Surtoilé, le loud, qui présente un tirant d’eau de 50 cm, est un navire très rapide.
DR
Midi Libre 06/10/2016
Une association vient de se créer pour retaper un loud, bateau créé à l'Antiquité.
L'aventure est aussi grande que l'histoire de ce type de bateau. Le loud est un deux mâts mesurant de 9 à 12 m de long, surtoilé, dont on trouve trace dans les textes de l'Antiquité, ou encore de l'ère romaine. "Alexandre le Grand a même pris la fuite sur un loud", glisse Daniel Leblanche, le président de la toute jeune association Le Loud qui vient de se créer autour de ce type d'embarcation. Un bateau tout en olivier qui n'a jamais été modifié depuis sa création dans les îles Kerkennah (Tunisie). Bateau de pêche, de frêt, ce voilier, faisant la fierté des familles locales, est tombé en désuétude dans les années 60 et l'arrivée des felouques à moteur.
"En tout, le budget est de 80 000 €. On cherche des mécènes"
Il en reste excessivement peu aujourd'hui. L'un des rares survivants, baptisé Aj Ameur, sera prochainement à Sète. Lorsque Robert Antraygues, le propriétaire du Maria Gilberte, l'avait acheté en Tunisie dans les années 60, il était déjà en ruine. Le voilier a pu tout de même être rapatrié près du musée vivant du Barcarès. Mais n'a jamais pu être rénové, d'autant que le site a fermé.
L'association vient donc de le récupérer. Et projette de le rénover dans le futur pôle patrimonial des Voiles Latines à la Plagette. "En tout, le budget est de 80 000 €. On cherche des mécènes, explique le président Daniel Leblanche. Dès que nous avons les premiers 1 500 €, on le rapatrie par camion." Une fois le budget bouclé, il faudra trois mois de chantier !
PHILIPPE MALRIC
Contact : 06 74 27 28 73
Publié le : Vendredi 07 octobre 2016
Midi Libre 05/10/2016
Il a fait escale ce lundi, quai d'Alger.
Le Seabourn Sojourn a connu ce lundi son avant-dernière escale de la saison. Ce paquebot de 198 m est le plus fréquent de l'année avec un total de huit passages aux postes d'amarrage du quai d'Alger. Cette fois, ce navire de 450 passagers provenait de Palamos. Il a mis le cap en fin de journée sur Antibes.
Le Seabourn Sojourn effectuera sa dernière escale le 30 octobre. Cela sera d'ailleurs la dernière de la saison sétoise.
V.ANDORRA
Publié le : Jeudi 06 octobre 2016
Le “Rio Tagus“ est amarré au quai Riquet
Midi Libre 04/10/2016
Il a été acheté aux enchères ce lundi 3 octobre, par une société catalane pour la somme de 11 000 €.
Capri, c'est fini et le Rio Tagus aussi. Le cargo croupissant dans le port de Sète depuis fin 2011 a - enfin - trouvé preneur, après plusieurs tentatives infructueuses, ce lundi lors de sa dernière présentation aux enchères devant le tribunal de Montpellier.
Il sera déchiré à Barcelone ou à Sète.
Amarré au quai Riquet, il est désormais la propriété de la société barcelonaise Varadero, une entreprise spécialisée dans le démantélement de ce genre de “bébé”. L'entreprise a enlevé le Rio Tagus pour la somme de 11 000 €. Première bonne nouvelle pour l'EPR Port Sud de France qui redoutait d'avoir à gérer le déchirement de ce navire.
Place désormais à la deuxième phase de l'opération. Si la société catalane reçoit les accords des autorités maritimes, elle pourra tracter le cargo jusqu'à son chantier de Barcelone pour le démanteler. Dans le cas contraire, il faudra qu'elle le fasse sur place.
à suivre...
PH. M
Publié le : Jeudi 06 octobre 2016
Crédits photo : FRANCK PRIGNET/Le Figaro Magazine
Le Figaro publié le 28/09/2016
ENQUêTE - Des collectifs s'organisent partout en France pour inciter les usagers à ne plus payer leur redevance d'enlèvement des ordures ménagères. Le montant et la légalité des factures sont remis en cause par des associations de consommateurs.
La colère gronde autour des poubelles. De plus en plus de Français dénoncent le flou entourant le montant de la redevance que leur impose leur commune pour ce service. De Bretagne en Gironde, les recours devant les tribunaux se multiplient. Dernier épisode en date: en février dernier, la cour de cassation de Rennes a donné raison au Comité citoyen du Sud Morbihan qui représentait plus de 1100 personnes contestant leurs factures. D'où vient cette grogne? Et pourquoi ces factures sont-elles prises pour cible? Explications.
Taxe, redevance: une différence de taille
Pour comprendre la grogne, il faut d'abord revenir sur le système d'enlèvement des ordures ménagères. Ce dernier est encadré par la loi du 15 juillet 1975 qui «accorde aux collectivités locales une compétence exclusive pour l'élimination des déchets des ménages et en fait, en outre, un service obligatoire pour celles-ci». Les collectivités territoriales ont ensuite le choix entre deux dispositifs pour faire payer ce service: la taxe d'enlèvement des ordures ménagères (TEOM) et la redevance d'enlèvement des ordures ménagères (REOM). La différence est importante. La taxe concerne toute propriété soumise à la taxe foncière sur les propriétés bâties ou qui en est temporairement exonérée. «Elle s'applique au propriétaire et à l'usufruitier du bien. Si le bien est loué, le propriétaire peut en récupérer le montant dans les charges locatives», explique l'administration. Son montant apparaît sur l'avis d'imposition de la taxe foncière.
La redevance d'enlèvement des ordures ménagères (REOM) est due uniquement lorsque l'on utilise le service d'enlèvement des ordures ménagères. C'est donc la contrepartie du service rendu. Pour en calculer le montant, la commune ou son groupement opte généralement pour un système consistant à inclure une part fixe, correspondant aux frais généraux, et une part variable - censée être incitative- qui dépend du nombre de déchets émis par le foyer.
Une redevance jugée trop floue
La colère qui s'amplifie concerne les communes ou groupement ayant opté pour la redevance. Les usagers dénoncent une flambée du montant de la facture, sans pouvoir en expliquer la cause. «Le choix des critères définissant la part fixe et la part variable est opaque et in fine, on peut facturer ce qu'on veut, avec un risque d'abus», explique Corinne Asfaux, avocate parisienne ayant défendu un collectif de plus de 2000 usagers, le Collectif Val de Loir, qui contestait ses factures. «La tarification incitative est un vrai bazar. Elle est normalement basée sur la composition du foyer, le nombre de levée des bacs. Mais en réalité, c'est un forfait imposé à tous, déconnecté de la réalité», ajoute Marc Blachère, président du collectif. «On peut se retrouver à payer 40 sacs de déchets par an alors qu'on en produit 8!», souligne l'avocate.
De plus, «les coûts fixes, qui sont incompressibles, peuvent représenter jusqu'à 70% du montant de la redevance. Ce n'est pas partout pareil mais généralement, la part incitative est marginale. Résultat: même si on joue le jeu de produire moins de déchets, on peut se retrouver avec une facture élevée», déplore Marc Blachère qui dénonce aussi un dispositif coûteux, avec notamment la mise en place de bacs contenant des puces pour pouvoir identifier les usagers. «Au final, la redevance paraît moins juste que la taxe car contrairement à cette dernière, elle ignore totalement la situation sociale du foyer. Avec le passage de la taxe à la redevance, certains habitants ont vu leur facture multipliée par 5!», assure le président du collectif Val de Loir.
Contester sa facture... dans les règles
Les associations de consommateurs appellent donc les usagers à la vigilance, les incitant à regarder de plus près leurs factures. Voire à réagir. «L'une des premières étapes consiste à contester la présentation des factures qui sont pratiquement toutes entâchées de nullité», assure Jacques Margalef, président de l'Association France assainissement eau (AFAE), qui mène la bataille contre cette redevance dans le sud de la France. «Un titre de recette doit comporter les mentions obligatoires qui indiquent ce qu'on doit payer. Il faut aussi mentionner la délibération tarifaire. Autrement, la facture est illégale dans sa présentation», explique Corinne Asfaux qui, dans son affaire, a obtenu la suspension des paiements en mettant en avant ce point. «La suspension de la facture peut être un moyen de pression pour pousser la commune à revenir à la table des négociations», explique Marc Blachère.
Attention toutefois: ceux qui s'estiment lésés ne doivent pas cesser de payer leur redevance avant d'avoir effectué les démarches nécessaires. «Le paiement de la facture est suspendu uniquement si une contestation a été formulée en bonne et due forme, dans les délais. Autrement, la somme reste due», prévient l'avocate. «Le Trésor public est en droit de vous poursuivre par huissier pour recouvrer le paiement, mais dès lors que la facture est contestée, il y a suspension», confirme March Blachère. Il faut dans ce cas saisir le tribunal administratif ou d'instance, selon ce que l'on conteste.
Vers des actions collectives
«L'idéal est de se réunir, avec un collectif qui centralise les demandes, et prendre un avocat. Cela réduit la facture finale pour chacun», ajoute l'avocate. «On peut gagner seul, mais quand on est 2000 face à la commune, ça change tout. Les conséquences ne sont pas les mêmes», insiste Marc Blachère. Cette démarche a été entreprise avec succès par son collectif ou encore celui du sud Morbihan. Et le mouvement fait des émules. «à Tonnerre, en Bourgogne, une association regroupant 18.000 foyers est en train d'être montée. Et en Sud Gironde, nous allons distribuer des tracts à 35.000 foyers pour les inciter à se joindre à une action collective», ajoute Jacques Margalef.
L'enjeu est de taille. D'après le collectif Val de Loir, en 2014, 15% de la population française était placée sous le régime de la redevance, essentiellement dans des communes rurales.
Hayat Gazzane
Publié le : Mercredi 28 septembre 2016
Les occupants du voilier ont été rapidement secourus
Midi Libre 02/09/2016
Voilier retourné et voie d'eau sur une vedette, jeudi 1er septembre, entre Sète et Agde.
Si la sirène du Sémaphore a retenti, ce jeudi 1er septembre en début d'après-midi, c'était pour alerter le canot de sauvetage en vue d'une opération pas banale. Un voilier de 7 m, qui se trouvait non loin de la plage du Lido, à hauteur de l'ACD, a soudainement perdu sa quille. Le bateau s'est alors retourné, envoyant ses deux passagers à l'eau.
Après le voilier, une vedette
Ils ont été secourus, finalement, par le canot semi-rigide de l'école de voile des Quilles. L'un des deux passagers a été blessé à une jambe et pris en charge par les pompiers. Le canot de sauvetage de la SNSM était sur le point de faire demi-tour lorsqu'une nouvelle alerte a été donnée.
Cette fois pour une vedette de 7 m accusant une voie d'eau à dix milles (19 km) au large d'Agde. Le Marius-Oliveri a développé toute sa puissance moteur pour se rendre sur zone. Le Jam'Lo 2 a été pris en charge par le canot et tracté sans souci jusqu'au port agathois.
A.B
Publié le : Vendredi 02 septembre 2016
Pierre Falce préside le Frontignan Thon-club depuis dix ans.
DR
Midi Libre 23/08/2016
Le Trophée de la ville a été remporté par Maxence sur Obélix mais aucun thon de plus de 100 kg n'a été pêché.
Quel bilan tirez -vous de cette 29e Canne d'or et du Trophée de la ville qui se tenaient ce week-end des 20 et 21 août au départ du port de plaisance ?
Pierre Falce, président du Frontignan Thon-club : un bilan positif même si la météo nous a empêchés de sortir dimanche. Cinquante-deux bateaux étaient engagés : c'est l'un des plus gros concours de Méditerranée. Du coup, on commence à être à l'étroit sous notre chapiteau pour les soirées : on est près de 250 personnes par soir mais seulement huit pour gérer la logistique avec, cette année, des bénévoles qui sont venus nous aider. Et heureusement, toujours la municipalité qui vient installer l'éclairage, les tables et les chaises.
Les poissons étaient-ils au rendez-vous ?
On a eu deux jours de pêche au lieu de trois. Vendredi, on a eu 33 poissons de pris dont un thon d'1,42 m qui faisait la maille (*) pour le quatrième Trophée de la ville. C'est le bateau Obélix qui l'a remporté et c'est Maxence, 16 ans, qui l'a pêché. Mais on l'a relâché comme tous les poissons cette année car ils n'avaient pas la taille réglementaire. Samedi, on a eu 32 poissons mais aucun à la maille. Donc, la Canne d'or est restée dans les mains de Marc Mauran, le gagnant 2015.
à part les thons, quelles espèces de poissons avez-vous rencontrées ?
Il y a de plus en plus d'espadons, de requins bleus et de requins renard, des poissons lune, des dauphins, c'en est cafi ! Ils s'amusent d'ailleurs avec nous, les bateaux. Et puis on voit beaucoup de déchets ! C'est pourquoi on donne à tous les bateaux deux sacs poubelles par jour pour qu'ils ramènent leurs détritrus à terre.
Vous dénoncez dans la brochure du concours une année qui n'a pas été des plus faciles et des tentatives pour vous déstabiliser ?
Il y a eu des problèmes avec des gens qui m'ont mis des bâtons dans les roues mais on a survécu et je crois que cet édito a mis les points sur les i car cette saison a été vraiment sympa. Il y aura des élections en février-mars pour renouveler le bureau. Je ne sais pas si je me représenterai après dix ans à la présidence du club - et je suis aussi président du comité régional de la Fédération française des pêcheurs en mer. En tout cas, ce sera à certaines conditions. D'autant qu'en 2017, on fêtera les 30 ans de la Canne d'or et je voudrais faire quelque chose de spécial.
(*) 1,40 m pour le Trophée de la ville ; 2 m pour la Canne d'or avec des poissons de plus de 100 kg.
â–º Le club de 190 licenciés, 200 adhérents et 71 bateaux seront présents à la journée des associations dimanche 4 septembre, plan du Bassin.
Publié le : Mercredi 24 août 2016
De nombreuses blessures sur sa carapace laissent penser qu'elle a pu être victime d'une collision avec un navire
DR
Midi Libre 13/08/2012
Des plaisanciers ont découvert l'animal ce samedi 13 août après-midi.
Ce n'est pas une tortue caouanne (taille adulte : 90 cm) mais un reptile bien plus imposant qu'a découvert un groupe de plaisanciers, ce samedi 13 août au large de Sète. Il semblerait en effet, au vu de la taille de l'animal, entre 1,50 m et 1,80 m, qu'il s'agisse d'une tortue luth.
La plus grosse tortue du monde
Il s'agit de la plus grosse tortue du monde, dont les spécimens les plus imposants, dépassant les 2 m, pèsent jusqu'à 700 kg. Comme nombre de ses congénères, la tortue luth est très souvent victime des sacs plastiques flottants, qu'elle ingère, les prenant pour des méduses. Ce qui lui est fatal.
Mais la tortue luth découverte morte ce samedi 13 août au large de Sète présentait de nombreuses blessures sur la carapace, faisant penser qu'elle aurait pu succomber à une collision avec un navire.
Publié le : Dimanche 14 août 2016
Chacun vient représenter son entreprise, sa famille… et tenter de décrocher
la “Passoire d’or” sur un radeau fou fabriqué maison.
O. R
Midi Libre 07/08/2016
Une course folle d'objets flottants faits de bric et de broc, ce dimanche 7 août, à 18 h, sur le lagon d'Aqualand.
Le Cap-d'Agde organise le championnat du monde des Ofni (Objets flottants non identifiés), ce dimanche 7 août, à 18 h, sur le lagon d'Aqualand du Cap-d'Agde. En collaboration avec les associations de professionnels et de commerçants, la ville d'Agde, la Sodeal et l'office de tourisme, cette compétition originale a marqué les premières années de la station, où les inventions les plus folles n'ont pas toujours payé dans la course au trophée, la désormais célèbre “Passoire d'Or”… L'enjeu est en effet de taille : arriver le 1er pour gagner LA “Passoire d'or” réalisée, comme son nom l'indique, à partir d'une authentique passoire surmontée de deux voiles et fixée à un socle récapitulant tous les vainqueurs de cette course depuis sa création, et dont cette édition marque le 40e anniversaire. Née le 14 août 1976 à l'initiative de l'un des pionniers de la station, Gérard Denestèbe, sur une idée de l'architecte Serge Le Couteur, cette course d'Ofni a ponctué les premiers étés du Cap-d'Agde de compétition acharnée, d'ingéniosité diabolique, d'esprit bon enfant et de fous rires mémorables. Depuis quatre ans, un cap a été franchi en devenant le championnat du monde avec une dizaine d'équipages qui s'alignent chaque année sur la ligne de départ. Les principes du règlement sont toujours les mêmes : réaliser un objet dont la flottabilité est majoritairement assurée par des matériaux de récupération et la propulsion par tout moyen hormis un moteur.
Tous les moyens sont bons
Tout autre “ustensile” est accepté pour faire avancer l'Ofni. au plus vite et couper en premier la ligne d'arrivée, ce qui reste un suspens total au départ étant donné les aléas qui peuvent survenir pendant la course… Depuis plusieurs semaines, les équipages peaufinent dans le plus grand secret la flottabilité et la décoration de leur Ofni pour défendre les couleurs de la “bannière” sous laquelle ils sont engagés. Le parcours est prévu de telle sorte qu'ils passent au plus près du public, jamais avare d'encouragements enthousiastes et optimistes. Outre la “Passoire” d'Or, d'Argent et de Bronze, le jury décernera de nombreux autres prix à l'issue de cette course qui fait le bonheur du public, comme par exemple : La “passoire de la mauvaise place” (la 4e) ; le prix Gérard Denestèbe de l'originalité ; le prix du plus féminin ; du plus combatif ; du plus désorganisé ; de la cuillère de bois (dernier de la course) ; du gros tricheur ; du plus mauvais départ ; du plus courageux ; de la plus belle queue de poisson ou encore le prix de l'équipage qui vient du plus loin...
Publié le : Dimanche 07 août 2016
Des sensations hors du commun, jamais ressenties auparavant, le “Flyboard”
Midi Libre 05/08/2016
Une planche et un moteur de jet pour s'élever dans les airs, c'est le Flyboard. Un engin qui procure des sensations inédites. Présentation.
Tous ceux qui ont essayé s'exaltent : "c'est comme endosser l'armure d'Iron Man et ses “rétropropulseurs”" (la première version du flyboard en était d'ailleurs encore plus proche avec des jets sur les quatre membres. Ceux des bras ont vite été abandonnés car inutiles), ou "J'ai eu le sentiment d'avoir chipé quelques instants les talarias d'Hermès", mais si vous connaissez, les petites sandales ailées que porte (entre autres), le messager des dieux et qui lui permettent de virevolter dans les cieux… Quoi qu'il en soit, les avis sont unanimes, c'est la nouvelle sensation à expérimenter pour les personnes avides de découverte et d'adrénaline. Du jamais ressenti auparavant. Peu de sociétés proposent à ce jour ce nouveau sport, créé il y a quelques années sur nos côtes.
Le principe est simple, mais il fallait y penser. Un tuyau, que les gens du métier appellent plus communément "un tuyau" se moque Kevin, le moniteur diplômé de chez Matos Import en charge d'accompagner les oisillons pour leur premier vol au Cap d'Agde, est accroché au propulseur d'un jet ski (un monstre de 280 chevaux spécialement préparé pour l'occasion). à l'autre extrémité se trouve une planche (la fameuse board), munie de deux chaussons, hybrides entre footstrap et fixations de snowboard. Le but étant de se faire propulser par le système afin de s'élever (si possible) dans les airs et (avec de la pratique) de réaliser des figures, vrilles, virages et autres plongeons la tête la première (avec un casque) pour ressortir de l'eau un peu plus loin et s'envoler à nouveau telle une chimère mi-dauphin mi-oiseau (voir vidéo).
Des sensations inconnues
Mais les choses ne sont pas si simples qu'elles n'en ont l'air. Et avant de penser à tourner ou même à se redresser pour fixer l'horizon, il faut déjà sortir de l'eau. Les instructions données par Kevin et Banbou sur le bateau sont pourtant simples. Quelques signes élémentaires à intégrer pour la communication et quelques conseils techniques. Fléchir les jambes, le dos droit… Là on retrouve quelques principes inhérents à d'autres sports ! Une fois dans l'eau, on ne pense finalement plus à grand-chose et on fait vite confiance à son instinct, rester debout ! C'est le moniteur qui envoie les gaz pour les novices, afin d'éviter "le syndrome de la main crispée et de devoir courir après des clients qui ne parviendraient pas à se stopper" explique Kevin, ses lunettes multicolores de "beau gosse" cachant des yeux amusés.
On s'allonge sur le ventre
Enfin, sur son signal, on s'allonge sur le ventre et on sent la pression se faire plus grande. Un essai, puis deux, infructueux, le temps de prendre ses marques, la troisième est la bonne ! On parvient peu à peu à maîtriser la planche et à diriger le jet vers le bas. Se passe alors quelque chose de magique. Quelque chose dont des générations entières ont rêvé. On s'envole. Alors pas avec grâce et légèreté pour tout le monde tout de suite il est vrai. Pas sans peine ni douleurs et promesses de courbatures le lendemain non plus. Mais le seul regret est que ça ne dure pas plus longtemps. Quoiqu'on sente son corps se vider à vitesse grand V de toute énergie.
Les essais se multiplient et on parvient à prendre de l'assurance. On se détend, on se redresse, on parvient enfin à regarder autre chose que ses pieds, et l'eau à quelques mètres en dessous. On fait alors le malin, un petit signe aux copains dans le bateau, un petit virage et on s'écroule de tout son poids. Parvenant parfois à se rattraper une fois dans l'eau et à repartir dans les airs, s'échouant lamentablement d'autres fois. Vingt minutes de pur régal et de sensations inconnues !
SAMUEL DUPLAIX
60 € l'essai chez Matos Import, sur l'Île des loisirs au Cap-d'Agde. Tél. 04 67 26 66 62 ou 07 88 87 40 39 et www.matosimport.com
Publié le : Samedi 06 août 2016
P. Friboulet : "Pour l’heure, pas d’urgence... C’est un navire surveillé très régulièrement."
Midi Libre 05/08/2016
La cale s'est remplie d'eau de pluie, faisant pencher le navire.
Le Rio Tagus bat de l'aile. Le cargo, retenu dans le port depuis octobre 2010 pour des raisons de sécurité, accuse une gîte de 10 degrés. "L'eau des dernières pluies s'est accumulée dans la cale bâbord, explique Philippe Friboulet, le commandant du port, qui était encore à bord ce jeudi matin. Pour l'heure, il n'y a pas d'urgence manifeste. On va voir si on va pomper l'eau un de ces jours. De toute façon, c'est un navire que l'on surveille très régulièrement."
Dernière vente aux enchères après l'été
Le cargo, amarré quai Paul-Riquet à Cayenne, ne risque donc pas de couler de sitôt. Mais il ne risque pas de connaître de nouveaux horizons, non plus. Il quittera Sète les deux pieds en avant. Après plusieurs ventes aux enchères infructueuses, le Rio Tagus sera à nouveau proposé à la sortie de l'été.
Déchirage sur site obligatoire
"On espère que le prix de la ferraille sera monté et que le navire pourra intéresser quelqu'un", commente Olivier Carmes, le directeur du port. L'éventuel acquéreur devra ensuite obligatoirement le faire déchirer sur site.
Si personne ne se présente, "il faudra alors se mettre autour de la table avec les différentes parties prenantes pour élaborer le dossier financier du déchirage", annonce Olivier Carmès. Bref, pour le Rio Tagus, cela sent vraiment la fin.
PHILIPPE MALRIC
Publié le : Samedi 06 août 2016
© D.R
Midi Libre 30/07/2016
Cet hommage festif est désormais une coutume bien ancrée dans le calendrier estival du dernier week-end de juillet.
La Fête de la Mer est désormais une coutume bien ancrée au Cap d'Agde qui alterne moments d'émotion, de recueillement et de fête, chaque année, le dernier week-end de juillet. Avec cette année une 35e édition qui se déroulera donc au Cap-d'Agde, les samedi 30 et dimanche 31 juillet, la Ville d'Agde, l'office de tourisme et la SODEAL, organisateurs partenaires de l'événement, ont, une fois encore, concocté une “Fête de la Mer” qui résonnera sur tout le littoral, tel un hymne à la Méditerranée, mais surtout aux marins et hommes de mer avec, en point d'orgue, la messe du dimanche célébrée par le Père Yannick Casajus, de la paroisse d'Agde.
Hommages aux marins
Elle sera suivie de la bénédiction des bateaux et de jets de gerbes au large en hommage aux marins disparus, à laquelle assistent de nombreux plaisanciers amateurs et professionnels et les familles des marins pêcheurs. Mais la “Fête de la Mer”, c'est aussi l'occasion de découvrir et d'apprécier les traditions locales avec un tournoi de joutes qui sera organisé dans le courant de la soirée. Côté musique, un concert aux multiples sonorités clôturera ce week-end.
S.T
Publié le : Dimanche 31 juillet 2016
Photo MAX BERULLIER
Midi Libre 30/07/2016
Dans l'Hérault, notamment, des rhizostomes ont été repérés en surface. Mais rassurez-vous, ces grosses méduses côtières ne piquent pas.
"Elles sont énormes ! Comme des gros steaks d'au moins deux kilos, c'est vraiment impressionnant", s'esbaudit ce père de famille à Palavas-les-Flots. Sur la station balnéaire, mais aussi sur une bonne partie du littoral, héraultais notamment, d'impressionnantes méduses sont visibles depuis le début de l'été, et plus encore cette semaine, échouées sur le sable, mais aussi dans les ports, comme à Sète ou au Grau-du-Roi. De quoi intriguer les enfants et inquiéter les parents...
La bonne nouvelle ? Cette espèce, le rhizostome, respecte l'adage selon lequel plus la méduse est grosse, plus elle est inoffensive ! Certaines toutes petites sont mortelles, comme aux Philippines. Avec celles qui déferlent actuellement sur notre littoral, appelées “poumons de mer” ou méduses “choux-fleurs”, vous ne risquez quasiment rien.
Les monstres
Les grosses méduses de notre côte sont certes impressionnantes, mais que dire de celles qui pullulent en Asie et notamment au Japon : elles font plus de 2 m de diamètre pour 200 kg !
Spectaculaires mais pas urticantes
"Les rhizostomes vivent en Méditerranée et en mer Noire. Ils sont reconnaissables à leur corps blanc laiteux et surtout à leur liseré bleu violet sur les pourtours de l'ombrelle, le “chapeau”. Il n'y a pas de tentacules mais uniquement huit bras fixés au centre de la méduse, qui peut mesurer, pour les plus grandes, jusqu'à un mètre de diamètre", détaille Margaux Chauvin, chargée de mission au sein de l'association d'écologie participative Cybelle Planète, qui vient de lancer une application d'observation en mer (OBSeMER). "Ils ne sont pas très urticants, sauf pour les personnes extrêmement sensibles."
Pour Laurent Sagnimorte, responsable SNSM (Société nationale de sauvetage en mer), en charge de quinze postes de secours dans l'Hérault, le constat est clair : "Personne n'est venu se faire soigner pour des piqûres de méduse ces derniers jours, on en voit quelques-unes, elles sont spectaculaires mais pas urticantes."
"Un signal du dérèglement climatique en cours"
Conseil est quand même donné de ne pas les toucher. Et de ne pas les confondre avec d'autres espèces moins “sympathiques” (lire ci-contre). Mais ce n'est pas “l'année des méduses”, ces choux-fleurs étant plutôt présents vers la Côte d'Azur, à l'instar de toutes les autres espèces, comme en atteste la cartographie au jour le jour du site de l'Acri, portail d'observation des méduses en Méditerranée. La raison ?
"Les courants font qu'elles partent au large puis reviennent vers Nice et non pas dans le golfe du Lion", précise Fabien Lombard, chercheur au Laboratoire d'océanographie de Villefranche-sur-Mer (Alpes-Maritimes). "Ce sont des méduses côtières, elles sont plutôt en surface parce qu'elles se nourrissent de plancton et recherchent des zones riches, c'est propice à la pullulation."Pour ce grand spécialiste, il y a des années avec, d'autres sans et les études n'expliquent pas encore le pourquoi. Même si le réchauffement climatique et la pollution ne sont pas à écarter : "Les méduses sont malheureusement un signal visible du dérèglement climatique en cours", estime justement Margaux Chauvin.
Les urticantes
Les rhizostomes que l’on aperçoit en ce moment sont quasi inoffensifs (même s’ils peuvent poser des soucis aux pêcheurs qui les prennent dans leurs filets) et ils n’auraient qu’un seul prédateur, les tortues. A contrario, d’autres espèces de Méditerranée peuvent vous laisser un souvenir cruel... Comme l’aurelia aurita, qui provoque une petite inflammation, mais surtout la pelagia (photo ci-dessous), méduse rose violet, commune sur le littoral, dont les fils provoquent, certains étés, de sévères brûlures, cloques ou poussées de fièvre.
Que faire ?
En cas de contact urticant avec des méduses, chacun y va de sa petite astuce pour limiter les souffrances. Il faut bien entendu ne surtout pas frotter la zone concernée, ni mettre d’alcool, mais essayer d’enlever avec une pince les fragments sur la peau ou, autre conseil, gratter la zone concernée avec une carte de crédit. Et rincer, non pas à l’eau douce, mais à l’eau de mer, plutôt chaude, ou avec du vinaigre en cas de grosse attaque.
YANICK PHILIPPONNAT
Publié le : Samedi 30 juillet 2016
Le phare saint-Louis s'ouvre à la visite.
VINCENT ANDORRA
Midi Libre 26/07/2016
Le phare Saint-Louis, construit vers 1680, peut désormais accueillir du public.
C'est au bout du môle Saint-Louis, cette chaussée empierrée longue de 650 m construite lors de la fondation de la ville, que trône le premier phare, aujourd'hui silhouette emblématique de Sète. Construit vers 1680, démoli en 1944 par des mines allemandes, il sera reconstruit à l'identique et livré en mars 1948.
Un belvédère à 360°
Aujourd'hui, après un lifting réussi et quelques menus travaux (peinture, remplacement de vitres), il continue de signaler par sa lumière rouge l'entrée du chenal mais peut désormais accueillir du public. Un incroyable belvédère à 360° sur le port de commerce, le port de plaisance et la vieille ville.
Aussi, du 29 juillet au 11 septembre, il se visitera pour la première fois. Sept jours/7, de 10 h à 13 h et de 16 h à 19 h ; du 12 au 30 septembre, fermé le jeudi et le vendredi et lundi, mardi, mercredi, samedi et dimanche de 10 h à 13 h et de 14 h 30 à 17 h 30 ; octobre samedi et dimanche de 14 h à 17 h 30 ; vacances de la Toussaint 7jours/7jours de 14 h à 17 h 30. Billetterie uniquement sur place. Tarifs : 3 € et gratuit pour les enfants de moins de 12 ans. Les animaux ne sont pas admis.
Renseignements auprès de l'office de tourisme (60 grand-rue Mario-Roustan) : 04 99 04 71 71
Publié le : Mercredi 27 juillet 2016
Un bon moyen de passer une matinée ou une après-midi au sec quand le temps fait grise mine et que la pluie menace
Une trentaine de bassins abritant la vie sous-marine émerveille les enfants et réveille leur imaginaire ou leur mémoire.
Journée annoncée maussade. Trois enfants en perdition au beau milieu de l'immensité des Grandes Vacances… Vite une bonne idée ! Découvrir l'aquarium marin d'Agde.
Cet aquarium d'eau de mer naturelle, renouvelée en permanence, présente les faunes méditerranéennes (hippocampes, murènes, mérous…) et tropicales (requins, coraux, tortues…) et quelques surprises.
Dès l'entrée, on est accueilli par une colonne dans laquelle des bulles rosâtres opalescentes s'épanouissent, se croisent, montent et descendent. Un espace de poésie où flottent en fait des méduses. Tout près, des paysages harmonieux d'anémones et de coraux sont les décors des déplacements de poissons colorés, exotiques ou non. Et soudain les studios Pixar rattrapent les enfants : Némo et Marin, son père, sont au rendez-vous, mais où est donc Dory ? Juste à côté dans un bassin avec quelques spécimens de "sa famille". Bleue comme un cœur ! Et ceux qui auront l'œil le plus aguerri dénicheront même Hank le poulpe qui se dissimule et se fond dans les roches !
Au long du parcours, on avance dans un lieu qui reflète la vie sous-marine calme et tranquille. En plus d'offrir une image authentique de ce qui se passe sous l'eau, cette déambulation donne la possibilité aux visiteurs d'observer les poissons et les diverses formes de vie telles qu'ils les vivent dans leurs milieux naturels. Environnement et conditions de vie qui ont l'avantage d'être sains pour les animaux et les végétaux de l'aquarium. C'est également ce souci de respecter les animaux marins qui a guidé la mise en place d'un mode de nourrissage éducatif et sans stress.
Un documentaire sur les requins
Une dernière étape attend le visiteur à l'issue de la visite de la trentaine de bassins. Bien assis dans un fauteuil de cinéma, il peut visionner un documentaire simple et pas trop long, où il apprend que les requins peuvent être, eux aussi, éduqués, grâce à une méthode de nourrissage qui permet de les approcher sans les stresser. Cet apprentissage favorise une démarche ultérieure de soins et de vaccination sans recours aux anesthésiants.
Pour compléter les observations en direct, un guide sonore gratuit est téléchargeable sur le site de l'aquarium. Il suffit de lancer l'appli sur son smartphone dès l'entrée pour que les commentaires débutent, bassin par bassin, ou selon votre sélection.
évidemment, ce n'est pas celui de Brest ou autres mastodontes, mais cet aquarium mérite vraiment une visite pour son ambiance apaisante et la diversité des espèces présentées !
S-J T
Aquarium Marin du Cap d'Agde ; 11, rue des 2-Frères, Cap d'Agde.
Tél. : 04 67 26 14 21. Ouvert tous les jours de 10 h à 21 h en juillet et août.
Tarifs : 0 à 5 ans, gratuit. 6 à 12 ans, 5,70 €. 13 ans et plus, 7,80 €.
Pour les groupes, réserver à l'avance, par le formulaire de contact ou Tél.
Publié le : Dimanche 24 juillet 2016
Des sorties en groupe qui permettent de s’amuser et de ressentir de nouvelles sensations fortes !
Midi Libre 23/07/2016
C'est la sortie classique et incontournable de l'été. des idées sur le littoral agathois...
Si l'on devait parler de disciplines en matière de sports nautiques, le jet-ski serait probablement la discipline reine. Tant pour son côté accessible, rappelons qu'il n'est pas nécessaire d'avoir le permis bateau pour participer à des sorties encadrées par un guide et chevaucher ses grosses bébêtes qui renfermement parfois plus de 300 chevaux sous le capot, que pour son côté “démocratique”. Il n'est pas rare, aujourd'hui, de voir des gens posséder leur propre jet-ski et pratiquer ce sport, au même titre que n'importe quel autre sport mécanique.
Sur le littoral agathois, les enseignes qui proposent des sorties, en solo (avec permis), ou en groupe, sont légion. Comme chez Matos Import. Le patron ici, c'est Jeff (d'où le “by Jeff” accolé à l'enseigne). Vice-champion d'Europe de jet-ski en 2014, il a repris l'affaire, avec sa compagne Eliza - ils sont épaulés par une équipe de jeunes estivants dynamiques - il y a deux mois à peine. Toute une gamme de sports est proposée ici mais l'un des produits phare reste, bien sûr, la location de jet-ski.
Rendez-vous pris, on enfile l'équipement (combinaison, gilet de sauvetage, lunettes…), avant de faire le tour de la machine avec le guide, Cyril ce jour-là. Motard à la ville, ce grand gaillard est aussi un champion, de la rigolade… mais il semble aussi un peu tête brûlée. La “balade” devrait envoyer ! Et en effet, une fois sortie du port et de la zone où la vitesse est strictement limitée à 5 nœuds, on met les gaz.
Agde Sète, aller-retour
La machine se cabre alors légèrement dans un vrombissement assourdissant, le corps est tiré vers l'arrière, les bras se tendent… C'est parti, direction Sète, à tout berzingue. Deux heures (aller-retour), d'accélérations, de virages serrés, de glisse dans le sillage des autres jets ou de tentatives de sauts dans les vagues. énormes ! On a beau en avoir déjà fait, c'est réellement un plaisir à chaque sortie !
On en ressort totalement vidé de toute énergie. Il faut dire qu'à plusieurs, même sans se connaître, on se pourchasse, on se suit et les efforts n'en sont que redoublés. Il en va de même pour les sensations, les moments de rires ou de montée d'adrénaline. Encore de bons souvenirs en perspective. Prudence tout de même et gare à la chute car, chaque année, des centaines de personnes (et pas que les inexpérimentées) se blessent plus ou moins gravement. Petit conseil au passage, prévoir des gants pour ne pas subir les affres des mains trop serrées sur un guidon, même si cela n'empêchera pas les courbatures.
L'heure est venue de rentrer au bercail. Demi-tour et pleins gaz vers le port. On confie alors les machines aux bons soins de l'équipe "car ici, on ne laisse pas les machines à l'eau ou sur le sable toute la journée pour mieux les préserver" explique Eliza. Le jet-ski, véritable moto-cross des mers, “la” classique et incontournable sortie des vacances d'été au bord de la mer pour tous les amateurs de glisse et de sensations fortes !
S.-J. T
Jet-ski en location à Matos Import : 30 mn, 60 € ; 1 h, 100 € ; 2 h, 140 €. Baptême enfant, 10 min, 20 €.
Tél. : 04 67 26 66 62 et 07 88 87 40 39 ou www.matosimport.com
Publié le : Samedi 23 juillet 2016
Des éoliennes, bientôt au large du littoral audois.
AFP / SHAUN CURRY
Midi Libre 22/07/2016
Ségolène Royal annoncera officiellement la semaine prochaine les noms des deux premiers sites retenus dans l'Héxagone pour l'implantation de fermes pilotes d'éoliennes flottantes : l'une en Bretagne et l'autre en Méditerranée. Pour l'implantation de celle-ci, c'est Gruissan qui a été choisie.
Les élus audois Roland Courteau et Marie Hélène Fabre viennent d'annoncer qu'ils avaient eu confirmation que le site au large de Gruissan a été retenu "pour l'implantation d'une ferme pilote d'éolienne flottante". Dans leur communiqué, ils précisent que Ségolène Royal, ministre de l'Environnement, de l'énergie et de la Mer, annoncera la semaine prochaine le deuxième site choisi, sur l'océan Atlantique cette fois, au large de la Bretagne.
Un dossier déposé pour la la zone Port la Nouvelle Leucate
Les parlementaires audois qui avaient plaider pour ce dossier d'implantation de fermes pilotes d'éoliennes flottantes en Méditerranée "ont bon espoir qu'un deuxième site puisse être retenu, sur la zone Port la Nouvelle Leucate". Réponse en septembre prochain.
Publié le : Vendredi 22 juillet 2016
Midi Libre 13/07/2016
L 'objectif des sauveteurs de la SNSM est simple : assurer une pratique de la mer plus sûre et plus respectueuse. Mais le “nerf de la guerre”, l'argent, provient des dons et partenariats.
Les sauveteurs en mer, sont prêts pour la saison qui débute. Un travail rendu délicat par l'insouciance de certains plaisanciers. Difficile de ne pas penser aux plages de Malibu et aux maillots de bain de couleur rouge quand on parle de sauveteurs en mer. Sur le littoral biterrois, pas de requin blanc à pourchasser, pas de bombes nucléaires sous-marines à désamorcer.
Un engagement bénévole
Pourtant, le danger est bien réel, d'autant plus quand les plaisanciers et les baigneurs ne voient que la surface de la Méditerranée. En oubliant que se dissimulent quelques pièges qu'il n'est pas bon de sous-estimer. La vocation première des stations SNSM est l'engagement bénévole et gratuit au service de la vie humaine, en mer et sur les plages. Leur objectif est simple : assurer une pratique de la mer plus sûre et plus respectueuse. Mais le “nerf de la guerre”, l'argent, provient des dons et partenariats. Alors, usagers de la Grande Bleue, n'hésitez pas à soutenir la SNSM en vous rendant sur internet ici.
D.R
Publié le : Mercredi 13 juillet 2016
Les moules bio de pleine mer sont conditionnées en sacs de toile de jute naturelle
Midi Libre 07/07/2016
Ces coquillages haut de gamme ont été mis sur le marché par un producteur loupianais.
Voilà deux ans que le Gaec Les Rochers, sis à port Loupian, s'est engagé dans un processus de labellisation bio de ses moules de pleine mer. Les filières destinées à accueillir ces coquillages haut de gamme ont, dans un premier, temps dû être vidées, puis laissées en jachère, avant d'être "réensemencées" avec du naissain bio. Ça, c'était il y a près d'un an.
Un secteur d'élevage classé bio par l'Inao
Il y a quelques jours, les premières "moules de pleine mer bio" (la moule de l'étang bio, elle, existe déjà) ont été conditionnées pour expédition. Mais en sacs de toile de jute naturelle, "qui doivent permettre à nos clients de conserver les moules non ébarbées durant un laps de temps 20 % plus élevé, soit pratiquement une semaine entre 6 et 8 degrés", assure-t-on au Gaec Les Rochers.
Les filières où ces moules sont élevées se situent en pleine mer, à 5 km au large de Sète, dans un secteur maritime de catégorie A, classé en zone de culture bio par l'Inao (Institut national des appellations d'origine). Issue du captage naturel, la graine bio est élevée sur cordes en faibles densités, bénéficiant de plus d'oxygène et de plancton pour se développer.
Notons également qu'une fois prélevées, les moules sont traitées par des machines (cribleuse, nettoyeuse...) faisant exclusivement appel à des lubrifiants, détergents, etc., biologiques. Le Gaec Les Rochers vise une production annuelle d'environ 150 tonnes.
Publié le : Vendredi 08 juillet 2016
Valérie Moens-André s’est entourée de professionnels locaux. Ici, des fabricants de voile.
© D.R
Midi Libre 01/07/2016
Ce voilier de 26 m a été sauvé grâce au travail de professionnels locaux.
Lorsqu'il est arrivé dans le port, en septembre dernier, il était beau de loin le Amaalta. Mais il était loin d'être beau. Ce prototype de 1982 à coque alu, sister-ship du voilier Kriter 8, taillé pour la course, accusait en effet le poids des ans et un certain manque d'entretien. "C'est simple, quand on a conclu le marché, on n'a pas trouvé le moindre carnet d'entretien. Il y avait juste les clefs, laissées par l'ancien skipper, cachées sous un coussin", explique Valérie Moens-André, l'heureuse patronne de Sous le Vent.
Cette nouvelle société spécialisée dans l'entretien, le gardiennage, l'hivernage des navires amarrés à quai, avait été contactée par les propriétaires d'Amaalta pour le remettre à niveau. "Il est d'ailleurs notre premier chantier", explique celle qui s'occupe aussi, bénévolement, de l'accueil des bateaux durant Escale à Sète. Et quel chantier ! "Toute la sellerie était à refaire, les gréements, les voiles, l'électricité, les éléments du moteur, la salle de bains, les toilettes. Et tout cela sans aucune indication technique. On a même eu une voie d'eau", résume-t-elle.
La chef d'entreprise s'est tournée uniquement vers les compétences spécialisées locales - c'est son credo - pour sauver le navire et le mettre en sécurité pour un coût total de 100 000 €. Et ce vendredi, c'est le grand jour. Amaalta et son nouveau skipper Rafik, qui a pas mal navigué depuis son diplôme passé au lycée de la Mer, vont faire des essais en mer. Le voilier mettra ensuite le cap vers Tarragone pour un bon nettoyage de coque avant qu'il ne passe l'été aux Baléares. Ensuite, Amaalta entrera dans une deuxième phase de rénovation, la réfection totale du pont. Au moins.
PHILIPPE MALRIC
Publié le : Vendredi 01 juillet 2016
ILLUSTRATION VINCENT ANDORRA
Animations, bénédictions, dévotion... Découvrez tout le programme de la fête.
Jeudi 30 juin
13 h 30, critérium des écoles joutes quai Licciardi ; à 18 h 30, chapelle des Pénitents, vernissage de l'exposition "D'encre et d'embruns", visible jusqu'au lundi 4 juillet ; à 19 h, à la Criée, remise des prix aux vainqueurs ; à 22 h, bodega avec DJ Jean Marc.
Vendredi 1er juillet
9 h, gerbes aux disparus de l'APSM et aux gens de mer cimetière Marin ; 20 h à la Criée, ouverture du 68e anniversaire du Grand Pardon de la saint Pierre ; 21 h 30, rassemblement au Môle pour transfert de la statue de Saint-Pierre des Pénitents à Saint-Louis, avec la fanfare des pompiers de Villeneuve-lès-Béziers et de l'Harmonie Rognonaise, bénédiction par le père Frioux et participation de Jean-Michel Balester, suivie d'un concert de Gli Amici ; 22 h à la Criée, bodega avec DJ Jean Marc.
Samedi 2 juillet
8 h, pavoisement de la flottille de pêche ; 14 h 30, au Barrou, tournoi de tennis et quai Licciardi, tournoi seniors challenge "Joseph et Raphaël Nocca" avec le peña Bella Cia ; 18 h, finale de tennis au Barrou ; 19 h remise des prix aux jouteurs ; 21 h, quai Licciardi, tournoi de joutes juniors challenge "Maximin et André Licciardi" ; à 22 h à la Criée, bodega.
Dimanche 3 juillet
8 h 45, salle des mariages, rassemblement de la fanfare des pompiers de Villeneuve-lès-Béziers et départ du cortège à Saint-Louis ; 9 h 15, à Saint-Louis, Grand'messe de la Saint-Pierre célébrée par Mgr Pierre-Marie Carré et le père Frioux, avec Jean-Michel Balester et la chorale Stella Maris ; 10 h, à la Criée, départ des jouteurs, Cettarames, la musique l'Avenir L'Islois, l'Harmonie Rognonaise jusqu'à Saint-Louis ; 10 h 45, sortie en mer pour hommage aux marins disparus ; 12 h, retour de la flottille et de la statue de Saint-Pierre, chapelle des Pénitents ; 15 h, tournoi poids-lourds challenge Ernest et Georges Azaïs ; 20 h, remise des prix à la Criée ; 22 h, bodega.
Lundi 4 juillet
18 h, à la Criée, tournoi de l'école de joutes de La Marine ; 20 h, remise des prix et à 21 h, spectacle cabaret animé par La Plume d'élixir, restauration.
Publié le : Jeudi 30 juin 2016
Le braconnier est sorti de l’eau avec des daurades et des loups de très belles tailles à la ceinture.D.R.
Midi Libre 04/06/2016
Depuis trois ans, les pêcheurs traquaient le voleur. Il a été interpellé vendredi matin par les gendarmes.
Trois ans que les pêcheurs de l'étang de Thau attendaient ce moment. Trois ans que toutes les nuits, ils surveillaient l'étang tout en travaillant à la pose de leurs filets. Trois ans qu'ils attendaient de remonter ce “beau” gibier.
Et vendredi dernier, au petit matin, ils ont fait une sacrée prise non loin de leurs filets. Un braconnier est sorti de l'eau avec des daurades et des loups de très belles tailles à la ceinture. Les gendarmes de la brigade nautique d'Agde ont été aussitôt appelés et le suspect était en garde à vue moins d'une demi-heure plus tard.
Les pêcheurs soulagés !
"C'est un soulagement, assurait ce vendredi une représentante des pêcheurs. Cela fait trois ans que cela dure. Trois ans que nous perdons du poisson et que nous réparons nos filets. Nous avons été tenaces et cela a payé. Il a commis une erreur. Depuis plus de quinze jours, il venait toujours sur le même lieu. Vendredi, nous avons eu de la chance quand nous l'avons aperçu vers 5 h 30. Il est hors d'état de nuire", s'est-elle réjouie.
Pour l'heure, l'enquête de la gendarmerie n'en est qu'à ses débuts. L'homme sera pour le moment poursuivi pour pêche sous-marine dans des engins de pêche professionnels, c'est-à-dire les filets.
Son matériel a été confisqué
L'ensemble de son matériel a d'ores et déjà été confisqué et le parquet de Béziers a été saisi. C'est lui qui a l'opportunité des poursuites à engager. Le braconnier sera aussi poursuivi parce qu'il a détruit des filets, parce qu'il pêchait sans autorisation à moins de 150 m des filets et enfin parce qu'il pêchait de nuit.
Pour récupérer ses prises, l'homme tuait les poissons au harpon, puis découpait le filet au couteau. Restent aux enquêteurs à découvrir les clients du braconnier.
Publié le : Dimanche 05 juin 2016
Midi Libre 01/06/2016
De Marseillan à Sérignan, les CRS ne seront plus sur le terrain, dans les postes de surveillance des plages.
L'Euro 2016 et l'état d'urgence vont mobiliser les forces de l'ordre une grande partie de l'été. C'est la raison pour laquelle, de Marseillan à Sérignan, les communes ont contractualisé avec le Sdis 34 (Service départemental d'incendie et de secours) pour la surveillance des zones de baignades et donc des plages.
Résultat de la mise en œuvre de cette nouvelle disposition : 27 postes de secours tenus par les pompiers sur les 39 gérés par le Sdis dans l'Hérault (76 postes de secours sont opérationnels sur le département de l'Hérault, dont 65 sur le seul littoral, NDLR). Ceci représente environ 230 saisonniers sauveteurs et autres pompiers volontaires ou professionnels mobilisés sur la durée de la saison estivale.
SNSM, Gendarmerie, sauveteurs engagés par les mairies...
"Nous répondons aux demandes des communes en matière de surveillance des plages, explique le lieutenant Sébastien Albert, en charge du secours nautique sur l'Hérault. Et sur ces tranches horaires, nous ajoutons 30 mn avant et après notre prise de service. Pour ce qui est de l'organisation dans les postes et pour répondre à la fréquentation des plages, trois sauveteurs sont installés du lundi au jeudi dans chaque poste de secours. Ils sont quatre du vendredi au dimanche."
Tous sont amenés à travailler en coordination avec l'ensemble des services de secours nautiques (SNSM, Gendarmerie, sauveteurs engagés par les mairies). Cette coordination étant gérée par le centre opérationnel des pompiers de l'Hérault et qui a pour maître mot la prévention et l'anticipation des moyens à mettre en œuvre.
50 nouveaux sauveteurs sont formés tous les ans
Pour répondre à cette demande, le Sdis s'appuie sur un pool de saisonniers tous titulaires d'un stage de surveillance de baignades et des activités nautiques. Ce sont, en général, des étudiants indemnisés entre 1 500 € et 2 000 € nets en fonction de leurs responsabilités. 50 nouveaux sauveteurs sont formés tous les ans par les pompiers, essentiellement originaires de l'Hérault.
Sur ce secteur du littoral, Agde est la station balnéaire qui est la plus fortement dotée. Elle accueille le plus de monde. Elle a aussi le plus grand nombre de postes de secours qui surveillent le plus grand territoire. Rien que pour avoir une petite idée de l'activité de ces 12 postes, il faut savoir que l'an dernier quelque 6 000 soins ont été prodigués à des victimes.
A Agde, on a recruté du personnel saisonnier
"Ce dispositif a un coût entièrement pris en charge par les communes. En ce qui concerne Agde, on affiche une facture d'environ 350 000 € de frais de personnels pour les 12 postes, auxquels s'ajoutent 150 000 € de frais divers et de matériels comme les radios, les embarcations et le matériel de soins", précise Jérôme Bonnafoux, adjoint au maire d'Agde, en charge de la sécurité.
Toujours sur Agde, pour pallier le manque de forces de police qui représentent l'autorité sur les plages, la commune a, elle aussi, recruté du personnel saisonnier.
Des policiers municipaux sur les plages
Six policiers municipaux vont tourner sur les plages. Ils seront accompagnés de policiers à cheval, mais aussi de policiers à VTT. Tout cela sans compter sur les cinq policiers nationaux qui vont les rejoindre pour renforcer l'effectif.
"L'actualité nous prive cette année de la présence des CRS qui seront mobilisés sur d'autres terrains, explique Luc Larose, le patron de la police municipale à Agde. C'est la raison pour laquelle la municipalité a choisi de recruter des policiers municipaux saisonniers comme cela est prévu dans le cadre de la loi. Il est important que les forces de l'ordre soient présentes sur le terrain car les pompiers n'ont pas autorité pour faire respecter la réglementation."
JEAN-PIERRE AMARGER
Publié le : Jeudi 02 juin 2016
Midi Libre 24/05/2016
Un événement ! Le Oosterdam, 290 m, accoste ce dimanche matin en île Singulière. Les pilotes préparent son arrivée depuis un an.
Combien tu m'as mis ? 25 nœuds de vent de sud-est et la pluie ? Tu n'y es pas allé de main morte !" Au premier étage de la station de pilotage, Noël-Nicolas Surcouf met les mains sur les manettes de propulsion. Elles sont exactement les mêmes que celles de la passerelle du Oosterdam, ce paquebot de croisière de 290 m qui accostera ce dimanche matin. Il sera alors le plus grand navire jamais accueilli dans les eaux sétoises. Le précédent “record” était de 265 m. Sous le regard de Gabriel Charpentier, le patron du pilotage, Noël-Nicolas Surcouf travaille alors, sur le simulateur, les manœuvres d'accostage de ce géant.
Le simulateur intègre tous les éléments du port. Il suffit d'ajouter les éléments météo
La station sétoise est la deuxième en France à avoir son propre simulateur (1). Il intègre toutes les caractéristiques précises du port : bouée, profondeur... Il ne suffit plus ensuite qu'à y intégrer les paramètres extérieurs pour les exercices. Orientation et puissance du vent (qui n'est pas la même partout dans le port), houle, soleil, pluie, nuit, jour, présence d'autres navires... Charge ensuite au pilote de gérer le tout pour accoster - avec les conditions réelles de motorisation et d'emprise de chaque navire - dans les meilleures conditions. Le pilotage de Sète s'appuie sur 5 000 photos et caractéristiques techniques de bateaux en tout genre. "Cela fait plus d'un an que l'on prépare l'arrivée du Oosterdam", précise Gabriel Charpentier.
Un argument de poids pour attirer les armateurs
"Les six pilotes de la station ont multiplié les exercices et ont confronté leur expérience pour déterminer les meilleures manœuvres." Pour des raisons pratiques le Oosterdam doit être amarré tribord à quai. Il le sera au quai I (2) - qui a fait l'objet de quelques modifications pour l'accueillir - non loin du terminal céréalier. Pour cela, il faudra donc faire pivoter le paquebot. Le simulateur a permis de déterminer les endroits pour le faire en fonction des conditions météo. Ce sera soit directement dans la passe, soit en approche finale.
Ces exercices ont d'autres intérêts. Ils ont permis de voir s'il fallait déplacer une balise ou draguer une zone pour faciliter le déplacement du navire. En outre, ils ont été un argument de poids pour attirer les armateurs. "En leur montrant nos exercices de simulation, ils ont compris qu'ils pouvaient venir faire une escale à Sète, un port qu'ils connaissaient peu", signale Noël-Nicolas Surcouf. De fait, de plus en plus de “croisières” font un crochet par l'Île singulière entre Marseille/Monaco et Barcelone.
"Dès l'an prochain nous serons en capacité d'accueillir les plus grands paquebots du monde"? Gabriel Charpentier, patron de la station de pilotage
"Dès l'an prochain nous serons en capacité d'accueillir les plus grands paquebots du monde", commente pour sa part Gabriel Charpentier. Un amarrage placé le long de l'épi Dellon le permettra. Les pilotes sétois y ont déjà accosté le fameux Harmony of the Seas... sur le simulateur.
PHILIPPE MALRIC
(1) Les pilotes vont aussi quatre fois par an à Nantes dans un simulateur reproduisant une vraie passerelle à l'échelle 1/1 et donc dotée d'une vue à 360°.
(2) Le quai H, futur lieu d'accueil, n'est pas encore terminé.
Publié le : Vendredi 27 mai 2016
Le prévenu, skipper, dit qu’il ignorait que le bateau avait été volé.DR
Midi Libre 15/05/2016
Le navire, retrouvé par la guardia espagnole, a pu servir à des trafics de drogue.
Un sexagénaire a été condamné à un an de prison pour le vol d'un voilier commis dans le port du Cap d'Agde en 2011. Il avait déjà effectué sa peine dans le cadre de sa détention provisoire. Ce 18 février 2011, le Blue Note prend la mer en pleine nuit. Rien d'anormal, mais le départ est tout de même saisi par le service de vidéo surveillance de la Ville d'Agde, ainsi que la venue sur l'embarcadère de cinq personnes qui sont inconnues des services du port. Il s'agit en fait d'un vol. Et le navire, qui va changer deux fois de nom en très peu de temps, va voguer désormais sous pavillon anglais pour être retrouvé six mois plus tard, par les hommes de la Guardia civil au large de l'Espagne.
Pendant six mois en prison en Espagne
Les enquêteurs espagnols pensent que ce navire peut-être impliqué dans un vaste trafic de drogue et le prévenu, skipper le jour de l'arraisonnement, va goûter durant six jours aux geôles ibériques. Pour autant, il ne sera pas inquiété, car aucune drogue ne sera trouvée à son bord. Il se bornera à expliquer aux forces de l'ordre espagnoles qu'il ne faisait que convoyer le bateau pour un tiers. Il sera finalement interpellé par la police française à l'aéroport de Roissy dans le cadre d'une autre affaire en août 2011. "Je ne suis en rien mêlé à ce vol. Je ne savais pas que ce bateau était volé", insiste le prévenu. Mais la présidente Claire Ougier n'aime pas naviguer en eau trouble.
Elle pose de nombreuses questions sur des points de détails qui vont embrouiller le navigateur, notamment sur le fait que les amarres étaient coupées et que le GPS ne fonctionnait pas. "Cela ne devait pas être commode pour naviguer sans GPS, n'est-ce pas ?" Et l'homme se perd dans des digressions. "Je dormais quand ils ont coupé les fils." ; "Et quand ils ont changé le nom du bateau cela ne vous a pas inquiété ? Sérieusement ! C'est urgent de mettre un drapeau anglais en pleine mer ?" ; "Non, ils l'ont fait en mer parce que c'est courant. Je ne savais rien de ce qui se tramait, et quand le lendemain, j'ai compris j'ai même appelé les propriétaires."
Déjà condamné à treize reprises
Ce que ces derniers nient depuis les bancs de la salle d'audience. Bref tout le monde l'aura compris, on n'apprendra pas grand-chose du vieux loup de mer qui assume tout de même 13 condamnations pour des faits de violences avec armes, des escroqueries, des détentions d'armes…Pour Jennifer Roussie, qui représente le parquet : "Je vais tenter de garder le cap dans cette affaire de vol de bateau. Il ne savait rien, mais il était bien là. Plusieurs éléments établissent qu'il a participé au vol, quoi qu'il en dise. Ce qui m'interroge, c'est qu'il ne se soit pas investi dans la visite du bateau qui était à vendre. Pour moi, il ne voulait pas être reconnu.
"S'il n'a rien à voir avec cela, je ne comprends pas qu'il ait mis ce bateau à son nom. C'est du maquillage. Il était équipé pour tromper les recherches. Il voulait dissimuler le vol. C'est un acteur de ce vol. Il est sur le bateau, partout, et nulle part à la fois, et ne voit jamais rien. Je n'y crois pas." Elle va requérir un an de prison ferme sachant que le prévenu a déjà effectué 16 mois de détention provisoire. "Il y a un faisceau d'indices qui amènent à penser qu'il y a un doute dans sa participation. Je pense qu'il n'était pas au courant du vol. Mais il est sans doute coupable du recel", assure l'avocat de la défense.
JEAN-PIERRE AMARGER
Publié le : Mercredi 18 mai 2016
Photo S. M
Midi Libre 13/05/2016
Le feu du môle Saint-Louis pourrait prochainement accueillir du public. Le service des Phares et Balises Méditerranée et l'office du tourisme de Sète ont passé une convention permettant des visites de l'édifice qui, jusque-là, n'était pas accessible à tous.
C'est ce qui explique la présence d'un échafaudage à son sommet depuis le 27 avril et pour une durée d'un mois. Les vitres en verre - dont une a été cassée par le vent - vont être remplacées par du plexiglas incassable.
Puis, la peinture de la coupole sera refaite afin de faire une beauté au phare. Un atout supplémentaire pour Sète et une visite de plus pour les nombreux touristes qu'elle accueille, mais rien ne changera pour les pêcheurs et les plaisanciers.
En effet, la lumière rouge signalera toujours l'entrée du chenal même si les vitres ne seront plus rouges mais transparentes. En revanche, les diodes, elles, resteront rouges. Question, évidemment, de sécurité.
Publié le : Vendredi 13 mai 2016