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| Des milliers de visiteurs sont attendus sur les quais et les pontons. (D.R.) |
Midi Libre 30/10/2013
La 14e édition du Salon nautique ouvre ses portes aujourd'hui, sur la zone technique du Cap-d'Agde.
Malgré la crise économique en toile de fond, le secteur du nautisme fait de la résistance. Tant bien que mal, certes, mais cette industrie qui est l’un des fleurons du savoir-faire à la française, peut s’appuyer sur des entreprises créatrices, innovantes, qui parviennent à bien figurer à l’exportation tout en limitant la casse sur le marché national.
Charles Hedrich comme parrain
La 14e édition du Salon nautique d’automne, qui débute ce matin, pour terminer le 3 novembre, sur la zone technique du Cap-d’Agde, est là pour en témoigner. Le long des quais, sur les pontons, seront réunis les acteurs majeurs de la filière, les équipementiers et de nombreux particuliers, proposant plus de 500 bateaux, neufs et d’occasion, à la vente.
Des millésimes 2014 seront aussi présentés par les grands chantiers. Pour les plaisanciers, la tentation est grande de succomber aux courbes d’une embarcation dernier cri. Pour autant, les visiteurs lambda ne seront pas oubliés puisqu’il sera aussi question de sport, d’aventure extrême, de navigation éco-responsable avec Charles Hedrich, parrain de cette édition.
De nombreuses conférences et animations sur le thème du nautisme seront également proposées. Bref, de quoi occuper agréablement cette seconde semaine des vacances scolaires de Toussaint.
Au programme des conférences
Aujourd’hui : à 11 h, “Acheter son premier bateau : les pièges à éviter !” ; 14 h 30, “Protection du patrimoine maritime local : un enjeu pour demain” ; 16 h, conférence de l’aventurier Charles Hedrich, parrain du salon et du navigateur Xavier Macaire.
Demain : à 11 h, “Première mondiale : le passage du Nord Ouest à la Rame”, avec Charles Hedrich ; 12 h 30, atelier “Les enfants et l’éco-responsabilité” ; 14 h 30, “Evolutions technologiques des moteurs” ; 16 h, “Orages et phénomènes associés : la stratégie à suivre”.
Vendredi : à 11 h, “La magie de l’électronique embarquée” ; 14 h 30, “Techniques de pêche en mer” ; 16 h, “Les ports d’Agde au cœur du réseau Odysséa”.
Samedi : à 11 h, “Sécurité et nouvelles réglementations” ; 14 h 30, “470 : Un succès français de 50 ans” .
Dimanche : 11 h, “La mer en danger” ; 14 h 30, “Permis bateau et règlementation”.
Sur les ondes de Midi Libre
Chaque jour, Midi Libre rythme le Salon nautique en réalisant la radio du salon avec des invités, des interviews et de l'info en direct.
De nombreux invités vont se succéder sur l'espace animation Midi Libre, organisateurs, navigateurs, conférenciers, professionnels du nautisme... avec, pour objectif, d'informer les visiteurs et de leur faire découvrir toutes les facettes de la filière du nautisme.
Publié le : Mercredi 06 novembre 2013
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Le Marin du 24/10/2013
La hausse de la redevance mensuelle due par les plaisanciers pourrait être très importante. (Photo Hélène Scheffer)La Fédération française des ports de plaisance va organiser, le mardi 5 novembre, un conseil d’administration extraordinaire, qui pourrait « décider d’opérations d’envergure ». En cause, la loi de Finances rectificative de 2012 qui pourrait coûter cher aux plaisanciers.
Depuis le printemps, la FFPP discute avec le gouvernement pour une modulation de l’impact de cette loi, qui impose de nouveaux calculs de la taxe foncière des ports de plaisance. Les ports seraient désormais imposés selon une nouvelle valeur locative des postes d’amarrage, fixée à 110 euros en Méditerranée, 80 euros pour les autres ports maritimes et 55 euros pour les ports fluviaux, quelle que soit la taille ou la qualité des installations. Ce qui, selon les estimations, impliquerait une hausse conséquente, parfois du double, de la redevance mensuelle due par les plaisanciers.
Alors que de nombreux rendez-vous ont eu lieu depuis juin avec le ministère des Finances, Serge Pallarès, le président de la FFPP, estime que, depuis, le « silence de Bercy est ahurissant et irresponsable ». En novembre, les ports doivent présenter leurs budgets de fonctionnement 2014. « Sans information, nous allons être contraints de voter des budgets qui ne seront pas équilibrés, donc qui ne respectent pas la loi. »
Publié le : Lundi 28 octobre 2013
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| Julien, 31 ans, peinera à payer la surtaxe foncière souhaitée par Bercy./Photo Top Sud, C.G. |
La Dépêche du 26/10/2013
Un vent de fronde se lève sur le littoral après les retards des négociations fiscales entre les ports de plaisance et le ministère. Les acteurs craignent une hausse de 25 % du prix des anneaux consécutive à la modification du calcul de la taxe foncière.
La guerre des anneaux de la plaisance a repris entre les représentants des Ports de Plaisance et l’administration fiscale de Bercy. La modification du système de calcul de la taxe foncière appliquée aux pontons de plaisance enflamme à nouveau les plans d’eau de la région.
En juillet dernier une première poussée de fièvre avait finalement engendré discussions et même négociations entre les fiscalistes de la FFPP (Fédération française des Ports de Plaisance) et le ministère du budget. En septembre, les deux partis semblaient avoir trouvé un accord, au moins un arrangement alors que les plaisanciers, menacés d’augmentation des tarifs à l’anneau d’amarrage, pétitionnaient.
«Les services fiscaux s’étaient donnés dix jours pour mettre en ordre les différents éléments pour rédiger les décrets d’application. Depuis, nous n’avons plus de nouvelles de Bercy. Les interlocuteurs ne sont même plus joignables. C’est une position à la fois irrespectueuse et irresponsable du ministère du budget. C’est du mépris pour une profession tout entière» estime Serge Pallarès, le président de la FFPP et directeur du port de Saint Cyprien (Pyrénées-Orientales).
«2 090 € par an pour notre bateau de pêche»
En septembre, il pensait avoir obtenu le report d’un an de l’application de cet article (1501) de la loi de finance votée en 2012 et certains aménagements pour mettre en place une nouvelle base équitable de calcul de la taxe. «Si la nouvelle est appliquée c’est une tuile. On parle d’une augmentation de 25 % du prix de l’anneau.
«Pour moi c’est une passion, la pêche. Et si c’est maintenu cela revient à taxer ma passion. Et pourquoi pas mettre une taxe sur les bouchons lumineux de la pêche côtière ?» s’exclame Patrick 53 ans qui a rassemblé toutes ses économies et celles de son beau-frère pour s’offrir ce petit bateau de type pêche promenade pour des sorties familiales. «Si comme on l’annonce, on applique une augmentation de 500 à 600 €, c’est beaucoup trop. Je ne sais pas comment je pourrais payer ce supplément» ajoute Julien, un ouvrier serrurier de 31 ans qui vit à l’année sur son voilier amarré au port de Malfato au Cap d’Agde (Hérault). Car, contrairement aux idées reçues, tous les propriétaires de bateau ne roulent pas sur l’or. Et ils représentent aujourd’hui 80 % de la flottille de la plaisance française.
Brouillard fiscal
En novembre prochain, les ports, publics ou privés vont établir leur budget pour 2014. Ils doivent aussi fixer les tarifs des places au port. Mais à ce jour, ils n’ont pas en main le cadre fiscal de l’exercice à venir. «Tous les directeurs de port vont naviguer à vue, faute d’informations précises de Bercy. Comment, dans de telles conditions établir un budget sincère ? Peut-on dire à un locataire que le loyer va augmenter sans être capable de chiffrer cette progression ?» questionne Serge Pallarès. Une assemblée générale extraordinaire de la FFPP vient d’être convoquée à Paris pour le 7 novembre. Mais déjà les menaces d’action sont dans le vent de la révolte. En Languedoc-Roussillon, la plaisance représente un chiffre d’affaires qui avoisine les 200 M€ et 8 000 emplois.
C.G
Publié le : Lundi 28 octobre 2013
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| Un drame au large d'Agde. (Archives D. Q.) |
Midi Libre 27/10/2013
Dimanche vers 16 h 30, un homme est décédé au Cap d'Agde.
Ce dimanche vers 16 h 30, les sapeurs-pompiers d'Agde ont été appelés sur la plage de la Roquille pour secourir un homme qui s'exerçait sur une planche. Ils n'ont malheureusement pu que constater son décès.
Le malheureux aurait été victime d'une mauvaise chute sur sa planche, il s'est probablement noyé après avoir perdu connaissance.
La victime est un homme âgé de 61 ans.
Quelques minutes après, les pompiers d'Agde ont été appelés pour secourir un autre baigneur en difficulté, cette fois plage de la Grande Conques. Un homme âgé de 29 ans a été pris d'un début de noyade.
J-Ph. J
Publié le : Lundi 28 octobre 2013
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| En automne, les pêcheurs de dorades se pressent à la Pointe Courte à Sète et en repartent rarement bredouilles. (VINCENT ANDORRA) |
Midi Libre 26/10/2013
Pour la première fois, des scientifiques ont établi la photographie de la pêche récréative, loin d’être anecdotique.
Voilà une étude qui arrive à point nommé, alors que les associations écologistes sont vent debout contre la surpêche. Pour la première fois, le principal institut d’études marines, l’Ifremer, a lancé une vaste enquête (2011-2013) sur la pêche en mer dite “récréative”. Pratiquée par les amateurs, on ne la "connaît pas du tout, contrairement à la pêche professionnelle", confie Harold Levreel, halieute à l’Ifremer Brest et coauteur de l’étude. Elle ne porte donc ni sur les rivières, ni sur le ramassage des coquillages.
Sur l’ensemble de ses côtes, la France compte 1,319 million de pêcheurs amateurs (hors pêche à pied et hors thon). Et leurs prises ne sont pas roupie de sansonnet. En 2012, au cours de leurs 9 millions de sorties annuelles, ils ont relevé 20 400 tonnes de poissons, crustacés et céphalopodes.
Le sujet est sensible
Les trois quarts de ces captures sont gardées (le reste est remis à l’eau), ce qui représente 5 % des prélèvements de la pêche professionnelle, dont la production est estimée à 310 000 tonnes, selon France AgriMer. "Il ne faut pas forcément y voir une volonté de quotas après cette étape", précise Harold Levreel. "Mais il y a beaucoup d’enjeu derrière la pêche de façon générale." Le sujet est sensible. Exemple : les 25 % des captures de loisir rejetées à l’eau représentent une pratique que l’Europe prévoit d’interdire aux pêcheurs professionnels, qui devront ramener au port toutes leurs prises. Ce qui crée une évidente polémique.
"Le loup est l’espèce la plus capturée"
Toujours selon l’étude, chaque pêcheur de loisir dépense en moyenne 146 € par an soit une dépense globale de 200 M €. Pour entretenir son bateau, il dépense en outre 1 000 € (soit un chiffre d’affaires de 330 M€ pour le secteur).
"Avec près de 3 200 tonnes prélevées, le bar - ou le loup sur nos côtes - est l’espèce la plus capturée, suivie du maquereau (2 650 tonnes), du lieu jaune (2 274 tonnes), de la seiche (1 790 tonnes), du merlan (1 230 tonnes) et des dorades (1 170 tonnes)." Du bord, la pêche à la canne avec appât vivant ou avec leurre est dominante. En revanche, depuis un bateau, la pêche à la ligne et la pêche à la canne avec leurre constituent les pratiques principales.
2,5 millions de pêcheurs amateurs en France
En moyenne, 7 prises par sortie (poissons, crustacés, céphalopodes) sont réalisées depuis un bateau contre 2,9 prises du bord. La ligne et la canne à pêche avec appât ou leurre permettent le plus grand nombre de prises, entre 5 et 7 par sortie. Au total, "la France, compte 2,5 millions de pêcheurs amateurs, souligne Harold Levreel. 1,7 million pratiquent la pêche à pied et 1,3 million la pêche en mer. En sachant que certains pratiquent les deux".
De 40 à 64 ans
L’enquête a porté sur 16 000 foyers en France métropolitaine qui ont été interrogés par téléphone, plus un panel de 180 pêcheurs récréatifs en mer. La population de pêcheurs amateurs est composée à 73 % d’hommes. Plus de la moitié de ces pêcheurs sont âgés de 40 à 64 ans, les retraités représentent 20 % de cette population.
A Sète, la dorade, c’est un festival de cannes !
Patrick, un Parisien de 47 ans, réalise son rêve : participer à la fameuse pêche miraculeuse. Certes, ils n’étaient plus qu’une poignée jeudi à tremper leur ligne dans l’eau ; à la Pointe Courte, à Sète, pour remonter la dorade royale, un mets très apprécié et emblématique de la région.
Une tradition séculaire entre étang de Thau et mer
La tradition, séculaire, ne démarre jamais à la même date mais elle se déroule toujours de la même manière. à l’embouchure de l’étang de Thau, des milliers de poissons remontent les canaux pour regagner le large et s’y reproduire. Sur leur chemin, des centaines de pêcheurs... Sans limite, ni quota. Cette migration exceptionnelle est déclenchée par la baisse de la température de l’eau de l’étang. En mer, 20 mètres sous la surface, l’eau est, elle, constamment à 12 °C. C’est là, au “chaud” que le carnassier passera l’hiver.
La dorade surexploitée
à regarder pareille frénésie se répéter depuis plus d’un siècle, le stock de dorades dans le golfe du Lion est-il inépuisable ? "La taille maximum de cette espèce est sous-estimée. On surestime les morts naturelles et l’effort de la pêche professionnelle. Ce qui pourrait vouloir dire que l’espèce est surexploitée . Il faut attendre le résultat de futures études", confie Audrey Darnaude. Biologiste au CNRS à Montpellier, elle précise que "la dorade, dont on sait qu’elle est appréciée par l’homme depuis 2 500 ans, est hermaphrodite. Mâle jusqu’à quatre ans, elle est femelle ensuite et ne se reproduit jamais dans la lagune où, l’hiver, les températures sont trop basses. 85 % des adultes sont passés un jour par l’une des lagunes languedociennes, où salinité plus faible et températures plus élevées sont favorables à leur croissance".
Un véritable garde-manger
Dans l’étang, véritable garde-manger, elles se gavent de petits crustacés, puces, vers, crabes. Grossissent vite, échappant plus facilement à leurs prédateurs. En avril, c’est chemin inverse : les larves, quasi invisibles, regagnent l’étang. "L’idéal serait de ne pêcher aucune dorade de moins de 18 centimètres", confie encore la biologiste. Ou que l’on autorise la pêche les premiers jours au moment de la sortie des plus gros spécimens. Ce n’est pas pour demain. La dorade garde un rôle essentiel : "Ce poisson permet, dans la zone côtière, d’apporter matières et nutriments indispensables à nombre d’espèces. Si demain, ce poisson disparaît, le golfe du Lion en serait appauvri."
OLIVIER SCHLAMA
Publié le : Samedi 26 octobre 2013
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| Quai d’Orient, les anciens rails vont disparaître Des bornes (eau et électricité) sont installées. (V.A.) |
Midi Libre 25/10/2013
Le sud du bassin du Midi ainsi que les quais d'Orient et de la République sont en cours d'aménagement.
De Cayenne au pont de la Victoire, l’établissement public régional (EPR) Port Sud de France poursuit le chantier d’aménagement des quais destinés à accueillir les bateaux de plaisance.
A Cayenne, dans la continuité de ce qui a été fait l’an dernier au nord du bassin, les travaux se poursuivent au sud : le revêtement des bords à quai va être repris, des sanitaires installés, des grilles vont être posées ainsi que les bornes d’alimentation en eau et électricité. Dans le même temps, un ponton et des “catways” (appontements flottants) permettront d’accueillir 68 bateaux supplémentaires, essentiellement de 9 à 15 m de long. Le long des catways, quelques places seront réservées aux embarcations de plus de 30 m de long.
A noter qu’en face, sur la partie nord, près de 70 % des 114 places créées l’an dernier sont déjà occupées. Le bouclage des travaux est programmé pour la fin d’année.
Quai d'Orient, on dépose les anciens rails
Quai d’Orient, il s’agit là aussi d’aménager l’espace pour la grande plaisance. Du bord à quai, une bande de cinq mètres de large sera repavée après avoir été débarrassée des anciens rails qui occupent encore le sol, puis équipée de bornes (eau, électricité). Des jardinières seront ensuite installées et plantées d’essences méditerranéennes.
Une voie de circulation réservée aux usagers du port et des places de stationnement seront créées. Une bordure séparera cet espace portuaire de la voie et du stationnement publics. En face, quai de la République, du pont Tivoli au pont de la Victoire, le quai sera également aménagé sur une largeur de cinq mètres. De ce côté, le stationnement public (une trentaine de places) disparaîtra au profit des plaisanciers.
Là aussi, les travaux devraient être terminés pour la fin d’année.
Publié le : Samedi 26 octobre 2013
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| Sandra Bossat avait 21 ans le jour de l’accident qui lui a coûté la vie. (© D.R) |
Midi Libre 07/10/2013
En 2006, la jeune Sandra Bossat décède lors d'une plongée sous-marine. Jugé six ans plus tard, le gérant de la société Alyzée Plongée écope de trois ans de prison ferme en première instance. Il a fait appel. Le nouveau procès se tiendra jeudi à Montpellier.
Le 27 août 2006, un accident de plongée au Cap d’Agde a coûté la vie à Sandra Bossat, 21 ans. Après six années d’instruction, le procès s’est déroulé à Béziers le 18 janvier dernier. Le gérant de la société Alyzée Plongée, Daniel Boffetti, a écopé de trois ans de prison ferme. Il a fait appel de cette décision. Un nouveau procès se tiendra jeudi à Montpellier.
La maman de la victime : "Je suis effondrée"
"Je suis écœurée, explique Yvonne Montico, la mère de la victime. Il a été condamné à trois ans de prison. C’était, me semble-t-il, une décision de justice raisonnable. Moi, ma peine, c’est à vie que je vais la traîner. J’attendais depuis 2006 que l’on me dise ce qui était arrivé. Ce délibéré était un soulagement. J’ai encore envie de croire en la justice, mais franchement je suis effondrée. Ils ont pris la vie de ma fille pour 80 €."
Un problème avec son gilet de sauvetage
Ce 27 août, Sandra et son petit ami, tous les deux très sportifs, décident de s’offrir un baptême de plongée. Ils s’adressent à la société Alyzée Plongée et sont, au bout de quelques minutes, amenés sur un spot pour leur première plongée. Quelques minutes auparavant, Sandra avait signalé un problème avec son gilet de sauvetage. Rien n’avait été fait.
Lors de la plongée, la jeune femme va disparaître sur le site des Tables. Le jeune accompagnateur, "qui est pour moi une victime, même s’il a été mis en cause", insiste la mère de Sandra, va tout tenter. La jeune femme sera retrouvée sur un fond de sable, son masque, son respirateur et ses palmes arrachés.
Six ans d'enquête
Il faudra six années d’enquêtes pour enfin arriver au procès tant attendu par la famille de la défunte. Ce jour-là, le procureur va demander 18 mois de détention pour le responsable de la société. Le tribunal présidé par Claire Ougier va aller bien au-delà et le condamner à trois ans de détention. Jeudi, celui qui reste encore présumé innocent connaîtra le quantum de sa peine. Yvonne Montico veut encore croire en la justice pour sa fille.
JEAN-PIERRE AMARGER
Publié le : Mercredi 09 octobre 2013
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| Personne ne s'est présenté... (Vincent ANDORRA) |
Midi Libre 08/10/2013
Le chimiquier est stocké dans le port depuis trois ans
Le Rio Tagus, ce chimiquier stocké dans le port depuis bientôt trois ans pour des défauts dans la coque, n'a pas trouvé preneur. Proposé ce lundi lors d'une vente aux enchères à 225 000 euros, ce navire n'a pas trouvé preneur. Et pour cause. Aucun acheteur ne s'est présenté.
Désormais se présentent deux solutions : soit une nouvelle enchère (avec un prix plus bas) est relancée par le propriétaire, soit c'est le Port de Sète qui s'en charge. Ce qui repousse la vente de plusieurs mois.
Publié le : Mercredi 09 octobre 2013
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| La tradition a la dent dure, et les barrières installées çà et là par la Région sur le port n'y peuvent pas grand chose... (V.A.) |
Midi Libre 06/10/2013
En Île singulière comme dans tous les ports, il est interdit de pêcher. Le hobby de plusieurs centaines de pêcheurs amateurs ne repose donc que sur une tolérance. Que beaucoup estiment menacée...
Ce port, on y est vissés, c’est du sel qui coule dans nos veines. Alors c’est vrai : beaucoup prennent mal le fait de voir ici “pousser” des grilles, là, des barrières. Faut les comprendre : ceux qui ont un bateau, ils peuvent aller en mer, encore. Mais les autres ? Et les papys de 80 ans, on va aussi leur interdire ça ?" Il est fâché, ce passionné de pêche.
Et il n’est pas le seul : les centaines de signatures obtenues par la pétition du Sétois Gérard Puyuelo ("Contre les interdictions de plus en plus nombreuses de pêcher", claironne-t-elle) attestent du caractère sensible de la question de… la pêche à la ligne en centre-ville.
Un privilège et une tradition ancestrale
Au-delà de l’aspect folklorique d’une cause dont les défenseurs, parfois, ne le sont pas moins, c’est une véritable question de société que pose l’indéniable tolérance observée en Île singulière. Ou tout au moins l’inquiétude de voir disparaître cette sorte de “privilège royal”, à l’instar de la défunte gratuité des anneaux dans le Cadre. Car dans ses efforts de rationalisation des quais, l’EPR Port sud de France a certes privé les pêcheurs à la ligne de quelques linéaires intéressants en terme de “spots” de pêche (capitainerie, bassin du Midi, criée, bout du Môle…).
"Les pêcheurs ne sont pas des délinquants"
Une reconquête à la fois motivée par des questions de sécurité (côté port de pêche par exemple), de salubrité et de développement de l’activité (de plaisance, etc.), que l’on commente peu du côté de l’établissement public portuaire. On y estime, semble-t-il, que les amateurs de pêche pourraient se contenter d’une tolérance encore d’actualité.
Car pêcher dans le port de Sète, et dans tout port, d’ailleurs, est interdit, confirme Patrick Wechsler, le patron de la brigade de gendarmerie maritime : "Ce droit (de pêcher dans les canaux et le port), ce sont les Sétois qui se l’attribuent. C’est interdit mais d’un autre côté, nous n’allons pas embêter et verbaliser des dizaines de gens qui, dans leur grande majorité, sont respectueux. Les braconniers, on les connaît…"
Penser au moins à couper la nageoire caudale
Tout juste les gendarmes concèdent-ils vérifier parfois si la - nageoire - caudale du poisson pêché à la ligne est bien coupée dès celui-ci sorti de l’eau. "Ça évite de retrouver du poisson de ligne dans les assiettes des restaurants…", glisse Patrick Wechsler. Qui ajoute qu’"à moins de tomber sur un pêcheur agressif, sur un de ceux qui, avec leurs bateaux, s’amarrent un peu partout dans le port et y reviennent malgré nos avertissements, on s’en tient à de la prévention. Les pêcheurs à la ligne ne sont pas des délinquants et il nous faudrait une armée de gendarmes pour verbaliser tout le monde."
Pêcher dans le port est donc bien une infraction (et y pêcher au harpon, comme on le déplore régulièrement à La Pointe, un jeu dangereux). Mais aussi, pour beaucoup, un hobby.
Toute une économie
Une passion qui, à Sète, alimente toute une économie. à 80 cts le “bibi”, 15 € le vert de chalut (certes découpable), 6,50 € la boîte d’escavènes et 7,80 € les huit vers “américains”, sans compter le coût du matériel, difficile d’imaginer que cette pratique soit un business pour la grande majorité de ceux qui mettent le fil à l’eau. D’autant que certains viennent de loin pour s’adonner à leur passion.
Alors, même s’il est “grignoté” çà et là pour les raisons invoquées plus haut, difficile d’imaginer que, bien que dans leur droit, collectivités et forces de l’ordre décident de priver les pêcheurs à la ligne de leur terrain de jeu favori. "Ça déclencherait une révolution", prévient-on sur les quais.
Ce qui amuse presque le patron de la gendarmerie maritime, Patrick Wechsler, qui assure en avoir vu d’autres : "A Dunkerque, c’est le canal de décharge de la centrale nucléaire qui est assailli de pêcheurs. Les eaux y sont chaudes et les bars y pullulent. Voyez, le Sétois est rugueux, mais il a des concurrents."
PATRICE CASTAN
Publié le : Lundi 07 octobre 2013
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| Une partie du port de Saint-Cyprien (P.-O.). (© D.R) |
Midi Libre 04/10/2013
Le procès de la corruption à Saint-Cyprien (P.-O.). Petits cadeaux, gros billets, œuvres d’arts et urbanisme : le procureur renvoie treize suspects au tribunal correctionnel.
Les cadeaux, c’est permis" se plaisait à dire l’UMP Jacques Bouille, qui fut pendant près de 20 ans maire de Saint-Cyprien (P.O.), une station balnéaire de 10 000 habitants, avant de se suicider en prison, le 24 mai 2009. Et des cadeaux, le procureur de la République de Perpignan en a recensé beaucoup, dans son réquisitoire de 72 pages, qui renvoie treize suspects au tribunal.
"Une véritable frénésie d’achats"
Il y a ceux que le docteur Bouille, surnommé “Mack-Bouille “par certains opposants, se faisait à lui-même, avec l’argent de ses contribuables. En courant les salles des ventes, soi-disant au profit des deux musées de sa commune. "Une véritable frénésie d’achats" note le magistrat qui a fait les comptes : plus de 7 M € d’œuvres d’arts achetées en six ans.
Il dit "qu’il se sent zieuté"
De belles pièces, un Utrillo, un Vlaminck, et des centaines de netsuke, des figurines japonaises exposées non au musée, où aucun inventaire n’était établi, mais dans le bureau du maire. Bien des tableaux, d’ailleurs, n’étaient pas visibles par le public. Et lorsqu’à l’automne 2008, Jacques Bouille apprend que la P.J. enquête, il dit "qu’il se sent zieuté". C’est la panique. Les policiers découvriront des tableaux de partout : chez lui, mais aussi "sur un terrain vague, propriété du maire, et dans un poulailler appartenant à sa mère."
Un Vlaminck à 60 000 €
Damien Piller, avocat et promoteur suisse ayant mené cinq projets immobiliers à Saint-Cyprien, partageait l’amour de l’art de Jacques Bouille : pour jouer les mécènes, en 2006 et 2007, il a payé dix tableaux, dont le Vlaminck à 60 000 €. Total : plus de 400 000 €, sans doute directement achetés par Jacques Bouille en personne. Quand le scandale a éclaté, Me Piller a fourni des lettres datées du jour de la vente, indiquant que chaque tableau était destiné "à la fondation d’intérêt public" associée au musée de Saint-Cyprien. Problème : cette fondation, "c’était une idée en l’air, qui n’a pas abouti" dira en 2009 Jacques Bouille aux policiers.
"Les tableaux, je m’en foutais"
Tracfin a compté 280 234 € déposés en liquide sur les comptes bancaires des époux Bouille, en 2006 et 2007. Dans le même temps, le couple a acheté pour 460 000 € d’œuvres d’arts et de bijoux. D’où venait l’argent ? Peut-être de ces enveloppes versées par les entrepreneurs pour obtenir un marché, ou une autorisation de lotir. à l’un d’eux, le maire "avait demandé pour faire avancer le dossier le versement en liquide d’une somme de 50 000 €" raconte le procureur. L’entrepreneur refuse, le maire relance en proposant qu’il achète deux tableaux, par chèques, pour la même somme : l’entrepreneur s’exécute.
Des pratiques contagieuses
"Les tableaux, je m’en foutais" raconte un autre chef d’entreprise, qui en a quand même acheté huit en 15 mois, pour 155 000 € et a conservé la quasi-totalité des marchés de travaux d’électricité de la commune. Mais d’autres ont directement versé des enveloppes, dont ce promoteur à qui le directeur de cabinet du maire demande "un droit d’entrée correspondant au paiement d’une commission en liquide de 37 500 € soit un tarif établi de 3 € le m2" rappelle le procureur.
Le magistrat note que ledit directeur de cabinet a fait doubler son salaire en se faisant payer par l’office de tourisme (6 300 € mensuels), tandis que le directeur général des services, qui prenait aussi sa part sur l’enveloppe, cumule lui deux salaires (9 400 € par mois au total). Des pratiques contagieuses : l’adjoint à l’urbanisme signe le permis de construire d’un hangar sur le port, au profit d’une SCI appartenant à son fils, et dans lequel il a lui-même investi 150 000 €.
Le successeur de Jacques Bouille à la mairie vend un terrain communal à une société qu’il administre, au tiers de l’évaluation des Domaines... Reste cette perle rare, qui a refusé de cracher au bassinet, et auquel le procureur rend hommage, à la page 32 : "Il résumait sa position en une formule lapidaire : "Je ne donne pas d’argent aux enculés (sic)".
Quatre non-lieux
Sur les 17 personnes mises en examen, quatre obtiennent un non-lieu. Seront jugés en 2014 : Marie-Antoinette Bouille, Marc Blasco, Christiane Patural, éric Hernandez, Jean-Louis Izard, Rémi Bolte, Jérôme Ferrer, Francis Montor, Pierre Fontvieille, Damien Piller, Pierre Ferrer, Alain Schuller et Jean-Christophe Deville.
FRANÇOIS BARRèRE
Publié le : Vendredi 04 octobre 2013
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Midi Libre 01/10/2013
Découverts par un vacancier dans l'eau au droit de la plage de Vassal, des munitions datant de la seconde guerre mondiale commencent à être détruites à l'explosif.
Découverts par hasard en début d'été par un vacancier dans l'eau au droit de la plage de Vassal, trois fourneaux de munitions datant de la seconde guerre mondiale commencent à être détruites à l'explosif.
La première explosion a eu lieu ce mardi après-midi
Regroupées dans un fût par les plongeurs démineurs de la Marine Nationale, ces munitions sont ensuite placées au large où on les fait sauter. La première explosion a eu lieu ce mardi après-midi. D'autres suivront jusqu'à vendredi.
Publié le : Mercredi 02 octobre 2013
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| Pêcheurs fidèles au quai de la Pointe Courte dès 5 heures hier matin. (VINCENT ANDORRA) |
Midi Libre 30/09/2013
Comme chaque année, les poissons vont migrer par le canal de la Pointe-Courte. Les pêcheurs sont sur le qui-vive.
De retour. Comme chaque année en cette période automnale. Les pêcheurs étaient au rendez-vous des quais de la pointe Courte dimanche. Là, au bord de ce canal où sont censées migrer des milliers de daurades. Alors non, il n’y avait pas encore foule. Mais tout de même... Une quarantaine de guetteurs de courant. Alignés le long du quai dès 5 heures du matin, entre glacières et caisses. "C’est pas encore la grosse sortie mais ça commence, ça monte !" Jean-Pierre, le fidèle originaire des Bouches-du-Rhône est resté jusqu’à la tombée de la nuit. Il sera encore là aujourd’hui, comme demain. "Je pêche les daurades pour mon kiné ou mon osthéo, sinon ils ne me massent plus !" Ambiance bon enfant au pays des Pointus. David, le Mirevalais pose chaque année son mois de congés pour venir pêcher la daurade. Pilier du quai. "J’ai dû déplacer mes jours cette fois. L’an passé, elles sont sorties plus tard vers le 15 octobre, l’eau est restée chaude trop longtemps !" Et David d’afficher hier déjà douze prises "dont une de 1 kg !".
C'est devenu une pêche de luxe
Face au quai de la Pointe, grand rassemblement aussi pour les pêcheurs de la Plagette. D’une rive à l’autre, on s’observe. "C’est tranquille encore. Ça ne s’énerve pas trop pour les places. Et puis, c’est pas de grosses daurades encore à part quelques exceptions. On est dans la portion de 250 gr en moyenne." Mais les habitués le savent. Ils le sentent. "Elles vont sortir dans les prochains jours." Certains ont sorti le nouveau matériel. Canne deux brins et compagnie. On teste, on se jauge. "Y en a qui vendent même si c’est interdit. Nous, on nous fait couper la queue pour pas faire de commerce avec. Et puis il faut le dire, la pêche à la daurade est devenue une pêche de luxe. A 8,50 € la boîte de mourron, c’est pas donné !"
Pêche pépère pour l’heure. Avant le “grand rush” où aucun pêcheur ne se laissera distraire par les questions des passants.
Publié le : Mardi 01 octobre 2013
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| Textes et photos PH. MALRIC |
Midi Libre 29/09/2013
L’occasion était trop belle. Le port de Barcelone, puis celui de Toulon ont accueilli cette semaine une course de “voiliers authentiques”. Le président d’Escale à Sète (cette association regroupant Cettarames, L’Arbre de Mestre, l’Association de sauvegarde du patrimoine et diverses personnes impliquées dans la conservation des traditions maritimes) s’est donc rendu sur les deux sites en vue d’attirer des navires à Sète à la Pâques 2014. Durant deux jours, Wolfgang Idiri est donc monté sur tous les ponts pour y porter la bonne parole ou s’enquérir de l’évolution de ses demandes. "On a une veille permanente pour savoir quels bateaux sont en Méditerranée au moment d’Escale à Sète, a-t-il confié, mais le mieux, c’est de rencontrer les gens en direct."
Ainsi le Sétois s’est-il présenté, dans une langue de Shakespeare mâtinée d’accent languedocien, aux commandants des voiliers pour leur vanter les qualités de l’accueil local tout autant que la spécificité d’Escale à Sète. Un festival où l’on reçoit de beaux voiliers mais qui est aussi basé sur les rencontres, les échanges autour des traditions maritimes, et les chants de marins. Trente-cinq formations européennes sont déjà programmées.
Publié le : Lundi 30 septembre 2013
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| Le Sétois s'est immergé pour environ trois minutes de grand silence. (© D.R) |
Midi Libre 21/09/2013
Il était parti pour se tester lors des Championnats du monde en mer. Au final, le Sétois a pris la 4e place !
On le connaissait en bassin, son terrain de jeu préféré dans lequel il a décroché les plus belles places au niveau mondial. Mais Fred Sessa est un homme de défi. Un champion qui s’est tourné vers un horizon plus large encore que celui des bassins. Vers la grande Bleue, celle qui fait tourner la tête des plus grands apnéistes du monde. Au propre comme au figuré.
Et même lorsqu’il se rend aux championnats du monde sans véritables objectifs, comme c’était le cas cette semaine en Grèce, il a toujours ce petit quelque chose dans la tête. Ce petit bruit métallique et obsédant, lui rappelant ses nombreuses médailles. Ainsi que les prochaines.Et comme on ne demande pas à un champion de faire les choses à moitié, Fred Sessa s’est finalement jeté dans le grand bain. Oubliant son ambition mesurée et cherchant à faire une nouvelle perf...
Une "plaquette" à 61 mètres
Posé et déterminé. C’est ainsi que le Sétois s’est immergé pour environ trois minutes de grand silence. Et 61 mètres de brasse. Coulée, forcément. De retour à la surface, Sessa s’est alors vu attribuer une magnifique quatrième place. Au pied du podium, mais au sommet de son art : "Les dernières minutes avant le top officiel, il faut positiver un maximum et, en parallèle à cela, continuer à visualiser la descente, les automatismes et rester dans sa bulle, déclare Fred Sessa. Des sensations de glisse extraordinaires m’ont accompagné tout au long de l’apnée. La prise de plaquette s’est bien déroulée, avec aisance. C’est le gros point positif pour le futur. En revanche, la remontée a été bien plus “rock’n’roll” avec un lestage légèrement trop élevé. Les derniers mètres, je ne sentais plus mes bras mais la fraîcheur et l’envie étaient là pour réaliser le protocole de surface et valider cette performance."
Avec ce résultat inattendu, Fred Sessa peut maintenant voir la suite de sa carrière avec le plus bel optimisme : "Non, je ne suis pas déçu de ne pas être sur le podium. C’est une aventure extraordinaire, j’ai rempli mon contrat et cette plaquette à 61 mètres vaut de l’or pour les plongées à venir. Je pense que je vais dormir quelque temps avec ! Quant à prendre la 4e place mondiale, ce n’était même pas un rêve..."
Pour la petite histoire, le titre mondial est revenu à un autre Français, Morgan Bourc’his. Les deux compères partagent les sièges et les médailles de l’équipe de France depuis quelques années. L’apnée française se porte donc très bien et cela devrait encore durer longtemps. Avec, sur le drapeau tricolore, un petit bout d’Île singulière.
JéRÔME BELLUIRE
Publié le : Dimanche 22 septembre 2013
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| Le Maxi devrait attirer pas mal de monde ce week-end, quai d'Alger. (V.ANDORRA) |
Midi Libre 21/09/2013
Animations, rencontre avec le skipper Armel Le Cléac'h et même matinée de voile, lundi, pour les plus chanceux, entourent la venue à Sète du Maxi Solo Banque Populaire VII.
Ce week-end, il y aura quelques chanceux. Non pas parce que la moitié de la ville va remporter la cagnotte d’un “loto spécial Sète”, mais parce que quelques privilégiés seront tirés au sort pour embarquer sur le Maxi Solo Banque Populaire VII.
Ce trimaran de haute précision, anciennement connu sous le nom de Groupama 3 de Franck Cammas (détenteur notamment du Trophée Jules-Verne avec ce “barcot”), tentera dès la fin du mois de battre le record de la traversée de la Méditerranée avec à sa barre Armel Le Cléac’h. Les fameux chanceux pourront rencontrer le skipper ce week-end sur son bateau, amarré aux angles des quais du Maroc et d’Alger. Les mêmes auront aussi l’honneur de découvrir l’intérieur de cette F 1 des mers. Et les plus chanceux des plus chanceux ayant eu de la chance pourront naviguer sur le Banque Populaire VII, lundi matin.
Un jeu concocté par l'Office de tourisme
Pour en être, il faut participer au jeu concours élaboré avec l’Office de tourisme ou se présenter au Village de la Mer, implanté quai du Maroc. Ce village organise donc ce jeu mais propose aussi des stands, des animations et des rencontres. Comme celle avec le responsable technique du Maxi (aujourd’hui à 14 h), mais aussi des rencontres avec des associations locales à obédience maritime. Ainsi Cap au Large (voile pour tous), Voile de Neptune (environnement), la Société Nautique de Sète, la Fédération de Voile, Voile Fun Sète, les Voiles Latines (patrimoine), et la SNSM (sauvetage) pourront vanter leurs mérites au public. Car même en n’étant pas tiré au sort, il n’est pas interdit de venir voir le trimaran de près...
PH.M
Publié le : Samedi 21 septembre 2013
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| Un millier de larves d’hippocampes ! En seulement six mois ce poisson mythique a recolonisé le port de Mèze. (CEFREN) |
Midi Libre 19/09/2013
Un millier de larves d’hippocampes ! En seulement six mois, ce poisson mythique, secret et craintif, a recolonisé le port de Mèze et l'étang de Thau dans l'Hérault.
Une partie a grandi dans des “biohuts”, nurseries uniques de 80 cm de haut sur 50 cm de large, mises au point par la société écocéan, PME montpelliéraine, lauréate du projet Nappex et posées contre les quais (lire ci-dessous). Mèze est l’un des six sites pilotes équipés de ces habitats inaugurés mercredi matin. "Il y a pas mal de larves et elles survivent plus longtemps", confie Yann Guais, d’écocéan. Les premiers résultats sont "encourageants", confient Reda Neveu et Anaïs Gudefin, assistants ingénieurs au Centre de formation et de recherche sur les environnements méditerranéens (Cefren), laboratoire de l’université de Perpignan. La biodiversité adore ces habitats. Les deux chercheurs ont comptabilisé des poissons bien sûr : des sars à tête noire, commun ou à museau pointu, sparidés... Mais aussi des espèces moins attendues : moules, oursins, crabes et même crevettes !
jeunes adultes, ils rejoindront leurs habitats traditionnels, en mer.
Au total, depuis mars, les deux plongeurs ont dénombré 12 000 individus et au moins 23 espèces présentes dans les nurseries. Celles-ci pourraient être l’un des remèdes à la raréfaction de la ressource. Au regard du nombre de quais en France, le marché semble colossal. Le ministère de l’écologie fonde beaucoup d’espoir dans ce projet et dans l’émergence d’une filière avec un "potentiel certain". Le but : que les poissons - clavières, sars, girelles... - une fois devenus jeunes adultes, arrivent à rejoindre leurs habitats traditionnels, en mer. Car la mortalité des juvéniles est très importante, les enrochements étant souvent insuffisants et les quais trop lisses pour s’y accrocher et mettre les juvéniles à l’abri. Nombre d’espèces se sentent bien dans les ports. La lumière et le bruit rassurant des vagues, entre autres.
Six ports
Pas moins de 198 cages, dotées d’un substrat de coquilles d’huîtres vides servant d’anfractuosités, équipent six ports : Mèze, Port-Vendres, le Barcarès, le Cap d’Agde et Six-Fours (Var). L’objectif est de généraliser le procédé. écocéan est l’une des 62 sociétés lauréates en France seule en Méditerranée de l’appel à projets lancé en 2012 par le ministère de l’écologie dans le cadre d’une stratégie de protection de la biodiversité.
Le projet est estimé à 450 000 €.
L’Agence de l’eau apporte 300 000 € et le département de l’Hérault 42 000 €.
OLIVIER SCHLAMA
Publié le : Jeudi 19 septembre 2013
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| SAINT LOUIS 2012 LE GRAND PRIX DE LA SAINT LOUIS DEBUT DU TOURNOI DES LOURDS (PIXSET Vincent DAMOURETTE) |
Midi Libre 24/08/2013
9 h 30 : début du tournoi de boules carrées rue Rapide.
10 h : Mas Viel, quart de finale messieurs du tournoi de tennis du Grand Prix de la Saint-Louis.
De 10 h à 12 h : centre-ville, départ des halles, compagnie Double Jeu, théâtre de rue, sur le thème de la tielle.
11 h : vernissage de l'expo "La tielle dans tous ses états" sur le chalutier Stéphane-Cardone.
11 h : Grand-rue-Mario-Roustan, baptême des 36 marches d'escalier Adrienne-Virduci.
12 h 15 : devant la mairie, finales du tournoi de boules carrées.
De 13 h à 19 h : salle Tarbouriech du théâtre de la Mer, tournoi d'échecs open, inscriptions sur place.
14 h : cadre royal, tournoi de joutes mi-moyens.
17 h : place Stalingrad, exhibition avec 4 champions de France, 1 champion de France en titre et 1 champion du Monde de pétanque, organisé par la Boule moderne.
De 19 h à 20 h : défilé autour du cadre royal, des lanceurs de drapeaux italiens, accompagnés du Gruppo Strorico Fivizzano toscane.
De 20 h 30 à 22 h 30 : place Léon-Blum, Les Amis de Brassens.
20 h 30 : rues Frédéric-Mistral, André-Portes, quai Durand, duo Guarracino, chants napolitains, artistes musicaux.
21 h : cadre royal, tournoi de joutes de la Coupe d'Or.
21 h 30 : place Aristide-Briand "Le Cabaret" de Sète, strass, paillettes, plumes, créatures de rêve "Nouvelle Revue".
Publié le : Samedi 24 août 2013
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| Le bateau Maria Gilberte a quitté le quai d'Orient ce soir. (Fanny Cheyrou) |
Midi Libre 20/08/2013
Transformer un vieux gréement en scène de spectacle ? Pari tenu pour l'association Artquipage, une troupe naissante d’acrobates, comédiens, et scénographes.
Ils quittent Sète ce soir sur le Maria Gilberte, après avoir passé deux mois à caréner et retaper ce vieux voilier: "Il n’avait pas navigué depuis près de 4 ans. Il fallait lui refaire une santé", explique Anaëlle, à l’origine du projet. Tous participent au festival de spectacle itinérant "L’Armada", présenté de port en port, pendant deux mois. Dans 4 jours, ils retrouveront à Marseille neuf autres voiliers parés pour cette aventure artistique qui les conduira de l’Italie à la Corse en passant par la Sardaigne. La réparation du bateau et le voyage ont en partie été financés par le conseil général de l'Hérault et par des dons faits à l'association. Le reste du projet, ces jeunes le paient de leur poche.
Un bateau de "nanas"
En tout cas, avec cet équipage composé majoritairement de filles (Anaëlle, Gwenn, Orlane, Jeanne, et Kathleen sur la photo), le monde marin va arrondir ses courbes et gagner en douceur ! Le retour de l'expédition est prévu début novembre à Sète.
Publié le : Mercredi 21 août 2013
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Midi Libre 29/07/2013
Le cadavre d'une tortue de 70 cm de diamètre a été retrouvée ce lundi après-midi par des vacanciers sur le brise-lames de Sète. Il semble bien que cela soit une tortue caouanne.
Publié le : Lundi 29 juillet 2013
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| Serge Paillarès. (Ph. F. VENNARECCI) |
Midi Libre 25/07/2013
Le gouvernement prépare pour 2014 une loi réformant la taxe foncière des ports de plaisance avec une hausse de 25 % du coût de l’amarrage pour les particuliers. Explication de Serge Paillarès, président des ports français.
Le gouvernement prépare pour 2014 une loi réformant la taxe foncière des ports de plaisance. Un projet qui entraînerait une hausse de 25 % du coût de l’amarrage pour les particuliers. Une pétition à Agde a déjà recueilli 2 300 signatures. Les gestionnaires, eux, sont vent debout. Explications de Serge Paillarès, président des ports français.
Comment s’est déroulé votre rendez-vous mardi ?
Bernard Cazeneuve, ministre du Budget, et ses conseillers nous ont écoutés. Mais a-t-on été entendus ? Je reste prudent.
Restent-ils inflexibles sur la hausse de l’amarrage ?
Oui. La loi modifiant la taxe foncière dans les ports est prévue pour le 1er janvier 2014. La seule concession, c’est que l’on nous propose de participer à la rédaction du décret d’application. Ils organisent la concertation après coup. à nous d’étudier avec nos avocats fiscalistes et leurs conseillers comment on peut faire pour qu’il y ait le moins d’incidences possibles. On se revoit la semaine prochaine.
C’est-à-dire ?
Il y a beaucoup d’incohérences. Bercy veut augmenter la valeur foncière qui sert de base au calcul de la taxe foncière uniformément pour tous les ports de Méditerranée, de Cerbère à Menton. En taxant désormais les emplacements et non plus les linéaires. Il y a des grands ports avec de grands yachts luxueux et d’autres beaucoup plus modestes. Cette valeur locative passerait à 110 € en Méditerranée, 80 € en Atlantique, et 55 € pour les ports et haltes fluviales qui, pour beaucoup, n’appliquaient pas de taxes. Au final, la hausse de la facture d’amarrage sera salée pour les 4 millions de plaisanciers français, dont les 30 000 de la région : de l’ordre de + 25 % ! à noter que 10 000 autres utilisateurs (pêcheurs, associations, etc.) subiront aussi cette hausse.
Quel impact sur les ports ?
Un pan de l’économie est vraiment menacé. Car, en plus, les ports les mieux équipés devront payer encore davantage. Pour Saint-Cyprien que je dirige, c’est une hausse de 67 % alors que nous payons déjà 250 000 €. Entreprendre devient une tare ! Belgique, Italie et Espagne se frottent les mains en espérant voir arriver les plaisanciers des départements limitrophes.
Vous a-t-on expliqué la raison de cette réforme ?
On a posé la question. Nous n’avons pas eu de réponse. Que le gouvernement ait besoin d’argent avec la crise, je peux le comprendre, mais il faut que ce soit supportable. Sinon, je regrette, qu’à part Christian Bourquin, aucun parlementaire ne se soit saisi de la question.
Propos recueillis par OLIVIER SCHLAMA
Publié le : Dimanche 28 juillet 2013
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| En plus de son activité commerciale, Stéphane Detrez nettoie le port des déchets flottants qu'il croise. (D.R) |
Midi Libre 25/07/2013
Chaque matin, ce Parisien embarque le pain et le journal pour livrer ses clients. Avec la particularité que ceux-ci sont des plaisanciers qui vivent sur leur bateau.
Dans plaisancier, il y a plaisir." Pour Stéphane Detrez, les choses sont aussi simples que cela. Vous êtes en vacances sur votre bateau, loin des quais, pas facile de se déplacer pour une baguette… Et si quelqu’un venait déposer votre pain directement sur le pont ? Cette idée, ce Parisien de 45 ans n’a pas eu à la chercher bien loin. "J’ai acheté un bateau il y a trois ans. Un rêve d’enfant que je refais intégralement", explique Stéphane Detrez qui, vivant à bord du voilier, assure connaître lui-même les petits tracas des plaisanciers.
Pains, viennoiseries et Midi Libre du jour chargés sur son petit pneumatique de 2,20 m, le boulanger part pour sa tournée matinale. Et pendant plusieurs heures, il parcourt les 12 km du port du Cap d’Agde pour livrer à ses clients le pain quotidien, commandé dans une boulangerie cap agathoise.
Il dépose le pain, sans réveiller le client
Pas question de "bloquer le plaisancier dans son sommeil". Une astuce, mise au point avec sa petite fille, permet à Stéphane Detrez de déposer la commande sur le bateau, sans obliger le plaisancier à la récupérer. D’autres vacanciers préfèrent croiser le sympathique livreur, le temps d’échanger quelques anecdotes sur la vie de bateau...
Car ce boulanger flottant ne réduit pas son service à une simple livraison de pain. Il favorise les échanges : "Je mets les gens en relation. Quelqu’un veut un bateau, j’ai entendu plus loin qu’on en vendait un... Je fais l’entremetteur, toujours à l’écoute des plaisanciers. Je suis au service des autres. Il faut redevenir humain."
Une tournée de cinquante bateaux
Passionnée d’énergie - son ancien métier -, Stéphane Detrez s’est imposé un cahier des charges très strict avant l’achat de son pneumatique. Sa principale exigence : un moteur électrique, beaucoup plus écologique. Et de préciser, qu’en bon citoyen, il ramasse les (nombreux) déchets flottants qu’il croise au cours de sa tournée matinale. "On a un magnifique pavillon bleu, il faut en prendre soin."
Quinze jours après avoir démarré son activité, Stéphane Detrez a déjà une cinquantaine de bateaux réguliers à livrer. Et grâce au bouche à oreille, les demandes devraient rapidement doubler pour le boulanger, qui prolonge le service jusqu’en octobre. D’ici quelques jours, il devrait même proposer la livraison en soirée de plateaux de fruits de mer. Encore une idée novatrice... "Boulanger sur l’eau, à ma connaissance, c’est un service qui n’existait pas en France", précise-t-il. Voilà qui est chose faite.
ELODIE CALAS
Publié le : Dimanche 28 juillet 2013
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| Le ferry est-il sorti indûment du port de Sète le 3 juillet ? Il semblerait que oui. (OLIVIER DEMOLS) |
Midi Libre 19/07/2013
La cour d'appel de Montpellier aurait confirmé ce vendredi matin que lorsque le bateau a quitté Sète, le 3 juillet, la vente du ferry avait bien été suspendue. L'avocat de la Comarit estime que cette décision "confirme le vol du navire".
Selon le Conseil de la Comarit, le premier président de la cour d'appel de Montpellier a délivré ce vendredi matin une décision qui "confirme que l'adjudication du ferry à un armateur grec était bien suspendue quand le bateau a quitté Sète" le 3 juillet dernier. Et qu'il s'agirait donc bien d'un vol, "un braquage en col blanc".
Le Biladi déjà revendu ?
Cette décision, qui devrait être signifiée lundi, permettrait désormais à la Comarit d'intervenir auprès de la diplomatie marocaine pour que celle-ci se rapproche des autorités égyptiennes, le bateau étant censé se trouver à Suez. Parallèlement, il pourrait être demandé à la France de délivrer une commission rogatoire internationale afin de récupérer le navire. Or, selon des sources proches du dossier, le "Biladi" aurait déjà été revendu...
Me Laetitia Janbon, l'avocate des créanciers (qui a fait appel) estime, elle, que la décision rendue vendredi "ne peut en aucun cas annuler la vente". A suivre.
Publié le : Samedi 20 juillet 2013
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| Le site sétois est le seul agréé pour les déchirages |
Midi Libre 19/07/2013
Il s’appelle, ou plutôt s’appelait, U Filanciu et faisait partie des tout derniers chalutiers de Marseille.
"Il en restait trois, il n’en reste plus que deux", déplorait jeudi, au bout du Môle son propriétaire, Francis Perlès.
Un patron qui, face à "la hausse du gazole et la baisse du prix de vente du poisson (à Marseille, il n’y a pas de criée, on vend directement aux mareyeurs NDLR)", a donc dû se résoudre, lui aussi, à une sortie de flotte.
Et comme la zone technique de Sète est “le” site agréé pour les déchirages, c’est en Île singulière que ce chalutier de bois construit en 1984, et qui avait été restauré en 1996 à Rosas, a dû finir sa carrière. Il n’est hélas pas le seul.
Et c’est un spectacle qui fend toujours le cœur.
Publié le : Samedi 20 juillet 2013
Midi Libre 17/07/2013
Une réunion entre le fisc et la Fédération des ports de plaisance à propos d'une possible augmentation de 25% de la facture d'amarrage s'est soldée par un statu quo.
Réunion, ce mercredi, à Bercy. "C’est très décevant..." Serge Paillarès balance entre colère et désappointement. La raison ? La réunion entre techniciens du fisc et la Fédération des ports de plaisance qu’il préside s’est soldée par un statu quo. Pas sûr du tout dans ces conditions que les plaisanciers qu’il représente (30 000 dans la région) n’évitent dès le 1er janvier 2014 de payer une facture d’amarrage plus salée.
Les plaisanciers qui ne sont pas tous riches
"à Bercy, ils nous ont dit que les propriétaires de bateaux peuvent payer. Or, c’est méconnaître les plaisanciers qui ne sont pas tous riches, surtout avec la crise. C’est une position surréaliste. Je ne m’attendais pas à un revirement complet mais pas à ça", maugrée Serge Paillarès. Ce dernier a un rendez-vous important le 23 juillet avec les ministres de l’économie et du Budget, Pierre Moscovici, et Bernard Cazeneuve.
Le gouvernement porte un projet de modification de la taxe foncière dans les ports de plaisance qui pourrait faire augmenter la facture d’amarrage de 25 %. Ce ne sont plus les linéaires qui seraient taxés mais le nombre d’emplacements.
"La hausse est impossible à répercuter !"
"La hausse est impossible à répercuter !", explique Sébastien Frey, 1er adjoint (UDI) d’Agde, conseiller général et président de la Sodéal, la société qui gère 3 300 anneaux dans la commune et où une pétition a déjà recueilli 2 300 signatures. Aujourd’hui, il ajoute : "C’est irresponsable de dirigeants qui veulent créer de l’emploi. Si on ne peut pas faire reculer cette réforme, nous tâcherons de faire éviter ce énième choc fiscal." A Agde, pour s’amarrer à l’année coûte déjà de 1 500 à 2 000 €.
OLIVIER SCHLAMA
Publié le : Jeudi 18 juillet 2013
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| Il y aurait 3 300 anneaux dans la commune d'Agde. (DOMINIQUE QUET) |
Midi Libre 16/07/2013
Un projet de modification de la taxe foncière sur les postes d'amarrage pourrait faire augmenter la facture de 25%.
"Si on voulait tuer un secteur d'activité, on ne s'y prendrait pas autrement ! Les ports de plaisance sont pourtant des moteurs du développement littoral." Président de la Fédération française des ports de plaisance et directeur de celui de Saint-Cyprien (66), Serge Paillarès est très en colère contre un projet de modification de la taxe foncière* qui pourrait se traduire par une hausse de la facture d'amarrage de 25% !
"Une hausse impossible à répercuter"
En clair, au 1er janvier 2014, ce ne sont plus les linéaires qui seraient taxés mais le nombre d'emplacements. "Ce serait une hausse impossible à répercuter", explique Sébastien Frey, 1er adjoint (UDI) d'Agde, conseiller général et président de la Sodéal, la société qui gère 3 300 anneaux dans la commune (30 000 dans la région) et où une pétition a déjà recueilli 2300 signatures.
"Chez nous, ajoute-t-il, un plaisancier paie déjà entre 1500 et 2000 euros pour s'amarrer à l'année on ne peut pas lui demander de payer plus que 1,5 % par ans qui correspond à la hausse du coût de la vie. On a déjà de plus en plus de plaisanciers, crise oblige, qui n'arrive pas à payer leur taxe d'amarrage."
450 000 € par an de taxe foncière versés à l’état
Aujourd’hui, la Sodeal verse 450 000 € par an de taxe foncière à l’état. Avec cette réforme fiscale, on pourrait atteindre 1,6 million d'euros. Les responsables de la filière ont rendez vous ce mercredi avec des représentants du fisc pour tenter de trouver un compromis. En attendant, le 23 juillet un rendez-vous important avec les ministres de l'Economie et du Budget, Pierre Moscovici, et Bernard Cazeneuve.
* Pour les ports de Méditerranée, la taxe locative deviendrait un forfait de 110 euros contre 60 à 70 euros actuellement. C'est cette taxe qui, après calcul complexe, ferait exploser la taxe foncière.
OLIVIER SCHLAMA
Publié le : Mercredi 17 juillet 2013