Les deux embarcations ont été très endommagées
Midi Libre 27/06/2014
Il y a un an jour pour jour, c'était l'embarcation de son concurrent qui avait pris feu.
Amarrés au Grau-d'Agde (Hérault), un peu avant la Criée aux Poissons, les deux bateaux du passeur "Mimi", qui assure, en saison, la traversée de l'Hérault entre le Grau et le quartier de la Tamarissière, ont été incendiés dans la nuit du jeudi 26 à ce vendredi 27 juin, vers 4 heures.
Pas encore confirmée, la piste criminelle semble évidente
Une thèse criminelle qui n'est pas encore confirmée par les autorités mais qui fait peu de doutes dans le contexte plus ou moins trouble qui règne autour de ce secteur d'activité.
En effet, l'année dernière, à la même époque, c'est le passeur Paul qui avait été victime d'un incendie. Si un des bateaux semble bon pour la casse, l'autre barge, dont la coque et le moteur ont été épargnés, pourra peut-être reprendre du service. Présent sur le site jeudi matin, "Mimi" réfléchit à louer éventuellement un autre navire pour assurer sa saison.
OLIVIER RAYNAUD
Publié le : Samedi 28 juin 2014
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Midi Libre 26/06/2014
Ce bateau est en escale. Et aussi en vente pour près de 5 millions d'euros
Il est arrivé lundi soir en droite ligne de La Ciotat et est annoncé dans les prochains jours du côté de Monaco. Reste que le yacht Capella C ne passe pas inaperçu à son poste d'amarrage, quai d'Orient. Ce navire, de 59 m de long, construit en Allemagne en 1968 et remanié par deux fois depuis peut accueillir jusqu'à 22 passagers.
Tous choyés par 17 membres d'équipage. Si vous voulez acheter ce yacht il vous en coûtera 4 900 000 euros, une paille.
Publié le : Vendredi 27 juin 2014
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Midi Libre 23/06/2014
Ce dimanche, le patrimoine maritime se dévoile à la base nautique du Barrou. Organisée par le comité de quartier, avec le concours de Voile Latine et des Gréements languedociens de Frontignan, cette journée permet de profiter de balades sur l'étang et de découvrir différentes manoeuvres à la voile.
Publié le : Lundi 23 juin 2014
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La digue de Sète.CHRISTINE PALASZ |
Midi Libre 16/06/2014
Décidément, ces derniers temps, il ne fait pas beau voguer près du brise-lame.
A la mi-mai, un petit bateau à moteur avait été détruit par le feu provoqué par un court-circuit. Dimanche dernier, un autre bateau de plaisance a carrément coulé dans la passe Est. Ses deux occupants ont toutefois pu se réfugier sur le brise-lame.
Publié le : Mercredi 18 juin 2014
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L'ancien ferry a été adjugé à 380 000 euros ce lundi après-midiIl n'y aura bientôt plus de ferry de l'ex Comanav-Comarit dans le port de Sète. Le dernier qui restait, le Bni Nsar, a été vendu aux enchères ce lundi après-midi. C'est un ferrailleur étranger qui a enlevé la mise pour 380 000 euros.
Publié le : Mardi 17 juin 2014
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Les gabians, voraces nettoyeurs, n’ont pu venir à bout des thonines.V. A |
Midi Libre 13/06/2014
L e Parquet devra décider des suites à donner à cette affaire. En fin de semaine dernière, un mareyeur s'était débarrassé de thonines invendues dans le port...
Le mareyeur sétois qui, en fin de semaine dernière, s'est débarrassé de thonines invendues en les jetant dans le port au niveau de la criée, a été entendu mercredi matin à la gendarmerie maritime. Et son audition par les militaires a globalement confirmé ce que l'on savait jusque-là de “l'affaire”.
A savoir que vendredi, à l'aube du week-end prolongé de Pentecôte et alors qu'il devait procéder au nettoiement de son matériel frigorifique, le mareyeur s'est retrouvé avec, sur les bras, une quarantaine de thonines, du poisson acheté à l'étranger et destiné aux circuits de la grande distribution. Le chef d'entreprise qui, en temps normal, passe par les “circuits classiques”, à savoir la benne pour les petites quantités de petit poisson, le centre d'équarissage pour les gros volumes, n'a pu s'orienter vers ce dernier et, plutôt que d'attendre son ouverture mardi, aurait suivi le conseil d'un employé de longue date l'enjoignant à faire "comme avant". Bref : à jeter le poisson dans le port où, même s'il remontait à la surface, il ne manquerait pas d'être avalé par les voraces gabians. C'est donc là où les chalutiers nettoient leurs ponts que la thonille a fini et où, à peine jetés, les poissons ont coulé.
Les poissons remontés à la surface
Or, "gaz de putréfaction aidant", explique le gendarme qui a procédé à l'audition, les poissons sont peu à peu remontés à la surface. "Ça a commencé dimanche après-midi", confirme le militaire, et "malgré toute la bonne volonté du mareyeur" à réparer son erreur, il n'a pu venir à bout de cette pêche peu ragoûtante. Du reste, il ne pouvait pas trop compter sur les gabians qui, bien qu'ayant visiblement attaqué les thonilles en décomposition, n'ont pu en venir à bout. Mercredi, sur la quarantaine de thonines flottantes, les enquêteurs estimaient qu'il devait en rester maximum "trois ou quatre" dans les canaux sétois.
Quant au mareyeur, si contrevenir au Code de l'environnement (“rejet de déchets à la mer”) est un délit passible de prison, il pourrait n'écoper que d'une amende, voire d'un rappel à la loi, tant il a fait preuve de "bonne volonté". Mais ça, c'est le Parquet qui en décidera, auquel le “PV” d'audition a été transmis mardi soir. Le mareyeur s'est en outre engagé à fournir les factures attestant de la destruction du poisson par un centre agréé. Cette fois.
Pa. C
Publié le : Vendredi 13 juin 2014
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Délibéré le 9 juillet. Les pêcheurs risquent deux ans de prison avec sursis, 50 000 € d’amende et 200 000 € de confiscation à valeur.ARCHIVE - CAMBON SYLVIE |
Midi Libre 13/06/2014
Le tribunal correctionnel de Montpellier a examiné mercredi matin le cas de sept patrons thoniers (sétois et agathois) suspectés de déclarations mensongères de volumes de pêche et de corruption passive.
Les faits remontent à 2007. à l'époque, ces armements auraient sous-déclaré leur volume de pêche pour ne pas tomber sous le coup des quotas imposés par l'Iccat (Commission internationale pour la conservation des thonidés de l'Atlantique). D'autres auraient vendu leur "quota papier" c'est-à-dire leur droit de pêche à des armements étrangers en déclarant de leur côté des pêches fictives.
Le procureur a requis de lourdes peines contre ces patrons thoniers, allant jusqu'à deux ans de prison avec sursis, 50 000 € d'amende et 200 000 € de confiscation à valeur (*). Le délibéré a été fixé au 9 juillet.
Dans cette affaire, un second volet sera examiné en octobre prochain. Il concerne les campagnes de pêche de 2008 à 2010 et mentionne, en plus des déclarations mensongères de pêche, des infractions au Code du travail.
(*) Une mesure rare qui évite la confiscation du bateau. La somme versée “en compensation” n'est pas récupérable.
F. D
Publié le : Vendredi 13 juin 2014
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Parfaitement légale, cette plage est en cours d’aménagement |
Midi Libre 12/06/2014
L 'installation d'une "plage" par "Le poisson rouge" gêne certains riverains mais la grande majorité y est favorable. Explications.
Plus de 22 % des logements de la ville sont des résidences secondaires - principalement à la plage - dont les propriétaires ne suivent pas forcément les affaires de la commune. Et c'est ce qui s'est passé rue Paul-Riquet où une famille des Bouches-du-Rhône a découvert, en ouvrant ses volets, que "Le poisson rouge" aménageait une portion de plage avec 22 matelas, des petites tables, des canapés, une cahute pour se déshabiller et un espace buvette de 20 m² devant le restaurant.
Ben oui ! Tout est parfaitement légal mais apparemment tout le monde ne le sait pas. D'où des plaintes en mairie et même à la police, de vives demandes d'explications qui ont semé le trouble dans cette petite rue Paul-Riquet où tout le monde se connaît et où les propriétaires de l'établissement, Julie Lorlut et sa mère Corrinne, sont estimées.
Trois sous-traités de concession de plage
La Ville a obtenu de l’état la concession de ses plages pour une durée de douze ans. Parmi ses prérogatives (exploitation et entretien de la plage) figure la possibilité d’attribuer des sous-traités de cette concession à des exploitants. Le projet a été voté en conseil municipal et a fait l’objet d’une instruction administrative par les services de l’état. L’enquête publique a recueilli un avis favorable du commissaire-enquêteur mais a aussi mis au jour les inquiétudes de certains. Sur les sept concessions de plage prévues, seules trois ont trouvé preneur. Quant aux onze zones d’activités municipales, elles n’ouvriront pas cet été. Les trois sous-traités ont été attribués pour six ans.
De quoi s’agit-il ?
Location de matériels (60 % de la surface) avec buvette de 300 m² au "Poisson rouge" et de 300 m² à l’"Out of blue" (60 % de la surface à la location de transats) + location de matériel avec restauration sur 980 m² aux Aresquiers avec un bâtiment clos de 130 m² installé sur une terrasse de 180 m². Les établissements sont autorisés à fonctionner du 1er avril au 30 septembre "date à laquelle les espaces doivent retrouver leur intégrité naturelle" (1) et paient une redevance annuelle à la commune : 6 000 € pour "Le poisson rouge", 10 000 € pour l’"Out of blue" et 30 000 € pour le restaurant de plage de la famille Di Stefano. Les trois projets ont été soumis puis approuvés par le préfet. Tout est donc légal et les dossiers peuvent être consultés aux services techniques.
(1) Conseil municipal du 28 janvier 2014.
"Les objectifs des restaurateurs sont de travailler honnêtement"
Mais si quelques habitants râlent contre cette concession de plage, d'autres - et ils sont en majorité - y sont favorables. Et l'ont fait savoir par le biais d'une pétition qu'ils vont remettre à la mairie laquelle ferait peut-être bien d'organiser une réunion d'information... "Les objectifs des restaurateurs sont de travailler honnêtement et d'offrir un cadre agréable à leur clientèle. à ce jour en tant que voisins, nous n'avons subi aucun désagrément, écrivent-ils plaidant la cause du développement économique et celui du tourisme. Si mes petits-enfants ont envie d'une glace, maintenant ils sauront où aller la chercher ! Ce n'est pas possible ce pays, on ne peut rien faire !" proteste Georges. "Le restaurant ne nous a jamais gênés. Les propriétaires sont très respectueuses et ça donne de la vie à la plage, ça l'embellit !" ajoute sa voisine. "Nous profitons de leurs feux d'artifice quand il y a des mariages. Il faut bien qu'elles bossent !" pense, pour sa part, Olivier.
Les détracteurs du projet que nous avons rencontrés craignent, eux, des nuisances sonores, dénoncent l'impact visuel (bien modeste à notre avis) et se demandent pourquoi diable on a implanté une concession "ici où la plage est si étroite alors qu'il y a des kilomètres plus vastes ailleurs. "Je ne dis pas que la plage m'appartient mais je suis décue" déclare Annick. Peut-être cela s'explique-t-il par des raisons économiques et pour ne pas multiplier les activités commerciales sur la plage.
Quant à Julie Lorlut, la gérante du "Poisson rouge", elle fait valoir que "sa plage est nickel sans un bout de plastique. Le mobilier est en bois recyclé et il n'y a pas de couleurs criardes." A l'image de ce restaurant dont on parle généralement plus pour la qualité de sa cuisine.
D. R
Publié le : Jeudi 12 juin 2014
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Les thons flottent sous les yeux des passants... |
Midi Libre 11/06/2014
Le personnel d'un mareyeur les a jetés à l'eau pensant qu'ils allaient couler.
Ils flottent entre deux eaux depuis samedi matin près de la Criée de Sète. Eux, ce sont une bonne vingtaine de thon d'une quinzaine de kilos pour les plus gros. Spectacle peu reluisant qui a provoqué de grandes interrogations de la part des passants, des chalutiers tout comme les petits métiers. Alertée, la brigade de gendarmerie maritime de Sète s'est rendue sur place en début d'après-midi pour constater la situation. Les poissons ont été ramassés.
Selon nos informations, ces thons, achetés par un mareyeur, n'avaient pas été vendus le vendredi. Comme le site d'équarrissage était fermé pour trois jours à cause du lundi de Pentecôt, un mareyeur (et non le personnel de la Criée comme indiqué auparavant) a jeté les poissons à l'eau, pensant qu'ils allaient couler. Et en fait non. Ils sont remontés.
Reste maintenant à savoir si ce geste est répréhensible aux yeux de la loi. La Criée de Sète va lancer une procédure contre le mareyeur concerné. Tout comme la gendarmerie maritime.
PH. M
Publié le : Mercredi 11 juin 2014
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Midi Libre 08/06/2014
Pêchée mercredi aux Aresquiers
Mercredi, un Vicois, Mickaël Py, est parti faire sa séance hebdomadaire de surf-casting sur la plage aux galets des Aresquiers. Après quelques loupés, il a vu sa canne s'incliner et, ferrant immédiatement pour sécuriser sa prise, il a senti qu'il avait affaire à un gros poisson. «Après cinq minutes de lutte acharnée, j'ai sorti de l'eau une daurade royale de 4,1 kg pour 64 cm ! », explique Mickaël. Qui dit que la pêche à la ligne n'est pas un sport à sensations ?
Publié le : Dimanche 08 juin 2014
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Le Marius-Oliveri se dirige vers la zone où le bateau est censé se trouver (ARCHIVES ML) |
Midi Libre 01/06/2014
Le canot de sauvetage de Sète, qui s'était rendu sur Agde, et celui de la SNSM de Valras ont finalement interrompu les recherches.
La sirène du sémaphore de Sète a retenti ce dimanche 1er juin, peu après 17 h. Un bateau - pas d'autre précision pour l'instant - serait en difficulté au large, dans une zone mal définie. Il serait peut-être même en train de couler, selon le dernier message parvenu ("Mayday on coule") au sémaphore.
Le canot de sauvetage entre Agde et Valras
Le canot de sauvetage de la station sétoise, Le Marius-Oliveri, a alors quitté le port pour se diriger, dans un premier temps, vers Frontignan. Il a finalement rebroussé chemin et mis le cap au sud-est, sur Agde. Pendant ce temps, le canot de de la SNSM de Valras couvre la zone comprise entre la cité agathoise et Valras. L'hélicoptère de la Sécurité civile participe également aux recherches.
Finalement, peu avant 19 h, le Marius-Oliveri a interrompu les recherches et il est rentré au port.
Publié le : Lundi 02 juin 2014
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Nouvelle campagne de pêche pour les thoniers du 25 mai au 25 juin en Méditerranée (ARCHIVE - JUDY JANUARIUS) |
Midi Libre 28/05/2014
Le climat s’est apaisé, notamment en France, pour la pêche au thon rouge qui démarre en Méditerranée. Les règles draconiennes de protection de l’espèce, au bord de l’effondrement il y a dix ans, commencent à porter leurs fruits.
Aujourd’hui, scientifiques, écologistes et pêcheurs constatent une nette amélioration de la situation.
"Si le thon est au rendez-vous bien sûr..."
André Fortassier, patron pêcheur, qui a quitté son port d’attache au Grau d’Adge en fin de semaine dernière, confie : "Nous sommes des pêcheurs sérieux, responsables et autant attachés à la préservation de l’espèce que les écologistes. Nous avons été durement touchés, mais aujourd’hui nous pouvons enfin voir le bout du tunnel avec cette campagne de pêche qui s’ouvre. Nous mettons le cap au large des côtes méditerranéennes, vers les Baléares pour, une quinzaine de jours. Si le thon est au rendez-vous bien sûr..."
Investissements
Les thoniers comme le Ville d’Agde représentent un investissement énorme, d’autant que ces navires ont dû s’équiper de matériels ultra-perfectionnés, dont une partie n’est plus utilisée car les méthodes de pêche ont changé ! Au sein de l’équipage, chacun a sa place ou rien n’est laissé au hasard.
Le thon est capturé vivant
Un travail dur mais passionnant, une vie consacrée à la pêche avec ses aléas mais aussi ses bonheurs. Maintenant le thon est capturé vivant dans d’immenses filets maintenus écartés par des barques pour éviter le resserrement du filet et surtout protéger le poisson et le garder dans les meilleures conditions possibles.
Il n’est plus conservé à bord dans les grands réservoirs de réfrigération, mais gardé vivant et amené à la côte avec des remorqueurs munis de cages flottantes jusqu’aux fermes marines.
La pêche au thon a bien évolué, et pour la protection de l’espèce et pour une qualité exceptionnelle pour le consommateur. Souhaitons à tous une bonne pêche pour cette campagne qui va s’étendre du 25 mai au 25 juin, et surtout un bon retour au port dans quelques semaines.
Publié le : Dimanche 01 juin 2014
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Elles ont été remuées... |
Midi Libre 25/05/2014
Le dernier coup de mer a ramené sur la plage les bouées marquant la limite des 300 m.
Ce sont les Phares et Balises, sous convention avec la Ville, qui sont chargées de leur mise en place. Et ce n’est pas une mince affaire, puisqu’entre le balisage des 300 m, des zones “strictes” de baignade, des chenaux d’accès pour engins à moteur, des bouées jaunes, il y en a plusieurs dizaines entre les plages urbaines et la dernière zone balisée, au Castellas. D’autant moins une mince affaire lorsqu’une tempête de sud s’invite en pleine mise en place, à la fin du mois de mai. Ce qui a été le cas cette semaine. Ce coup de sud a tout éparpillé. Phares et Balises devra jouer au Petit Poucet.
Publié le : Dimanche 25 mai 2014
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Initiation à la plongée au programme |
Midi Libre 24/05/2014
Un programme dense est prévu, tout au long du week-end sur les quais du Centre port.
Samedi et dimanche, autour du village nautique sur les quais du Centre port, la Ville d’Agde, la Sodeal, l’Office de Tourisme, les professionnels et associations nautiques proposent un rendez-vous festif autour de toutes les facettes de la Grande Bleue, dans le cadre du label, France Station Nautique. Promenades en bateaux, pêche, plongée sous-marine, modélisme, voile, stand up paddle, kayak de mer, aviron, kite surf, visite de bateaux de la Gendarmerie, de la SNSM, du yacht d’époque (1909) Owl… Permettront des approches ludiques, sportives, environnementales ou sécuritaires du nautisme sous toutes ses formes.
Parmi les temps forts de ce week-end, le baptême de la nouvelle vedette de la SNSM et l’opération Tous en mer. Son objectif est d’établir et d’officialiser un record du nombre de bateaux sortis en mer.
Un programme dense
Ce samedi, de 10 h 30 à 12 h 30, ouverture du village nautique sur les quais du Centre Port du Cap d’Agde avec baptêmes et animations. à 11 h, conférence sur la sécurité en mer proposée par la SNSM en partenariat avec l’Association Agathoise de Sauvetage et Secourisme et le Harpon Club à la Sodéal. à 13 h, départ de la régate, Coupe de la Sodéal. à 15 h, simulation d’accident organisée par la SNSM et à 16 h, démonstration de sauvetage sportif et côtier par l’Association Agathoise de Sauvetage et Secourisme visibles du quai de la Trirème.
Ce dimanche à 9 h, ouverture du Troc Nautique, toujours quai de la Trirème, organisé par l’Apac. à 10 h 30, bénédiction de la nouvelle vedette de la Société nationale de sauvetage en mer (SNSM), la SNS 211 Terrisse, quai de la Trirème. à 11 h, départ en mer de la SNSM, et opération Tous en Mer, grande parade nautique devant le port du Cap d’Agde ; les bateaux seront comptabilisés ayant chacun donné 5 € au bénéfice de la SNSM. à 12 h, départ de la régate, Coupe du Week-end Bleu. à partir de 14 h, toutes les animations du matin seront reprises. à 17 h, il y aura la remise des prix de la régate, Coupe du Week-end Bleu, et à 18 h, fin de ce beau week-end Bleu consacré à toutes les activités nautiques.
Renseignement au Centre nautique au 04 67 01 46 46 ou à l’office du tourisme, au 04 67 01 04 04.
Publié le : Samedi 24 mai 2014
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Jean-Marie Avallone "junior" quelques heures avant le départ,vendredi, aux côtés de Joseph Atanasio, qui commande un des quatre thoniers de l'armement |
Midi Libre 24/05/2014
Dans la nuit de vendredi à samedi, les navires de l'armement Avallone ont pris la direction de Malte pour pêcher leurs 600 tonnes de quota. D'autres ont choisi les Baléares. Retour dans un mois au plus tard.
Le port de pêche était bien tristounet, samedi matin. Privé des mastodontes qui - si l’on en croit l’émoi suscité par leur départ chez les touristes - constituent une réelle attraction au cœur des canaux. La plupart des douze thoniers senneurs sétois ont en effet pris la mer depuis jeudi, afin de pointer leur étrave dans leurs zones de pêche respectives quand sera donné le coup d’envoi de la campagne 2014, lundi. Après les Saint Sophie-François II et III, qui avaient appareillé dans la nuit de jeudi, le Cisberlande V, l’Eric-Marin, le Janvier-Giordano ont pris la mer vendredi, suivis, samedi au petit matin, des quatre senneurs de l’armement Avallone, les fameux Jean-Marie Christian.
"Il y a du poisson partout, seule inconnue : la météo"
Où sont-ils partis ? Vers les Baléares, ou Malte, en fonction des mareyeurs avec lesquels les patrons travaillent, et qui convoient les cages de transfert vers les lieux de pêche. Puisque, comme l’assurait vendredi Généreux Avallone (qui a pris les commandes du Jean-Marie Christian VI), "il y a autant de poisson à Malte qu’aux Baléares. La seule inconnue, c’est la météo."
à quelques heures d’appareiller, ce vendredi, les “cadres” du premier armement thonier français ne savaient d’ailleurs pas trop sur quel pied danser sur ce point. D’où une tension palpable ajoutée à une certaine impatience et, bien sûr, à la peur de la tuile de dernière minute. De la panne mécanique ou, pire, informatique, dont les thoniers sont désormais bardés, symptôme d’une pêche totalement sous contrôle.
Connexions satellites
"Sans informatique, sans connexion internet, une campagne au thon est aujourd’hui inimaginable", expliquait vendredi Jean-Marie Avallone junior, “second” sur le Jean-Marie Christian VI, fils de Généreux et petit-fils de l’ancien prud’homme major. "Il faut s’assurer de tout, et notamment que nos connexions satellites fonctionnent." Une défaillance à ce niveau-là serait une catastrophe. Une fois sur zone, tous les jours à midi (“temps universel”, soit 14 h), les thoniers doivent en effet informer la Direction des pêches, et le Cross Etel (en Bretagne) de toutes leurs actions. En temps réel. "Si nous calons un filet, ils doivent le savoir, si on pêche, ils doivent le savoir aussi, et nous devons leur faxer une demande d’autorisation de transfert avant de faire passer le poisson des filets vers les cages (des mareyeurs)", détaille Jean-Marie Avallone.
Le transfert des thons filmé et visé par un contrôleur indépendant
Toutes les heures, le thonier est en outre dans l’obligation de confirmer sa position ainsi que le numéro du remorqueur tractant la cage destinée au transfert, et qui se dirige vers lui, afin que le recoupement puisse être effectué. Enfin, si un bateau de la Marine se trouve sur zone, il peut aussi demander à contrôler le transfert, visé pendant plusieurs heures, à bord, sur vidéo, par le contrôleur de l’Iccat (commission de conservation des thonidés) payé par l’armateur, qui effectue le comptage.
Pour parachever cet implacable dispositif anti fraude, cette saison, ce sont des caméras stéréoscopiques qui contrôleront le passage des thons de la cage vers la ferme d’engraissement. "Et si notre estimation, comme celle du contrôleur, était erronée, tous les thons qui seront au-delà du quota devront être relâchés en mer par le mareyeur." Côté contrôles, ça ne rigolera donc pas cette année encore. "C’est simple, on n’a même pas le droit de manger quelques tranches de thon hors quota", plaisantent les patrons.
Sur 1500 mètres de fond
Si tout va bien, après 650 milles parcourus, et environ 7 000 à 8 000 litres de gazole consommés (par thonier), les quatre bâtiments de l’armement Avallone arriveront dans les eaux maltaises, lundi, où ils travailleront sur 1 500 m de fond.
Pour espérer pêcher du thon rouge, le temps devra être au beau fixe, et les eaux pas trop froides, "sinon le poisson ne monte pas". L’expérience et la dextérité des quatre commandants devront faire le reste. Et éviter par exemple qu’un filet (1 500 m, 45 tonnes !) se perde ou ne se prenne dans une hélice, qu’un homme se blesse sur un espace de travail certes “confortable” mais parsemé de grues, de câbles, et rythmé de manœuvres qui rappellent combien le boulot de marin pêcheur reste un métier à risques. Alors que vendredi, les commandants des senneurs sétois n’ayant pas encore appareillé peaufinaient les derniers réglages, trois thons de 300 kg narguaient, dans le port, ces seigneurs de la pêche.
En campagne...
20 000 euros pour un matelot Les 55 hommes d’équipage engagés sur les quatre senneurs (hors commandement) peuvent espérer gagner 20 000 euros à l’issue de cette campagne qui a réellement commencé, pour eux, au début du printemps, avec les opérations de maintenance, et ne s’achèvera qu’après les thoniers “hivernés” (certes en plein été). Les matelots enchaîneront avec la saison du poisson bleu au lamparo (sardines et anchois) sur les catamarans de l’armement (Les Deux-frères). 8 à 9 euros le kilo Le prix auquel les 600 tonnes de quota de l’armement Avallone, si elles sont pêchées, seront vendues, a déjà été fixé avec le mareyeur, avant même les poissons sortis de l’eau. « Cela évite que le prix de vente soit trop impacté, à notre avantage, ou à celui du mareyeur, par les variations du cours du yen », expliquait vendredi Généreux Avallone.
Il devrait se situer entre 8 et 9 euros le kilo. On est donc très loin du prix de la tranche de thon sur les étals. Mauvais temps Un thonier senneur tel le Jean-Marie Christian VI, construit en 2001 par les chantiers Martinez, à Saint-Cyprien, est propulsé par deux moteurs de 1400 cv. Côté survie, il n’embarque pas moins de six canots semi-rigides ainsi que deux annexes. Généralement, les navires de l’armement font route groupés. Habitués à essuyer du mauvais temps en mer, les hommes redoutent surtout toutes les longues heures durant lesquelles ils doivent parfois attendre les cages des mareyeurs, « en dérivant avec le filet au cul du bateau, le poisson dedans, et l’impossibilité de faire quelque manœuvre que ce soit ». à la merci de la houle, du mauvais temps, et d’un cargo éventuel… Les plus mauvais souvenirs de l’équipage se situent aux abords de la Crête, et de la Sardaigne.
PATRICE CASTAN
Publié le : Samedi 24 mai 2014
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Le maire l'avait découvert en avant-première |
Midi Libre 20/05/2014
Le week-end dernier, trois mille personnes, selon la mairie, ont profité des journées portes-ouvertes pour découvrir le dernier-né des musées sétois, consacré au patrimoine maritime de l'île singulière et aux joutes.
Publié le : Mercredi 21 mai 2014
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Le ferry a quitté le port. Il sera remorqué jusqu'à Casablanca. (Vincent ANDORRA) |
Midi Libre 13/05/2014
Il était immobilisé dans le port depuis deux ans et demi.
Immobilisé dans le port depuis deux ans et demi, le Marrakech a définitivement pris le large ce mercredi, vers 19 h 30. La dernière visite de contrôle, qui a eu lieu ce mercredi matin, a été concluante. Le départ du ferry de l'ex compagnie marocaine Comanav-Comarit a été retardé de quelques heures en raison du vent violent. Les autorités portuaires attendaient une fenêtre météo favorable. Racheté aux enchères par une nouvelle compagnie, l'ancien bateau de Hassan II est tracté par le remorqueur VB Artico en direction de Casablanca.
PH.M.
Publié le : Vendredi 16 mai 2014
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C'est le canot de sauvetage de la SNSM qui est intervenu dans la nuit de samedi à dimanche. (Archives Vincent ANDORRA) |
Midi Libre 11/05/2014
Dans la nuit de samedi à dimanche, la SNSM de Sète a été alertée de la chute d'un homme à la mer, depuis un voilier, à plus de 50 km au large. Le skipper a pu être repêché par un autre homme présent sur le bateau. En hypothermie mais sauf.
Nuit blanche pour les hommes du canot de sauvetage de la Société nationale de sauvetage en mer (SNSM) de Sète. Samedi soir, il était 23 h 40 lorsque le "Marius-Oliveri" prend la mer pour porter secours à un homme tombé d'un voilier à 28 milles des côtes, soit une cinquantaine de kilomètres. L'alerte a été donnée par l'autre occupant du bateau, "L'Albatros", un 14 m amarré d'ordinaire à La Grande Motte.
Lorsque les secouristes arrivent sur place, le skipper, tombé à la mer après avoir été heurté par la bôme, a été repêché par son ami, après une demi-heure d'efforts. L'homme d'une cinquantaine d'années est en état d'hypothermie mais conscient et en bonne santé.
Remorqué par le canot de sauvetage, le voilier a gagné le port de plaisance de Sète où il est arrivé sur les coups de 5 h 15 ce dimanche matin. L'homme tombé à la mer n'a pas été hospitalisé.
Publié le : Dimanche 11 mai 2014
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Les chalutiers sétois vont sortir de nouveau. (Vincent ANDORRA) |
Midi Libre 28/04/2014
Les mareyeurs, "en grève" depuis mercredi, ont trouvé un terrain d'entente avec les dirigeants du port de Sète (Hérault). Les chalutiers sortiront mardi.
Fin de crise à la criée. A l'issue d'une réunion, en fin d'après-midi ce lundi, les mareyeurs, qui boycottaient les achats depuis mercredi dernier, ont trouvé un terrain d'entente avec les dirigeants du port sur la hausse des taxes perçues pour le fonctionnement de la halle à marée.
Du poisson "sétois" sur les étals
Les mareyeurs ont annoncé qu'ils y seraient de retour ce mardi après-midi. De leur côté, les pêcheurs sortiront en mer la nuit prochaine, ce qu'ils n'ont pas fait ce matin. On devrait donc retrouver du poisson "sétois" sur les étals mercredi.
Publié le : Mardi 29 avril 2014
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à 34 ans, Wolfgang Idiri avoue avoir réalisé "un rêve de gosse» grâce à ce festival des traditions maritimes. |
Midi Libre 24/04/2014
Le président d'Escale à Sète dresse un premier bilan de l'événement.
Etes-vous satisfait de cette 3e édition d’Escale à Sète ?
Oui, c’était une nouvelle fois une belle fête ! Notre but n’était pas de battre des records de fréquentation, nous ne sommes pas un salon nautique, ni une machine à pognon. Ce qui nous importait, c’était de préserver l’âme, l’esprit de la fête maritime et de ne pas nous faire polluer par les marchands du temple ou des soirées techno dans les bars.
Sur une semaine, on arrive à 200 000 visiteurs avec un pic sur le lundi de Pâques. Le fait d’avoir installé deux villages - un sur le quai du Maroc et un à la criée - nous a permis de diluer les flux et de rendre la manifestation moins étouffante. Je pense qu’à ce niveau-là, nous avons fait les bons choix.
Certains visiteurs ont regretté de devoir payer pour monter à bord des deux grands voiliers russes. Que leur répondez-vous ?
à la différence des autres grands festivals maritimes, l’entrée pour Escale à Sète n’est pas payante sauf pour ces voiliers. On veut que ça reste une manifestation populaire. Le but de cette manifestation, c’est d’arriver à ne pas être tributaire des subventions. Faire venir ces deux grands voiliers, c’est une vitrine qui permet d’amener les gens vers autre chose, vers les barques catalanes, vers la gastronomie, etc. Ce sont des appelants. C’est une amorce qui a évidemment un coût.
Faire venir le Sedov nous a coûté 35 000 €, hors frais techniques. Pour les deux bateaux on arrive à un budget de 100 000 €. Sur les 10 € demandés aux visiteurs, l’office du tourisme, qui gérait la billetterie, garde 1,50 €, le reste va à l’association Escale à Sète. On a comptabilisé 20 000 entrées. L’opération est donc rentabilisée, ça nous permet d’avoir un excédent pour réserver les bateaux pour la prochaine édition. On aurait pu trouver l’argent ailleurs mais on veut garder notre indépendance. On est fiers d’avoir 70 % de fonds privés.
Sur l’aspect commercial n’a-t-on pas franchi une ligne rouge avec les soirées VIP sur les goélettes ?
Il y a eu une sorte d’appât du gain de la part de certains. Ces goélettes auraient dû servir de stand à produits régionaux, de valeur ajoutée. Les soirées VIP sous forme de restaurants flottants, ça va à l’encontre de notre état d’esprit. Ces soirées privées à même le quai n’ont pas donné une bonne image, je le regrette. Nous ne ferons plus la même erreur. Nous n’avons pas besoin de ça. Les stands, oui, la privatisation, non. Sauf pour les deux grands voiliers où nos partenaires ont organisé des soirées privées. Elles se sont faites hors des heures de visite, hors du regard du public et sans affichage des sponsors.
On a noté des difficultés de circulation. étiez-vous assez préparés ?
Effectivement. Nous avions pourtant bénéficié du dispositif mis en place par la préfecture pour les grands événements. La géographie de Sète ne facilite pas les choses. Nous sommes dans un entonnoir, coincés entre la voie ferrée, la mer et le Saint-Clair. Du coup, nous avons testé en grandeur nature l’avenir des flux de population sur Sète ! Nous avions également un gros caillou dans la chaussure. L’agglo a refusé de nous prêter ses bus. Nous avons dû nous débrouiller en faisant appel à des bus articulés de chez Mercedes pour lesquels nous avons dû trouver des chauffeurs. On a manqué de bus et la signalétique était également insuffisante. Il faudra réfléchir à d’autres solutions.
Est-ce à dire que l’organisation bénévole connaît aujourd’hui ses limites ?
On est au bout de la logique, nous sommes arrivés à la croisée des chemins. On a grandi trop vite… Il faudra trouver un nouveau modèle d’organisation avec, à mon avis, un exécutif donneur d’ordres qui reste désintéressé et garant de l’esprit d’Escale et des prestataires de service de l’autre côté. Il en va de la crédibilité de la manifestation. Malgré le soutien énorme de la mairie, il faut rester indépendants. Escale n’est pas à vendre, ce n’est pas une affaire commerciale ! La marque et le concept ont été déposés à l’Inpi en 2012. Nous en sommes fiers.
Quelle image forte retenez-vous de cette édition ?
Des centaines évidemment ! Mais c’est cette émotion collective qui m’a le plus touché. J’ai eu les larmes aux yeux quand les voiliers russes sont partis. J’étais sur la pilotine, je suivais le Sedov. Quand le commandant et le second m’ont regardé avec la main posée sur le cœur, c’était fort… Quand j’ai vu toute cette foule, ces bateaux, je me suis dit qu’on avait réussi à inscrire quelque chose de grand dans l’histoire de Sète et des peuples. Personnellement, c’était un rêve de gosse…
Recueilli par SANDRA CANAL
Publié le : Jeudi 24 avril 2014
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Mercredi, alors que les chalutiers arrivaient à quai, la salle de vente restait désespérément vide |
Midi Libre 24/04/2014
Mercredi, la vente du poisson débarqué à Sète n'a pu avoir lieu, et des tonnes de poissons ont dû être stockées en zone réfrigérée. Du coup, ce jeudi matin, aucun bateau n'est sorti en mer. Mais une vente devrait tout de même avoir lieu à 15 h.
Ce jeudi matin, les chalutiers sétois sont restés à quai. Et pour cause : sortis mercredi, ils n'ont pu vendre le résultat de leur pêche, plusieurs tonnes de poisson, du fait d'une grève des mareyeurs et poissonniers, qui ont contraint la criée de Sète à annuler la vente.
Mercredi soir et ce jeudi à midi, les acheteurs se sont une nouvelle fois réunis pour décider des suites à donner à leur mouvement. Pour mémoire, ils réclament que la hausse d'1,5 % des taxes sur les achats décidée par l'EPR Port sud de France (de 2 à 3,5 %) soit cantonnée à 0,5 %.
De son côté, la direction de la criée rappelle que cette hausse avait été évoquée dès l'automne dernier en "commission pêche", qu'elle vient consolider la situation délicate d'une halle à marée dont le chiffre d'affaires a été divisé par deux (et la flottille par trois) en 7 ans et qu'elle correspond à un véritable service rendu.
La question, ce jeudi à Sète, reste l'écoulement de la pêche de mercredi, qui pourrait se faire en partie lors d'une vente organisée à 15 h avec des acheteurs non grévistes et via les réseaux de l'organisation de producteurs Sathoan.
Pa.C
Publié le : Jeudi 24 avril 2014
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Le semi-rigide s’est retourné face à une vague déferlante en fin d’opération de secours. (D.R.) |
Midi Libre 21/04/2014
La vedette de la SNSM a été mobilisée une partie de la nuit de samedi dimanche.
Le Crossmed (Service de secours en mer basé à Toulon) a mobilisé samedi soir, vers 23 heures, les bénévoles de la vedette SNSM de Valras-Plage pour aller secourir un voilier échoué sur un banc de sable devant les plages de Sérignan.
Avec la nuit et la mer qui devenait forte, le secours s’annonçait long et difficile. C’était sans compter sur l’affolement des passagers qui voyaient la mer se dégrader et leur alcoolisation qui n’était pas négligeable.
Le propriétaire du bateau refuse de quitter le bord
Malgré tout, les membres de l’équipage ont réussi à amener à bord du voilier de quelque 14 mètres une remorque à l’aide du semi-rigide qui devait permettre à la vedette de tracter le bateau ensablé. Ce dernier était parti le matin même du Grau-d’Agde vers Valras où les passagers avaient passé la journée. Alors que la vedette avait du mal à dégager le voilier, depuis Toulon, il a été décidé de déposer tous les passagers sur la plage de Sérignan toute proche. Ce qui, selon les secouristes ne se fit pas sans difficultés. Le propriétaire du bateau refusant de quitter le bord.
Avec la diplomatie et le savoir faire qui caractérisent les sauveteurs en mer, le propriétaire, un Viassois, a fini par rejoindre sur la plage ses amis de Vias et un couple venu de Belgique.
Mais entre temps, la mer est devenue bien plus forte et, au moment de regagner la vedette, le pilote du semi-rigide, qui avait fait la navette entre le voilier et la plage, s’est fait littéralement renversé par une vague déferlante. Lui à la mer, le bateau retourné, cela s’annonçait mal. Au final, tout s’est bien terminé. à 2 heures du matin, le voilier était accroché au port de Valras et son propriétaire n’avait plus qu’à le récupérer.
J.-P. A.
Publié le : Mardi 22 avril 2014
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Derrière chaque navire amarré ce week-end, le labeur de centaines de bénévoles suffira-t-il ? (V. DAMOURETTE) |
Midi Libre 20/04/2014
Les rassemblements de vieux gréements sont indispensables pour susciter l'intérêt du grand public mais ne suffiront pas à garantir la pérennité de la flotte.
Y pas à dire. Un vieux gréement, c’est beau. Et ça a une telle aura, avec ça. Côté imaginaire, tout le monde y trouve son compte. Enfants comme parents. La preuve encore samedi, pour le lancement de cette 3e édition d’Escale à Sète, qui s’est incontestablement hissée au rang de référence en tant que vitrine du patrimoine maritime.
Mais que trouve-t-on vraiment derrière la vitrine ? Donne-t-elle vraiment la mesure des efforts déployés pour que tel “pointu” languedocien, telle “catalane”, tel bateau bœuf ou autre tartane, retrouvent la mer ? Pas sûr.
Car si l’on excepte le train de vie princier des Sedov, Kruzenshtern, etc., “navires d’état”, la remise à flots de la plupart des bateaux qui ont mis ce week-end le cap sur Sète fut toujours un labeur de très longue haleine. Parsemé de satisfactions, certes, mais aussi de pas mal de galères.
L’avenir de ce patrimoine maritime
Aussi une telle manifestation, si réussie soit-elle, pose également la question de l’avenir de ce patrimoine maritime. Lequel repose essentiellement sur un tissu d’associations aussi méritantes que disparates, qui peinent à joindre les deux bouts, à fédérer leurs efforts, à mutualiser les moyens...
"C’est bien simple, derrière chaque bateau à restaurer on trouve une association, résume Samuel Villevieille, chargé de mission patrimoine maritime au conseil général des Pyrénées Orientales, qui s’exprimait samedi au Café Saint-Clair. Sur le littoral roussillonais, il y en a au moins une par commune, jusqu’à quatre à Banyuls !" Sans compter celles de l’Aude, de l’Hérault, du Gard, etc. Associations qui, pour se connaître et échanger, travaillent néanmoins chacune dans leur coin. Peu de solutions, du reste, à cette déperdition d’énergie...
L'énergie des associations
En Catalogne espagnole, on semble avoir opté pour un réseau de musées : on en compte plus d’une dizaine. Intéressant, mais figé, de l’avis de beaucoup. En Languedoc-Roussillon, on notera entre autres le travail de l’association Voile latine de Sète et du bassin de Thau, les prouesses du charpentier de marine Yann Pajot, à Narbonne.
Mais aussi l’initiative du duo Martin-Luc Bonnardot / Samuel Villevieille. Financés par le Département (des P.-O.), la Région, l’Etat, ils ont créé, à Paulilles, un embryon de centre de ressources autour de la charpenterie marine et des navires de tradition. Là, sur la Côte Vermeille, dans une ancienne usine d’explosifs qu’ils ont baptisée L’Atelier des barques, ils sont aujourd’hui en mesure d’accueillir à la fois des jeunes en formation et des associations.
"La difficulté est parfois de trouver des chantiers où placer les jeunes en formation de CAP et BEP option charpenterie marine ou Bac pro de charpentier de marine, confie Samuel Villevieille. A Paulilles, nous leur fournissons les outils, le bateau et les conseils de notre charpentier (Martin-Luc Bonnardot, Ndlr)." Quant aux associations, elles peuvent loger là l’objet de tous leurs soins et le restaurer in situ en profitant de plusieurs avantages. Parmi ceux ci : les commandes groupées de bois à des fournisseurs.
Former les jeunes
Or, cette ébauche de pôle de compétences n’aura d’avenir que dans la mesure où les voiles latines en auront également. Et là, plusieurs pistes semblent ouvertes.
Car s’il apparaît nécessaire de former les jeunes aux savoirs nécessaires pour réparer ces navires, il faut ensuite les faire vivre, et naviguer. Une maîtrise dont disposent essentiellement de vieux passionnés, raison pour laquelle il apparaît essentiel à beaucoup d’envisager la catalane, le pointu, etc., dans leur aspect... sportif.
En somme, régater à leur bord pourrait permettre de les sauver, puisque pêcher avec est aujourd’hui inenvisageable. Mieux : certains ont choisi, comme cela fut fait à Palavas, de créer de toutes pièces des navires à voile latine un peu plus manœuvrants, en vue de relancer l’intérêt des voileux pour l’ensemble de ces bateaux.
Enfin, on note çà et là des initiatives originales, telle celle de L’Atelier des barques justement, qui a pour sa part voulu doubler la restauration du Libre-penseur, une catalane de 10,60 m, d’une expérimentation écolo : équipé d’un “pod” (petit moteur) électrique qui se glisse sous le bateau et qui se recharge via l’éolien ce navire plus que centenaire sera, sous voile comme au moteur, “zéro rejet”, et éventuellement recyclable. Dans un siècle.
PATRICE CASTAN
Publié le : Lundi 21 avril 2014
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Etant donné le gabarit hors du commun des deux bateaux, 117 mètres de long pour le Sedov contre 115 mètres pour le Kruzenshtern, les pilotes du port héraultais ont du faire preuve de dextérité pour mettre à quai les deux "monstres". (VINCENT LACOUR) |
Midi Libre 15/04/2014
Attendus dans le cadre de l'édition 2014 d'Escale à Sète, les deux quatre-mâts de la marine russe ont rejoint, mardi matin, le quai d'Alger devant un public venu en nombre.
Mardi en fin de matinée, le Sedov et le Kruzenshtern, les deux plus grands voiliers du monde, ont fait leur entrée dans le port de Sète (Hérault). Attendus dans le cadre de l'édition 2014 d'Escale à Sète, les deux quatre-mâts de la marine russe ont rejoint le quai d'Alger devant un public venu en nombre.
Preuve de dextérité
Etant donné le gabarit hors du commun des deux bateaux, 117 mètres de long pour le Sedov contre 115 mètres pour le Kruzenshtern, les pilotes du port héraultais ont du faire preuve de dextérité pour mettre à quai les deux "monstres". Un exploit quand on sait que le quai d'Alger ne mesure que quelques dizaines de mètres de plus que les embarcations russes l'une derrière l'autre.
Une mission primordiale
Pour vivre cette arrivée de l'intérieur, Midi Libre a accompagné Valérie Moens. Skipper professionnel, la jeune femme est aussi responsable de l'emplacement des bateaux pour Escale à Sète. Une mission primordiale car, du vendredi 18 au lundi 21 avril, ce ne sont pas moins de 100 navires traditionnels, "visitables" qui rejoindront les quais du cœur de ville.
VINCENT LACOUR
Publié le : Mercredi 16 avril 2014
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Wolgang Idiri, le père d’un petit rendez-vous, en 2010 dont l’attractivité a depuis dépassé toutes les espérances. (V.A.) |
Midi Libre 13/04/2014
Mardi 15 avril débute la troisième édition d'Escale à Sète. 120 bateaux, des dizaines de groupes de musiciens, des animations tous azimuts... Le point avec le président de l'association organisatrice.
Midi Libre : A deux jours de l’ouverture de la troisième édition d’Escale à Sète, on a vraiment l’impression que le premier rendez-vous, en 2010, n’était qu’un brouillon. Est-ce votre avis ?
Wolfgang Idiri : La première édition a été très importante car elle a permis de mettre la manifestation sur les rails. Et ce que l’on s’attache à générer, c’est l’état d’esprit qui était le nôtre dans cette ambiance de 2010 : celle d’une équipe enthousiaste, associative, attachée à la simplicité. Avec ce désir de mettre en avant les gens de mer devant tout le reste. Aujourd’hui, l’enjeu est de respecter cette ambition-là. De conserver l’authenticité.
ML : Quels sont les garde-fous pour ne pas dévier de cette philosophie ?
W.I. : Escale à Sète, c’est une association d’associations et de bénévoles. Personne ne touche le moindre euro. Tout est désintéressé. Et l’équipe est composée “d’ayatollahs” de la culture et de la tradition maritime : les Annick Artaud, Pierre Sadde, Raymond Dublanc, André Aversa, Valérie Moens, Michèle Anton, Nicole Gendre, Bruno Derudder et Benjamin Ranc, pour ne citer qu’eux.
ML : Cet engagement a entraîné l’implication de nombreux partenaires, publics et privés. Comme cela se passe-t-il ?
W.I : Tout le monde nous fait confiance. Et nous aide. Comme l’état qui a déjà calé une réunion de débriefing, dès juin, pour préparer l’édition 2016. Aujourd’hui, tous les institutionnels sont dans la boucle. Et nous donnent un coup de main en fonction de leurs domaines de compétences. Je regrette seulement que Thau Agglo ne se soit pas positionné sur les transports, malgré les sollicitations de la préfecture.
On a donc financé l’arrivée de plusieurs bus spéciaux.
ML : Escale à Sète 2012 a rencontré un immense succès. Quelles leçons en avez-vous tiré ?
W.I : En 2010, nous avions 12 bateaux et environ 10 000 personnes sur le week-end. En 2012, 90 bateaux et environ 200 000 visiteurs. Là, nous présentons 120 bateaux et nous nous attendons à accueillir beaucoup de monde.
En 2012, tout le monde a été surpris. On a grandi très vite. Avec l’affluence, les visiteurs étaient un peu perdus. On a donc fait un très gros travail sur l’accueil, l’organisation et l’information du public. On a essayé de se “professionnaliser” au maximum en s’appuyant sur les services techniques et administratifs des institutions. Cela prend beaucoup d’energie mais c’est essentiel.
ML : En terme d’énergie, il faut aussi gérer tous les groupes de musique. C’est l’un des autres axes forts du festival...
W.I : Il y aura de très nombreux groupes du monde entier. Il se dit que nous serons le principal festival international de chants de marins. Il sera intéressant d’assister aux rencontres de ces divers horizons. Par exemple, les Bretons qui partaient à Terre-Neuve laissaient leurs familles pour six mois sans être sûrs de revenir vivants. Leurs chants sont beaucoup plus tristes que des textes d’autres contrées, où les marins partaient pour la journée.
ML : Quel est le budget d’Escale à Sète ?
W.I. : On en est à un peu plus de 400 000 €. Pour donner un ordre d’idée, le budget moyen des grands rendez-vous maritimes en France dépasse allègrement le million.
Notre budget est composé à 60 % d’apport privés. Sur ce volume, l’association fournit un tiers de la somme, issu du fruit de la location des divers stands des villages.
Les 40 % restants proviennent de la Région, du Département et de la Ville de Sète.
Recueilli par Philippe MALRIC
Publié le : Dimanche 13 avril 2014