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​Revue Presse
Des Héraultais, à la dérive au bord de leur voilier, secourus en pleine mer

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Le patrouilleur L'Adroit de la Marine nationale à proximité du voilier. MARINE NATIONALE

Midi Libre 15/02/2018

Le Cross Med a porté secours à un voilier en détresse avec deux personnes à bord. Partis mardi de Marseillan, les passagers ont été secourus à 120 km au large de Sète et ramenés à bon port.

Le Cross Med basé dans le Var a porté secours à un voilier en détresse avec deux personnes à bord. Ce navire de 6 mètres, parti la veille au soir de Marseillan pour rejoindre Port de Bouc dans les Bouches-du-Rhône, a subi une avarie de moteur et de barre. Un problème de voile les a définitivement empêchés de naviguer. La météo était qui plus est défavorable avec des creux de 2 à 3 mètres.

Panne de moteur, de barre et de voile

Un avion des Douanes a localisé le voilier à environ 120 kilomètres au sud/sud est de Sète. Le patrouilleur L'Adroit de la Marine nationale, en mer au large des Pyrénées-Orientales a été envoyé sur zone. A son arrivée, des membres de l'équipage ont essayé de remettre le moteur en état. En vain. Les deux passagers doivent être ramenés, sains et saufs, à La Grande-Motte. Le voilier a été laissé sur place.

Cette opération, coordonnée depuis ce matin par le Cross Med, a pu s'appuyer sur les différents moyens d'alerte déployés et pré-positionnés sur le littoral méditerranéen par les administrations et services pour concourir à la surveillance des approches maritimes et à la sécurité en mer.


Publié le : Dimanche 18 février 2018

​Revue Presse
La Ville a cédé des terrains sur la zone portuaire

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Une majorité de professionnels va signer l'acte d'achat avec la municipalité. Certains se donnent encore du temps

Midi Libre 10/01/2018

Les professionnels sont ravis, la municipalité aussi : 1,5 M€ va entrer en caisse !

C'était l'un des points importants du dernier conseil municipal de 2017 : la cession par la Ville de parcelles à plusieurs professionnels de la zone portuaire.

Des terrains occupés par des entreprises spécialisées dans la vente de bateaux, l'entretien, la réparation ou l'accastillage, qui avaient bâti là des hangars pour développer leur activité. Propriétaires des murs mais pas du sol, il y avait en effet matière à trouver une solution plus pérenne.

Depuis deux ans, les membres de l'APN (association des professionnels du nautisme) sollicitaient la municipalité en ce sens. œL'idée a mûri en bonne concertation et elle aboutit aujourd'hui, se félicite Sylvain Pereyre, patron de Sud Croisière et qui vient de céder son fauteuil de président de l'APN à Bernard Paire. œPour les professionnels, cela va changer beaucoup de choses. Dans mon cas, je suis locataire du sol, mais aussi des locaux. Mes confrères louent seulement l'assiette sur laquelle repose leur hangar. Franchement, c'est une très bonne décision de la Ville, car cela va simplifier les choses.

Des sociétés implantées depuis plus de 30 ans
Pour exercer leur activité, ces professionnels du nautisme signaient des baux commerciaux, comme n'importe quel restaurateur ou vendeur de chaussures du Cap-d'Agde, alors que la plupart de ces entreprises sont installées depuis plus d'une trentaine d'années sur place et génèrent de nombreux emplois directs. En devenant propriétaires de l'ensemble de leur activité, ceux qui ont fait ce choix valorisent surtout leurs sociétés, œcar il était compliqué de céder des affaires comme ça, reconnaît Sylvain Pereyre.

Si les Domaines avaient estimé le prix de vente à 200 € le mètre carré, il est finalement tombé à 175 €, une œristourne assumée par le maire d'Agde, Gilles D'Ettore, qui peut néanmoins compter sur l'entrée d'1,5 M€ dans les caisses de la municipalité.

Gilles D'Ettore : œCela va permettre aux entreprises d'investir un peu plus encore
œEn faisant ce geste, nous montrons que nous aidons la filière nautique. Il faut garder à l'esprit que toutes ces entreprises emploient du monde sur la commune.

Pour le maire d'Agde aussi, cette décision permet œd'éclaircir les choses. On aurait loué l'ensemble, c'est-à-dire le sol et les bâtiments, on aurait peut-être pu continuer comme ça, mais ce n'est pas le cas. Et si tant est qu'un maire veuille récupérer la jouissance du sol avec un bâtiment qui ne lui appartient pas dessus, la situation serait inextricable. Là, tout le monde est satisfait et cela va permettre à ces entreprises d'investir un peu plus encore.

Pour tout ce qui concerne la partie située devant les hangars, c'est-à-dire juste après la voie de circulation, c'est la Sodéal, société gestionnaire des ports du Cap-d'Agde, qui garde néanmoins la main sur ces terrains, loués aux professionnels pour stocker les bateaux.

OLIVIER RAYNAUD


Publié le : Mercredi 10 janvier 2018

​Revue Presse
Etang de Thau : la commercialisation des huîtres peut reprendre

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Les huîtres de Thau qui étaient en attente, dans la lagune, peuvent faire leur retour sur les étals
V. A.

Midi Libre 08/12/2017

Les dernières analyses portant sur la chair des huîtres ont conclu à la présence d'un taux de phytoplancton alexandrium bien inférieur au seuil maximal autorisé pour la consommation humaine. L'arrêté de réouverture sera signé à la mi-journée. 

Enfin une bonne nouvelle, pour les ostréiculteurs du bassin de Thau. Après un mois d'interruption de la récolte et de la commercialisation des huîtres du fait de la présence d'un phytoplancton porteur de la toxine PSP, l'alexandrium, ils peuvent reprendre une activité normale.

En dessous du seuil des 800 microgrammes
Le sous-préfet Philippe Nucho a, en effet, annoncé en milieu de matinée, ce vendredi 8 décembre, que le taux de toxine, mesuré par les scientifiques d'Ifremer, était passé à 512 microgrammes par kilo de chair lundi, et à 0 mercredi, soit en dessous du seuil des 800 microgrammes dont le dépassement avait, le 30 octobre dernier, généré la fermeture de la lagune.

La récolte et la vente des moules de Thau restent en revanche suspendues jusqu'à nouvel ordre.


Publié le : Vendredi 08 décembre 2017

​Revue Presse
Thau : l'Etat se mouille contre les corps-morts

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Midi Libre 04/12/2017

La Préfecture veut faire bon ordre et proposer une alternative.

C'est, là encore, une pratique bien ancrée dans les habitudes en bord de lagune. D'ailleurs, la plupart de ceux qui en usent ne sont pas des touristes. Cherté, pénurie des places dans les ports et aspect pratique, aussi (poser gratuitement son bateau à quelques brasses des rives de l'étang et au plus près de son domicile...) font que sur l'étang de Thau, peu cerné par les infrastructures touristiques, le mouillage illégal est rarement considéré comme une spoliation. Un œarrangement, tout au plus, avec cet espace encore sauvage qu'une simple œbarcasse permet de sillonner. Sauf que voilà : le mouillage illégal, a fortiori quand il se généralise, n'est pas sans conséquence sur les fonds marins (les herbiers notamment), les zones de pêche et conchylicoles (du fait de poids instables, les bateaux au mouillage se retrouvent parfois poussés vers les tables conchylicoles par la tempête). Et puis, ça fait désordre.
Car les bateaux bien visibles, en surface, qui sont déjà légion de l'anse du Barrou, à Sète, en passant par Mèze ou la presqu'île balarucoise, ne sont que la partie émergée de l'iceberg. Au fond, plusieurs centaines de corps-morts (pneus remplis de béton voire, parfois, batteries de voitures...) gisent dans l'attente d'un hypothétique amarrage. Sans compter les œnavires abandonnés là par leurs propriétaires, autant d'épaves en devenir.

Ph. Nucho : " Traiter progressivement  l'ensemble de l'étang "

L'Etat, associé aux affaires maritimes (désormais Direction départementale des territoires et de la mer) avait déjà tenté, il y a plusieurs années, d'y mettre bon ordre. Ciblant l'anse du Barrou à Sète. Avec des résultats... temporaires.
En cette fin d'année, c'est le sous-préfet Philippe Nucho qui remonte au créneau, bien décidé à " traiter, certes progressivement ", l'ensemble du bassin de Thau.
Vendredi matin, c'est à Mèze que s'ouvrait l'opération. Derrière le camping Beau Rivage, deux vedettes de la brigade nautique de Marseillan, des hommes de l'unité littorale des affaires maritimes et le chef de l'unité cultures marines et littoral de la DDTM, Philian Rétif, attendaient le représentant de l'Etat avant de procéder aux premières extractions de corps-morts. élus mézois et prud'homme local de la pêche assistaient - dubitatifs, pour certains - à l'intervention.
Dans la matinée, 40corps-morts devaient ainsi être extraits de la petite crique mézoise, et une mise en demeure adressée dans la foulée aux propriétaires des bateaux encore présents sur zone. " Nous leur donnons trois semaines pour bouger. A défaut, ce sera un PV de grande voirie pour occupation sans titre du domaine maritime ", détaillait Philian Rétif. La douloureuse ? Dans les 1 500 €, pouvant s'ajouter à une pénalité quotidienne. Dissuasif. A condition, bien sûr, de retrouver les propriétaires. Car sur la question des épaves, c'est bien là où le bât blesse (on se souvient combien de fois, à Sète, l'EPR Port Sud de France a dû financer les opérations de grutage et les évacuations).

Qui paiera l'enlèvement des épaves ?

Henry Fricou, le maire de Mèze, annonçait d'ailleurs la couleur, bien que de manière sibylline : " Faire enlever les épaves, je veux bien, mais comment ? " En d'autres termes : les collectivités devront-elles assumer seules les coûts d'enlèvement des navires dont la DDTM aura constaté la déchéance de propriété ? Il semblerait que du côté de l'anse du Barrou, à Sète, Ville et Agglo travailleraient déjà main dans la main avec les services de l'état. Là, pas moins de 80 corps-morts, et 27 navires recensés comme épaves, " seront évacués d'ici la fin de l'année ", annonçait Philippe Nucho. La Crique de l'Angle, à Balaruc, devant être traitée en janvier.
La progression sera, on l'imagine, difficile, mais la DDTM fait de l'évacuation des corps-morts et des épaves le préalable à toute création de œzones de mouillage et d'équipements légers, légales, cette fois. Et portées par les collectivités. On n'y est pas tout à fait.

Pa. C


Publié le : Mardi 05 décembre 2017

​Revue Presse
Etang de Thau : encore un peu de patience pour la récolte d'huîtres

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Le taux de toxine dans la chair a déjà baissé de moitié

Midi Libre 15/11/2017

L'étang a fermé à cause d'un phytoplancton toxique, présent dans la chair des huîtres.

Voilà une dizaine de jours que l'arrêté préfectoral est tombé. Et que, rétroactif au 30 octobre, il suspend toute récolte d'huîtres, de moules et de palourdes dans la lagune, du fait de la présence, dans la chair des huîtres, d'une toxine à des taux supérieurs au seuil maximal autorisé. On appelle cela l'alexandrium, et c'est généralement dans la crique de l'Angle, à Balaruc, qu'elle apparaît d'abord, avant de se répandre dans toute la lagune.

Ladite toxine avait été décelée dans l'eau de l'étang dès la mi-octobre, et les conchyliculteurs prévenus, afin de pouvoir mettre du œproduit à l'abri, en bassins, avant qu'elle n'affecte la chair des coquillages (1 000 tonnes auraient ainsi été préservées).

Toxines : le taux divisé par deux en 10 jours
Puis l'alexandrium a progressé, dépassant les 800 microgrammes par kilo de chair. Et l'étang a fermé. Jusqu'à nouvel ordre. Ou plutôt jusqu'à ce que deux analyses consécutives (conduites par Ifremer) montrent que le taux est passé en dessous du seuil critique. Or, pour le savoir, il faut passer par le fameux œtest souris.

Celui qui consiste à injecter du broyat de coquillages à des rongeurs stériles et de voir ensuite en combien d'heures ils succombent. Le premier réalisé depuis la dernière crise a livré, en fin de semaine dernière, un niveau de toxine qui a chuté de moitié : de près de 2 000 microgrammes, il est passé à 1 000. Encourageant, mais pas suffisant pour œrouvrir.

Dans les mas, on bosse
Ce mercredi, d'autres souris seront œpiquées avec de la chair de coquillages prélevés ce jour. Vendredi, les résultats devraient être connus. S'ils sont positifs, il faudra néanmoins attendre les résultats d'une seconde analyse (vendredi 24 novembre, donc), pour que le feu vert soit donné par la préfecture.

Ne croyez pas pour autant que l'activité est au point mort dans les mas : on détroque, on met les huîtres en poches avant de les replonger dans l'étang pour affinage. Confiants dans le fait que le fort vent du Nord contribuera à chasser l'alexandrium de la lagune.

Vers les tests chimiques ?
On le sait, le test souris énerve au plus haut point le patron des conchyliculteurs de Méditerranée et désormais président du comité national, Philippe Ortin. "On est pendu à ces c... de souris", lâche-t-il laconiquement à dix jours du début de cette nouvelle crise.

Comme il l'avait promis, ce dernier a rencontré le conseiller du ministre de tutelle, lui rappelant combien, vu les enjeux, combien ce test paraît à la fois long et archaïque. "Dans ce type de crise, il nous faudrait pouvoir obtenir des résultats sous 48 h", insiste Philippe Ortin. Et pour cela obtenir les fameux tests chimiques. Le conseiller du ministre a promis d'y travailler.

PA.C


Publié le : Jeudi 16 novembre 2017

​Revue Presse
Etang de Thau : "Mille tonnes de coquillages sains ont été mises à l'abri"

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Ortin : œLes producteurs, prévenus avant que le taux de toxine ne dépasse les seuils autorisés, ont mis du coquillage à l'abri."
M. B

Midi Libre 08/11/2017

La récolte et la commercialisation des produits prélevés avant le 30 octobre sont suspendues du fait d'un taux élevé de toxine PSP. Mais le suivi de la lagune avait permis de constituer des stocks. Explications de Philippe Ortin.

Des mesures restrictives provisoires concernant les huîtres, les moules et les palourdes de l'étang de Thau récoltées après le 30 octobre viennent d'être prises. En cause, l'élévation du taux de toxine PSP (aussi appelée alexandrium) dans l'eau, puis dans la chair des coquillages. Le point avec Philippe Ortin, président des comités régional et national conchylicoles...

Qu'est-ce la toxine PSP, ou œalexandrium ?

C'est un phytoplancton toxique qui apparaît le plus souvent, dans un premier temps, à la crique de l'Angle. Longtemps, nous avons pensé qu'il avait pour origine les eaux des lagunages qui, dans ce secteur, une fois épurées, rejoignaient la lagune. Comme elles sont plus riches en phosphates et nitrates, les algues, bien sûr, s'en nourrissent. Mais, depuis quelques années, tous ces lagunages sont reliés à la station d'épuration de Sète. Il n'y a donc plus de rejets. D'ailleurs, après une crise liée aux PSP en 2004, nous avions été tranquilles durant 10 ans. Mais depuis 2014, cela revient, toujours entre octobre et novembre.

Mais vous saviez que cette toxine menaçait...

Oui, voilà environ un mois, nous avons vu les taux monter dans la crique de l'Angle. Puis, du fait du fort mistral, ça s'est répandu dans l'étang.

Les premiers tests œsouris ont été réalisés il y a plus de trois semaines. Et n'ont rien révélé de spécial. Il y a 15 jours, via les mêmes tests, nous avons vu les taux de PSP croître jusqu'à 400 microgrammes par kilo de chair (le seuil à ne pas dépasser étant 800). Là, j'ai envoyé un message à tous les producteurs en leur conseillant de mettre du coquillage à l'abri. Du 26 au 29 octobre, nous avons ainsi eu le temps de constituer des stocks.

Quels volumes de coquillages ont été mis à l'abri de la toxine ?

Chaque producteur est aujourd'hui en capacité de stocker, en bassins, entre deux et quatre tonnes de produit. Multiplié par un peu plus de 400 exploitations, cela fait environ 1 000 tonnes de coquillage commercialisable.

Est-ce à dire qu'il n'y aura pas d'interruption dans l'approvisionnement des détaillants en coquillages de Thau ?

A priori non. Avec ces quantités-là, nous pouvons tenir un mois. Et tous les coquillages de Thau que vous trouverez sur les étals actuellement, comme dans les semaines à venir, sont sains.

PA. C


Publié le : Jeudi 09 novembre 2017

​Revue Presse
La commercialisation des coquillages de l'étang de Thau à nouveau suspendue

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Les huîtres, moules et palourdes prélevées avant le 30 octobre ne sont pas concernées
V. A

Midi Libre 05/11/2017

Ifremer a décelé dans les huîtres, moules et palourdes, des taux de toxines PSP supérieurs à la normale. La récolte et la commercialisation des huîtres, moules et palourdes sont temporairement suspendues.

Le sort s'acharne décidément sur les producteurs du bassin de Thau à l'approche des fêtes de fin d'année. Alors que, dans les mas conchylicoles, les professionnels s'affairent déjà à préparer les coquillages qui seront consommés pour Noël et le jour de l'An, la préfecture vient à nouveau de suspendre la récolte et la commercialisation (excepté les produits prélevés avant le 30 octobre) des huîtres, moules et palourdes.

Concerne tous les coquillages récoltés après le 30 octobre
En cause, la présence de toxines PSP dans la chair des coquillages, susceptibles de causer des toxi-infections alimentaires. Il est donc recommandé aux consommateurs de se renseigner auprès de leur détaillant habituel pour savoir si le produit acheté est concerné, ou non, par cette alerte.

Il faudra deux analyses consécutives concluant à un taux revenu en dessous de la norme autorisée pour que ces mesures restrictives soient levées.


Publié le : Lundi 06 novembre 2017

​Revue Presse
Stop à l'altération au fort de Brescou

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Le fort de Brescou, bâti au XVIe siècle, a beaucoup souffert ces dernières années
ARCHIVES / OLIVIER RAYNAUD

Midi Libre 05/11/2017

Des travaux de sauvegarde vont être entamés courant 2018. Un première estimation du montant des travaux de sauvegarde devrait bientôt être livrée.

C'était à la mi-octobre et les membres de l'association des Amis du fort de Brescou, réunis pour leur repas annuel, apprenaient une bonne nouvelle après plusieurs années de mobilisation : des travaux de sauvegarde vont enfin être engagés sur l'ancienne prison d'Etat, normalement dans le courant de l'année 2018.

Qu'on ne s'y trompe pas pour autant : ça n'est pas demain la veille que le fort sera ouvert au public pour des visites guidées. Aujourd'hui, seule l'urgence de stopper la dégradation de l'édifice compte. œLe bastion Saint-Antoine, situé à gauche quand on débarque à Brescou et qui fait face à la jetée Richelieu, est notamment très mal en point, témoigne Jean-Louis Guggisberg, président de l'association.

œLa prise de conscience acquise
Il y a peu, l'architecte narbonnais Frédéric Martorello, spécialiste de la restauration de monuments historiques, a été nommé à l'issue d'un comité de pilotage. D'ici la fin de l'année, sur la foi des études de photogrammétrie et des mesures effectuées par géoradar, il devrait livrer une première estimation du montant des travaux de sauvegarde. œOn s'organisera ensuite pour lancer les différents marchés, ajoute Hélène Caumil, ingénieur à la mairie d'Agde et chargée du dossier.

Pour Jean-Louis Guggisberg en tout cas, l'heure est à la satisfaction : œOn entre enfin dans le vif du sujet. Même si les travaux prennent dix, vingt, ou trente ans, la prise de conscience est acquise, c'est irréversible. On s'est enfin rendu compte de l'importance de Brescou non seulement pour la ville, mais aussi pour les Agathois. Les selfies sur la plage avec le fort en décor d'arrière-plan ont visiblement de beaux jours devant eux. Tant mieux !

OLIVIER RAYNAUD


Publié le : Dimanche 05 novembre 2017

​Revue Presse
Salon nautique du Cap d'Agde : des ventes et toujours autant de visiteurs

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Une fréquentation stable pour un événement reconnu par les professionnels
O.R.

Midi Libre 02/11/2017

C'est déjà l'heure du premier bilan pour l'édition 2017 du Salon nautique. Près d'une centaine de transactions ont été conclues en cinq jours.
C'est déjà l'heure du premier bilan pour l'édition 2017 du Salon nautique. Encore parcellaire bien sûr, mais de grandes tendances peuvent d'ores et déjà être mises en exergue.

Des ventes au beau fixe
Sur un peu moins de 500 bateaux en vente, près de 20 % ont été ou sont en passe d'être vendus. "C'est un bon chiffre, se félicite Sylvain Pereyre, président de l'association des professionnels du nautisme (APN), qui regroupe les entreprises de la zone technique. Surtout, cela va offrir du travail à nos sociétés jusqu'au printemps. Car ces bateaux achetés d'occasion, il faut les expertiser, les équiper." Pour le gérant de la société Sud Croisière, le Salon nautique "permet de prolonger la saison jusqu'au salon de Paris. Economiquement, c'est un vrai plus."

Du changement l'année prochaine
C'est un nouveau président qui officiera l'année prochaine sur le Salon nautique. Après deux ans à la tête de l'APN, Sylvain Pereyre va, en effet, passer la main, comme le stipulent les statuts, à un autre chef d'entreprise de la zone. "Cela demande un gros investissement", souffle-t-il, les traits un peu tirés. Mais les premiers retours de l'édition 2017 sont à même de conforter l'association dans ses choix. "Au niveau du public et des exposants, ils sont très positifs", assure Liliana Costanza. Quant aux dates du prochain Salon nautique, elles sont connues : il se déroulera du mercredi 31 octobre au dimanche 4 novembre 2018.

Un nombre de visiteurs stable
A vrai dire, on en serait presque à plaindre les agents postés aux différentes entrées du Salon nautique, obligés de comptabiliser chaque visiteur qui met un pied dans l'enceinte de la manifestation.  Mais bon, puisqu'il faut bien tirer un bilan chiffré, la première tendance laisse apparaître une fréquentation plutôt stable, "autour de 10 000 personnes par jour en moyenne", avance Liliana Costanza, la commissaire du Salon nautique. Avec, quand même, une nette différence entre la fréquentation exceptionnelle du week-end et les jours un peu plus creux qui ont suivi. Ce qui n'a pas empêché des ventes de se conclure, bien au contraire.

La reconnaissance des professionnels
En terme d'importance, tout le monde s'accorde désormais à dire que le Salon nautique du Cap-d'Agde est le quatrième dans la hiérarchie nationale, derrière Paris, La Rochelle et Cannes. Une place d'honneur couplée à une véritable reconnaissance du milieu du nautisme. "Entre les bateaux, les moteurs et l'accastillage, toutes les grandes marques sont représentées ici", se félicite Sylvain Pereyre.  Parrainé par la Fédération de l'industrie nautique, le salon, qui en est à sa 18e édition, a patiemment gagné ses galons.

"Surtout, c'est l'APN qui en a la maîtrise de A à Z", se satisfait le président. Un savoir-faire qu'il faudra bien sûr améliorer (agrandissement du chapiteau pour les exposants, repenser l'espace restauration...), mais les organisateurs ont désormais un an devant eux pour cela.

OLIVIER RAYNAUD


Publié le : Vendredi 03 novembre 2017

​Revue Presse
Sète : des remous autour de l'arrivée des mega yachts

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Le projet soulève quelques questions au sein du collectif
PHOTO D'ILLUSTRATION / PHILIPPE MALRIC

Midi Libre 02/11/2017

Dans le port de Sète, un collectif dénonce un œmanque d'informations.

Ils sont contre. œParce que quand on ne sait pas tout, on est contre. C'est une réaction sous le coup de l'émotion, comme le glisse une membre du collectif œNon au projet de marina de luxe pour méga yachts à Sète. Collectif appuyé par le Parti communiste local.

Ce groupement de citoyens (qui a réuni une trentaine de personnes lors de sa première réunion et qui en organise une deuxième ce jeudi soir, 18 h 30, au Samary) a eu les cheveux qui se sont dressés sur la tête lorsqu'ils ont appris, via Midi Libre, que le port avait signé un partenariat avec Igy Marinas (Floride) pour l'accueil d'une douzaine d'unités de 100 m de long maximum sur le quai d'Alger. Ils désirent, en effet, avoir le maximum d'informations sur ce dossier et œquand on les aura, on changera peut-être d'avis.

Leurs inquiétudes se résument en cinq points. Le premier concerne les retombées sur l'emploi. Ils craignent que l'absence de chantier proche et la fuite des armateurs en raison des taxes françaises ne génèrent aucun emploi supplémentaire. Jean-Claude Gayssot, le président du port, estime, quant à lui, que les personnels qui vont rester à bord de ces embarcations généreront de l'activité et passeront par des sociétés locales pour leurs petits travaux.

Les commerces de proximité remplacés par des boutiques de luxe ?
Deuxième inquiétude : les conséquences sociales. Le collectif estime que l'arrivée de cette clientèle fortunée (en parlant des patrons des yachts) risque de faire bondir les prix de l'immobilier et de faire disparaître les commerces de proximité du secteur au profit de boutiques de luxe...

Le collectif craint aussi pour l'environnement. œA-t-on prévu les infrastructures nécessaires pour récupérer et traiter les eaux noires et sales des bateaux ?, s'interroge-t-il. Ces dispositions sont, justement, prévues comme condition nécessaire à l'arrivée des méga-yachts, comme cela a été précisé lors de la signature du partenariat.

Les œcontre dénoncent également la œprivatisation d'un espace public puisque les quais d'Alger et du Maroc ne seront plus accessibles. Pour mémoire, ces sites font partie de l'espace Schengen et sont, donc, déjà, considérés comme des zones frontières.

Enfin, le collectif évoque la création de nouvelles nuisances. œLes riverains sont-ils prêts à accepter des nuisances sonores liées à l'intensification du trafic des bateaux et aux hélicoptères pour lesquels une piste d'atterrissage est prévue ? Un héliport est en effet représenté sur la vue d'artiste du projet. Tout comme une piscine de 25 m. Les deux thoniers amarrés quai Samary n'y sont pas représentés. Et pourtant, ils y resteront.

PHILIPPE MALRIC


Publié le : Jeudi 02 novembre 2017

​Revue Presse
Frontignan : une baleine à la dérive au large des Aresquiers

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Midi Libre 01/11/2017

Le cétacé, mort, se trouvait ce mardi après-midi à un mille de la plage.

On doit ce cliché au plongeur Guy Ruiggiero. C'est ce mardi après-midi au cours d'une plongée avec son club Aresquiers subaquatiques, que le Frontignanais a repéré et photographié cette baleine morte de plus de dix mètres de long qui dérivait sur le dos à un mille (1,8 km) au large de la plage des Aresquiers. Un phénomène auquel il n'avait jamais assisté. La présence du cétacé a été signalée au Cross Med qui avait déja été mis au courant par des plaisanciers.


Publié le : Mercredi 01 novembre 2017

​Revue Presse
Le Sea Explorer naviguera bientôt

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Les bateaux font toujours autant rêver les visiteurs qui viennent au salon par milliers
OR

Midi Libre 31/10/2017

Destiné à l'observation, le bateau est l'une des attractions du salon nautique d'automne du Cap d'Agde.

Titouan Lamazou, le parrain du Salon nautique, sait ce qu'il en coûte de se lancer dans de grands projets. Voici près de 20 ans maintenant que l'ancien vainqueur du Vendée Globe (en 1990) mûrit le sien : la construction d'un navire-atelier, où les scientifiques côtoieraient des artistes sur un catamaran. Venu évoquer ce vieux rêve lors d'une conférence organisée sur le bateau Sea Explorer, installé à quai le temps du salon, le navigateur a vite compris dans quelle aventure Michel Franck, le propriétaire de ce catamaran en alu de 25 m, s'était engagé.

Un bateau propre

Un audacieux pari lancé en 2011, qui est en passe de voir le jour. Oui, le Sea Explorer, qui avait passé de longs mois sur un parking du Centre nautique, naviguera bien au printemps prochain sur les eaux capagathoises. Avec un fil rouge : être le moins polluant possible.

"Il sera propulsé par des voiles électro-solaires, alimentées notamment par deux éoliennes et une quinzaine de panneaux photovoltaïques, explique Sophie Bourguignon, de l'association Terre Marine. Le bateau sera équipé de moteurs électriques silencieux et propres. L'utilisation du moteur thermique se fera en dernier recours."

La collecte de données acoustiques en mer

Depuis plusieurs années, Michel et Sophie orientent leur action vers la collecte de données acoustiques en mer. En clair, écouter les dauphins, les baleines et surtout sensibiliser les plaisanciers à la pollution sonore, qui peut les désorienter. Des écoliers, dans le cadre de la pédagogie Montessori, seront embarqués. Des scientifiques aussi. Des missions qui vont s'enchaîner dans les mois qui viennent.

OLIVIER RAYNAUD


Publié le : Mardi 31 octobre 2017

​Revue Presse
Les nouveaux projets nautiques de Titouan Lamazou

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AGENCE / PIXPRO / PIXREG M2LAMA
OLIVIER RAYNAUD

Midi Libre 30/09/17

Titouan Lamazou, marin, artiste peintre parraine le salon du nautisme du Cap d'Agde qui a débuté samedi. Rencontre.

Titouan Lamazou, on vous retrouve parrain du salon du nautisme...

J'étais aux Marquises cet été et j'ai eu cette demande d'un ami à qui je ne peux rien refuser... Alors, j'ai accepté ! J'étais coureur d'océan il y a vingt-sept ans ; depuis, j'ai brillé par mon absence sur les pontons ! Je suis artiste, mais là, j'ai aussi des projets nautiques.

"Un navire qui va sillonner les océans du monde"
Vous présentez ce dimanche votre concept d'atelier bateau : quelle est la nature de ce projet ?

C'est un navire qui va sillonner les océans du monde et sur lequel il y aura des artistes et des chercheurs. Ces gens vont créer et travailler ensemble, en binôme, mêlant le côté inventif et documenté, pour pondre des livres et des films et diffuser ainsi un autre regard sur le monde. Nous sommes en pleine mondialisation et il n'y a jamais eu autant de murs, de frontières... Il sera aussi question de biodiversité, il faut savoir la sauvegarder. Tout ce vaste programme sera distribué aux écoles, collèges et lycées.

Sur quel type de bateau allez-vous naviguer ?

Nous allons le fabriquer avec mes anciens partenaires du Vendée Globe 1990. J'espère commencer la construction dans le bassin d'Arcachon début 2018. Ce sera un grand catamaran de 28 m, pour qu'il y ait de l'espace et de la lumière. En fait, un atelier de création. Il sera le plus vertueux possible, avec des éco-matériaux et des énergies renouvelables. Ce sera l'atelier des tropiques, en référence à Gauguin qui en rêvait. Il ira de Dom en Tom, et aussi en Méditerranée, même s'il sera plus tourné vers les tropiques. Cette fois, je vais essayer de faire le tour du monde le plus lentement possible !

"Même en plein milieu du Pacifique, on pourra être en direct avec les écoles" Vous aviez remporté le Vendée Globe en 1990 : quel regard portez-vous sur l'épreuve aujourd'hui ?

Les bateaux vont plus vite, mais ce qui a le plus changé, c'est la communication : maintenant, on peut voir Le Cléac'h tous les jours à la télé. Il y a vingt-sept ans, on avait juste de quoi appeler à terre... Mais pour le bateau atelier, ce sera pareil : même en plein milieu du Pacifique, on pourra être en direct avec les écoles.

2018, c'est aussi l'année de votre expo au quai Branly...

Il y aura des peintures, des objets anciens, des enregistrements d'écrivain. Je peins en voyage et dans mon atelier à Paris. Pour l'expo, il y aura beaucoup de paysages, y compris sous-marins. Il y a une telle richesse aux Marquises.

"Dans beaucoup de domaines, les femmes sont encore classées en deuxième catégorie"
Vous qui avez beaucoup peint les femmes, comment réagissez-vous aux affaires de harcèlement ?

J'ai passé dix ans de ma vie à peindre les femmes comme autant de témoins de la misogynie dans le monde. Ce projet avait d'ailleurs commencé dans la Corne de l'Afrique, là où se pratiquent les mutilations génitales. J'allais voir les femmes pour qu'elles me parlent, je connais bien la problématique. Là, il faut qu'un producteur d'Hollywood se fasse attraper pour que ça bouge enfin. La prise de conscience est une bonne chose mais ça manque de fond. Dans beaucoup de domaines, les femmes sont encore classées en deuxième catégorie. Il n'y a qu'à regarder les salaires.

0 Y. PHILIPPONNAT


Publié le : Lundi 30 octobre 2017

​Revue Presse
Un vent nouveau souffle sur le Salon nautique du Cap d'Agde

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Titouan Lamazou et les élus ont ouvert le salon
OR

Midi Libre 30/09/17

Près de cinq cents bateaux sont amarrés dans le port du Cap-d'Agde à l'occasion du salon nautique d'automne. Des innovations, de beaux bateaux et déjà des ventes !

La croissance économique est de retour, qu'on se le dise. Enfin, si vous n'avez pas encore vérifié cette tendance dans votre porte-monnaie, sachez que les professionnels du nautisme, eux, sont formels : les clients sont de retour.

De manière générale, c'est la tendance observée samedi, lors de la première journée du Salon nautique du Cap-d'Agde (28 octobre - 1er novembre). L'événement suscite toujours autant de curiosité - et le flot de visiteurs qui va de pair - mais les acheteurs sont là, eux aussi. Avec près de 500 unités à la vente, ils ont largement le choix...

Montée en gamme au niveau des modèles
Ils sont aujourd'hui nombreux, chez les professionnels, à penser que le Salon nautique a trouvé sa place en Méditerranée, derrière celui de Cannes, bien évidemment. "Il y a plus de bateaux que les autres années, assure Sylvain Pereyre, président de l'association des professionnels du nautisme (APN). Et au niveau des modèles, il y a une nette montée en gamme."

De quoi ravir les amateurs
Certaines unités, comme ce splendide hors-bord Benetti ou les nouveaux modèles de la marque Invictus, illustrent cette tendance. Et il y en a plein d'autres, bien sûr. De quoi ravir les visiteurs, qui vont devoir se familiariser avec la nouvelle disposition des lieux. La partie restauration est plus éloignée qu'à l'accoutumée sur la zone technique, mais la convivialité est toujours de mise. Priorité a été donnée aux exposants, dont le grand chapiteau est situé à l'entrée du salon. Des nouveautés qui ont de quoi attiser la curiosité des nombreux visiteurs attendus ce dimanche. Sous le soleil, qui plus est.

OLIVIER RAYNAUD


Publié le : Lundi 30 octobre 2017

​Revue Presse
Taxes sur les yachts : la SNSM a disparu de l'amendement

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Des super yachts au large de la Côte-d'Azur. (Photo : DR)

Le Marin 17/10/2017

La commission des Finances de l'Assemblée nationale a adopté la semaine dernière un amendement augmentant les taxes pesant sur les yachts de plus de 30 mètres. Tel qu'il est rédigé, il ne mentionne pas que le surplus de recettes escompté ira à la Société nationale de sauvetage en mer (SNSM), contrairement à ce qu'avait annoncé Richard Ferrand, le chef de file de la majorité présidentielle.


Publié le : Jeudi 26 octobre 2017

​Revue Presse
Le 18e salon nautique s'offre un air de renouveau

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Quelque 500 bateaux neufs et d'occasion, à voile et à moteur proposés au public.
V. D

Midi Libre 25/10/2017

Près de 50 000 personnes attendues pendant cinq jours pour le dernier salon de la saison.
Cinq jours pour choisir un bateau, discuter et échanger autour de la question nautique ou encore tout simplement flâner en famille le long des quais... Les possibilités sont plurielles au salon nautique d'automne du Cap d'Agde qui débute ce samedi 28 octobre pour se prolonger jusqu'au mercredi 1er novembre. Il va faire beau et l'entrée est gratuite...

œIl faut autant faire rêver que renseigner le public, c'est un salon pour ceux qui viennent acheter tout autant que ceux qui sont là pour passer un bon moment, rappelle Liliana Constanza, la toute nouvelle commissaire du salon. Cette dernière, jusque-là spécialisée dans l'événementiel d'un grand groupe hôtelier, notamment pour Matignon et de l'Elysée, entend apporter un regard neuf sur la manifestation.

Un espace dédié aux particuliers

œOn s'est appuyé sur les commentaires, notamment négatifs, pour effectuer des changements, détaille Liliana Constanza. Pêle-mêle : les zones de conférence repositionnées dans un catamaran à terre ; le lancement du village art et métier de la mer ; des stands œrecentrés sur le coeur de cible : tout ce qui est lié au bateau ; le développement de la thématique sur l'éco-responsabilité ; l'arrivée de food-trucks pour rénover le concept de bar-restaurant et le rendre plus accessible aux petites bourses etc.
Positionnées derrière Cannes, Paris et La Rochelle, les nautiques d'automne du Cap d'Agde proposent quelque 500 bateaux à la vente et exposés, à part égal entre le neuf et l'occasion et la voile et le moteur. Tous les corps de métier pour équiper son navire sont également représentés ce qui donne sa spécificité à ce dernier rendez-vous de la saison avant le salon de Paris de décembre et ses nouveautés. œPour les bateaux, il y a essentiellement des professionnels, mais nous avons aussi un espace dédié aux particuliers, indique la commissaire du salon. Et pour ceux qui en rêvent, ils sont adaptables à tous les budgets, venez sur place vous en rendre compte, savoir s'ils sont adaptés ou pas.

0 Y. P

# Salon nautique d'automne, du 28 octobre au 1er novembre au Cap d'Agde, 10 h-18 h, gratuit.


Publié le : Jeudi 26 octobre 2017

​Revue Presse
Sète, une ville qui pollue

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Entre brouillard et pollution, la ville disparaît parfois un peu dans la brume
V. A

Midi Libre 24/10/2017

L'observatoire régional dresse quotidiennement le bilan des émissions de polluants et de la qualité de l'air.

L'impact de la pollution de l'atmosphère sur la santé publique est estimé à plus de deux millions de décès anticipés par an. La pollution de l'air affecte l'ensemble de la population, dès les plus faibles niveaux de pollution. Ce ne sont donc pas les pics de pollutions qui entraînent les décès, mais bien l'exposition à long terme à un niveau de pollution modérée. A Sète et son bassin comme partout dans le monde, cette problématique de santé publique est donc aujourd'hui au coeur de toutes les réflexions d'évolutions urbaines. Elle associe l'ensemble des parties prenantes : l'Etat, les acteurs économiques, les villes environnantes et leur population. Depuis quelques années déjà, des associations de surveillance de la qualité de l'air, agréées par le ministère de l'environnement, analysent et veillent à l'évolution de la qualité de l'air environnant.

Une fusion régionale, deux agences
Dans le cadre de la nouvelle organisation des régions françaises, AIR LR et son homologue ORAMIP ont fusionné, le 1er janvier 2017, pour devenir Atmo Occitanie, le nouvel observatoire de la qualité de l'air de la grande région.

Les deux anciens observatoires ont mis en commun leurs équipes et leurs moyens pour garantir à la population, en toute indépendance, une surveillance efficace et une information transparente sur l'ensemble de la nouvelle région Occitanie. Ces équipes sont réparties sur deux agences locales, une à Montpellier et une à Toulouse.

AIR Languedoc-Roussillon, 10, rue Louis Lépine, Parc de la Méditerranée, 34470 Pérols. Tél : 04 67 15 96 60.
C'est le cas d'Atmo Occitanie, et de son observatoire régional de la qualité de l'air. Ainsi, l'observatoire publie quotidiennement la cartographie, commune par commune de la concentration de quatre polluants : gaz à effet de serre, oxyde d'azote, particules en suspension et particules en suspension d'un diamètre inférieur à 10 micromètres.

Mesures significatives
Ces dernières étant les plus dangereuses pour l'organisme puisque œleur très petite taille leur permet de s'infiltrer plus profondément directement dans les poumons et de passer dans le sang voire de remonter au cerveau explique Fabien Boutonnet, directeur délégué aux mesures et à l'innovation pour Atmo Occitanie.

Si ces mesures placent la commune de Sète dans le œrouge (au maximum des taux), sur ces quatre polluants, parfois loin devant ses voisines du bassin et de la région, œles résultats sont à relativiser car plusieurs facteurs comme la densité de population entrent en compte précise Fabien Boutonnet. Difficile dès lors de classer les villes de la plus à la moins polluée.

Une donnée parlante en revanche est la concentration de ces polluants en kg par an et par habitant. Pour les particules inférieures à 10 µm le bassin de Thau affiche un taux de 2,4 kg/an/habitant, contre 1,6 seulement à Montpellier, pour une moyenne départementale de 2,5 et régionale de 3,2.

Pour les particules, le bassin affiche un taux de 3,8 kg/an/habitant contre 3,2 à Montpellier, 4,6 dans le département et 5,7 en région. Concernant les gaz à effet de serre, avec 5,7 kg/an/habitant, le bassin se place au-dessus de Montpellier (2,9), du département (3,7) et de la région (4,6). Enfin, pour le Monoxyde d'azote, le bassin de Thau explose littéralement les scores avec 22,1 kg/an/habitant contre à peine 9,1 à Montpellier et 13,3 et 14,9 seulement pour le département et la région. On peut donc conclure que Sète est une ville qui de façon globale émet beaucoup de polluants et fait grimper la moyenne régionale.

Une étude de 2006
Grâce au PPA (plan de protection de l'Atmosphère), obligatoire pour les villes de plus de 250 000 habitants et les zones dans lesquelles certains seuils réglementaires ne sont pas respectés, les analyses peuvent être poussées jusqu'au œrue par rue. Si Sète ne possède pas de PPA comme sa voisine Montpellier, une étude régionale détaillée avait été menée en 2011 et l'île singulière faisait partie des trois agglomérations situées entre 40 000 et 100 000 habitants ou stations littorales choisies.

L'étude révélait alors que les concentrations en dioxyde d'azote (No2) les plus élevées de l'agglomération se trouvaient dans le voisinage d'axes au trafic routier intense. Concernant le benzène, autre élément scruté, c'est à Sète, Boulevard de Verdun précisément, que les concentrations étaient les plus élevées. Des résultats identiques voire en baisse par rapport à une précédente étude datant de 2006 qui s'expliquent en partie par la limitation du taux de benzène dans l'essence suite à la réglementation européenne du 1er janvier 2000. La conclusion de l'étude jugeait alors pertinent l'installation d'un dispositif permanent de mesures indicatives. Ce dispositif a été mis en place une année, en 2013 œet devrait être bientôt réédité a commenté Fabien Boutonnet.

Réalisé avec le concours de l'inventaire biannuel des émissions de l'année 2012 et les outils de modélisation d'Atmo Occitanie.

SIMON-JACQUES TRIGANO


Publié le : Jeudi 26 octobre 2017

​Revue Presse
L'impact des zones portuaires sur la pollution

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En mer ou à quai, les bateaux et leur fioul sont des gros émetteurs de pollution
V. A.

Midi Libre 24/10/17

Electricité, gaz, les acteurs de l'activité marine réfléchissent aux solutions qui peuvent être apportées.
L'un des facteurs polluant actuellement scruté à la loupe par les organismes de veille est l'activité portuaire. Les navires sont de gros consommateurs de carburant, donc de gros émetteurs. Pour un navire de croisière moyen, la consommation de carburant est d'environ 700 l/h lorsqu'il est à quai et environ 2 000 l/h lorsqu'il se déplace (*). Les navires utilisent des carburants peu raffinés, donc plus polluants. Des réglementations spécifiques sur la nature des carburants existent dans les zones SECA (Sulphur Emission Control Area), en Manche, en Baltique¦ Ainsi que pour les escales œlongues durées dans les ports européens.

A partir de 2020, la réglementation imposera pour les tous les navires du monde entier en pleine mer et à quai une teneur en soufre de 0.5 % maximum. Des études menées sur les gros ports que sont Marseille, Nice et Toulon révèlent que la contribution aux particules issues des activités maritimes est de l'ordre de 5 % à 15 %, selon les villes et les polluants. Si l'activité maritime semble avoir un impact modéré sur la qualité de l'air, cela reste un enjeu pour l'activité économique portuaire, maritime et touristique et la santé des résidents. C'est aussi un levier d'attractivité pour le développement et la qualité de vie. La phase à quai restant la plus pénalisante sur les ports en termes d'émissions de polluants, des solutions sont peu à peu avancées.

Le branchement électrique à quais permet par exemple de supprimer les émissions des navires durant leur phase de stationnement. L'utilisation généralisée du gaz naturel à la place du fioul dans les moteurs des navires de croisière a été testée sur cinq ports partenaires : Barcelone, Gênes, Marseille, Venise et Thessalonique. Il permettrait une diminution significative des concentrations en dioxyde d'azote, ozone, particules¦ et préserverait les populations vivant à proximité des quais.
Parmi les scénarios évalués, cette solution serait la plus efficace pour l'air, le climat et la santé.

(*)Ces chiffres sont basés sur la méthodologie EMEP 2016 utilisant des données moyennes de l'ensemble de la flotte mondiale de 2010.

SIMON-JACQUES TRIGANO

La journée de l'air
La Journée Méditerranéenne de l'Air avec pour thème cette année, les ports, se déroulera le 14 novembre 2017, Au City Center Vieux-Port, à Marseille. L'Etat, les acteurs portuaires, les villes et métropoles, la société civile, les acteurs économiques et les armateurs seront présents pour mener des réflexions communes.
Au programme : L'état des connaissances et des enjeux. Leviers d'action et bonnes pratiques : Tables rondes œSolutions techniques énergétiques, innovations et Leviers locaux d'aménagement vus par les acteurs.
Infos et inscriptions sur le blog : Air PACA JMA les Ports


Publié le : Jeudi 26 octobre 2017

​Revue Presse
Base Tabarly à Sète : c'est bientôt fini

ML01231017.JPGCela fait plus de dix ans que le bâtiment tombe en ruines. Il laissera place à un pôle nautique associatif
V. ANDORRA

Midi Libre 23/10/2017

La démolition du bâtiment du bout du Môle est programmée pour le début de l˜année prochaine.

La verrue va enfin sauter. L'EPR Port Sud-de-France vient de confirmer ce que nous avions annoncé en juin dernier : située au bout du Môle, la base Tabarly sera démolie au début de l'année prochaine, pour laisser place à une base nautique flambant neuve. Epilogue à retardement, mais inéluctable, d'une aventure maritime qui a démarré voici plus de trente ans, avant de sombrer dans la déshérence et l'oubli.

Construite pour l'America's cup 1987
C'était en 1985, sous le premier mandat d'Yves Marchand, élu maire deux ans plus tôt sous l'étiquette CDS-UDF. Le port est alors géré par la chambre de commerce et d'industrie (la Région via l'EPR a pris la suite en 2007). La 26e édition de l'America's Cup, mythique compétition internationale créée en 1851, se profile à l'horizon 1987. Marc Pajot, entre autres, va y participer à la barre de French Kiss (il atteindra les demi-finales des éliminatoires).

Les décideurs locaux se jettent à l'eau. En 1985 démarre la construction de ce bâtiment destiné à servir de site d'entraînement (développement des voiliers, mises à l'eau, tests...). Une vocation qui perdurera jusqu'en 2003, après le passage de l'équipe suisse pour le défi Alinghi.

Par la suite, la base Tabarly - baptisée ainsi suite à la disparition en mer du légendaire navigateur, le 13 juin 1998 - servira régulièrement pour des régates et autres compétitions, des escales de croisière et des animations organisées par la Ville.

Interdite au public depuis 2006
Mais son déclin est déjà amorcé. Le bâtiment périclite. Son état s'altère considérablement au fil des ans. Au point qu'en 2006, pour des raisons de sécurité, on décrète sa désaffectation. Et son interdiction pure et simple à toute fréquentation publique.

Des structures modulaires sont implantées à proximité pour héberger la station SNSM (Société nationale de sauvetage en mer) et diverses associations liées au nautisme. Mais, pour le bâtiment principal, commence un lent déclin, qui lui confère, dixit l'EPR, œune image peu valorisante. Y compris, de facto, pour le port et la ville.

En 2013, le port lance une étude visant à lui redonner une nouvelle vie. Mais son état est trop dégradé. Sur le plan réglementaire, pas de déconstruction possible sans reconstruction immédiate. Car la base a été édifiée sur le Môle, édifice fondateur du port et de la ville, en 1666. Il fallait donc avant tout plancher sur un autre projet. Et dégager le financement inhérent. étant donné les lourds investissements consentis par la Région et l'EPR pour redynamiser le port sur le plan économique, l'éradication de la base Tabarly ne fut pas la première priorité.

1,5 M€ pour la démolition et la reconstruction
Il aura donc fallu attendre cette fin d'année 2017 pour que l'EPR passe à l'action. L'opération est intégrée dans un plan de restructuration globale du port de plaisance attenant, de l'autre côté du Môle, avec la rénovation du plan d'eau, la fourniture d'une nouvelle capitainerie flottante et la réfection des sanitaires. Une enveloppe d'1,5 M€ est allouée à la démolition et la reconstruction de la base actuelle, qui va faire l'objet, dans les prochains jours, d'un arrêté municipal de mise en péril imminent. Les premiers coups de masse seront donnés œd'ici début 2018, avant Escale à Sète (27 mars-2 avril), donc. à la place sera implanté œun pôle associatif autour d'activités nautiques, regroupant notamment les associations déjà présentes (lire ci-dessous).

Le futur bâtiment œcomprendra majoritairement des espaces tertiaires (accueil, salles de réunion, bureaux) et des zones techniques (ateliers, garage, stockage...) pour un total d'environ 700 m2 utiles, et sera complété par des espaces extérieurs de détente (terrasses). Il sera également aux normes définies par la Fédération française de voile pour accueillir des manifestations nautiques.

Etant donné son implantation, la nouvelle base devra être intégrée harmonieusement à son environnement et à ce Môle historique. En septembre dernier, le cabinet d'architecture montpelliérain NBJ a été missionné dans ce but. Une première esquisse vient d'être rendue. Livraison annoncée pour la mi-2019.

MARC CAILLAUD


Publié le : Lundi 23 octobre 2017

​Revue Presse
Les corps-morts du futur sont immergés au large du Cap

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Le sixième et dernier module pour l'instant en tout cas a été immergé vendredi.
© photo o. r

La société Seaboost et la Ville expérimentent six modules à la limite de la zone des 300 m au large du Cap d'Agde.

L'énorme tas de pneus bétonnés échoué sur le parking du centre nautique prouve qu'au Cap d'Agde, une page est bien en train de se tourner.
Jusqu'ici, ils faisaient office de corps-morts en mer, sur lesquels les services de la municipalité fixaient les bouées jaunes matérialisant la zone des 300 m, mais aussi les chenaux réservés aux secouristes. Bon an mal an, ça marchait.

A quelques détails près, quand même. "A chaque coup de mer, il faut intervenir pour les remettre en place, explique Renaud Dupuy de la Grandrive, directeur de la gestion de l'aire marine protégée de la côte agathoise. Avec les vagues, les courants, elles ont tendance à pas mal bouger."

Modules œéco-conçus
Autre inconvénient : à raison d'une centaine de bouées jaunes à installer chaque année, la tâche est particulièrement chronophage pour les agents du service des plages. Sans oublier le coût des fournitures pour l'entretien ou le remplacement des balises et de leurs ancrages, celui des moyens nautiques mobilisés à chaque intervention ou le montant des contrats de travaux lorsque ceux-ci sont externalisés.

Bref, beaucoup d'argent jeté - si l'on peut dire - à la mer, ce qui a incité le maire d'Agde, Gilles D'Ettore, à tenter une expérience novatrice, en collaboration avec la start-up montpelliéraine Seaboost. "Ces modules offrent beaucoup d'avantages, assure-t-il. Ils permettent d'effectuer moins de manipulations puisqu'ils restent constamment au fond de l'eau. C'est aussi plus de poissons pour nos pêcheurs, notamment les petits métiers."

Amarrage et micro-récifs
Techniquement, ces modules, qui avoisinent la tonne, ont en effet un double rôle : ils font office d'amarrage pour les bouées de signalisation, mais aussi de micro-récifs artificiels, pour les populations de juvéniles, notamment.  Autre avantage, ces structures sont complètement modulaires et peuvent être adaptées selon les lieux où elles sont immergées et leur fonction.

Pour Renaud Dupuy de la Grandrive en tout cas, l'avancée est réelle : "Le but est de reconquérir la biodiversité, y compris sur la zone littorale. Pouvoir se passer de ces vieux pneus qui servaient de corps-morts et investir dans ces nouveaux récifs, ça n'a rien d'anodin. Cela devient un lieu de vie, plus sain."

Déjà des poissons...
Vendredi 13 octobre après-midi, les différents intervenants ont procédé à l'immersion du sixième et dernier récif. En tout cas pour le moment. " On va observer tout ça avant de poursuivre l'opération ", explique Gilles D'Ettore. " On a plongé autour des récifs qui ont été immergés il y a une semaine et déjà des poulpes s'y sont installés. Nous avons également observé plusieurs nuages de poissons juvéniles ", assure, enthousiaste, Renaud Dupuy de la Grandrive.

D'un montant de 72 500 €, ces travaux sont financés à 80 % par l'Etat dans le cadre d'un contrat Natura 2000. Il s'agit du cinquième pour l'Aire marine protégée de la côte agathoise. Et deux autres sont en préparation. Preuve du sérieux de cette démarche de reconquête de la biodiversité marine.

OLIVIER RAYNAUD


Publié le : Mercredi 18 octobre 2017

​Revue Presse
"Les marines du Cap" un patrimoine historique oublié...

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L'offre de rénovation proposée aujourd'hui à la plus atypique station balnéaire du Languedoc fera de son promoteur le maire d'Agde, Gilles d'Etorre la quatrième figure du cercle très fermé des bâtisseurs du Cap d'Agde  parmi lesquels on compte déjà : Pierre Racine (Mission Racine) le découvreur du site sur un sous-sol volcanique, Jean Miquel (Sebli) l'aménageur génial qui a modelé les contours de la station et Jean Le Couteur l'architecte en chef à qui l'on doit l'empreinte remarquable Languedocienne de la station.

Une MARINA est un ensemble immobilier privé qui s'étend en bordure du domaine public maritime dont les résidents utilisent le plan d'eau situé au droit de leur habitation pour l'amarrage de leur bateau. Au même titre que le Casino, le Palais des Congrés ou le quai d'honneur, elle fait partie de l'image d'une station balnéaire.

C'est dans les années 1975- 1976, après une campagne de dragage intense de l'ancien étang de Cano qu'une plate-forme artificielle configurée en presqu'île fut prête à recevoir les premières et plus anciennes Marinas représentées aujourd'hui par les tranches de construction  les "Marines du Cap" 1, 2 (A et B), occupant 25% du foncier bâti.

Rebaptisée "Ile des Marinas" et méconnues du grand public, les lots préexistants sur lesquels furent édifiés les habitations d'architecture d'inspiration Languedocienne furent vendues avec la particularité de posséder un jardin tombant directement dans le plan d'eau. Une digue fut érigée en bordure du bassin ceinturant partiellement la presqu'île pour tenir compte des souhaits des résidents de construire à leurs frais des postes d'amarrage en qualité "d'amodiataire-permissionnaire "à partir d'un quai privatif exclusif. Ce n'est que 6 ans plus tard qu'apparurent les autres tranches de construction (3,4,5,6 et 7) mais dans un esprit différent puisque leurs quais furent rendus aux Domaines.

Les Marines du Cap 1 et 2 font parties du patrimoine remarquable sans lequel le Capd'Agde n'aurait pas connu sa notoriété et n'aurait jamais pu s'enorgueillir d'offrir à sa clientèle un havre de repos et de bien vivre.

Quarante ans se sont écoulés depuis l'arrivée des premiers bateaux des primo accédants. Les propriétaires occupant les Marinas se sont toujours acquittés de leur redevance et impôts vis-à-vis des autorités portuaires soit un versement de 4 M d'euros en 40ans, une somme dont on n'a jamais connu l'affectation dans les détails. A ce jour, pas un euro n'a été affecté pour l'entretien des pontons (pieux et flotteurs) et de la grève qui représente 26% du périmètre de l'île. Pourtant nous subissons de plein fouet par vent d'Est l'asseau des vagues qui font reculer la ligne de côte et recevons la pollution en provenance du port public.

Afin de sensibiliser les autorités portuaires sur l'urgence à préserver un patrimoine oublié, un collectif de propriétaires se sont regroupés au printemps 2017 sous le nom de "Association des Propriétaires Riverains des Marinas 1 et 2 (APRM 1,2) avec comme objectif de sauvegarder ce patrimoine foncier remarquable non seulement avec les deniers personnels des propriétaires mais aussi d'inciter le Concessionnaire d'affecter une partie de leurs impôts et redevances à la sécurisation des équipements portuaires des Marinas 1 et 2 dont il a la charge ainsi qu'au nettoyage de la grève et du plan d'eau.

Nous ne sommes pas que des "machines à sous" mais aussi des citoyens responsables de notre cadre de vie , des contribuables avertis et électeurs ¦¦

Joseph Gérard USNARSKI
Président de l'APRM 1 et 2

Source Hérault Tribune 01/10/2017


Publié le : Mercredi 18 octobre 2017

​Revue Presse
Son jet-ski tombe en panne, il dérive au large

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Malgré l'avarie, la victime a eu de la chance.
ILLUSTRATION / ARNAUD MONNIER

Midi Libre 02/07/2017

L'homme a été secouru en mer ce vendredi 30 juin au large de Marseillan-Plage. Sa mésaventure aurait pu bien plus mal tourner.
Sa mésaventure aurait pu mal tourner. Vendredi 30 juin, un jeune homme décide de faire un tour avec son jet-ski, à Marseillan-Plage (Hérault). Il prend la mer en fin d'après-midi et s'éloigne de la côte. Après quelques minutes, son engin tombe en panne, il ne parvient pas à le redémarrer.

Poussé par un vent soutenu de secteur nord, nord ouest, il dérive rapidement. Par chance, depuis la plage, "des mécaniciens marins ont vu ce qu'il se passait. Ils ont alerté, puis guidé les secours en mer. Lorsqu'ils sont arrivés on ne le voyait presque plus depuis la terre", rapporte un témoin qui était sur place.
Il commençait à souffrir d'hypothermie
Des plongeurs, pompiers, du centre de secours agathois seraient intervenus sur zone alors que le pilote du jet-ski, en bien mauvaise posture, était encore sur son esquif. Embarqué sur le bateau semi-rigide des secours le jeune homme, qui commençait à souffrir d'hypothermie, a été ramené jusqu'à la plage, son jet-ski tracté à l'arrière du bateau. Il a été pris en charge dans un véhicule de secours des pompiers.

"Il était près de 21 h, il faisait encore jour, mais il commençait à faire frais", souligne l'Héraultais qui a suivi tout le fil des opérations depuis la plage Robinson. Plus de peur que de mal donc, mais la mésaventure aurait pu bien mal tourner si ce n'était la vigilance de tous.


Publié le : Dimanche 02 juillet 2017

​Revue Presse
Sodeal, champion du monde de l'innovation

Information Midi Libre du 21 juin 2017


Publié le : Jeudi 22 juin 2017

​Revue Presse
Avec les Malta Files, Mediapart révèle les dessous des pratiques fiscales de Malte

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Avec les " Malta Files ", " Mediapart " révèle les dessous des pratiques fiscales de Malte
Le site d'information révèle les noms de grandes fortunes françaises ayant utilisé la petite île pour acheter des yachts.

Le Monde | 19.05.2017 à 21h33 ¢ Mis à jour le 24.05.2017 à 12h25

" Malte, le Panama de l'Europe ? " Le site Mediapart et douze autres médias internationaux du réseau d'investigation European Investigative Collaboration (EIC) publient, vendredi 19 mai, des révélations sur les pratiques fiscales de Malte. Les " Malta Files " sont constitués, détaille Mediapart, de deux ensembles de documents :
" Le premier, obtenu par l'hebdomadaire allemand Der Spiegel, comprend des dizaines de milliers de documents internes (mails, contrats, relevés de compte¦) d'un cabinet fiduciaire maltais spécialisé dans l'immatriculation et l'administration de sociétés.
Le second, obtenu par le site d'information roumain The Black Sea, est un tableau Excel qui comporte l'ensemble des données du registre du commerce maltais, soit 53 247 sociétés au 20 septembre 2016. "
On y trouve, selon le site, des noms de grands chefs d'entreprise (voir ci-dessous), de multinationales (Bouygues, Total, BASF, Ikea¦), de banques ou encore de proches de chefs d'Etat. Comme dans le cas des " Panama papers ", ces personnes ne sont pas forcément dans l'illégalité. Un " montage " offshore vise bien souvent à optimiser de manière légale une fiscalité en jouant sur les différences de règles entre pays.

Xavier Niel copropriétaire d'un yacht à l'histoire trouble
Les " Malta Files " confirment que Xavier Niel, actionnaire à titre individuel du Monde, est le copropriétaire du Phocea, un yacht de 74 mètres qui appartenait autrefois à Bernard Tapie, puis à la femme d'affaires libanaise Mouna Ayoub.

Le fondateur de Free en a fait l'acquisition en 2010, aux côtés des frères Steve et Jean-Emile Rosenblum, les fondateurs du site Pixmania. Leurs holdings respectives, NJJ Capital et Dotcorp Finance, sont en effet actionnaires à 50 % chacune de la société maltaise Phocea Limited, propriétaire du bateau, lui-même immatriculé au Luxembourg. Si le montant de l'achat est inconnu, Mediapart indique que la mise à prix a été fixée à 10 millions d'euros.

Loué à des clients fortunés et confié à Pascal Saken, un administrateur à la réputation sulfureuse, le Phocea a connu depuis ce rachat des déboires à répétition : bloqué pendant plusieurs mois en 2012 au Vanuatu à la suite d'une affaire mêlant corruption et faux documents, le yacht a ensuite été gravement endommagé par une tempête en Thaïlande. Selon Mediapart, le superyacht est aujourd'hui aux mains de Pascal Saken en Malaisie, mais appartient toujours à Xavier Niel et aux frères Rosenblum. Sollicité par Le Monde, M. Niel n'a pas souhaité faire de commentaire sur le sujet.

D'autres chefs d'entreprise également concernés
Le patron de Free n'est pas le seul homme d'affaires français a posséder un yacht immatriculé à Malte. Mediapart cite également Maurice Ricci, patron et actionnaire majoritaire du géant des services informatiques Akka Technologies, qui posséderait plusieurs navires immatriculés dans l'île méditerranéenne ; Hubert Martigny, fondateur de la société de services informatiques Altran ; ou encore, Olivier Bertrand, patron du groupe éponyme, qui exploite de grandes brasseries parisiennes (Lipp, Le Procope) et les enseignes Bert's ou Burger King.

4 300 yachts battent pavillon maltais
Pourquoi s'immatriculer à Malte ? L'île offre de nombreux avantages, dont le " leasing maltais ", qui consiste à faire acheter le bateau par une société, qui le loue à une seconde avant de le revendre pour de bon au propriétaire quelques années plus tard. A Malte, cette pratique permet une grosse économie de TVA : un taux de 5,4 % contre 10 % avec le même système de " leasing " en Italie ou en France. Ces avantages font de l'île le second port de plaisance en Europe après le Royaume-Uni, avec 4 300 yachts battant son pavillon. Plusieurs propriétaires de navire interrogés par Mediapart ne cachent d'ailleurs pas l'intérêt essentiellement fiscal de ces montages.

Plus largement, à l'instar du Luxembourg ou de Madère, Malte ressemble fort à un paradis fiscal niché au coeur de l'Europe, et qui offre une série d'avantages en matière de création de sociétés ou de domiciliation d'actifs. Mediapart évoque, citant des enquêtes européennes, un manque à gagner de plus de 2 milliards d'euros par an pour les fiscalités européennes du fait de capitaux placés dans l'île afin d'en optimiser la fiscalité.

Ainsi, si le taux d'impôt sur les sociétés est théoriquement de 35 % (contre 33,3 % en France), en réalité, une société maltaise détenue par des étrangers peut se faire rembourser jusqu'à 85 % de l'impôt sur les dividendes distribués à ses actionnaires, ce qui aboutit à un taux réel d'imposition de 5 %. Ce système devrait être modifié d'ici à 2021, l'île consentant quelques efforts en réponse aux pressions de ses partenaires européens.

Malte est d'ailleurs secoué depuis plusieurs semaines par un scandale lié à de l'évasion fiscale. Le premier ministre, Joseph Muscat (gauche), fragilisé par des révélations sur le compte offshore de son épouse, a été contraint début mai de convoquer des élections législatives anticipées pour rasseoir sa légitimité.


Publié le : Mardi 30 mai 2017

​Revue Presse
Le projet Récif'Lab soutenu par le ministère de l'Environnement

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Vue en 3D d'un micro-récif expérimental sous une bouée de balisage écologique
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Midi libre 15/05/2017

Le Cap-d'Agde sera l'un des 14 sites pilotes choisis le ministère de l'Environnement pour la reconquête de la biodiversité.

Récif'Lab, porté par la Direction du milieu marin de la Ville d'Agde depuis plusieurs mois, vient de séduire le ministère de l'Environnement qui l'a choisi dans le cadre d'un vaste appel à projets.

Le Cap-d'Agde sera donc l'un des 14 sites pilotes du territoire national pour "la reconquête de la biodiversité" et le seul concernant le milieu maritime. A ce titre, il sera doté d'un financement de 60 % de la part de l'Etat. Soit quelque 700 000 € sur une enveloppe estimée à 1,2 M€ (sur 3 ans).

Un ponton fixe à Brescou
Un véritable coup de pouce qui permettra à la commune d'expérimenter des technologies innovantes en matière d'ingénierie écologique sous-marine, en lien avec un bureau d'études montpelliérain. Des dispositifs qui pourraient ensuite être dupliqués ailleurs sur le littoral...

Globalement, il s'agit de "préserver et de reconquérir la biodiversité sous-marine en tenant compte des impacts de l'activité humaine", explique Renaud Dupuy de la Grandrive, directeur de l'aire marine protégée de la côte agathoise. Cela grâce à l'installation de micro-récifs artificiels en divers sites et sur différents supports. L'avant-port du Cap-d'Agde est concerné : le projet prévoit d'agir au niveau des corps-morts (blocs de béton immergés) et également d'installer des roselières, sortes d'herbiers artificiels, le long des quais, pour favoriser les zones de nurserie. Tout cela viendra en complément des œBiohuts déjà en test sur un principe similaire.

Des micro-récifs
Sur la bande des 300 m, en mer, l'idée est de développer ces micro-récifs, potentielles zones de nurseries pour les juvéniles (bébés poissons), sous les bouées de balisage. Six modules seront d'ailleurs installés, dès le mois de juin, dans le cadre de Natura 2000. Le récent soutient financier de l'Etat pourrait étendre l'équipement jusqu'à 30 à 40 bouées.

Autre partie : la création d'un ponton fixe à Brescou avec toujours cette même vocation sous-marine écologique, couplée à la réintroduction d'algues spécifiques.

Des "coins" pour les plongeurs
Enfin, Récif'lab propose, au large de Brescou, l'implantation de récifs artificiels œde loisirs, adaptés à la plongée, pour mieux protéger les sites coralligènes très riches. Un dernier volet soumis à autorisation. Alors que l'ensemble du projet fera l'objet de discussions avec les partenaires.
Récif'Lab s'est distingué sur 150 dossiers déposés au ministère. L'occasion pour Le Cap-d'Agde de se faire remarquer là où on ne l'attend probablement pas...

MELISSA ALCOLEA


Publié le : Mardi 16 mai 2017