Soutenez votre Conseiller Portuaire
Gestion d'un port
InfoVent InfoMer
18-11-2025 à 09:48

NW   11 Noeuds

Rafales   18 Noeuds

Température mer 17°C

Historique

InfoNavigation
InfoRigolo
Si lors d' une tempête , une bouteille vient percuter ta tête et que ça sonne creux , n' en deduit pas trop vite que la bouteille est vide.
InfoVidéos

Publiée le 05-06-2022

InfoLocalisation
InfoMèl
Recevez par mail les nouveautés du site.
InfoDon
Contribution à l'indépendance du site en le soutenant financièrement

InfoThèque

​Revue Presse
Fauchée par le moteur d'un bateau, elle meurt dans l'étang de Thau

Les gendarmes ont ouvert une enquête pour déterminer les causes du drame.
(PHOTO DE CORRESPONDANTE)

Midi Libre 15/07/2013

Une vacancière a été happée par le moteur d'une barge d'ostréiculteurs, alors que le bateau qu'elle avait loué pour se promener sur l'étang de Thau était tombé en panne.

Une franco-suisse de 43 ans est morte, fauchée par un moteur de bateau, ce lundi matin dans l'étang de Thau.

En vacances dans la région, elle avait loué, avec sa mère, un bateau sur le port de Marseillan  qui serait tombé en panne. Une barge conchylicole est arrivée droit sur les deux touristes.

La mère raconte qu'elle s'est allongée au fond du bateau pour se protéger en cas de collision, et que sa fille a plongé dans l'étang. Elle a alors été happée par le moteur de la barge qui a sectionné l'artère fémorale. Elle n'a pas survécu à ses blessures.

Les deux ostréiculteurs qui étaient sur la barge ont été entendus par les gendarmes. L'un d'eux a été placé en garde à vue. L'enquête est toujours en cours.

CLEMENCE FULLEDA (avec la correspondante)


Publié le : Lundi 15 juillet 2013

​Revue Presse
Le vénérable Praia bientôt sauvé des eaux

Le Praia, une histoire aux multiples rebondissements. Mais bientôt l’épilogue ? (© R.L)

Midi Libre 11/07/2013

Un projet artistique est à l’étude pour faire revivre ce cotre aurique construit en 1925

Peut-être l’avez vous déjà remarqué, ce vieux bateau de 25 mètres de long amarré près du pont de la Victoire. Ce cotre aurique construit au Portugal en 1925 menace depuis, quelques années de sombrer dans le port de Sète.

Après avoir été utilisé de 1925 à 1975 pour le transport des passagers sur le Tage, puis pour le transport de sel et de morue, il devait être détruit en 1987. Racheté en 2002 par Pierre Sarrau, un passionné de vieux gréements, le Praia reprend la mer en 2005 et pour quelques années sous forme de bateau musée, et devient un lieu d’exposition du patrimoine maritime de la région. Malheureusement, le décès de son épouse qui survient en 2009 pousse le marin à délaisser un peu le navire désormais emprunt de trop de souvenirs.

Par passion, ils veulent sauver le navire

Amarré à Sète, le Praia est laissé à l’abandon et son état se dégrade malgré la présence de Rodolphe, dit “Rudy“, un marginal de la ville, qui s’y est installé à la demande du propriétaire. Pendant dix mois, et par passion, il le retape avec ses propres moyens, jusqu’au jour où David Massa, mécanicien de marine, et sa compagne, se proposent de le racheter. Aujourd’hui, c’est à leur tour de se charger des travaux qui s’étendent du moteur très abîmé, jusqu’à la cale désormais remplie d’eau, dont il faut pomper 150 litres chaque jour.

Un projet culturel pour faire revivre l'embarcation

En attendant de finaliser la vente du bateau, le jeune couple peaufine son projet : David et sa compagne envisagent de proposer sur l’embarcation des spectacles maritimes ambulants (trapézistes, marionnettistes, concerts, jeux de lumière). Le Praia naviguerait ainsi de port en port avec son équipage d’artistes. La mairie de Banyuls-sur-Mer s’est d’ores-et-déjà montrée intéressée.

David et sa compagne cherchent maintenant à recevoir les conseils de tous ceux qui pourraient les aider à redonner la splendeur à ce navire de 25 mètres de long, qui a su les toucher au cœur.

Richard lacroix


Publié le : Jeudi 11 juillet 2013

​Revue Presse
Embarquement pour une partie de pêche sur le Lucivic

La mer est calme, les filets posés, reste à savoir si la pêche sera bonne... (Photo E. C.)

Midi Libre 09/07/2013

Ceux qui embarquent sur le Lucivic ne le font pas par hasard. Ils veulent vivre une expérience, une vraie. Car ce que propose Alexandre Disanto est loin d’être une attraction touristique montée de toutes pièces.

Alexandre Disanto invite ses passagers (deux maximum) à partager un bout de sa vie. Ni plus, ni moins. Et pendant plus de quatre heures en mer, les curieux vont pouvoir vivre au rythme du professionnel, qui ne manquera pas de leur expliquer toutes les ficelles de son “petit métier”, qu’il exerce dès qu’il a fini la saison sur le thonier.

Départ, 3 h 45, sur le Vieux port.

Ça pique les yeux et ce n'est pas facile, quand on est en vacances, de se lever en pleine nuit. Mais quand Alexandre Disanto confie que quand il n’a pas de passagers, il part en mer vers minuit, on oublie vite le réveil difficile ! La mer est calme, le vent un peu frais. Quatre heures, au large du Fort Brescou. Première pose de filets : trois de 700 mètres chacun (7 et 3 m de hauteur). Habilité, rapidité, les gestes sont précis. "C’est tout un art", sourit Alexandre. Tout un art qui laisse Yves, passager du jour, pantois. Au total le pêcheur confie avoir près de 90 filets.

4 h 30, première levée.

Quatre lottes et, plus tard quelques rougets, n’annoncent pas une grande journée de pêche. Rien qui ne démoralise le pêcheur toujours souriant, habitué aux journées “avec” et à celles “sans”. 5 h 15, la valse des filets continue. Pose d’un second avant d’aller récupérer les trois installés un peu plus tôt. Alexandre Disanto n’est pas avare en anecdotes, ravi de partager ses connaissances. Et depuis ses 16 ans et la reprise du chalutier familial avec son frère, l’Agathois en a vu passer du poisson !

6 h 30, la chance tourne.

Pageots, merlans et rascasses viennent remplir les caisses. L’Agathois ne cache pas que le métier est difficile et qu’il se suffit difficilement à lui-même, mais quand il voit du poisson frais sur son bateau, rien ne peut altérer sa bonne humeur ! 8 h 30, le poisson frétille encore et les habitués sont nombreux à attendre sur le port leur repas fraîchement pêchés. L’expérience touche à sa fin pour les passagers, mais pas pour notre pêcheur qui retourne en mer dès cet après-midi. Le poisson n’attend pas.

Cette petite expérience a tout de même un coût. Pescatourisme facture 50 euros la prestation et offre l'équivalent de 10 euros de poisson en rentrant au port. Réservations au 06 14 38 58 08.

ELODIE CALAS


Publié le : Mardi 09 juillet 2013

​Revue Presse
Bassin de Thau : faut-il avoir peur des méduses ?

Un banc d'aurélia aurita. Pas ragoûtant mais peu urticant © V.A

La plupart des "animaux" gélatineux qui peuplent l'étang et le littoral sétois sont assez inoffensifs. Mais si l'aurelia aurita, présente en nombre, est peu urticante, on se méfiera des imitations...

Pour s’en débarrasser, il faudrait faire appel à des hordes de tortues marines, de poissons lunes, ou même de thons rouges, qui en raffolent. Car si la méduse est un mets apprécié dans divers pays asiatiques, elle n’excite pas mais alors pas du tout les papilles des autochtones. Ni des touristes, d’ailleurs.

Or, chaque année dès les beaux jours venus, ces disques gélatineux sont de retour dans nos étangs et, parfois, sur le littoral. De plus en plus nombreux au fil du temps, d’ailleurs, du fait du réchauffement des eaux et de la prolifération du plancton.p>

Dans l'étang, elles colmatent les filets des pêcheurs 

Généralement, c’est dans la lagune qu’elles frappent à la fin du printemps, colmatant les filets des pêcheurs qui préféreraient sans nul doute relever loups, daurades et mulets. Ces méduses-là se nomment aurelia aurita. D’une vingtaine de centimètres de diamètre au maximum, elles se déplacent au gré des courants, dans l’étang et dans les canaux sétois pour aboutir aussi, ponctuellement, sur les plages. La plupart de celles sur lesquelles vous écraserez peut-être vos orteils avant d’opérer un instinctif bond - de dégoût - en arrière, sont de cette famille-là. Et sont assez peu urticantes. Tout au plus peuvent-elles générer des réactions cutanées chez certains baigneurs particulièrement sensibles.

Traverser un banc de méduses, même d’aurelia, reste néanmoins une expérience à éviter. Et la méfiance est d’autant plus de mise que c’est parfois à la rhizostoma pulmo (plus rare mais bien plus urticante), que vous vous “colleriez”…

Mangez-les en brochettes !

Jusqu’à présent, le vent de terre (de secteur nord, NLDR) avait permis de limiter l’intrusion des méduses sur les plages sétoises. Mais ce week-end, du côté du poste de secours central, on signalait la présence de quelques “animaux” (eh oui, c’est un animal) dans le secteur. "Mais sans filaments donc inoffensives". Et c’est tant mieux, car après un début d’été pourri, il ne manquerait plus que ça pour détourner définitivement les vacanciers des plages héraultaises. Seuls les plus psychédéliques des participants au Worldwide festival auraient peut-être voulu tenter l’expérience qui consiste, en certains pays, à faire sécher les méduses… pour les déguster, ensuite, en brochettes !


Publié le : Mardi 09 juillet 2013

​Revue Presse
Ferveur et émotion pour la Saint-Pierre

Une cérémonie émouvante

Midi Libre 07/07/2013

Sous un soleil écrasant, des dizaines de bateaux ont accompagné saint Pierre ce midi pour la traditionnelle bénédiction en mer. C'est l'abbé Frioux qui a officié, embarqué sur le Jean-Marie Christian VI, bateau officiel de la cérémonie.

Les fêtes de la Saint-Pierre se poursuivent encore ce dimanche et lundi à Sète et se termineront par le feu d'artifice tiré du brise-lames à 22 h 15.


Publié le : Dimanche 07 juillet 2013

​Revue Presse
Le Biladi, ferry marocain, a quitté le port de Sète

Le Biladi à Sète, c'est du passé. (OLIVIER DEMOLS)

Midi Libre 03/07/2013

Le Biladi, ferry marocain de l'ex-société Comanav-Comarit a quitté le port de Sète ce matin, vraisemblablement en direction de la Grèce. Le 6 mai dernier, il avait été racheté aux enchères par un armateur grec. Le Biladi avait été saisi début 2012 à la demande des créanciers de la compagnie de navigation marocaine. Il était depuis immobilisé dans le port de Sète.


Publié le : Jeudi 04 juillet 2013

​Revue Presse
Un requin de 130 kg dans les filets d'un pêcheur du Cap-d'Agde

Le requin a été hissé sur l’Avant-port hier matin avant d’être vendu à la Criée. (DR)

Midi Libre 01/07/2013

Thierry Herrada, qui vend sa pêche sur les quais de l’Avant-port chaque matin, a fait une drôle de rencontre lundi matin. Il a ramené un requin de 130 kg dans ses filets au large du Cap d'Agde.

Les dimensions de ce requin-renard de 130 kg environ n’ont rien d’exceptionnelles - certains spécimens avoisinent les 300 kg -, mais pour Thierry Herrada, qui vend sa pêche sur les quais de l’Avant-port chaque matin, une drôle de rencontre était au programme hier, à l’aube, au large du littoral agathois.

Prisonnier d'une corde

"J’avais calé mes filets la veille au soir et au petit matin, quand j’ai relevé, le requin était là, pris dedans." La queue entortillée dans une corde très exactement, ce qui explique que le squale soit resté prisonnier.

"D’habitude, les requins passent au travers des filets et déchirent tout", ajoute le pêcheur, qui n’en revient toujours pas. "C’est une prise accidentelle et c’est bien la première fois que cela m’arrive. Le requin s’est fait prendre dans à peine 10 mètres d’eau, autour du fort de Brescou."

Pêché autour du fort Brescou

Pas de panique toutefois, le requin renard n’est pas dangereux pour les baigneurs et n’approche que très rarement des côtes. Il n’en reste pas moins qu’avec sa longue queue, il demeure impressionnant à voir.

Mais pour celui-ci, les grandes envolées sous-marines, c’est fini ! Il a en effet été vendu sur les étals de la Criée aux poissons des Pays d’Agde lundi soir. "Avec le requin-taupe, le requin-renard est une espèce qui se mange et qui se vend bien, ajoute Thierry Herrada. Les Italiens en sont friands..."


Publié le : Mardi 02 juillet 2013

​Revue Presse
La gestion de la Sodeal fortement contestée

 

Cliquer sur article pour agrandissement de l'image

 


Publié le : Samedi 29 juin 2013

​Revue Presse
Une information judiciaire bientôt ouverte sur l'affaire des paillotes

Le maire avait été interrogé à la PJ au début du mois de juin.

Midi Libre 29/06/2013

Après l'enquête préliminaire, le procureur a fait son choix... La saga des paillotes continue sur la bien nommée île singulière.

L’enquête sur les attributions des bars de plage pour 2010/2011 va connaître un sérieux coup d’accélérateur. Selon nos informations, le procureur a, en effet, décidé d’ouvrir une information judiciaire. Cette décision n’est pas anodine. Cela veut dire que la justice estime que le dossier sétois est assez conséquent pour qu’un juge d’instruction soit saisi. Le magistrat devra entendre toutes les parties, éventuellement procéder à des mises en examen. Une fois son instruction terminée, il pourra préconiser soit un procès, soit un non-lieu.

Rapport accablant

Reste qu’après l’étape de l’enquête préliminaire - déclenchée à la suite d’un rapport accablant de la Chambre Régionale des Comptes, en juillet 2012 - le procureur n’a pas classé le dossier sans suite. Les investigations menées par les hommes de la Brigade Financière de la Police Judiciaire ont donc été prises au sérieux par le représentant du Parquet.

La justice passe à la vitesse supérieure

Après avoir, au cours de l’été 2012, récupéré des dossiers à la mairie de Sète, les enquêteurs avaient par la suite interrogé les principaux intéressés. Des concessionnaires de plage ont été entendus. D’autres placés en garde à vue tout comme quelques fonctionnaires et certains élus. Avant que le premier d’entre eux, François Commeinhes, ne soit à son tour placé en garde à vue, lors de la journée du 5 juin, pour “favoristime en bande organisée”. Le lendemain, le maire avait tenu une conférence de presse pour évoquer son interrogatoire. Trois semaines après ce dernier épisode, la justice enclenche la vitesse supérieure. Jusqu’où ira-t-elle ?


Publié le : Samedi 29 juin 2013

​Revue Presse
Etang de Thau : la mortalité des huîtres régresse un peu

Les virus sévissent depuis plusieurs années et toujours aucune solution pour en venir à bout
(PHOTO ARCHIVES)

Midi Libre 25/06/2013

Il y a un mois de cela, l'herpès et le vibrio virus faisaient leurs premières victimes parmi les huîtres, sans distinction de taille. Désormais, ce sont surtout les juvéniles qui succombent...

Est-ce le résultat du vent de nord-ouest qui a fait baisser de quelques degrés la température des eaux de l'étang ? Toujours est-il qu'après avoir tué indistinctement les grosses comme les petites huîtres lors de leur premier "assaut", le mois dernier, les virus tueurs ne touchent désormais que les huîtres juvéniles.

Les premières mortalités de l'année avaient été suivies, courant mai, d'une hausse jusqu'à 23 degrés de la température de l'eau de l'étang, favorisant l'action des virus. Puis, les eaux de la lagune avaient franchement refroidi et les virus un temps "disparu". Depuis une semaine environ, ils sont de retour (les eaux de l'étang avoisinent les 20 degrés), mais ne frappent plus les grosses huîtres. Une "amélioration" toute relative mais dont les conchyliculteurs doivent se contenter puisqu'il n'y a pour l'heure aucune parade...

La production annuelle d'huîtres sur l'étang a chuté en quelques années de 12 000 à moins de 8 000 tonnes par an, les producteurs hésitant de plus en plus à charger des "tables" dans lesquelles les virus frapperont forcément. Générant autant de pertes en terme de matière première que de main d'oeuvre...


Publié le : Mercredi 26 juin 2013

​Revue Presse
Les plaisanciers du Cap d'Agde vont-ils devoir payer plus cher ?

La fédération française des ports de plaisance, dont fait partie le Cap, est mobilisée. (D. R.)

Midi Libre 21/06/2013

Une réforme fiscale pourrait engendrer une hausse des taxes des postes d'amarrage dans les ports de plaisance. La société d'économie mixte qui gère les ports agathois a fait le calcul.

"Nous sommes vent debout contre cette mesure ahurissante." Président de la Sodéal, la société d’économie mixte qui gère les ports du Cap d’Agde, Sébastien Frey n’y va pas par quatre chemins pour qualifier la décision du gouvernement, prise dans le cadre de la loi de finance rectificative de 2012. "à cette occasion, le gouvernement Bercy en l’occurrence a pris un premier train de mesures fiscales. L’une d’elle concerne les ports de plaisance et modifie le calcul de la taxe foncière."

110 € en Méditerranée

à ce jour, la valeur locative (dans le cas du Cap d’Agde, ce que la Sodéal doit payer à l’état) des postes d’amarrage dans les ports de plaisance a été fixée à 110 € en Méditerranée. Toutefois, un extrait de cette loi de finance rectificative stipule que "pour chaque port, ce tarif peut être, après avis des commissions communales et intercommunales des impôts directs minoré ou majoré de 20 % ou 40 % en fonction des services et des équipements offerts. Les modalités d’application de cette modulation sont fixées en conseil d’état."

Une augmentation de 25 % ?

Sans entrer dans le détail d’un mode de calcul complexe, les incidences pour la Sodéal et, de facto, les plaisanciers, ne seront pas neutres. "Aujourd’hui, la société verse 450 000 € par an de taxe foncière à l’état, poursuit Sébastien Frey. Avec cette réforme fiscale, on pourrait passer, suivant les majorations applicables, à 738 000 € par an, voire 1,2 million € selon l’hypothèse la plus haute."Lors de la dernière journée de la fédération française des ports de plaisance, à laquelle le port du Cap est affilié, Serge Pallarès, son président, est lui aussi monté dans les tours : "Cette loi de finance rectificative de 2012 fait peser une grave menace sur l’avenir des ports de plaisance, qui sont pourtant des moteurs du développement littoral, fluvial et lacustre. Nous entrons en bataille contre cette loi, faite sans concertation."

Lancement d'une pétition

Dans un premier temps, Sébastien Frey, qui a pris soin, au préalable, d’évoquer la situation avec Serge Pallarès et un conseiller fiscaliste de la fédération française des ports de plaisance, a rédigé un courrier à l’attention de Pierre Moscovici, ministre de l’économie et des finances, pour dénoncer cet état de fait. Localement, une pétition à destination des plaisanciers va être lancée très prochainement, par courrier et sur le Net. "J’appelle l’ensemble des plaisanciers à se mobiliser pour dénoncer cette loi et empêcher son application", insiste Frey, qui ne souhaite pas répercuter cette hausse, si cette loi est effectivement appliquée, sur les clients de la Sodéal. Car dans ce cas, le prix annuel de l’emplacement pour un bateau pourrait augmenter d’environ 25 % !

OLIVIER RAYNAUD


Publié le : Vendredi 21 juin 2013

​Revue Presse
Après 5 h de remorquage, le chalutier sétois Stéphane Cardone est au port

Le Stéphane Cardone. (Archives)

Midi Libre 20/06/2013

Il était tombé en panne en milieu de matinée à 30 milles des côtes

Le chalutier sétois "Stéphane Cardone" est tombé en panne en fin de matinée à 30 milles (55 km) des côtes. Le navire était victime d'un "black out", c'est-à-dire qu'il n'avait plus d'alimentation électrique à bord. Le canot de sauvetage de la SNSM Marius Oliveri a fait route vers le chalutier pour le remorquer vers Sète.

En début d'après-midi le canot de sauvetage a pris en charge le chalutier et l'a tracté vers l'île singulière. Après 5 h de remorquage, il est désormais à l'abri dans le port.

PH.M


Publié le : Vendredi 21 juin 2013

​Revue Presse
L'incroyable campagne des thoniers sétois

La Méditerranée est à la traîne côté protection des espèces.
Mais les stocks qui sont gérés, tels les thons rouges, se portent semble-t-il très bien. (Archives)

Midi Libre 15/06/2013

Ils avaient un petit mois pour "faire" leur quota, soit tout de même 1300 tonnes réparties entre les 11 senneurs partis d'Île singulière... qu'ils ont pêchées en quelques jours seulement !

"C’est bien simple : en 30 ans de pêche, je n’avais jamais vu ça. Il y avait des thons partout. Et du gros poisson, en plus. On a fait notre quota (600 tonnes pour quatre bateaux de l'armement en quatre calées..." Généreux Avallone ne fait donc pas de mystère sur la - certes brève - mais excellente saison des thoniers senneurs sétois. Ils avaient un petit mois (à dater du 25 mai) pour pêcher leur quota (1 300 tonnes si l’on s’en tient aux 11 senneurs locaux). Quelques jours leur ont suffi tant le poisson était au rendez-vous, et tous sont aujourd’hui à quai !

Une nouvelle ère

Nicolas Giordano, comme Jean-Marie Avallone “junior”, l’avaient avancé à demi-mots à l’orée de cette campagne : ils estimaient que le recadrage conséquent aux “excès” de 2003 et 2004 était finalement une bonne chose. "Un mal pour un bien" susceptible de garantir désormais l’avenir de la pêche au thon. C’est donc le doigt sur la couture du pantalon que les patrons thoniers s’étaient engagés le 25 mai dernier dans la première campagne de “l’après sanctions”. Le pay-back (remboursement des dépassements de quotas antérieurs) enfin soldé et les règles du jeu bien “intégrées”, chaque thonier senneur avait pris la mer avec un quota de 90 à 150 tonnes par navire, prêt à prouver que "nous sommes capables d’accepter les contraintes", dixit Nicolas Giordano.

Le mauvais temps s’invite d’entrée

Aux alentours du 20 mai, afin d’être sur zone le 25, les 11 senneurs sétois (sur 17 “autorisés” en Méditerranée française) et leurs quelque 150 hommes ont donc mis le cap sur Malte et les Baléares (seul un navire de l’armement Scannapieco aurait pris la direction des eaux libyennes). Pour, sur les deux premières zones citées, être confrontés d’emblée à une météo catastrophique qui les a obligés à rester à l’abri des ports locaux. Dont dix jours à Cagliari, en Sardaigne, pour les senneurs de l’armement Avallone...

31 mai au large de Malte : des thons partout

Les thoniers senneurs sétois n’auraient toutefois pas à regretter d’avoir eu, quelques jours durant, le mors aux dents. Dès l’accalmie et la première sortie des “ports de retraite”, le 31 mai et le 1er juin, une partie des senneurs qui avaient choisi Malte parvenaient à pêcher 50 % de leur quota ! Le 2 juin, le mauvais temps s’invitait à nouveau, avant que le ciel n’offre une nouvelle lucarne, les 3 et 4 mai, où pêcher en paix. Sur ces deux jours, les thoniers de l’armement Avallone bouclaient le reste de leur quota : six cents tonnes avaient été pêchées en moins de quatre jours. Du jamais vu ! "Faire une saison en deux, trois jours, et par météo défavorable, encore, ça ne m’était jamais arrivé, assure Généreux Avallone. Et on n’est pas les seuls à avoir aussi bien réussi. Les senneurs ont bien pêché partout, à Malte, aux Baléares et même en Calabre, où les Italiens ont fait leur quota en quelques jours..."

La Marine nationale jamais très loin...

Il sera cette année difficile de douter des comptages opérés en mer par les thoniers senneurs. Car le fait d’avoir embarqué - chacun - un observateur étranger de l’Iccat (commission pour la conservation des thonidés) n’a pas exempté les thoniers sétois de contrôles. L’armement Avallone a par exemple été contrôlé par la Marine nationale (l’aviso "Commandant Bouan" était sur zone, à Malte) lors de chaque transfert de thons des filets vers les cages. Un moment crucial s’il en est, durant lequel a lieu la négociation entre l’armateur et le mareyeur, lequel débarque sur place avec les fameuses cages qui accueilleront les thons.

Des poissons filmés (y compris par les militaires) pendant le transfert vers les cages pour les besoins du comptage, ces dernières étant ensuite tractées vers les sites d’abattage.

Côté finances

A en croire ces échos de campagne, les thons étaient non seulement nombreux mais de joli gabarit. Du coup, il y aurait eu du prix : de 8 € à 10 € le kilo (prix de vente au mareyeur en fonction de la taille). Aussi les plus folles rumeurs courent en ville sur ce que chaque matelot aurait empoché à l’issue de cette courte saison. Certains parlent de 50 000 € la “part”. D’autres, plus sûrement, de 30 000 €.

En tout état de cause, la part devrait être belle car résultant comme de coutume du chiffre d’affaires du bateau auquel ont été défalqués les frais. En cela, la configuration de la campagne 2013 est tout à fait favorable : un quota atteint rapidement, et donc peu de casse de matériel à déplorer, des zones de pêche peu éloignées, et donc peu de frais de gazole. La part des matelots en sera augmentée d’autant.

Patrice CASTAN


Publié le : Lundi 17 juin 2013

​Revue Presse
Ports de plaisance : les places risquent de coûter plus cher

Le Marin du 11/06/2013

à partir de 2014, beaucoup de ports de plaisance devraient voir leur fiscalité augmenter, souvent dans des proportions considérables : jusqu'à deux, voire quatre fois le montant actuel. (Photo DR). La loi de finances rectificative de 2012 inquiète les gestionnaires portuaires. La modification des règles de calcul de la valeur locative des anneaux risque de coûter cher aux usagers.

Beaucoup de ports de plaisance devraient voir leur fiscalité augmenter, souvent dans des proportions considérables : jusqu'à deux, voire quatre fois le montant actuel. Le président de la Fédération française des ports de plaisance, Serge Pallarès, a interpellé à ce sujet le ministre des Transports et de la Mer, Frédéric Cuvillier, le jeudi 30 mai lors de la 8e journée de la FFPP à Paris. " Nous entrons en bataille contre cette loi faite sans concertation, a-t-il averti. Et nous ne laisserons pas nos ports devenir les prochaines friches industrielles du pays par la faute des parlementaires qui n'ont pas apprécié les incidences de leur loi !"

A partir du 1er janvier 2014, la valeur locative des postes d'amarrage dans les ports de plaisance à la date de la révision est fixée à 110 euros pour les ports maritimes de la Méditerranée, 80 euros pour les autres ports maritimes et 55 euros pour les ports non maritimes. Ce tarif peut être, après avis des commissions communales et intercommunales des impôts directs, minoré ou majoré de 20 % ou 40 % en fonction des services et des équipements offerts.

Plus d'informations dans "le marin" du vendredi 7 juin 2013
Lien vers article, cliquer


Publié le : Mercredi 12 juin 2013

​Revue Presse
Vague de Pavillons bleus sur les plages du Languedoc-Roussillon

95 plages de la région sont labellisées. (FRANCOISE TALLIEU)

Midi Libre 12/06/2013

Avec 95 plages labellisées, le Languedoc-Roussillon est la région qui compte le plus de ces petits drapeaux bleutés, un véritable enjeu.

Record battu depuis vendredi dernier ! 382 plages de 144 communes françaises peuvent fièrement se draper du Pavillon bleu. Décernée par l’Office français de la fondation pour l’éducation et l’environnement depuis 1985, cette petite houle bleue électrique, zébrée de lignes blanches, ne flotte pas au vent pour le plaisir des yeux. Elle distingue les meilleures plages répondant à une batterie de critères.

Parmi eux : qualité de l’eau, infrastructures, entretien du sable, sécurité ou encore interdiction des animaux domestiques sur la plage. Avec 27 communes labellisées, le Languedoc-Roussillon est la région qui compte le plus grand nombre de ces écolabels.

"C’est important pour l’image" Jérôme Arnaud, directeur de la station de La Grande-Motte

Nombre de communes ont déjà leurs Pavillons bleus depuis plus de 20 ans. C’est le cas des 7 km de plage de La Grande-Motte (Hérault), où l’absence de ces petits drapeaux bleutés est désormais impensable. "Les Français avaient moins d’inquiétudes environnementales il y a 20 ans. Mais maintenant, les touristes appellent pour savoir si on est Pavillon bleu. C’est important pour l’image, explique Jérôme Arnaud, directeur de la station. On ne peut plus négocier avec l’environnement."

Fleury-d’Aude (Aude) avait perdu son label en 2001 pour le retrouver en 2007. Depuis, la commune l’obtient chaque année. Conséquence : la fréquentation a plus que doublé.

"Les plages qui perdent le pavillon le ressentent vraiment au niveau de la fréquentation" Le directeur de l’office de tourisme d’Argelès-sur-Mer

Les communes n’hésitent pas à mettre les moyens pour obtenir ces Pavillons bleus, à la notoriété grandissante : "46 pays participent désormais à ce programme. Je peux vous dire que les plages qui perdent le pavillon le ressentent vraiment au niveau de la fréquentation", affirme le directeur de l’office de tourisme d’Argelès-sur-Mer (P-O), détenteur de l’écolabel depuis sa création.

Tous les pavillons n’ondulent pas qu’au rythme du vent marin. Le lac de Villefort (Lozère) a le sien depuis 2010, et fait partie des deux communes continentales lauréates de la région, avec Clermont-l’Hérault et le lac de Salagou. Bertrand Fischer, chargé de mission Développement de la commune ressent un changement : "Il n’y a pas eu une augmentation flagrante quand Villefort a obtenu le label en 2010 tempère-t-il. Mais il y a une tendance globale à la hausse depuis 2010." Le village emploie même les gros moyens, cette année, avec une nouvelle microcribleuse pour tamiser le sable et enlever les déchets.

CHARLES PERRAGIN


Publié le : Mercredi 12 juin 2013

​Revue Presse
La taille des poissons pose problème

Le mareyeur Azaïs et son épouse...décimètre à l'appui. (© D.R)

Midi Libre 10/06/2013

Un mareyeur verbalisé parce que le poisson mesure 18 cm et non 20 cm. Une histoire de gabarit et des responsabilités difficiles à établir...

Il se rendra au “correctionnel” sans avocat, Jean-Raymond Azaïs. Car de toute façon, le mareyeur ("38 ans de métier") sait qu’il “aura droit” à "au moins 1 000 à 2 000 € d’amende". Pour avoir déjà vécu cette situation, le Sétois et son épouse sont assez philosophes. Ce qui ne les empêche pas de regretter qu’"en bout de chaîne, les mareyeurs sont les seuls à trinquer".

Contrôlé par la gendarmerie maritime

Résumé des faits : lundi, sur le parking de la criée d’Agde, le véhicule conduit par le fils du mareyeur, Stéphane Azaïs, est contrôlé par une équipe de la brigade de gendarmerie maritime de Port-la-Nouvelle. Les militaires visent les seize bacs de petits merlans (dits “pointe bic”) achetés en salle des ventes. Dans quatorze d’entre eux, ils trouvent des poissons sous-taille, à savoir d’un gabarit inférieur à la taille minimale de capture du merlu en Méditerranée : 20 cm.

"Difficile de faire la différence entre deux poissons de 18 et 20 cm"

J.-R. Azaïs, mareyeur Le mareyeur est dès lors sommé de stocker les bacs incriminés dans son atelier de la ZAE des Eaux-Blanches, à Sète, en attente du procès-verbal, établi jeudi, et de la destruction de la marchandise incriminée. Double décimètre en main, devant les bacs de petits merlans, Jean-Raymond Azaïs la joue franc-jeu : "Quand on achète un bac de “pointes bic” un merlan très prisé des consommateurs espagnols et italiens qui le consomment en friture, on sait qu’il y en a toujours, dedans, qui ne font pas la taille requise. Mais avouez qu’à la distance où l’on se trouve quand on achète (à une dizaine de mètres), il est difficile d’estimer si un poisson fait 18 ou 20 cm !" Difficile, en effet.

A qui la faute ?

Pas évident non plus de revenir sur un achat quand on se rend compte que les bacs comportent trop de poissons sous-taille : "Car dans ce cas, il faut ramener en criée non les poissons faisant moins de 20 cm mais tout le bac, alors que nos clients, eux, attendent la marchandise", complète Corinne Azaïs. Bref, quand les mareyeurs ne sont pas contrôlés, du poisson sous-taille est bien sûr commercialisé, et il est bien difficile d’établir les responsabilités. Incombent-elles aux pêcheurs au chalut, qui sont censés trier leurs prises une fois le filet ouvert, et ne “glacer” que les poissons à taille commercialisable (le reste devant être débarqué pour être détruit) ? à la criée, qui met en relation producteurs (les pêcheurs, NDLR) et acheteurs ? Ou finalement aux mareyeurs et poissonniers, qui sont souvent les seuls verbalisés ? "Ceux qui s’en sortent le mieux, déplore-t-on à Azaïs Marée, sont finalement les commerciaux qui achètent et confient la livraison à des transporteurs…"

Les criées botteraient en touche...

La position de Christian Garcia, commandant la brigade de gendarmerie maritime de Port-la-Nouvelle, se veut apaisante. "Nous comprenons ainsi outre les “erreurs” de tri, à bord que les pêcheurs rechignent à voir détruits des poissons qui, de toute façon, sont morts, doivent être ramenés à terre et qui, comme le petit merlan, correspondent à un marché, explique le militaire. Nous comprenons aussi que les mareyeurs sanctionnés se plaignent. D’autant que les criées qui, normalement, doivent s’assurer de la conformité des transactions, se retranchent derrière le fait qu’elles ne sont que prestataires de service : elles n’achètent pas le poisson mais organisent seulement la vente. Nous ne sommes pas là pour discuter l’esprit de la loi mais je vous assure que nous sommes conscients du contexte économique difficile pour la filière pêche : nous ne contrôlons pas tout le monde tous les jours. On vient seulement ponctuellement, rappeler la règle, sinon, où irait-on ?"

L'exemple de la baudroie

Et Christian Garcia de rappeler par exemple qu’alors que le gabarit minimal d’une baudroie commercialisable en Méditerranée est de "500 g, 200 g une fois étêtées et éviscérées, on voit parfois sur les étals des queues de lotte d’à peine plus de 10 g !" Le point d’équilibre est certainement entre les deux. Peut-être dans cette “spécificité méditerranéenne” réclamée à cor et à cri, dont la reconnaissance impliquerait que "l’Europe comprenne enfin, dixit Corinne Azaïs, que chez nous, le poisson est plus petit".

Pa.C


Publié le : Mardi 11 juin 2013

​Revue Presse
Après sa garde à vue, le maire de Sète dédramatise

 

Antoine de Rinaldo et Sébastien Pacull autour du maire François Commeinhes, mercredi matin
(V.A.)

Midi Libre 06/06/2013

Le maire de Sète placé en garde à vue pour “favoritisme en bande organisée” dans le cadre de l’attribution des bars de plage en 2010/2011. Une bombe tombée mardi en Île singulière. Qui plus est en période de campagne pour les prochaines municipales. Il fallait donc vite tenter d’éteindre le feu. Mercredi, au lendemain de sa garde à vue dans les locaux du SRPJ de Montpellier, François Commeinhes entouré de son 1er adjoint, Antoine de Rinaldo, et de Sébastien Pacull, en charge des paillotes, cultivait une certaine “zen attitude” : "Je comprends que cette procédure de questionnement ait suscité de l’intérêt.

Il était d’ailleurs logique que je sois entendu comme l’ont été avant moi certains élus, quelques concessionnaires et même des fonctionnaires. Je ne suis pas du tout choqué d’avoir été entendu, j’y suis allé en totale transparence, totalement serein. Et rien n’a été retenu contre moi." Serein donc, souriant et détendu face à la presse, le maire s’est une nouvelle fois défendu contre les accusations de favoritisme, "colportées par certaines personnes qui ont fait des déclarations douteuses à connotation politique". Et d’enfoncer le clou : "Ceux qui ont du sang sur les lèvres pourront toujours repasser ..." Voilà pour la seule pique de com’ politique.

Sur le rapport accablant livré par la chambre régionale des comptes, le maire concédait accessoirement "qu’une erreur administrative a peut-être pu être commise mais il ne s’agit en aucun cas d’un délit pénal." Ni mis en examen, ni sous statut de témoin assisté à l’issue de sa garde à vue, le maire s’est donc dit "lavé de tout soupçon». Même si les textes ne prévoient pas de mise en examen dans le cadre d’une enquête préliminaire, comme c’est le cas pour le dossier sétois.

Le maire s’est aussi plu à répéter que la nouvelle procédure d’attribution des paillotes et le nouveau cahier des charges désormais mis en place par la Ville de Sète "sont aujourd’hui cités comme exemple pour les autres concessions de plage de tout le littoral". Après avoir été l’exemple à ne surtout pas suivre ?

S.C. et PH.M


Publié le : Jeudi 06 juin 2013

​Revue Presse
Héliporté à la Timone après l'accident de plongée

La victime a été prise d'un malaise lors de la remontée. (BIM)

Midi Libre 02/06/2013

L'accident ne semble pas trop grave mais l'évacuation a été décidée par précaution.

Il était un peu moins de 10 h, dimanche matin, lorsqu’un Agathois âgé de 25 ans a été victime d’un accident de plongée, a priori sans gravité.

L’homme a été vraisemblablement pris d’un malaise alors qu’il effectuait une remontée. La victime a été prise en charge à hauteur d’un palier de décompression.

Intervention du Dragon 34

Une fois sorti de l’eau, une équipe de sapeurs-pompiers de la commune ainsi que le Smur sont intervenus. Le premier diagnostic du médecin s’est voulu relativement rassurant puisque le jeune homme était conscient. Les secouristes ont toutefois sollicité l’hélicoptère des pompiers, le Dragon 34, afin de transporter l’Agathois vers un caisson hyperbare. L’homme a été héliporté à l'hôpital de la Timone à Marseille.

L’accident a eu lieu à la base nautique du Cap-d’Agde. Selon nos renseignements, la victime est habituée de la plongée puisqu’elle avait passé son quatrième niveau, délivré par la fédération française d’études et de sports sous-marins. Il est aussi inscrit au club de plongée local epuis plusieurs années.


Publié le : Mercredi 05 juin 2013

​Revue Presse
Une journée de garde à vue pour le maire de Sète

Hier soir, par voie de communiqué, le maire de Sète s’estimait
"rasséréné et lavé de tout soupçon" après cette journée de garde à vue.
(© D.R)

Midi Libre 05/06/2013

François Commeinhes, le maire UMP de Sète (Hérault) a été placé en garde à vue durant toute la journée de mardi dans le cadre de l’enquête préliminaire sur les attributions des bars de plage pour la période 2010/2011. Après cette journée de garde à vue le maire s'est dit, "rasséréné et lavé de tout soupçon".

Après s’être intéressés à certains concessionnaires des bars de plage du littoral sétois, les enquêteurs de la brigade financière de la PJ de Montpellier se sont tournés hier vers François Commeinhes, le maire UMP de l’île singulière. Le premier magistrat a été placé en garde à vue durant toute la journée dans le cadre de l’enquête préliminaire sur les attributions des bars de plage pour la période 2010/2011.

"Manque de transparence"

Cette enquête a été diligentée par le Procureur de la République de Montpellier à la suite d’un rapport particulièrement salé de la Chambre régionale des comptes. Cette étude, parue en 2012, évoquait des "irrégularités" et des "anomalies" au sujet des choix de la quinzaine de concessions s’étendant sur le lido.

"Une rupture de l’égalité de traitement entre les candidats"

Dans ce rapport, la Chambre remarquait que "six candidats ont été finalement attributaires de lots alors qu’ils auraient dû être éliminés dès le début de la soumission." Puis plus loin, "la chambre observe que la commission (l’organisme municipal présidé par le maire qui a attribué les paillotes, NDLR) semble s’être prononcée sur des considérations étrangères au dossier." Ce "manque de transparence" aboutissait à "une rupture de l’égalité de traitement entre les candidats."

Trois semaines après la publication de ce rapport dans les colonnes de Midi Libre, les hommes de la brigade financière s’étaient invités à la mairie de Sète pour y saisir une somme de documents concernant cette procédure de marché public.

Un classement préférentiel

Aujourd’hui les enquêteurs se penchent particulièrement sur les modifications du classement des candidatures durant l’examen des dossiers. En effet, chaque candidat déposait sa demande en fonction des lots qui l’intéressait sur le littoral sétois. Ces demandes donnaient lieu à un classement préférentiel après étude par une commission municipale.

Mais il incombait au maire de Sète de revoir les avis. Ainsi par exemple sur une concession, un candidat arrivé en huitième position et avant-dernier, s’était retrouvé premier de la liste... Finalement, les services de l’état avaient tiré la sonnette d’alarme. La procédure était alors totalement annulée.

"Rasséréné et lavé de tout soupçon"

Ces dernières semaines, plusieurs attributaires avaient été entendus, et certains placés en garde à vue. L’interrogatoire de François Commeinhes paraissait donc logique. Hier soir, par voie de communiqué, le maire de Sète s’estimait "rasséréné et lavé de tout soupçon" après cette journée de garde à vue. Pas sûr que les candidats pour les prochaines municipales l’entendent de cette oreille.

Philippe MALRIC


Publié le : Mercredi 05 juin 2013

​Revue Presse
Sur l'étang de Thau, les huîtres meurent à nouveau...

Toujours pas de parade face à ces virus qui font des ravages dans l'étang.
(CHRISTOPHE FORTIN)

Midi Libre 01/06/2013

Depuis quelques jours, herpès et vibrio virus affectent les tables conchylicoles de l'étang de Thau.

Des mortalités sont depuis quelques jours constatées dans les tables ostréicoles de l'étang de Thau, comme c’est régulièrement le cas, à l’automne et au printemps, ces dernières années.

Herpès et vibrio virus ont donc été une nouvelle fois au rendez-vous dès que la température des eaux de la lagune a dépassé les 16° C. Et, cette année encore, il est difficile d’établir une “grille” précise de ce qui succombe et de ce qui passe entre les mailles du filet. Encore moins pour quelles raisons...

"Tout dépend des lots, constate Philippe Ortin, le président du Comité régional conchylicole. On a déploré des mortalités sur des grosses huîtres comme sur des petites, sur des huîtres issues d’écloseries comme sur des cordes d’huîtres issues du captage naturel. Et on a appris qu’à Marennes, ça meurt aussi…"

La science appelée au secours

Pas de règle donc, qui puisse permettre de trouver une parade. Même si producteurs et scientifiques y travaillent. Car si l’idée du remède miracle (celui qui devait sauver l’étang moyennant une habile disposition de cordes de moules dans les parcs) est abandonnée, 55 familles d’huîtres issues d’une sélection orientée ont été préalablement implantées dans l’étang, "histoire de voir lesquelles résistent". L’université Montpellier 2 a également procédé à l’immersion de coquillages après traçage génétique.


Publié le : Samedi 01 juin 2013

​Revue Presse
Un jeu à la recherche de plusieurs espèces sur différents sites

© D.R

Midi Libre 23/05/2013

La chasse au trésor sous-marine, c'est parti Un concours photos pour mieux connaître et donc défendre un merveilleux patrimoine. L'école Abyss plongée, installée au Cap depuis 1997 participe à l'opération 'Chasse au trésor sous-marine naturaliste' organisée par Objectif Atlantide depuis de nombreuses années. Cette compétition a pour objectif de retrouver 40 espèces sur l'ensemble des sites participant à l'opération.

Les plongeurs sont invités à se déplacer et à découvrir un patrimoine sous-marin qui diffère suivant les emplacements géographiques. Jusqu'au 31 août, chaque semaine, les participants déposent leurs photos sur le site de l'organisateur et gagnent des cadeaux. Abyss plongée, école labellisée qualité Hérault et Padi, met ses équipes à disposition des participants.

Des appareils photo numériques étanches peuvent aussi être loués sur place. Ces moniteurs passionnés accompagnent et guident les novices ou transportent simplement les plongeurs aguerris vers les fonds sous-marins du Cap-d'Agde. Jean-Michel Cochard, fondateur d'Abyss plongée, explique : "Il y a des fonds splendides au large du Cap d'Agde que les gens ne soupçonnent même pas.

La proximité de l'embouchure de l'Hérault apporte des sédiments nécessaires au développement d'espèces qui font la richesse de ces fonds." Zone classée Natura 2000, le site 'Les tables' est l'un des plus réputés. À peine 20 m de profondeur et les poissons, devenus intimes avec les plongeurs, viennent nager près d'eux sans aucune crainte. Cette opération, à la fois ludique et sportive a également une vocation éducative.

À travers cette découverte des richesses sous-marines, les plongeurs prennent aussi conscience de la nécessité de préserver et soigner ce splendide patrimoine. À l'occasion de la fête du nautisme ce week-end, Abyss plongée mettra une piscine en eau place du Globe afin d'initier les visiteurs à la respiration en bouteille et aux règles de sécurité.

Abyss plongée, 04 67 01 50 54


Publié le : Jeudi 23 mai 2013

​Revue Presse
Sète : entretien avec Jean-Marie Avallone, pêcheur thonier

J.-M. Avallone junior veut faire ses preuves, allier compétence et relationnel. (V. ANDORRA)

Midi Libre 21/05/2013

Il est le petit-fils de Jean-Marie Avallone, dont il partage donc le nom. Comment vit-on son métier quand on est l'un des héritiers du plus gros armement de pêche en Europe ?

On imagine que lorsque l’on se nomme Jean-Marie Avallone, être marin est une voie toute tracée ?

Justement non. Pour moi, ce n’était pas une évidence. à la maison, j’ai plutôt grandi avec ma mère vu que mon père (Généreux, NDLR) travaillait beaucoup. Mais, y compris avec lui, nous étions très à l’aise là-dessus, et ma famille m’a toujours laissé libre de mes choix.

Enfant, quel regard portiez-vous sur votre grand-père (Jean-Marie) et votre grand-oncle (Christian), qui ont fait de leur armement la plus grosse structure du genre en Europe ?

Je les voyais et je les vois toujours comme des maîtres, de grands messieurs partis de rien et arrivés à quelque chose de remarquable. C’est leur marge de progression qui est belle. Pour moi, ce sont des professeurs, des exemples.

Avez-vous l’impression d’avoir été particulièrement choyé du fait de votre statut de “fils de Généreux” et “petit-fils de Jean-Marie” Avallone ?

Si vous parlez d’affection, je n’ai jamais manqué d’affection à la maison. Mais au niveau du travail, on ne peut pas dire que l’on m’a fait des faveurs. Au contraire, je dois plus que quiconque être exemplaire. Ne serait-ce qu’au regard des matelots (une soixantaine pour cette campagne, NDLR). D’ailleurs, je n’ai pas à m’enflammer, je ne suis qu’un pêcheur. Et puis ma mère m’a donné cette éducation-là : respect, humilité et discrétion.

à quel âge le virus de la pêche vous a-t-il pris ?

à la différence de mon petit frère Jean-Baptiste, qui a toujours su qu’il serait pêcheur, moi, je ne me voyais pas arrêter l’école. Ce n’est pas que je ne voulais pas “faire la mer”, mais bon, je n’étais pas sûr. Du coup, j’ai passé mon Bac et, ensuite, me suis inscrit en BTS, par manque d’inspiration, finalement.

Et un jour, je me suis rendu compte que je perdais mon temps. J’en ai parlé à mon père, qui m’a proposé de rejoindre l’armement. à 19 ans.

C’était la bonne décision ?

Je ne le regrette pas. Je fais des saisons au thon, comme tout le monde (j’ai commencé avec la “demi-part” des débutants) et par ailleurs, je commande aujourd’hui le Deux-Frères 3 (un catamaran permettant de pêcher la sardine au lamparo ainsi que le thon à la ligne). Je suis très content d’être venu “au métier” avec mon libre arbitre. D’autant que dans la famille, personne n’aurait trouvé à redire si j’avais choisi une activité “à terre”. L’essentiel, chez nous, c’est de travailler.

Qu’est-ce qui vous plaît, dans ce métier ?

Sur le senneur, c’est la montée d’adrénaline que l’on peut ressentir. Il y a beaucoup d’attente pendant la recherche, alors quand on localise les thons… Et puis on travaille dans le beau temps, et puis c’est la mer. Je crois qu’on fait le plus beau métier du monde.

Pourriez-vous travailler à terre ?

Impossible. J’ai d’ailleurs fait un stage à Médi-Pêche (entreprise de marée familiale, NDLR). J’ai très vite compris que le bureau, ce n’est pas pour moi.

Vous êtes arrivé dans le métier à un moment difficile. La famille Avallone a-t-elle douté, un jour, de l’avenir de la pêche au thon ?

J’ai embarqué à partir de 2008. C’était pas la période la plus souriante, avec les restrictions de 2009, les attaques de Greenpeace de 2010, le fait qu’en 2011 et 2012, on a dû laisser deux bateaux à quai. Mais franchement, on n’a pas douté. On a très vite compris que ces restrictions, ces règles, c’était un mal pour un bien. La garantie de ma tranquillité dans ce métier. Sans ce recadrage, la pêche au thon ne pourrait plus être considérée comme un métier d’avenir.

Avec vos frères, vous êtes en quelque sorte "les héritiers" de ce prestigieux armement. Ca ne vous met pas trop de pression ?

Les “aînés” ont tout fait pour que chacun puisse bosser dans les meilleures conditions possibles. On est prêts à affronter l’avenir. Mais la mer, c’est aléatoire : la météo nous sera-t-elle favorable ? Le poisson sera-t-il au rendez-vous ? La pression, c’est pas tant d’être un jour aux commandes mais d’être assez compétents alors que ceux qui nous ont précédés ont placé la barre si haut !

Avez-vous un rôle particulier, à bord du senneur sur lequel vous embarquez (le “Jean-Marie Christian VI”) cette saison ?

Je fais pas mal d’administratif, et de la paperasse, je vous assure qu’il y en a à bord. Je travaille aussi avec l’observateur (de l’Iccat *) et puis je fais le boulot de tout marin. Je n’ai jamais ressenti de favoritisme à mon égard. Le fait que je sois le fils de Généreux Avallone doit jouer mais j’ai tout fait pour être sur un pied d’égalité avec l’équipage. Pas plus, pas moins. Après, si un jour j’ai le bateau, ce sera un peu parce que je suis le fils mais aussi parce que j’en ai la compétence. Et le relationnel sera à mon avis aussi important que la compétence. Cette estime que les matelots ont pour mon père, mon grand-père, j’aimerais qu’ils l’aient un jour pour moi.

Quelle est la place de l’argent, dans tout ça ?

Il en faut pour vivre et bon, on travaille aussi pour ça, non ? Mais pour vivre heureux, comme on dit, vivons cachés. Que les Avallone ont de l’argent, ça se dit déjà, pas la peine d’en mettre plein la vue. Et puis je vais vous dire : on a pas mal de défauts, dans la famille, mais pas celui-là.

RECUEILLI PAR PATRICE CASTAN


Publié le : Mardi 21 mai 2013

​Revue Presse
Fête du nautisme à Sète : vent favorable ce dimanche

L'amélioration entrevue samedi après-midi se confirme ce dimanche
(Photo Vincent ANDORRA)

Midi Libre 19/05/2013

Du fait des nombreuses annulations conséquentes aux mauvaises conditions météo de ce samedi, plusieurs grands rendez-vous nautiques ponctueront ce dimanche en Île singulière…

Bloqués à quai, hier, du fait du "coup de tabac" de secteur sud, les Golden oldies, multicoques stationnés à la Marine, s’adonnent actuellement à une sortie d’entraînement, poussés par un vent de secteur ouest à nord-ouest. Ils disputeront une régate à partir de 14 h 30, ce dimanche, laquelle sera visible depuis la promenade Maréchal-Leclerc.

Les Médusiales, la course de radeaux qui devait se dérouler hier au départ du Palais consulaire aura également lieu ce dimanche (à partir de 14 h). Organisée par la Jeune Chambre économique de Sète et du bassin de Thau, elle mettra aux prises des embarcations artisanales conçues et réalisées par des entreprises, collectivités et associations.

A suivre, aussi, tout l’après-midi, les activités nautiques sur le Cadre avec paddle, pirogues, sauts de ponts. à 18 h, enfin, une conférence sera proposée au au café Saint-Clair avec Dick Newick, architecte naval, qui parlera notamment des fameux multicoques.


Publié le : Lundi 20 mai 2013

​Revue Presse
La SNSM au secours d´un voilier au large de Vias-Plage

Les vedettes de la SNSM au secours des bateaux en difficulté.
HELICOPTERE DOUANE HELITREUILLAGE
SAUVETAGE EN MER VEDETTE SAUVETAGE JET SKI SNSM (Illustration)

Midi Libre 17/05/2013

Le catamaran était en perdition dans une mer très formée. L'embarcation a été ramenée au port d'Agde.

Il était un peu plus de 3 h du matin, dans la nuit de mercredi à jeudi, quand les sauveteurs de la vedette de la station SNSM d’Agde ont été appelés par le Crossmed pour intervenir à la mer. Selon les premières informations en possession de l’équipage de la SNS 242, un voilier avec deux personnes à son bord est en difficulté devant Vias-Plage.

Pour l’équipage, il s’agit de faire vite car la mer est forte et la visibilité, la nuit, est très délicate. Par chance, les victimes, un couple de Hollandais qui vient d’acheter son bateau en Espagne, a donné les bonnes informations au Crossmed qui a pu guider avec précision les secouristes Agathois.

Le bateau en difficulté s’avère être un catamaran de 11 mètres. La mer trop formée empêche tout transbordement direct. Il est alors décidé de prendre le navire en remorque tandis qu’il dérive vers la côte. Pour cela un sauveteur se jette à l’eau et gagne le voilier à la nage. Le remorquage de l’embarcation va durer jusque 6 heures tant, la météo et la mer, étaient difficiles à maîtriser. Les deux embarcations vont accoster à Agde. Tout le monde est sain et sauf.

J.-P. A


Publié le : Samedi 18 mai 2013

​Revue Presse
Fête du nautisme : régate et animations reportées

Thierry Péponnet a pris la décision d'annuler dès ce matin. (CHRISTINE PALASZ)

Midi Libre 18/05/2013

Les conditions météo, et notamment le vent violent de secteur sud / sud-est, ont poussé les organisateurs à reporter à ce dimanche plusieurs des rendez-vous organisés dans le cadre des 150 ans de la Société nautique.

Thierry Péponnet n'a pas hésité longtemps. Le champion olympique, cheville ouvrière des 150 ans de la Société nautique et à l'origine de la venue, à Sète ce week-end, de plusieurs multicoques de prestige, a décidé de reporter à dimanche la régate prévue ce samedi en début d'après-midi.

Non que les marins soit particulièrement impressionnés par les conditions météo (on annonçait 38 noeuds de vent en rafales, tout de même) mais plutôt qu'il aurait été risqué, assure ce grand navigateur, de "sortir" ces grands multicoques de course au large, "peu manoeuvrants et présentant une forte prise au vent". Les autres animations, et notamment les Médusiales (la course de radeaux sur le Cadre royal), ont également été reportées à ce dimanche.

Plus d'informations dans votre édition dominicale de Midi Libre Sète.


Publié le : Samedi 18 mai 2013