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Publié le : Jeudi 08 octobre 2009
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| Photos V.A. et S.F |
Voilà déjà 4 mois qu'ils parcourent l'étang de long en large pour s'en faire une idée bien précise, et la mettre noir sur blanc. D'ici le 10 octobre, les plongeurs devraient en avoir fini avec cette opération de délimitation des herbiers de zostères qui ceinturent la lagune de Thau.
Une mission estampillée Natura 2000 qui leur a été confiée par le Syndicat mixte du bassin de Thau et qu'ils ont menée avec une relative célérité. Et pour cause : là où, traditionnellement, une telle opération est menée "en bouteilles", Michel Cantou, Sophie Falourd, Hervé Violette et consorts (représentant respectivement l'université Montpellier 2, les associations Inovaqua et Voile de Neptune) ont oeuvré en apnée, ce qui leur a permis de gagner pas mal de temps.
Dimanche, ils étaient néanmoins encore sur le pied de guerre pour boucler la délimitation basse, à savoir celle concernant la zostera marina, ou grande zostère, qui vit sur des fonds de 4 à 6 m. Ceci venant compléter la délimitation haute, en eaux moins profondes, concernant cette fois la zostera noltii, ou petite zostère. Des plantes et non des algues qui, petites ou grandes, constituent un véritable poumon pour l'étang de Thau puisque fournissant oxygène, nutriments et servant d'abri aux crevettes, hippocampes, oursins mais aussi de lieu d'affût aux prédateurs. Fixant par ailleurs la ressource, elles méritaient donc bien un suivi. Dont cet état des lieux est le premier acte.
Patrice CASTAN
Publié le : Mardi 06 octobre 2009
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« Elles sont là, dans l'étang. Pour l'instant, elles y sont bien, l'eau est à 20°, les daurades ont de quoi se nourrir. Quelques-unes sont sorties après le coup de mistral de début de semaine. D'autres devraient suivre mardi, où l'on annonce un coup de vent d'est... »
Avis de connaisseur recueilli hier dimanche à la Plagette. Une Plagette où, après un samedi relativement fructueux, le rythme des prises s'est quelque peu ralenti, hier. En prolongement de cannes équipées d'une ligne de 30 centièmes, d'une olive de 80 g, d'un bas de ligne de 30 et d'un hameçon « de 1, ou de 2 », on y dénombrait tout de même quelques dizaines de fidèles, certains immergés jusqu'aux cuisses, défiant du regard, et du lancer, ceux de la Pointe, en face.
Des amateurs éclairés qui n'auraient pas laissé passer l'occasion d'être en première ligne si, d'aventure, les daurades avaient choisi ce dimanche pour opérer une migration. Ce qui était néanmoins peu probable vu le temps, au beau fixe. Quelques daurades "portions", voire "grosses portions", soit entre 500 et 800 g ont certes été sorties de l'eau. Et quelques « jolis morceaux, dont une de près de 2 kg ». Mais bon, rien d'affolant jusque-là.
Ah oui : hier, elles mordaient plutôt à la moule. Qu'en sera-t-il mardi ? A vos appâts, les paris sont ouverts.
Pa.C
Publié le : Lundi 05 octobre 2009
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| Photo Ch. FORTIN |
La veille, Jacques avait fait une sortie à bord de son Frathy, sa vedette de pêche promenade de 7 m. Et le lendemain quand il est retourné sur le quai Pasteur, il a vu son bateau au fond de l'eau. « Cela fait deux jours qu'il y est, a-t-il expliqué aux plongeurs des pompiers et au grutier venu hier après-midi le secourir, et je ne sais pas comment il a pu couler. »
Avec des sangles et l'aide d'une pompe le Frathy a donc pû être extrait du fond du canal et posé sur une remorque pour une inspection future. « Un bateau comme cela, cela ne coule pas tout seul » , ont glissé à Jacques, ses amis. Mystère.
Philippe MALRIC
Publié le : Dimanche 04 octobre 2009
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Une nouvelle venue devrait s'ajouter à l'inventaire que réactualisent les archéologues. Sur indications d'un touriste, l'équipe du Robuste est en effet tombée sur une épave fort bien conservée qui pourrait être mise en relation avec une cloche de 1569 gravée Sancta Maria, découverte il y a quelques années sur le site, face à la Corniche.
« Nous cherchions une épave du XIX e , expliquent les archéologues et nous sommes tombés sur cette coque. Les pièces sont assemblées principalement par des chevilles en bois. La carène est à l'envers, la quille et les galbords (premières virures de bordé) ont été arrachées... » A suivre.
Ph Drassm
Publié le : Jeudi 01 octobre 2009
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RAPPEL : Depuis 2 mois, un groupe de plongeurs et d'archéologues travaille à la réalisation d'un atlas des biens culturels maritimes de l'Hérault
Jusqu'à la fin du mois, le Robuste, bonhomique embarcation de la section archéologique de Frontignan, croisera d'épave en épave entre Sète et Marseillan. A son bord, une équipe d'archéologues professionnels et amateurs, de plongeurs et en tout cas de passionnés qui, sous la direction de Marie-Pierre Jézégou, ingénieur d'études au Drassm (*), mènent une mission aussi passionnante qu'essentielle : la réalisation d'un atlas des biens culturels maritimes du département de l'Hérault.
Une mission utile à plusieurs titres, confie l'archéologue : « Alors que les inventeurs (découvreurs, ndlr) ont vieilli, ou disparu, que les fonds ont bougé, comme les repères à terre, il est impératif de retrouver les points de localisation GPS des épaves.
Nous allons également profiter de cette obligation pour évaluer le potentiel résiduel des épaves connues. Qu'en reste-t-il en effet après des années de pillage, d'érosion ? Parfois rien. » Les archéologues veulent en avoir le coeur net « pour qu'un site ne bloque pas d'éventuels projets s'il ne reste plus rien au fond. » Autre intérêt de l'opération, celui de « faire une analyse critique des sites ». A savoir explorer les épaves à la lumière des dernières connaissances acquises en terme d'archéologie sous-marine. « Des amphores que l'on croyait venues d'Italie il y a quelques années se sont en fait avéré être des copies d'autres provenances », explique Marie-Pierre Jézégou.
Ce qui avait quelque peu faussé les évaluations des flux maritimes antiques... Enfin, et ce n'est pas le moindre intérêt de la mission (co-financée au titre de la valorisation du patrimoine par le conseil général et la Région Languedoc-Roussillon), ce travail devrait permettre de développer un musée virtuel « bénéficiant sur le net d'un portail du type de celui de la Bibliothèque nationale de France. Nous y proposerons des cartes répertoriant les épaves où tout sera accessible, sauf la localisation GPS, bien sûr. Chaque point sera un lien vers la présentation du site de fouilles, en images, et cela jusqu'aux objets qui y ont été trouvés. Nous ajouterons même de petites vidéos de la restauration des objets avec leur carte d'identité et bien sûr le lieu où il est possible de les voir... » Depuis le lancement de cette campagne qui s'échelonnera sur au moins 3 ans, les archéologues ont plongé sur cinq épaves au large de Palavas, une quinzaine à Frontignan, sept autres sur Sète.
D'ici la fin octobre, ils en exploreront encore dix sur Marseillan et cinq sur l'étang de Thau. Des épaves antiques, modernes, voire contemporaines, mais pas seulement puisque seront aussi visités des habitats du Néolithique et de l'Âge du bronze immergés sous 3 m d'eau. Ça fait rêver ...
Patrice CASTAN
(*) Département de recherches archéologiques subaquatiques et sous-marines.
Publié le : Jeudi 01 octobre 2009
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Cela faisait longtemps. Et entre nous, on n'était pas pressé de la revoir. Toujours est-il qu'hier matin une nappe de carburant a traversé le Cadre en direction de l'étang de Thau avec son cortège d'odeur et ses couleurs irisées. En remontant ce fil d'odeur, cette nappe prenait sa source d'un des bateaux amarrés au quai Maximin-Liciardi.
On se souvient qu'en décembre dernier, une nappe de gazole avait, elle aussi, traversé le Cadre. Une pollution telle qu'il avait fallu installer des barrages flottants et des "buvards" au coin du quai du Pavois d'Or.
Publié le : Mardi 22 septembre 2009
C'est un bras de fer qui oppose depuis plusieurs mois le club de voile de l'Enac à la municipalité et la Sodéal. Des divergences de fond qui ont conduit hier après-midi les membres du bureau à refuser aux enfants l'accès aux activités de l'association.
Petit rappel de la situation
Tous les 3 ans, la convention tripartite qui lie le club, la Sodéal, via le Centre nautique, et la municipalité doit être signée. Elle est arrivée à expiration le 29 août dernier, si bien qu'aujourd'hui, l'Enac n'est plus en mesure d'accueillir légalement ses jeunes licenciés.
Comment en est-on arrivé là ?
Depuis novembre 2008, le bureau de l'association demande une révision de cette convention. A savoir, entre autre doléances, l'augmentation de la subvention municipale qui est à ce jour de 11 000 €. « Ce qui nous permet juste de louer les locaux et l'utilisation du matériel à la Sodéal et de payer les moniteurs », explique la présidente, Florence Harel-Pereyre.
Pourvu d'un budget total de 20 000 €, le club peine à envoyer ses apprentis champions sur des compétitions éloignées, faute d'argent. « Il y a quelques années, nous avons décidé de fournir gratuitement du matériel aux jeunes qui faisaient de la compétition, poursuit la présidente. « Nous sommes partisans de la voile pour tous. »
Entre le désir de monter une nouvelle section planche à voile et celui d'augmenter les cotisations pour diminuer le déficit chronique constaté chaque année « Mais ça n'est pas à l'ordre du jour » , ajoute un des membres du bureau, Frédéric Lusinchi, l'Enac doit trouver des fonds et veut convaincre la municipalité en ce sens.
Cette dernière ne souhaite pas retoquer les termes de la convention mais a proposé au club de signer pour un an supplémentaire, sur les bases habituelles. « Mais nous voulons vraiment réviser cette convention, conclut Florence Harel-Pereyre. Donc, à ce jour, personne ne reprend l'activité ! »
Un blocus parti pour durer ?
O.R
Publié le : Jeudi 17 septembre 2009
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Malgré une très forte tramontane avec des rafales dépassant les 30 noeuds, la cinquième édition de la Vanier's Cup s'est parfaitement déroulée le week-end dernier dans les eaux sétoises.
Samedi, quinze matchs ont ainsi pu se dérouler devant le Théâtre de la Mer, donnant lieu à de belles empoignades entre les ténors de la discipline. Parmi les concurrents, on remarquait notamment les équipages du Yacht club d'Antibes, de la Grande-Motte, de Carnon, de la SN Narbonne, de Spi d'Oc de Toulouse et bien entendu de la Société nautique de Sète. Dans l'équipage du YC de Mauguio-Carnon, naviguait Thibaut Soler qui a fini 2 e en 420 aux championnats du monde ISAF et 3 e aux championnats d'Europe.
Comme le veut la tradition, la soirée très festive a permis aux équipages de se retrouver autour d'un généreux buffet préparé par Bertrand Devareilles et de rivaliser pour mettre l'ambiance. Mais dès dimanche matin, tous se retrouvaient sur la base Tabarly pour préparer les courses de la journée. A l'issue de cette confrontation, six équipages ont été classés. La première place a été décrochée par Michel Cohen (Yacht club d'Antibes), devant Olivier Van Aecker (Yacht club Grande-Motte) et Denis Vanier (SN Sète) qui venait compléter le podium. Aux places d'honneur, on retrouvait Maxime Garbay, du Yacht Club de Mauguio-Carnon (4 e ), Xavier Moulin, de la SN Narbonne (5 e ) et Bertrand Landais, du Spi d'Oc de Toulouse (6 e ).
Le trophée a alors été remis par Denis Vanier à son ami Michel Cohen, à l'occasion de la collation présidée par Marie-Hélène Leclercq, présidente de la SN Sète.
Le prochain rendez-vous est maintenant fixé aux 19 et 20 septembre avec la finale du championnat de Ligue des voiliers habitables.
Publié le : Vendredi 11 septembre 2009
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H. C
Publié le : Jeudi 10 septembre 2009
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Au total, 99 modules vont reposer entre 10 et 15 mètres de profondeur De l'hôtellerie 4 étoiles pour poissons et crustacés !
Hier matin, la société Buesa, spécialisée entre autres dans les travaux off-shore, a procédé aux premières mises à l'eau des récifs artificiels qui vont servir, à très court terme, d'abri à de nombreuses espèces aquatiques. Sous l'eau, des buses en béton classique, des paniers en acier et deux prototypes baptisés "éco-récifs", nés de la collaboration entre le Viassois Sylvain Pioch, représentant la société Egis Eau, l'Ecole des Mines d'Alès et la société héraultaise Bec.
De jeunes ingénieurs ont en effet planché sur un matériau très novateur, à savoir un béton mélangé à des débris de coquilles d'huîtres et de moules. Le but : accélérer la colonisation naturelle du module par les micro-organismes, favorisant ainsi la fixation et la colonisation d'algues et d'animaux filtreurs. « La partie basse du récif est adaptée aux espèces qui vivent dans l'obscurité, comme les congres, les homards ou les langoustes, explique Sylvain Pioch.
Au "1 er étage", au coeur du récif, on trouvera des poissons comme les sars. Enfin, au-dessus, évolueront plutôt les prédateurs de type loups et dorades royales. » Après 1985, 1995 et 2006, la Ville d'Agde entame donc sa quatrième campagne d'immersion de récifs. Un chantier de 800 000 €, financé à hauteur de 30 % par le Département (15 %), représenté hier par le président André Vezinhet, ainsi que les conseillers généraux Pierre Guiraud et Sébastien Frey, et la Région (15 %).
Pour le député-maire d'Agde, Gilles d'Ettore, ces travaux « entrent dans le cadre de la défense de la côte, au même titre que la protection des plages avec les brise-lames ou des herbiers de posidonies. » L'observation des récifs sera assurée par l'association Adena, l'Ecole pratique des hautes études de Perpignan et deux bureaux d'études, Océanide et Asconit.
Olivier RAYNAUD
Publié le : Mercredi 09 septembre 2009
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Il y a décidément des jours où il fait bon sortir son voilier. C'est ce qu'ont dû se dire les participants à un double événement qui s'est déroulé ce week-end au Cap-d'Agde.
Samedi soir, à 20 h, les concurrents se sont élancés pour la traditionnelle Nuit agathoise, organisée par la Société des régates d'Agde et du Cap (Sorac). Le but ? Naviguer toute une nuit durant autour d'un parcours défini au préalable avec retour au port au petit matin. Fort heureusement, la forte tramontane des jours précédents s'était mise au diapason de la manifestation, permettant aux plaisanciers de prendre beaucoup de plaisir à régater dans l'obscurité.
Le temps d'un petit-déjeuner réparateur au Centre nautique et voilà que les voiliers, mais aussi des bateaux à moteur, reprenaient le large pour prendre part à l'Odyssée rotarienne, dont on fêtait hier le dixième anniversaire. Un raid côtier rebaptisé pour l'occasion "24 heures rotariennes", ouvert à tous et dont le but est on ne peut plus ludique : trouver des bouteilles lancées à la mer, les repêcher et répondre aux questionnaires enfermés dedans. Un quizz sur la mer, cela va de soi... Là encore, la superbe météo a permis de passer quelques bonnes heures sur l'eau et, au passage, d'admirer les Pen Duick d'éric Tabarly qui avaient fait escale au Cap et qui quittaient le port.
A noter que la somme réunie par le Rotary-club d'Agde / Cap d'Agde à cette occasion servira à l'achat d'une motopompe au profit de la SNSM.
O. R
Publié le : Mardi 08 septembre 2009
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édition du vendredi 4 septembre 2009
L'histoire est digne d'un bon polar. Un yacht de 22 m, d'une valeur de plusieurs centaines de milliers d'euros, à la dérive en pleine mer. Une balise de détresse déclenchée. Et personne à bord...
Jeudi en fin d'après-midi, le Crossmed de Toulon capte la balise de détresse du Dominum Primero, à 30 nautiques (60 km environ) à l'est du Cap Béar. Le bateau est localisé et un plongeur hélitreuillé à bord. Pas âme qui vive, mais près d'1,80 m d'eau dans la cale, suite à une avarie moteur. Hier, une vedette de la SNSM a remorqué le yacht jusqu'à Port-Vendres. « Il y avait des traces de sang sur une table et un plan de bord ainsi qu'un ciseau sorti d'une trousse de secours. Tous les tiroirs étaient scotchés, sans doute en prévision d'une longue traversée », a raconté le patron de la vedette de la SNSM.
Le propriétaire du Dominum Primero, qui habite Gérone, a expliqué que le bateau, à Port-Vendres depuis mardi, lui a été volé jeudi par deux hommes. Surpris par l'avarie, les voleurs ont peut-être décidé de s'enfuir à bord des annexes du yacht. Reste à savoir à quoi pouvait leur servir ce bateau. Tout est envisageable, notamment un trafic de stupéfiants. Mais dans ce cas, pourquoi avoir déclenché la balise de détresse ? L'enquête a été confiée à la gendarmerie maritime de Toulon.
Publié le : Samedi 05 septembre 2009
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Il vise à établir un état des lieux des écosystèmes entre 100 et 600 mètres de profondeur et décrire les caractéristiques de chacune des quelque 40 vallées sous-marines réparties entre la frontière monégasque et la frontière espagnole. Pompages, carottages et échantillonnages : les équipes utilisent des moyens techniques et une méthodologie identique pour chaque exploration. Les prélèvements sédimentaires et faunistiques sont photographiés et conservés afin de réaliser la cartographie de ces zones et de réaliser des inventaires. Déjà 35 espèces remarquables ont été repérées.
Les premiers résultats révèlent « de nombreuses espèces mais réparties de façons très variables », explique Pierre Watremez, enthousiasmé d'avoir localisé des langoustines dans ce « milieu très convoité » par la pêche, mais navré par la pollution anthropique. « C'est quasiment une décharge sauvage », déplore-t-il, « on trouve des câbles, des filets », des « pièges pour les poissons ou la faune fixée qui sert d'habitat pour d'autres espèces ».
Deux trouvailles ont rassuré l'équipe : d'une part, celle de l'algue laminaria rodriguesii, une espèce endémique en Méditerranée, protégée, qui vit autour de 100 m de profondeur près des îles d'Hyères ; d'autre part, la présence importante de corail blanc dans les canyons de Lacaze-Duthiers, au large de Banyuls (P-O). Ce corail est un espace privilégié pour la reproduction. Autant d'arguments qui pèseront dans les discussions sur le périmètre du futur Parc national des calanques, entre Marseille et Cassis.
Le ministre de l'Ecologie et de la Mer, Jean-Louis Borloo, est venu cette semaine au large de Cassis apporter son soutien à ce programme : « Sans connaissance, il n'y a pas de politique »...
Publié le : Mercredi 02 septembre 2009
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| Photos Vincent ANDORRA |
Pendant deux ans, l'association Marine et Tradition de Palavas a restauré une catalane des années 50. Cette jolie barque cache bien son jeu. Au chantier de la Plagette, hier matin, elle paraissait bien sage, sur ses rails, hors de l'eau... Pourtant, la Trapanelle a connu un passé mouvementé, modelé par la guerre et par l'amitié.
Autrefois appelée "le Saint-Michel", c'est à Oran, en Algérie, qu'elle voit le jour, dans les années 50. Lors de la guerre d'Algérie, son propriétaire doit fuir le pays, mais il refuse d'abandonner sa barque derrière lui. Emportant le minimum à bord, il traverse la Méditerranée, à la seule puissance, toute relative, de son petit moteur... Jusqu'à Port Vendres, en Roussillon.
La seconde vie de cette catalane débute dans les années 80, lorsqu'elle rencontre "les derniers marins du Larzac", un groupe de quatre amis passionnés de bateaux. Ils la maquillent de belles couleurs, afin d'égayer le gris de sa coque. Jean-François Taurines, l'un de ces quatre mousquetaires languedociens, se souvient d'elle, en piteux état : « Elle pourrissait dans le Lez, à l'entrée de Palavas.
On l'a retapée et on l'a gréée à la voile. » Et la voilà repartie sur l'onde, emportant avec elle les rires des amis : Jean-François, Michel, dit "l'Anchois", Frédéric, dit "l'élégant" et Robert-Denis, dit "mémé". Les quatre compères ont doté la belle d'une voile élégante, ornée de la croix rouge des Templiers. Une coquetterie de plus pour la Trapanelle. « On a passé des moments extraordinaires ! On était toujours quinze sur la barque. On participait aux rassemblements de vieux gréements. Tout le monde savait qu'on pouvait passer prendre l'apéro », déclare Jean-François, la voix vibrante de nostalgie. Et puis, il a fallu se séparer d'elle car son entretien devenait difficile. C'est alors que les marins du Larzac se sont tournés vers l'association Marine et Tradition qu'ils connaissaient bien. Pour un euro symbolique, ils lui confiaient la catalane.
Pendant deux ans, 23 bénévoles la remettent en état. Raymond dirige les opérations de charpente et Annick est à la manoeuvre sur le pont. « Mine de rien, on finit par s'attacher », déclare Raymond. « C'est le bateau qui a les plus belles courbes que je connaisse, il y a des courbes qui entrent, qui sortent et qui s'échappent », ajoute-t-il, comme s'il décrivait une jolie femme.
Le champagne est brisé sur l'étrave. Après quelques instants, la Trapanelle s'avance lentement vers l'étang. Quand les roues disparaissent dans le bleu de l'onde, la belle est à flots pour une nouvelle vie.
Sophie DELPONT
Publié le : Vendredi 28 août 2009
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| Photo ADENA |
L'Adena, association de défense de l'environnement et de la nature des Pays d'Agde, ne chôme pas en cette période estivale. Outre la mise en valeur auprès du public du patrimoine naturel de la réserve du Bagnas, Renaud Dupuy de la Grandrive et ses collaborateurs profitent du "boom" de l'été pour procéder à un diagnostic de fréquentation du Roc de Brescou, sur et autour du fort. « Le but est d'anticiper par rapport à ce que l'on va faire du fort Brescou à l'avenir » , explique le responsable de l'Adena.
Depuis le début du mois de juillet, trois à quatre fois par semaine, un des membres de l'association part en kayak rejoindre l'ancienne prison. Sur place, il procède non seulement au comptage des bateaux qui mouillent autour des rochers, à celui des plongeurs également, mais interroge aussi les personnes pour qu'elles donnent leur avis sur la situation actuelle du site. « Les principaux problèmes soulevés concernent la dégradation du fort, la volonté de créer des mouillages supplémentaires, le trop grand nombre de jet skis autour de fort Brescou ainsi qu'une importante présence de pêcheurs. »
De retour hier, à la mi-journée, d'une séance de photos aériennes, Renaud Dupuy de la Grandrive confirmait cette importante fréquentation de bateaux de plaisance. « J'en ai compté près de 120 qui mouillaient ce matin (hier) au sud du Roc de Brescou ! » Une zone poissonneuse qui attire nombre de pêcheurs amateurs et que les membres de l'Adena observent attentivement. De ce survol, Renaud Dupuy de la Grandrive a également relevé la bonne santé de l'herbier de posidonies, qui a visiblement gagné du terrain.
Reste maintenant à poser le diagnostic le plus exact possible sur la fréquentation du site de Brescou afin qu'espèces naturelles et activités nautiques puissent cohabiter sans trop de dommages. Des chiffres précis seront publiés à la fin du mois, en attendant les décisions politiques sur le devenir du fort.
O. R
Publié le : Vendredi 14 août 2009
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| Photo OT Cap d'Agde E. Jouve |
Le spectacle pyrotechnique "Si Brescou m'était conté" a lieu ce soir, à 23 heuresRendez-vous habituel de ce début du mois d'août, l'em brasement du fort de Brescou passe dans une autre dimension cette année avec l'ajout d'un volet historique à l'événement.
En parallèle du spectacle pyrotechnique, un narrateur va, en effet, retracer l'histoire de l'édifice à travers les siècles : de sa construction sur la partie immergée d'un ancien volcan sous-marin en 1586, à sa destruction au 17 e siècle sous le règne de Louis XIII, en passant par sa reconstruction en 1860 selon les plans de Vauban et sa transformation en prison d'Etat jusqu'au 19e siècle, le fort emblématique de la cité va peu à peu livrer ses secrets.
Une initiative très pédagogique, relayée par une puissante sonorisation, qui n'occulte toutefois pas l'essentiel : l'embrasement du fort de Brescou reste avant tout un superbe spectacle et une véritable prouesse technique.
Depuis plusieurs jours, des bateaux font la navette entre l'Avant-Port et la citadelle pour acheminer des tonnes de matériel. Au total, près de 800 pièces composent ce feu d'artifice, le plus imposant de l'été.
Cette année, c'est la compagnie narbonnaise "Mille et une étoiles" qui a été choisie par la Ville d'Agde, l'office de tourisme et la Sodéal, co organisateurs de l'événement, pour amener un peu de nouveauté à cet embrasement. Conçu pour illuminer toute l'entrée du port du Cap d'Agde, le feu d'artifice sera quant à lui tiré depuis les deux jetées du port de plaisance de façon à former un arc au-dessus de la mer.
Durant les 18 minutes de ce feu d'artifice, le fort de Brescou sera embrasé en permanence avec des feux de Bengale rouges et blancs, ainsi que des bombes d'artifice de gros calibre.
Au total, 79 tableaux pyrotechniques qui vont illuminer le ciel agathois le temps d'une soirée.
Publié le : Vendredi 07 août 2009
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Les pêcheurs sous-marins agathois en ont plein les masques !« Face aux dangers que les bateaux de plaisance nous font courir, nous avons décidé d'agir », explique Michel Souques, président du Harpon-club agathois.
Ainsi, ce week-end, les plongeurs du club vont distribuer des centaines de tracts pour sensibiliser les plaisanciers à certains dangers. « Le plus grand risque est de voir passer des bateaux juste au-dessus de nos têtes alors qu'une bouée signale notre présence », poursuit Michel Souques.
Et ce d'autant que les chasseurs sous-marins plongent en apnée, entraînant d'incessantes remontées à la surface.
A titre d'information, la préfecture maritime préconise une distance de 100 m entre une bouée de signalisation et un bateau en marche.
O.R
Publié le : Samedi 01 août 2009
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Ce n'est pas de la pêche ordinaire. Le Défi méditerranéen, dont la 6e étape débute aujourd'hui au Cap d'Agde, fonctionne sur le principe du "no kill". Les équipages de la quarantaine d'embarcations en lice rejetteront donc toutes leurs prises à la mer.
Le but, protéger les ressources en thon tout en continuant à pêcher. Un parti pris écolo quelque peu forcé certes, puisqu'il est « très difficile d'obtenir des autorisations pour pêcher le thon », reconnaît Serge Soler, président du Thon Club d'Agde et du Cap d'Agde (TCAC) et organisateur de l'étape. Mais aussi le sentiment d'adopter la « bonne mentalité ».
Durant les deux jours de compétition, les poissons seront mesurés et pris en photo. Sur certains seront aussi installées des balises qui serviront à suivre leurs migrations. Des données très utiles au milieu scientifique avec qui le Défi méditerranéen, créé en Espagne en 2003, travaille depuis le début, en particulier en ce qui concerne le thon rouge. Mieux connaître ses déplacements permettra de mieux évaluer les ressources.
Le thon en général est très apprécié des sportifs. « C'est un poisson noble, une locomotive », confie André Harnist, chargé de communication du TCAC. Mais, la pêche sportive n'est évidemment pas le principal danger qui pèse sur le très menacé thon rouge. « Il faut remettre les choses dans leur proportion », rappelle-t-il.
En effet, cette espèce est la plus convoitée au monde. Les Japonais notamment en raffolent. En 2001, un thon rouge de l'Atlantique de 300 kg s'est vendu 174 000 $ sur un marché de Tokyo. France, Espagne et Italie sont responsables de près de la moitié des prises mondiales. Le thon rouge de Méditerranée est donc particulièrement menacé.
Les spécialistes appellent à un meilleur contrôle de la pêche en Méditerranée et du marché japonais. Et réclament que les individus reproducteurs soient épargnés, seule solution à la portée du TCAC. « En pêchant à la traîne, on vise les bancs, explique André Harnist. Or les vieux thons, les géniteurs, sont plutôt solitaires. »
F.D
Publié le : Samedi 01 août 2009
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« Le Cap d'Agde figurera parmi les ports les mieux sécurisés », promet Sébastien Frey, président de la Sodéal et premier adjoint au maire. Après s'être équipé d'un système de vidéo surveillance entre 2006 et 2009, la société qui gère les ports du Cap d'Agde et dont la ville est le principal actionnaire, propose un nouvel outil aux plaisanciers et aux commerçants : la télésurveillance.
Le fonctionnement est simple. Des capteurs capables de détecter une intrusion, une voie d'eau ou un incendie, sont installés sur les bateaux. Ils sont reliés à la société Scutum, avec qui un contrat vient d'être signé. En cas d'incident, celle-ci prévient le service de sécurité de la Sodéal , qui effectue un premier diagnostic grâce aux 26 caméras réparties sur le port envoie alors une patrouille.
« Une voie d'eau n'est pas grave, sauf si on attend une journée » , affirme Thierry Boucher, directeur général de la Sodéal.
Or, avec la télésurveillance, l'entreprise assure qu'elle interviendra en « 5 à 15 minutes ».
Selon Sébastien Frey, « près de 300 personnes seraient intéressées » . Soit 10 % des 3 300 anneaux du port. Mais la Sodéal espère en équiper davantage : « Les gens n'avaient pas tous les détails quand nous avons fait notre enquête ».
Or, ce sont bien les plaisanciers qui choisiront ou non de s'abonner au nouveau système, pour 25 € par mois et un coût d'installation du matériel d'environ 1 000 €. Mais, si vous devez mettre des capteurs sur plusieurs portes et sur plusieurs moteurs, le forfait, comme le prix du matériel, augmente.
Ceci étant, Thierry Boucher espère conclure, d'ici le Salon nautique cet automne, un partenariat avec une société d'assurances afin que les plaisanciers qui adoptent le nouveau système de télésurveillance bénéficient de « réductions de franchise » par exemple.
François DAIREAUX
Publié le : Vendredi 31 juillet 2009
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Publié le : Jeudi 30 juillet 2009
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Hexis Energy et Frédéric Sessa ont décidé de devenir partenaires pour l'été 2009, avec comme point culminant les championnats du monde d'apnée. Frédéric Sessa sera effectivement au Danemark, du 17 au 23 août, pour défendre ses chances parmi les meilleurs apnéistes du monde.
Déjà aidé par la municipalité pour le déplacement et les créneaux horaires d'entraînement, le Sétois pourra ainsi être accompagné de son entraîneur Francis Marchadier. « A un moment aussi important de ma carrière, le fait que Clément Mateu s'associe à mon club est une grande chance » , déclare le champion d'Europe.
Publié le : Mercredi 29 juillet 2009
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| Photo F.D. |
Michel Feuster est tailleur de pierre. Installé sur le quai de la Marine mi-juillet, son dernier ouvrage représente un livre, orné d'une ancre et d'une goélette. « J'ai voulu évoquer les histoires de marins ou le livre de bord d'un navire » , explique-t-il.
Deux mois et demi de travail pour une stèle de 300 kg. Qui aura sa pendante, d'ici à octobre, à l'autre extrémité du quai. « Ce sera un livre aussi, qui représentera les fondations antiques de la ville », confie-t-il.
Le projet peut évidemment évoluer. Car en sculpture, le matériau dicte sa loi. Or, si le résultat n'est pas assuré, mieux vaut changer de plans puisque « la pierre est faite pour durer ». La pierre, justement ? Du basalte, bien sûr. Quoi d'autre, pour un Agathois ?
Fils d'un maçon installé à Agde dans les années 50 et qui faisait de la rénovation de villas sa spécialité, Michel a eu l'idée de sculpter à l'âge de 20 ans. « Il y avait toujours des tas de blocs à la maison. » Une idée qui devient vite une passion. Et un métier qu'il apprend « sur le tas ».
Vingt ans plus tard, en 2004, alors saisonnier aux espaces verts, il est approché par le député-maire Gilles d'Ettore qui l'embauche en tant que tailleur de pierre de la ville, un poste unique dans l'Hérault. La cathédrale Saint-étienne et le fort de Brescou en miniature ? C'est Michel Feuster. Les fontaines du cimetière également . Entre autres . A force, certains habitants le connaissent. « C'est une petite fierté... Enfin, ça fait plaisir. »L'homme est modeste, un peu timide. Pour la cathédrale, il a longtemps hésité avant d'accepter la commande du député-maire. Il n'était tout simplement pas sûr d'y parvenir. On est bien loin, c'est certain, des clichés de l'artiste sûr de lui.
C'est d'ailleurs son chef, Christian Lugand, responsable de la régie patrimoine bâti et du service intendance à la mairi e, qui se charge de louer ses qualités de travailleur et d'artiste. « Je ne connaissais rien à la sculpture, mais grâce à lui je me suis découvert une petite passion » , avoue-t-il admiratif. Tout doucement, Michel se taille donc une réputation.
F.D
Publié le : Mercredi 29 juillet 2009
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| Photo Christophe FORTIN |
Ceux qui s'inquiétaient de la légère baisse de régime d'Aurélien Evangelisti constatée depuis deux semaines ont pu être rassurés par les deux tournois du week-end.
Vainqueur samedi de la Coupe de France des poids lourds (lire ci-dessous), le sociétaire de la Jeune Lance Sétoise a profité du tournoi organisé dimanche par la Lance Amicale Sétoise pour confirmer son retour au premier plan.
Au terme des éliminatoires, il fut le dernier à obtenir son sésame pour les revanches en jetant Stéphane Petroff (AJPC). Aurélien Evangelisti était alors le onzième et ultime revanchard du jour. Et pour ouvrir le bal, Nicolas Darrus (JLS) et Jonathan Ragno (AJPC) se livraient un beau combat. Sur la deuxième passe, Ragno signait d'ailleurs un gros numéro d'équilibriste avant d'être sauvé par son barreur, André Lubrano. Il pouvait ainsi le remercier car, sur la passe suivante, Darrus était éliminé pour avoir passé trois fois la garde.
Venaient ensuite Sébastien Abellan (LSS) et Bernard Betti (NLM). Et à nouveau, l'homme le plus en vue était... André Lubrano, qui sauvait le Mézois de la chute dès la première passe. Avertis après deux passes, les deux hommes n'avaient plus droit à l'erreur. Et au terme d'un gros choc, c'était Abellan qui prenait finalement le dessus.
Ce ne fut pas plus facile pour David Aprile (LSP), opposé par la suite à Nicolas Benamara (AJS). Les deux hommes étaient également avertis après deux passes et, sur la troisième, Aprile laissait venir son adversaire avant de mettre le bon coup de reins pour l'expédier à l'eau.
Trois hommes venaient donc de valider leur ticket pour la suite, et la liste n'allait guère s'allonger. En effet, les deux combats qui suivaient n'allaient donner aucun vainqueur. Il y eut tout d'abord Sébastien Fabre (LAS) face à Jean-Louis Montels (SNJA), puis Maxime Dalmon (JLS) face à Fabien "Alerte à Malibu" Rojas (LSS). A chaque fois, les deux jouteurs franchissaient trois fois la garde...
Du coup, le tournoi allait s'accélérer. Aurélien Evangelisti, qui n'avait toujours pas affronté d'adversaire durant ces revanches, se voyait directement qualifié pour les demi-finales. Opposé à Jonathan Ragno, il a alors eu toutes les peines du monde à faire respecter son statut de favori. Ragno résistait bien sur la première passe, puis Evangelisti titubait sur la deuxième avant de retrouver son équilibre. Mais alors que le public était en train de choisir son camp, le champion haussait le ton et Ragno finissait par rejoindre le canal à la quatrième passe, sous les applaudissements du public qui a su apprécier sa prestation à sa juste valeur.
L'autre demi-finale, opposant Sébastien Abellan à David Aprile, allait durer une éternité. Et pourtant, Abellan était à deux doigts de la deuxième garde dès la première passe. Mais le jury ne se trompait pas et c'était finalement à l'issue de la neuvième passe (!) que les deux hommes, épuisés, finissaient par faire le bouquet...
Du coup, Aurélien Evangelisti était déclaré vainqueur, car privé d'adversaire pour la finale. Il n'aura finalement eu besoin que d'un combat, lors de ces revanches, pour remporter sa troisième victoire après six journées de championnat.
Jérôme BELLUIRE
Publié le : Mardi 28 juillet 2009
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| Photo C. F |
Engagé bénévolement depuis 35 ans dans les missions de la SNSM, le président de la station sétoise, Michel Zambrano, a tenu à honorer, samedi soir à la salle Tarbouriech, deux autres vieux loups de mer. Il s'agit de Francis Guiraud et de Jackie Richin, embarqués dans les missions du canot sétois depuis plus de 20 ans. Pour les en remercier, Michel Zambrano lui même officier de l'Ordre du mérite maritime a en effet demandé et obtenu que les deux équipiers soit faits chevaliers. Il les a adoubés samedi.
Publié le : Lundi 27 juillet 2009