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Qu'est-ce que l'Armada Dufour ?
Elle regroupe des voiliers de 10 à 16 mètres. Avec le soutien du fabricant, l'organisateur de cette sortie contacte des propriétaires et nous partons en flotte.
C'est la première fois ?
C'est la première fois que nous venons à Sète mais c'est la quatrième fois que cette sortie est mise sur pied, après Port-Camargue, Saint-Tropez et Collioure.
L'Armada doit arriver à Sète vendredi vers 17 h. Expliquez-nous comment cela va se passer ?
51 bateaux arriveront. Des bateaux récents. Nous devrions accoster sur le quai d'Alger aux alentours de 17 h, 17 h 30.
A ce moment-là, le public pourra venir discuter avec les propriétaires des voiliers.
Samedi matin, vers 9 h 30, nous passerons les ponts pour aller naviguer sur l'étang. Nous irons jusqu'à Bouzigues où nous attendra une dégustation d'huîtres. Puis, nous repasserons les ponts vers 15 h, direction Le Cap-d'Agde.
C'est un événement d'envergure pour vous qui êtes concessionnaire ?
C'est surtout une organisation phénoménale. Mais nous avons été soutenus par les mairies du Cap- d'Agde et de Sète, par les ports et les offices de tourisme.
Recueilli par Y.D
Publié le : Dimanche 24 mai 2009
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H. C
Publié le : Samedi 23 mai 2009
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Stocké le long d'une digue située près de la capitainerie, le nouveau ponton du fort de Brescou a été transféré mardi matin au large du Cap-d'Agde par la barge de la société Buesa, forte de ses 1 200 chevaux de puissance.
Construit à Barcelone par une société espagnole, le ponton en béton, d'une longueur de 14 mètres, vient compléter le dispositif d'accostage au fort de Brescou, qui comprend la réhabilitation du quai existant, la mise en place du ponton et l'installation d'une passerelle pour se rendre à terre. Au total, un chantier qui s'élève à 170 000 € hors taxes et qui bénéficiera non seulement aux plaisanciers qui souhaitent s'amarrer aux abords du monument, mais aussi aux bateaux de promenade proposant une halte sur le roc de Brescou.
Ces travaux interviennent au moment où l'ancienne prison d'Etat va définitivement entrer dans le giron de la Ville. Dans les faits, c'était déjà le cas. Mais l'absence de plusieurs autorisations, émanant d'administrations ayant droit de regard sur le devenir du site, retardait la cession effective du droit de propriété de l'Etat français à la Ville d'Agde. Selon toute vraisemblance, cette situation sera régularisée dans les plus brefs délais, très certainement avant l'été.
La ville d'Agde ne sera pas pour autant propriétaire de toutes les dépendances de Brescou puisqu'une servitude de l'Etat concernant l'accès et l'entretien du phare va être établie.
Sur le devenir même du fort de Brescou, c'est encore le flou. La priorité reste avant tout sa consolidation, notamment sur flanc sud-est, mis à mal par les tempêtes. La suite laisse place à de nombreuses supputations. Un musée maritime verra-t-il le jour ? Ou un site consacré à la préservation de la faune et de la flore sous-marine dans le cadre de la charte Natura 2000 ? Rien n'est décidé. Seule certitude, la réhabilitation des lieux va coûter beaucoup d'argent.
Olivier RAYNAUD
Publié le : Jeudi 21 mai 2009
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Telle une vieille dame éreintée, L'Espérance est entrée hier après-midi dans l'embouchure de l'Hérault soutenue par plus jeune qu'elle. En l'occurrence la vedette L'Hérault, de la brigade de la gendarmerie maritime de Sète, qui escortait la tartane depuis Canet-en-Roussillon, là où elle demeurait à quai depuis l'an 2000.
Ce formidable sauvetage mené par l'association "Lou Capian de Thau", en association avec la Société nautique d'Agde, du Grau d'Agde et de la Tamarissière (Snagat), ainsi que la Fondation du patrimoine maritime et fluvial, a fait remonter à la surface le passé de ce navire destiné à la pêche au boeuf pêche au cours de laquelle les deux extrémités d'un filet étaient tractées par deux embarcations faisant route côte à côte, comme les boeufs travaillant la terre, mais aussi tout un pan de l'histoire languedocienne, fin 19 ème début 20 ème siècle.
Construit à Agde, sur le chantier Vidal, en 1880, mise à l'eau en mars 1881, L'Espérance, qui fut plus tard appelée Le Dauphin, pesait une vingtaine de tonnes pour 15 mètres de long et une surface de voiles d'environ 140 m2 . Une analyse dendrochronologique, qui permet de dater l'âge du bois utilisé pour bâtir un navire, a fait apparaître que le chêne abattu à cette occasion avait été planté entre le milieu du 14 ème siècle et le règne de François 1 er (1515-1547) !
Après avoir appartenu à dix propriétaires différents, être passé de la voile au moteur, de la pêche à la recherche d'épaves en assurant, au passage, la sécurité sur le tournage d'un film d'Yves Montand tourné à Monaco, L'Espérance, classée BIP, bateau d'intérêt patrimonial, en 2007, va désormais être chouchoutée sur le chantier agathois de Michel Rezé durant près de deux ans. Le montant des travaux pourrait avoisiner les 150 000 €.
Olivier RAYNAUD
Publié le : Mercredi 20 mai 2009
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| Photo J. J |
Depuis début mai, des naissains sont frappés de mortalité. L'Ifremer enquête. Alors oui ou non les naissains d'huîtres sont-ils actuellement frappés par le fameux ostreid herpes, ce virus qui avait fait des coupes sombres dans la jeune population ostréicole locale l'été dernier ou par une nouvelle bactérie mutante ?
Pour l'heure, seules les éprouvettes et autres bassins d'analyse de l'Ifremer, dans son centre spécialisé de La Tremblade (Charente), le savent.
Les résultats sont annoncés « dans le milieu de la semaine » , comme l'explique le service communication de l'institution basé à Paris. « Les analyses sont en cours. Les résultats sur les premiers échantillons qui nous sont parvenus lundi dernier pourraient être connus ce mercredi. »
Dans cette affaire, c'est la procédure "Repamo" qui a été enclenchée. Les Affaires maritimes recueillent les échantillons puis les envoient au centre spécialisé de La Tremblade. En attendant, ce sont les ostréiculteurs qui tremblent. Déjà que l'immense majorité des naissains 2008 sont passés à l'as, les producteurs des villes et villages des rives de l'étang de Thau espèrent bien préserver leurs crus 2009 des affres de la maladie et d'autres phénomènes.
Pour eux, le verdict livré par les éprouvettes pourrait ne pas être le tube de l'année.
Philippe MALRIC
Publié le : Mardi 19 mai 2009
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Impossible de les rater , les artisans de la fête du nautisme, disséminés sur les quais et place du Cap comme tournesols dans un champ. D'autant que les tee-shirts jaune soleil répondaient à la météo si joyeuse du week-end.
Alors les gens ont afflué et convergeront encore aujourd'hui sur les très nombreux ateliers et activités.
Ce qui est assez remarquable, c'est la synergie et la participation de tous les clubs associations, propriétaires privés de bateaux pour permettre à tous publics de vivre comme un vrai loup de mer.
Publié le : Dimanche 17 mai 2009
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La liste des ports de plaisance labellisés Pavillon bleu a été dévoilée mercredi. Dans la région, seize ports en bénéficient dont Port-Camargue, La Grande-Motte, Palavas-les-Flots, Le Cap-d'Adge ou Gruissan.
A Sète, ce pavillon, qui garantit la qualité des eaux, est hissé sur les plages mais pas sur le port. Pourquoi ?
Faut-il croire la plaisanterie qui veut qu'on reconnaisse un bateau sétois à sa ligne de flottaison, toujours marquée de noir ?
Qu'en est-il sur les rives du bassin de Thau ?
Pourquoi les ports de plaisance de Mèze, Balaruc ou Bouzigues ne bénéficient-ils pas de ce label ?
Réponses avec les différents reponsables de ces structures...
Publié le : Samedi 09 mai 2009
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A Bouzigues : cent anneaux et des équipements. Le port de plaisance de Bouzigues n'a jamais hissé le Pavillon bleu. Et pour cause : avec 100 anneaux, le port est trop petit pour être en mesure de déposer un dossier de candidature.
N'empêche : des efforts sont faits en permanence pour maintenir la qualité des eaux : sanitaires à disposition des plaisanciers, vidange des petites péniches et mini-déchetterie en zone de carénage.
A Balaruc : le port, mais quel port ?
Situation étonnante, à Balaruc-les-Bains, où le port n'a pas d'existence légale.
Bien évidemment, aucune démarche n'a été entreprise pour le Pavillon bleu.
Pour autant, la municipalité met tout en oeuvre pour voir les choses évoluer. Notamment du côté du port Suttel, occupé pour une large partie par les adhérents de l'Association des Pêcheurs Plaisanciers et de l'ASBB Voile.
Deux associations qui, depuis des années, ont largement contribué à assainir le site.
Aujourd'hui, la municipalité, souhaite s'orienter vers des équipements légers : aire de carénage, bacs de rétention, et sanitaires.
Publié le : Samedi 09 mai 2009
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| Ph V. ANDORRA |
Fabien Luai est le directeur du port de plaisance de Sète. Il explique les raisons pour lesquelles le Pavillon bleu n'est pas hissé au large du Môle
Pourquoi le port de plaisance de Sète ne bénéficie-t-il pas du Pavillon bleu ?
Nous n'avons pas candidaté car nous ne répondons pas encore aux exigences environnementales imposées.
De quelle pollution souffre le port de plaisance ?
La pollution est liée aux nombreuses activités du port et de la ville : pêche, navires de commerce et pollution urbaine. En plus, nous sommes situés dans un endroit qui, en fonction des courants, récupère énormément de déchets.
Quelles mesures peuvent être prises ?
Les agents du port nettoient quotidiennement le plan d'eau et ramassent notamment tout ce qui traîne le long des quais et des pontons : des bouteilles, des films plastiques, des poissons morts, des cagettes, etc. Nous avons également signé une convention avec la mairie qui effectue ce travail en parallèle. Mais notre grand projet, pour les années 2009-2010 c'est la création d'une déchetterie portuaire.
Cela ne nous permettra peut-être pas de candidater pour le Pavillon bleu mais nous serons aux normes environnementales.
Cette déchetterie permettra de récupérer les eaux usées grises et noires et les divers déchets liés à l'activité plaisance. Mais bien sûr, nous ne pourrons jamais récupérer toute la population liée aux différentes activités urbaines et portuaires.
Recueilli par François DORé et nos correspondants à Balaruc et Mèze
Publié le : Samedi 09 mai 2009
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C'est une tradition maintenant bien établie : chaque année en avril, le club des Voiles marseillanaises organise le "Trophée voile de Marseillan". Une course de voiliers habitables, en deux manches comptant pour le championnat du Bassin de Thau.
La 17e version s'est déroulée sous un ciel gris, dans un vent de sud-est de 20 à 25 noeuds sur un plan d'eau ridé de petites vagues courtes et cassantes, bien connues des habitués de l'étang de Thau. D'ailleurs quelques bateaux en faisaient les frais : un safran perdu, une bôme cassée et deux voiles déchirées. Le soir, une alléchante paëlla a permis aux coureurs et organisateurs de rassembler leurs forces pour affronter la 2e manche du lendemain.
Et c'est sous une pluie battante, un ciel plombé et un vent de sud-est de 5 à 12 noeuds, que s'est déroulée cette seconde journée. Dans l'après-midi, après une interruption, le vent, au comble de sa perfidie, tournait à l'ouest, se renforçant pour atteindre les 35 noeuds en rafales. Les équipages des deux Funs venus, l'un de Sanary-sur-Mer, l'autre de Saint-Cyprien pour découvrir le plan d'eau et la navigation sur l'étang, ont été comblés. Si Aponogeton l'a emporté, des bateaux du LVM se sont bien comportés, à l'image de Shoestring, 3e. Pour récompenser les participants de cet épuisant week-end de voile, les résultats étaient donnés à la Maison des sports nautiques autour d'un apéritif.
Un tirage au sort permettait à Ludovic Fabre, adjoint délégué aux sports, assisté du président du LVM d'attribuer les nombreux lots recueillis auprès des commerçants de Marseillan et du Cap d'Agde.
Publié le : Vendredi 08 mai 2009
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« Mesdames, mesdemoiselles, messieurs... » L'entame du communiqué signé Germinal Rausa et émanant de la coordination des joutes sétoises, sent bon la galéjade. Mais c'est en fait très sérieux... On y apprend qu' « une initiative impulsée et coordonnée par une équipe de jouteurs dynamiques et volontaires » va s'inscrire dans « notre volonté d'animation et de convivialité que nous aimons à voir régner dans notre petit monde blanc. » Voilà pour la poésie. Concrètement, la Sétori Cup, toute nouvelle épreuve consistant en une petite course de rames sur barques de joutes, servira de prétexte à une belle fête, la Nuitée Sétori Cup, qui aura lieu le 23 mai au théâtre de la Mer. Puisque, dixit Minal « nous ne pouvons accepter le réconfort sans l'effort ». Voilà qui est bien dit.
Quand à savoir de quels esprits et dans quelles circonstances cette nouvelle Sétoiserie a éclos, c'est apparemment du côté du septet Belot-Dalmon-Pérez-Touboul-Di Stefano-Boule-Combas qu'il faut chercher. Un Claude Combas que nous avons donc soumis à la question, lui qui commit notamment par le passé, outre la descente à skis de la rue Paul-Valéry, le championnat de boules carrées.
« On voulait seulement organiser, entre jouteurs, une fête, que nous ouvririons à toute la population. Nous avons donc inventé ça », explique le co auteur des faits. Qui concède : « Le 23 mai, près de la criée, nous avons convié toutes les sociétés à constituer des équipages de huit gars par barque, un barreur plus un jouteur (qui ne joute pas) sur la bigue. Il n'y aura pas plus de deux barques au départ, la rouge face à la bleue, l'équipage perdant cédant sa barque au bout du parcours. »
Objectif : une bonne partie de rigolade mais surtout la belle fête qui viendra récompenser tous ces sportifs. Au fait, rameurs, les jouteurs ? « Plus ou moins, on rame parfois, lors des déplacements... », dit Claude Combas. Quant à Minal, il rassure, précisant qu'une telle épreuve est censée « sensibliser au rôle important que jouent les rameurs lors des tournois ». Ce court déplacement de la bigue vers les bancs n'est donc que provisoire, et encore une fois motivé par la carotte : retrouvailles, apéritif et macaronade. La chair est faible, même chez les jouteurs...
Pa. C
Publié le : Jeudi 07 mai 2009
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A partir de ce soir et jusqu'à dimanche, l'association organise les championnats de France interséries de course côtière la Société des régates d'Agde et du Cap d'Agde (Sorac) s'est vue confier en octobre dernier une lourde responsabilité : organiser la première édition des championnats de France de voile interséries de course côtière.
Une appellation longue comme une régate sans vent, qui mérite tout de même des éclaircissements. « Le terme interséries veut tout simplement dire que sont acceptés dans cette compétition des bateaux différents les uns des autres, explique le secrétaire général du club, Georges Grenier. Suivant la jauge, certains concurrents se verront attribuer des handicaps. » En gros, n'importe quel propriétaire d'un bateau de série peut prétendre s'aligner cette semaine.
Dès demain, une soixantaine de voiliers - dont une vingtaine de bateaux capagathois -, prendront part à plusieurs épreuves : des parcours construits, type banane entre deux bouées éloignées de plusieurs miles, mais aussi des parcours côtiers tracés entre Sète et Narbonne-Plage. Plus original, une sortie nocturne est proposée demain soir avec, à l'arrivée une soupe de poisson offerte aux concurrents.
La convivialité, c'est l'autre volet de ce rendez-vous sportif. Depuis le début de la semaine, près de 80 bénévoles de la Sorac qui compte 260 membres s'affairent tout autour du centre nautique, mis à disposition par la Sodéal, pour accueillir au mieux les quelque 600 personnes annoncées lors de ces championnats. « Pour nous, c'est quelque chose de lourd en terme d'organisation, mais c'est un test qui sera réussi » , assure, confiant, le président Christian Vayssière.
Annoncés en décembre dernier sur le stand agathois du Salon nautique de Paris, ces championnats de France sont le grand rendez-vous de la saison sur le plan d'eau du Cap d'Agde. Aussi, c'est un véritable village qui va progressivement se mettre en place près des pontons du centre nautique : des stands de l'Adena, de la SNSM et de commerçants seront installés, alors que des animations de modèles réduits de bateaux et de simulations de régates sur grand écran vont être proposées à l'attention des plus jeunes. « Tous les gens sont les bienvenus sur le site » , rappelle Christian Vayssière. D'autant que les 3e mi-temps de la Sorac, à l'heure du retour au port, valent à elles seules le détour !
Olivier RAYNAUD
Publié le : Jeudi 07 mai 2009
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| Photo Vincent ANDORRA |
Le fameux navire-école s'est amarré au quai d'Alger en début d'après-midi pour une escale express. Le trois-mâts doit appareiller ce matin à 10 h. En fin d'année dernière, le Belem avait déjà fait le bonheur des Sétois en s'exhibant pendant cinq jours dans le port de l'Île Singulière.
Publié le : Lundi 04 mai 2009
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Les Professionnels du Nautisme du Cap d'Agde, proposeront aux amateurs de nautisme des affaires vraiment intéressantes sur la Zone Technique du Port.
Un mot d'ordre : des prix exceptionnels, des packages, des promotions, étudiés pour répondre aux attentes des plaisanciers et attirer une foule d'acheteurs au Cap d'Agde.
Les Professionnels du Nautisme du Cap d'Agde ont voulu booster ainsi le marché un peu hésitant de ce printemps 2009 ; ils souhaitent, de manière concertée, stimuler les décisions d'investissement de leurs clients.
Les vrais amateurs auront tout intérêt à arpenter les quais pendant ces 11 jours, pour ne pas rater le bateau de leurs rêves proposé à un prix préférentiel ; et le 2 mai, à 15h, ce sont 26 bateaux qui seront vendus aux enchères sur la Zone Technique du Port !!
Les 10 premiers jours de mai s'annoncent exceptionnels avec deux week-ends prolongés qui permettront aux plaisanciers de venir passer quelques jours au Cap d'Agde pour profiter de ces prix étonnants pour acheter, équiper, rénover l'embarcation de leurs prochaines saisons nautiques.
Temps fort : la vente aux enchères de 22 bateaux
Un temps fort de ces 11 jours de bonnes affaires : la vente aux enchères volontaire de 25 bateaux : Maître Abraham, Commissaire priseur de Béziers, viendra disperser, sur la Zone Technique du Port, une sélection de 22 bateaux, parmi lesquels des embarcations à moteur et des voiliers vraiment intéressants. Des mises à prix attractives et la magie des enchères devraient attirer un public nombreux de connaisseurs et d'amateurs à la recherche de la bonne affaire : c'est souvent sous le marteau d'ivoire des commissaires-priseurs que se réalisent les rêves ... ...
Rendez-vous le samedi 2 mai à 15 h sur la Zone Technique du Port
Les bateaux de cette vente seront exposés au public à partir du 30 avril matin près des grues de levage du port.
Du 30 avril au 10 mai 2009 - De 9h à 19h
Zone Technique du Port
www.capsalon.com
contact@capsalon.com
Tél : 04 67 21 54 73
Publié le : Mardi 28 avril 2009
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Le club nautique a tenu son assemblée générale samedi dernier. Alain Victor, président, a présenté le rapport moral.
Toutes les activités organisées en 2008 (fête nautique, opération port propre, rallye du muscat...) ont remporté un franc succès, c'est pourquoi elles seront reconduites en 2009. Puis, ce fut autour de Joël Gigout, trésorier, de présenter le rapport financier faisant apparaître un déficit principalement dû à la fête de village.
Cette année, le prix du repas lors de cette soirée, sera de 15 € pour tous et limité à 160 participants.
Le petit carnet de bord, lien très utile entre les membres du club, continuera à fonctionner malgré son coût d'édition. Une sortie en mer à Marseillan pourrait être envisagée.
Le conseil d'administration s'est renouvelé par moitié :
comme suit : sont réélus à l'unanimité Joël Gigout, François Goni, Francis Homs, Claude Nicot et Jean-Paul Enault.
Deux membres se sont présentés spontanément et ont été élus à l'unanimité : Françoise Enault et Philippe Alton. Deux ont démissionné pour des raisons personnelles, il s'agit de Guy Bonnefons et de Claude Bosia.
Une permanence se tient chaque premier vendredi du mois près de la capitainerie.
Publié le : Vendredi 01 mai 2009
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Tout à commencé par des mesures. Des journées passées une roulette métrique à la main. Les artères, les quais, les pontons du Cap-d'Agde patiemment arpentés afin d'établir une cartographie spécifique, réalisée en collaboration avec les services de la communauté d'agglomération Hérault-Méditerranée et la Sodéal, gestionnaire des installations portuaires.
Pour les pompiers d'Agde, l'objectif était double : se "réapproprier" un secteur en perpétuel changement en raison de nouveaux aménagements publics ou des "lubies" privatives de certaines copropriétés et surtout optimiser chaque intervention afin de combattre les incendies potentiels le plus efficacement possible. Car une fois descendus du camion, les sapeurs-pompiers, armés d'un dévidoir permettant de dérouler 200 mètres de tuyaux, n'ont pas le droit à l'erreur.
« L'exemple concret est celui du quai des jouteurs, explique le lieutenant Marc Bages. Entre le poteau d'eau et le quai, il y a 100 mètres. Mais pour arriver jusqu'au bout du ponton dans le cas d'un incendie de bateau, il y a plus de 200 mètres. Il est important de le savoir et de s'adapter. » Autre cas d'école, Port Malfato. Un poteau de distribution d'eau est situé non loin du quai, mais des arbres empêchent les pompiers de passer par le plus court chemin.
Il faudrait bien sûr les abattre pour des raisons évidentes de sécurité, mais certains propriétaires s'y opposent vertement. Résultat : pour accéder au dernier ponton, les pompiers doivent courir sur 300 m ! Durant le mois d'avril, ils ont donc effectué des exercices d'entraînement. Le dernier en date s'est déroulé sur la zone technique pour simuler un feu de bateau au bout d'un ponton.
Consignes strictes à la clé : « Ne pas couper les amarres d'un navire en feu afin qu'il ne dérive pas vers d'autres bateaux, ne pas le couler en éteignant l'incendie, éviter, quand c'est possible, une pollution maritime lors de l'intervention », rappelle Marc Bages. Car si la protection des personnes est une priorité, celle des biens et des équipements font aussi partie des missions premières.
Olivier RAYNAUD
Publié le : Lundi 27 avril 2009
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| Photo Christine PALASZ |
La campagne 2009, débutée le 15 avril, est marquée par la présence d'observateurs à bord.
« On est plus contrôlés que des trafiquants de drogue ! » Président d'honneur du syndicat des thoniers de Méditerranée, Jean Lubrano a le sens de la formule. Cette campagne au thon rouge, espèce menacée, est la première placée sous un contrôle tous azimuts des captures.
Pour cela, l'Agence européenne des pêches coordonne les moyens aéronavals : des navires militaires surveillent ; des aéronefs survolent les zones de pêches et, désormais, des observateurs de l'Iccat (1) sont présents à bord des navires, la plus sensible des nouveautés 2009. « Ils sont bien accueillis », commente Philippe Moge, directeur régional des Affaires maritimes.
Chef du bureau de contrôle, à la direction nationale des pêches, Isabelle Perret, confirme : « Cette année, 28 thoniers français sont sortis contre 36 en 2008, baisse des quotas oblige. » Un navire n'est rentable qu'avec 180 à 200 tonnes de captures. Surtout avec le raccourcissement de la campagne à deux mois (15 avril-15 juin).
Deux mois de mer coûtent 100 000 € par navire : au lieu de faire sortir deux bateaux autorisés à pêcher 90 tonnes chacun, certains en envoient un seul à 180 tonnes. C'est dans ce contexte qu'une rumeur a enflé sur un coup de filet miraculeux effectué par un navire.
En réalité, « nous n'avons pêché que 150 thons, soit au total trois tonnes. Mais ils étaient sous taille (moins de 30 kg). On les a rejetés vivants », explique ce patron de Port-Vendres, précisant qu'avec les observateurs à bord de ses quatre bateaux, aucune fraude n'est possible. « Trois ports sont éligibles au débarquement du thon : Sète, Port-Vendres et Marseille. »
Aucun n'a enregistré une telle prise. « Et je ne vais pas m'aventurer à débarquer du poisson ailleurs ! », ajoute ce patron. Philippe Moge confie : « Pour les patrons de thoniers, cette mesure est un moyen de confirmer leurs observations : l'abondance de la ressource, notamment dans le Golfe du Lion. » Le Sétois Raphaël Scannapiéco, premier prud'homme, est l'un des plus gros armements sétois. « Au moins, les autorités se rendront compte que ce que l'on dit est vrai. »
Comme d'autres, Raphaël Scannapiéco est parti mercredi dernier. Direction la Libye . Certains iront remplir leurs filets aux Baléares d'un poisson qui s'arrache à prix d'or au Japon, pays friand de sushis. L'Iccat , chargée de la gestion du thon rouge au niveau mondial, a abaissé le quota de 28 500 tonnes en 2008 à 22 000 tonnes en 2009. Chiffre toutefois très supérieur à ce que demandaient les scientifiques pour préserver l'espèce (maximum 15 000 t ). La France dispose d'un quota de 3 017 tonnes (4 164 en 2008), répartis par bateau .
Pour le WWF, « la population reproductrice de thon rouge disparaîtra en 2012 si les quotas de pêche actuels sont maintenus » . Et à Monaco, comme l'an dernier, les restaurateurs boycottent l'espèce.
Olivier SCHLAMA
(1) Commission internationale pour la conservation des thonidés de l'Atlantique (ICCAT)
Publié le : Lundi 27 avril 2009
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De son côté, la municipalité d'Agde respecte à la lettre le timing qu'elle s'est fixée. Aussi, la ceinture de parkings qui entoure le Centre-Port, vouée à devenir payante durant les trois mois d'été, fait actuellement l'objet de travaux, avec un double intérêt : la priorité est d'abord de raccorder les entrées de parking au réseau de fibre optique pour le fonctionnement de la caisse automatique, du paiement électronique et des barrières.
Les autres aménagements relèvent de l'ordre du génie civil et concernent la création de bordures et d'îlots directionnels. La deuxième phase importante de ce chantier, estimé à environ 1,8 million d'€, à savoir l'installation de l'ensemble du matériel, interviendra certainement quelques jours seulement avant la mise en paiement du stationnement (15 juin).
La raison est toute simple : la Ville ne veut pas prendre le risque de voir tout l'appareillage endommagé par des actes isolés de commerçants ou de riverains en colère.
Le collectif du "non" a déjà fait savoir qu'il s'opposait à toute action de ce genre. Suffisant ?
Publié le : Dimanche 26 avril 2009

Édition du vendredi 24 avril 2009
Le patron d'un salon de coiffure a sorti du fleuve un silure d'1,80 m et 35 kg. La nouvelle a déjà fait le tour de Castelnau. Patrick Bouland, qui tient le salon de coiffure Cocoon, a sorti un silure de 35 kg et 1,80 m du Lez.
Mordu de pêche en rivière comme en mer, ce Castelnauvien pêchait dimanche matin au bord du fleuve, à hauteur des anciens lavoirs. Tandis que le soleil dardait ses premiers rayons sur le Lez, Patrick Bouland a subitement senti sa canne frémir et le moulinet s'emballer. Après une bonne demi-heure de lutte, l'homme a sorti un énorme silure des eaux. Son ami n'était pas de trop pour ramener ce monstre du "Loch Lez" sur les berges. Outre la dextérité du pêcheur, un matériel adéquat a rendu l'exploit possible, confie-t-il. « Je pêche avec une Browning équipée d'un moulinet pouvant déployer 200 m de fil 13/20 centième tressé. Du solide ! » Un gardon accroché au trident a servi d'appât.
Le carnassier se repaît habituellement de carpes, brèmes, brochets, tanches naviguant comme lui en eaux profondes. Le hic : « Il se nourrit de poissons à tous les stades de son évolution », explique Paul Gonthier, responsable de l'unité de recherches sur les poissons migrateurs, au Cemagref, à Bordeaux. Son introduction, qui date d'une dizaine d'années en France, fait l'objet d'une polémique. « Toute introduction humaine a des conséquences sur l'équilibre biologique d'une rivière », rappelle Paul Gonthier.
Le silure, espèce endémique de l'Europe de l'Est qui prolifère dans le Danube, peut peser jusqu'à 200 kg et atteindre 4 m. Il lui faut de quoi se mettre sous la dent. Nombreux sont ceux qui dénoncent d'ailleurs l'appauvrissement en poissons depuis l'apparition du silure. Personne ne sait officiellement comment il a trouvé le chemin de nos cours d'eau. Certaines langues se délient en coulisses. Des alevins auraient échappé à la vigilance d'éleveurs plus ou moins volontairement. Les élevages ont fermé, faute de débouchés commerciaux.
Le silure, lui, s'est multiplié. « Ce poisson alimente un tas de rumeurs, raconte François Nicol, animateur du centre aquapêche de l'Hérault. « On dit au Salagou qu'un silure a dévoré un yorkshire et qu'il mord les mollets des enfants. » Patrick Bouland n'est pas étonné : « J'ai retrouvé des plumes blanches et os de canetons dans son estomac. » François Nicol explique en revanche que l'introduction du silure n'est pas pour déplaire à tout le monde. « Les amateurs de pêche sportive y trouvent leur compte. Tout comme les fabricants de matériel qui ont ont là un nouveau débouché. Mais c'est jouer aux apprentis sorciers... »
Cathy SOUN
Publié le : Vendredi 24 avril 2009
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Le syndicat mixte veut que l'Etat révise à la baisse le niveau du risque « Améliorer l'approche de l'Etat. » C'est, en termes particulièrement choisis, la raison invoquée par l e président du Syndicat mixte du bassin de Thau François Commeinhes pour justifier le lancement d'études sur le risque de submersion marine dans le bassin de Thau. Un lancement approuvé par les élus, réunis en séance plénière lundi soir à Balaruc-le-Vieux.
François Commeinhes espère ainsi convaincre l'Etat de revoir à la baisse le niveau au-dessous duquel il sera bientôt impossible d'urbaniser. Aujourd'hui, les services de la DDE sont inflexibles. Ils estiment que leur modèle pour un risque de submersion centennal établit, autour de Thau, la cote à 2 m.
Un niveau contesté
par les édiles locaux, d'abord parce qu'il fige des centaines de précieux hectares urbanisables, mais également parce que, selon François Commeinhes : « Il ne tient pas compte de la dimension dynamique des tempêtes. » C'est précisément cette dynamique locale (obstacles, courants...) que va étudier le syndicat mixte en utilisant les modèles en cours d'élaboration dans le cadre du programme d'études Oméga Thau (initialement destiné à anticiper les pollutions de la lagune en étudiant le comportement du bassin versant).
En terme financier, ces nouvelles études devraient avoisiner les 100 000 € et s'étaler sur deux ans. Mais rien ne dit que les services de l'Etat plieront ensuite face aux souhaits des élus locaux.
Jean-Pierre SOUCHE
Publié le : Jeudi 23 avril 2009
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Invest Languedoc-Roussillon, une structure de développement économique commune qui travaille étroitement avec l'Etat, le conseil régional du Languedoc-Roussillon et les entreprises, s'est d'ailleurs rapidement intéressé au développement de ce secteur où elle dénombrait plus de 330 sociétés, toutes portées par l'engouement des amoureux de la mer. Ces entreprises employaient directement et ensemble près de 2 400 salariés en 2006 dans la région.
Le pôle nautique régional compte ainsi, parmi ses sociétés, deux constructeurs réputés de grands catamarans
: Catana à Canet-en-Roussillon comme Outremer à La Grande-Motte.
Publié le : Mardi 21 avril 2009
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| Photo C. FORTIN |
Les gens de mer ont pour habitude de prendre les devants. Voilà pourquoi, face aux déconvenues de leur dernier salon nautique qui s'était tenu à l'automne dernier, les professionnels du nautisme du Cap-d'Agde ont décidé d'organiser une vaste opération de déstockage.
Cette braderie inédite se déroulera du 30 avril au 10 mai prochains. 150 à 200 bateaux, neufs et d'occasion, seront exposés et 25 d'entre eux mis aux enchères le 2 mai. Sur les stands, des promotions iront jusqu'à 20 % (1).
Les professionnels de ce port de plaisance avaient, comme ils le font chaque année, acheté des bateaux et des équipements en prévision du salon de Cap-d'Agde. Mais, manque de chance, leur manifestation annuelle avait pris de plein fouet l'onde de choc de l'annonce des grosses difficultés de Lehman Brothers. La déconfiture de la banque d'investissement nord-américaine avait fait prendre conscience à tous de la gravité de la crise financière et refroidi, du même coup, l'ardeur d'acheteurs potentiels. Les exposants étaient alors restés avec une partie de leur stock sur les bras...
C'est donc la raison majeure de la grande braderie de printemps. Ce d'autant que les mois qui ont suivi le salon n'ont pas été fameux. « Dans nos métiers, nous souffrons souvent plus du poids de notre stock que du manque de chiffre d'affaires », ajoute Stéphane Brossard, le président du salon nautique, qui constate une baisse des ventes en particulier sur le créneau des bateaux, vendus dans une fourchette de prix allant de 50 000 € à 150 000 €.
Enfin, certains propriétaires demandent désormais d'échelonner le paiement de l'entretien de leur bateau. Ce serait nouveau. « Depuis l'été dernier, nous voyons également augmenter le nombre de paiements tardifs », complète Christophe Palomarès, le gérant de Croix du Sud, spécialisé dans l'entretien des moteurs et la motorisation des bateaux.
L'opération sera organisée sur la zone technique du port de Cap-d'Agde
Publié le : Mardi 21 avril 2009
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| Photo BIM |
Après des années de croissance à deux chiffres, les professionnels de l'industrie nautique et de la plaisance redescendent de leur petit nuage en Languedoc-Roussillon. La faute à la crise financière ? Sans doute, en partie. Reste que dans la région, l'activité nautique ne s'est pas enrhumée. Pas de plans de suppressions d'emplois massifs, comme il en est question ailleurs.
Certes, l'année ne sera pas flambante. Mais, les vendeurs et constructeurs ne plient pas. Pour l'instant en tout cas. Car, deux réalités s'imposent : un, les ports de plaisance continuent d'enregistrer une activité soutenue ; deux, les files d'attente, pour obtenir une place pour son bateau, sont toujours aussi longues qu'avant.
Le nautisme, un secteur d'activité exposé aux retournements et autres méchants coups de tabac ? A coup sûr. Les signaux inquiétants se multiplient : il y eut, certes, l'annonce faite par les syndicats de Bénéteau-Jeanneau que leur groupe pourrait supprimer 700 à 800 postes. Mais il faut en ajouter d'autres, comme la mise en redressement judiciaire d'un grand chantier français : Guy Coach, dont la venue fut un temps évoquée sur le pôle nautique de Canet-en-Roussillon (Pyrénées-Orientales).
Le mot "crise" est donc à l'ordre du jour chez les professionnels de la plaisance. En Languedoc-Roussillon comme ailleurs.
L'époque les oblige à remettre les pieds sur terre. « On a passé un hiver très calme. Nous n'avions pas connu cela depuis longtemps », admet ainsi Bernard Paire, le patron du Grand Large, concessionnaire Jeanneau à Agde, qui organise une grande opération de déstockage de bateaux et d'équipements du 30 avril au 10 mai.
Il faut dire que l'activité nautique a surfé sur une vague porteuse pendant plus de dix ans, une nouvelle clientèle de nouveaux fortunés venant côtoyer les passionnés de la mer. Résultat : les ventes de bateaux ont enregistré pendant cette époque bénie des croissances à deux chiffres, faisant les choux gras du secteur. L'an dernier encore, Bernard Paire vendait des bateaux à tour de bras. « Mon activité était en hausse de 28 % », chiffre-t-il.
Mais, aujourd'hui, avec la crise, la clientèle la moins accrochée au timon se retire du marché. Tous les ports de plaisance le constatent. « Il y a beaucoup plus de bateaux à vendre qu'à une certaine époque », confirme Max Jeanjean, l'adjoint au maire de Palavas-les-Flots, chargé du port de plaisance. Même constat au port de Saint-Cyprien (Pyrénées-Orientales) où Serge Pallares, son directeur, ajoute : « Sur les professions du nautisme, il ne faut pas le nier : il y a un net ralentissement. »Egalement président de la Fédération française des ports de plaisance, Serge Pallares ne remarque pas cependant de baisse de régime sur la zone technique de son port : « Le grutage marche toujours aussi bien », prend-il en exemple.
En fait, au lieu de crise, il faudrait plutôt parler de retour à la normale dans le nautisme régional, après des années de surchauffe. « Nous étions en surrégime », souligne Serge Pallares.
La preuve : le salon nautique de Port-Camargue, qui s'est tenu du 10 au 13 avril, a présenté un bilan plutôt positif, alors que la pluie ne l'a pas aidé. Les bateaux d'occasion, qui y étaient exposés ont souvent trouvé preneur. En tout cas tous ceux qui étaient cédés avec leur anneau, c'est-à-dire leur emplacement dans le port. C'est d'ailleurs la raison majeure du ralentissement des ventes : le manque de places le long des quais, ce qui plombe les ventes de bateaux neufs. L'anneau devient en effet un élément déterminant de l'acte d'achat.
Or, le nautisme a toujours ses passionnés, si nombreux en Languedoc-Roussillon que les listes d'attente pour obtenir une place dans un port ne cessent de s'allonger. « A peine, avions-nous créé 50 places que les demandes affluaient déjà », observe Max Jeanjean à Palavas.
Quant à l'industrie nautique régionale, l'année aurait pu démarrer bien plus mal. « Tout le monde redoutait une catastrophe, mais à l'arrivée la baisse d'activité a été moins dure qu'attendue », résume Bernart Roycourt, le directeur d'Invest Languedoc-Roussillon, une structure d'aide au développement économique.
Pierre BRUYNOOGHE
Publié le : Mardi 21 avril 2009
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| Photo Christophe FORTIN |
Dans les canaux, des embarcations coulent joyeusement. Un spectacle désolant, Ah Sète ! Son île Singulière, ses couleurs et façades, ses chalutiers et thoniers, ses superbes canaux... Et ses bateaux pourris. On connaît, ici plutôt qu'ailleurs ces fameux bateaux poubelles où les marins étaient payés avec le cuir du lance-pierres. Malheureusement, on dénombre de plus en plus de bateaux pourris. Assurément une belle image à photographier pour les touristes.
De vieux sapinoux, de petits bateaux à moteur ou encore des barques coulent leur ennui et leur inactivité dans les eaux des canaux de la ville. Un maigre bout usé par le temps les relie encore, tel un cordon ombilical, à un improbable anneau. Le reste de l'embarcation (si tant est que l'on puisse donner ce nom à ces déchets
flottants) pointe encore un coin de sa carcasse hors de l'eau. Le reste sert déjà depuis belle lurette de refuge aux moules et autres oursins qui reviennent petit à petit dans le Cadre.
« Il y en a une trentaine de ce type en ville » , concède-t-on du côté de la mairie. Mais, grands dieux, ce n'est pas de sa faute. Depuis que la Région a "récupéré" le Port, c'est elle qui doit en gérer la propreté. Cela avait mis trois mois pour faire enlever la barge des Ventres Bleus qui avait coulé durant la Saint Louis.
Alors, pour ces bateaux pourris, leur enlèvement ne se fera pas avant 2052 au moins. Si la Région estime que ces bateaux gênent la circulation, ses responsables ont la possibilité d'en retrouver les propriétaires pour leur demander d'enlever ces objets flottants.
Dans ce cas, si le propriétaire refuse de financer ce renflouage puis l'enlèvement, la Région peut le faire. Et ensuite envoyer la facture de l'opération au dit propriétaire.
Philippe MALRIC
Publié le : Mardi 21 avril 2009
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| Photo Vincent ANDORRA |
De nombreux pêcheurs ont jeté hier leur lancer sur le passage de la "Royale", entre mer et étang.
Pour un résultat mitigéLe ciel bleu , sur eux, aurait pu s'effondrer et la terre aurait bien pu s'écrouler, les amateurs de daurade royale n'auraient pour rien au monde cédé leur place, sur les quais, et plus particulièrement le long du canal latéral, à proximité du pont de la Victoire.
Et depuis 7 h, hier matin, les lancers dansent en ballet au rythme du passage de ce poisson ô combien prisé.
Ainsi en est-il de Daniel, parti de Frontignan aux aurores, et qui, dès ses premiers coups, a sorti trois beaux spécimens : « Je viens toujours à cet endroit, je pense que je vais rester toute la journée, même s'il pleut. J'attends les passages. » Cette attente, justifiée
par les courants alternatifs mer-étang et étang-mer, c'est « tout un art », souligne Gérard, un Sétois venu accompagner son beau-père, Joseph. Lequel, qui a opté pour une pêche à la moule, était encore bredouille en fin de matinée. Mais il faut dire qu'ils sont arrivés sur les berges un peu plus tard que Daniel.
Ils ont eu, en tout cas, moins de chance que Philippe, arrivé à 8 h en provenance de Montagnac et qui, avec un peu de crabe en appât, a remonté une "belle aux sourcils d'or" de près de 40 centimètres. « Elle est jolie mais il y a mieux », sourit-il, lui qui, en cette période, vient tenter sa chance deux fois par semaine. Pendant ce temps, Gérard et Joseph, eux, s'interrogeaient sur l'opportunité d'émigrer « au Suma » (au niveau de la caserne des pompiers). On dit que les daurades y ont un garde-manger et qu'elles aiment y faire une pause. Enfin, celles qui seront passées entre les lignes.
Yohan DOUCET
Publié le : Vendredi 17 avril 2009