Soutenez votre Conseiller Portuaire
Gestion d'un port
InfoVent InfoMer
19-11-2025 à 17:23

NW   7 Noeuds

Rafales   10 Noeuds

Température mer 17°C

Historique

InfoNavigation
InfoRigolo
Si les pétroliers transportaient de l'eau de mer, on s'en foutrait qu'ils fassent naufrage!
InfoVidéos

Publiée le 05-06-2022

InfoLocalisation
InfoMèl
Recevez par mail les nouveautés du site.
InfoDon
Contribution à l'indépendance du site en le soutenant financièrement

InfoThèque

​Revue Presse
Môle Saint-Louis : Rojas et ses amis sauvent une jeune fille



édition du lundi 27 juillet 2009

Les jouteurs rentraient du Brise lames quand ils ont vu une femme à la mer. Tous trois se sont jetés à l'eau Pour une fois , trois jouteurs de la Lance Sportive Sétoise sont volontairement allés à l'eau, dimanche. Mais c'était pour la bonne cause : sauver une jeune femme de la noyade.

Fabien Rojas, Eric Foultier et Hugo Giovanelli rentraient en bateau d'une fête sur le Brise lames, hier, sur les coups de 2 h du matin. Près de la base Tabarly, ils ont vu les lampes de pêcheurs à ligne converger vers un seul et unique point en surface : une touffe de cheveux. N'écoutant que leur courage, les trois jouteurs ont plongé pour remonter la propriétaire de ces cheveux, une estivante de 26 ans. La jeune femme, après une soirée un rien arrosée, avait décidé de se rafraîchir en se baignant devant la base Tabarly.

Mais comme souvent dans ces cas-là, elle a été prise d'un malaise. Elle a commencé à couler sous les yeux des pêcheurs et de son ami, qui n'était visiblement pas en état d'esquisser le moindre geste.

La touriste a ensuite été prise en charge par les sapeurs-pompiers qui avaient été alerté par ces mêmes pêcheurs. Elle s'est vite remise de ses émotions. Elle qui fut sauvée dans l'eau par des chevaliers de la tintaine dont la principale ambition est de rester au sec !

Philippe MALRIC


Publié le : Lundi 27 juillet 2009

​Revue Presse
Sauvetage en mer : La SNSM plus que jamais sur le pont



édition du lundi 27 juillet 2009

Le « Marius-Oliveri » est sorti quatre fois en à peine une semaine, ce qui représente 20 % de son activité annuelle !

« Je peux vous assurer que lorsque nous devons sortir de nuit, par gros temps de sud-est, c'est pas tout à fait du play-back... » Michel Zambrano, le président de la station sétoise, n'est jamais le dernier pour dire tout le bien qu'il pense de ceux qui œuvrent à ses côtés à la SNSM (*). D'autant plus quand, comme ce fut le cas la semaine dernière, ils sont largement sollicités.

Il faut aussi reconnaître que le secours à personnes, en mer de surcroît, ça crée des liens.

Et que si le Patron Marius Oliveri, qui n'a de canot que le nom (18 m et 900 cv, ça force le respect) ne « sort » finalement que trente fois par an, c'est

365 jours par an et 24 h sur 24 qu'une partie des quinze équipiers (au moins huit), sont d'astreinte. Et prêts à embarquer sous la houlette du "patron" Jean-Pierre Albano ou d'un de ses suppléants, Claude Rossignol et Didier Agresta.

Couvrant une zone allant de la Pointe de l'Espiguette à Gruissan, et intervenant jusqu'à 40 milles au large, la SNSM sétoise se porte au chevet de tous les navires en difficulté, qu'ils soient professionnels ou de plaisance. Même si c'est la plaisance qui emporte la palme avec plus de 85 % des interventions.

De fait, si le canot « tout temps » sort en général deux fois par mois, le nombre d'interventions suit une courbe exponentielle en été.

La semaine dernière, le Marius Oliveri a ainsi quitté à quatre reprises l'embarcadère du Môle. Le type d'interventions ?

« Sur 1 000 sorties, confie Michel Zambrano, aucune n'est identique », même si la recrudescence d'interventions, ces dernières semaines, procède de causes bien identifiables : « Généralement, le début de saison estivale est marqué par de nombreuses pannes moteur du fait de mauvais hivernages, de batteries non remplacées, de filtres obstrués. Jusque-là ça va, puisque c'est de l'assistance. En revanche, on peut déplorer que les plaisanciers tiennent si peu compte des bulletins météo », ajoute le président de la station sétoise, lequel s'empresse d'ajouter : « On n'est de toute façon pas là pour juger, car ce boulot-là, on le fait de bon cœur. »


Pa.C.
(*) Société nationale de sauvetage en mer. Le secours aux plaisanciers motive l'essentiel des sorties de la SNSM.


Publié le : Lundi 27 juillet 2009

​Revue Presse
Fête de la Mer : une vraie bénédiction !



édition du vendredi 24 juillet 2009

La 28 e édition a lieu ce week-end Il aurait pu s'agir d'une énième animation estivale sur les quais du Centre-Port ou d'un simple rendez-vous pour vacanciers en mal d'authenticité. Il n'en est rien. Car la 28 ème édition de la fête de la Mer, qui se déroule demain soir et dimanche au Cap-d'Agde, demeure bel et bien une tradition désormais ancrée dans le calendrier agathois.

Peut-être moins entourée de ferveur que les fêtes de la Saint-Pierre, même si, là encore, hommage est rendu aux marins disparus en mer, mais très appréciée de la population. On en veut pour preuve la messe en plein air qui sera célébrée dimanche matin, à partir de 10 h 30 sur le quai de Beaupré, qui regroupe fidèles et spectateurs lors d'un office inhabituel. Au terme de celui-ci, sera célébrée la bénédiction des bateaux avant un embarquement quai Jean-Miquel pour une sortie en mer très attendue, notamment des plaisanciers du Cap-d'Agde, en compagnie des Belles agathoises vêtues de leurs costumes traditionnels et des musiciens de la peña de Montagnac. Le soir même, sur la place du Barbecue, un concert du groupe Kyrhana ponctuera cette journée de fête débutée la veille au soir.

Car c'est bien demain, à partir de 20 h 45 que seront donnés les trois coups de la fête de la Mer à l'occasion d'un tournoi de joutes languedociennes organisé dans le port de plaisance, devant le quai de Beaupré. Pour l'occasion, c'est la Société nautique des jouteurs agathois (SNJA), véritable monument dans le monde des joutes avec son siècle d'existence, qui organisera le challenge Patrice-Mathieu. L'occasion pour les touristes de découvrir cette discipline et, pour les habitués, de voir évoluer les jouteurs dans un cadre différent. Un moment quoi qu'il en soit à goûter sans retenue.


O. R


Publié le : Vendredi 24 juillet 2009

​Revue Presse
Mer déchaînée, trois personnes meurent noyées



édition du jeudi 23 juillet 2009
 
La mer a été très agitée cet après-midi sur le littoral du Languedoc-Roussillon, entraînant trois morts par noyade.

Dans une mer très agitée, un couple de Savoyards, âgés de 55 et 57 ans, a trouvé la mort cet après-midi, au large de la plage naturiste du Cap d'Agde. Alors qu'ils venaient de sortir de l'embouchure de Port-Ambonne, les vacanciers, qui étaient à bord d'un bateau à moteur avec deux amis, auraient tenté de faire demi-tour en voyant la mer déchaînée.

Une manoeuvre qui aurait entraîné le chavirage de l'embarcation. Le sauveteurs du poste de secours, rapidement sur les lieux, n'ont pu sauver les malheureux qui se sont noyés Les amis qui les accompagnaient, en état d'aquastress, ont été secourus.

Dans les Pyrénées-Orientales, la forte houle ont occasionné 25 interventions de la part des sapeurs-pompiers. A Canet-en-Roussillon, un jeune homme de 21 ans, originaire de Moselle, a trouvé la mort par noyade. Une autre personne a été transférée à l'hôpital de Perpignan dans un état grave.


Publié le : Jeudi 23 juillet 2009

​Revue Presse
Pêche : Au Grau, un loup de 10 kg



édition du mercredi 22 juillet 2009
 

Si les amateurs de pêche au gros sont au régime sec depuis maintenant deux ans, il arrive que certaines prises procurent autant d'émotions que la capture d'une bonite au bout de la ligne. C'est ce qui est arrivé dernièrement à Guy Galzy, à l'occasion d'une sortie à la traîne au large du Grau d'Agde. Seul à la manoeuvre, après un combat acharné d'une vingtaine de minutes et avec une épuisette trop petite pour cet exceptionnel poisson, Guy Galzy a remonté un loup de 10 kg, pesé et authentifié par Luc d'Ettore, propriétaire du magasin Poseïdon Pêche, au Grau d'Agde.

Une telle prise, si elle ne constitue pas un record à part entière, reste quand même rarissime.


Publié le : Mercredi 22 juillet 2009

​Revue Presse
Les plaisanciers soumis aux contrôles


F. DAIREAUX

édition du lundi 20 juillet 2009

Ils sont tous là. Gendarmeries départementale et maritime, douanes, CRS et affaires maritimes. En ce jour de juillet, tous les services chargés de la sécurité en mer sur le secteur de l'Hérault, du Gard et de l'Aude se sont réunis pour une opération spéciale de contrôles. A moins d'un mois d'un été débuté, il est bien utile de rappeler aux plaisanciers les règles élémentaires de navigation.

Sur leur zodiac, Giacinto Cino et Francis Fraczek, deux maréchaux des logis chef de la gendarmerie maritime, arrêtent une embarcation. Permis, autorisation de circuler, matériels de sécurité, tout est en ordre. Ce n'était pas le cas lors des deux contrôles précédents. « C'est ma faute, j'ai oublié de faire vérifier mes extincteurs », explique Denis Remia, du haut de sa vedette Marie-Lucie.

L'autre plaisancier, lui, ne dispose pas des gilets de sauvetage aux normes européennes. « Je suis pour le respect des règles, mais quand j'ai passé le permis, on ne m'a pas assez parlé du matériel nécessaire », se défend-il.

Ce type d'infraction est le plus courant, selon Giacinto Cino. Il représente d'ailleurs une majorité des 28 manquements relevés lors des 108 contrôles effectués au cours de cette opération spéciale.

Pourtant, en 2008, les règles ont été simplifiées. En dessous de deux milles nautiques, toute embarcation doit être munie, entre autres, d'équipement individuel de flottabilité, d'un extincteur (deux si le bateau a une cabine), d'un moyen de repérage lumineux et d'un dispositif coupant l'allumage en cas d'éjection du pilote. En zone côtière (2 à 6 milles), la liste s'allonge.

Quant à la vitesse, « il n'y a qu'une seule chose à retenir, c'est la limite de 5 nœuds jusqu'à 300 mètres des côtes », explique Francis Fraczek. L'excès de vitesse, surtout en zone de baignade, est l'infraction, s'il en est, qui mène devant la Commission de suspension de permis. Elle en a retiré 156 l'été dernier et étudiera, le 15 juillet, deux cas observés ce jour-là.

Jean-Luc Desforges, adjoint au directeur des Affaires maritimes Gard / Hérault (Didam 34-30) et organisateur de l'opération du jour, veut responsabiliser les plaisanciers. « Sauf que le conseil supérieur de la navigation de plaisance s'est aperçu que les gens refusent d'admettre leur erreur, même pour une panne d'essence », déplore-t-il.

L'enquête du CSNPSN rapporte pourtant que les pannes de moteurs, souvent liées à la négligence du plaisancier justement, expliquent trois appels de secours sur quatre.

« Il y a trop d'appels non nécessaires, confirme Stéphane Peron, directeur adjoint de la Didam 34-30, bien que tout tir intentionnel de fusée rouge, s'il ne s'agit pas d'une situation de détresse, soit un délit. »

Autre cheval de bataille : l'environnement. Alors que les huit plus grands chefs d'Etat parlaient réchauffement climatique il y a quelques jours, en Italie, Jean-Luc Desforges prévient ses troupes : « Il faut accentuer la prévention sur les pollutions, dire que les ports disposent de caisses pour les eaux usées. » Et faire comprendre aux pêcheurs que certaines espèces sont protégées.

Chaque jour, le littoral de la région est parcouru par les services de sécurité en mer. Alors, mieux vaut avoir toute cette réglementation en tête pour passer un bel été en mer.


F. D


Publié le : Lundi 20 juillet 2009

​Revue Presse
Baignade interdite du Môle au Lazaret



édition du dimanche 19 juillet 2009

L'homme de 53 ans qui s'est noyé à Sète mardi, se baignait dans une zone interdite « Baignade interdite », c'est ce qu'on peut lire sur le panneau situé à gauche du théâtre de la Mer. « Un arrêté municipal interdit la baignade de la pointe du Môle jusqu'à la digue du Laza ret, les criques sont également concernées en raison du risque lié aux falaises », déclare Michel Bodart, conseiller municipal et adjoint à la sécurité de Sète. « La personne s'est mise à l'eau à droite du théâtre de la Mer, en dessous du parking. C'est la première fois que cela arrive. On n'avait pas imaginé que quelqu'un ait l'idée de se baigner à cet endroit », ajoute Michel Bodart.

Il s'agit d'un lieu à risques, animé par de puissants courants marins.

Eric Gouvernet, responsable des secours sur les plages de Sète jusqu'à l'année dernière le confirme : « C'est une zone dangereuse, surtout par vent de sud-sud-est. Il y a un phénomène d'aspiration vers le large quand les vagues se retirent. Si on essaie de lutter contre le courant, il est très difficile de s'en sortir, mieux vaut se laisser emporter et rejoindre à la nage un endroit moins exposé. »C'est vraisemblablement ce qui s'est produit lors du drame. La victime aurait effectué plusieurs plongeons depuis les rochers. Emporté par le courant, l'homme aurait été charrié vers le large. La violence des vagues l'aurait épuisé.

« Le jour du drame, la mer était très agitée, avec des creux de plus d'1,50 m », rappelle l'adjoint à la sécurité.
Les élus ont décidé d'ajouter des panneaux d'interdiction à droite du théâtre pour prévenir toute nouvelle tentative.
Mais Michel Bodart se veut fataliste : « Vous pouvez prendre tous les arrêtés que vous voulez, vous ne pouvez pas empêcher les gens de prendre des risques ».

Sophie DELPONT


Publié le : Dimanche 19 juillet 2009

​Revue Presse
Une nuit interminable pour le canot de sauvetage de Sète


édition du jeudi 16 juillet 2009

Le batiment de la société nationale de secours en mer (SNSM) a remorqué un voilier en détresseLa nuit de m ardi à mercredi a été particulièrement longue et éprouvante pour Didier Agresta, le patron du canot de sauvetage et ses cinq coéquipiers qui ont dû porter secours, en début de soirée, à un voilier en perdition au large de Sète.

Tout a commencé à 20 heures, ce mardi, lorsque les Sétois du canot ont été appelés en urgence pour se rendre à 28 miles nautiques, au large. Leur objectif : ramener un voilier de 7,60 m, le Joguina, dont le gouvernail, endommagé, n'est plus maîtrisable.

28 miles nautiques, autant dire le bout du monde. Il a fallu quasiment 1 h 30 aux marins sétois pour atteindre leur but et commencer les premières manoeuvres de secours.

Pour l'équipage du canot, malgré une forte houle, il fallait accrocher au voilier une remorque permettant ainsi de tracter l'embarcation et la mettre à l'abri dans le port de Sète. Las, la première tentative pour arrimer cette remorque au voilier s'est soldée par un échec. La deuxième tentative a finalement été la bonne.

Un soulagement pour les deux personnes à bord du Joguina, quelque peu désemparés, qui étaient parties dans la journée de Port Leucate et qui comptaient arriver à Marseille. Leur périple s'est donc brutalement arrêté, en pleine mer, au large de Sète.

Et c'est tractés par le canot que les plaisanciers sont rentrés sains et saufs dans le port de Sète. Une traction à vitesse très réduite, interminable, puisque les hommes de Didier Agresta n'ont regagné la terre qu'à six heures du matin hier.


[B]J.-P. S.


Publié le : Jeudi 16 juillet 2009

​Revue Presse
Le Thon club aide à la protection des requins



édition du jeudi 16 juillet 2009

Le Thon club, comme chaque année, organise son grand rassemblement au Cap-d'Agde, dès demain et jusqu'au dimanche 19 juillet. Cependant, cette année, cette association agathoise a totalement changé sa canne à pêche d'épaule et ce ne sont pas des thons qui seront recherchés, mais des requins.

Certes, si ces premiers viennent se prendre à l'hameçon, ils seront sortis de l'eau, mesurés, pesés, bagués et seront relâchés.

Pour cette édition, la rencontre de pêche sportive va prendre une nouvelle dimension. Elle est, en effet, organisée en étroite collaboration avec la fondation Antinéa et le National géographic pour étudier les requins, donc l'espèce est menacée par les affres de la pollution et souvent sacrifiée sur l'autel du trafic d'ailerons. Un plan européen d'études pour la gestion de l'espèce est en cours d'élaboration. Voilà pourquoi l'association Antinéa sera présente au large du Cap-d'Agde avec son bateau Fleur de Passion avec à son bord 14 biologistes qui auront tout loisir de placer, sur les requins capturés, une caméra qui se déclenchera automatiquement quatre heures après sa fixation.

Le requin bleu sera plus particulièrement concerné car il est l'un des principaux prédateurs de la Méditerranée.
Pendant trois jours, tous les bateaux inscrits sillonneront une zone déterminée afin de capturer ces squales. Et ces derniers, une fois remis à l'eau se transformeront en reporters preneurs d'images en enregistrant, en temps réel, leurs évolutions. La caméra repêchée permettra d'analyser leurs comportements dans le milieu naturel.

Cette aide apportée par le Thon club sera essentielle pour mieux connaître la vie sou marine. Il ajoutera ainsi, à l'aspect sportif, convivial et ludique de cette compétition un chapitre scientifique qui permettra à la recherche d'évoluer dans le domaine du développement durable.

Par ailleurs, le Thon club va organiser du 31 juillet au 2 août prochain, au Cap- d'Agde, le défi méditerranéen de la pêche hauturière. 50 embarcations sont attendues pour participer à la compétition, qui cette fois encore, permettra de rejeter les prises à la mer (06 20 72 30 05).


Publié le : Jeudi 16 juillet 2009

​Revue Presse
A Sète, les Agathois font feu de toutes lances



édition du mercredi 15 juillet 2009
 

Parmi les meilleures lances du circuit, l'Agathois, Jean-Louis Montels ne s'était pas encore hissé dans le dernier carré cette saison.

Après avoir vu Fabrice Mur disputer la finale des Pêcheurs une semaine plus tôt, les membres de la Société nautique des jouteurs agathois pouvaient lever les bras, dimanche en fin d'après-midi dans le Cadre royal. Leur meilleur sociétaire, Jean-Louis Montels, venait en effet de s'offrir sa première victoire de la saison.

Jusque-là, seul le Palavasien Thomas Jimenez (LSP) était parvenu à s'inviter dans le cercle très restreint des vainqueurs de tournoi. Mais dimanche, Aurélien Evangelisti (JLS) n'est venu faire qu'un petit tour dans le Cadre, mis en échec dès son premier combat par Simon Caselli (LAS). Du coup, battu à deux reprises par Evangelisti en début de saison, Jean-Louis Montels voyait la route s'ouvrir en grand devant lui... Et il ne s'est pas privé d'aller jusqu'au bout.A l'issue des qualifications, dix hommes étaient en course. Dernier de barque, Sébastien Abellan (LSS) se défaisait du premier qualifié David Lopez (SJB), propulsant littéralement le Balarucois dans les airs. Abellan qui, sur le combat qui suivait, se faisait sévèrement bouger par Montels avant de finir sur le plancher de son adversaire.

Les revanches pouvaient donc débuter. Opposé à Mathieu Di Stefano (JLS), Christophe Bancilhon (LSS) ne parvenait pas à encaisser le choc et finissait lui aussi sur le plancher adverse.

Le choc entre Stéphan Gomes (NLM) et Stéphane Vatuone (LAS) était rude dès la première passe. Vatuone, qui venait de voir de très près les armes du Mézois, ne manquait d'ailleurs pas de lui faire remarquer... Sur la passe suivante, la lance de Gomes pliait une seconde fois mais Vatuone ne rompait pas. Le Sétois était néanmoins éliminé. Le public allait alors avoir droit à deux superbes combats : David Aprile (LSP) et Hervé Perez (LOM) donnaient tout sur la tintaine. Perez surprenait tout d'abord Aprile par son engagement et les deux jouteurs se défiaient du regard. Cela dit, après avoir assuré le spectacle, les deux devaient quitter le tournoi pour avoir franchi trois fois la garde. L'autre grand duel était fratricide, entre Fabien Rojas (LSS) et son frère Olivier s'est terminé par une superbe passe et un non moins superbe bouquet.

On pouvait donc passer à la seule demi-finale du jour. Opposé à Mathieu Di Stefano, Montels semblait prendre l'avantage mais c'était lui qui vacillait, avant de rétablir la situation à la deuxième passe. Et la finale fut encore plus expéditive, puisque Stéphan Gomes mettait d'entrée la main dans la deuxième garde... Déjà vainqueur en 2004, Jean-Louis Montels inscrit donc à nouveau son nom au palmarès du Pavois d'Or. Encore trois victoires et il pourra égaler son père, Hubert. rôme BELLUIRE


Publié le : Mercredi 15 juillet 2009

​Revue Presse
Des débuts de noyade dont une fillette de 11 mois



édition du mardi 14 juillet 2009

Un sexagénaire entre la vie et la mort. 30 personnes secourues. « C'est le 14 juillet avec énormément de monde, il fait beau, la température de l'eau est agréable, 23°, et la houle qui s'est levée en mer fait des vagues. Tout est réuni pour qu'il y ai des débuts de noyade », constatait hier Laurent Sagnimorte, le responsable SNSM (société nationale des secours en mer) entre Carnon et Villeneuve-lès-Maguelone. Les sauveteurs, tout comme les pompiers, ont multiplié les interventions : une trentaine de personnes ont été sorties de l'eau et deux baigneurs se sont blessés sur les rochers.

Quatre interventions ont été plus importantes. Vers midi, sur la plage de la Rose des sables, à La Grande-Motte, un homme de 65 ans a été pris d'un malaise alors qu'il se trouvait dans l'eau. Les pompiers sont rapidement arrivés ainsi que l'hélicoptère. Le sexagénaire s'en est finalement bien sorti.

Mais dans le même temps, des témoins ont alerté les secours en expliquant qu'un homme était en train de se noyer à 200 m de là. Un sapeur s'est aussitôt jeté à l'eau pour aller secourir le malheureux. Après de longues minutes de massage cardiaque, la victime, un touriste de Dole (39) âgé de 60 ans, a été évacuée inconscient par hélicoptère vers le DAR (département d'anesthésie et de réanimation) de l'hôpital.

Puis, à 14 h, au Grand-Travers, un touriste Parisien âgé de 58 ans, a été victime d'une crampe alors qu'il nageait. Il a appelé au secours et deux baigneurs ont réussi à le ramener jusque sur le sable. Il a été héliporté vers les urgences.

La série a continué vers 15 h, à la limite entre Palavas et Carnon, non loin de la paillote des Lézards. Là c'est une fillette âgée d'à peine 11 mois qui a été secourue par les pompiers. « Sa mère jouait avec elle et a perdu pieds, la fillette a bu la tasse et a fait un aquastress explique-t-on à la brigade de gendarmerie de Palavas. Il y a eu plus de peur que de mal, mais il ne faut jamais laisser les enfants tout seuls et être vigilant en permanence ».

Des conseils de prudence relayés par la SNSM d'autant que la houle devrait être encore au rendez-vous aujourd'hui : « Que les personnes âgées ou fragiles s'abstiennent de se baigner et comment un enfant de 11 mois pouvait se trouver dans l'eau ? C'est prendre des risques inconsidérés. »

Yanick PHILIPPONNAT


Publié le : Mercredi 15 juillet 2009

​Revue Presse
Cette brume qui nimbe soudain le littoral


Photo Vincent Andorra

édition du dimanche 12 juillet 2009

Plutôt rare, le phénomène météo a été remarqué, hier, au moins de Palavas à Sète. Cette fois, les plages n'ont pas été évacuées.

L'anomalie est aussi soudaine que surprenante. Hier matin, à la faveur d'un changement de temps, le mistral venait de lâcher prise, une étrange brume a envahi une partie du littoral languedocien, au moins de Palavas à Sète (Hérault). Des plaques plus ou moins denses, au-dessus de la Méditerranée rendant tout d'un coup l'atmosphère rafraîchissante mais presque inquiétante. « On était dans l'eau et on a été surpris de voir le ciel bleu disparaître », témoigne ce couple en vacances dans l'île Singulière, qui a été rapidement rassuré : cette fois, ni la plage ni les zones de baignade ne seront évacuées malgré la couleur gris souris de l'atmosphère.

Les évacuations sont rares - une seule l'été dernier et une autre durant la saison 2007 - et sont motivées par des raisons de sécurité : « Il n'y a pas de critères précis, confie un officier du Crossmed (Centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage). L'évacuation des zones de baignade est décidée avec la préfecture et les maires des communes littorales quand les secouristes ne voient plus suffisamment les gens dans l'eau. » Ou ne distinguent plus les bouées.

Cette brume naît du contact entre la pellicule supérieure de l'eau de mer, qui a été refroidie par plusieurs jours de mistral un vent frais et sec et un air chaud et plus humide. Si la brume s'aggrave et devient une purée de poids, elle change de catégorie et devient brouillard côtier offrant une visibilité inférieure à 100 m. Il est alors impossible de jouer au beach volley, même avec un ballon fluo... Les secours font sortir les baigneurs et guident alors les embarcations par porte-voix. « Il peut y avoir parfois des poches de brume tellement épaisse que des gens peuvent se sentir isolés, sans aucun repère. » Dans tous les cas, pas de panique : la brume s'écarte au bout de quelques heures, à la faveur d'une brise inverse.

Olivier SCHLAMA


Publié le : Lundi 13 juillet 2009

​Revue Presse
Le rappel du comité des pêches


édition du vendredi 10 juillet 2009

Un plongeur a récemment été blessé par un bateau qui ne s'est pas arrêté Suite à l'accident intervenu récemment sur l'étang de Thau, au large du Barrou, où un jeune apnéiste a été blessé par une embarcation de plaisance qui a poursuivi sa route, le comité régional des pêches tient aujourd'hui à rappeler dans nos colonnes l'importance « des principes de sécurité et des réglementations existantes en ce qui concerne la circulation des navires sur le bassin de Thau... »

Dans un communiqué adressé hier à la rédaction, il explique que, suite à cet accident, « les professionnels de la pêche ont sollicité le comité régional du fait de leur inquiétude ». Et de préciser en réponse qu'« il est important de veiller à la bonne cohabitation entre les différents usagers de l'étang ».

A ce titre, précise le communiqué, « il est impératif que tout navire, professionnel ou plaisancier, ait le respect de la vie ». Rappelant que « le 11 juin 1993, alors qu'il plongeait pour pêcher la palourde, Laurent Geis, marin-pêcheur, a été tué à l'âge de 33 ans par un bateau non identifié. Nous pensions que ce drame aurait pu servir d'exemple, nous constatons qu'il n'en est rien (Ndlr : de nombreux accidents, moins dramatiques heureusement, ont été déplorés depuis) ».

Aussi, poursuit le comité régional, « même si le permis de navigation apprend et liste tous les règlements en vigueur sur un plan d'eau, et que tous les détenteurs sont censés en être informés, une sensibilisation plus importante serait la bienvenue.

Toutes les informations nécessaires sont disponibles auprès des capitaineries du bassin de Thau ainsi qu'au service plaisance des Affaires maritimes (Tél. : 04 67 46 33 00). » Et de préciser enfin que « le périmètre de sécurité autour d'une bouée signalant la présence de plongeurs est de 100 m, la circulation est strictement interdite dans ce rayon. »


Publié le : Vendredi 10 juillet 2009

​Revue Presse
Les sociétaires de la SNJA sont sur tous les fronts



édition du vendredi 10 juillet 2009

Avant de poursuivre le championnat de joutes, toutes catégories, tous les sociétaires de la SNJA sont invités, ce vendredi en nocturne au Grau d'Agde, à l'occasion du challenge "Louis-Ferrero".

Afin d'honorer la mémoire de ce grand jouteur des années 20, celui-ci sera ouvert, sur invitation, à quelques régionaux. Le présence de tous les jouteurs de la société est, donc, sans nul doute, indispensable à partir de 20 h, face au bar "La Pergola" au Grau d'Agde. Lieu où se formera le traditionnel défilé. Cette démonstration amicale, en partenariat avec le comité des festivités de la station et la municipalité, sera dotée de récompenses offertes autour du verre de l'amitié, en fin de tournoi.

Les petits jouteurs de l'école de joutes se retrouveront dès mercredi à Sète, sous l'égide du Pavois d'or. Le vendredi, les jouteurs biterrois les convieront sur le magnifique plan d'eau du Canal du Midi, à l'embouchure des neuf écluses.

Samedi, en partenariat avec le conseil général de l'Hérault et la Ligue, ils auront rendez-vous à Gignac afin de disputer la coupe de l'Hérault.

Une semaine très chargée en ce qui les concerne car le jeudi 16 juillet, c'est à Frontignan qu'ils devront répondre présents.
Pierrick, à nouveau vainqueur en Agde, Pierre 4e et vainqueur de la nuit des pêcheurs, Fethi, Enzo, ont réussi une bonne prestation au Grau du Roi... En juniors, Jonathan, après avoir "jeté" un homme, s'est incliné à Sète.

Les sociétaires de cette catégorie représenteront la SNJA, vendredi soir à Sète, pour le compte du championnat organisé par les PO, et dimanche après-midi, sur l'étang de Thau, où la Nouvelle lance mézoise les recevra. Les seniors, quant à eux, poursuivront, samedi après-midi à Sète et dimanche à Béziers.

A ce jour, il est à déplorer le manque de résultats au sein de cette catégorie. Les espoirs restent fondés pour la suite, car au sein de ces jouteurs, il y a de très bons éléments.

Enfin, la catégorie ne fut pas en reste dimanche après-midi à l'occasion du tournoi du "Grand pardon", dans le cadre de la fête des pêcheurs sétois.

Fabrice disputa la finale face à l'omniprésent Evangelisti. Après un combat très disputé, il s'inclina à la 5e passe. Jean-Louis, l'homme en forme du moment, se qualifia dignement lors de la revanche, après avoir jeté deux excellents "moyens" du moment.
Il est attendu pour la suite, qui est prévue dès dimanche après-midi à Sète, où la plus ancienne société de joutes fera disputer son traditionnel championnat du Pavois d'or.

Ainsi, les jouteurs de la SNJA ne chôment pas sur les tintaines en défendant ardemment les couleurs agathoises.

Publié le : Vendredi 10 juillet 2009

​Revue Presse
Un plongeur blessé par un plaisancier sur l'étang



édition du mercredi 8 juillet 2009

Le pilote du bateau a fait fi des règles de sécurité et s'est enfui dès qu'il a heurté le plongeur L'affaire ne remonte pas à hier. Mais, pour les besoins de l'enquête, les policiers sétois ont d'abord fait preuve de discrétion pour retrouver le responsable.

Aujourd'hui, l'étau se resserre au point que l'inspecteur Martino, chargé de l'enquête au commissariat de Sète, invite ce plaisancier à se manifester : « De toute façon, on va réussir à l'identifier. Qu'il se présente au commissariat. » (*) Retour en arrière. Le 30 juin, deux jeunes plongeurs s'exercent à l'apnée au large du Barrou, au niveau de l'épave qu'on appelle communément "La maison des pirates".

Sur l'eau, deux bouées signalent leur présence. Un des deux jeunes, un Sétois de 20 ans, remonte et, à la surface, est percuté par un bateau dont l'hélice entaille sa combinaison et fait sauter sa ceinture de plomb. D'après le témoignage du plongeur, le pilote s'est retourné vers lui mais, au lieu de lui porter assistance, s'est enfui.

La victime est secourue par le second plongeur et emmenée à l'hôpital où l'on diagnostique trois côtes cassées et un saignement de la plèvre. Deux témoins, qui ont assisté à l'incident, doivent être entendus. D'autres peuvent encore joindre le commissariat.


Yohan DOUCET


Publié le : Mercredi 08 juillet 2009

​Revue Presse
La fête des pêcheurs a honoré les marins disparus



édition du lundi 6 juillet 2009

Pour le dernier jour de la fête des pêcheurs, la tradition a donné le ton à une manifestation amicale qui anime le Grau d'Agde et la criée.

Hier, donc, comme le veut l'usage, un défilé en coeur de ville d'Agde a permis aux jouteurs, musiciens, majorettes, aux Belles agathoises, aux élus, à la population et à l'effigie de Saint-Pierre, patron des pêcheurs, d'ouvrir un épisode qui, d'année en année, rend hommage aux marins disparus en mer.

Après une messe, à Saint-Sever, dite en présence, notamment, du nouveau préfet de Région, Claude Baland, une foule compacte s'est dirigée vers le Grau d'Agde pour embarquer sur de nombreux bateaux.
Et c'est au large des côtes que fleurs et gerbes ont été jetées à l'eau, dans un concert de sirènes et de fusées lancées par éclairer la manifestation.

Ces quelques moments ont, à la fois, été voués au recueillement, mais aussi à la bonne humeur. Tout s'est donc passé à l'image de l'ambiance qui règne dans cette profession : le respect et parfois la crainte de la mer, mais aussi la joie de se retrouver pour faire la fête. Et cette cérémonie en fut la parfaite illustration. Enfin, tout le monde s'est retrouvé sur les quais de la criée pour lever le verre de l'amitié et les animations du Grau ont repris le train de la bonne humeur aux sons des flonflons de la fête foraine.


Publié le : Lundi 06 juillet 2009

​Revue Presse
Saint-Pierre : Hommage rendu aux marins disparus


Photo V. A

édition du dimanche 5 juillet 2009

Dans le cadre des fêtes de la Saint-Pierre, ce matin à 10 h 45, les marins rendent hommage à leurs compagnons disparus en mer. Comme chaque année depuis bientôt 18 ans, c'est le chalutier de Pierre D'Acunto qui aura l'honneur de porter la statue de saint Pierre au large de Sète. A 11 h 20, le père Mauzac bénira la flottille de pêche.

Une cérémonie religieuse se tiendra ensuite parmi les flots azurés et les oiseaux, amis fidèles des pêcheurs. Des gerbes seront larguées en mer en souvenir des disparus. Mais attention, si vous désirez monter à bord d'un navire, l'office du tourisme prévient : il faut connaître un pêcheur ou bien venir de bonne heure pour tenter de convaincre un matelot de vous emmener avec lui... Car cette cérémonie s'inscrit dans la plus pure tradition sétoise. Bien que l'embarquement soit gratuit, il reste, encore aujourd'hui, réservé aux initiés.

Si vous êtes resté sur le quai, vous pourrez toujours assister au retour de la flottille à la criée prévue à midi. La statue de saint Pierre reprendra alors sa place à la chapelle des P énitents. Elle attendra toute une année avant de reprendre la mer.

Publié le : Dimanche 05 juillet 2009

​Revue Presse
Escale : la Marine nous gâte



édition du samedi 4 juillet 2009

L'arrivée d'un bâtiment "de guerre" à Sète est toujours un petit événement. A l'occasion de ces fêtes de la Saint-Pierre, la Marine nationale nous a plutôt gâtés avec la frégate anti aérienne Cassard. Un joli bébé de 140 m de long et 5 500 t propulsé par quatre moteurs de 10 000 cv lui permettant d'atteindre la vitesse de 55 km / h. Construit en 1989, ce navire a pour mission essentielle d'assurer la protection des porte-avions contre les attaques aériennes et par missiles et ainsi de sécuriser le "couloir aérien".

Pour ce faire, le Cassard et ses 220 hommes d'équipage disposent d'un système de missiles mer-air, mer-mer, d'un canon de 100 mm, de torpilles, de mitrailleuses de 12,7 et 20 mm. Un bâtiment plutôt dissuasif, donc, dont le personnel sera néanmoins tout sourire pour accueillir ceux qui, ce week-end, voudront embarquer pour une petite visite.


Le Cassard, quai d'Alger, est visitable aujourd'hui et demain, de 9 h à 12 h et de 13 à 17 h


Publié le : Samedi 04 juillet 2009

​Revue Presse
Les pêcheurs en fête au Grau d'Agde



édition du vendredi 3 juillet 2009

« Tous ces bateaux alignés devant le quai de la criée, c'est vraiment joli ! » , s'exclame Christian Arnaud, président du Comité des fêtes du Grau d'Agde. Douze chalutiers, quelques embarcations de petits métiers : en tout, une vingtaine de bateaux, rassemblés pour la Fête des pêcheurs qui commence aujourd'hui et se terminera en feu d'artifice, dimanche soir. « C'est une fête gratuite, avec des forains, une buvette et des bals avec orchestre tous les soirs », explique Christian Arnaud.

C'est surtout l'occasion de faire découvrir aux touristes à peine débarqués les traditions agathoises. A commencer, dès aujourd'hui, par un tournoi de joutes sur l'Hérault. Sans oublier le concours de rames ouvert à tous, qui a lieu le lendemain après une sardinade gratuite, offerte par les pêcheurs sur le terre-plein de la criée.

Mais, le temps fort sera certainement la sortie en mer du dimanche matin. Une gerbe sera alors jetée à l'eau en hommage aux marins disparus. Un moment important puisque la pêche est inscrite dans l'histoire d'Agde. Aujourd'hui encore, de nombreuses familles en vivent. Du coup, « cette fête, les pêcheurs y sont très sensibles », confie Christian Arnaud. Et ils ne sont pas les seuls. L'an dernier, la Fête des pêcheurs avait rassemblé entre 4 000 et 5 000 personnes sur trois jours. Pour cette nouvelle édition, le Comité des fêtes du Grau d'Agde espère attirer encore plus de monde dans ses filets.


Programme

Aujourd'hui : ouverture (19 h) ; joutes (20 h) ; bal avec DJ Kripton (21 h 30).
Samedi : sardinade gratuite (11 h) ; concours de rames (17 h) ; bal avec l'orchestre Paul Selmer (21 h 30).
Dimanche : défilé (Agde centre-ville à 9 h), grand-messe à l'Eglise Saint-Sever (Agde à 10 h) ; sortie en mer (11 h 30) ; repas des pêcheurs au parc Notre-Dame (13 h 30) ; bal avec l'orchestre Les mélomanes (21 h 30) ; feu d'artifice (22 h 30) sur le quai de la criée du Grau d'Agde.


Publié le : Vendredi 03 juillet 2009

​Revue Presse
Parkings payants : des touristes pas vraiment enchantés...



édition du jeudi 2 juillet 2009

La mise en paiement d'une dizaine de parkings du Cap d'Agde est effective depuis hier Pour certains habitués de la station, la surprise est de taille : depuis hier, une dizaine de parkings du Cap d'Agde sont payants. Une première heure gratuite, la deuxième à 2 € tout en ajoutant 1,50 € à chaque heure supplémentaire... L'addition peut vite grimper pour des vacanciers qui doivent en moyenne débourser une quarantaine d'euros pour bénéficier du stationnement durant une semaine.

L'occasion de récolter in situ des réactions d'usagers. Pour Guy, qui vient au Cap depuis 25 ans, les parkings « sont un moyen pour la Ville de récupérer des sous. Les gens qui viennent sur le port vont trouver ça amer. Ça ne va pas dans le sens d'une bonne communication avec les touristes. »

Pour Richard, l'Alsacien, le calcul est vite fait : « La baisse de TVA que les restaurateurs vont consentir, on va la laisser dans les parkings ! Je pense que ça va faire du tort aux restaurateurs. La municipalité aurait au moins pu laisser la gratuité sur les parkings qui jouxtent ceux du Centre-Port. »

Agathois à l'année, Zaoui le reconnaît : « Ça ne me gêne pas trop. Je ne mets pas plus d'une heure pour faire mes courses. Mais je reconnais que pour les gens qui louent l'été, ça fait cher. » Et si Dominique, du Tarn, apprécie « de pouvoir trouver des places pour se garer » , un jeune couple suisse regrette « de ne pas avoir trouvé les parkings gratuits. Ils ne sont pas bien indiqués. Là, c'est clair que la ville d'Agde va faire du fric. Mais pour nous, les vacances coûtent déjà très cher entre la location, la nourriture... » Et les tourtereaux d'embarquer illico sur un bateau de promenade en mer qui, sur son dépliant publicitaire, vante la proximité de parkings... gratuits. Une communication aujourd'hui obsolète.


O.R


Publié le : Jeudi 02 juillet 2009

​Revue Presse
Bouzigues a fêté saint Pierre sur l'étang



édition du mercredi 1 juillet 2009

Cette année encore, la Saint-Pierre a rassemblé tous les pêcheurs du village mais aussi leurs familles, amis et des touristes venus spécialement pour cette fête traditionnelle. Le défilé, haut en couleurs, emmené par les enfants mais aussi quelques parents costumés, a parcouru les rues du village au son du Philharmonique de Palavas. Le nombreux public a embarqué sur les barges pour déposer la gerbe sur l'étang.

Un dernier hommage à ces disparus en mer leur a été rendu en brûlant la barque sur le port.


Publié le : Mercredi 01 juillet 2009

​Revue Presse
Après deux tournois, la Lance Sportive Palavasienne a déjà obtenu trois podiums



édition du mardi 30 juin 2009

Le Palavasien a fait le bouquet en finale avec Aurélien Evangelisti Certes, avec déjà 32 points au compteur (une victoire et une place de finaliste) après seulement deux journées, le champion en titre Aurélien Evangelisti a déjà posé son empreinte sur le championnat de Ligue. Premier du classement d'entrée, il se pourrait bien qu'il ne lâche plus son fauteuil de la saison.

Pour autant, ce début de championnat n'est pas marqué par le Sétois, mais plutôt par les sociétaires de la Lance Sportive Palavasienne. Après David Aprile, qui a disputé la finale lors du tournoi de l'AJ Pointe-Courte, c'était donc cette fois-ci au tour de Thomas Jimenez. Avec davantage de réussite puisque le Palavasien s'est offert le luxe de priver Evangelisti d'une deuxième victoire de rang. Pour compléter le tableau, son co-sociétaire Patrick Timothée a remporté le 3 e prix. Après seulement deux journées, Palavas a donc déjà obtenu trois podiums...

Dimanche, sur les 90 jouteurs engagés au départ de ce Challenge des Fondateurs organisé par la Jeune Lance Sétoise, onze ont réussi à se frayer un chemin jusqu'aux revanches. Un tableau final qui débutait avec un duel entre Mickaël Arnau (LAS) et Cédric Nicolai (PO). A la deuxième passe, Arnau prenait le dessus et Nicolai était tout près de la sortie avant de se rattraper in extremis. Finalement, le combat se terminait au pavois sur la passe suivante et c'était Arnau qui avait le dernier mot.

Après qu'Aurélien Evangelisti (JLS) se soit débarrassé de Maxime Molto (APSM), le public avait droit à un remake de la finale de l'an passé entre David Aprile (LSP) et Jean-Louis Montels (SNJA). Il y a un an, les deux avaient partagé la victoire. Cette fois-ci, le combat s'est achevé à la 3 e passe avec Montels qui jetait son adversaire en puissance, notamment grâce à une belle tenue de son pavois.

Le futur vainqueur du tournoi montait alors sur la tintaine pour affronter Olivier Rojas (LSS). Touché au visage à la 3 e passe, Jimenez s'écroulait sur le plancher mais finissait par se relever pour pousser le Sétois à la faute. Qui a dit qu'une victoire en championnat de Ligue s'obtenait dans la douceur ?

La suite voyait Arnaud Jean (AJS) et Patrick Timothée (LSP) se débarrasser de Sébastien Abellan (LSS) et Mickaël Arnau (LAS). Comme la semaine passée, après Molto, Evangelisti devait affronter Montels. Et d'entrée, déstabilisé par le choc, l'Agathois posait les pieds sur la bigue.
En demi-finale, Jimenez et Evangelisti étaient expéditifs. D'un superbe coup de rein, le Palavasien soulevait son adversaire. Quant au Sétois, il prenait parfaitement Timothée et lui arrachait le pavois des mains.

Aurélien Evangelisti était à nouveau en finale, et à nouveau face à un jouteur de Palavas. Mais cela allait moins bien se passer que le dimanche précédent. Après deux passes très disputées, les deux jouteurs partaient en bouquet et c'était Thomas Jimenez qui touchait l'eau en dernier.

Le camp palavasien pouvait exulter. La LSP est vraiment la société en forme de ce début de saison. Photos Christophe FORTIN

Jérôme BELLUIRE


Publié le : Mardi 30 juin 2009

​Revue Presse
Joutes : Jimenez fait briller Palavas



édition du lundi 29 juin 2009

Le Challenge des Fondateurs, organisé hier dans le Cadre royal par la Jeune Lance Sétoise , a été remporté par Thomas Jimenez. Le jouteur palavasien n'avait pourtant pas la partie facile en affrontant Aurélien Evangelisti (JLS) en finale. Mais après deux passes acharnées, la troisième a été la bonne avec les deux jouteurs partant en bouquet. Et Jimenez touchant l'eau en second.

Au préalable, durant les revanches, il s'était défait d'Olivier Rojas (LSS) et d'Arnaud Jean (LSS). Avec le 3 e prix de Patrick Timothée, Palavas a brillé hier dans le Cadre royal.

1.- Thomas Jimenez (LSP)
2.- Aurélien Evangelisti (JLS)
3.- Patrick Timothée (LSP)
4.- Arnaud Jean (LSS)


Publié le : Lundi 29 juin 2009

​Revue Presse
Inauguration : La Sodéal investit pour améliorer ses infrastructures



édition du dimanche 28 juin 2009

Quand une inauguration est organisée par la Sodéal, on fait dans le gigantisme. En effet, cette société d'économie mixte gérant notamment les ports d'Agde et des campings, tout dernièrement a porté sur les fonts baptismaux républicains une énorme grue pouvant porter des bateaux allant jusqu'à 50 tonnes, mais aussi d'autres services, comme une vidéo-surveillance améliorée, une déchetterie, un nouveau barriérage, des véhicules électriques...

Bref, pour débuter la saison estivale, son directeur, éric Boucher et son président Sébastien Frey n'avaient pas fait dans la demi-mesure.

Cet événement leur a permis, notamment, de réaliser un point sur la Sodéal, d'en brosser ses axes de développement et de mettre en exergue une volonté "plurielle" qui souhaite, dans un même temps, travailler pour le développement durable, jouer son rôle pour le maintien d'une importante activité économique sur la zone technique et d'aiguiser l'attractivité touristique de la station.

Ainsi, le directeur a placé la barre haut en précisant bien que les ports du Cap d'Agde avaient pour vocation d'être toujours à la pointe de l'innovation. Et dans bien des domaines : « La Sodéal a, en effet, des devoirs et des obligations. Il ne faut pas oublier qu'elle a, par délégation, une vocation de service public et qu'elle est, également, là pour commercialiser les ports.

Nous devons donc, toujours, faire preuve de dynamisme ». Son président le suivait dans son sillage en indiquant notamment que tous les investissements réalisés s'inscrivent « dans une logique de projets » . Et il les déclinait en citant, la sécurité, synonyme de tranquillité pour les usagers, le développement durable, illustré notamment par un dispositif "port propre", sans oublier de parler de la diversification de la capacité d'accueil avec la création d'un port à sec. Pour lui, également, la Sodéal doit nourrir une ambition sportive : « C'est une question d'image. Et nous voulons placer le centre nautique au coeur de ce dispositif ».

Pour le député-maire, Gilles d'Ettore, « cette inauguration et le symbole de nos enjeux » Et il dépassait même le cadre de la Sodéal : « Nous avons reçu en héritage de la mission Racine cette station dont nous fêterons, l'an prochain le 40e anniversaire. Il nous faut donc la faire vivre. Et penser à lui redonner du lustre. Les installations ont souffert ». Il précisait donc, que les efforts consentis par la Sodéal devaient entrer sur une partition globale pour mettre en cohérence la requalification des espaces publics et les investissements pour les plaisanciers. Revenant sur la sécurité, un thème qui lui est cher il confiait : « Il ne nous faut pas perdre la bataille de la sécurité, car nous perdrions la bataille du tourisme ».


H. C


Publié le : Dimanche 28 juin 2009

​Revue Presse
Sète : Un chantier pharaonique sous les yeux de l'Europe


Photos BIM et Vincent ANDORRA

édition du jeudi 25 juin 2009

Depuis des années, les plages du littoral sont victimes de l'érosion. L'un des plus gros chantiers d'Europe de reconstitution de plage avance bien : la réhabilitation de 12 km du lido de Sète à Marseillan (Hérault) est déjà une réussite visible. Finies les digues des années 70 : on refait le milieu comme il était naturellement, pour que les cicatrices se guérissent d'elles-mêmes. En conciliant tourisme et développement durable.

Une émissionTV est à l'origine, en 1967, du mythique camping du Castellas, bordant la Méditerranée, à Sète. Les images, bouleversantes, montraient le lido comme une poubelle à ciel ouvert. L'été, 20 000 campeurs sauvages dormaient dans les dunes. Sans eau, ni WC, ni électricité. Aujourd'hui, un million de touristes, plus ou moins respectueux, piétinent ces 12 km de plage de Sète à Marseillan.

Aggravée par l'érosion, la menace était grande de la voir disparaître. La mer engloutissait un hectare par an, démolissant la route régulièrement : à ce rythme, le cordon littoral aurait disparu en 2020. Ce lido a dû être totalement repensé, jusqu'à déplacer la route à côté de la ligne SNCF, véritable "point dur" empêchant la grève de se "recharger" en sable.

Hier, tout ce que la région compte d'élus Frêche était remplacé s'est rendu compte de l'avancée du projet à mi-parcours, qui coûtera au total 55 M€, avec une large aide de l'Europe, sensible à la promesse de limiter le nombre de voitures sur ce lido qui, pour peu de temps encore, ressemble à un "Mur de l'Atlantique" avec 6 000 campings-cars alignés...

Un site pilote, comme le désensablement du Mont Saint-Michel. « L'érosion s'est calmée », dit Jean-Louis Arquilière, chargé du dossier à l'Agglo de Thau. « C'est une réussite », renchérit Cécile Lenglet, sous-préfète du littoral. Erosion enrayée, même s'il faut toujours ajouter du sable avant la saison.

Le but ? Retrouver une plage de 70 mètres de large en moyenne d'ici 2011. Des champs de ganivelles s'y emploient en reconstituant les dunes. La plage a retrouvé une pente douce calmant les ardeurs de la houle et la route a été déplacée contre la voie ferrée. Et une caméra fera même des relevés bathymétriques pour évaluer une autre menace : la montée des eaux...

En 2010, on posera des boudins en textile pour casser la houle et « totalement garantir la plage de demain ». On teste aussi un système de drainage, un grain asséché résistant mieux au ressac. Ensuite ? Il faudra déverser du sable, 600 000 m 3 rien qu'à Sète, pour stabiliser l'ensemble.

Le XX e siècle n'avait pas 50 ans quand on parlait déjà de ce projet pharaonique. Dans deux ans, trois plages seront aménagées : une sauvage accessible à pied, en bus ou à vélo où attention ! le stationnement sera interdit. Il y aura aussi deux plages semi-urbaines, avec aires de stationnement. Pas question de s'arrêter sur le bas-côté pour piquer une tête ou dormir dans son camping-car.

C'est la même philosophie de l'Espiguette à Agde, en passant par Frontignan. Car l'homme s'est comporté comme « un prédateur, sur ce lieu de mystère entre terre et mer, une articulation de grande fragilité », selon le mot, hier soir, du président de l'Agglo de Thau, Pierre Bouldoire. André Vezinhet, président du conseil général de l'Hérault, a renchéri : « L'audace a été poussée à son maximum. Le défi était de mettre fin au stationnement anarchique nuisible, et de maintenir l'accessibilité. » Pour le préfet de Région, Claude Baland, ce lido, « c'est un peu notre Grenelle de la mer à nous... »

Textes : Olivier SCHLAMA


Publié le : Jeudi 25 juin 2009