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Publiée le 05-06-2022

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​Revue Presse
Plongée mortelle au Cap d'Agde : les responsables du club encore condamnés

Sandra Bossat avait 21 ans le jour de l’accident qui lui a coûté la vie. (D. R.)

Midi Libre 13/12/2013

En 2006, la jeune Sandra Bossat était décédée lors d'une plongée sous-marine. Jugés six ans plus tard, le gérant de la société Alyzée Plongée avait écopé de trois ans de prison ferme en première instance, son moniteur avait été condamné à six mois ferme. Les deux avaient fait appel.

La cour d’appel de Montpellier a confirmé ce jeudi la condamnation de Daniel Boffetti (deux ans de prison ferme), ancien patron du club de plongée Alizée, et d’Alain Berleux (six mois ferme), moniteur fédéral, jugés responsables de la mort de Sandra Bossat, noyée lors d’un baptême au Cap-d’Agde en août 2006.

Nouvelle relaxe pour celui qui encadrait l'activité

En revanche, le jeune Mickaël qui encadrait la victime a bénéficié d’une nouvelle relaxe. à l’audience, il était apparu que ce jeune n’avait pas du tout les qualifications pour encadrer cette plongée. Mais aussi que le patron et le moniteur étaient parfaitement conscients de cet état de fait et que la "chasse aux baptêmes" et à l’argent qu’ils rapportent avait prévalu sur la sécurité des plongeurs.

Y. P


Publié le : Samedi 14 décembre 2013

​Revue Presse
Son seul domicile, un bateau sans chauffage à Frontignan

Une association caritative a tiré la sonnette d’alarme
concernant la situation de cet homme. (© D.R)

Midi Libre 13/12/2013

Jean-Christophe Chatiron vit chichement dans son voilier, un six mètres amarré à un ponton du port des Pauvres à Frontignan (Hérault).

C’est une association caritative qui a tiré la sonnette d’alarme concernant "la situation délicate" de Jean-Christophe Chatiron. "Ce serait dramatique d’apprendre qu’il est mort de froid ou asphyxié !" Âgé de 49 ans, sans domicile fixe, si ce n’est ce bateau sans chauffage où il vit depuis quatre mois, Jean-Christophe Chatiron a posé l’ancre au port des pauvres.

S’habille dans les Vestiboutiques, se douche au centre Yunus

Mécanicien diéséliste, titulaire d’un CAP, il vit de petits boulots, de missions en intérim, de contrats d’insertion, possède un scooter pour se déplacer, reçoit chaque mois un RSA de 430 €, mange grâce aux distributions des Restos du cœur, aux achats à l’épicerie sociale, fait la manche devant l’église, s’habille dans les Vestiboutiques, se douche au centre Yunus, connaît tous ses compagnons d’infortune en ville - "c’est un petit village. On est cinq" -, les supermarchés où on ne veut plus les voir à la porte.

La petite cabine de ce voilier de 6 m

Dans la hiérarchie des accidentés de la vie, l’homme se classe plutôt comme un travailleur pauvre, vêtu simplement mais proprement. "Frontignan, c’est ma seule base. Ici, les gens me connaissent un peu. J’ai acheté ce bateau pour avoir au moins un toit. On me dit que j’ai du courage de rester là." Dans la petite cabine de ce voilier de 6 m, tout est soigneusement rangé : la vaisselle d’un côté, les denrées de l’autre. Dans le coin couchette, un amas de couvertures et "un bon duvet qui va jusqu’à -25 °C. Ce n’est pas le froid qui me gêne, je suis habitué. C’est l’humidité et le vent" explique-t-il.

Aller se doucher et remplir des bouteilles d’eau au port

Bricoleur, il a installé une éolienne qui lui sert à alimenter des ampoules quand il y a suffisamment de vent. Lumière, réchaud à gaz pour cuisiner mais pas de chaleur. "On m’a déconseillé les poêles à pétrole et à gaz sur un bateau." Jusqu’à il y a peu, il avait trouvé une combine (grâce à l’entraide) pour aller se doucher et remplir des bouteilles d’eau au port mais il a été repéré.

Alors que le niveau 1 du dispositif hivernal d’urgence vient d’être activé par la préfecture, sa situation a de quoi inquiéter. Originaire de Bourges, Jean-Christophe Chatiron a dévissé il y a douze ans : divorce, perte d’emploi, alcool l’ont jeté dans la rue, les squats, les trains sans tickets, le tour de France de la débrouille, la solitude. "Ç’a été très dur pour mes filles. J’y étais très attaché" raconte-t-il.

"S’il faut tendre la main à quelqu’un, on le fera"

Jean-Christophe Chatiron a bien pensé demander une place pour l’hiver au port de plaisance où il pourrait bénéficier de l’eau et, surtout, de l’électricité pour se chauffer. "Avec mon RSA, je peux payer" assure-t-il. Inscrit sur liste d’attente, l’homme n’a que peu de chances d’être accepté. "La résidence permanente à bord d’un bateau est interdite par le règlement", justifie Gérard Arnal même s’il existe une tolérance pour certains déjà sur place. "C’est une situation que connaissent tous les ports de la Méditerranée. Or, le port se doit d’avoir une gestion financière équilibrée. On est obligé d’émettre des recettes." L’adjoint au tourisme ne ferme pas la porte définitivement et consent à étudier la question : "S’il faut tendre la main à quelqu’un, on le fera mais les services sociaux sont là, et mieux armés qu’un port de plaisance, pour lui proposer un logement en hiver. Il y trouvera plus de confort qu’à tout vent et à tout air sur le port."

Isabelle Jupin


Publié le : Samedi 14 décembre 2013

​Revue Presse
Thau : pas de radioactivité sur les phares

Heureusement, pas de radioactivité sur les phares de l’étang. (V.A.)

Midi Libre 12/12/2013

Mercredi, le service Phares et Balises a effectué une tournée d’inspection sur l'étang

Accompagnés par un service de pompiers spécialisé dans la recherche de radioactivité, des agents de Phares et balises - une antenne de la Direction Inter-régionale de la Mer - sont allés inspecter mercredi matin le phare de l’Homme Mort, au large du Barrou, et celui des Onglous, à Marseillan.

"A une époque, certains paratonnerres des balises françaises ont été remplacés par d’autres, contenant de la radioactivité. On est allé vérifier si ces deux phares en étaient porteurs", explique André Grémillet, de Phares et balises. Levons immédiatement tout doute : aucun des deux sites inspectés n’a fait réagir les capteurs spécialisés.

"Et ce n’est pas plus mal puisqu’on travaille somme toute régulièrement sur ces phares", commente André Grémillet.

“Phares et balises”, dont les bureaux sont basés à Sète, doit gérer pas moins de 300 “établissements” entre l’Espiguette et Cerbère.


Publié le : Vendredi 13 décembre 2013

​Revue Presse
Partis de Sète : les occupants du voilier Seychelles III retrouvés saufs

Dans un piteux état...

Midi Libre 11/12/2013

Parti de Sète (Hérault) jeudi après une escale d’une nuit, le voilier Seychelles III avait lancé un appel de détresse vendredi. Aucune trace n'avait été alors retrouvée.

Les occupants du Seychelles III , un voilier parti de Sète le jeudi après une escale d’une nuit, ont été retrouvés, .Ils avaient lancé un appel de détresse vendredi matin mais malgré les moyens employés, rien n'avait été retrouvé.

"Leur 'mayday' a été capté par l’émetteur du Néoulous"

Finalement c'est un Falcon 50 qui les a survolé par hasard aujourd'hui. Ils étaient à 150 km au sud de Toulon et portaient un panneau SOS. Ils ont été hélitreuillés et évacués vers l'hôpital de Toulon. Ils sont en bonne santé. "Leur “mayday” a été capté par l’émetteur du Néoulous (NDLR situé à la frontière franco-espagnole)", expliquait-t-on auprès de la préfecture maritime de Toulon.

PH.M


Publié le : Jeudi 12 décembre 2013

​Revue Presse
Détresse en mer : comment les secours s´organisent

Ponctuellement, le CrossMed peut demander un appui visuel au Sémaphore
(ARCHIVES)

Midi Libre 10/12/2013

Vendredi, le Seychelles III a bien disparu au large de Sète. Son "mayday" avait été transmis aux services de secours

Ce n’était donc pas un canular. L’appel de détresse lancé vendredi matin par un voilier - le Seychelles III - en train de couler a été authentifié par le CrossMed (Centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage en Méditerranée), basé à Toulon. Cet appel avait entraîné le déploiement de grands moyens pour retrouver l’embarcation, partie de Sète le jeudi après une escale d’une nuit. "Leur “mayday” a été capté par l’émetteur du Néoulous (NDLR situé à la frontière franco-espagnole)", explique-t-on auprès de la préfecture maritime de Toulon.

Cet appel de détresse - “mayday” signifie un danger grave et imminent pour un bateau et son équipage - a été passé sur le canal 16 de la VHF. Cette fréquence est uniquement réservée aux messages de navigation et donc aussi aux urgences. Les annonces de ce type - qui peuvent aussi être communiquées via le 112 sur les téléphones mobiles - convergent obligatoirement vers le CrossMed de Toulon. Soit directement si les antennes de ce site le captent, soit par ricochet par le biais des autres navires en mer ou des sémaphores implantés le long de la côte.

Une fois l’information collectée, le CrossMed évalue la situation, l’analyse, et peut envoyer sur zone l’ensemble des moyens dont il dispose. C’est ainsi que vendredi dernier, pour cette urgence vitale signalée par l’équipage du Seychelles III, cette véritable tour de contrôle de la navigation en Méditerranée française a, forcément, alerté les membres de l’équipage sétois du canot de sauvetage de la SNSM (Société nationale de sauvetage en mer) en direct sur leurs “bips” ou par le biais de la sonnerie du sémaphore.

Vu la situation, le Dragon 34 de la Sécurité civile (qui a un rayon d’action de 60 milles, soit 110 km) a aussi été sollicité par deux fois dans la journée. Cet aéronef rapide et doté d’un treuil pour une évacuation rapide a ensuite été secondé par son “cousin” gendarme (portée de 40 km) puis par un Falcon 50 de la Marine nationale. "On peut aussi faire appel à un hélicoptère Dauphin qui a un rayon d’action de 120 milles (220 km), mais là on a “pris” ce qui était le plus proche du secteur concerné", précise la préfecture Maritime. En outre, guidé par le CrossMed, le chalutier L’Angevine, qui était en action de pêche dans la zone, est venu renforcer le dispositif de recherche. Tout comme le paquebot le Queen Elisabeth qui passait dans les environs le samedi. Mais il aurait pu y avoir toute la flotte de Méditerranée, personne n’aurait rien pu voir. Le Seychelles III était en détresse, selon l’enquête du CrossMed, finalement non loin de la frontière espagnole. Les indications orales d’une occupante du navire, prise de panique, avaient en effet laissé penser que le voilier se trouvait au large de Sète.

Philippe MALRIC


Publié le : Mardi 10 décembre 2013

​Revue Presse
Un voilier a effectivement disparu au large

De grands moyens ont été engagés. Mais pas au bon endroit. (Illustration)

Midi Libre 09/12/2013

Un appel de détresse avait été envoyé vendredi matin. Mais il y a eu une erreur de localisation...

Des grands moyens avaient été déployés vendredi matin pour rechercher les occupants, paniqués, d'un voilier annonçant qu'ils étaient en train de couler au large de Sète. Malgré les efforts entrepris, aucune trace n'avait été retrouvée. Et la Préfecture maritime subodorait que cet appel pouvait être un canular.

Il n'en est rien. Après vérifications des communications et triangulation, il s'avère que le voilier, appelé Seychelles 3, se trouvait au large de l'Espagne. Il était parti de Sète mercredi matin après une nuit d'escale. Et, dans la panique, les marins à bord, ont fait une erreur de relevé GPS pour donner leur position.

Un couple se trouvait à bord. Les recherches entreprises par les secouristes espagnols n'ont rien donné.

PH.M


Publié le : Mardi 10 décembre 2013

​Revue Presse
Thon rouge : rien n´est acquis pour les Sétois

Depuis 2008, les petits-métiers de la pêche, et notamment les anciens pêcheurs
à la thonaille, réclament leur part du gâteau. (Archives)

Midi Libre 07/12/2013

Une délégation de pêcheurs artisanaux du Syndicat des petits-métiers de Méditerranée a été reçue à Montpellier par le ministre, Frédéric Cuvillier, et la directrice des pêches. Les pêcheurs ont renouvelé leur demande d'une rallonge de 20 tonnes de quota à se partager, soit 0,8 % du quota global. Et ce n'est pas gagné...

Les pêcheurs réunis au sein du Syndicat des petits-métiers de la pêche du Languedoc-Roussillon ne savent pas sur quel pied danser.

Après avoir couru derrière le ministre de la Mer, mardi toute la journée (ils devaient le rencontrer le matin à Carnon, rencontre décalée à 12 h 30 à Montpellier, puis à 16 h 30), ils ont enfin obtenu une entrevue avec Frédéric Cuvillier aux alentours de 17 h 30. Elle a duré 40 minutes. Le plat de résistance de cette rencontre étant, bien sûr, le nombre et la répartition des AEP (Autorisations européennes de pêche) permettant de pêcher le thon rouge (ces autorisations ont succédé aux PPS attribués aux anciens thonailleurs).

Sur 2 400 tonnes de quota global, leur requête semble raisonnable...

A savoir que les petits-métiers du syndicat, qui représentent des centaines de professionnels répartis sur toute la région, demandent toujours une “rallonge” de 0,8 % du quota national de thon rouge pour la Méditerranée, soit 20 tonnes sur les... 2 400 tonnes que se partagent aujourd’hui les senneurs et quelques heureux élus côté petite-pêche.

Or, bien que ce tonnage soit symbolique, Frédéric Cuvillier et la directrice des pêches, présente lors de cette entrevue, "ont renvoyé les professionnels à leurs divisions", assure éric Bellone, vice-président du Syndicat des petits-métiers. "On lui a pourtant bien précisé que nous ne voulons pas devenir des spécialistes du thon rouge mais seulement ajouter cette pêche à notre polyvalence, histoire de vivre de notre activité. Nous avons même proposé, en cas d’obtention des fameuses autorisations, de ne pas pêcher au palangre mais à la canne..." Or, après avoir invoqué l’an dernier un problème de niveau de quotas ne lui permettant pas d’honorer les demandes des petits-métiers, la directrice des pêches aurait cette fois parlé d’un autre souci, arguant du fait que les AEP sont limitées, en nombre, par l’Europe.

Ce dont la plupart des spécialistes du thon présents ce mardi à Montpellier doutent franchement. Selon eux, il pourrait s’agir d’"un problème administratif franco-français". Et d’une façon de botter en touche ?

Pa. C


Publié le : Dimanche 08 décembre 2013

​Revue Presse
Le porte hélicoptère Le Tonnerre est arrivé à Sète

Midi Libre 03/12/2013

Une escale prévue dans le cadre des Assises de l'Economie Maritime.

Alors que les congressistes, dont le Premier Ministre Jean-Marc Ayrault, se retrouvent à Montpellier pour les Assises de l'Economie Maritime, le porte-hélicoptère Le Tonnerre est arrivé à Sète au lever du jour. Il accueillera ce mardi soir une soirée de gala.


Publié le : Mardi 03 décembre 2013

​Revue Presse
Disparu de Marseillan : le dispositif de recherches réduit

L'embarcation à la dérive a été repérée dans la nuit mais le plaisancier est toujours introuvable
(ARCHIVE D.C)

Midi Libre 23/11/2013

Samedi matin, le plaisancier de 25 ans tombé à la mer vendredi soir, était toujours porté disparu. Les espoirs de le retrouver vivant sont infimes.

Un hélicoptère de la gendarmerie et un canot de la société de sauvetage en mer ont poursuivi les recherches samedi matin pour tenter de retrouver le plaisancier tombé à la mer vendredi soir au large de Marseillan. En fin de matinée, seule la vedette de Sète était toujours à l'oeuvre.

Les espoirs de secourir le malheureux dans une eau à 15° sont désormais infimes. Les conditions météorologiques, mauvaises, n'ont pas facilité la tâche des secouristes.

Parti en mer à 18 h

Dans la nuit, une vedette de la SNSM d’Agde, un canot tous temps de la SNSM de Sète, l’hélicoptère Dragon 34 de la Sécurité Civile et le Dauphin de service public de la marine nationale ont repéré l’embarcation à la dérive. Le compagnon du disparu, resté à bord, a été secouru.

L'homme, âgé de 35 ans, a été entendu dans la nuit dans les locaux du commissariat d'Agde. Ce Toulousain avait acheté le canot à Marseillan vendredi dans la journée et était parti en mer vers 18 h avec son collègue de bureau âgé de 25 ans pour l'essayer à l'occasion d'une partie de pêche. "Nous n'écartons aucune thèse, mais n'en privilégions aucune" a indiqué un enquêteur.

Peu après 21 h, alors qu'il était à la proue de l'embarcation, le Toulousain a remarqué, en se retournant, que son ami avait disparu. C'est lui qui a donné l'alerte. L'homme, en bonne santé, a été ramené à la capitainerie du Cap-d'Agde. Il n'a pas été hospitalisé.


Publié le : Samedi 23 novembre 2013

​Revue Presse
Sète, au coeur de l´économie maritime

Quelle place occupera la France dans cette œmaritimisation du monde, déjà à l'oeuvre ?
© D.R

Midi Libre 16/11/2013

Les Assises du secteur se déroulent les 2 et 3 décembre prochains à Sète.

C'est une première en Méditerranée. Quelque 1 500 décideurs et 75 intervenants de haut vol sont attendus les 3 et 4 décembre prochains à Sète. Tables rondes sur les filières d'avenir, innovations, la gestion de la pêche, développement économique et protection des océans, énergies renouvelables, bilan des précédentes assises... Tout ce que le secteur maritime compte d'acteurs jettera l'ancre en île Singulière.

Trois ministres se déplaceront

Une question occupera ces 9e Assises de l'économie maritime que résume Francis Vallat, président du Cluster maritime français (CMF), association fédérant les 300 principales entreprises du secteur : "Après l'alimentaire, l'économie maritime est la 2e au monde. Les futures routes des pôles, l'élargissement du canal du Panama, etc., se mettent au diapason de la croissance exponentielle du transport maritime. Désormais, il coûte moins cher de faire venir un frigo de Shanghai au Havre que de Romorantin à Paris."

Quelle place occupera la France dans cette œmaritimisation du monde, déjà à l'oeuvre ? Ces Assises sont aussi un moment-clé, un rendez-vous annuel où tout le secteur phosphore sur les grandes orientations à développer. Trois ministres se déplaceront pour ce rendez-vous. Avec le premier d'entre eux, Jean-Marc Ayrault (au Corum à Montpellier). Ainsi que le ministre des Transports et de la Pêche, Frédéric Cuvillier, et, enfin, son homologue à la Défense, Jean-Yves le Drian.

"Ces Assises en Languedoc-Roussillon, ce n'est pas un hasard"

La veille de ces Assises, le 2 décembre, se tiendra à Paris un Conseil interministériel de la Mer qui devait initialement se dérouler à Sète. "Après Marseille, Brest, Toulon, Dunkerque et Biarritz, ces Assises en Languedoc-Roussillon, ce n'est pas un hasard. La Région s'est mobilisée pour les obtenir : en étant la première Région en France à adhérer au Cluster Maritime Français, en participant aux dernières éditions à Dunkerque et Biarritz, en créant une commission Méditerranée au sein de la Région et en installant le Parlement de la Mer en juillet dernier", a déclaré Christian Bourquin.

Le président de Région, organisateur de la manifestation, précise que "le choix d'organiser ces assises confirme la reconnaissance de la région sur l'échiquier maritime national".

Président du CMF, Francis Vallat a renchéri : "Le Languedoc-Roussillon est une région motivée. A ce titre, la création du parlement de la mer nous a particulièrement impressionnés."

Le Parlement de la mer est un Ovni

Le Parlement de la mer est un Ovni. La grande oeuvre de fin de mandat de Bourquin. Une instance de réflexion, unique en son genre en Europe. Son but : fédérer la communauté maritime du Languedoc-Roussillon, faire remonter les besoins et y répondre. Comme cette idée d'étudiants de Mende : créer des circuits touristiques et lancer une campagne de valorisation des produits issus de la Méditerranée.

OLIVIER SCHLAMA


Publié le : Samedi 16 novembre 2013

​Revue Presse
Sète : pendant six mois, le pont du Tivoli va dérouiller

Pendant six mois le pont ne sera pas accessible. Cela promet quelques bouchons

Midi Libre 15/11/2013

Le pont près du parking du Mas-Coulet va être fermé durant six mois.

La volée du pont du Tivoli va prendre une dérouillée entre début décembre et début juin. Tout autant que le trafic automobile à cette entrée de la ville d’ailleurs. A partir du 2 décembre et pour six mois en effet, la circulation des véhicules va être totalement interdite sur cet axe. Interdite et impossible, car il n’y aura plus de pont ! Le démontage de la structure en fer - créée en 1875, rebâtie à l’identique en 1952 après sa démolition par les troupes d’occupation - est la seule solution qui a été trouvée pour la modernisation de l’ensemble.

Les dernières inspections menées par les services de la Région ont montré que le pont du Tivoli est parsemé d’importantes traces de corrosion. En divers points, l’ouvrage est particulièrement dégradé. Il faut donc réparer. Vite. Avant l’été. Tout en respectant quelques “petites” contraintes : le maintien du trafic maritime, celui de la liaison piétonne, le respect de l’environnement et de l’architecture du pont.

En ce qui concerne le trafic maritime, le pont va être très rapidement bloqué en position verticale. Puis, dès janvier, il sera démonté comme les jeux de construction pour enfants. Une gigantesque grue de 750 tonnes va prendre en charge (c’est le cas de le dire) trois tronçons de la structure, qui auront été auparavant désolidarisés (voir ci-dessous). Les éléments - dont le poids est estimé à 50, 50 et 80 t - seront déposés sur le parking du Mas Coulet (qui sera amputé de 25 % de sa surface) pour être rénovés sur place. Notamment par la pose de rivets et d’une nouvelle protection anticorrosion.

Les voitures ne pourront plus passer, en revanche les piétons pourront continuer à traverser le canal. Et pas à la nage. Une passerelle flottante va être mise en place. Elle pourra être utilisée du lundi au vendredi de 7 h 30 à 19 h 30. Elle pivotera pour permettre le passage des bateaux aux heures traditionnelles d’ouverture des ponts et sera ouverte tout le week-end pour ne pas entraver les évolutions des bateaux de plaisance. En revanche, cette passerelle risque de provoquer quelques soucis pour les navettes fluviales du mercredi. Elles embarquent les chalands “côté Cayenne”. On les voit mal sauter au-dessus du dispositif flottant...

Enfin, la Région annonce que cette opération de réhabilitation sera l’occasion de mettre en valeur le pont du Tivoli par un éclairage de ses poutrelles et un traitement paysager des abords.

La repose de la volée de l’équipement routier est prévue pour le 6 juin 2014. La Ville et la Région sont tombées d’accord pour partager à parité la facture, estimée à 2,5 M€, de cette réhabilitation.

PHILIPPE MALRIC


Publié le : Samedi 16 novembre 2013

​Revue Presse
Chute accidentelle pour l'homme retrouvé mort dans le port de plaisance

Le corps a été placé sur le ponton et recouvert d'un drap

Midi Libre 15/11/2013

Des passants ont alerté les secours ce vendredi matin en découvrant un homme gisant dans l'eau. Il s'agit d'un accident.

Les pompiers ont été alertés vers 9 h ce vendredi matin de la présence d'un corps d'un homme flottant près d'un ponton du port de plaisance au Môle. Il a été retrouvé noyé, les pieds pris dans un tas de cordage. Selon les constatations effectuées par les policiers et la brigade scientifique, la victime, 50 ans, serait tombé du bateau sur lequel il vivait depuis trois semaines, ou du ponton. Sa tête aurait alors heurté un élément. La thèse de l'accident ne fait pas de doute.


Publié le : Vendredi 15 novembre 2013

​Revue Presse
Le projet de port fluvial entre dans sa phase concrète

La signature avec le concessionnaire est programmée pour février prochain
© OLIVIER RAYNAUD

Midi Libre 13/11/2013

Après plusieurs années d'études et de démarches administratives, ce dossier avance dans la bonne direction. Livraison espérée : à l'été 2015.

C’est dans les locaux de l’office de tourisme du centre-ville d’Agde que les services de la communauté d’agglomération Hérault-Méditerranée ont organisé hier la signature d’un protocole d’accord sur le projet de création d’un port de plaisance fluviale sur le canal du Midi, non loin de l’écluse ronde. Un dossier dont on entend parler depuis des années et qui, enfin, est en passe d’entrer dans une phase véritablement concrète.

Un enjeu pour les Voies navigables de France

à la table, Gilles D’Ettore, président de l’Agglo, Sébastien Frey, conseiller général, Patrick Butte, directeur territorial des Voies navigables de France et Jean-Paul Viossat, directeur de la société Rhône-Saône-Développement, ont paraphé un protocole qui marque véritablement le lancement de ce port fluvial, après des années de démarches administratives, de rachats de parcelles et d’études. "Ce protocole, c’est le coup d’envoi officiel du port", s’est réjoui Patrick Butte, pour qui le projet "est une nécessité pour les Voies navigables de France."

Par rapport à l’aspect actuel du port (situé à gauche, quand on circule en direction de Bessan, de l’écluse ronde), la darse, qui abrite les bateaux au mouillage, va être élargie de 14 000 m2, pour atteindre 20 000 m2 de surface. Quelque 150 bateaux pourront être amarrés sur le site, qui verra également la création d’une capitainerie et d’un point information tourisme, de parkings, ainsi que l’aménagement d’une zone technique.

Des travaux financés par une société privée

D’importants travaux qui, et cela n’a rien d’anodin, ne seront pas menés par la collectivité mais par une société privée, dans le cadre d’une concession de plusieurs années. La remise des offres ayant lieu le 29 novembre prochain, personne n’a souhaité s’exprimer sur le nombre ou l’identité des candidats, "mais il y en a", a assuré Gilles D’Ettore. En tout état de cause, la signature de la concession est programmée pour le mois de février prochain.

L'hôtel Riquet reconverti en centre de formation ?

Dans cette zone située derrière la gare SNCF d’Agde, le port n’est pourtant qu’une partie du projet global. En restaurant la toiture de l’hôtel Riquet, VNF avait déjà marqué son intention de s’engager sur ce bâtiment. Aujourd’hui, on en sait un peu plus sur le futur de cet élément important du patrimoine agathois, qui pourrait accueillir à terme une antenne de formation liée aux métiers de la restauration et de l’hôtellerie. Dans la réflexion, la création d’un atelier de cuisine gastronomique, des chambres d’hôtels, des hébergements étudiants et d’un bar-restaurant ont également été envisagés au sein même de l’hôtel Riquet.

OLIVIER RAYNAUD


Publié le : Jeudi 14 novembre 2013

​Revue Presse
Une jeune baleine morte observée au large de Sète

Le rorqual a été observé jeudi au large, entre Sète et Frontignan

Midi Libre 09/11/2013

L'animal de dix à douze mètres a été découvert par un pêcheur-plaisancier en fin de semaine. Le jeune rorqual aurait succombé à une collision avec un navire, ou des suites d'une maladie.

C'est interpellé par un goéland comme posé à même les flots à plus d'un mille au large de Sète qu'Alain, un pêcheur-plaisancier, l'a découvert jeudi, flottant entre deux eaux. Très vite en s'approchant de l'oiseau, le Sétois s'est aperçu que le "gabian", comme on dit ici, était posé non sur un rocher mais sur un animal mort, mesurant de dix à douze mètres, qu'il a estimé pouvoir être un rorqual.

La deuxième baleine la plus grande au monde

Intuition confirmée, ce samedi matin, par Renaud Dupuy de la Grandrive, directeur du milieu marin de la ville d'Agde et fin connaisseur des moeurs des cétacés de Méditerranée. Le spécialiste estime, au vu des seules photos toutefois, qu'il s'agit là "d'un jeune rorqual commun. Le rorqual est la deuxième baleine la plus grande au monde après la baleine bleue. Un spécimen adulte pouvant atteindre 25 mètres".

"C'est la plus répandue en Méditerranée, qui compte de 3 000 à 4 000 individus, ajoute Renaud Dupuy de la Grandrive. Généralement, elle préfère le grand large pour se nourrir de crustacés, son mets préféré, mais parfois, quelques individus peuvent croiser à la côte (une baleine de ce type avait été observée à un mille au large de Marseillan en 2012)."

Espèce protégée

Espèce protégée, "comme tous les dauphins et baleines de France", le rorqual est parfois victime de collisions avec les navires. Et l'augmentation du bruit en mer perturberait aussi la communication entre mâles et femelles au moment de la reproduction, générant des accidents. Quant à ce jeune rorqual, il pourrait être mort de maladie ou, plus probablement, des suites d'une collision avec un bateau.

Pa.C


Publié le : Dimanche 10 novembre 2013

​Revue Presse
Pêche : l´heure du loup a sonné à Sète

Le loup, plus aguerri aux rigueurs de l'hiver, peuple encore les canaux. (Archives)

Midi Libre 10/11/2013

Les daurades ont quitté la lagune. Mais le "bar", qui attend son heure, rôde encore dans les canaux...

Les daurades ont récemment quitté les lagunes pour rejoindre la mer, l’animation qui a régné sur le quai devant la station de biologie marine ces dernières semaines en témoigne encore.

Il est plus aguerri aux rigueurs de l'hiver

Le calme semble maintenant revenu, les daurades ayant rejoint la pleine mer pour aller accomplir un rite immuable pour la pérennité de l’espèce : leur reproduction. Pourtant, ce calme n’est qu’apparent, un autre poisson emblématique des pêcheurs n’a pas encore quitté nos lagunes. En effet, si pour de nombreuses espèces, qui se sont bien engraissées pendant l’été dans les lagunes, l’heure de la migration est passée, un seigneur de l’étang n’a pas encore quitté les lieux. Plus aguerri aux rigueurs de l’hiver, il attend son heure et prépare sa migration pour aller lui aussi se reproduire. Les pêcheurs le savent bien et sont nombreux la nuit venue à tenter leur chance au bouchon lumineux pour pêcher un beau loup, car c’est de lui dont il s’agit.

Il s'agira qu'il soit prêt pour la ponte

Le corps des poissons est truffé de capteurs qui leur fournissent en permanence des informations sur leur environnement. Ces capteurs sont reliés à la glande pinéale, un troisième œil, qui intervient dans la régulation des rythmes biologiques. Ainsi, lorsque les jours raccourcissent ou s’accroissent, les poissons modifient leur comportement, certains se rassemblent en banc, d’autres nidifient enfin tous s’activent plusieurs mois avant pour être prêt le moment venu : le jour de ponte.

En plus de leur troisième œil, les poissons ont une ligne de capteurs, visible sur leurs flancs. La moindre variation de courant, de pression mais aussi de température, ne pourra passer inaperçue.

Si la température baisse ou monte sensiblement et que la photopériode est en phase, c’est le déclenchement de la ponte. Des milliers d’œufs sont libérés au même moment par les adultes qui, ne pouvant prendre soin de leurs petits dans l’immensité de la Méditerranée, choisissent le meilleur moment pour leur donner la vie.

Jusqu'à un million d'oeufs par kilo de son poids !

Pendant la période de reproduction, les poissons sont affaiblis car ils dépensent une énergie très importante pour produire leurs œufs. Le loup de Méditerranée, par exemple, pond jusqu’à un million d’œufs par kilo de son propre poids ! Un beau loup peut peser jusqu’à dix kilos.

En Méditerranée, la reproduction du loup a lieu en plein hiver, de décembre à février. Le loup atteint sa maturité sexuelle, entre deux et trois ans. Les tailles minimales de capture permettent d’éviter de pêcher des individus trop petits, qui n’ont pas réalisé leur premier cycle de reproduction.

Quelle que soit l’espèce, il est facile de constater lorsqu’un poisson est plein, prêt à pondre, son ventre anormalement dilaté nous l’indique.

Alors, qu’il soit inférieur à la taille minimale de capture, ou que son ventre soit rempli d’œufs, relâcher le poisson pêché n’enlève rien au plaisir de la pêche et garantit la pérennité de l’espèce.


Publié le : Dimanche 10 novembre 2013

​Revue Presse
Taxe foncière des ports de plaisance : le gouvernement fait machine arrière

Les propriétaires obtiennent un répit d'un an. (DOMINIQUE QUET)

Midi Libre 09/11/2013

Le gouvernement reporte d'un an la mise en application de la hausse de 25 % du coût de l'amarrage pour les particuliers. Les représentants des ports de plaisance s'en félicitent.

La vague des reculades a atteint hier les ports de plaisance. Face à la mobilisation de la filière et des élus, le ministère du Budget a finalement reporté d’un an, au 1er janvier 2015, une loi réformant la taxe foncière des ports de plaisance. Ce qui devait de facto engendrer une hausse de 25 % du coût de l’amarrage pour les particuliers.

Serge Paillarès : "Une sage décision"

Le président des ports de plaisance français, Serge Paillarès, commente : "Le gouvernement a pris une sage décision. Nous ne sommes pas contre une réforme mais elle était trop précipitée. Il faut revoir les critères d’application." Les quatre millions de plaisanciers français, dont 30 000 sont amarrés dans la région, bénéficient du ras-le-bol fiscal général.

La taille du port en question

"Nous étions dans une période très critique, au moment d’élaborer les budgets des ports. Il ne faut pas les étrangler. Mais le combat continue : ok pour une réforme mais à impôts constants", ajoute Serge Paillarès qui sera étroitement associé à l’élaboration du futur décret. "C’est une vraie victoire !" s’exclame Michel Cavaillès, responsable de Port-Camargue.

"Certes, l’état pensait obtenir vite des recettes supplémentaires. Il attendra. Cela permettra aussi que des ports qui ne payaient aucune taxe en payent, comme c’est le cas d’un port breton de 450 places. Nous avons d’ailleurs proposé aux conseillers de Bernard Cazeneuve, ministre du Budget, que l’on définisse un port à partir de cent anneaux."

O.SC


Publié le : Samedi 09 novembre 2013

​Revue Presse
So Deal, ports de plaisance : assez de déclarations politiciennes, des faits

L'application future d'un "nouveau" calcul de la taxe foncière appliquée aux ports de plaisance, taxe intégrée dans le coût de location de l'anneau au plaisancier, a entraîné une levée de boucliers orchestrée par MM Frey et d’Ettore afin de faire oublier leur bilan peu reluisant. Initiée par la SODEAL, qui a en charge les ports, une pétition aurait recueilli 2 500 signatures pour 3500 anneaux (les "estimations" du nombre d'anneaux variant de 3 à 4 000 suivant les sources "officielles" locales). Encore faudrait-il que ceux qui poussent à la jacquerie le fassent en donnant tous les éléments; ce qu’ils se sont bien gardés de faire.

La Genèse :

Dans les années 70, a été instauré le principe d'une taxe sur les ports basée sur la taxe foncière des propriétés non bâties des communes intéressées. La base de calcul pour les ports de la Méditerranée a été fixée à 700 francs par poste d'amarrage. Il s'agit d'une taxe forfaitaire basée sur une valeur locative unique qui ne tient pas compte de l'importance du bâtiment attaché à l'anneau (qu'il s'agisse d'une petite embarcation ou d'un énorme yacht) et sur laquelle va s'appliquer le taux d'imposition décidé par la commune (d'où des variations d'un port à l'autre).

En étudiant les textes fiscaux, certains ports se sont aperçus que le principe même de cette taxe forfaitaire était illégal, car non inscrit dans le code général des impôts. Un combat de longue haleine a donc été entrepris et, dans le courant des années 90, Port Vauban a obtenu du Conseil d'Etat que la méthode de calcul forfaitaire décrétée par les services fiscaux soit déclarée illégale. Forts de cette jurisprudence, Port Camargue, Palavas et Cap d'Agde entre autres ont attaqué à leur tour l'Etat et obtenu gain de cause à chaque fois (sous forme de dégrèvement fiscaux).*

A partir de là, la valeur locative des ports devait se calculer suivant d'autres méthodes qui intégraient des coûts de construction, d'entretien et de vétusté des installations. A ce jeu, et pour cause, le calcul fait par les ports est bien moins intéressant pour le fisc que la méthode forfaitaire.

Devant le risque de multiplication des contentieux, l'Etat a fait voter une réforme publiée au JO du 29 décembre 2012 et applicable au 1er janvier 2014. L'objet de cette réforme est simple : rendre légale la méthode forfaitaire qui était illégale jusque-là... Par la même occasion est établi le principe d'un coefficient de commercialité établi par chaque commission départementale des finances qui peut faire varier l'assiette de la taxe foncière de plus ou moins 40 % suivant la localisation du port (rien n'est arrêté pour l'instant), en même temps les services fiscaux en ont profité pour réactualiser le nombre de postes d'amarrage de chaque port, nombre qui n'avait pas été réactualisé depuis les années 70* !

Les saigneurs des anneaux

L'assiette de calcul arrêtée par la réforme est de 110 euros par anneau (l'assiette, c'est la base utilisée avant d'appliquer le taux d'imposition décidé par la commune ; cette base est régulièrement augmentée du coût de l'inflation par exemple, ce qui se traduit par une augmentation de l'impôt même lorsqu'on annonce une non augmentation du taux d'imposition). Dans le cas qui nous occupe, l'assiette de calcul préconisée par les textes (110 euros = 721 francs) est quasiment inchangée depuis... 40 ans. Pour comparaison, sur votre feuille d'imposition, l'assiette de la taxe foncière sur les propriétés non bâties a augmenté de 25 % en 10 ans.

En partant donc d'une base de 110 euros et compte tenu d'un taux d'imposition fixé par la commune à 65,02 %, la taxe découlant du nouveau texte de loi (abstraction faite du coefficient de commercialité) s'élèverait à 197, 50 euros par anneau.

De source SODEAL, le montant de la taxe foncière pour 2012 représente 273 393 euros soit 78 euros effectivement payés par anneau. Si l'on reprend le calcul avancé par la SODEAL le tarif forfaitaire servant de base de référence est ainsi de 44 euros (environ 290 francs), soit 2 fois et demi inférieur à la préconisation de 1970.

Economies demain ou gabegie aujourd'hui ?

A partir de là, certes il est anormal que ce soient les plaisanciers les moins fortunés qui soient proportionnellement les plus imposés. Et il est donc logique d'entreprendre une action pour supprimer la référence forfaitaire.

En revanche, une revalorisation de la facturation globale du port n'est peut-être pas aussi injustifiée que l'on voudrait nous le faire croire, d'autant plus que la taxe foncière ne représente qu'une très faible part (entre 2 et 7 %) de la redevance payée par le plaisancier pour son amarrage : Avant même la réforme évoquée ci-dessus, le tarif des anneaux au Cap se situe dans la moyenne des prix pratiqués par les ports voisins ( de 1027 à 4529 euros selon la catégorie de bâteau pour Agde alors que la fourchette s'établit entre 850 à 5116 euros pour les autres ports ** ).

Rappelons au passage que la Sodéal a la mauvaise habitude de ne pas détailler la facture de la location des anneaux et qu’il y a cinq ans, ses dirigeants qui crient aujourd’hui au loup, ont sorti de leur chapeau une « taxe environnementale » totalement illégale….

La question intéressante est alors la suivante : que sont devenus les dégrèvements fiscaux obtenus (il est question de 2 millions d'euros) ? Ont-ils été ristournés aux plaisanciers ? Ont-ils servi d'autres activités que portuaires ? Là dessus, nos élus ne sont pas très diserts.

Quant à la proposition du maire, reprise par son adjoint Frey, président de la Sodéal, de ne faire supporter par les plaisanciers que la moitié de la charge d'augmentation, non seulement elle ne résout en rien le problème de l'inégalité devant l'impôt, mais c'est une proposition démagogique puisque, à ce jour l'augmentation n'est pas chiffrée (entre 140 et 700 000 euros selon les hypothèses).

Si la Sodéal est à même de pouvoir absorber la moitié de l'augmentation, entre 70 et 350 000 euros auxquels il convient d'ajouter les 200 000 euros de déficit du camping Baldy (payés, d'après nos élus, ni par les plaisanciers, ni par les contribuables ) sans toucher à la redevance versée à la ville et (toujours d'après nos élus) sans toucher aux investissements prioritaires, cela signifie qu'il existe un potentiel énorme d'économies à réaliser et une possibilité non négligeable d'augmenter la contribution de la Sodéal au budget de la commune.

A contrario, il apparaît que, jusqu’ici, une certaine gabegie a régné !

Et si toute cette gesticulation de précampagne municipale, sous prétexte d'augmentation de la taxe foncière, n'était qu'un écran de fumée destiné à camoufler une augmentation généralisée du coût de location des anneaux...

Affaire à suivre donc ...

Antoine Allemand

Liste Agissons pour Agde

*source : Union Nationale des Associations des Navigateurs du golfe du Lion.

** source : Infocapagde


Publié le : Jeudi 07 novembre 2013

​Revue Presse
La SNSM dotée d´une nouvelle vedette de sauvetage

Le nouveau navire est l’une des vedettes du Salon nautique du Cap-d’Agde
© OLIVIER RAYNAUD

Midi Libre 04/11/2013

Après 25 ans de bons et loyaux services, l'ancien bateau des sauveteurs en mer prend la direction de Saint-Nazaire.

Un navire rapide, équipé de deux moteurs de 420 chevaux, qui va permettre de réduire les délais d’intervention en mer, tout en assurant une sécurité accrue des personnels.Bonne nouvelle pour l'équipage de la SNSM, une nouvelle vedette vient d'être livrée.

Après 23 ans de bons et loyaux services, la vedette Honoré d’Estienne d’Orves, du nom d’un capitaine de frégate du Roi, passe donc la main et s’en va rejoindre le centre de formation de la SNSM, à Saint-Nazaire. "Elle demandait beaucoup d’entretien, mais elle est en bon état", explique le patron de la SNSM capagathoise, Michel Mathieu-Daudé qui avoue que le changement d’embarcation "ne se fait pas sans nostalgie. On se remémore les interventions, les remorquages. Mais on est très heureux de prendre possession de la nouvelle vedette."

Le corsaire Terrisse comme nom de baptême

Un bateau dont le nom de baptême fleure bon l’histoire agathoise puisque c’est le corsaire Terrisse qui a été choisi pour figurer sur les flancs de l’embarcation. à bord, l’électronique embarquée est de dernière génération. Le commandant et ses seconds ont donc suivi une remise à niveau afin de se familiariser avec ces instruments, indispensables pour se repérer dans la brume et dans les vagues.

Déjà une quarantaine d'interventions en 2013

Aidés par des subventions de la Sodéal, de la Ville et surtout des dons de plaisanciers et d’associations, les 17 bénévoles (dont une femme) de la SNSM doivent réunir un budget d’environ 40 000 €. "Si elle coûtera certainement moins en entretien, la nouvelle vedette, plus puissante, consomme plus", prévient Michel Mathieu-Daudé, qui compte sur la générosité du monde de la mer pour boucler son tour de table.

En 2013, la SNSM d’Agde en est actuellement à quarantaine d’interventions, ce qui situe bien son importance dans le dispositif de secours en mer.

OLIVIER RAYNAUD


Publié le : Mercredi 06 novembre 2013

​Revue Presse
L´engagement de la Sodéal sur la fiscalité des ports de plaisance

Les plaisanciers attendent avec impatience le résultat des discussions. (D.R. )

Midi Libre 31/10/2013

Face à la hausse probable du prix des anneaux, la société, qui gère les 3500 anneaux d'amarrage du port du Cap-d'Age, assure qu'elle prendra 50 % du surcoût à sa charge.

Le 29 décembre dernier a été votée une loi de finances rectificative modifiant les règles actuelles du calcul de la valeur locative applicable aux ports de plaisances.

Une loi qui aura une incidence sur le montant de la taxe foncière des anneaux des ports de plaisance français et, de fait, sur le plus grand port public de méditerranée qu’est celui du Cap-d’Agde, avec près de 3 500 anneaux d’amarrage gérés par la Sodéal.

Cette fin d’année marque la préparation du budget 2014 de la société qui gère les ports capagathois. Et par manque de clarté des règles précises de taxation fiscale, cette loi crée débat.

Une hausse moyenne évoquée de 200 euros par anneau et par an

Ainsi, la Sodéal a mandaté deux conseillers fiscalistes indépendants afin d’évaluer ces taxes qui pourraient alourdir les charges, en moyenne de 200 par an et par anneau.

Gilles d’Ettore, maire d’Agde, et Sébastien Frey, président de la Sodéal, ont tenu une conférence de presse lundi dernier afin de faire un point sur les mesures de négociation en cours et l’engagement de la collectivité.

Quatre points de négociations sont actuellement évoqués par la Sodéal et la Fédération française des ports de plaisance (FFPP), afin de rendre "plus supportable" l’application de cette taxe foncière pour les gestionnaires de ports et les plaisanciers. à savoir, une prise en compte de la longueur des bateaux pour plus d’équité, une prise en compte du niveau des services portuaires, un lissage de l’augmentation fiscale dans le cadre d’un plan pluriannuel, et le décalage d’un an de l’application de cette loi (ce qui, selon nos informations, pourrait être décidé dans l’immédiat).

Les plaisanciers mobilisés

Une pétition recueillant 3 500 signataires, usagers du port pour la plupart, a montré la mobilisation. Ce point presse a permis à Gilles d’Ettore et à Sébastien Frey d’annoncer unanimement, devant Christophe Palomares, président de l’Association des professionnels du nautisme, et les membres titulaires du conseil portuaire, "que la Sodéal supportera au moins 50 % de la nouvelle charge fiscale décidée par l’Etat, afin d’atténuer ce choc fiscal, et donc de protéger les plaisanciers du Cap d’Agde et l’économie de la plaisance sur le territoire, entreprises et emplois compris."

Le maire d’Agde a tenu à préciser que cette prise en charge "ne coûtera pas un centime de plus aux contribuables agathois. Elle sera obtenue grâce à des économies de gestion." Avec les mesures de négociation évoquées et la pétition agathoise entre ses mains, la FFPP est en attente d’une réponse du ministère du Budget.

Une assemblée générale extraordinaire de la FFPP vient d’être convoquée à Paris pour le 7 novembre.

Salon nautique : une inauguration très politique

S’il y a eu consensus hier soir, sur le podium Midi Libre, lors de l’inauguration du Salon nautique (qui se tient jusqu'au 3 novembre), c’est bien autour de la nécessité de préserver dans la région les emplois liés au nautisme.

Car pour le reste, droite et gauche n’ont pas manqué de s’égratigner, certes à fleurets mouchetés, au sujet de la hausse de la fiscalité des ports (voir ci-dessus).

Président de la Sodéal et chef de file de l’opposition au conseil général, Sébastien Frey a tiré le premier. "Il aurait été préférable que le législateur prenne le temps d’élaborer ce projet de loi, dans la discussion. Cela n’a pas été le cas, c’est dommage." Ce à quoi Henri Cabanel, vice-président du Conseil général élu aux ports rétorquait : "J’ai bien entendu vos propos, cher Sébastien. Mais dans cette situation économique difficile où, disons-le, les élus sont un peu décrédibilisés, il faut essayer de comprendre l’intérêt d’une telle loi. Il est important de s’unir et d’avoir un consensus sur les demandes à formuler pour cette filière nautique."

L’union, le Sétois André Lubrano, représentant le président de la Région, Christian Bourquin, là prône lui aussi : "On doit travailler ensemble, se serrer les coudes. Sur la fiscalité des ports, je crois que la raison l’emportera. On ne peut pas taxer un bateau de 30 mètres sur les mêmes bases qu’une embarcation de 5 mètres." Le maire d’Agde, Gilles D’Ettore, justifiait lui son action en invoquant "la protection d’une filière qui offre des emplois à l’année."


Publié le : Mercredi 06 novembre 2013

​Revue Presse
Charles Hedrich, l´homme qui tutoie les baleines

Charles Hedrich, hier au salon nautique du Cap d’Agde
L’aventure avec son embarcation de 6,8 m reprendra l’été prochain. (F.V. et DR)

Midi Libre 31/10/2013

Sa profession : aventurier. L'été dernier, il a parcouru à la rame le passage Nord-ouest. Il est au Cap-d'Agde ce week-end.

Cétait un jour de vent contraire par 70° de latitude nord. Un jour ou une nuit ? Il ne sait plus trop. L’été, là-haut, bien au-delà du cercle arctique, quand le blizzard n’obscurcit pas le ciel de terribles nuages, le soleil est condamné à perpétuité. Avec son embarcation de 6,80 m en kevlar, suffisamment légère pour la tirer sur les glaces, il a quitté le petit village esquimau de Wales à la pointe de l’Alaska. Objectif : ouvrir à la rame le passage du Nord-Ouest.

L’homme a doublé la pointe Barrow, la plus septentrionale du continent américain. Le voici maintenant le long des côtes canadiennes. En dehors d’un voilier, Charles Hedrich n’a croisé personne dans ces eaux qui, il y a seulement quelques années, étaient perpétuellement prises par les glaces.

"J’ai soudain entendu, tout proche, le cri d’une baleine"

Ce jour-là donc, c’était il y a moins de trois mois, en août, il a mouillé l’ancre loin de toute côte et s’est calfeutré dans l’habitacle étanche, le temps que le vent tombe.

Charles Hedrich raconte : "J’ai soudain entendu, tout proche, le cri d’une baleine. J’ai mis le nez dehors et je l’ai vue, tout à côté du bateau. Je me suis à nouveau enfermé, bloquant les aérateurs et je l’ai observée par le petit hublot. Elle est descendue lentement, échappant à mon regard. Tout d’un coup, j’ai senti le bateau se soulever puis redescendre, puis se soulever à nouveau avant de se stabiliser enfin. J’ai regardé... La baleine était partie. Elle avait joué avec moi."

Rencontre tendue avec des ours blancs

Des histoires d’animaux dans le passage du Nord-Ouest, cet homme de 55 ans en rapporte des dizaines : rencontre tendue avec des ours blancs dans les lagunes côtières, avec des morses, des rorquals... L’aventure s’est momentanément achevée au village de Tuktoyaktuk, à mi-chemin entre le Pacifique et l’Atlantique. Il y retournera l’été prochain pour récupérer son bateau et finir le trajet.

Ancien officier de la marine marchande, ancien chasseur alpin, ancien chasseur de tête, ce Lyonnais a épousé l’aventure et rêve perpétuellement de grandes traversées. Il veut battre le record de la latitude sud avec son voilier, le Glory of the sea ; s’offrir le tour du monde, face aux vents contraires, en multicoque solo ; se payer la traversée du désert d’Arabie, en autonomie totale, parce que les grandes traversées sont aussi terrestres ! Et les rêves de Charles Hedrich deviennent vite réalité.

"Avec un marteau, j’ai cassé la dent et vidé l’abcès"

L’an passé, histoire de garder la forme, il s’est tapé un petit aller-retour sur l’Atlantique : 145 jours et 21 heures, de Saint-Pierre-et-Miquelon à La Martinique, "en contournant par tribord les Canaries et les îles du Cap-Vert". Son seul contact avec le reste du monde : les communications téléphoniques satellitaires avec son routeur basé à Chalon-sur-Saône. "Deux événements ont failli me faire renoncer : un cyclone qui avait eu la curieuse idée de foncer sur moi avant de changer d’avis et une infection dentaire peu après mon départ. Les antibios étaient inefficaces. Avec un marteau, j’ai cassé la dent et vidé l’abcès".

Avant, bien avant, il y avait eu l’ascension de l’Everest par la voie tibétaine, une traversée pôle Nord-Groenland en autonomie, des treks dans le Panshir afghan... Qu’est-ce qui fait donc courir Charles Hedrich ? L’homme réfléchit, réfléchit encore et finit par lâcher : "L’envie d’aller au bout."

JEAN-PIERRE LACAN


Publié le : Mercredi 06 novembre 2013

​Revue Presse
Le nautisme, passionnément

Des milliers de visiteurs sont attendus sur les quais et les pontons. (D.R.)

Midi Libre 30/10/2013

La 14e édition du Salon nautique ouvre ses portes aujourd'hui, sur la zone technique du Cap-d'Agde.

Malgré la crise économique en toile de fond, le secteur du nautisme fait de la résistance. Tant bien que mal, certes, mais cette industrie qui est l’un des fleurons du savoir-faire à la française, peut s’appuyer sur des entreprises créatrices, innovantes, qui parviennent à bien figurer à l’exportation tout en limitant la casse sur le marché national.

Charles Hedrich comme parrain

La 14e édition du Salon nautique d’automne, qui débute ce matin, pour terminer le 3 novembre, sur la zone technique du Cap-d’Agde, est là pour en témoigner. Le long des quais, sur les pontons, seront réunis les acteurs majeurs de la filière, les équipementiers et de nombreux particuliers, proposant plus de 500 bateaux, neufs et d’occasion, à la vente.

Des millésimes 2014 seront aussi présentés par les grands chantiers. Pour les plaisanciers, la tentation est grande de succomber aux courbes d’une embarcation dernier cri. Pour autant, les visiteurs lambda ne seront pas oubliés puisqu’il sera aussi question de sport, d’aventure extrême, de navigation éco-responsable avec Charles Hedrich, parrain de cette édition.

De nombreuses conférences et animations sur le thème du nautisme seront également proposées. Bref, de quoi occuper agréablement cette seconde semaine des vacances scolaires de Toussaint.

Au programme des conférences

Aujourd’hui : à 11 h, “Acheter son premier bateau : les pièges à éviter !” ; 14 h 30, “Protection du patrimoine maritime local : un enjeu pour demain” ; 16 h, conférence de l’aventurier Charles Hedrich, parrain du salon et du navigateur Xavier Macaire.

Demain : à 11 h, “Première mondiale : le passage du Nord Ouest à la Rame”, avec Charles Hedrich ; 12 h 30, atelier “Les enfants et l’éco-responsabilité” ; 14 h 30, “Evolutions technologiques des moteurs” ; 16 h, “Orages et phénomènes associés : la stratégie à suivre”.

Vendredi : à 11 h, “La magie de l’électronique embarquée” ; 14 h 30, “Techniques de pêche en mer” ; 16 h, “Les ports d’Agde au cœur du réseau Odysséa”.

Samedi : à 11 h, “Sécurité et nouvelles réglementations” ; 14 h 30, “470 : Un succès français de 50 ans” .

Dimanche : 11 h, “La mer en danger” ; 14 h 30, “Permis bateau et règlementation”.

Sur les ondes de Midi Libre

Chaque jour, Midi Libre rythme le Salon nautique en réalisant la radio du salon avec des invités, des interviews et de l'info en direct.

De nombreux invités vont se succéder sur l'espace animation Midi Libre, organisateurs, navigateurs, conférenciers, professionnels du nautisme... avec, pour objectif, d'informer les visiteurs et de leur faire découvrir toutes les facettes de la filière du nautisme.


Publié le : Mercredi 06 novembre 2013

​Revue Presse
Taxe foncière : les ports de plaisance se fâchent

Le Marin du 24/10/2013

La hausse de la redevance mensuelle due par les plaisanciers pourrait être très importante. (Photo Hélène Scheffer)La Fédération française des ports de plaisance va organiser, le mardi 5 novembre, un conseil d’administration extraordinaire, qui pourrait « décider d’opérations d’envergure ». En cause, la loi de Finances rectificative de 2012 qui pourrait coûter cher aux plaisanciers.

Depuis le printemps, la FFPP discute avec le gouvernement pour une modulation de l’impact de cette loi, qui impose de nouveaux calculs de la taxe foncière des ports de plaisance. Les ports seraient désormais imposés selon une nouvelle valeur locative des postes d’amarrage, fixée à 110 euros en Méditerranée, 80 euros pour les autres ports maritimes et 55 euros pour les ports fluviaux, quelle que soit la taille ou la qualité des installations. Ce qui, selon les estimations, impliquerait une hausse conséquente, parfois du double, de la redevance mensuelle due par les plaisanciers.

Alors que de nombreux rendez-vous ont eu lieu depuis juin avec le ministère des Finances, Serge Pallarès, le président de la FFPP, estime que, depuis, le « silence de Bercy est ahurissant et irresponsable ». En novembre, les ports doivent présenter leurs budgets de fonctionnement 2014. « Sans information, nous allons être contraints de voter des budgets qui ne seront pas équilibrés, donc qui ne respectent pas la loi. »


Publié le : Lundi 28 octobre 2013

​Revue Presse
Nouveau bras de fer entre les ports de plaisance et Bercy

Julien, 31 ans, peinera à payer la surtaxe foncière
souhaitée par Bercy./Photo Top Sud, C.G.

La Dépêche du 26/10/2013

Un vent de fronde se lève sur le littoral après les retards des négociations fiscales entre les ports de plaisance et le ministère. Les acteurs craignent une hausse de 25 % du prix des anneaux consécutive à la modification du calcul de la taxe foncière.

La guerre des anneaux de la plaisance a repris entre les représentants des Ports de Plaisance et l’administration fiscale de Bercy. La modification du système de calcul de la taxe foncière appliquée aux pontons de plaisance enflamme à nouveau les plans d’eau de la région.

En juillet dernier une première poussée de fièvre avait finalement engendré discussions et même négociations entre les fiscalistes de la FFPP (Fédération française des Ports de Plaisance) et le ministère du budget. En septembre, les deux partis semblaient avoir trouvé un accord, au moins un arrangement alors que les plaisanciers, menacés d’augmentation des tarifs à l’anneau d’amarrage, pétitionnaient.

«Les services fiscaux s’étaient donnés dix jours pour mettre en ordre les différents éléments pour rédiger les décrets d’application. Depuis, nous n’avons plus de nouvelles de Bercy. Les interlocuteurs ne sont même plus joignables. C’est une position à la fois irrespectueuse et irresponsable du ministère du budget. C’est du mépris pour une profession tout entière» estime Serge Pallarès, le président de la FFPP et directeur du port de Saint Cyprien (Pyrénées-Orientales).

«2 090 € par an pour notre bateau de pêche»

En septembre, il pensait avoir obtenu le report d’un an de l’application de cet article (1501) de la loi de finance votée en 2012 et certains aménagements pour mettre en place une nouvelle base équitable de calcul de la taxe. «Si la nouvelle est appliquée c’est une tuile. On parle d’une augmentation de 25 % du prix de l’anneau.

«Pour moi c’est une passion, la pêche. Et si c’est maintenu cela revient à taxer ma passion. Et pourquoi pas mettre une taxe sur les bouchons lumineux de la pêche côtière ?» s’exclame Patrick 53 ans qui a rassemblé toutes ses économies et celles de son beau-frère pour s’offrir ce petit bateau de type pêche promenade pour des sorties familiales. «Si comme on l’annonce, on applique une augmentation de 500 à 600 €, c’est beaucoup trop. Je ne sais pas comment je pourrais payer ce supplément» ajoute Julien, un ouvrier serrurier de 31 ans qui vit à l’année sur son voilier amarré au port de Malfato au Cap d’Agde (Hérault). Car, contrairement aux idées reçues, tous les propriétaires de bateau ne roulent pas sur l’or. Et ils représentent aujourd’hui 80 % de la flottille de la plaisance française.

Brouillard fiscal

En novembre prochain, les ports, publics ou privés vont établir leur budget pour 2014. Ils doivent aussi fixer les tarifs des places au port. Mais à ce jour, ils n’ont pas en main le cadre fiscal de l’exercice à venir. «Tous les directeurs de port vont naviguer à vue, faute d’informations précises de Bercy. Comment, dans de telles conditions établir un budget sincère ? Peut-on dire à un locataire que le loyer va augmenter sans être capable de chiffrer cette progression ?» questionne Serge Pallarès. Une assemblée générale extraordinaire de la FFPP vient d’être convoquée à Paris pour le 7 novembre. Mais déjà les menaces d’action sont dans le vent de la révolte. En Languedoc-Roussillon, la plaisance représente un chiffre d’affaires qui avoisine les 200 M€ et 8 000 emplois.

C.G


Publié le : Lundi 28 octobre 2013

​Revue Presse
Un baigneur âgé de 61 ans meurt noyé

 

Un drame au large d'Agde. (Archives D. Q.)

Midi Libre 27/10/2013

Dimanche vers 16 h 30, un homme est décédé au Cap d'Agde.

Ce dimanche vers 16 h 30, les sapeurs-pompiers d'Agde ont été appelés sur la plage de la Roquille pour secourir un homme qui s'exerçait sur une planche. Ils n'ont malheureusement pu que constater son décès.

Le malheureux aurait été victime d'une mauvaise chute sur sa planche, il s'est probablement noyé après avoir perdu connaissance.

La victime est un homme âgé de 61 ans.

Quelques minutes après, les pompiers d'Agde ont été appelés pour secourir un autre baigneur en difficulté, cette fois plage de la Grande Conques. Un homme âgé de 29 ans a été pris d'un début de noyade.

J-Ph. J


Publié le : Lundi 28 octobre 2013

​Revue Presse
1,3 million d´amateurs appâtés par la pêche en mer

En automne, les pêcheurs de dorades se pressent à la Pointe Courte à Sète
et en repartent rarement bredouilles. (VINCENT ANDORRA)

Midi Libre 26/10/2013

Pour la première fois, des scientifiques ont établi la photographie de la pêche récréative, loin d’être anecdotique.

Voilà une étude qui arrive à point nommé, alors que les associations écologistes sont vent debout contre la surpêche. Pour la première fois, le principal institut d’études marines, l’Ifremer, a lancé une vaste enquête (2011-2013) sur la pêche en mer dite “récréative”. Pratiquée par les amateurs, on ne la "connaît pas du tout, contrairement à la pêche professionnelle", confie Harold Levreel, halieute à l’Ifremer Brest et coauteur de l’étude. Elle ne porte donc ni sur les rivières, ni sur le ramassage des coquillages.

Sur l’ensemble de ses côtes, la France compte 1,319 million de pêcheurs amateurs (hors pêche à pied et hors thon). Et leurs prises ne sont pas roupie de sansonnet. En 2012, au cours de leurs 9 millions de sorties annuelles, ils ont relevé 20 400 tonnes de poissons, crustacés et céphalopodes.

Le sujet est sensible

Les trois quarts de ces captures sont gardées (le reste est remis à l’eau), ce qui représente 5 % des prélèvements de la pêche professionnelle, dont la production est estimée à 310 000 tonnes, selon France AgriMer. "Il ne faut pas forcément y voir une volonté de quotas après cette étape", précise Harold Levreel. "Mais il y a beaucoup d’enjeu derrière la pêche de façon générale." Le sujet est sensible. Exemple : les 25 % des captures de loisir rejetées à l’eau représentent une pratique que l’Europe prévoit d’interdire aux pêcheurs professionnels, qui devront ramener au port toutes leurs prises. Ce qui crée une évidente polémique.

"Le loup est l’espèce la plus capturée"

Toujours selon l’étude, chaque pêcheur de loisir dépense en moyenne 146 € par an soit une dépense globale de 200 M €. Pour entretenir son bateau, il dépense en outre 1 000 € (soit un chiffre d’affaires de 330 M€ pour le secteur).

"Avec près de 3 200 tonnes prélevées, le bar - ou le loup sur nos côtes - est l’espèce la plus capturée, suivie du maquereau (2 650 tonnes), du lieu jaune (2 274 tonnes), de la seiche (1 790 tonnes), du merlan (1 230 tonnes) et des dorades (1 170 tonnes)." Du bord, la pêche à la canne avec appât vivant ou avec leurre est dominante. En revanche, depuis un bateau, la pêche à la ligne et la pêche à la canne avec leurre constituent les pratiques principales.

2,5 millions de pêcheurs amateurs en France

En moyenne, 7 prises par sortie (poissons, crustacés, céphalopodes) sont réalisées depuis un bateau contre 2,9 prises du bord. La ligne et la canne à pêche avec appât ou leurre permettent le plus grand nombre de prises, entre 5 et 7 par sortie. Au total, "la France, compte 2,5 millions de pêcheurs amateurs, souligne Harold Levreel. 1,7 million pratiquent la pêche à pied et 1,3 million la pêche en mer. En sachant que certains pratiquent les deux".

De 40 à 64 ans

L’enquête a porté sur 16 000 foyers en France métropolitaine qui ont été interrogés par téléphone, plus un panel de 180 pêcheurs récréatifs en mer. La population de pêcheurs amateurs est composée à 73 % d’hommes. Plus de la moitié de ces pêcheurs sont âgés de 40 à 64 ans, les retraités représentent 20 % de cette population.

A Sète, la dorade, c’est un festival de cannes !

Patrick, un Parisien de 47 ans, réalise son rêve : participer à la fameuse pêche miraculeuse. Certes, ils n’étaient plus qu’une poignée jeudi à tremper leur ligne dans l’eau ; à la Pointe Courte, à Sète, pour remonter la dorade royale, un mets très apprécié et emblématique de la région.

Une tradition séculaire entre étang de Thau et mer

La tradition, séculaire, ne démarre jamais à la même date mais elle se déroule toujours de la même manière. à l’embouchure de l’étang de Thau, des milliers de poissons remontent les canaux pour regagner le large et s’y reproduire. Sur leur chemin, des centaines de pêcheurs... Sans limite, ni quota. Cette migration exceptionnelle est déclenchée par la baisse de la température de l’eau de l’étang. En mer, 20 mètres sous la surface, l’eau est, elle, constamment à 12 °C. C’est là, au “chaud” que le carnassier passera l’hiver.

La dorade surexploitée

à regarder pareille frénésie se répéter depuis plus d’un siècle, le stock de dorades dans le golfe du Lion est-il inépuisable ? "La taille maximum de cette espèce est sous-estimée. On surestime les morts naturelles et l’effort de la pêche professionnelle. Ce qui pourrait vouloir dire que l’espèce est surexploitée . Il faut attendre le résultat de futures études", confie Audrey Darnaude. Biologiste au CNRS à Montpellier, elle précise que "la dorade, dont on sait qu’elle est appréciée par l’homme depuis 2 500 ans, est hermaphrodite. Mâle jusqu’à quatre ans, elle est femelle ensuite et ne se reproduit jamais dans la lagune où, l’hiver, les températures sont trop basses. 85 % des adultes sont passés un jour par l’une des lagunes languedociennes, où salinité plus faible et températures plus élevées sont favorables à leur croissance".

Un véritable garde-manger

Dans l’étang, véritable garde-manger, elles se gavent de petits crustacés, puces, vers, crabes. Grossissent vite, échappant plus facilement à leurs prédateurs. En avril, c’est chemin inverse : les larves, quasi invisibles, regagnent l’étang. "L’idéal serait de ne pêcher aucune dorade de moins de 18 centimètres", confie encore la biologiste. Ou que l’on autorise la pêche les premiers jours au moment de la sortie des plus gros spécimens. Ce n’est pas pour demain. La dorade garde un rôle essentiel : "Ce poisson permet, dans la zone côtière, d’apporter matières et nutriments indispensables à nombre d’espèces. Si demain, ce poisson disparaît, le golfe du Lion en serait appauvri."

OLIVIER SCHLAMA


Publié le : Samedi 26 octobre 2013