![]() |
Les pêcheurs du Nord- Pas-de-Calais ont levé hier le blocus des ports paralysés depuis près de 48 heures mais ont assuré que le mouvement allait se poursuivre. Ils réclament des augmentations de leurs quotas de capture de cabillauds et de soles, pour la plupart déjà épuisés.
Mercredi soir, le ministre de la Pêche Michel Barnier a annoncé le déblocage d' une enveloppe de 4 millions d'euros. Ce conflit pose, une fois de plus, le problème de la raréfaction du poisson et celui de l'encadrement de la pêche. En Méditerranée, où il n'y a pas de quotas, sauf pour le thon, c'est une commission regroupant les Etats riverains qui définit les règles, en s'appuyant sur un comité scientifique.
Henri Farrugio (Ifremer Sète) préside le comité scientifique de la commission générale des pêches pour la Méditerranée
La colère des pêcheurs du Nord pose le problème de la raréfaction du poisson. Quelle est la situation en Méditerranée ?
Sur l'ensemble du bassin, les espèces de fond sont surexploitées au niveau de la croissance. Cela ne signifie pas qu'elles sont en voie de disparition mais que l'on pêche des individus trop petits avant le stade de la reproduction. Il en subsiste suffisamment pour réalimenter les pêcheries parce que ceux qui passent entre les mailles se réfugient dans les talus bordant le plateau continental. Dans ces endroits profonds et d'accès difficile, ils sont relativement protégés et parviennent à se reproduire. Le danger serait d'attaquer cette fraction reproductrice. Si tel était le cas, on passerait d'une surexploitation de croissance à une surexploitation de recrutement et là, l'espèce serait en danger.
Y a-t-il néanmoins des stocks dont l'avenir vous paraît plus préoccupant que d'autres ?
Oui. La baudroie, le merlu, le rouget, qui ne se porte pas trop mal dans le golfe du Lion mais qui est surexploité au large de l'Espagne. La situation de la crevette rose est mauvaise partout en Méditerranée. Certaines espèces pélagiques sont également en situation critique comme la sardine de l'Adriatique, dont les populations stagnent depuis dix ans.
La situation est suffisamment grave pour que la commission des pêches ait appelé, fin mars, à réduire l'effort sur les poissons de fond de 10 %. Est-ce suffisant ?
C'est le résultat d'un compromis, une mesure minimale. Nous autres, scientifiques, pensons, par exemple, qu'en baissant de 20 % la mortalité par pêche du merlu dans le golfe du Lion, on doublerait en deux ans sa biomasse reproductrice. En mer Ligure, l'effort de pêche sur le merlu devrait être réduit de 40 %...
Pour gérer ces stocks, il n'existe pas de quotas en Méditerranée, sauf pour le thon. Pourquoi ?
Parce qu'il n'y a pas, en Méditerranée, de pêche mono-spécifique à l'exception de celle du thon. Les pêcheurs visent des dizaines d'espèces à la fois. La politique des quotas serait inopérante.
Que peut-on faire, dès lors, pour réduire cet effort de pêche ?
Réduire l'effort de 10 %, cela ne signifie pas supprimer 10 % des bateaux. On peut procéder à des arrêts biologiques, réduire le nombre de jours de mer, augmenter la maille des filets. La réglementation européenne a d'ailleurs évolué sur ce point en passant à une maille de 40 mm carrée ou de 50 mm en losange...
La commission a décidé de protéger une partie du talus du plateau continental dans le golfe du Lion.
Il s'agit, en effet, de maintenir la pêche à son niveau de 2008 pour protéger ce site essentiel pour la reproduction.
On veut éviter que les palangriers et les chalutiers espagnols qui l'avaient découvert, ne s'y précipitent.
Cette zone d'un peu plus de 2 000 km 2 , située dans des fonds de 200 à 700 mètres, face au delta du Rhône, ne sera accessible qu'à une dizaine de bateaux clairement répertoriés.
Pourquoi ne s'en tenir qu'à ce quadrilatère ? Pourquoi ne pas protéger l'ensemble du talus sur toute la bordure du plateau continental du golfe ?
Parce que nous avions un grand nombre d'observations très précises sur cette zone. Mais le comité scientifique a été mandaté par la commission pour collecter des informations sur l'ensemble du talus. L'objectif est bien de le protéger dans sa totalité.
Textes Jean-Pierre LACAN
Publié le : Vendredi 17 avril 2009
![]() |
Avec les beaux jours , les compétitions de voile reprennent, sur les plans d'eau de la région. Le Centre nautique de Frontignan participe lui aussi à cet appel du large.
Soutenus par le Comité départemental de voile de l'Hérault, les membres du CNF, que préside Didier Vernhet se sont fait prêter par le Yacht club de Bouzigues deux voiliers de régate, pour peaufiner leurs entraînements.
Ils espèrent en effet se qualifier pour le championnat de France interséries des croiseurs légers.
Les entraînements des Frontignanais se déroulent sur le bassin de Thau, à partir de la base nautique de Voile fun Sète. Les deux équipages passent ainsi leur week-end à parfaire les manoeuvres et à affiner les réglages de leurs deux bateaux.
Les deux moniteurs du Centre nautique, Laurent et Jean-Philippe,
ont préparé un programme pédagogique, qui devrait amener les deux équipages, de quatre équipiers sur chaque embarcation, à un niveau de performance honorable au championnat de France. C'est en tout cas le défi que tous se sont lancé.
Publié le : Jeudi 16 avril 2009
![]() |
| Photo V. ANDORRA |
C'est une première sur l'Île singulière. Depuis vendredi et jusqu'à la fin de la semaine, une équipe se balade de nid en nid pour "étouffer" les poussins dans l'oeuf Les nids sont pleins. Les poussins pas encore nés. La période est donc « propice », dixit Michel Bodart, adjoint au maire chargé de la sécurité. Propice à la stérilisation des gabians, expression certes impropre puisqu'il s'agit en fait de pulvériser les oeufs avec du formol (pour endormir le poussin) et un autre produit qui empêche l'oxygène d'entrer dans l'oeuf (ce qui étouffe le poussin). Evidemment, la méthode peut choquer mais c'est la plus douce pour « gérer les nuisances » occasionnées par le goéland leucophée, sétoisement surnommé le gabian.
Agressifs quand ils ont faim, bruyants quand ils couvent, les quelque 250 couples d'oiseaux qui survolent régulièrement le bassin sont aujourd'hui la cible d'un quatuor de chasseurs de nids : un employé de la société grand-mottoise spécialisée dans cette éradication, une personne du service d'hygiène de la mairie de Sète, une autre des services techniques et un membre de la Ligue de protection des oiseaux.
Vendredi, cette escouade s'est rendue dans le quartier de l'Île de Thau. Pour commencer. « Ils ont été un peu surpris d'y trouver pas moins de 60 nids » sur les toits-terrasses, seuls endroits où la stérilisation est autorisée par la préfecture de l'Hérault. Hier, la caserne des pompiers, l'hôpital et la maison de retraite des Pergolines ont été inspectés. Avant le centre-ville, le quai d'Alger... Cette campagne s'achèvera vendredi et sera reconduite l'an prochain si les résultats sont probants.
Yohan DOUCET
Publié le : Mercredi 15 avril 2009
![]() |
| Photo JPL |
Quels moyens l'agence va-t-elle déployer en 2009 ?
Nous mobilisons 12 grands patrouilleurs, 17 patrouilleurs côtiers et 12 avions. Ils effectueront au total 274 jours de mer concentrés sur une période de 4 mois : d'avril à juillet. A cela s'ajouteront les contrôles à terre dans les fermes d'élevage et les installations des mareyeurs. Nous avons prévu 240 jours de contrôle.
Qu'est-ce qui change par rapport à l'an passé ?
Nous concentrons les moyens sur la période où la pêche est intense. Les contrôles seront plus nombreux.
Quels sont les états qui contribuent au dispositif ?
La France, l'Espagne et l'Italie principalement mais aussi Malte, Chypre et la Grèce. Ces pays envoient des coordinateurs nationaux au siège de l'agence à Vigo (Espagne). Les premiers sont d'ailleurs déjà en place.
Y aura-t-il des agents à bord des thoniers ?
Il y aura effectivement des observateurs mais ils ne dépendront pas de l'agence. Ce sont des scientifiques envoyés par les états membres.Vous venez de publier le bilan de 2008.
Est-il positif ?
Il l'est en effet. Avant, les contrôles étaient opérés par les états qui ne s'intéressaient qu'aux bâtiments relevant de leur pavillon. Ces contrôles n'étaient pas les mêmes pour tous et les pêcheurs se plaignaient d'une inégalité de traitement. Ce temps-là est révolu. Les contrôles maintenant sont cohérents et transparents. C'est donc positif.
Ce bilan met en évidence beaucoup d'irrégularités...
Nous avons relevé de nombreuses infractions sur les documents de bord des remorqueurs chargés d'acheminer les thons capturés vers les fermes. Il était souvent totalement impossible d'établir la traçabilité du poisson. Certains des remorqueurs n'étaient pas dotés des balises VMS permettant de les localiser en permanence. Cet équipement est pourtant obligatoire. Fort de cette expérience, nous ciblerons nos contrôles cette année sur le transport du poisson.
Une autre pratique irrégulière en 2008 fut l'utilisation d'avions « renifleurs » pour repérer les thons...
Un patrouilleur français avec un hélicoptère a travaillé sur ce point. Au cours d'un seul week-end on a pu observer une trentaine d'avions "renifleurs" en action. On en a identifié quelques-uns et pour quatre d'entre eux, on a pu établir un lien avec les bateaux pour lesquels ils travaillaient. Il s'agissait d'armements italiens qui ont fait l'objet de procédures judiciaires. Cette année nous disposerons de plusieurs bâtiments dotés d'hélicoptères pour cibler l'utilisation des avions.
Une enquête préliminaire a été ouverte en France sur les irrégularités commises en 2008. êtes-vous au courant ?
Oui. Nous collaborons étroitement avec la Commission européenne et les états.
Les observations faites par l'agence permettent-elles de dire que les quotas ont été dépassés ?
Oui. Les nombreuses infractions prouvent que les déclarations officielles ne correspondent pas aux quantités réellement pêchées. C'est pour cela que la décision de fermer prématurément la pêche a été prise l'an passé.
êtes-vous optimiste pour la campagne qui commence ?
Si on veut que cette pêche ait un avenir, il faut que ceux qui la pratiquent sachent raison garder.
Recueilli par Jean-Pierre LACAN
Publié le : Mardi 14 avril 2009
![]() |
| DR |
Tout dernièrement , dans le cadre de la semaine du développement durable, une voiture exposée à l'entrée du domaine Saint-Martin a connu un sacré succès. En fait, la Sodéal, société d'économie mixte en charge, notamment de la gestion des ports, en a acquis deux. Elles sont rondes, sympathiques, attirent le regard sans troubler le calme de la station. Mus par un moteur électrique, ces petits véhicules de marque "Matra" ne sont pas, bien entendu, des voitures de course, mais elles servent à réaliser des déplacements dans la station du Cap-d'Agde.
Une, avec une benne fermée, est utilisée par le personnel de ménage qui va, plus particulièrement, d'un lieu d'aisance à l'autre, pour en assurer la propreté. L'autre est utilisée par des agents de la Sodéal pour transporter des objets ou bien débarrasser quelques encombrants portuaires en se faufilant dans des endroits où d'autres voitures ne risqueraient pas leurs roues.
Depuis le mois de janvier, ces deux charmantes automobiles sont au boulot : « Elles nous permettent de travailler le matin, très tôt, sans réveiller les riverains et les plaisanciers dans leur sommeil », explique Thierry Boucher, directeur général de la Sodéal. Et pour lui encore, elles entrent « dans une volonté affirmée depuis des années de travailler pour le développement durable ».
Chacun de ces véhicules a coûté 17 000 € avec, pour en diminuer le prix, de substantielles subventions du conseil général et de l'Ademe.
Avec leurs batteries de nouvelle génération, elles peuvent parcourir 50 km, ce qui correspond au kilométrage moyen réalisé dans une journée, à une vitesse maximale de 50 km/h. Et il leur faut une nuit pour atteindre leur charge complète. Enfin pour faire rêver bien des automobilistes, le plein ne coûte qu'un euro !
La Sodéal a, par ailleurs, rendu ces voitures plus attrayantes avec des sérigraphies réalisées sur la carrosserie : « Certes, pour nous, il est intéressant à plusieurs titres de les utiliser, mais nous souhaitons, avec elles, faire preuve de pédagogie et ainsi rouler dans le silence. Sans émission de gaz d'échappement, elles sont appréciées de nos habitants. »
Publié le : Samedi 11 avril 2009
![]() |
| C.F |
28 thoniers se sont vu attribuer un permisde pêche spécial en Méditerranée française.
Quota : 3017 tonnes Le quota attribué aux thoniers senneurs français pratiquant la pêche au thon touge en Méditerranée ne devrait tarder à être publié au "BO" (Bulletin officiel) de l'agriculture : 3 017 t (contre 5 593 t en 2007, largement dépassées d'ailleurs). Un quota intéressant particulièrement le port de Sète, première flotte thonière de Méditerranée française, où les préparatifs de la "pré campagne" vont d'ailleurs bon train depuis quelques jours.
A vrai dire, les thoniers sétois n'attendaient plus que l'attribution des fameux PPS (permis de pêche spéciaux) permettant de piocher raisonnablement dans les stocks de thon rouge. C'est désormais chose faite : 28 PPS ont été attribués aux thoniers senneurs de Méditerranée française pour une "ouverture" officielle de la pêche au thon rouge prévue en milieu de semaine prochaine.
Nul doute que d'ici là, les Sétois seront sur zone. Mais pas tout seuls. Chaque navire a en effet dû accepter à son bord un observateur scientifique en application d'une obligation communautaire répondant à une recommandation de l'Iccat (commission internationale pour la conservation des thonidés de l'Atlantique).
Des observateurs et pas des contrôleurs, donc (formés quelques jours durant au lycée de la Mer), dont la mission est d'observer les opérations de capture, éventuellement de transfert, et d'être en mesure d'en rendre compte à l'Union européenne. Bienvenue à bord.
Pa.C
Publié le : Samedi 11 avril 2009
![]() |
| B. CAMPELS |
Deux ans après sa reprise, le fabricant de catamarans retrouve de l'ambition. Xavier Desmarest a le sourire. Le président d'Outremer Yachting affiche fièrement le bateau qui symbolise la nouvelle ère du fabricant de catamarans grand-mottois. Une bête de 15 m de long qui sera présentée aux professionnels et aux passionnés à Cannes, à la rentrée de septembre. Son nom : l'Outremer 49.
« Lorsque nous avons repris le chantier naval de La Grande-Motte, en novembre 2007, nous nous étions fixé deux projets : travailler sur l'intérieur des bateaux, les rendre plus séduisants, plus "sexy", et lancer un modèle qui inaugurerait une nouvelle ère » , explique-t-il. Après avoir créé avec un associé Allures Yachting , en 2003, à Cherbourg, Xavier Desmarest a saisi l'opportunité grand-mottoise, il y a deux ans. « Il y avait une certaine complémentarité entre les deux chantiers.
A Cherbourg, nous construisons des bateaux de grands voyages monocoques. A La Grande-Motte, Outremer s'était fait un nom autour du catamaran. Et puis, nous avions la volonté de devenir le premier pôle européen de bateaux pour grands voyages. Après la Manche, nous avions l'opportunité de nous ouvrir une autre fenêtre sur la Méditerranée. » Lorsqu'il le reprend, le chantier grand-mottois perd de l'argent et est victime des aléas de la succession.
Créé il y a vingt-quatre ans, par Gérard Danson et Daniel Cailloux, Outremer avait connu un succès fulgurant, notamment à la fin des années 1990. La séparation des deux associés, en 2003, puis, deux ans plus tard, le décès de Gérard Danson ont mis en péril le chantier naval. Le dépôt de bilan devient inévitable. « La marque Outremer est belle, elle est connue dans le monde entier de tous les passionnés des grandes distances. Pensez qu'il y a aujourd'hui 200 de ses bateaux qui sillonnent les mers du globe » , insiste Xavier Desmarest.
Un premier de son nouveau joyau des mers qu'est l'Outremer 49 a été vendu. Un second est en construction. L'entreprise devrait livrer six unités cette année, dont 30 % à l'international. « Un projet comme ça, c'est 1 M€. Un sacré investissement » , dit le président. La moitié est financée par Oseo et par la Région, à travers de l'avance de fonds remboursable. De quoi donner du travail aux trente-cinq salariés du chantier naval installé sur la zone technique de la station des Pyramides. De quoi, aussi, étoffer le chiffre d'affaires qui devrait s'élever, en 2009, à 3 M€. De quoi, enfin, continuer à développer les synergies avec la maison mère de Cherbourg, Allures Yachting. Et de continuer à séduire son coeur de cible : les jeunes retraités et les familles qui optent pour une année sabbatique à faire le tour du monde.
Karim MAOUDJ
Publié le : Samedi 11 avril 2009
![]() |
| Photo Christophe FORTIN |
Olivier SCHLAMA
Publié le : Vendredi 10 avril 2009
![]() |
La moitié des 27 chalutiers sétois sont des "pélagiques". En 2007, Sète est même devenu le 1 er port de France pour l'anchois... A qui la faute ? Aux prédateurs - thons, requins pèlerins... - qui éparpillent les bancs, à la température de l'eau, apparemment pas idéale cette année ? Côté chalutiers pélagiques, le moral est plutôt à marée basse depuis la mi-février.
Et pour cause : il n'y a quasiment pas d'anchois, et peu de sardine, ou alors cantonnée dans une bande des trois milles où les chalutiers ne sont pas autorisés à travailler. Depuis deux mois, c'est donc la dèche pour les nombreux chalutiers dont l'activité tourne essentiellement autour de la pêche au poisson bleu. Et la situation n'est pas sans rappeler la période noire qui, il y a 3 ans de cela, les avait privés d'une des premières ressources du port, l'anchois, six mois durant.
Une chute de la production confirmée du côté de l'organisation de producteurs Sa.Tho.An. (sardines, thons, anchois), qui traite la première vente en criée et, parfois, les invendus. « On trouve un petit peu de sardine mais peu de bateaux s'y consacrent vraiment, quant à l'anchois, il n'y en a pas », explique Christine Segorb, directrice adjointe de la Sa.Tho.An. « Plusieurs bateaux se sont donc reportés sur le poisson blanc (de fond, Ndlr) et les huit unités qui traquent encore l'anchois doivent aller pêcher plus loin ou revenir à la sardine. »
A ce jour, les quantités prises en charge par l'organisation de producteurs sont en chute de 30 % par rapport au premier trimestre 2008. Et même si, du fait de la rareté, le prix de vente moyen est à la hausse, il ne faudrait pas que la disette perdure. Ces derniers jours les apports en "bleu" - sardine et anchois confondus - s'établissaient à 10 tonnes quotidiennes. Contre 20 au printemps 2008. Un manque à gagner pouvant atteindre 40 000 € par jour...
Pa.C
Publié le : Vendredi 10 avril 2009
![]() |
| Photo Françoise TALLIEU |
Cette 13 e édition fera la part belle aux futurs talents C'est reparti pour un coup de vent... Enfin tout le monde l'espère. Du 11 au 19 avril, Leucate La Franqui, accueille la 13 e édition du Mondial du vent, avec un regard toujours aussi inquiet sur la météo. C'est que, voyez-vous, même si ce fut rare en douze éditions, parfois, la tramontane reste au lit, laissant les windsurfers et autres kitesurfers les bras ballants. Alors on verra bien. D'autant que, justement, pour parer à toute éventualité, l'organisation ne cesse de trouver des parades.
Cette année, outre les traditionnelles empoignades des meilleurs riders de la planète, accrochés à un wishbone ou pendu à une aile, le Mondial du vent propose pour la première fois, une course de "stand up paddle board" entre La Franqui et Leucate plage. Dérivé du surf, ce sport se pratique debout sur une planche de surf, type longboard et le déplacement s'effectue à l'aide d'une pagaie. Et s'impose pour beaucoup comme un nouveau défi et un bon remède au petit temps.
Outre cette "nouveauté" (la discipline est quand même apparue dans les années 30, la pagaie, elle, étant aussi vieille que le monde), le Mondial du vent version 2009 va se tourner vers l'avenir pour se transformer en détection de nouveaux talents. En association avec la Fédération française de voile, une épreuve de slalom en windsurf verra 70 juniors coachés par des parrains prestigieux se lancer dans le vent audois. Les "vieux" n'ont qu'à bien se tenir. La relève arrive.
Autre nouveauté, un duel attendu entre windsurfers et kitesurfers. Avec l'Orange Speed Crossing, les cinq meilleurs de chaque discipline vont se mesurer, sur différents parcours du spot de La Franqui. Va y avoir du sport... Sinon, comme lors des deux précédentes éditions, le Mondial du vent reçoit l'unique manche française du circuit Coupe du monde de kitesurf en freestyle (PKRA) et une épreuve de longue distance de 20 km durant laquelle les amateurs se mesureront, du 11 au 13 avril, aux professionnels.
Du côté des nouveautés hors d'eau, le Festival international des sports extrêmes (Fise) y organisera sa tournée Fise junior. L'objectif : développer les sports extrêmes en Languedoc-Roussillon et découvrir les jeunes talents. Cette année, la première étape se fera donc à Leucate sur la mini-rampe Fise Area de 6 m de long. Les réjouissances commenceront le 11 avec des démonstrations en BMX et rollers, exécutées trois fois par jour par cinq riders professionnels.
Le week-end, place aux compétitions dans deux catégories, plus et moins de 18 ans. Sans oublier, bien entendu, le traditionnel village de la glisse, avec animations, tests, et salon de l'essai. Et toute une série d'animations nouvelles, aussi farfelues que fun. Tandis que l'ambiance sera assurée par Junior Caldera, un DJ qui monte dans les charts...
Egalement sur internet www.mondialduvent.com
J.-L. R
Publié le : Jeudi 09 avril 2009
![]() |
| Ph J. FERRERI |
Le cata kite, nouveau concept sur la base d'une coque de catamaran, fait son apparition Bon nombre d'amoureux du kite surf et de l'étang se sont donné rendez-vous samedi 4 avril au Yacht club le Taurus autour d'une brasucade. La mairie de Mèze, la SNSM, le club Hawaïen mafia mézois, le Thau kite boarding'club de Sète et des gens de l'étang ont donc fait connaissance et ont échangé autour des dernières nouvelles concernant le club mézois.
L'école de kite surf Fil d'air, présidée par Jérôme Ferreri, propose en plus des stages d'initiations et de perfectionnements encadrés par Olivier Blanc, Julien Arene, Bruno Sacquepée et Eric Pelaprat, une nouvelle activité dérivée du kite board : le cata kite. Ce n'est autre chose qu'une "bicoque" de catamaran sans mât ni voile mais propulsée par un cerf-volant de 14 m 2 . Ce tout nouveau concept de voile participera d'ailleurs au Mondial du vent du 16 au 19 mai dans le défi Orange TV où il affrontera les cinq meilleurs kite surfeurs au monde dans une épreuve de vitesse.
Une autre nouveauté très utile cette année sera introduite à partir de la semaine prochaine sur le site du club (www.fildair.com) : l'implantation d'une balise météo construite par Romain Jean, au milieu de l'étang, qui transmettra en temps réel des données comme la température de l'eau, l'orientation et la force du vent. Ces précieuses informations, utiles bien évidement pour les pratiquants de ce sport mais pour toutes les personnes naviguant sur l'étang, seront disponibles gratuitement.
Voici donc les nouvelles de ce club ouvert depuis 11 ans et qui, par son dynamisme, permet la démocratisation du sport extrême qu'est le kite surf, défiant les lois de l'apesanteur. Un sport qui fait parler de lui ces derniers temps avec notamment des records de vitesse de plus en plus impressionnant dépassant les 50 noeuds, soit environ 95 km ! De quoi intéresser, au vu des résultats, plusieurs équipes dans le monde de l'ingénierie nautique, sur l'utilisation de cerf-volants dans la conception de futurs bateaux ou paquebots, une idée novatrice à l'heure de l'écologie et de la crise du pétrole. Certains pensent même utiliser des cerfs-volants de haute altitude afin de générer de l'électricité en remplacement du système éolien. Les idées et les plans sont là, il ne manque plus que la conception dans cette nouvelle branche technologique et ce nouveau marché prometteur.
Coordonnées et infos sur les tarifs sur www.fildair.com ou au 06 10 25 22 58.
Publié le : Jeudi 09 avril 2009
![]() |
Renaud Dupuy de la Grandrive est le responsable de l'Adena
Comment se porte le milieu marin agathois ?
Il est globalement en bonne santé. La station d'épuration a réglé bon nombre de problèmes au niveau du rejet des eaux.
Les posidonies du Cap d'Agde sont intégrées dans la charte Natura 2000 depuis l'an dernier.
Qu'est-ce que cela implique ?
Beaucoup de vigilance et de concertation. Au large du Cap, il existe deux grands centres d'intérêt : l'herbier de posidonies et les coralligènes du plateau du Roc de Brescou. Les premières ne poussent que de quelques centimètres par an, les seconds représentent un ensemble très sensible. Il ne faut pas oublier qu'en mer, les dégâts sont souvent réversibles mais sur le long terme. Aujourd'hui, nous avons 6 000 hectares de fonds marins classés Natura 2000, en gros, d'Ambonne au Grau, jusqu'à 3 miles en mer.
Le classement effectif, quel est désormais l'enjeu pour ce site ?
De continuer à agir concrètement, de l'animer. Nous avons programmé 70 actions lors des 5 ans à venir. Nous souhaitons passer la vitesse supérieure. On en discute avec l'Agglo, comme il faudra le faire avec la Préfecture maritime et le ministère de l'Ecologie.
Qu'entendez-vous par ces actions ?
Il faut faire de la gestion durable de terrain, avec les différents acteurs de la mer. L'Adena a, par exemple, mis en place des mouillages écologiques pour les plongeurs afin de ne pas abîmer les fonds marins. A l'avenir, il serait également intéressant de miser, avec les pêcheurs, sur un système mieux adapté pour la pêche à la langouste. Le casier, c'est mieux que le filet.
Le gros dossier de la pêche justement, c'est l'immersion prochaine de récifs artificiels.
Qu'en pensez-vous ?
Il s'agit d'un bon outil de gestion et de renforcement des ressources naturelles. Ces récifs seront implantés tout autour du Roc de Brescou et il faudra donc discuter avec les plaisanciers et les plongeurs, pour un bon partage de l'espace.
Les récifs de Valras ont été immergés il y a deux ans et on note un retour marqué des loups, des langoustes et des homards.
Dans quel état se trouvent les ressources naturelles du milieu marin agathois ?
L'état des ressources est dans la moyenne. Mais les récifs serviront à les renforcer à l'avenir.
Propos recueillis par Olivier RAYNAUD
Publié le : Dimanche 05 avril 2009
![]() |
| Crédits photo : Le Figaro |
L'usine Bénéteau à Saint-Gilles-Croix-de-Vie. Le leader mondial de la plaisance est l'un des plus gros employeurs de Vendée.
Le carnet de commandes est en baisse de 50% depuis janvier.
Bénéteau tangue dangereusement et se prépare à des annonces difficiles. La direction du groupe vendéen travaille actuellement sur un projet de plan social, nécessaire pour surmonter une année catastrophique pour la plaisance française. Tous les segments sont affectés : les bateaux à voile ou à moteur, la croisière et la régate. Dès janvier, 2 000 salariés de Bénéteau et 1 500 de Jeanneau ont été mis en chômage partiel. Cette mesure n'a visiblement pas suffi. «Nous avons récemment partagé avec notre personnel notre inquiétude sur la chute du marché, explique Bruno Cathelinais, président du directoire. Nous réfléchissons au bon calibrage de l'entreprise pour l'année prochaine. Il s'agit de trouver le bon équilibre entre le sauvetage du maximum d'emplois et la pérennité du groupe.» Aucun chiffre n'a été annoncé.
«On souffre»
D'après un document interne que se sont procuré les syndicats, les difficultés actuelles auraient fait perdre 2,7 millions d'heures de travail. Ce volume représente 2 000 emplois selon la CGT de Bénéteau. Selon nos informations, les réductions d'effectifs seraient plutôt de l'ordre de 700 à 800 postes sur les 3 940 des chantiers Bénéteau et Jeanneau. «Il ne serait pas raisonnable d'envisager une autre solution qu'un plan social, explique un salarié du groupe. Tout le monde se prépare à une annonce courant avril.» Depuis janvier, les ventes sont en chute de 50 % en France par rapport à la même période de 2008. Le leader mondial de la plaisance est également très exposé aux marchés espagnol et britannique, où le recul a été encore plus brutal. Le Salon nautique de Paris s'était soldé par un carnet de commandes jugé satisfaisant par Bénéteau.
Mais, depuis, les Salons de Londres et Düsseldorf ont confirmé la crise. Après avoir dépassé le milliard d'euros de chiffre d'affaires l'an dernier, le groupe vendéen ne pense pas faire mieux que 646 à 742 millions d'euros cette année : une chute de 30 à 40 %. «On souffre, explique un concessionnaire Bénéteau. Le marché du neuf est plus touché que le marché de l'occasion. En général, je vends un bateau neuf par semaine. Depuis plusieurs mois, c'est plutôt un bateau tous les quinze jours.»
Pour l'heure, le chantier vendéen navigue en plein brouillard. Il espère une reprise en 2010 mais, selon les analystes, celle-ci ne devrait pas arriver avant 2011. «Des petits chantiers s'en sortent bien, dit un connaisseur. La situation est plus compliquée pour les gros chantiers qui ont des stocks.» Le dernier plan social de Bénéteau, l'un des plus gros employeurs de Vendée, remonte à 1993. Depuis, la croissance du secteur a été spectaculaire : les ventes de Bénéteau ont progressé chaque année en moyenne de 16 % depuis dix ans.
Fabrice Amadeo
Publié le : Jeudi 02 avril 2009
Yohan DOUCET
Forum sur le développement durable, salle Georges-Brassens, rue Jean-Jaurès.SETE. Entrée libre.
Vendredi 3 avril de 9 h 30 à 12 h et de 14 h à 17 h.
Samedi 4 avril, de 10 h à 17 h.
Conférences vendredi à 15 h, samedi à 10 h et à 15 h 30.
Publié le : Jeudi 02 avril 2009
![]() |
A la Pointe, les plus belles histoires tournent obligatoirement autour de la pêche. Et si la Sardine a bouché le Vieux Port, c'est un thon qui a bouché celui de La Pointe, il y a une vingtaine d'années. C'était un beau matin de printemps sur la digue du Creusot. Chacun vaquait à ses occupations quand un pêcheur l'a aperçu entre deux barques, entre deux eaux. C'était un beau thon. Qui s'était en quelque sorte échoué dans cette patrie de pêcheurs. Branle-bas de combat, alors, pour le récupérer.
La nouvelle fait le tour du quartier en un temps record. Tout le monde s'agglutine autour du magnifique poisson.
Pour récupérer le thon, un Pointu a alors l'idée de mettre une barque sur le flanc, au fond de l'eau, pour y attirer le poisson. Pris par le courant provoqué par la bascule de l'embarcation le thon entrera d'un coup dans la barque. Avant de finir dans les assiettes.
Dans la même veine, mais sans l'issue tragique du repas, un dauphin avait également fait du canal devant la Pointe un lieu de promenade. Pour le plus grand plaisir des habitants.
Publié le : Mardi 31 mars 2009
![]() |
O. R
Publié le : Dimanche 29 mars 2009
![]() |
Surfrider Foundation Europe est une association de protection du littoral. Elle organise chaque année, durant le premier week-end de printemps, des opérations de nettoyage de plages, lacs et rivières en coopération avec différentes antennes. Cette année, plus de trois cent nettoyages vont avoir lieu sur l'ensemble du littoral européen, mais aussi en Afrique.
Dans le cadre de cette opération, l'association de véliplanchistes Inkiwi se j oint à Surfrider Foundation et organise un nettoyage sur le parking et aux abords de l'étang d'Ingril au niveau du rond- point des "Véliplanchistes", ce dimanche 22 mar s de 10 h à 12 h. La mise à disposition de gants et de sacs-poubelle aux participants sera assurée par Surfrider Foundation et Inkiwi.
« Il ne s'agit pas pour nous de se substituer à l'action de la commune qui nettoie le littoral convenablement, mais d'aider au nettoyage en mobilisant le grand public à notre démarche » , indique Gilles Prost Boucle, le président de l'association Inkiwi.
« Aussi, la sensibilisation, par nos associations, du grand public sur le terrain même nous paraît prioritaire, afin que le plus grand nombre puisse se rendre compte des volumes de macro déchets présents dans l'environnement. L'objectif n'est pas de dire que les plages de la commune sont sales mais bien de dire que cette pollution est malheureusement toujours bien présente » .
Un apéritif sera offert à l'issue du nettoyage.
Publié le : Jeudi 19 mars 2009
![]() |
La première régate de ligue Dériveurs s'est déroulée sur Marseillan dans d'excellentes conditions avec plus de soixante coureurs. Si une bascule au niveau du vent n'a pas permis de faire autant de manches souhaitées, c'est une première sélective pour le National.
Voici les classements :
En 420 : 1 er , Skoczek-Soler (YC Mauguio-Carnon) ; 2 e , Bourgois-Compan (CV Marseillan) ; 3 e , Galindo-Métenier (YC Maugio-Carnon)En Laser Radial : 1 er , Huber (CVM) ; 2 e , Swartvagher (CVM) ; 3 e , Plessis (YC Cherbourg).
En Laser Standard : 1 er , Soler (YC Maugio-Carnon).
En Laser 4.7 : 1 er , Brunel (CN Canet-Perpignan) ; 2 e , Martel (CVM) ; 3 e , Rivière (CN Canet-Perpignan).
En Optimist benjamins : 1 er , De Seroux (CN Saint-Raphaël) ; 2 e , Argeliés (YC Mauguio-Carnon) ; 3 e , Marqués (CN Palavas-les-Flots).
En Optimists minimes : 1 er , Cantiran (CVM) ; 2 e , Salgas (YC Mauguio-Carnon) ; 3 e , Berthez (CVM).
Si on peut noter les bons résultats des coureurs du Cercle de voile de Marseillan (CVM), il faut aussi souligner l'aide des bénévoles, présents sur l'eau pour assurer la sécurité ou les pointages (Voiles marseillanaises et Atouvents), ou à terre pour l'intendance ou l'accueil.
Publié le : Mercredi 18 mars 2009
![]() |
Le Sétois débutait la saison ce week-end Il espérait forcément mieux pour sa première sortie de la saison. Lors de la Marseille International Match Race, le vice-champion du monde Sébastien Col n'a cependant pas pu faire mieux que la sixième place. Les autres français, Mathieu Richard et Damien Iehl, ont respectivement terminé aux 2 e et 4 e places.
« Nous sommes forcément déçus de ne pas avoir pu faire mieux, déclare Sébastien Col. Ce n'est jamais plaisant de rater des opportunités. Mais nous débutons une nouvelle dynamique avec Pascal (Rambeau, Ndlr) à la tactique et nous avons besoin de temps. Ce n'est pas évident de débuter par une épreuve du World Tour, d'autant plus que le mistral nous a privés d'entraînements préalables. Cela nous a empêchés de tenir le choc dans des matchs très serrés comme le quart de finale contre Mathieu. » « C'est sûr que le niveau est de plus en plus relevé et que cela se joue à peu de choses.
Avec quatre équipages qui venaient des Louis Vuitton Séries à Auckland, deux jeunes équipages de Minoprio et Mirsky qui se sont entraînés sans relâche tout l'hiver chez eux dans l'hémisphère Sud et une équipe de France de qualité dans laquelle l'émulation joue à plein, cela va être de plus en plus dur. C'est pourquoi des Hansen et Ian Ainslie, qui ne sont pourtant pas des manchots, ne tiennent pas le choc aujourd'hui. » D'ici fin mai et la prochaine étape du World Tour, le Sétois va disputer la Congressionnal Cup dans deux semaines et participer à trois stages d'entraînements.
Publié le : Mardi 17 mars 2009
![]() |
| Photo David CRESPIN |
La montée prévisible du niveau de la mer va particulièrement affecter à l'horizon 2100 les côtes du Languedoc-Roussillon et de l'Aquitaine. C'est ce qu'établie une étude menée pour ces deux régions pilotes par le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM), ainsi qu'une carte, publiée cette semaine par Le Figaro.
Ces deux sites ont été choisis dans le cadre d'une étude européenne qui a concerné d'autres régions en Angleterre et en Italie, précise Charlotte Vinchon, du BRGM. La France a pour sa part privilégié le cas des côtes sableuses, face au scénario du Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat (Giec) : celui-ci prévoit une montée du niveau de la mer de 88 cm à l'horizon 2100, cumulée à une augmentation des tempêtes, en raison du réchauffement climatique.
« Il y a déjà des endroits critiques qui suscitent des inquiétudes mais si les prévisions du Giec se confirment, le risque sera augmenté selon la configuration physique du littoral et de son aménagement », explique Charlotte Vinchon, qui a dirigé cette étude. « La côte sableuse du Languedoc-Roussillon verra probablement une forte augmentation des aléas érosion et submersion marine. Ces aléas concerneront des linéaires côtiers plus importants qu'actuellement. » La topographie de notre littoral, avec une côte sableuse bordée de dunes étroites et basses, et la présence d'étangs, de marécages et de graus devait amener une augmentation des risques d'inondation.
A cet égard, l'étude pointe une série de sites à risques, comme Port-Leucate, Port-Barcarès, Valras-Plage, Marseillan et Palavas-les- Flots. Selon les responsables de l'étude, il faut déjà réfléchir collectivement à cette menace pourtant encore lointaine. « Ces cartes pointent les endroits où il est temps d'imaginer l'avenir, de faire des choix et de décider des aménagements en cohérence avec les zones voisines », estime Charlotte Vinchon. Les côtes des Pyrénées-Orientales, elles, risquent de voir disparaître les plages de criques au pied des falaises.
En Aquitaine, la même menace plane sur le littoral rocheux du Pays Basque, tandis que les risques d'inondation et de submersion visent surtout les villes côtières installées au bord de cours d'eau, comme Mimizan, Lacanau, Hossegor, Biscarosse et Capbreton, dont les plaines pourraient être envahies par la mer lors des tempêtes. Seule certitude confirmée par cette étude : les conséquences en France de la montée du niveau des mers ne sont pas comparables avec celles qui affecteront les 150 millions d'habitants du Bengladesh, dont la moitié du territoire est amenée à disparaître.
Publié le : Lundi 16 mars 2009
![]() |
Il y a du nouveau à l'école de voile de Valras avec la création d'un club enfants pour les 8 - 13 ans, avec des navigations proposées sur des supports multiples, allant du mini - catamaran à l'optimist en passant par le fun boat. « Ces navigations , indique Cédric Sauron, responsable, permettent de tout découvrir du nautisme, le plaisir de naviguer et d'être sur l'eau... » Pour le printemps, tous les mercredis, de 13 h 30 à 16 h 30, dès le 18 mars et jusqu'au 24 juin ; et pour l'automne, du 9 septembre au 2 décembre : prix des cycles, 80 € licence compris, l'année 140 € licence comprise.
Pour ce qui est des adultes, les activités reprendront du 21 mars au 27 juin et du 12 septembre au 5 décembre, tous les samedis après-midi, de 13 h 30 à 17 h, à la base permanente rive gauche de l'Orb, avec des découvertes, initiation et perfectionnement sur catamaran, dériveur et fun boat. Une séance = 1 coupon (prix des coupons de 1 à 6 : 17 €, de 7 à 12 : 15 €, 13 et plus : 13 €). Les coupons ne sont pas nominatifs et l'on peut en faire profiter qui l'on veut.
Il est également possible d'intégrer les stages ouverts pendant les vacances de printemps (du 16 au 17 avril), « des stages ouverts à tous, grands ou petits, avec pour les adultes, des navigations sur catamaran, fun boat et pour les enfants des navigations sur fun boat et Optimist », ajoute Cédric Sauron.
Les tarifs : du lundi au vendredi, de 13 h 30 à 16 h 30, multi - supports adultes (14 ans et plus), 89, 60 € ; multi - supports enfants (8 - 13 ans), 74,20 €.
Téléphone : 04 67 32 15 57. Email : écoledevoile.valras@orange.fr
Publié le : Samedi 14 mars 2009
![]() |
15 h, hier, le Tournevire, Fernand ou Néné rentrent au port du Grau d'Agde après leur journée de pêche. Ils font partie des quelque 42 chalutiers qui utilisent le petit port de pêche. Et ça bouchonne au débarquement. Même jour, même heure, le président du conseil général de l'Hérault, André Vezinhet, et le conseiller général Pierre Guiraud, président du conseil portuaire de la criée d'Agde et chargé des ports du département, pénètrent dans la criée, rénovée en 2001.
Baudroies, maquereaux, soles, merlans... défilent sur le tapis roulant avec leur cotation. A leurs pupitres de la salle des ventes, les acheteurs enlèvent les lots de poissons du jour... Par télescopage d'horaires, les élus ne se croiseront pas les pêcheurs mais ces derniers savent déjà la raison de la visite : le lancement officiel de deux ans de travaux, 8,1M€ financés à 90 % par le département, 5 % par la Ville d'Agde et 5 % par l'agglo Hérault Méditerranée. Et au bout, un tout nouveau quai de 330 m remplaçant les appontements actuels et l'extension de 120 m du port par la création d'un quai spécialement conçu pour les grosses unités de pêche. Et la mise en place de deux pontons flottants supplémentaires pour accueillir les navires extérieurs.
« On va travailler par tranches afin de ne jamais arrêter l'activité du port » , précise le maître d'oeuvre.
Pour ce nouveau quai de 450 m de long au total, 140 pieux soutenant la dalle du quai sont venus d'Istanbul. Les pieux impressionnants, de 25 m de long. Les élus assistent à un ancrage, sur du terrain plus dur.
Puis reviennent au quai de débarquement, discutent avec un pêcheur, le président de la société anonyme mixte d'économie locale, qui regroupe la Ville d'Agde et les pêcheurs : « Un exemple de collaboration efficace entre une collectivité et une coopérative de pêcheurs », se réjouit André Vezinhet. Qui salue les « derniers cueilleurs de la planète » et les associent à un autre métier en difficulté, les viticulteurs : « Vous êtes liés car chevillés à ce territoire. »
Pour Gilles d'Ettore, le maire d'Agde, il n'est même pas imaginable « de ne plus voir les bateaux de pêche passer l'embouchure de l'Hérault ».
Publié le : Samedi 14 mars 2009
![]() |
Initialement prévu mercredi, le Marseille International Match Race a dû attendre hier pour débuter en raison de la puissance du vent Le vent étant bien trop fort mercredi pour débuter le Round Robin de la première épreuve du World Match Racing Tour, le comité de course du Marseille International Match Race a décidé de reporter le début des courses à jeudi.
En attendant de passer à l'action, le Sétois Sébastien Col est revenu sur le travail de son équipage qui démarre la saison, leur méthode et la façon dont ils comptent aborder cette première épreuve à Marseille. « Pendant les deux jours d'entraînement, nous avons beaucoup poussé l'équipage pour voir comment nous réagissions face à des situations typiques de "match race" difficiles à gérer. A l'arrivée, nous nous sommes rendus compte que nous avons encore beaucoup de choses à mettre en place en terme de décision et de communication. Cela ne s'improvise pas, nous allons donc utiliser cette régate pour monter en puissance doucement.
Nous sommes dans une nouvelle configuration, il faut laisser le temps à Pascal (Rambeau, Ndlr) de se mettre en route et on ne va pas être trop agressifs. J'ai souhaité pousser l'équipage en début de semaine et, pour moi, nous ne sommes pas encore prêts à 100 %. » Il faut donc s'attendre à ce que Sébastien Col et son équipage jouent, dans un premier temps, la carte de la prudence dans les eaux marseillaises. « Nous allons aborder l'épreuve de manière un peu conservatrice et progresser petit à petit au fil des jours. J'entends par conservatrice que si on a l'opportunité d'être devant, on ne va pas forcément chercher le contact ou aborder l'adversaire de manière très agressive.
Nous allons plutôt jouer notre jeu, notre vent, notre situation sur le parcours, en essayant de ne pas rentrer dans des batailles de virement.
Le but est de ne pas se retrouver dans des situations où l'on doit prendre une décision très rapidement à cause d'une trop grande proximité de l'adversaire. Nous allons minimiser le nombre de prises de décision tout au long d'un match car, pour l'instant, nous n'avons pas le processus idéal en place pour prendre une décision en 30 secondes. Il nous en faut 40 ou 50.
Et on va prendre le temps. » C'est donc la première épreuve du World Match Racing Tour, également la première grosse échéance pour Sébastien Col avec son nouvel équipier Pascal Rambeau, et le Sétois ne s'est pas fixé d'objectif de résultat.
« L'objectif de la régate est de sortir de l'épreuve en ayant fait le plus de matchs possibles pour révéler les axes de travail pour la suite, que l'on va pouvoir renforcer sur la "Congressional Cup" et pendant des stages avec l'équipe de France de match racing. »
Publié le : Vendredi 13 mars 2009
![]() |
On nous bassine les oreilles avec la fibre optique depuis plusieurs mois. Pas facile de s'y retrouver dans les obscurs réseaux d'explications, de comprendre véritablement la raison d'être de ce grand chantier. Les travaux sont en avance de trois mois dans l'ouest Hérault.
Tout un chacun n'a pas manqué sur son chemin ces camions creusant des micro- tranchées le long des routes. Une satisfaction pour le conseiller général, Francis Cros, l'élu au chargé des technologies d'information et de communication : « Le partenariat avec les communes permet au génie civil de progresser rapidement. » Le déploiement des 984 km de fibres optiques est actuellement vers les Hauts-Cantons. Il ne reste plus qu'une centaine de kilomètres à finir d'ici le mois d'août prochain. La technologie hyperland 5.4, préférée au Wimax à cause des difficultés d'obtention de la licence d'exploitation, permettra de connecter les endroits les plus reculés. Chaque antenne aura une capacité de 30 mégas partagés.
Francis Cros est confiant : « Chaque foyer bénéficiera de 2 Mbits minimum, comme le prévoit le cahier des charges. Si ce n'est pas le cas, c'est que le délégataire de service public (*) n'a pas respecté le contrat. » Les plus tôt servis toutefois ne sont pas forcément les plus mal lotis.
Le déploiement de ce réseau Num'Hér@ult se déroule en trois grandes phases. La construction du réseau a débuté en mai 2008 et s'échelonnera jusqu'à fin août 2009. Une partie du réseau est d'ores et déjà opérationnelle. On recense en effet à ce jour 456 km de fourreaux mobilisables pour déployer les infrastructures. « Au fur et à mesure du déploiement, le délégataire proposera aux opérateurs de s'appuyer sur son réseau pour qu'ils commercialisent leurs services aux particuliers et aux entreprises. La mise en service des offres d'accès DSL est prévue d'ici août 2009 », explique Claire Leroy de la cellule Tic (technologies de l'information et de la communication) du Département ; pour les autres communes couvertes par la radio, ce sera finalisé au 2 e semestre 2009 ».
Les opérateurs de télécommunications déploient leurs réseaux dans une logique de rentabilité propre au secteur privé. « Quand on sait que 10 km de fibre optique coûtent environ 700 000 €, l'investissement est trop important pour que ceux-ci aillent spontanément desservir des petites communes qui représentent un faible marché potentiel », indique M. Cros.
Aujourd'hui, le haut débit est au centre des préoccupations des Départements : il est incontournable comme les autoroutes et le TGV l'ont été pour le développement des territoires et de l'économie. Nul doute, aujourd'hui que les enjeux concernent l'aménagement équitable du territoire.
(*) Le 16 juillet 2007, le Département a confié le financement et la réalisation de ce réseau public et son exploitation technique et commerciale à un groupement d'entreprises constitué de Vinci Networks, Covage, Sogetrel et LD collectivités, sous la forme d'une délégation de service public.
Publié le : Dimanche 08 mars 2009
Publié le : Jeudi 05 mars 2009