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​Revue Presse
Centre nautique


édition du mercredi 4 mars 2009

G. Frêche va poser la première pierre !Le centre nautique d'Agde va sortir de terre. Symboliquement tout au moins. Le vendredi 20 mars, à 17 h, aura lieu en effet la pose de la première pierre du plus imposant chantier agathois de l'année 2009.

Une cérémonie qui passera d'autant moins inaperçue que le président de Région, Georges Frêche, sera là aux côtés d'autres élus du département mais aussi de la région Languedoc-Roussillon, partie prenante du financement de l'équipement. La visite de Frêche à Agde est un petit événement en soi. Car si l'universitaire est un féru d'histoire antique, il n'a pas souvent gratifié la cité de l'Ephèbe de sa venue.

Les rapports courtois qu'entretiennent D'Ettore et Frêche sont aussi de nature à "normaliser" les relations.

O. R


Publié le : Mercredi 04 mars 2009

​Revue Presse
Sète, Quai du Mistral



édition du lundi 2 mars 2009

C'est le lieu de promenade de tout le quartier, et de nombreux autres Sétois amoureux de cette partie de la ville. Dès que le soleil p...Quai du Mistral C'est le lieu de promenade de tout le quartier, et de nombreux autres Sétois amoureux de cette partie de la ville. Dès que le soleil parvient à se frayer un chemin à travers les nuages et que le vent daigne ne pas se glisser sur l'eau, le quai du Mistral devient le centre de toutes les promenades entre le côté étang et la place du Passage, l'estaminet du quartier.

La légende veut aussi que pour vraiment être considéré comme Pointu, il faut être tombé dans le canal au moins une fois.

Reste que durant quelques jours de l'année il devient difficile, voire impossible, de circuler sur ce fameux quai. En effet à la fin de l'été, c'est la grande migration des daurades qui sortent de l'étang pour aller pondre en mer. Pas question, alors, pour les pêcheurs du quartier, de la ville, du département et même de la région, de les laisser se pointer devant la Pointe sans essayer de les pointer avec leurs hameçons. Cela donne le plus souvent une joyeuse cohue sur le quai. A ne pas rater.


Publié le : Lundi 02 mars 2009

​Revue Presse
Le dessin de la semaine



Publié le : Dimanche 01 mars 2009

​Revue Presse
Le Cap Croisette est aux couleurs de la Région


Photo Vincent ANDORRA

Edition du samedi 28 février 2009

Drague automotrice d'une capacité de transport d'environ 1000 m 3 d'un mélange d'eau et de sédiments, le Cap Croisette a fait peau neuve cet hiver. Pour ses 25 ans, le bateau a fait l'objet d'une opération de carénage à La Seyne-sur-Mer et de gros travaux de peinture en janvier. La drague arbore désormais les couleurs bleues et rouges du Languedoc-Roussillon.

Rappelons que ce navire aspire les matériaux qui sont ensuite rejetés en mer dans une zone d'immersion autorisée.


Publié le : Samedi 28 février 2009

​Revue Presse
La SNSM au secours d'un voilier sur l'étang de Thau


Photo J.C

édition du vendredi 27 février 2009

Dimanche, un 12 m, avec cinq personnes à son bord, a démâté au large du Barrou Dimanche dernier , vers 10 h, la Société nationale de sauvetage en mer (SNSM), basée à Mèze, est intervenue sur le bassin de Thau pour aider un bateau en difficulté, un voilier de 12 m de la base des Glénans de Marseillan, double dutch de type Dufour 38 Classic, qui naviguait au large du Barrou, avec cinq personnes à bord, et qui a démâté par un vent de 70 à 90 km/h en rafales.

Un témoin visuel à terre a alerté les sapeurs-pompiers qui ont immédiatement prévenu la SNSM. Aussitôt, trois sauveteurs sont sortis avec le canot Bombard et quatre autres ont suivi avec la vedette de la base pour se porter au secours du quillard en difficulté.

Arrivés sur le site, ils ont coupé haubans et filins qui reliaient encore le mât à la coque et les cinq membres d'équipage ont pu regagner sains et saufs, au moteur, leur port d'attache de la base des Onglous, à l'embouchure du canal du Midi. Tandis que l'équipe de la SNSM récupérait le mât, la bôme renflouait les voiles entraînées par huit mètres de fond. Le travail de sauvetage s'est terminé vers 15 h 30.

Publié le : Vendredi 27 février 2009

​Revue Presse
Sauvetage : Malgré une voie d'eau, Le Juro cel à bon port...


Photo V. ANDORRA

édition du vendredi 27 février 2009

Une fuite au niveau de l'arbre à hélice a contraint le chalutier, en mer, à appeler le canot de sauvetage à la rescousse. Plus de peur que de malLorsque le canot de sauvetage Patron Marius Oliveri est arrivé à hauteur du chalutier Le Jurocel, ils n'en menaient pas large. Tous les membres d'équipage avaient revêtu leur gilet.

Les hommes de la société nationale de sauvetage en mer (SNSM) avaient été alertés, mercredi matin à 5 h 30 : une voie d'eau d'un mètre (le bas du moteur était sous l'eau) venait de leur être signalée par un chalutier, alors pointé à 7 milles au large. Et dans ce bateau qui faisait route vers le port de Sète, personne n'avait réussi à découvrir d'où venait le problème (aucun trou visible dans sa coque en bois).

De fait, quand le canot est arrivé sur place, l'inquiétude régnait. Néanmoins, comme le moteur du chalutier tournait encore, le Patron Marius Oliveri s'est contenté de suivre le bateau jusqu'au port. Pendant ce temps, le grutier de l'aire de carénage était prévenu afin de préparer le portique.

Malheureusement, vu l'heure, les deux navires ont dû patienter au poste d'avitaillement. Là, le canot s'est mis à couple et, avec une moto-pompe hydraulique de forte puissance, Le Jurocel a pu être étanché.

Finalement, alors que le bateau ne risquait plus rien, le canot, toujours à couple, a mené le chalutier face à la gare pour qu'il soit levé et mis en cale sèche à l'aire de carénage. Il y est toujours.
Il y est car la fuite provient des joints de l'arbre à hélice et cet arbre doit être rectifié. Or, sur place, ce n'est pas possible. Les marins du Jurocel devront patienter avant de reprendre la mer. Mais la reprendront et c'est bien là l'ess entiel.


Y.D


Publié le : Vendredi 27 février 2009

​Revue Presse
Pêche : Quand l'Europe tricote, les chalutiers montent au filet


Ch. FORTIN

édition du mardi 24 février 2009

Depuis le 1 er janvier en Méditerranée, les chalutiers sont tenus de pêcher avec une maille carrée de 40 mm.

Objectif ? Protéger la ressource...Rien n'est simple dans le milieu de la pêche. Et comme du côté de l'Union européenne, c'est pas simple non plus, on en arrive parfois à des situations assez cocasses.

Dernière en date : l'entrée en vigueur de la réglementation imposant (depuis le 1 er janvier) aux chalutiers méditerranéens l'utilisation d'une maille carrée de 40 mm dans leurs "culs de filets", ou sous dérogation, d'une maille de 50 mm en losange.
Des mailles plus larges que la 40 mm en losange utilisée jusque-là et donc censées laisser la vie sauve à un plus grand nombre de petits poissons. Assez en tout cas, selon l'Union européenne, pour constituer une avancée côté protection de la ressource. Avis qui ne fait pas l'unanimité à Sète, loin de là.

Pourtant, les patrons du 1 er port de pêche de Méditerranée française ont joué le jeu, adoptant la nouvelle maille sans compensation et sans même brûler quelques pneus. Alors que l'investissement - pour pêcher moins qui plus est - est de plus assez conséquent.

Deux possibilités s'offraient en effet aux 27 chalutiers qui, à Sète, ont dû modifier ou changer leurs filets (à raison de six "chaluts" par bateau environ). La première, la moins coûteuse mais la plus technique, était réservée aux patrons comptant un fileyeur dans leur équipage : à raison de quatre jours de travail par engin, les hommes d'art (il en reste cinq à Sète) ont démonté les "culs de filets" en 40 mm losange pour en faire des 40 mm carré. Pour avoir une idée du travail de titan : un cul de chalut mesure de 5 à 7 m par environ 300 mailles de circonférence, et plus encore de liens. Une paille, quoi.

Quant aux autres patrons, ils ont tout bonnement enlevé la partie terminale de leurs filets (poche et avant-poche) puis acheté des nappes de filet brutes pour les reconstituer. Investissement : 1 000 € par filet. Avec, en outre, un "petit" souci technique pas piqué des vers : les fournisseurs ayant été pris de court par la demande subite concernant des mailles de 50 mm en losange (plus adaptées aux filets sétois que les 40 mm carrées), des nappes de filets de 25 mm de côté de mailles ont été livrées un peu partout à Sète.

Pour un résultat escompté de 50 mm, donc. Or, il s'avère que bon nombre de filets utilisés depuis janvier ne présentent plus aujourd'hui une maille de 50, mais de 48 mm, du fait de la rétractation due à la salinité. Et les armements qui en possèdent sont, du coup, en infraction. Pour l'heure, les contrôles sont souples, « pédagogiques », diront certains. Cela durera-t-il ?

Patrice CASTAN


Publié le : Mardi 24 février 2009

​Revue Presse
« On veut casser du bateau, c'est tout... »


édition du mardi 24 février 2009

Pas réputé insensible au sort de la Grande bleue, Madjid Bouayad, fileyeur mais aussi président de l'association des marins-pêcheurs de Méditerrannée et élu du collège salarié au comité local des pêches, est circonspect quant à l'impact du récent élargissement de maille : « C'est vrai, on sort un peu moins de petits rougets, de petits merlans ou de soupe, mais est-ce que ce qui passe à travers les mailles survivra ? Il aurait été plus logique de passer carrément à une maille de 60 mm en losange, avec une compensation pour les armements.

Là, on aurait fait de la pêche durable, pas de la demi-mesure. » Pour le matelot, l'Union européenne a péché dans sa méthode : « On aurait dû prendre un chalutier témoin, changer les mailles, constater la perte de chiffre d'affaire puis adapter la réglementation et décider de compensations financières. Mais je crois en fait qu'en opérant de la sorte, par petits pas, on veut surtout réduire le nombre d'armements, pas protéger la ressource... » Des remarques dont Madjid Bouayad a fait part à la directrice des pêches, en visite à Sète le 31 janvier dernier. « Je lui ai dit qu'en faisant peser tout l'effort sur un maillon de la chaîne, le pêcheur, on obligeait les gens à devenir des fraudeurs. Elle m'a dit : "on s'éloigne du sujet"... On verra. »

Publié le : Mardi 24 février 2009

​Revue Presse
Port Ferries : quand on vous dit que ça fume...



édition du lundi 23 février 2009

Interpellés par des résidants des rues Clavel, Carnot et Sémard, nous évoquions dernièrement dans ces colonnes les épaisses fumées crachées par les ferries qui fréquentent le port de Sète. Un article accompagné d'une photo certes parlante, mais assurément en dessous de la vérité pour les nombreux Sétois ayant vu ce que les moteurs de ces bateaux peuvent dégager.

C'est aujourd'hui réparé : une résidante du quartier a en effet saisi un de ces navires en flagrant délit d'une pollution atmosphérique qui en dit long sur les nuisances, visibles ou pas, pouvant en découler. Gageons que le président de Région Georges Frêche, nouveau "patron" du port, parviendra à convaincre l'armateur marocain de faire réviser ses "diesels", lui qui compte développer les échanges avec le merveilleux royaume...

Ph DR


Publié le : Lundi 23 février 2009

​Revue Presse
Parkings payants : Un vent de fronde se lève sur le Cap



édition du lundi 23 février 2009

La réunion organisée la semaine dernière dans les locaux du Sablotel (Midi Libre du 12 février) par l'association des commerçants du Coeur du Cap et celle des commerçants du Centre port n'avait qu'un but : regrouper un maximum de professionnels, commerçants bien sûr, agents immobiliers, mais aussi professions libérales, pour s'opposer au projet de mise en stationnement payant d'une partie des parkings du Cap-d'Agde, dispositif programmé pour l'été prochain. « Nous attendions 25 personnes maximum », reconnaît Claude Clavel, un des chefs de file de ce groupe contestataire.

Finalement, près de 80 personnes composaient l'assemblée, acte fondateur d'un mouvement que l'équipe D'Ettore espérait bien ne pas avoir à affronter. C'est écrit, il en ira différemment.

Ces partisans du "non" mettent deux arguments en avant : « Le premier, c'est la qualité de vie, explique Claude Clavel, cette liberté de circuler que nous avons sur la station. Les gens sont libres d'aller et venir, ce qui n'est plus le cas dans la plupart des centres-villes, où le stationnement est payant. Et puis, commercialement, faire payer les parkings n'est jamais une bonne chose, surtout que Gilles D'Ettore vise un secteur bien précis par ces mesures. Il y aura forcément une concurrence déloyale avec d'autres lieux de la station (comme le Môle par exemple, Ndlr) où le stationnement restera gratuit.

Entre l'inévitable défense d'intérêts personnels et la volonté de faire perdurer cet acquis de gratuité légué par les concepteurs du Cap eux-mêmes, les contestataires se mobilisent et ont, d'ores et déjà, imprimé des dizaines d'affiches montrant leur opposition au projet, qui orneront les vitrines des commerces et des halls d'immeubles. De quoi faire enfler le mouvement à l'heure où les premières devantures saisonnières rouvrent timidement leurs stores.

« Ça va bouger de plus en plus », concède Claude Clavel, qui tente par tous les moyens de ne pas déplacer le débat sur le terrain politique, bien qu'il n'ait pas apprécié la façon de faire de Gilles D'Ettore. « Lors de la première réunion avec la Ville, on nous a présenté deux projets, l'un, non retenu, prévoyait de faire également payer l'accès aux plages, NDLR déjà ficelés.

Il n'y a pas eu de réelle concertation puisqu'en fin d'année, il n'y avait que très peu de commerçants du Cap présents sur la station. Nous aurions pu apporter des réflexions, notamment au travers d'une commission de pilotage qui aurait pu être créée. Notre but aujourd'hui est de faire comprendre à la municipalité qu'elle est dans l'erreur. » L'heure du deuxième round a sonné !

Olivier RAYNAUD


Publié le : Lundi 23 février 2009

​Revue Presse
Pêche : Le Thon-club prône le développement durable



édition du dimanche 22 février 2009
 

Dernièrement , les membres du Thon-club d'Agde et du Cap se sont réunis en assemblée générale qui a revêtu, cette année, une importance exceptionnelle.

Le secrétaire, Jean-Louis Guggisberg, a présenté les activités du club en 2008. Année en demi-teinte car toutes les manifestations de pêche au thon ont dû être annulées face à la contrainte des autorités maritimes et à la réglementation européenne. Cependant, quelques rassemblements ont permis aux pêcheurs, lors de sorties ponctuelles, de se retrouver.

Diverses manifestations ont également vu la participation du club : coupe et rassemblement de la Sorac, week-end bleu, thonade des Restos du coeur...Le trésorier Brousset a ensuite présenté le bilan financier, qui fait apparaître un déficit dû aux achats et aux différentes organisations prévues et annulées. Malgré cela, un don a tout de même été effectué à la SNSM.

Un membre ayant démissionné pour raisons professionnelles (Pascal Simon, conseiller technique étant muté à Toulon), c'est Fabienne Poirier qui a été élue à l'unanimité.

Après les votes des bilans moraux et financiers, le président Serge Soler a indiqué que le comité directeur propose aux membres une modification des statuts, permettant à l'association de s'adapter aux nouvelles réglementations quant à la pêche au thon, de dénoncer son affiliation à la FFPM et d'adhérer à la Fédération nationale des Pêcheurs plaisanciers et sportifs de France (FNPPSF), tout à fait en phase avec les nouvelles réglementations. Et il a précisé que le club devait pratiquer une pêche sportive sans tuer le poisson, en relâchant chaque prise.

Cet été donc (31 juillet et 1er et 2 août), le Thon-club d'Agde et du Cap va organiser le Défi méditerranéen. Cette pêche "no kill", pratiquée déjà en Espagne, consiste, après avoir accroché une prise, à l'amener à bord où des scientifiques feront des prélèvements, bagueront le poisson qui sera relâché vivant, un matériel adapté étant évidemment utilisé. Ce concours d'un nouveau genre se fera en collaboration étroite avec les scientifiques. Un arbitre officiel sera présent sur chaque bateau. Toutes les actions de pêche seront filmées et le soir, après le retour des bateaux, les films seront projetés sur grand écran pour que public et touristes puissent apprécier cette pêche sportive qui, désormais, protégera l'environ nement par un comportement raisonné et écologique.

L'adhésion à la nouvelle fédération (la FNPPSF) étant minime (11 €), le bureau directeur a décidé de baisser, pour 2009, la cotisation qui est, dès lors, fixée à 75 €.

Et pour terminer, chacun a levé son verre à l'amitié et à la nouvelle saison du Thon-club.


Publié le : Dimanche 22 février 2009

​Revue Presse
Gabian : La Ville autorisée à lui voler dans les plumes


Photo Vincent ANDORRA

édition du samedi 21 février 2009

Une campagne de stérilisation va bientôt débuter, la préfecture de l'Hérault vient d'autoriser la ville de Sète à réguler la population de goélands, une espèce protégée mais peu appréciée. Et c'est un soulagement pour les habitants tant les nuisances liées à la présence des (trop) nombreux et fameux gabians sont importantes.

Il faut dire que l'animal, peu farouche, est une grande gueule, toujours prêt à l'ouvrir, de jour comme de nuit, et peu enclin à respecter le sommeil des Sétois. Pour couronner le tout, son cri est aussi mélodieux que celui d'une starlette de la Star'ac éliminée en première semaine.

Le portait peu flatteur de la bestiole oblige aussi à dire qu'elle aime fouiller les poubelles pour se nourrir et n'hésite pas à s'installer aux tables des restos (notamment de plage) quand le menu est intéressant. L'an dernier à Balaruc, un gamin s'est fait voler sa pizza alors qu'il déjeunait en terrasse !Disons aussi que le gabian peut se monter violent notamment pour protéger ses petits et qu'il a tendance à prendre ses aises là où les autres oiseaux aiment nicher, obligeant leurs cousins des airs à plier bagages. Pas vraiment idéal pour la biodiversité.

Bref, le gabian colonisateur n'a pas la cote et la municipalité est bien décidée à lui voler dans les plumes.

François DORé


Publié le : Samedi 21 février 2009

​Revue Presse
Valras-Plage : Un requin-renard de 3,50 m remonté des eaux



édition du vendredi 20 février 2009

Christian Bousquet , pêcheur de petit métier, se souviendra longtemps de sa sortie en mer de mardi. Au petit matin, dans le secteur du rocher Saint-Pierre, il distingue dans son trémail à turbot une immense queue : « J'ai reconnu de suite le requin-renard, confie le "pescofi" bien connu des Valrassiens, il me paraissait très gros. Les autres gros pèlerins, on ne les ramasse pas, mais celui-là est très goûteux... Comme j'étais tout seul, j'ai vécu une véritable galère puis j'ai réussi à lui attraper la queue, à lui enrouler une corde autour. Quelle bagarre ! Il m'a fallu trois heures pour le ramener au port. » A quai, ses frères sont là pour l'aider à remonter la bête sur le bateau puis le quai « avec quelques touristes présents attirés par le spectacle ».

Le sélacien mesure 3,50 m environ et pèse 200 kg. D'une race assez commune, ce poisson de grand fond est en principe remonté par les pêcheurs en été. « Là , analyse Christian Bousquet, les bancs de sardines, qu'on pêche en pagaille depuis une semaine, attirent les poissons de fond. A mon avis, c'est la première crue avec ses sédiments qui a attiré les sardines. Et quand il y a de la sardine, il y a du poisson... Ce qui n'est pas mauvais car le froid nous avait bien pénalisés. Si une seconde crue n'inverse pas les choses, le petit travail va pouvoir démarrer un peu avec des soles, des seiches, etc. » En tout cas, le pêcheur, qui en a pourtant vu des vertes et des pas mûres, reconnaît que c'est vraiment sa plus grosse prise.

Dangereux ?
Le requin-renard doit son qualificatif à sa malice réputée. Sa plus grande force est sa queue dont il se sert pour blesser ou tuer ses victimes qui sont généralement des petits poissons. D'après nos recherches, on ne dénombrerait qu'une personne blessée par cette espèce. Il s'agirait d'un chasseur sous-marin qui aurait été attaqué en 1993 en Nouvelle-Zélande.


Publié le : Vendredi 20 février 2009

​Revue Presse
Agriva : Le préfet promet des contrôles inopinés



édition du mercredi 18 février 2009

Mi-janvier, des bassins de rétention avaient débordé. Le maire avait écrit au ministre de l'écologie et au préfet. La mystérieuse activation d'une pompe reliant deux bassins de rétention, provoquant ainsi une inondation, a été la goutte d'eau qui a fait déborder le vase. Le maire François Commeinhes avait alors écrit au ministre de l'Ecologie et au préfet pour demander des contrôles sur le site de l'usine Agriva (ex-Sud fertilisants). Claude Baland, le nouveau représentant de l'Etat dans la région, vient de répondre au Premier magistrat sétois.

Dans cet échange épistolaire, le préfet explique que la Drire (direction régionale de l'industrie et de l'environnement) a demandé à Agriva « d'aménager le site afin de maintenir sur place les eaux qui pourraient déborder » tout en veillant « que de tels incidents ne se reproduisent. » De plus, cette société spécialisée dans la production d'engrais devra « assurer un suivi annuel de la qualité des eaux souterraines », et « réorganiser la collecte sélective des eaux afin de réduire l'acidité des eaux collectées dans le bassin qui a débordé. » Le préfet reconnaît qu'Agriva a « mis en place des actions immédiates ».

Toutefois, Claude Baland a demandé « à l'inspection des installations classées de suivre avec une attention particulière le fonctionnement de cette entreprise. » Et d'annoncer « très prochainement » une visite inopinée de la Drire sur le site.

Philippe MALRIC


Publié le : Mercredi 18 février 2009

​Revue Presse
Un caboteur de 82 m à la Criée pour livrer des pieux



édition du mardi 17 février 2009

Depuis le début de l'année le vaste chantier pour allonger les quais de la Criée, au Grau d'Agde a débuté. Cependant, hier matin, il est entré dans une phase spectaculaire avec l'arrivée d'un caboteur livrant par la mer les pieux qui serviront à asseoir les futures infrastructures.

Cette arrivée avait été soigneusement préparée car l'accostage d'un tel navire de 82 m était une gageure. Les services des pilotes du port de Sète avaient réalisé une soigneuse bathymétrie (étude des fonds) du lit du fleuve Hérault pour s'assurer de la bonne marche de la manoeuvre car l'arrivé d'un tel navire aux portes de la ville d'Agde était quasiment une première. Et ce n'était pas le seul défi à réaliser car l'opération devait avoir lieu avant l'arrivée des bateaux de pêche, en début d'après-midi.

C'est l'entreprise biterroise Buèsa et sa division "travaux maritimes et fluviaux", adjudicataire du chantier, qui avait affrété cette unité battant pavillon d'Antigua, pour transporter, de la Turquie, lieu où les pieux en acier ont été usinés, jusqu'au Grau. « C'est une opération rare que nous avons ainsi réalisée pour plusieurs raisons : le coût du transport, sa rapidité sans oublier qu'un tel transport par voie terrestre aurait engendré de nombreuses nuisances. Bref, pour nous c'est du développement durable qui a été ainsi mis en application. Et puis c'est faire tout simplement faire preuve de bon sens » , explique Bernard Capdeville, responsable de la division de Buésa. Ce sont donc 142 pieux de 70 cm de diamètre et de 25,4 m de long, pour un poids total de 800 tonnes qui ont été déchargés par une immense grue de 80 tonnes.

Rappelons que ce chantier, dont la première phase devrait être achevée au mois de juin, reprendra à l'automne pour être définitivement livré à la fin de l'année, permettra à la Criée agathoise de jouer dans la cour des grands avec 330 mètres de nouveaux quais : « Nous y gagnerons en efficacité et en confort pour aider au développement de notre structure », précisait le nouveau directeur, Laurent Wadoux. Mais, en attendant, la Criée et son activité devront cohabiter avec un vaste chantier dont les résultats assureront son avenir.


Publié le : Mardi 17 février 2009

​Revue Presse
La mer sans galère, c'est une histoire de bagage


Photo V. DAMOURETTE

édition du samedi 14 février 2009

L'Amicale des plaisanciers a pris ses quartiers à Sète en 2006 On peut être épris de liberté et garder les pieds sur terre. L'ancien commandant de marine marchande Thierry Danilo et son épouse, Liliane, en sont un bel exemple. Eux qui ont importé à Sète une idée qui pourrait faire recette, et éviter bien des galères aux usagers de la mer.

Tout part d'une rencontre, en terre audoise, « avec un retraité qui avait créé une amicale réunissant les propriétaires de bateaux Dufour. Il dispensait de petits stages de mécanique, j'ai trouvé que c'était bien vu. Et comme il s'apprêtait à arrêter, nous avons repris l'association et l'avons délocalisée à Sète. » Là, Thierry Danilo revient en quelque sorte à ses premières amours, lui qui y a suivi, en 1976, une année de formation préalable à son cursus d'officier de marine marchande. Mais le commandant qui a entre-temps navigué « sur une goélette aux Antilles puis sur le golfe du Morbihan » n'est pas sentimental à ce point. Il a, surtout, de la suite dans les idées. Et n'est pas insensible au potentiel sétois en terme de développement de la plaisance, notamment entrevu entre Cayenne et quai Maillol.

Et c'est non loin de là, rue Denfert-Rochereau, que son association, devenue l'Amicale des Plaisanciers, pose ses bagages en 2006, dans un local de 300 m 2 . Lui et son épouse se retroussent alors les manches pour, comme ils disent, « combler une carence. Il n'existait aucune formation courte permettant à des plaisanciers de devenir rapidement autonomes sur leur bateau ». En bref, leur assurant de réagir à tous les aléas pouvant intervenir à distance des côtes, ou d'un chantier naval.
« Partout en France, la SNSM (Société nationale de sauvetage en mer) fait le même constat : la majorité des ses interventions est conséquente à des pannes bénignes (désamorçage, défaut d'entretien sur le moteur...) qu'un plaisancier avisé pourrait éviter, ou solutionner », explique l'officier de marine.

Les formules pédagogiques choisies par l'Amicale des plaisanciers (stages de deux à cinq jours par groupes de deux à six personnes) permettent ainsi à tout un chacun, en une semaine, de savoir régler des culbuteurs, de changer un joint de culasse, de procéder au démontage et remontage total d'un moteur, de savoir le démarrer quand on a perdu ses clefs, mais aussi de maîtriser les fondamentaux de l'électricité à bord. Les petites réparations polyester et la soudure sont aussi au menu.

Avec, dans l'atelier de la rue Denfert-Rochereau, deux moteurs marins à disposition des stagiaires mais aussi un poste à soudure et même une coque polyester sur laquelle se faire la main ! Histoire qu'une fois lâchés sur l'eau, les stagiaires soient bien maîtres à bord.

Patrice CASTAN
Amicale des plaisanciers : 06 03 29 35 72 ou 06 19 39 98 45
www.formation-plaisanciers.com


Publié le : Samedi 14 février 2009

​Revue Presse
Ferries« Des contrôles aussi en salle des machines... »



édition du vendredi 13 février 2009

Fabien Roujean est inspecteur au centre de sécurité des navires

A quels contrôles sont soumis les ferries qui fréquentent le port de Sète (*) ?

Dans le cadre du Mémorandum de Paris, complété par une directive européenne, les navires tels que les ferries, effectuant des rotations régulières, sont soumis à la fois à des inspections à quai et des inspections "en exploitation" (durant les traversées) de notre part.

Sur quels critères ?

Nous avons une "check- list" comportant de nombreux points concernant essentiellement la sécurité des navires. Mais depuis la signature de la convention Marpol, nous nous préoccupons aussi des pollutions : la gestion qui est faite des ordures ménagères, des eaux usées, des eaux noires... En annexe de cette convention, on trouve également un volet concernant les rejets d'hydrocarbures. Toutefois, en ce domaine, ce sont les certifications délivrées soit par le pavillon du navire, soit par des organismes de certifications, qui font foi...

Comment se déroule un contrôle ?

Une visite est par exemple prochainement prévue sur le Mistral Express. Nous appellons cela une "visite directive" car correspondant à la directive 99-55. Ce type de contrôle mobilise quatre ou cinq inspecteurs durant une journée entière. Nous vérifions tous les points concernant la sécurité avant de passer au volet prévention des pollutions contenu dans la convention Marpol. Nous visitons également la salle des machines où nous vérifions le planning de maintenance des moteurs avec le chef mécanicien.

Le contrôle des fumées émises par ces moteurs est-il de votre compétence ?

Il pourrait l'être...

Recueilli par Patrice CASTAN
(*) Dans notre édition d'hier, nous évoquions la réaction des riverains du port aux nuisances constituées par les fumées sortant des cheminées des ferries.


Publié le : Vendredi 13 février 2009

​Revue Presse
Parkings payants au Cap : la colère gronde et s'organise



édition du jeudi 12 février 2009

Il y a quelques mois, l'annonce de rendre payants des parkings du Cap n'avait déjà pas fait l'unanimitéPrès de 80 personnes avaient répondu présent à l'invitation d'associations du Cap d'Agde pour tenter de faire un front commun au projet municipal mettant en place, dès cet été, un péage pour certains parkings du Cap.

Il est vrai qu'il y a maintenant plusieurs semaines, quand l'information avait été donnée, la contestation s'était faite discrète : responsables politiques d'opposition, quelques commerçants et résidants de la cité balnéaire étaient montés au créneau. Cependant, le Cap, à cette époque, était dans sa léthargie hivernale et cet engourdissement saisonnier n'avait pas engendré une fronde trop criante. Le maire avait, de son côté, organisé quelques réunions d'information pour tenter de désamorcer un mouvement qui avait du mal à poindre. On pensait même que cette décision allait presque passer comme une lettre à la poste et entrer dans les faits sans faire trop de bruit.

C'était certainement sans compter sur certains "piliers" associatifs du Cap d'Agde qui attendaient leur heure pour faire sortir de nombreux cap-agathois du bois de l'indifférence.

Mardi soir, dans une salle du Sablotel, l'organisateur de la réunion, Claude Clavel, était satisfait de voir tous les sièges occupés.

Certes, le ton n'est pas monté même si le mécontentement était patent. Et, si les avis étaient nuancés suivant les différents intervenants, un "non" massif aux parkings payants s'est aisément dégagé. Les nombreux interlocuteurs, professionnels du tourisme, commerçants, représentants de syndics et habitants ont balayé sans équivoque l'idée même de faire payer les parkings. Et quelques-uns ont rappelé avec un peu de malice l'expérience malheureuse de la municipalité Passerieux qui avait tenté de mener à bien un tel projet.

Ainsi, ils se sont souvenus de l'importante mobilisation qui avait pesé de tout son poids pour faire reculer le maire d'alors et ont souhaité "remettre le couvert" afin de conserver la gratuité des parkings. Pour l'heure, des idées ont été semées, comme, par exemple, venir lors d'un prochain conseil municipal pour faire entendre leurs voix en installant notamment une barrière de péage pour les élus...Cependant, comme l'a indiqué Claude Clavel, « nous ne souhaitons pas nous mettre dans l'illégalité, ni réaliser des actions qui pourraient déborder ».

Et il souhaitait que cette première réunion puisse être suivie d'autres, avec encore plus de monde : « Ce n'est qu'un début ! »


H. C


Publié le : Jeudi 12 février 2009

​Revue Presse
Les Voiles marseillanaises


édition du mercredi 4 février 2009

L'association se réunira en assemblée générale, samedi 21 février, à 18 h, à la Maison des sports nautiques. A l'ordre du jour : comptes rendus moral et financier, cotisations, renouvellement du conseil d'administration... Par ailleurs, l'association recherche des équipiers et équipières, même non confirmés.

Infos : LVM, 3, quai de Toulon 34 340 Marseillan (04 67 90 73 01)

Publié le : Jeudi 05 février 2009

​Revue Presse
Balade autour de Thau



édition du mardi 3 février 2009

Dans le cadre des journées mondiales des zones humides, une balade "animée" est organisée autour de l'étang, demain La reconnaissance de l'importance des zones humides a donné lieu le 2 février 1971 à la signature d'une convention lors d'une conférence à Ramsar (Iran), constituant l'un des premiers traités internationaux de protection de l'environnement. Cette convention a pour mission la conservation et l'utilisation rationnelle des zones humides par des actions locales, régionales et nationales mais aussi par la coopération internationale, et ce pour contribuer au développement durable.

Parmi les 25 zones comptabilisées en France, figure l'étang de Thau. Qui sera mis à l'honneur demain, à l'occasion des journées mondiales des zones humides (jusqu'à dimanche). Ainsi, demain matin, à Marseillan, Stéphane Saez fera découvrir le métier de conchyliculteur. L'après-midi sera consacrée à une visite de terrain. Mais pour ces deux animations, les réservations sont closes. En revanche, on peut toujours s'inscrire pour la balade panoramique autour de l'étang de Thau, commentée par M. Sauvagnargues, ancien directeur de l'Ifremer (des pauses saveurs sont prévues). Le rendez-vous est fixé à 14 h à l'office de tourisme de Balaruc-les-Bains.


Renseignements : 04 67 46 81 46 ou 06 75 18 22 35


Publié le : Mercredi 04 février 2009

​Revue Presse
Exposition : Sous les mers avec Laurent Ballesta


édition du mardi 3 février 2009

Biologiste marin originaire de Vendargues, plongeur professionnel et photographe reconnu, Laurent Ballesta, que l'on peut voir régulièrement aux côtés de Nicolas Hulot dans l'émission Ushuaia Nature, expose près de 70 de ses clichés à la Maison des savoirs, à partir d'aujourd'hui et jusqu'au 22 février. Des photos réalisées dans de nombreuses mers du globe et qui illustrent la beauté, la fragilité aussi, du monde sous-marin par rapport aux activités humaines.

A noter que le vernissage de l'expo aura lieu vendredi, à 18 heures, en présence normalement de Laurent Ballesta.


Publié le : Mercredi 04 février 2009

​Revue Presse
Deux morts par intoxication au Barcarès


édition du lundi 26 janvier 2009

Deux plaisanciers sont morts intoxiqués par des émanations de monoxyde de carbone d'un groupe électrogène installé à bord de leur voilier à Port-Barcarès (Pyrénées-Orientales) a indiqué hier en début de soirée la gendarmerie.

Le couple, un homme et une femme retraités dont l'âge n'a pas été précisé, avait installé un système de chauffage d'appoint et d'alimentation électrique en raison d'une coupure de courant provoquée sur la région par la tempête de samedi. Les deux plaisanciers ont été découverts inanimés par un ami venu leur rendre visite et le parquet a demandé une autopsie.

Les deux animaux de compagnie du couple, un chat et un chien, ont également été retrouvés


Publié le : Mercredi 28 janvier 2009

​Revue Presse
Le calme après une grosse tempête



édition du mardi 27 janvier 2009

Avec des vents en rafale dépassant les 150 km/h, les ports du Cap d'Agde ont été balayés par une tempête hors catégorie.
Et après une journée de samedi tumultueuse, à l'heure des bilans, le personnel de la Sodéal et son directeur Thierry Boucher poussent un grand "ouf" de soulagement.

En effet, rares ont été les dégâts : quatre ou cinq bateaux ont légèrement souffert avec des éraflures sur les coques et de petites infrastructures portuaires ont été abîmées.

« Nous avons essuyé une tempête qui a dépassé les normes de nos équipements portuaires qui sont prévus pour résister uniquement à des vents de 120 km/h. Certes, un petit ponton, un "catway" a été partiellement arraché. Il est vrai qu'il était vraiment sous le vent », sans faire de triomphalisme, ni minimiser les quelques dégâts, le directeur de la Sodéal se félicite notamment de la solidarité et de la disponibilité du personnel de la Sodéal : « Il a répondu présent et, grâce à lui, nous avons pu assurer une permanence sur les ports pour que tout se passe pour le mieux.

Ainsi, il a pu consolider les amarres de certains bateaux, replacer des bouées qui avaient été déplacées et donc sécuriser les ports. » Pour les équipes de la société d'économie mixte, un tel événement climatique a permis de réaliser un test, plus que grandeur nature : « Sur 3 300 bateaux, rares ont été ceux qui ont été abîmes, sur 35 ha de plans d'eau, nos équipements n'ont pratiquement pas souffert. Je crois qu'il faut mettre en exergue la synergie qui s'est déployée entre nos services, ceux de la police municipale, des pompiers et de la société nationale de secours en mer. Fort heureusement, tout le monde a travaillé dans une parfaite collaboration, non seulement pour mettre en sécurité le port pendant la tempête, mais aussi pour faire de la prévention.

Dès les premières heures de samedi, tout le monde était sur le pont ! » Après ce premier bilan, des travaux de réparation vont avoir rapidement lieu. Cependant, Thierry Boucher souhaite, sans attendre, tirer les enseignements de cette tempête : « Nous allons nous réunir pour faire une analyse à froid du déroulement de cette journée pour retenir les points positifs et tenter de mieux prévoir encore pour nous améliorer.

Par ailleurs, nous allons entrer en contact avec nos fournisseurs pour définir avec eux de nouvelles conditions de sécurité. » Pour les bateaux qui ont subi des désagréments, le directeur de la Sodéal dit que la société prendra ses responsabilités et il leur conseille à leurs propriétaires d'entrer en contact avec leurs assurances. La Sodéal, elle, fera le nécessaire pour tout se passe pour le mieux, dans un port désormais apaisé.


Publié le : Mardi 27 janvier 2009

​Revue Presse
Saint-Cyprien : la tempête secoue le port


Photo M.C

édition du lundi 26 janvier 2009

Dans la commune, on pouvait observer des arbres arrachés par la violence du vent, des poteaux tombés, des enseignes de magasins à terre et une grosse antenne tombée sur le port.

Tous les services municipaux étaient sur place pour dégager au plus rapidement les voies de circulation et éviter ainsi les accidents, le personnel sans connexion téléphonique a su réagir rapidement à cette situation exceptionnelle. Sur le port, le personnel municipal a travaillé jusqu'à minuit sans relâche, la capitainerie est restée ouverte assurant une permanence téléphonique et un accueil grâce à un groupe électrogène.

Dans la zone technique, un bateau s'est envolé de son ber et s'est cassé avec fracas sur le sol, au quai M le mur d'entrée s'est arraché, au quai R flottant (face à l'UDSIST) les étrillés qui permettaient de tenir le quai au pieu d'amarrage se sont arrachés et un catway s'est cassé au quai F (devant la fontaine).

Grâce aux équipes municipales et employés du port, les dégâts ont ainsi pu être limités et les accidents évités...
Heureusement le beau temps régnait dimanche et l'électricité était rétablie sur une majeure partie de la commune.

Marion Cuffy


Publié le : Lundi 26 janvier 2009

​Revue Presse
Rafales de 110 km/h hier sur l'Île Singulière


Photo Vincent ANDORRA

édition du dimanche 25 janvier 2009

La tempête sans faire de graves dégâts a tout de même mobilisé les pompiers une bonne partie de la soiréeDe toute évidence, elle s'essoufflait. Sète et sa région ont donc été relativement épargnés par la "tempête".

Et même si les rafales de vent ont toujours un côté saisissant quand elles font virevolter l'écume au pied du théâtre de la Mer, elles n'ont finalement impressionné que les bipèdes terrestres que nous sommes. Car les marins, les vrais, que ce soit à la capitainerie du port de commerce ou au Sémaphore, n'ont pas bronché. A vrai dire, les officiers joints hier en fin d'après-midi ne parlaient même pas de tempête.

Au Sémaphore, on relevait ainsi un vent de secteur Est virant Nord-Est établi entre 16 et 20 noeuds environ 50 km/h avec des rafales jusqu'à 110 km/h, n'atteignant pas le seuil d'alerte du Sémaphore (fixé à 34 noeuds) et encore moins l'avis de tempête, 48 noeuds. Du côté de la capitainerie, la seule consigne donnée aux navires stationnés dans le port a été de renforcer leur dispositif d'amarrage. Pas plus. A terre, le préfet a quant à lui interdit toute activité et manifestation de plein air (dont les matchs de football et de rugby), hier de 11 h à 18 h.

Pour le reste, quelques dizaines de foyers ont été momentanément privés d'électricité dans l'après-midi, essentiellement du côté de Mèze.

On a également constaté plusieurs routes coupées par des branchages et l'A 9 a été interdite aux camions transportant des matières dangereuses.

A Sète, en fin de journée, les pompiers comptabilisaient une trentaine d'interventions pour des arbres arrachés, des panneaux de circulation envolés ou des cheminées effondrées. 


Publié le : Dimanche 25 janvier 2009