La mise en place d'une zone de protection halieutique permettrait de créer une entité de gestion cohérente dans le Golfe du Lion. Elle pourrait s'étendre jusqu'à 50 milles de la côte (1 000 m de fond environ). « Attention, ce ne serait pas une extension des eaux territoriales françaises, prévient Gildas Le Corre, mais le résultat d'une revendication commune d'organiser et de gérer la pêche. L'idée serait de rechercher un équilibre entre les métiers pêchant sur zone et les ressources estimées.
On sait par exemple que dans les fosses, les stocks de crevettes sont déjà surexploités. » Le même principe s'appliquerait ensuite à tous les bateaux arrivant sur zone, et non les législations nationales de chaque pavillon. Une certaine « régionalisation de la politique commune des pêches » tiendrait déjà à la création de grands ensembles et de plans de gestion régionalisés.
Cependant, la mise en place d'une zone de protection halieutique même s'il ne s'agit pas de l'extension des eaux territoriales aux 50 milles « impliquerait une responsabilité de contrôle élargie pour la France ».
Mais la ressource gagnerait assurément au fait que le Golfe du Lion devienne « le jardin des pêcheurs français et catalans » ...
Publié le : Samedi 24 janvier 2009
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Dans les eaux internationales, tout navire en action de pêche l'est conformément à la règlementation de son pays. A ce jeu, les Sétois sont défavorisés...
« Dès 2006, nous avons demandé la mise en place d'une zone de protection jusqu'à 50 milles des côtes. Mais ça n'a pas été relayé. Aujourd'hui, ça urge, et nous en parlerons avec la directrice des pêches - Sylvie Alexandre, Ndlr - qui doit venir à Sète la semaine prochaine... » Le président du comité régional des pêches, Henri Gronzio, ne compte pas l'envoyer dire.
Ses griefs sont pourtant simplement liés au principe qui veut que tout navire en action de pêche dans les eaux internationales le soit dans le cadre des lois de son pays. Et non sous une quelconque législation supranationale. « Ce qui fait que deux bateaux peuvent pêcher côte à côte mais avec des contraintes différentes selon qu'ils sont espagnols ou français... », explique Gildas Le Corre (*), d'Ifremer.
Aussi, à ce jour, rien ne peut empêcher l'Espagne d'accorder une dérogation à ses chalutiers pour qu'ils fassent les marées (qu'ils restent plusieurs jours sur zone, Ndlr) autour des canyons. Même si ces fosses riches en reproducteurs font face aux eaux territoriales françaises. Et même si les Languedociens, eux, doivent rentrer au port tous les soirs (lire ci-contre).
Pour autant, la zone du Golfe du Lion présenterait plusieurs atouts pouvant conduire à une solution, autrement dit à la mise en place d'une zone de protection halieutique (lire ci-dessous) où la même réglementation s'imposerait à tout le monde : « Le Golfe est essentiellement fréquenté par les flottilles de pays riverains, des bateaux ayant leur port d'attache entre Toulon et le nord de la Catalogne espagnole, fait remarquer Gildas Le Corre.
Et ça, c'est un sacré atout. » Cette flotte, composée de chalutiers mais aussi de petits métiers du large (palangriers espagnols, fileyeurs français...) est bien connue et, en outre, ne concerne que deux pays européens et trois régions. La négociation tripartite, bien sûr arbitrée pourrait donc se faire entre Provençaux, Languedociens et Catalans, soit « des régions qui ont déjà une tradition de collaboration ».
En ce sens, le scientifique est optimiste : « Les pêcheurs peuvent faire des progrès rapides en terme de gestion quand ils se sentent responsabilisés. Ils sont généralement demandeurs d'une règle du jeu et l'acceptent, si elle s'applique à tout le monde. » Quant à l'échéance à laquelle la mise en place d'une zone de protection halieutique pourrait intervenir, il espère qu'« on n'en est pas trop loin ». Ifremer fournira en tout cas son avis scientifique au sein de la Commission générale des pêches de Méditerrannée (CGPM). « Ensuite, le projet sera sur le terrain diplomatique. » Et là ...
Patrice CASTAN
G. Le Corre est responsable du Département halieutique méditerranéen et tropical d'Ifremer.
Publié le : Samedi 24 janvier 2009
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| Photo V.A |
La technique de la palangre permet d'exploiter les fosses qui, dans les eaux internationales, abritent les géniteurs Les armements ibériques pratiquant la pêche à la palangre dans les fosses obèrent-ils l'avenir de la pêche méditerranéenne ?
En puisant dans les stocks de géniteurs, pèsent-ils plus sur la ressource que ne le font les chalutiers français en général, et sétois en particulier ? Difficile à estimer. Une certitude, cependant : la présence jugée « de plus en plus forte » de palangriers sur des fosses situées face aux eaux territoriales françaises, inquiète les pêcheurs sétois.
D'autant que ces dernières années, la tendance des armements espagnols serait de prolonger leur présence sur les zones de pêche. Ce qui, pour pas mal de patrons locaux, s'explique ainsi : les Espagnols spécialistes de la palangre pêchent de plus en plus loin de leurs bases pour avoir déjà épuisé une partie de la ressource située dans les fosses les plus proches de leurs eaux territoriales.
Ces canyons, à 30 milles des côtes environ, renferment des géniteurs (merlans, baudroies, saint-pierre...) dont les pontes contribuent à la richesse du golfe du Lion. Des failles d'une profondeur de 120 à 600 m dont les "habitants" sont inaccessibles à la pêche chalutière, mais pas aux milliers d'hameçons que comportent les palangres (lire ci-contre). Mais s'il y a un risque à voir s'accentuer l'effort de pêche, sur les fosses au moins autant qu'ailleurs, une chose est sûre : « En dehors des 12 milles, les Espagnols ont le droit », rappelle Pascal Germa, le 2 e prud'homme sétois. « Si nous, on n'y va pas, ça nous regarde... »
Le président du comité régional des pêches, Henri Gronzio, est lui plus incisif : « N'importe qui peut faire n'importe quoi dans les eaux internationales . Dans les fosses situées face à l'Espagne, il n'y a plus rien. Alors, ils ont demandé à faire les marées pour venir exploiter celles qui se trouvent face à nos eaux internationales, jusque-là non pêchées puisque trop lointaines pour nos bateaux, qui rentrent tous les soirs. Si on ne fait rien, dans 5 ou 6 ans, il n'y aura plus rien dans et autour des fosses. Et légalement, on ne peut rien faire. » José Llinarès, le directeur de la criée, aborde autrement le problème : « Ce qui serait intéressant, c'est que nos bateaux reconsidèrent leur façon de pêcher.
Aujourd'hui, à Sète, nous n'avons aucune unité capable de pêcher dans ces fosses. Alors qu'il y a du poisson de qualité et des crustacés, crevettes, langoustines... » L'impact sur la ressource ? « Il y a quelques années, on tirait la sonnette d'alarme sur l'anchois. Or, on voit que nous n'en manquons pas. Il y a des années avec, et des années sans. C'est tout. » Toujours est-il qu'outre les palangriers, des chalutiers ibériques auraient récemment demandé des dérogations pour faire les marées, et donc pêcher plus loin, et plus longtemps. Pratique abandonnée par les Languedociens depuis près de 40 ans. De là à dire que la pression monte ...
Patrice CASTAN
Publié le : Vendredi 23 janvier 2009
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| Photo S. BLOUET / ADENA |
Publié le : Mardi 20 janvier 2009
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Compétence communautaire, la gestion du site échoit désormais à la municipalité d'Agde Le feuilleton du fort Brescou devrait prendre fin rapidement. Tout au moins administrativement. La ville d'Agde, qui s'était substituée à l'Etat, ancien propriétaire du site, lors des premiers travaux de mise en sécurité, avait racheté l'ancienne prison pour 1 € symbolique en échange des abandons de créances de l'Etat justement, qui ne semblait pas vraiment pressé de rembourser la commune du montant de ce chantier.
Dans un même temps, la communauté d'agglomération Hérault-Méditerranée, qui possède la compétence "valorisation du patrimoine ", avait pris en charge la gestion du fort Brescou. Ça n'est plus le cas depuis un vote prononcé en conseil d'agglomération, fin 2008. « C'est le patrimoine protégé des Agathois qui y sont très attachés » , justifie Gilles D'Ettore, maire d'Agde et président de l'Agglo. « L'intérêt communautaire de Brescou n'est pas vraiment évident... » , ajoute Philippe Brousse, directeur général des services de la ville d'Agde.
« Propriétaires, nous le sommes de toute façon virtuellement » , poursuit D'Ettore. Le retard n'est qu'en effet administratif. Pour que l'acte de vente prenne définitivement effet, une multitude d'organismes dont dépendait le fort lorsqu'il était propriété de l'Etat, comme le domaine public maritime ou le service des phares et balises, doivent aussi donner leur accord.
Mais la grande interrogation se situe ailleurs : que fera-t-on de fort Brescou ? Gilles D'Ettore ébauche un plan en deux étapes : « La première des priorités, c'est de préserver les bâtiments des attaques de la mer, notamment sur la face Est, très exposée, grâce à un brise-lames. La plus grosse dépense se situe à ce niveau et il faudra de toute façon solliciter des aides. » Dans son usage futur, le député-maire verrait bien par exemple la mise en place « d'un scénovision sur l'histoire des corsaires, comme Pézenas a fait avec Molière. De toute façon, on ne va pas monter un projet qui aille à l'encontre de l'histoire des lieux. » Mais tout ça, c'est pour dans quelques années. Car le budget très serré de la municipalité ne va pas s'embarrasser de tels dossiers dans les mois à venir.
Olivier RAYNAUD
Publié le : Lundi 19 janvier 2009
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| Photo Vincent Andorra |
Des capteurs immergés mesurent les éventuels déversements d'eaux usées. Une première nationaleSète est désormais quadrillé par les Sirènes. C'est le nom des quatre bouées (six à terme) immergées cette semaine aux principaux exutoires de la Ville dans l'étang de Thau.
Garnies d'instruments de mesures, elles vont aider les scientifiques à déterminer l'impact des contaminations de l'étang liées aux débordements des réseaux d'assainissement sétois.
L'initiative, que l'on doit à Thau agglomération, a été prise dans le cadre du projet Oméga Thau (lire ci-dessous) imaginé par le syndicat mixte de l'étang. La structure intercommunale, compétente en matière d'assainissement, a profité du renouvellement de la délégation de service public en Île Singulière, pour obliger le nouveau délégataire à réaliser ces mesures. Sète essuie donc les plâtres mais à terme, tous les exploitants des réseaux d'assainissement des communes riveraines de l'étang devront se doter d'un système de mesures. A Sète, les ingénieurs de la SDEI, filiale du groupe Suez choisie pour exploiter le réseau d'assainissement, sont à l'origine des étonnantes bouées Sirènes. Des spécimens complètement autonomes : « Elles fonctionnent à l'énergie solaire et t ransmettent ainsi en continu, par radio, des données sur la turbidité de l'eau, le PH et le niveau d'oxygène dans l'eau » , précise Thau agglomération . Le dispositif se double de l'immersion de "courantomètres". Des instruments qui permettent, parallèlement aux bouées, de mesurer les débits dans les canaux de Sète et le sens des flux hydrauliques.
L'objectif est de comprendre, grâce aux données transmises par les bouées et les courantomètres, le processus de contamination de l'étang par les eaux usées sétoises.
La Ville de Sète dispose en effet d'un réseau d'assainissement unitaire qui capte à la fois les eaux usées et les eaux de pluie. Un réseau qui, lors de pluies intenses, soit en moyenne quatre fois par an, se sature et déborde dans le milieu naturel. « Quand on connaîtra bien ce processus, on pourra gérer de manière dynamique le réseau d'assainissement sétois et choisir de déverser prioritairement vers tel ou tel endroit afin de minimiser les impacts sur l'environnement », explique Thau agglomération.
Après un mois de test, les données recueillies vont être versées, d'une part à la communauté scientifique et aussi aux autorités administratives des affaires maritimes. Et cette première nationale est également observée attentivement par d'autres communes littorales comme celles de la baie du mont Saint-Michel que le dispositif sétois intéresse bigrement.
Jean-Pierre SOUCHE
Publié le : Vendredi 16 janvier 2009
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Comme elle fait chaque année , l'APPP (Association protection, plaisance et pêche) a organisé son assemblée générale ordinaire il y a quelques jours à Valras. Cette réunion s'est déroulée en présence de tous les membres du conseil d'administration. Guy Combes, maire de Valras-Plage, et Henri Caumes, adjoint chargé du port, excusés, n'ont pu assister aux débats.
Après les voeux traditionnels, le bilan financier et le rapport moral ont été présentés par la trésorière et le président Jean-Paul Palacio. La réunion s'est poursuivie en images par un exposé complet et très intéressant, conçu par la famille Andrieu, relatant le suivi scientifique des récifs artificiels mis en place au large de Valras-Plage au cours de l'année 2006.
Les images projetées, réalisés par les plongeurs de l'Adena (Association de défense de l'environnement et de la nature), ont démontré combien la vie était déjà active sur les modules. Plusieurs espèces de poissons et de mollusques cohabitant dans une flore des plus dense ont été observés pour le plus grand bonheur des 75 personnes présentes.
Suite à cet exposé et afin de compléter l'étude prévue sur 5 ans, il a été demandé aux pêcheurs présents de participer, dans le cadre de la pêche récréative, au suivi scientifique de ces récifs.
Après l'élection d'Alain Randonnnier au conseil d'administration, en remplacement de deux membres démissionnaires, le calendrier 2009 a été présenté aux sociétaires. Outre les concours de pêche et les traditionnels repas champêtres, la saison sera marquée par l'organisation d'un voyage au salon nautique de Barcelone au cours du mois de novembre. D'autres activités consacrées à la formation au Certificat restreint de radiotéléphonie (CRR), au matelotage et à la pêche, seront mises en place avant le début de la saison.
Lors des questions diverses, le secrétaire Jean-Claude Chaulet a présenté la Fédération nationale des pêcheurs plaisanciers sportifs de France et la délégation régionale qu'il préside. De nombreux sociétaires, convaincus de l'utilité de se fédérer, ont rejoint les rangs de la FNPPSF.
D'autres points ont été relevés comme le projet d'implantation d'un parc éolien au large de Sérignan-Plage, Vias et Portiragnes-Plage. Des démarches déjà entreprises par EDF qui n'ont certainement pas fini de faire des vagues...
Après quelques mots de conclusion, c'est dans la bonne humeur que Jean-Paul Palacio a donné lecture du classement du meilleur pêcheur 2008. S'adressant à Georges Bourrié, classé premier, il a indiqué : «D'origine valrassienne, il a poursuivi ses études, en matière de pêche, à la faculté du tinchadou, où il a obtenu une agrégation. ». La famille Andrieu, classée 2 e , a également fait l'objet d'un petit commentaire. « Sous la responsabilité d'Hugues, le moyen, ils se sont spécialisés dans la pêche à la daurade. Pour rester dans ce contexte, ils ont d'ailleurs baptisé leur chat du nom de l'appât roi "Bibi". » Le 3 e , Alain Auriac, a été présenté comme le digne héritier d'une dynastie de pêcheurs.
Chaque lauréat et participant s'est vu remettre une récompense en signe d'encouragement .
A lire prochainement : l'évolution du suivi halieutique des récifs artificiels.
Publié le : Mercredi 14 janvier 2009
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Pendant les mois d'hiver, son personnel met tout en ordre, pour accueillir « une clientèle fidèle » Même si certains matins le froid le paralyse, le port de plaisance de Frontignan n'en demeure pas moins très animé, en cette saison. « L'organisation la plus dense se fait en hiver » , confirme d'ailleurs Gérard Arnal, l'adjoint au maire, délégué au tourisme et à la plaisance. « Toute la préparation budgétaire et les souscriptions administratives se préparent bien souvent l'hiver. A partir du 1 er janvier sont aussi prises en compte les réservations. Nous avons déjà un taux de réservations conséquent pour les mois d'été » . Ce qui fait dire à l'élu muscatier que « Frontignan est un port de plaisance demandé. Son taux d'occupation est quasiment de 100 % toute l'année. Une clientèle fidèle, qui se superpose à celle de la saison touristique ».
Créé en 1982, repris en gestion municipale en 1996, le port de plaisance a une capacité d'accueil de 53 bateaux de 15 m en moyenne, d'un tirant d'eau maximum de 2,50 m. L'hiver, les 13 agents qui y travaillent, sous les ordres du maître de port Jacques De Lalaubie, doivent réparer, renouveler les bornes électriques, mettre tout à niveau, en vue de la saison d'été.
Dans un souci environnemental ont été installés des limiteurs de débit pour l'eau, des lampes à leds pour économiser l'énergie, une collecte des déchets. Et depuis 8 ans, il se voit décerner de façon consécutive le Pavillon bleu pour « la qualité de ses services rendus, et une qualité d'eau reconnue » se réjouit Gérard Arnal.
Autour des bateaux de plaisance subsistent aussi des activités économiques sur le port. Onze pêcheurs professionnels, qui l'hiver font du nettoyage et de l'entretien de leurs matériels. « La volonté des élus a toujours été de soutenir ces petits métiers de la pêche » , revendique l'adjoint au port. Qui « souhaite rencontrer leurs nouveaux élus, pour réfléchir de manière globale ».
Dans ce but, le conseil municipal a voté à l'unanimité une réorganisation payante de la cale de mise à l'eau, avec sanitaires, douches, stationnement des remorques, qui sera effective au printemps. « Nos opposants s'accordent à penser qu'il fallait le faire » , précise Gérard Arnal. « Cela va satisfaire les 600 usagers ».
Mais l'espace du port de plaisance reste limité. Pour l'agrandir, « nous avons un projet de création d'un nouveau ponton de 150 m » , dévoile l'adjoint délégué à la plaisance. « Nous pourrions ainsi accueillir dix à quinze bateaux supplémentaires » . Et désengorger ainsi le littoral méditerranéen, qui manque cruellement d'anneaux.
Thierry LEVESQUE
Publié le : Mercredi 14 janvier 2009
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Hiver oblige, l'heure est à la maintenance et à l'entretien des bateaux, notamment pour les membres de l'APPB (Association des Pêcheurs Plaisanciers de Balaruc). Et en présentant leurs voeux, le président Claude Jahannault et le conseil d'administration ont tenu à rappeler aux quelque 150 adhérents qu'il était nécessaire de planifier les demandes de mise à terre pour la maintenance de leur bateau.
Pour ce faire, les responsables de l'aire de carénage et de réparation tiendront une permanence sur le site le mardi 13 janvier, de 14 h à 16 h.
« Il faut que les adhérents présentent impérativement ce jour-là leur carte de membre 2008-2009, les documents de propriété de leur bateau, ainsi que l'attestation d'assurance couvrant leur responsabilité civile en cas de sinistre. Aucune dérogation ne pourra être accordée à cet égard » , souligne Claude Jahannault en précisant que bien évidemment, les mises hors d'eau se feront en fonction des places disponibles sur les emplacements prévus à cet effet. Le calendrier prévisionnel des levages, ainsi que le coût de l'opération feront l'objet d'une information le jour de la permanence.
Pour joindre les responsables de l'aire de carénage, contactez le 06 60 56 78 75
Publié le : Samedi 10 janvier 2009
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La fine pellicule de neige qui a recouvert le littoral mercredi soir - 1 à 2 centimètres tout au plus - n'aurait en rien perturbé la circulation si le verglas n'avait décidé de s'inviter à la fête. Hier, au petit matin, la température oscillait entre - 3° et - 4°, ce qui n'a en rien arrangé les affaires des automobilistes qui désiraient se rendre au travail malgré une chaussée terriblement glissante par endroits.
Dès 4 h 30, les services de la Ville étaient entrés en action sur les principales artères d'Agde. « Trois véhicules, une saleuse et deux poids lourds, ainsi que quinze agents ont procédé au salage des grands axes de la ville, explique Christophe Bourdel, directeur des services techniques. Nous avons dispersé 30 tonnes de sel au total, 20 que nous avions en stock et 10 que nous avons pu récupérer auprès des services du Conseil général, à Béziers. » Le Département qui, pris par ailleurs sur des routes prioritaires, n'avait pu sécuriser dans la nuit la route qui relie Agde au Cap, domaine qui est de sa compétence, accès finalement fermé, notamment dans le sens de la montée, durant plusieurs heures hier matin. « Heureusement que les automobilistes ont roulé prudemment » , estimait Christophe Bourdel.
Ce qui n'a pas empêché certains d'entre-deux de connaître quelques frayeurs, notamment sur le réseau secondaire, transformé en patinoire le temps d'une matinée. Les pompiers ont été appelés à une dizaine de reprises pour de la tôle froissée et des véhicules en travers de la chaussée. Du côté des piétons, malgré quelques chutes, la prudence a été de mise, notamment chez les personnes âgées.
Au final, et malgré la persistance de quelques plaques de verglas et de neige mêlés, notamment en centre-ville, un retour à la normale a été constaté peu après la mi-journée, même si les températures demeuraient inhabituellement froides.
Publié le : Vendredi 09 janvier 2009
A partir de demain et jusqu'à lundi soir se tient à Paris, au Parc des expositions, le Salon de la plongée.
Une 11 e édition de ce rendez-vous à laquelle la station du Cap d'Agde participe bien entendu, par l'intermédiaire de plusieurs entités. Tout d'abord avec cinq professionnels de la plongée que sont Cap Bleu, Abyss Plongée, Belouga Plongée, 02 Mer et l'Ecole française de plongée Serge Mas, tous signataires de la charte "Agde Qualité Plongée".
L'Adena sera également représentée pour présenter à nouveau le Sentier sous-marin, ainsi que le Musée de l'Ephèbe et ses trésors d'archéologie sous-marine. Le Cap d'Agde met également à disposition des visiteurs de ce salon le nouveau "Guide du Nautisme 2009".
Publié le : Jeudi 08 janvier 2009
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Tout juste sorti du stage d'entraînement de quatre jours en Bretagne, qui lui a permis de peaufiner les derniers réglages et dès les fêtes de fin d'année terminées, Pierre a bouclé ses valises pour rejoindre l'un des meilleurs spots au monde : la baie d'Ancon au Pérou.
Cette ville située à 45 km au nord de la capitale Lima, a donc accueilli du 28 décembre au 3 janvier, les championnats du monde de Formula Windsurfing jeunes (17 à 20 ans) et masters (plus de 35 ans), ainsi que les championnats du monde de Formula Expérience, le tout sous l'intitulé de Formula Windsurfing festival 2008.
Véritable point d'orgue de la saison dans cette discipline pour les plus jeunes compétiteurs internationaux, cette épreuve verra ainsi une belle délégation française au rendez-vous.
A noter qu'à cette période de l'année à Ancon, la température de l'eau ne descend pas en dessous des 22°, que celle de l'air oscille entre 24° et 29° et enfin que le vent souffle généralement entre 10 et 25 noeuds tous les jours ! Le rêve non ?
Cependant, exception qui confirme la règle, le vent s'est fait attendre dans la baie d'Ancon et la compétition a été transférée à Paraiso, à 90 km plus au Nord.
Au final, Pierre Mortefon monte sur la troisième marche du podium, en Formula Windsurfing jeunes ! Ils sont trois Français dans les trois premiers pour ce Championnat International.
Nous aurons davantage de renseignements dès que le champion sera de retour en terre nouvelloise.
Publié le : Mercredi 07 janvier 2009
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Une plongée de Noël a marqué la fin 2008 Dimanche 28 décembre, le club de plongée Aresquiers subaquatiques a organisé sa traditionnelle plongée de Noël, malgré une météo difficile. Seule une poignée d'irréductibles a plongé, autour des responsables du club, habillés en Père Noël. Mais la bûche et les bulles de champagne ont su attirer un peu plus de monde.
Le président Didier Guibal, et les membres du bureau, « présentent leurs voeux pour 2009 à l'ensemble des adhérents, ainsi qu'à la municipalité et au service des sports ».
Le club remercie aussi « la municipalité pour la mise à disposition d'une salle et de la piscine pendant un week-end » , ce qui a permis l'organisation d'un stage initial pour la formation des futurs moniteurs de plongée du département. Le club accueillera également courant mars des futurs guides de palanquée (niveau 4).
Mais auparavant, les activités en piscine reprendront dès ce mercredi 7 janvier.
Publié le : Mercredi 07 janvier 2009
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| Photo O. GOT |
Le dernier bain de l'année va fêter ses 20 ansVingt ans. Vingt ans qu'une poignée de naturistes un peu givrés sacrifient, chaque 31 décembre, au dernier bain de mer de l'année dans le plus simple appareil. Au fil des ans, la poignée de fidèles s'est bien sûr élargie si bien qu'hier, vers midi, ils étaient environ 150 à se jeter dans une eau à 8°.
Les vagues vivifiantes n'auront même pas pu fouetter l'ardeur des baigneurs puisque pour des raisons de sécurité, la mer était encore très agitée hier, les pompiers d'Agde ont préféré que ce dernier bain de l'année se tienne dans l'embouchure de Port-Ambonne. Sur la digue, près de 500 spectateurs ont assisté au "spectacle", appareils photos et caméras en main. Ce qui est déjà nettement moins courageux...
O. R
Publié le : Lundi 05 janvier 2009
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Publié le : Dimanche 04 janvier 2009
Vendredi en soirée, ce sont plusieurs déferlantes qui se sont abattues sur les côtes exposées du littoral catalan, provoquant de nombreux dégâts. En langage de marin, on appelle cela des coups de mer.
Pour les services de Météo France, c'est un coup d'Est qui est à l'origine de l'élévation du niveau de la mer et de la violence de la houle. Comme l'explique le service départemental de prévisions météorologiques, il s'agit d'un vent d'Est qui a soufflé au large de la Méditerranée, entre le Var et la Corse, et qui s'est propagé jusqu'aux côtes catalanes.
La mer s'est alors formée avec un effet de haut-fond - plus puissant entre Banyuls et Cerbère en raison du fond marin plus bas qu'entre Le Barcarès et Argelès donnant davantage de vitesse à la houle et de hauteur aux vagues. Cette houle d'Est est considérée comme mauvaise par les marins, mais se produit de façon plus rare.
Publié le : Samedi 03 janvier 2009
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| Photo L'Independant |
Les Pyrénées-Orientales et l'Aude étaient hier en alerte orange dans la matinée. La mer a livré bataille toute la nuit.
Aux premières heures du jour, hier, Cerbère (Pyrénées-Orientales) ressemble à un champ de ruines. La plage a été engloutie par les eaux. La promenade est recouverte de sable détrempé, parsemée de rochers. Un coup d'oeil au large. Il n'y a plus de port. Et plus de digue...« On n'a jamais vu ça. » Les anciens de Cerbère n'en reviennent pas. Une mauvaise houle, ils connaissent. Mais ces vagues qui se sont abattues sur la ville dans la nuit de vendredi à samedi, jamais.
Le propriétaire du restaurant La Plage en a fait les frais. « Il regardait la mer, de derrière sa porte, quand la vague de 19 h est arrivée. Il a été projeté sur plusieurs mètres ! A l'intérieur, tout a été cassé. » Dehors, la ville s'active. Les engins ont été réquisitionnés pour dégager la route. Un peu plus haut sur l'avenue, dans le bâtiment des écoles ravagé, l'adjoint au maire Janick André écarquille les yeux. « Il y avait des vagues de 10 ou 12 mètres de haut... Tout a été inondé. » Il y avait même des poissons dans la cour de l'école... Jean-Claude Portella, le maire de Cerbère, est à pied d'oeuvre. « C'est quelque chose que l'on n'avait jamais vu... Et la digue... Nous l'avions complètement refaite en 1995, et en 2003, on l'avait réparée».
Banyuls-sur-Mer n'a pas été épargnée. Dans le port, les témoins ont assisté à un bien triste spectacle. Sept bateaux de plaisance ont sombré dans les eaux boueuses.
La résignation se lit sur les visages. « On devait ouvrir le 1er janvier... » Claude Moucadel esquisse un sourire, teinté d'amertume. Il y a 15 jours, il devenait le gérant du restaurant de La Plage. Une affaire, pour ce propriétaire du bar des Arcades, situé dans la même avenue. « On a posé le parquet il y a 10 jours, et fini la peinture la semaine dernière. » Mais les événements de vendredi ont changé le cours de choses. Sébastien, son fils, témoigne : « On était dans le bar. Il y a eu une première vague vers 18 h. Ensuite, une autre plus petite. Et la troisième, la plus forte, vers 20 h. On a vu la vague arriver et emporter la terrasse... C'est impressionnant ! On voyait les jardinières voler. » Du côté du restaurant, la vague a soulevé la structure, s'est engouffrée... et a reflué en laissant un tapis de sable.
« Ensuite, la police municipale est arrivée. Ils nous ont aidés à enlever la terrasse, qui était au milieu de la rue. Les pompiers sont venus avec un aspirateur d'eau. » A Banyuls, comme à Cerbère et dans toutes les villes sinistrées, passée l'émotion des premières heures, la solidarité s'organise.
Publié le : Vendredi 02 janvier 2009
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| Photo Sdis |
Une vedette de plaisance de 13 mètres a été détruite, hier, par un incendie à Port-Camargue. L'embarcation était amarrée sur le quai de La Pérouse dans le prolongement du quai d'honneur.
L'alerte a été donnée, en début de matinée, vers 7 h 50. « Je me rendais à mon travail, raconte Thomas, aide-pâtissier à l'hôtel restaurant Le Spinaker. J'étais en voiture et, de loin, sur la route, il m'a semblé qu'il se passait quelque chose sur le port. Quand je suis arrivé sur place, j'ai vu des flammes qui sortaient de la cabine du bateau... J'ai aussitôt alerté les pompiers. En l'espace d'un quart d'heure, le bateau s'est totalement embrasé. » Placés sous les ordres du major Boissier, les pompiers de Terre de Camargue, bientôt rejoints par ceux de Vauvert, ont été mobilisés sur cet incendie spectaculaire. Au total, une vingtaine de sapeurs, deux fourgons et le bateau pompe ont été engagés sur ce sinistre spectaculaire.
L'embarcation a été détruite à 80 % mais n'a pas coulé. Ce bateau - il était apparemment mis en vente - était amarré sur un poste de chantier au bout du ponton. Le feu ne s'est pas propagé aux autres embarcations. Les pompiers ont mis en place un barrage flottant pour éviter tout risque de pollution.
Hier, les gendarmes de la brigade nautique, rejoints par leurs collègues de l'identification criminelle, étaient sur place, tentant d'en savoir un peu plus sur les causes de cet incendie. Les militaires ont par ailleurs inspecté les bateaux qui étaient à proximité et recueilli quelques témoignages. Les militaires n'écartaient aucune piste.
Cet incendie s'est déclaré alors que, depuis quelques mois, de nombreux vols de matériels sur les bateaux ont été enregistrés à Port-Camargue. Récemment, la capitainerie avait noté près de 80 vols de winchs. En octobre dernier, c'est un catamaran qui disparaissait puis était retrouvé à Palamos en Espagne. Enfin, en novembre dernier, deux vedettes avaient été victimes de tentatives de casse.
De son côté, la gendarmerie a enregistré une trentaine de plaintes en dix mois.
C. R
Publié le : Vendredi 02 janvier 2009
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| Photo Vincent ANDORRA |
Deux mammifères marins se sont échoués hier sur la grève, entre le Castellas et la plage capagathoise de La Roquille. Deux sites sur lesquels est intervenu le correspondant du réseau Echouage cétacés en Méditerranée, Renaud Dupuy de la Grandrive, avant que les dauphins ne soient évacués vers leur destination finale, une société de fabrication d'engrais organiques.
Selon le spécialiste, un des deux cétacés - celui retrouvé au Castellas -, aurait été victime du virus morbillivirus avant, affaibli, d'être jeté sur la côte par la tempête qui a sévi ces derniers jours. Il s'agit en effet d'une espèce - le dauphin dit "bleu et blanc" - très sensible au virus qui fait des ravages parmi les cétacés en s'attaquant à leur système neurologique. La mort de cet animal mesurant environ 1,80 m serait donc due à la conjonction de son état de faiblesse et des mauvaises conditions climatiques et non à sa "rencontre" avec un engin de pêche.
Publié le : Vendredi 02 janvier 2009
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Cela fait maintenant plus de deux ans que la Sodéal fonctionnait sans directeur général. Thierry Boucher, nouveau directeur général de la Sodéal depuis le 1 er décembre dernier s'est rapidement mis dans le bain. Et quand ses bureaux dominent le port du Cap d'Agde, l'immersion s'est réalisée sous le signe de l'évidence.
Il arrive bardé de diplômes, dont un doctorat en aménagement du territoire, riche de nombreuses expériences dans la gestion des sociétés d'économie mixte et avec un passé ponctué de rencontres, de réalisations... Il a même donné des cours à l'université du Mirail à Toulouse.
Et, avant de s'installer à Agde, il était directeur d'une société d'aménagement, "Gironde développement".
« C'est le président de la Sodéal, Sébastien Frey, qui m'a contacté. Il m'a proposé ce poste, en m'expliquant tous les enjeux de la Sodéal, tant dans son fonctionnement que dans son positionnement touristique au coeur d'une vaste région. J'ai donc choisi de venir et de me remettre en question tant le projet d'entreprise me paraissait intéressant ». Thierry Boucher est actuellement en période de découverte : « La Sodéal, qui gère, notamment, les ports du Cap d'Agde, le Centre nautique, les campings de la Clame et de la Tamarissière, qui participe à de nombreuses stratégies d'animations est une belle entreprise ». Et, sans vouloir dévoiler encore tous ses axes de travail, il précise : « Cette société a un passé que je respecte ; elle possède un personnel qui a un savoir-faire certain. Elle a fait preuve d'innovations, tant dans le domaine technique que pour le développement durable. C'est donc un bel outil qui ne peut que progresser ».
Il va donc mettre en place de « nouvelles méthodes de gouvernance » , au sein de la Sodéal : « Je souhaite que le personnel adhère au projet d'entreprise que nous allons mettre en place dans la concertation et la transparence » . Et dans l'environnement de la société : « Je désire que nous travaillions en étroite collaboration avec tous les partenaires de développement, car le Cap d'Agde n'est pas une île au milieu de nulle part. Tout au contraire il doit, par ses vocations économiques et touristiques, s'intégrer dans un territoire. Il faut donc fluidifier les rouages de la décision pour favoriser le passage à l'acte ».
Le nouveau directeur général, en cette période de fin d'année, émet un voeu : « Nous devons mettre l'accent sur la communication car la Sodéal n'est pas connue. Il faut savoir qu'elle emploie à plein temps 85 salariés, une cinquantaine de saisonniers et que son chiffre d'affaires et de l'ordre de 9 millions d'euros... ».
H. C
Publié le : Mercredi 31 décembre 2008
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| Photos S. CAMBON |
Ce n'est pas le spot de Waïmea à Hawaii, ni ceux de la côte basque mais pour les surfeurs languedociens, les petites criques de la Corniche constituent un des meilleurs sites à sensations de la région. Pas étonnant qu'hier, avec une mer formée et une houle de sud-est forte, une dizaine d'amateurs du genre, plus ou moins aguerris d'ailleurs, n'aient pas hésité à se jeter à l'eau.
Emmitouflés dans leur combinaison, les glisseurs n'ont pas craint de se laisser aller dans une eau bien fraîche, d'à peine plus de 10°C. Et ils ont fait le bonheur de nombreux promeneurs qui ont observé leurs prouesses avec respect mais aussi quelques craintes. Ces derniers ont aussi profité d'un spectacle dont on ne se lasse pas, celui des énormes vagues qui viennent se briser sur les rochers sétois.
Publié le : Lundi 29 décembre 2008
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Les producteurs de l'Atlantique ont inondé le marché de la grande distribution Plus de peur que de mal. Après avoir vécu des heures d'angoisse au cours des semaines qui ont précédé Noël, les conchyliculteurs de Thau semblent aujourd'hui, globalement, un peu plus optimistes. Le bilan de cette période où ils réalisent l'essentiel de leur chiffre d'affaire annuel pourrait toutefois être négatif pour ceux qui commercialisent essentiellement leurs produits dans la grande distribution. Ceux là pourraient voir leurs recettes chuter de 20 % par rapport à l'an dernier.
Dans la grande distribution en effet, la pression sur les prix a été intense. Elle était exercée essentiellement par les producteurs des bassins de l'Atlantique et de Normandie qui disposaient d'énormes stocks d'huîtres de grande taille et qui avaient un important besoin de recettes suite aux frais de réensemencement engagés cet automne.
Finalement, à l'approche de Noël, la situation s'est quelque peu redressée, notamment pour les professionnels de Thau qui vendent directement leur production au consommateur. La bonne tenue de cette vente permet, en effet, à beaucoup de contrebalancer les prix de la grande distribution.
En plus, de l'avis général, la qualité de l'huître de Thau est cette année exceptionnelle. Il semblerait que l'hécatombe de l'été sur les juvéniles ait paradoxalement profité aux huîtres moyennes. Ces dernières ont disposé de plus de nourriture et ont donc grossi plus vite.
Jean-Pierre SOUCHE
Publié le : Lundi 29 décembre 2008
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La société remettait samedi soir des récompenses aux jouteurs et rameurs les plus méritants Président de la Société nautique des jouteurs agathois et ancien grand champion de la discipline, Hubert Montels n'a pas souvent dû faire face à une telle pénurie de titres à l'heure de dresser le bilan de fin de saison. Et pourtant, il faut se rendre à l'évidence : la grande dame qu'est la SNJA (105 ans d'existence, plus ancienne société de la Ligue) est tout simplement rentrée dans le rang cette saison. Simple régression passagère ? Difficultés plus structurelles ? L'avenir le dira.
Toujours est-il que samedi soir, à la salle des fêtes, les sociétaires étaient bien loin de faire grise mine. Il faut dire que l'après-midi même, lors du traditionnel tournoi de Noël qui se déroule tous les deux ans à Sète, Jean-Louis Montels l'avait emporté en finale et mis un peu de baume au coeur des supporteurs agathois.
Lors de son discours, Hubert Montels n'a pu faire autrement qu'appuyer là où ça fait mal : « C'est vrai qu'au niveau des joutes, il n'y a pas grand-chose à retenir de cette saison 2008. Si l'on excepte Jean-Louis (Montels) à quelques reprises, le bilan n'est pas terrible.
» Heureusement, la SNJA peut aujourd'hui s'appuyer sur sa section rame traditionnelle qui cumule les titres. Cette année, ce sont les féminines et, bien sûr, les Tamalous, vétérans de la discipline, qui ont apporté à la société son lot de sourires et de fiesta ! Et par là même un coup de projecteur sur un sport de plus en plus en vogue qui a déjà séduit bon nombre d'Agathois.
A noter que lors de cette remise des prix, les enfants n'ont bien sûr pas été oubliés. Si le départ de Thierry Lognos vers la société voisine du Pavois agathois avait en outre amputé la SNJA de plusieurs jeunes éléments de valeur, ici non plus, il n'est pas question de ressasser le passé. Tous les jeunes jouteurs présents samedi ont reçu un trophée, histoire de rappeler que, à cet âge-là, l'essentiel est bien de prendre du plaisir.
Olivier RAYNAUD
Publié le : Vendredi 26 décembre 2008
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Publié le : Lundi 22 décembre 2008
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Tempête sur Sète Le 16 décembre 1997, un violent orage éclate sur l'Ile Singulière comme sur l'ensemble du département. Y succéderont neige et pluie, accompagnées de rafales de vent allant jusque 130 km/h. Un avis de tempête de niveau 5/6 est rapidement déclenché.
Trois jours durant, le temps n'aura de cesse de se déchaîner sur la ville, générant de nombreux dégâts matériels sur son passage. Particuliers, commerces, routes nationales et départementales, rien ne sera épargné. Ci-contre, la chaussée de la RN112, emportée sur une quinzaine de mètres, à cause des vagues à la force exceptionnelle.
Une cellule de crise est rapidement mise en place et les pompiers dépêchés aux quatre coins de l'Ile suite aux nombreuses inondations que connaissent les quartiers du Barrou, des Quilles ou encore les abords du Canal Saint-Joseph.
Publié le : Dimanche 21 décembre 2008