La présidente de la Société nautique admet : « Il y a probablement de multiples façons de calculer l'encombrement des bateaux » mais précise : « s'il y avait eu un comité de liaison du port de plaisance que nous réclamons depuis des années, le gestionnaire aurait été obligé d'informer ce comité avant de modifier les tarifs. »

Jean-Pierre SOUCHE


Publié le : Jeudi 26 novembre 2009

​Revue Presse
En mer, comme sur terre, un plaisir partagé

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édition du lundi 23 novembre 2009

Une fois le salon nautique terminé, l'Apac (association des plaisanciers d'Agde et du Cap) a tenu son assemblée générale au centre nautique du Cap d'Agde. Le trésorier Raymond Bresson y a présenté, dans un premier temps, des comptes et bilan positif dûs à l'excellent résultat de la boutique. La cotisation 2010 reste inchangée 35 € par adhérent et quitus est donné à l'unanimité moins 1 voix.

Lors de la lecture du rapport moral, des chiffres ont permis, une fois encore, d'illustrer la bonne santé de l'association : l'Apac regroupe à ce jour plus de 140 plaisanciers liés par la convivialité, donnant raison à la devise de l'association : "Faire de la plaisance un plaisir".

Lors de cette réunion, les membres du bureau se sont félicité des relations entretenues notamment avec la municipalité, la Sodéal, l'office de tourisme, les professionnels du nautisme ainsi qu'avec les associations de plaisanciers du Cap et du Languedoc-Roussillon.

Au registre des activités, il a été mis en exergue le succès pour les cours de navigation, de météo, la préparation au certificat de radiotéléphoniste restreint "CRR" animés par Olivier Lapointe ainsi que pour le Troc Nautique organisé par l'Apac dans le cadre de la Fête du Nautisme en partenariat avec la Sodéal et le Centre Nautique. L'événement de la saison estivale a été la Croisière hauturière "La Route des Meharis II Cap d'Agde – Marina Cap Monastir", organisée en étroite collaboration avec le commandant du port de Monastir. 14 voiliers ont quitté le Cap d'Agde le 31 mai et après escales à Porquerolles, en Corse, en Sardaigne puis Kélibia, Port Yasmime Hammamet, El Kantaoui et sont arrivés le 6 juillet à Monastir. Une forte participation au 3 e Rallye du muscat de Frontignan, avec 25 bateaux dont 4 de l'Apac a été enregistrée le 12 septembre au Cap d'Agde, amarrage offert par la Sodéal.

Pour le salon nautique, le stand de l'Apac a connu une très bonne fréquentation et résultat meilleur qu'en 2008.

Cette assemblée générale a également permis de dévoiler le programme pour l'année prochaine : l'ensemble des activités sera reconduite. Un stage "Prévention et secours civiques de niveau 1" sera animé par les pompiers d'Agde. Les sorties de groupe en mer seront organisées en fonction de la météo une semaine à l'avance et annoncées à la permanence du jeudi et par internet. Quant au projet de croisière estivale rien n'est encore décidé.

En fin d'après-midi, l'assistance était nombreuse autour de l'apéritif-buffet offert par la municipalité et servi par le service des festivités au cours duquel le président de l'Apac a remis au nom des adhérents un chèque de 400 € au président de la Société nationale de sauvetage en mer (SNSM) Raymond Bresson.


Publié le : Lundi 23 novembre 2009

​Revue Presse
Changement de décor sur les quais du Grau-d'Agde

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édition du samedi 21 novembre 2009

Après les restaurants du centre ancien situés le long des berges de l'Hérault, c'est désormais au tour des commerces du quai du commandant Méric, au Grau-d'Agde, de voir leurs terrasses sur le fleuve bénéficier d'un lifting en profondeur. Depuis le 9 novembre dernier, des engins de la société Buesa, spécialisée dans les travaux sous et sub-marins, démembrent ont démembré six terrasses sur les sept inclues dans cette première tranche de travaux.

Un chantier d'envergure puisque la Ville – et le Département à hauteur de 20 % – consacrent 650 000 € à ce projet, qui permettra, à terme, d'harmoniser le paysage commercial de ce site très touristique et surtout d'offrir un accès plus aisé aux personnes handicapées.

Les commerçants concernés vont bien évidemment participer à cette dépense sous forme d'une augmentation de la taxe sur les droits de terrasse. C'est d'ailleurs le motif du litige qui oppose actuellement la Ville à un commerçant qui a investi très récemment dans sa terrasse et ne souhaite évidemment pas payer davantage.

C'est aussi pour ménager les professionnels situés plus haut sur le quai, près de la plage, que la municipalité ne lancera pas la deuxième tranche de travaux immédiatement. « Les commerçants ont investi il y a peu de temps dans des terrasses qu'il faut amortir » , indique-t-on du côté de la mairie. Aussi, la fin des aménagements du quai ne devrait être lancée que dans quatre ans. Pour 700 000 € supplémentaires.


Publié le : Samedi 21 novembre 2009

​Revue Presse
Un tas de filets incendié sur le quai A

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Photo Christophe FORTIN

édition du vendredi 20 novembre 2009

LES FAITS : Le feu a été allumé vers 1 h du matin jeudi. Les dégâts sont nombreux

Un incendie d'origine « très clairement criminelle » d'après les enquêteurs a notamment détruit un tas de filets appartenant au patron thonier Roger Delponte dans la nuit de mercredi à jeudi, vers 1 h du matin sur le quai A du port de Sète. Les flammes ont été rapidement maîtrisées par les pompiers qui ont pu se brancher rapidement sur une borne incendie.

Le sinistre a même failli être fatal à un SDF. L'homme dormait juste à côté dans une caravane. Il a été réveillé en sursaut par la forte odeur de brûlé. « Il a sauvé sa peau in extremis. On s'est occupé de son relogement » , a commenté le commissaire Dewas. Outre la caravane, les flammes ont totalement détruit une voiture et un conteneur contenant du matériel. L'annexe du thonier a également été brûlée. Enfin, le Eros Calli, chalutier de Daniel Calli, amarré juste à l'endroit de l'incendie, a été endommagé par la chaleur dégagée. Une fois la fumée dissipée, les policiers du commissariat de Sète ont opéré des relevés. Selon nos informations, une bouteille de produit inflammable a été retrouvée. Deux mois après...

Cet incendie ressemble à s'y méprendre à celui qui avait touché mi septembre, dans une toute autre proportion, les filets du patron thonier Raphaël Scanapiecco, pile poil de l'autre côté du canal. Le laboratoire marseillais qui y avait fait des prélevements n'a toujours pas rendu son rapport.

Philippe MALRIC


Publié le : Vendredi 20 novembre 2009

​Revue Presse
Championnat de Ligue, le CVM réussit sa fin de saison

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édition du dimanche 15 novembre 2009

Le CVM a organisé la dernière manche du championnat de Ligue "dériveurs". Avant la trêve hivernale, le CV Marseillan confirme sa très bonne santé. Cet ultime rendez-vous a réuni sur la base nautique municipale de Marseillan une soixantaine de jeunes.

Trois manches ont été disputée dans des conditions de vent idéales. L'équipage composé de Clélia Bourgois et Aude Compan, en 420, ont remporté la 1 re place, arrachant au passage la première place toutes séries, suivies de près par Nikola Pinosa et Clémence Berthez, qui s'adjugent les 1 re et 3 e places en optimist minimes.

Quentin Martel s'est, quant à lui, classé premier dans la série Laser 4.7 et 4 e toutes séries confondues.

A l'issue de la trêve hivernale qui s'annonce, 2010 s'annonce riche en événements pour le club. Pas moins de quatre manifestations d'ampleur régionale ou nationale sont déjà inscrites au calendrier.

A noter que le bureau du CVM organise un ultime entraînement samedi 12 décembre, qui sera suivi d'une soirée de clôture de l'année sportive afin de remercier tous les bénévoles pour leur mobilisation et leur implication dans la vie du club. Le CVM reprendra les entraînements le 23 janvier.


Publié le : Dimanche 15 novembre 2009

​Revue Presse
Le thon de retour en Méditerranée

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édition du mercredi 11 novembre 2009

A l’heure où se tient, dans un complexe hôtelier luxueux de Recife, au nord du Brésil, l’assemblée plénière de la Commission internationale pour la conservation des thonidés de l’Atlantique (CICTA), un rapport scientifique et plusieurs observations font l’effet d’un pavé jeté dans la Mare nostrum. Et si l’idée commune que le thon rouge est en voie d’extinction, du fait de la surpêche, était une erreur ? Et si tout le monde, organisations écologistes et scientifiques, s’était fondé, pour étayer ce discours alarmiste et politiquement correct, sur des modèles contestables ? Enquête à contre-courant…

« Le golfe du Lion est à bloc de poissons. Ils sont sous nos fenêtres et on nous empêche de les pêcher ! », gueulait l’autre jour Jean-Marie Avallone, patron sétois du plus gros armement français de pêche au thon. Avec d’autres professionnels, il avait organisé, il y a un an, un survol de la baie d’Aigues-Mortes pour montrer que ce qu’il disait était exact. Depuis l’avion, les journalistes avaient bien vu quelques taches caractéristiques des mattes de thons, mais de là à dire que le grand migrateur était de retour dans le golfe, il y avait un pas que les scientifiques refusèrent de franchir.

Ce sont pourtant trois chercheurs de l’Ifremer qui, aujourd’hui, volent au secours des pêcheurs. Parmi eux, Henri Farrugio. L’homme préside le comité scientifique de la Commission générale des pêches pour la Méditerranée. S’il n’emploie pas les mêmes mots qu’Avallone, il est tout aussi formel : « J’affirme qu’il y a beaucoup de thons en ce moment dans le golfe du Lion, beaucoup plus que lors de nos précédentes observations ». Très discrètement, l’Ifremer utilise depuis des années les moyens aériens de repérage. Une technique officieuse, à l’opposé des modèles reconnus, fondés sur les prises des pêcheurs.

Les survols obéissaient à un protocole très strict : quatre routes de prospection allant jusqu’à 700 kilomètres au large ont été définies selon des caps précis et une altitude invariable ; chaque observation a fait l’objet d’un point GPS et d’une description de la taille des poissons permettant d’établir une cartographie. « Nous avons commencé en 2000 grâce à un programme européen. Le travail s’est poursuivi jusqu’en 2003. On l’a arrêté ensuite faute d’argent. On l’a relancé cette année », détaille Henri Farrugio.

Et en 2009, au terme de 80 heures de vol et de 16 000 kilomètres parcourus, l’évolution est spectaculaire : les concentrations de thons sont deux fois plus importantes que sur la période 2000-2003. « La plupart des vols ont permis de détecter une présence abondante de thons dans l’ensemble du golfe (…). On a pu observer de très importantes concentrations d’environ 1 à 2 km de rayon (…) En septembre, certaines de ces concentrations, accompagnées d’importants vols d’oiseaux marins, étaient situées à faible distance de la côte (… ) », peut-on lire dans le rapport.

Mieux : les gros individus (100 kg et plus), autrefois rares dans le golfe, étaient bien représentés tout comme les juvéniles : « Il s’agissait de populations équilibrées et dynamiques », précise le chercheur. Des thons de grande taille que l’on disait victimes plus que les autres de la surpêche (ils sont vendus à prix d’or aux industriels du sushi), ont été vus en nombre aux Baléares par le scientifique espagnol Joan Miquel Sorell Baron. Ils constituaient un bon tiers des observations effectuées cette année après la fermeture de la pêche. Même constat positif à l’Institut océanographique d’Espagne où le bilan des prospections aériennes est en cohérence avec celui de l’Ifremer. De Tunisie, d’Italie, tout comme dans les madragues marocaines de Gibraltar où l’on aurait relevé cette année, une taille moyenne supérieure de 15 centimètres à celle de 2008, parviennent des échos positifs. Le thon rouge serait-il de retour ?

Jean-Pierre LACAN


Publié le : Jeudi 12 novembre 2009

​Revue Presse
La Ville annonce un plan à 6 millions d'euros



édition du samedi 7 novembre 2009

C'est un dossier particulièrement important qui a été abordé jeudi soir, en conseil municipal. Entre autres questions qui seront d'ailleurs évoquées dans nos éditions ces prochains jours, les élus ont voté à la majorité l'acte fondateur de la réhabilitation d'une partie du Cap d'Agde. Car c'est une réalité, les quais du Centre-Port, pour ne citer que les travaux les plus urgents à entreprendre, sont aujourd'hui en mauvais état.

Quarante années d'usure ont fait leur oeuvre, si bien qu'aujourd'hui, la ville d'Agde doit faire face à un défi d'envergure : rénover des installations financées en totalité par l'Etat à l'époque de la mission Racine et dont la réhabilitation est aujourd'hui laissée aux bons soins des contribuables locaux.

Aussi, Sébastien Frey, premier adjoint de Gilles d'Ettore, conseiller général du canton d'Agde et président de la Sodéal, société qui gère, entre autre, les ports de plaisance, a exposé les principaux axes de cette requalification du Centre-Port : « Renforcer les quais sur plus d'un kilomètre et sur huit à douze mètres de large, reprendre les revêtements, recréer des pôles d'animation en revoyant notamment la zone de la place du Barbecue, mettre en valeur les liaisons piétonnières qui relient le boulevard des Sergents aux quais et enfin créer une nouvelle ambiance au Cap, susceptible de correspondre aux attentes des touristes des années 2010 et au-delà. » L'enveloppe prévisionnelle de la Ville pour ces travaux s'élève à 6 300 000 €, répartis en six tranches. « Un montant une nouvelle fois sous-évalué » , s'écriait Hélène Pascual pour les élus d'Agde à Venir.
« On se lance tête baissée, enchaînait Henri Couquet, plus vindicatif que jamais. Cette réhabilitation aurait mérité un concours d'architecte. Là, nous allons choisir un maître d'oeuvre, mais le rendu ne sera peut-être pas terrible. Une chose est sûre, le coût des travaux est sous-évalué. » « Et puis pourquoi annoncer 6 millions € de travaux alors que rien n'a encore été étudié ? », s'étonnait Serge Jené (Agde à Venir).

Selon la majorité, ça ne saurait tarder. Si un comité de pilotage, composé de résidents, commerçants, plaisanciers, est opérationnel, les élus ont voté jeudi la mise en place d'une équipe pour conduire les opérations, tant ces travaux s'annoncent complexes techniquement. Un appel d'offre européen va d'ailleurs être ouvert en ce sens. « 6 millions €, ça n'a rien d'une paille, rétorque Gilles d'Ettore.

C'est l'enveloppe de la commune, sans les subventions (Département, Région, Etat, Europe, NDLR) qui nous seront allouées. Bien sûr, aujourd'hui, on ne sait pas tout sur le montant de ces travaux. Tout cela va être étudié. Accordez-nous le bénéfice du doute... » Après les Cayrets et le Centre nautique, la rénovation du Cap est désormais politisée. Il ne faudra pas oublier qu'il est avant tout vital pour la station.

Olivier RAYNAUD


Publié le : Samedi 07 novembre 2009

​Revue Presse
Cabanisation

 

édition du vendredi 6 novembre 2009

Le mitage du bassin versant par des constructions illicites, souvent précaires, dépourvues de tout système d'assainissement est un casse tête dont on ne sait comment il évoluera. Le prochain contrat de lagune devra s'y pencher.

Avec quels résultats ?

Autour de la lagune, de nombreux ports sont à mettre aux normes. Port Suttel à Balaruc n'a aucune existence légale, que dire du port du parc aquatechnique ou de l'ancestrale aire de carénage du port de pêche de Sète, sans parler de l'état du port de commerce de Sète que l'Etat a laissé sans système d'assainissement.


Publié le : Vendredi 06 novembre 2009

​Revue Presse
Conflit entre armateur et marins : règlement en vue

 

édition du jeudi 5 novembre 2009

RAPPEL : Le premier n'a pas entièrement versé aux seconds le salaire de la campagne au thon du printemps dernier. Hier, l'armateur et des marins syndiqués FO se sont rencontrés

Règlement en vue. Et pas simplement parce que c'est un conflit sur des salaires. Non, une délégation de marins, syndiqués Force Ouvrière, a rencontré hier après-midi l'armateur sétois Raphaël Scanapiecco, afin de trouver une issue au différend qui les oppose, à savoir le versement des salaires pour la campagne au thon du printemps dernier. Les pêcheurs, qui ont déjà touché 2 500 €, attendent le reste (environ 7 000 €).

Problème : l'entreprise manque de trésorerie, le mareyeur n'ayant a priori toujours pas payé le thon pêché. Du coup, seul un effort du Crédit Maritime peut permettre un déblocage de la situation. Effort que la banque aurait consenti puisque les virements devraient être effectués ce matin. Les bulletins de salaires suivront.

Pour autant, le syndicat FO, derrière Ibrahim Thior, secrétaire général marins-pêcheurs, et Lilian Torres, représentant fédéral secteur mer, en contestera le montant qui ne correspond pas « au fruit de la pêche » auprès du juge des référés. Enfin, si les virements ne sont pas effectués, FO engagera une action symbolique dès aujourd'hui.

Yohan DOUCET


Publié le : Jeudi 05 novembre 2009

​Revue Presse
Salon nautique : du business et près de 50 000 visiteurs


édition du jeudi 5 novembre 2009

RAPPEL : Gérard Coingt, commissaire du salon, dresse le bilan de cette édition 2009

Dans les rangs de l'association des professionnels du nautisme du Cap d'Agde, organisatrice du salon nautique d'automne, une douce euphorie a succédé à l'inquiétude des derniers mois. L'édition 2009 qui vient de s'achever est en effet à classer au rayon des grands crus selon les professionnels. C'est le cas bien sûr des constructeurs de bateaux, certains de leurs concessionnaires installés au Cap d'Agde, mais aussi les détaillants de matériel de la zone technique.

« Les marchands ont bien vendu, estime Gérard Coingt. Certains ont même fait de gros scores alors que c'était loin d'être gagné d'avance. » Que les petites unités, neuves ou d'occasion, se soient bien vendues n'a rien de surprenant. « Mais cela a également été le cas pour les navires à six chiffres ! » , s'enthousiasme Gérard Coingt. De grands monocoques de plus de 50 pieds, sans oublier les trois imposants trimarans exposés, ont d'ailleurs trouvé preneur. « L'an passé, les gens qui avaient envie de s'offrir un bateau ont mis un mouchoir dessus en attendant de voir comment se passerait la crise » , note le commissaire. « Cette fois, il n'a pas uniquement été question de contacts. Il y a eu des ventes, avec des acomptes. »

Outre l'aspect business, Gérard Coingt se félicite que le salon ait passé un palier en terme de notoriété. « Les constructeurs se sont rendus compte que le salon était un bel outil de vente. Désormais, les directeurs commerciaux des grandes marques descendent de Paris pour épauler les concessionnaires sur place. » En terme de fréquentation, l'attrait de l'événement ne se dément pas. Près de 50 000 visiteurs ont ainsi été recensés durant cinq jours.

Et comme se plaisent à le rappeler les professionnels : « En chaque badaud, c'est un marin qui sommeille. »


O.R


Publié le : Jeudi 05 novembre 2009

​Revue Presse
Des projets autour du site Natura 2000



édition du mercredi 4 novembre 2009

Depuis l'année dernière, une partie des eaux du Cap-d'Agde a été classée en zone Natura 2000, essentiellement pour assurer la préservation des herbiers de posidonies qui colonisent les pourtours du roc de Brescou.

Une Aire marine protégée (AMP) qui n'a pas vocation à demeurer un sanctuaire inaccessible. Coordinateur de l'association Adena, chargée de la surveillance du site, Renaud Dupuy de la Grandrive, annonce « un renforcement de l'animation du site. Nous sommes dans le sillage du grenelle de la Mer qui a été discuté au plus haut niveau de l'Etat. »

Des actions, il faut bien le dire, pas vraiment grand public, vont être menées : étude scientifique des coralligènes (concrétions constituées d'algues molles et d'espèces animales, NDLR), valorisation du travail des pêcheurs « en partant de cette aire marine protégée, on peut imaginer une labellisation de la pêche agathoise. Indiquer que le poisson a été capturé dans les eaux de la zone Natura 2000 selon des méthodes de pêches spécifiques », dit Renaud Dupuy de la Grandrive et, bien entendu, communication accrue pour mieux faire connaître un site aux contours abstraits pour le citoyen lambda. Des contacts ont d'ailleurs été pris en ce sens avec Albert Falco, l'ancien bras droit du commandant Cousteau, rencontré au salon nautique et qui pourrait venir plonger autour de Brescou sous peu.

« Notre but est de mettre en avant une véritable signature "milieu marin" pour la ville d'Agde, poursuit le responsable de l'Adena. Sachant qu'au grenelle de la Mer, il a été décidé qu'à l'horizon 2015, 20 % des eaux françaises devront être classées en aires marines protégées. Nous sommes dans cette logique. »

L'association souhaiterait aussi partager un peu plus la gouvernance avec la Ville, l'Agglo, le Département, le Conseil régional et l'Agence de l'Eau. « Ça ne nous intéresse pas d'être les seuls à gérer le site. » L'enjeu écologique vaut en effet mieux que quelques tables rondes sporadiques.

Olivier RAYNAUD


Publié le : Mercredi 04 novembre 2009

​Revue Presse
Les acteurs du salon rentrent au port


édition du mardi 3 novembre 2009

C'est hier soir que s'est achevée la 10 ème édition du salon nautique d'automne. Un bon cru selon une majorité d'observateurs même si les chiffres, de fréquentation et de vente, devront être affinés ces prochains jours.

Cette ultime journée a surtout été marquée par le gros coup de tramontane de la matinée, qui a contraint certains exposants à plier bagage un peu plus tôt que prévu. Pour les curieux, la plupart des bateaux amarrés aux pontons seront encore visibles durant plusieurs jours, le temps pour les constructeurs de les évacuer du bassin.

Ce n'est qu'après que les plaisanciers retrouveront leur place dans le port.


Publié le : Mardi 03 novembre 2009

​Revue Presse
Dans les allées du salon, vive les Bretons !



édition du lundi 2 novembre 2009

RAPPEL : Le Morbihan est l'invité d'honneur du salon nautique, qui se poursuit aujourd'hui

Grand soleil sur le salon nautique. Durant tout le week-end, la météo, idéale, a permis à des milliers de visiteurs d'admirer les derniers-nés des grands chantiers nautiques français et européens.

Un été finissant dont profite depuis jeudi dernier l'ensemble de la délégation bretonne, invitée d'honneur du salon. Sous un grand chapiteau spécialement dressé, le comité départemental du tourisme du Morbihan a déployé tous ses charmes pour faire la promotion d'une destination lointaine, mais bien connue des Languedociens. « Nous avons croisé beaucoup de gens très sympas qui connaissent déjà le Morbihan », s'étonne presque Jean-Yves Le Glaunec, responsable de cette "enclave" bretonne en terre agathoise. Une côte de sympathie déjà éprouvée en février dernier, à l'occasion du salon de Marseille.

« On se rend compte que les gens aiment vraiment la Bretagne, poursuit Jean-Yves. Et nous sommes ici pour justement leur faire découvrir les activités, l'ambiance et surtout l'âme de notre région. » Pour toucher du doigt cette réalité, le CDT du Morbihan a décidé de promouvoir le bien boire et le bien manger. Ainsi, aux côtés d'un stand de crêpes et de galettes traditionnelles, on peut découvrir la Lancelot, une bière bretonne, ou déguster du cidre qui n'a rien, mais alors rien à voir avec ses "cousins" de supermarchés.

A déguster sans faute avant la clôture du salon, ce soir.

O.R

Les conférences du jour. 11 h 30 : La pêche à la traîne, par Jean Kiffer ; 14 h 30 : B abouche, le passage du nord-ouest à la voile pure, par Sébastien Roubinet.


Publié le : Lundi 02 novembre 2009

​Revue Presse
Sur les quais, les affaires reprennent



édition du dimanche 1 novembre 2009

RAPPEL : Le salon nautique d'automne se poursuit aujourd'hui et demain

La crise ? Quelle crise ? Contre toute attente, les premières tendances commerciales qui émanent des professionnels du salon nautique d'automne sont optimistes. A l'image du commercial d'une marque réputée de voiliers, qui a vendu pas moins de cinq unités en deux jours et demi de salon, le marché s'active à nouveau après une année délicate.

Si les badauds sont toujours nombreux sur les quais de la zone technique du Cap d'Agde, les acheteurs potentiels sont eux aussi bien présents, à la grande satisfaction de Gérard Coingt, commissaire du salon : « L'an passé, à la même époque, on parlait beaucoup de crise économique. Les clients ont souvent préféré reporter leurs achats en attendant de voir. » Douze mois plus tard, le sourire est revenu sur le visage des professionnels. Une embellie qu'il faut également ramener à l'échelle des prix. « Après la flambée des années 2006 -2008, il semble que l'on soit revenu à des prix plus équilibrés, plus conformes » , note également Gérard Coingt.

Pour les amoureux de la mer au portefeuille moins garni, des conférences sont également au programme aujourd'hui. Après le succès d'Albert Falco, capitaine de la Calypso et compagnon de route du commandant Cousteau hier, plusieurs intervenants se succéderont sous le chapiteau. C'est le cas de Christian Brunelin (11 h 30), qui parlera du problème des eaux noires à bord des navires, Sébastien Roubinet (14 h 30), auteur d'un exploit en 2007 avec le franchissement du passage du Nord-Ouest à la voile pure, sans moteur, sur un catamaran de sa conception, et Renaud Dupuy de la Grandrive, spécialiste des fonds marins agathois et notamment de l'herbier de posidonies (16 h 30).


O. R


Publié le : Dimanche 01 novembre 2009

​Revue Presse
Le salon nautique, une sacrée animation



édition du samedi 31 octobre 2009

Le salon nautique d'automne (qui fermera ses portes le lundi 2 novembre), accueille, en marge de la large présentation des bateaux en tous genres et de stands d'accessoires voués au nautisme, propose de nombreuses animations.

Aujourd'hui , c'est Alain Falco, chef plongeur et capitaine de la Calypson qui, à 14 h 30, animera une conférence intitulée "Vivre pour la mer". Autre conférence, celle présentée par Jean Kieffer, président de la fédération nationale des pêcheurs plaisanciers sportifs qui viendra parler, à 16 h 30, d'une "pêche récréative et responsable".

Par ailleurs, Florence Arthaud, aujourd'hui encore, à partir de 14 h 30, dédicacera son livre au stand Sauramps.Et bien entendu, le spectacle sera tout au long des quais avec de magnifiques unités qui donnent un lustre inoubliable au port du Cap d'Agde.Sans oublier des dégustations de produits héraultais et du Morbihan.


Publié le : Samedi 31 octobre 2009

​Revue Presse
Un salon en vert et bleu au Cap-d'Agde



édition du vendredi 30 octobre 2009

Hier, en fin d'après-midi, le salon du nautisme du Cap-d'Agde a officiellement ouvert ses portes aux sons des cornemuses du Morbihan.

Il y avait foule pour assister à des premières heures d'une manifestation, qui, d'année en année, prend de l'ampleur, de la densité et du réalisme.

En effet, pour son dixième anniversaire c'est le vent de l'écologie et du développement durable qui a gonflé ses voiles. Et tous les intervenants, Catherine Chabaud, la marraine, en tête ont parlé avec passion d'un monde maritime que chacun souhaite meilleur.

Comme l'a indiqué notamment Monique Pétard, vice-présidente du conseil général : « ce n'est plus un effet de mode, mais une réalité ». Et citant Pierre Dac, elle précisait « Il vaut mieux penser le changement que changer le pansement... » Ce fut certainement la seule touche d'humour dans un océan de discours où l'écologie et la sauvegarde et la mer et de son littoral ont servi de sérieux navires amiraux aux élus et aux responsables du salon.

Pour Gilles d'Ettore, le député maire, cette manifestation a plusieurs buts. Tout d'abord, comme il l'indiquait, il est le fruit de la volonté des professionnels du nautisme qui sont obligés de tirer des bords pour traverser la crise économique. Il leur souhaitait donc de réaliser de bonnes affaires. « Il permet, également, de braquer les projecteurs sur la sauvegarde du littoral et de la mer » , en illustrant notamment ses propos par les efforts consentis par les collectivités territoriales pour immerger des récifs artificiels, et, pour la ville, dans le traitement de ses eaux usées.

Et Catherine Chabaud, une habituée du salon profitait de l'occasion pour demander à tous les professionnels, aux élus et aux plaisanciers, d'avoir « de l'imagination, de la création et de l'innovation, pour penser aux différentes façons de préserver l'environnent » Et elle souhaitait que tout ce qui était fait, ici et là, soit placé en réseau pour que les petites initiatives, mises bout à bout, deviennent un grand projet.


Le salon est ouvert jusqu'au lundi 2 novembre


Publié le : Vendredi 30 octobre 2009

​Revue Presse
Un catamaran en feu au large de Sète


édition du lundi 26 octobre 2009

Publié à 12 h 30 - Mis à jour à 19 h 04

Ce n'était ni un pétrolier ni un ferry en difficulté comme le panache aurait pu le faire croire. Mais un beau catamaran de 15 mètres, l'étoile, qui a coulé, lundi vers midi, à 25 km du rivage au large de Sète à la suite d'une voie d'eau, suivie d'un incendie. Peu de vent, du soleil : la scène était très visible. C'est ce qui a permis au Sémaphore de Sète de déclencher les secours rapidement.

Selon le Crossmed (Centre régional de secours en Méditerranée), il n'y avait qu'une personne à bord, le skipper, blessé à la jambe notamment, a heureusement été secouru par un plaisancier. Ce dernier l'a recueilli à bord de son bateau personnel l'Exocet. Il a été ensuite transféré sur une vedette de la gendarmerie. Une fois débarqué, à La Grande-Motte, le skipper blessé a été pris en charge, sous oxygène, par les pompiers avant d'être accueilli aux urgences de l'hôpital Lapeyronie, à Montpellier.

O.SC


Publié le : Mardi 27 octobre 2009

​Revue Presse
Gérard Coingt : « Ce salon est un espoir »



édition du mardi 27 octobre 2009

Le commissaire du 10 ème salon nautique d'automne évoque les différents aspects de ce rendez-vous qui aura lieu du 29 octobre au 2 novembre.


"Nautique et durable"
, c'est le thème de ce 10 ème salon d'automne.

Plaisance et écologie font-ils réellement bon ménage ?

Bien sûr. L'idée, c'est que les activités nautiques de l'homme (plaisance, pêche, baignade, aménagements portuaires...) laissent le mois de traces possibles sur l'environnement. Aujourd'hui, il existe non seulement une volonté d'y parvenir, mais aussi les outils technologiques.

Par exemple ?

Prenons la construction de bateaux. Désormais, les grandes marques résonnent en terme de conception, de construction, d'utilisation et de déconstruction. Les matériaux utilisés ont beaucoup évolué. Sur le salon, on pourra voir par exemple des coques en fibres végétales.

Dans les ports, le concept de port à sec est aussi de plus en plus utilisé. Il y a eu beaucoup de progrès, notamment avec la mécanisation. Il existe des ports à sec où il suffit d'insérer une carte magnétique pour qu'un robot aille chercher le bateau et le mette à l'eau. D'autres procédés très intéressants sont en cours de validation, comme l'hydrogénérateur : un voilier tire une hélice flottante derrière lui qui, avec la vitesse, produit l'énergie électrique du bateau.

La question de la défense de l'environnement est-elle une mode dans le nautisme où peut-elle s'inscrire dans la durée ?

Pour nous, il est clair qu'il ne s'agit pas d'un simple coup. Il est évident que les prochaines années, on ne passera pas la question de l'écologie sous silence. Aujourd'hui, le nautisme est synonyme de développement durable. Je vais même plus loin : si le nautisme n'intègre pas l'aspect environnemental, il mourra !

Pour revenir au salon, quelle place lui accordez-vous dans la hiérarchie nationale ?

On se positionne derrière Paris bien sûr, Cannes et La Rochelle. A la différence qu'ici, on propose des bateaux à taille humaine, neufs et d'occasion. A partir de 500 €, le visiteur peut espérer trouver quelque chose.

Quid de la crise dans le nautisme ?

Les salons de Cannes et La Rochelle n'ont pas été mauvais. La crise est là, elle n'est pas finie, mais ce salon est un espoir pour les professionnels qui viennent. Les grands constructeurs voient en nous une vraie plate-forme de vente en Méditerranée.


Recueilli par Olivier RAYNAUD


Publié le : Mardi 27 octobre 2009

​Revue Presse
L'étang est à moitié vide et dans les mas, la coupe est pleine



édition du vendredi 23 octobre 2009

RAPPEL : 18 mois après les premières mortalités d'huîtres juvéniles, les résultats sont là...

Tout cycle , quand il est perturbé, a du mal à s'en remettre. Et quand c'est du renouvellement des stocks de l'étang de Thau en huîtres commercialisables qu'il s'agit, l'onde de choc se répercute sur toute une profession, et plusieurs centaines d'emplois.

A deux mois des fêtes de fin d'année, du côté des mas, on fait plutôt grise mine. Et pour cause : les ostréiculteurs de Thau paient aujourd'hui au prix fort les mortalités qui, dès le mois de mai 2008, ont frappé leurs "cordes". Sachant qu'il faut en moyenne 18 mois à une huître pour arriver à taille commercialisable sur la lagune, c'est toute une partie du stock, qui aurait été nécessaire pour faire face à la demande en cette fin d'année, qui fait défaut. Et ce n'est pas tout : vu la persistance des mortalités (dûes au seul herpès virus, ou pas) jusqu'à l'été 2009, la production en vue des fêtes 2010 est elle aussi assez compromise.

Si l'on ajoute à cela une relative pénurie de naissains (lire ci-contre) et des prix qui ont flambé en sortie de certaines écloseries, on comprend pourquoi l'ambiance n'est pas à la franche rigolade. Confirmation de Denis Régler, directeur de la section régionale conchylicole : « Sur les 2 800 tables en production, on estime que nous pouvons compter sur 2 500 tonnes d'huîtres commercialisables, contre 5 000 tonnes normalement en cette saison. Nous avons donc moins de produit et, en plus, des huîtres de très belle qualité mais qui auront du mal à séduire les acheteurs de la grande distribution : comme il y en a sensiblement moins dans l'étang, elles ont grossi plus vite et sont aujourd'hui hors taille (8, 10 huîtres au kilo). » Les producteurs de Thau auront donc moins de produit à vendre alors qu'ils se sont parallèlement échinés des mois durant à remettre du naissain, parfois en vain, et à faire le tri sur des cordes chargées en partie de coquillages vivants, en partie d'huîtres perdues.

Un travail de Romain qui a fait exploser les coûts de production sans que le prix des huîtres, lors de leur première mise en marché, ait suivi la tendance. Aussi le président de l'Organisation des producteurs, Alain Sacaze, se rendra-t-il demain au CNC (Comité national de la conchyliculture). Il y défendra le principe de l'instauration d'un prix plancher (« du style 2 € le kilo pour la Bouzigues »), en dessous duquel l'huître ne pourrait être vendue en première mise en marché, mais argumentera aussi pour que les écloseries qui ont été indemnisées à l'issue des mortalités jouent le jeu.

A savoir qu'elles ne répercutent pas leurs pertes sur le prix de vente des naissains. Grainocéan ferait déjà cet effort (lire ci-dessous et ci-contre). Outre cette liste de voyants au rouge, un autre signe des mauvais jours inquiète les ostréiculteurs de Thau : « Ces banques qui traînent les pieds quand on leur parle de nos problèmes de trésorerie. » Quant à la pénurie d'huîtres, à laquelle on peut logiquement s'attendre, elle n'est pas encore d'actualité. Et pour cause, la demande est à l'avenant de la situation économique : morose. Décidément, quand ça neva pas...

Patrice CASTAN


Publié le : Vendredi 23 octobre 2009

​Revue Presse
Tempête sur les plages



édition du jeudi 22 octobre 2009

Impressionnant ! Hier matin, alors que, dans la nuit, une tempête de secteur sud - sud est de force 11 (110 km/h) avait soufflé, le littoral agathois était littéralement assailli par des paquets de mer. Là même où des vacanciers se baignaient encore il y a une quinzaine de jours, la plage a été submergée alors qu'au large, de gros rouleaux faisaient gronder la Méditerranée.

Un superbe terrain de jeu pour les kitesurfers et les véliplanchistes qui s'en sont donnés à coeur joie dans les vagues. A l'intérieur du port de plaisance, le niveau de l'eau est monté d'un mètre environ mais peu de dégâts ont été constatés, hormis des amarres qui ont lâché.

Publié le : Jeudi 22 octobre 2009

​Revue Presse
Sete : La Sainte-Rosalie priée d'aller accoster ailleurs


Photo C. FORTIN

édition du samedi 17 octobre 2009

RAPPEL : Le vieux chalutier de Gary Schapmann est au quai Riquet depuis trois ans. Une mise en demeure l'oblige à partir. Mais lui veut rester

Un coup de coeur. Lorsqu'il a posé les yeux sur la Sainte-Rosalie, Gary Schapmann s'y est tout de suite vu : « Je préside une association, "Au fil de l'eau", qui a pour but de s'occuper des enfants en marge, à travers des ateliers d'écriture. Et puis, je suis passionné de bateaux en bois. Je me suis dit que je pouvais faire profiter les enfants des joies de la navigation. »

L'auteur-compositeur-interprète-comédien a donc acquis ce vieux chalutier de 17,50 m, construit par les chantiers Aversa. L'a accosté au quai Riquet, près du pont Tivoli. Et avec ses cachets, a commencé à restaurer l'embarcation, fort d'une autorisation d'occupation temporaire (AOT) du domaine maritime.

Puis, la gestion du port transférée à la Région, Gary a cherché à régulariser complètement sa situation auprès des nouvelles autorités compétentes. Après de multiples imbroglios administratifs, il s'est vu finalement signifier, le 5 octobre, une mise en demeure de quitter le quai. Avec un délai de quinze jours pour déposer un recours. Mercredi, il sera donc en infraction.

Mais il veut rester et est prêt à payer « 2000 € par an » d'AOT. Or, pour la Région, le problème n'est pas là, Jean-Baptiste Giordano, vice-président du conseil régional, souhaiterait « qu'une convention » soit mise en place avec la mairie pour encadrer l'installation à quai d'associations ou de vieux gréements. La situation précaire de la Sainte-Rosalie, actuellement à couple avec le New capricorne (le quai Riquet était en travaux), pourrait être l'élément moteur d'une telle convention. Mais pour Gary Chapmann, le temps presse.

Yohan DOUCET


Publié le : Samedi 17 octobre 2009

​Revue Presse
Les pilotes de Sète s'entraînent sur un simulateur exceptionnel



édition du jeudi 15 octobre 2009

Treize pour le payer, il a fallu l'union de treize stations de pilotage pour payer un simulateur pour les pilotes. Cet engin de haute technologie a été installé à Nantes et n'a pas été encore inauguré. A Sète, les pilotes ont pris de l'avance et s'entraînent déjà dans une salle réservée de la station. « On a fait numériser tout le port sur la base de 5 000 photos.

Les quais et aussi le fond, explique Noël-Nicolas Surcouf, le patron du poste de pilotage. Et nous nous entraînons à faire rentrer des bateaux en fonction des conditions météo avant de le faire dans le vrai simulateur à Nantes. » Le fichier comprend 250 navires avec leurs spécificités. Un pilote - ils sont six dans la station, épaulés par quatre patrons pilotes et une secrétaire - s'installe devant un ordinateur et commence son exercice d'entrée.

Dans son dos un autre pilote peut déclencher d'un clic des aléas que son collègue devra gérer sans stress. « On conseille les timoniers des bateaux qui rentrent. Si on sait immédiatement ce que l'on doit faire en cas de souci, tout se passe bien. Pour les installations et pour le bateau » , glisse un pilote.


Publié le : Jeudi 15 octobre 2009

​Revue Presse
Sete : La nouvelle pilotine peut sortir par tout temps


Photos V.A

édition du jeudi 15 octobre 2009

"Golfe du Lion", c'est son nom, est une vedette offrant tous les gages de sécurité.

Après plus de 20 ans, de bons et humides services , Brescou, l'ancienne pilotine est partie à la retraite. Golfe du Lion la remplace depuis une semaine et cela change tout. Cette nouvelle vedette pour les pilotes du Port de Sète est à la pointe des équipements destinés à assurer une meilleure sécurité. Adrian y est pour beaucoup. Adrian, c'est ce système de rail sur lequel le pilote s'accroche avec son harnais pour pouvoir circuler sur le pont avant de rejoindre le bateau qu'il devra faire entrer dans le port. De plus, le poste pour passer dans les navires est situé devant la cabine du conducteur de la pilotine (que l'on appelle patron pilote). « Sur les anciennes pilotines, ce poste est sur notre gauche, il est alors très difficile de diriger la pilotine tout en regardant le pilote qui rejoint le bateau » , explique un patron pilote sétois.

Enfin parmi les éléments nouveaux, le pilote porte une balise qu'il peut déclencher s'il tombe à l'eau. Et la vedette est équipée d'un système de recherche performant. La pilotine Golfe du Lion est en elle-même un bijou de technologie. « Elle a un rostre à l'avant qui permet de mieux entrer dans les mers formées, confie Noël-Nicolas Surcouf, le président du syndicat des pilotes de Sète. La vedette possède aussi des volets à l'arrière que l'on peut incliner en fonction de l'état de la mer.

Cela stabilise le tout et permet une approche plus sûre des navires quel que soit le temps. » Sans oublier la coque renforcée et profilée pour éviter des chocs avec les renforts des ferries. Dotée de deux moteurs de 400 CV - ce qui permet de rentrer au port en cas de panne sur l'un d'eux -, la pilotine est très précise en terme de conduite, vire court et atteint 24 noeuds.

Le profil de la cabine est tel que la vedette se remet à l'endroit en cas de chavirage. « Nous sommes la première station de pilotage de la Méditerranée à disposer de ce genre de vedette performante. Cela montre que nous croyons en l'avenir du Port de Sète. Cette pilotine améliore la sécurité et les services aux navires », se réjouit Noël-Nicolas Surcouf.

Les trois années passées en appel d'offres, en discussions et en construction de cette pilotine par une chantier naval spécialisé ( Sibiril en Bretagne) n'auront pas été vains. Il paraît que depuis une semaine Espiguette et Maguelone, les deux autres pilotines font une crise de jalousie.

Philippe MALRIC


Publié le : Jeudi 15 octobre 2009

​Revue Presse
Cap-d'Agde : exercice grandeur nature


Photo Franck VALENTIN

édition du mercredi 14 octobre 2009

11 h 05, hier, à 3 milles, virtuellement, du Cap-d'Agde. D'une voix chevrotante, le capitaine du Millésime lance un SOS : « Mayday ! », sur le canal 16 de détresse de la VHS. Son bateau essuie un vrai-faux incendie. Un scénario tenu secret. éric Bousquet, 37 ans, a été volontaire pour un exercice unique de sauvetage, baptisé Neptune, mêlant de nombreux bâtiments de secours. Avec ses 170 places, le Millésime, 25 m, est idéal pour une simulation grandeur nature permettant de juger la qualité de coordination des secours.

11 h 15. Sur ses 100 passagers, tous élèves du lycée maritime de Sète, 12 sont "blessés" - grimés comme tels -, dont trois grièvement. Une première vedette des Affaires maritimes taille la Méditerranée et se met à couple. Des pompiers arrivent de Sète. Mais pas encore ceux envoyés par le Crossmed (Centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage de Méditerranée), qui mettront une heure, le temps d'embarquer un médecin et le déposer en hélicoptère sur le bateau des naufragés.


« J'ai mal partout ! », souffle une blessée. « Apportez-moi l'oxygène !Vous êtes consciente ? », stresse un pompier.

Pendant ce temps, une équipe effectue une reconnaissance dans la cale. Tous les flottements - y compris la faible capacité de transbordement des navires de secours présents feront l'objet d'un débriefing le 2 décembre. Mais l'exercice est déjà concluant, à commencer par l'évacuation par les airs des blessés graves.

« Hélitreuillage, transbordement vers un poste médical avancé, tri des blessés, communication avec le Crossmed... Ce n'est pas facile. On a nos permis. La théorie, ça va. Mais la pratique... », résume éric Bousquet. Pour lui, former les grands bateaux de plaisance ce ne serait pas du luxe.

La sécurité a un coût mais elle n'a pas de prix. Comme l'a dit Yann Tainguy, préfet maritime : « Cet exercice est extrêmement important : la fréquentation en mer ne fait qu'augmenter avec des paquebots de plus en plus gigantesques de 3 à 4 000 passagers. Quel que soit l'incident, il peut avoir des conséquences tragiques. »

Olivier SCHLAMA


Publié le : Mercredi 14 octobre 2009

​Revue Presse
PêcheLes armements naviguent en eaux troubles



édition du mardi 13 octobre 2009

RAPPEL : Des salaires non versés, des enquêtes sur le travail dissimulé... Même à terre, ça gîte

Les difficultés rencontrées par les armements et les marins-pêcheurs, qu'ils soient thoniers ou chalutiers, ne laissent personne insensible. A commencer par Christine Lagarde, ministre de l'économie, dont un des membres de son cabinet a rencontré, jeudi dernier à Paris, une délégation de thoniers, parmi lesquels Jean-Marie Avallone, le plus gros armateur sétois.

Ces difficultés, liées notamment aux quotas de pêche, ont semble-t-il des incidences sur le paiement des salaires des marins. Ainsi, Jean Hédou, en charge au niveau national des transports au sein du syndicat Force Ouvrière, s'est-il ému auprès de Raphaël Scanapiecco du retard de versement pour la campagne au thon de printemps dernier. Il aurait même mis en demeure l'armateur de payer rapidement ses hommes, sous peine de demander la saisie conservatoire d'un navire, comme cela avait été le cas en Bretagne, fin 2008. Les syndicats s'activent (lire Midi Libre d'hier) et notamment FO, qui maintient la pression sur les patrons pêcheurs pour faire valoir les droits des marins. Avec, au second plan, l'Etat qui veille au grain. Et qui traque en ce moment même ceux qui seraient tentés de dissimuler le travail.

Déjà, avant l'été, une opération avait été menée par les gendarmes maritimes, qui avaient confondu, sur deux chalutiers, une vingtaine de personnes en situation de travail dissimulé. Puis, le 21 septembre, ces mêmes gendarmes, accompagnés d'inspecteurs du travail, ont effectué un contrôle dans un hangar appartenant à un gros armement sétois. Plus d'une dizaine de matelots ont été auditionnés. Et les investigations se poursuivent, les autorités souhaitant contrôler tous les armements de l'île singulière. à ce titre, des renforts sont attendus mercredi pour mener à bien cette mission.

Yohan DOUCET


Publié le : Mardi 13 octobre 2009