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Renaud, Sylvain et Edouard et la mer (D.R.) |
Midi Libre 03/05/2013
Dans le cadre d’un accord avec la préfecture maritime de Méditerranée, le ministère de l’écologie, l’association Adena, et d’une convention signée avec l’Agence de l’Eau, la ville d’Agde a souhaité profiter des expériences professionnelles de Renaud Dupuy de la Grandrive, ancien directeur de l’Adena, pour faire évoluer la gestion du milieu marin du littoral.
Une équipe de passionnés Renaud, directeur de la gestion du milieu marin de la ville, Sylvain Blouet et édouard Chéré, chargés de mission et d’études en mer, tous trois biologistes marins et plongeurs professionnels va donc s’occuper de la prévention et de la gestion de la côte agathoise. Installés au Cap-d’Agde, ils interviennent au sein de cette nouvelle direction rattachée à la direction du cadre de vie et de l’espace urbain.
Des études en mer
Dans un premier temps, ils vont poursuivre les études scientifiques en mer, toujours dans l’optique du site Natura 2000 “Posidonies du Cap-d’Agde” de plus de 6 000 hectares. Des objectifs de gestion déclinés en actions concrètes. Le suivi écologique des herbiers de posidonies, récifs de coralligène, grande nacre, poissons, cétacés, oiseaux marins, récifs artificiels, etc. Ensuite, protection des ressources en intégrant les activités maritimes traditionnelles telles que la pêche mais aussi les loisirs.
Des études et des actions concrètes sont ainsi conduites avec les pêcheurs, petits métiers du Cap, du Grau-d’Agde et la Prud’homie d’Agde qui sont particulièrement vigilants à la protection des fonds marins, et de la ressource car il faut voir à long terme et inlassablement sensibiliser les professionnels et les usagers de la mer. Pour cela, il y a un projet de mise en place de mouillages écologiques autour de Brescou, en concertation avec les acteurs locaux, gestion des récifs artificiels, cartographie des fonds marins avec des appareils d’avant-garde.
Valoriser du littoral
Tout est mis en œuvre également pour la découverte, la protection, la valorisation de la nature et du littoral méditerranéen et impliquer le public, avec la charte Natura 2000, le sentier sous-marin du Cap d’Agde dont la gestion revient à la ville d’Agde à partir de 2013, ou lors des événementiels Nature et Environnement.
Cette équipe de passionnés, accompagnés régulièrement de stagiaires motivés, collabore aussi avec de nombreux partenaires, par exemple avec la brigade nautique d’Agde lorsqu’il y a des dispositifs concentrateur de poissons (DCP) illégalement posés.
Ces hommes préfèrent être sur ou sous l’eau que derrière un bureau, mais l’un ne va pas sans l’autre. Prochainement, ils vont partir en mission au Maroc dans le cadre de la coopération Ville d’Agde Agence du Sud, toujours dans le même but.
Publié le : Samedi 04 mai 2013
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L'édition 2013 s'est achevée vendredi 3 mai ( V. ANDORRA) |
Midi Libre 04/05/2013
Après Port-Camargue et Port-Leucate, cette compétition, ouverte aux étudiants et entreprises, s'est achevée à Sète.
étudiants ou entreprises, vingt-neuf équipages ont disputé cette semaine la Spi Dauphine 2013. Après Port- Camargue et Port-Leucate, ils sont arrivés à Sète vendredi soir avant de s’affronter hier pour la dernière régate de la compétition.
Au final, deux équipages toulonnais ont terminé en tête de la Spi. Après la remise des prix, les participants n’ont pas déserté le quai du Maroc car une soirée festive clôturait cette semaine sportive.
Publié le : Samedi 04 mai 2013
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Contraint de rester à terre, S. Cardone a pris le temps du “mea culpa“... (© D.R) |
Midi Libre 03/05/2013
Pour raisons de santé, le patron du chalutier sétois ne prend plus la mer. Mais il n'a pas jeté l'éponge même si le constat qu'il dresse sur la profession, ses erreurs, ses dérives, est amer.
Vous êtes propriétaire du Stéphane-Cardone depuis 1997 et issu d’une famille où l’on est pêcheur de père en fils. Pour autant, votre chalutier n’a pas été épargné par les problèmes de rentabilité...
Quand on travaille quinze heures par jour à la mer, on a la tête dans le guidon et pas vraiment le temps de se poser pour réfléchir. On va à la mer comme des bourricots, on jette les filets dans l’eau, c’est tout. Le déclic, je l’ai eu quand j’ai été malade, je me suis dit : comment une entreprise peut-elle survivre avec autant de frais que de chiffre d’affaires et, en plus, donner 300 € par semaine à chaque matelot, la part du patron, etc. ? C’est aberrant.
Pourtant, c’est bien vous qui l’avez fait construire, ce bateau ?
Je l’ai même dessiné intégralement en 1996. Seule la coque est standard. A l’époque où je l’ai fait construire (c’est un “polyester” sorti de chantiers espagnols basés à Vinaros), on pouvait bénéficier de 40 % de subvention : et la grosse erreur, ça a été ça. Car cette subvention a faussé le calcul. Là où, sans subvention, j’aurais certainement gardé et amélioré le chalutier de mon père (André), le Stéphane-Jacqueline (un chalutier bois de 1980), l’aide de l’Europe, qui ne s’appliquait qu’à des chalutiers neufs, m’a conduit vers d’autres choix. Avec les aides, faire construire un nouveau chalutier me coûtait moins cher que de racheter celui de mes parents et d’y faire des réparations. Mon bateau m’est revenu à 7 millions de francs (un peu plus d’1 M€), auxquels il faut déduire 2,8 millions de francs de subventions. C’était sans appel, d’autant qu’à cette époque, on nous martelait que c’est ce type de bateau qu’il fallait lancer pour débarquer du beau poisson.
Vous l’avez donc équipé dans cet objectif...
Oui. Par exemple, on a mis un groupe électrogène afin d’avoir le 220 et le 380 volts pour faire fonctionner les systèmes de froid, la machine à glace, le chauffage, l’électronique... Un groupe électrogène dont l’alimentation en gazole m’a coûté, sur 15 ans, 500 000 € !
Cet engin reste allumé plus longtemps que le moteur principal et donc, un bateau, même à quai, continue de consommer. Alors voyez, on dit que les gros bateaux consomment, mais en fait, on a fait de nous des surconsommateurs.
Et le choix d’un gros moteur n’a pas arrangé les choses...
J’ai fait la même erreur que tout le monde. Mais attention, sur la question des moteurs, il faut être précis : si on annonce 1 200 CV, on vous dit : c’est un très gros moteur. Or, ce qui est important, c’est l’arbre d’hélice, les réducteurs, l’hélice. On n’utilise jamais 1 200 CV, c’est surtout un gage de longévité mécanique. Et je vais vous dire quelque chose de plus surprenant. L’expert qui a mené le contrôle de sécurité sur ce bateau m’avait lui même fait changer le gouvernail pour un plus gros modèle car, estimait-il, mon bateau ne pourrait jamais faire route à la vitesse voulue. Et, m’avait-il dit, "ce bateau-là doit pouvoir faire du 12 nœuds". J’ai donc changé le gouvernail. Quand à la puissance moteur, comment voulez-vous qu’un bateau de 150 tonnes soit manœuvrant avec un moteur de 430 CV (le “maximum légal”) ?
Combien de temps votre chalutier a-t-il été rentable ?
Mon plan de financement était établi sur la base d’un gazole à 1,20 F le litre (18 cts d’euros). De 1997 à 2003, on travaillait au chalut de fond et ça allait bien, l’objectif était rempli. Puis, en 2004, le carburant a augmenté. Je me suis rendu compte qu’avec le même travail, je ne pouvais plus honorer les échéances. Alors au lieu de prendre les deux parts dévolues au patron, je n’en ai pris qu’une, comme les matelots. Puis ça s’est aggravé, et je n’ai plus pris que le minimum pour manger. Après, je n’encaissais même plus les chèques de l’armement qui m’étaient destinés. Je les déchirais en fin d’exercice.
La descente aux enfers...
Deux cancers, en fait : les échéances en retard, et les agios bancaires qui nous plombaient à cause de l’envolée du prix du gazole, sans aucune voie de salut. J’ai perdu de ma poche 1,5 M€ à l’armement et autant côté équipage sur la seule hausse du gazole. Notre faiblesse a peut-être été de ne pas nous entendre entre nous, les patrons. Mais c’est normal, c’est une compétition : partir le premier, pêcher le plus, rentrer le premier pour vendre mieux.
Vous en voulez aux banques ?
Elles se sont gavées, mais en appliquant les règles. Ce qui a fini de nous ruiner, ce sont les positions des scientifiques. En commençant par montrer du doigt la thonaille (petits-métiers pratiquant la pêche au thon saisonnière avec des filets désormais interdits), ils ont rompu l’équilibre de la pêche. Avant, il y avait le petit-métier côtier, celui du large, le chalut de fond, le pélagique, les thoniers. Quand certains petits-métiers ont dû arrêter la thonaille, ils se sont reportés sur la sole et le merlan : d’où la surpêche. Quant aux positions d’Ifremer sur le thon, c’est pas mieux. Pendant 5 ans, ces poissons, on les a pas touchés, et à mon avis, ils sont pour quelque chose dans la raréfaction du “bleu”. Aujourd’hui, quand on pêche un thon (que l’on n’a pas le droit de vendre), si on lui ouvre le ventre, il est rempli de merlans, de petites baudroies. Bref, après le “bleu” ils sont en train de piller la ressource de “blanc”. Quand à l’idée de réduire l’effort (la pression, NDLR) de pêche en changeant les maillages, c’est un non-sens.
Qu’est-ce qui vous fait dire ça ?
Ifremer dit : faisons quelque chose pour protéger la ressource. Je réponds : OK, la mer ne m’appartient pas. Or, on a changé trois fois de maillage, ça m’a coûté 10 000 € et sur le même temps de travail, on avait perdu 20 % du chiffre d’affaires. Du coup, pour compenser, on s’est mis à pêcher plus longtemps, à augmenter notre consommation de gazole, à pêcher du poisson plus gros. Bref, c’est totalement contre productif. Et en plus, on n’a pas le droit de vendre une partie du poisson pêché, jugé trop petit, alors que nous avons pourtant les bons filets !
Que proposez-vous, pour protéger la ressource ?
On aurait dû imposer aux patrons de chaluter deux heures de moins par jour. Ça aurait fait moins de gazole, moins de poisson pêché, un meilleur prix de vente et une meilleure qualité de vie pour les équipages.
êtes-vous conscient du déficit d’image dont pâtissent aujourd’hui les pêcheurs ?
Oui, en gros, un patron pêcheur serait un individu ingrat qui a une maison sur Saint-Clair et pille la mer. Entendre ça m’insupporte. On chalute dans les 3 milles ? Qu’ils aillent sur “Marine Traffic” (un site internet, Ndlr), ils verront bien où l’on se trouve. Aujourd’hui, si on éteint notre balise (de localisation), c’est 1 500 € d’amende. Et puis, on n’est pas des Vikings. Que ceux qui ne me croient pas embarquent avec nous (c’est possible l’été dans le cadre du pescatourisme), ils comprendront...
Publié le : Vendredi 03 mai 2013
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Le joli port de Marseillan, nouveau labellisé Pavillon bleu. (© D.R) |
Midi Libre 02/05/2013
L'Hérault est labellisé Pavillon bleu pour neuf ports de plaisance dont deux nouveaux labellisés : Marseillan Plage et Marseillan Ville. Le port de plaisance du Cap d'Agde figure en bonne place. Dans le cadre des trente ans de l'office français de la fondation pour l'éducation à l'environnement en Europe, le Pavillon bleu mettra en avant, pendant trente jours de la saison estivale, trente lauréats qui ont été sélectionnés sur leur durée d'engagement dans le label, mais aussi pour leurs actions de sensibilisation à l'environnement et au développement durable.
Parmi ces lauréats, dix ont été retenus dont le port de plaisance du Cap d'Agde. Marseillan-Plage et Marseillan Ville, les nouveaux labellisés, rentrent dans ce palmarès prestigieux. C'est important pour les villes, pour le tourisme, pour la qualité de vie. Marseillan, comme ses voisines, s'est donné les moyens de sa réussite. Cette labellisation couronne ces efforts. .
Publié le : Jeudi 02 mai 2013
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Ce sont les équipes de Martigues qui remportent le classement général final. (© D.R) |
Midi Libre 30/04/2013
Le championnat de France se déroulait dimanche sur l'Hérault. C'est ce week-end que s'est déroulée la finale du championnat national de rame traditionnelle organisée par la SNJA.
L'épreuve se déroule en quatre manches, sur un circuit n'excédant pas 300 mètres. Il s'agit, pour être vainqueur, d'être le plus rapide sur les quatre manches. C'est donc sur les eaux agathoises que se sont retrouvées toutes les équipes en compétition, dans une ambiance conviviale et sympathique, malgré le froid et la pluie qui se sont invités aux festivités. étaient en course des clubs de Languedoc-Roussillon et de Provence-Alpes-Côte d'Azur, les rameurs de Rhône-Alpes et d'Alsace ayant déclaré forfait cette année.
Au total, quatorze clubs étaient représentés. Les cinquante-six équipes ont été largement encouragées par un public venu en masse sur les bords de l'Hérault, la place de la Marine était comble. Elle offrait une bonne vue sur le parcours dit de la chaise. Les deux équipes qui s'affrontaient prenaient chacune le parcours inverse de l'autre, dans le but d'arriver le premier mais surtout avec le meilleur temps. à l'issue de la quatrième manche, c'est Martigues qui est arrivé en tête du classement final regroupant tous les challenges féminin, masculin, mixte et 'Tamalou'.
L'équipe de Sète est arrivée première dans la catégorie Tamalou mixte. Au terme de la finale du championnat national, ce sont les filles de Sète II qui prennent la première place au terme d'une lutte très serrée. Les équipages hommes, mixtes et Tamalou de Martigues ont remporté la première place. Enfin, au coude à coude avec Martigues, l'équipe de Sète II est arrivée première de la catégorie mixte. Concernant le SNJA, les équipes sont fières de leurs classements.
Les filles sont arrivées en cinquième position et les mixtes aux troisième et quatrième places. Cette journée sportive était placée sous le signe de l'amitié et de la camaraderie, conformément à la philosophie du club. Le SNJA accueille 160 membres. Parmi eux, 60 jouteurs et 100 rameurs, dont 60 compétiteurs. Les jouteurs étaient présents en toute amitié pour aider à l'organisation de cette journée. D'autant que ce sont bientôt les rameurs qui viendront en renfort pour la saison des joutes qui débute mi-juin.
Solidaires et passionnés, rameurs et jouteurs devraient participer à trois tournois amicaux ainsi qu'au tournoi officiel junior prévu fin juillet sur le port du Cap d'Agde. La mairie d'Agde a quant à elle apporté un soutien logistique important à la SNJA qui fête ses 110 ans d'existence cette année. C'est l'association la plus vieille de la commune. .
Publié le : Mardi 30 avril 2013
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En bordure de bassin, le platelage bois est quasiment achevé. (© D.R) |
Midi Libre 25/04/2013
Sprint final avant l'inauguration Les travaux de la place de l'Ancienne-Douane doivent être achevés pour le vendredi 3 mai.
En programmant l'inauguration de l'esplanade Pierre-Racine le 3 mai, à 18 h 30, la mairie d'Agde a, volontairement ou pas, donné un coup de fouet au chantier de la place de l'Ancienne-Douane, au Centre-Port du Cap-d'Agde.
L'entreprise chargée de la pose du pavage en basalte a même doublé ses effectifs pour terminer les travaux dans les délais souhaités, ce qui situe bien l'ampleur de la tâche qu'il reste à accomplir d'ici une semaine, même si l'on sait déjà que, dans le détail, tout ne sera pas terminé le jour J.
à l'image des kiosques disséminés autour de la place, qui sont sortis de terre mais n'ont pas encore revêtu leur habillage métallique, on pare avant tout au plus pressé. Les équipes d'EDF ont effectué tous les basculements électriques nécessaires vers le nouveau transformateur, tandis que le platelage bois qui a permis de gagner de la surface sur le bassin d'honneur, tout au long du quai, est lui aussi en passe d'être achevé, quelques mètres carrés seulement devant encore être posés. Reste les plantations. Dix-neuf palmiers de 6 mètres de haut environ peuvent d'ores et déjà être installés dans les bacs prévus à cet effet.
La touche finale d'un chantier qui achèvera la rénovation de cette partie de la station du Cap-d'Agde, après les quais du Centre-Port l'année dernière.
OLIVIER RAYNAUD
Publié le : Jeudi 25 avril 2013
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La station de lagunage, avec Sète en arrière-plan © D.R |
Midi Libre 24/04/2013
Deux photographes effectuent cette semaine d'originales prises de vue aériennes à l'aide d'un appareil-photo fixé à un cerf-volant.
Leurs clichés vont illustrer un projet environnemental à découvrir cet été dans les communes du territoire de Thau.
Un cerf-volant en toile rouge flotte dans les airs, cette semaine, au-dessus du bassin de Thau. Mais celui-là n’est pas tout-à-fait comme les autres. A bien y regarder, un petit objet métallique noir est arrimé au fil, à une trentaine de mètres dessous : c’est un simple appareil-photo, doté d’un objectif grand angle de 24 mm.
Au sol, ils sont deux à manœuvrer cet attelage peu commun dans nos contrées. Dérouleur en mains, Simon Nancy se charge de sa trajectoire. Marion Broquère, elle, téléguide l’appareil-photo à l’aide d’une sorte de joystick.
Une technique écolo et peu onéreuse
Membres du collectif “En haut !”, tous deux vivent en Mauritanie, où ils pratiquent cette technique de prise de vue très ancienne, puisqu’imaginée par le Français Arthur Batut, à la fin du XIXe siècle. On la désigne aujourd’hui sous l’acronyme KAP (en anglais : Kite Aerial Photography).
En Afrique de l’ouest, le tandem s’est ainsi spécialisé dans les prises de vues aériennes d’aires protégées.
Et forme les populations locales de la région à ce que Simon appelle "la maîtrise de l’information géographique".
En juillet : une exposition, des animations et un livre
Les avantages du KAP sont évidents : ils sont à la fois pratiques (il suffit d’un peu de vent), financiers (pas besoin de louer un hélico ou un ULM), écologiques (pas de dégagement de CO2, pas de bruit), tout en permettant d’obtenir des images à des hauteurs beaucoup plus proches du sol, à moins de 100 m par exemple, qu’à bord d’un appareil à moteur.
C’est la première fois que Simon et Marion effectuent un “KAP-reportage” en France. Et ce à la demande du CPIE (Centre Permanent d’Initiatives pour l’Environnement) du Bassin de Thau. Le CPIE a en effet lancé le projet “Eau vue d’en haut”, dans le cadre d’un programme de l’Agence de l’Eau Rhône-Méditerranée-Corse.
Les clichés ramenés par les deux photographes aux alentours de la lagune illustreront les principaux enjeux liés à l’eau dans le Bassin : préservation des milieux aquatiques, gestion de la ressource, etc.
Le projet “Eau vue d’en haut” se déclinera en juillet sous trois formes, toutes à destination du grand public : une exposition itinérante, des animations et un ouvrage pédagogique.
En prime, à travers ces photos “volantes”, un point de vue original et une vision inédite du territoire de Thau...
Marc CAILLAUD
Publié le : Mercredi 24 avril 2013
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Midi Libre 16/04/2013
La station a accueilli durant 5 jours des 'voileux' de 15 nationalités. Point névralgique de la pratique de la voile sur la station, le Centre nautique du Cap d'Agde, situé tout au bout de l'Île des Loisirs, devient progressivement un site reconnu des concurrents comme des officiels de la Fédération française sur la côte méditerranéenne.
On le sait, dès son arrivée aux affaires de la commune, en 2001, Gilles d'Ettore avait cessé de participer au financement, parfois dispendieux il est vrai, d'épreuves telles que le Tour de France à la voile ou le trophée Clairefontaine.
Un choix politique et économique qui a eu des répercussions, notamment dans les relations avec la Fédé. Tant et si bien qu'il a fallu attendre près de 10 ans pour qu'une compétition digne de ce nom soit à nouveau organisée sur le plan d'eau du Cap d'Agde !
"Nous avons commencé par une épreuve interrégionale d'optimist, puis par l'organisation, deux années consécutives, des championnats de France de voile légère, avant la coupe internationale de Printemps des 470 (une série olympique) cette année", se félicite Laurent Bourriquel, directeur du Centre nautique.
Entre la Ville, la Sodéal et l'office de tourisme qui promeut les événements, le courant passe donc à nouveau sur la question de la voile.
La semaine dernière, cinq jours durant, près de quinze nationalités différentes se pressaient sur les pontons pour prendre part à la CIP 2013.
Un rendez-vous qui, s'il demeure confidentiel au niveau de la presse sportive, a néanmoins permis d'animer la station hors saison, ce qui est l'un des objectifs majeurs. Autre tour de force pour les organisateurs, et pas des moindre, être parvenus à fédérer les différentes associations nautiques de la commune autour de cette compétition, qui a bénéficié de l'apport des 70 bénévoles sélectionnés.
Preuve supplémentaire que le Cap d'Agde est un port où la voile a le vent en poupe. Les régates, de très haut niveau, ont donné lieu à de sérieuses empoignades.
O. R
Publié le : Mardi 16 avril 2013
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Depuis le 2 avril, deux bassins de Galice sont contaminés par une algue toxique (Photo S. C.) |
Midi Libre 11/04/2013
Dimanche au déjeuner, ils avaient commandé des moules d'Espagne et tous deux ont été malades : diarrhées, vomissements... les symptômes classiques mais aigus d’une intoxication alimentaire. Plusieurs cas d'intoxication ont été recensés dans l'Hérault.
Cette restauratrice du Vigan qui s’était approvisionnée dans un supermarché voisin a d’abord été alertée lundi par les appels de deux clients. Dimanche au déjeuner, ils avaient commandé des moules et tous deux ont été malades : diarrhées, vomissements... les symptômes classiques mais aigus d’une intoxication alimentaire.
"Contamination potentielle en toxine amnésiante"
"J’ai alors téléphoné à tous ceux à qui j’ai servi des moules ce week-end. La plupart - entre dix et quinze - m’ont avoué qu’ils avaient été malades." La restauratrice s’est donc rendue hier au supermarché : l’Intermarché d’Avèze : "Ils m’ont dit qu’il y avait un problème sur les moules d’Espagne et m’ont donné une affiche d’information aux consommateurs." L’affiche, la restauratrice nous l’a envoyée. Elle évoque le retrait des coquillages espagnols "achetés entre le 3 et le 8 avril" en raison d’une "contamination potentielle en toxine ASP (toxine amnésiante)" et invite les personnes présentant des troubles digestifs à consulter un médecin.
Le risque zéro n’existant pas
Intermarché s’approvisionne, via sa plateforme Scamer, auprès de quatre importateurs, tous situés dans l’Hérault. L’un d’eux confirme l’existence du problème : "Nous avons reçu un message sanitaire mercredi vers 18 h. Scamer, qui a fait les vérifications de traçabilité, nous a dit que nous n’étions pas concernés par des retraits. En ce qui nous concerne, avec nos propres autocontrôles, nous allons au-delà de ce qu’exigent les services sanitaires. Le risque zéro n’existant pas, nous avons arrêté toute importation d’Espagne dès que nous avons appris la contamination d’un grand nombre de bassins de production."
Les lots suspects ont été récoltés le 28 mars
Caroline Medous, directrice départementale pour l’Hérault de la protection des populations (DDPP), confirme que son département est bien à l’origine de la remontée des informations vers les autorités sanitaires nationales mais un cinquième importateur basé en Gironde fait également l’objet d’une enquête de traçabilité sur ses coquillages.
Les lots suspects ont été récoltés le 28 mars dans l’une des deux grandes rias de Galice qui produit les deux tiers des moules espagnoles. Selon Caroline Medous, le 2 avril, elles ont été déclarées contaminées par une efflorescence importante de dinophysis, une micro-algue qui contient la toxine diarrhéique DSP. Elles sont fermées depuis.
L’Espagne doit fournir la liste de l’ensemble des lots exportés
Selon l’administration, la communication d’Intermarché sur la toxine amnésiante ASP serait une erreur. Il faudra toutefois attendre le résultat des analyses en cours pour être totalement certain de la nature de la toxicité. "Nous sommes au tout début", indique-t-on à l’Institut national de veille sanitaire (INVS).
De fait, ce n’est que mardi en fin d’après-midi, devant le nombre des déclarations d’intoxications collectives, qu’a été lancée une alerte nationale. Les deux chaînes de la grande distribution ont alors procédé au retrait et au rappel des coquillages et une demande officielle a été faite à l’Espagne de fournir la liste de l’ensemble des lots exportés depuis les deux rias contaminées.
JEAN-PIERRE LACAN
Publié le : Jeudi 11 avril 2013
Il a accosté aux environs de 7h30 |
Midi Libre 10/04/2013
Le navire de croisière L'Adonia a accosté ce matin au quai d'Alger à Sète en provenance des Baléares. Ce paquebot de 180 m de long accueille 710 passagers. Il appareillera ce mercredi soir en direction de Barcelone.
Publié le : Mercredi 10 avril 2013
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Midi Libre 09/04/2013
Une semaine toutes voiles dehors, la 38e coupe de Printemps débute demain.
Lentement mais sûrement, la station du Cap-d'Agde comble son retard de visibilité sur la scène nautique française. Après avoir déjà organisé deux championnats de France de voile ces dernières saisons, l'équipe du Centre nautique accueille à partir de demain les participants de la 38e coupe internationale de Printemps, disputée sur des 470 un modèle long de 4,70 m, manœuvré par un barreur aidé d'un équipier qui fête ses 50 ans cette année.
Petit cocorico, ce voilier est le seul bateau de fabrication française sélectionné pour les Jeux olympiques, ce qui signifie notamment que certains concurrents présents cette semaine au Cap-d'Agde pourront se retrouver aux prochains JO de Rio, en 2016. C'est dire l'importance de l'enjeu de cette coupe de Printemps, qui regroupe Près de vingt nations dont la France, l'Allemagne, la Finlande, l'Ukraine, le Japon, la Chine, l'Australie ou la Nouvelle-Zélande. La flotte, composée d'environ 60 équipages, sera répartie en deux groupes similaires établis à partir des classements nationaux.
La constitution de ces groupes sera revue chaque jour de la phase de qualification, en fonction du résultat des courses effectuées. Après un maximum de cinq courses de qualification par groupe, les concurrents seront répartis en nouveaux groupes de tailles identiques, définis selon les résultats de la phase de qualification. Ces nouveaux groupes disputeront au maximum six courses finales chacun.
La zone de course sera située en mer, près du fort de Brescou. Le spectacle sera notamment visible des falaises du Cap, de la plage bien sûr, mais aussi de la terrasse du Centre nautique, le 'spot' idéal en cas de mauvais temps.
Suivant les conditions météo, une régate baptisée trophée du Cap-d'Agde sera organisée à l'intérieur du port après les régates officielles.
Le programme de la semaine : aujourd'hui et demain : accueil et timbrage des voiles. Demain (à 14 h) et jeudi, maximum de cinq courses de qualification par groupe ; de vendredi à dimanche, six courses finales au maximum par groupe.
Les parcours retenus sont les parcours olympiques en vigueur pour les 470, à savoir le trapèze olympique avec boucle externe ou interne et une durée approximative de chaque course de cinquante minutes. L'opposition entre ces voiliers maniables et légers donne lieu à de superbes régates.
Publié le : Mardi 09 avril 2013
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Les cartes sont emportées par les plongeurs sous l'eau |
Midi Libre 08/04/2013
L'équipe de tournage de l'émission présentée par Georges Pernoud était hier au Barrou. Pour faire entre autres le portrait de Patrick Louisy, le "Monsieur Hippocampe" de la région ! A découvrir à la télé le 31 mai.
Forcément, ils craignaient d’avoir du mauvais temps... Mais non, hier matin dès 9 h, l’équipe de tournage de Thalassa, profitait d’une éclaircie bienvenue pour suivre une des plongées d’Hippo-Thau, le fameux programme d’étude des hippocampes de la lagune coordonné par le CPIE Bassin de Thau.
Tournage sur le thème des lagunes
Un tournage qui s’inscrit dans le cadre d’une émission qui a pour thème les lagunes du Languedoc-Roussillon. L’équipe a en effet mis en boîte plusieurs “portraits de lagune” à commencer par un cabanier de l’étang de l’Or, un pêcheur de l’étang du Prévost à Villeneuve les Maguelonne, un conducteur de TER qui travaille sur la ligne le long des étangs entre Narbonne et Perpignan et enfin un camping-cariste allemand vivant depuis 17 ans sur les bords de l’étang de Salses-Leucate.
Un projet de science participative
Hier, c’est Patrick Louisy, le président de l’association Peau-Bleue qui était sous le feu des projecteurs. Lui qui, depuis 1995 a développé un projet de science participative autour de l’étude des hippocampes de l’étang de Thau.Avec les plongeurs bénévoles de Frontignan, munis de cartes de recensement, ils se sont mis à l’eau du côté du Barrou. Une heure d’exploration pour tenter de percer le mystère de ces “étranges chevaux de mer”.Des images à découvrir dans Thalassa, vendredi 31 mai à 20h45 sur France 3.
Publié le : Lundi 08 avril 2013
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La pêche au thon en eaux troubles ? |
Midi Libre 07/04/2013
Après la garde à vue de plusieurs personnes du groupe Avallone, d'autres pêcheurs devraient être entendus dès demain par le Groupe d'intervention et de recherche. La rétribution des marins est en question.
Les enquêteurs du Groupe d’intervention et de recherche (Gir) ont commencé par le plus emblématique d’entre eux : le groupe sétois Avallone, mais dans les jours qui viennent, d’autres pêcheurs de thons devraient passer sur le gril. Cette semaine, l’enquête préliminaire ouverte par le parquet de Montpellier il y a un peu plus d’un an, à la suite des plaintes de plusieurs dizaines de matelots, a pris un tour spectaculaire.
Le clan Avallone entendu
Mardi et mercredi, Jean-Marie Avallone, longtemps premier prud’homme de Sète, son frère Christian, gérant de l’une des sociétés d’armement du groupe, tout comme Généreux, fils du premier, et éric Valentin, gendre du second, ont été entendus dans le cadre de la garde à vue par les hommes du Gir.Les enquêteurs avaient également convoqué le capitaine de pêche de l’un des bateaux, ainsi que la fille de Jean-Marie Avallone, directrice de la société de mareyage de ce groupe familial et son comptable. Ces deux derniers ont passé la nuit de mardi à mercredi au Gir. Selon nos informations, ces six personnes auraient été interrogées sur la tenue de la comptabilité des sociétés d’armements et de mareyage.
Vérification de charges anormales
L’objectif du Gir était de vérifier si des charges anormales n’avaient pas été imputées au chiffre d’affaires des bateaux soit par les armateurs eux-mêmes, soit par la société de mareyage à laquelle les armements vendent le produit de leur pêche.Les hommes de bord sont en effet payés à la part d’équipage. Celle-ci résulte d’un partage du chiffre d’affaires du bateau entre l’armement et les marins, une fois les charges déduites (gazole, entretien, assurances...). Imputer des charges anormales reviendrait donc à minorer la rétribution des marins.
Problèmes entre équipages et patrons
Les premiers problèmes entre les équipages de thoniers et les patrons des armements ont surgi après la mise en place, en 2006, d’un plan de reconstitution de la ressource menacée par la surpêche. La baisse drastique des quotas, qui s’est amplifiée pour la France après la campagne calamiteuse de 2007 marquée par une fraude massive, a considérablement amputé la rémunération de marins de moins en moins nombreux.
Plaintes déposées par 80 matelots
Autrefois très lucratives, les campagnes thonières le sont beaucoup moins aujourd’hui. Par ailleurs, la mise en cage des thons vivants sans que les hommes de bord puissent apprécier eux-mêmes la quantité de poissons capturés a nourri nombre de suspicions. Elles sont à l’origine des plaintes déposées par 80 matelots contre leurs armements via le syndicat FO des gens de mer.Après celles du groupe Avalonne, les auditions devant le Gir devraient se succéder dans les prochains jours.
Publié le : Lundi 08 avril 2013
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Le retour à l'emploi passe par ce chantier d'insertion pour une douzaine de bénéficiaires. © D.R |
Midi Libre 05/04/2013
Sur les plages, on prépare la saison estivale Un chantier d'insertion répare notamment les ganivelles. Les tempêtes qui ont frappé la côte depuis l'automne n'ont pas épargné le littoral agathois.
Ce qui n'a bien sûr pas échappé aux services municipaux qui, depuis le début du mois de mars, sont à pied d'œuvre afin que la plage soit parfaitement propre pour les vacances de Pâques. "Nous étions quasiment prêts, mais il a fallu tout recommencer après le coup de mer du 5 mars dernier", regrette quand même Christophe Cosset, responsable de la régie des plages.
Fort heureusement, les plages agathoises n'ont pas subi comme l'an passé les dommages des dépôts de bois flotté, si bien que tout rentrera dans l'ordre très rapidement. Les douches, les blocs-WC, les évacuations d'eau et l'ensemble du mobilier de plage sont en cours de nettoyage et de vérification. Mais le principal chantier concerne actuellement le remplacement de 1 800 mètres de ganivelles, ces clôtures en châtaignier qui permettent de délimiter les accès à la plage, la commune en compte 108 ! et surtout de fixer le cordon dunaire en retenant le sable et la végétation.
Après Caux, Adissan et Nézignan-l'évêque, douze bénéficiaires d'un chantier d'insertion supervisé par l'association le Passe Muraille, travaillent depuis plusieurs jours déjà sur le site de Richelieu-Est, rénovant ces ganivelles qui subissent l'usure du temps... et le vandalisme des amateurs de grillades estivales, pour qui les piquets de châtaignier sont une aubaine ! Bientôt achevé, ce chantier sera suivi d'un autre, début mai, plus délicat à gérer en terme de logistique puisqu'il se situera sur le fort de Brescou. Un emblème du patrimoine agathois "qu'il faut l'entretenir dans la mesure de nos moyens", a déclaré hier le maire d'Agde, Gilles d'Ettore, venu visiter le chantier d'insertion.
OLIVIER RAYNAUD
Publié le : Vendredi 05 avril 2013
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Un parlement pour organiser les priorités et potentialités de la Méditerranée (F. VALENTIN) |
Midi Libre 22/03/2013
L’avenir de la terre passe par la mer. Jeudi, au Corum, à Montpellier, entre Amadeus dimanche et I Muvrini le 30 mars, c’est une partition tout aussi singulière que Christian Bourquin a jouée avec solennité.
L’invention du président PS de région ? Un parlement de la mer qui n’a rien d’un parlement de l’amer tant l’idée semble œcuménique. La grande œuvre de sa fin de mandat, c’est repérer et organiser priorités et potentialités qu’offre la Méditerranée. Et le faire avec le concours de "tous les résidents de la mer".
Quelque chose "de beau et de géant" est né Christian Bourquin
Même Stéphan Rossignol, patron de l’UMP régionale, "jouera le jeu, en espérant que ce ne sera pas une coquille vide". Un Ovni politique, unique en France, s’appuyant sur une démocratie participative qui ne dit pas son nom. En tout cas, quelque chose "de beau et de géant" est né jeudi, a répété Bourquin façon anaphore, comme celle, célèbre, de Hollande à la présidentielle.
Une création officielle du parlement de la mer d'ici l'été
Quatre missions ont été assignées à cette structure, dont la principale est de faire émerger besoins et projets. Peut-être que l’une des 1 200 contributions formulées après cinq réunions à Banuyls, au Grau-du-Roi, à Sète, Gruissan et Mende, celles d’étudiants de Mende créer des circuits touristiques et lancer une campagne de valorisation des produits issus de la Méditerranée, sera retenue. D’ici là, le parlement de la mer qui sera créé officiellement d’ici l’été, s’en tient aux grandes questions.
Moins cher de Shanghai au Havre que de Romorantin à Paris
Ainsi, comment prendre toute sa place dans la “maritimisation” du monde, même si on a besoin aussi de circuits courts ? Francis Vallat, président du “cluster” maritime français, association fédérant les 300 principales entreprises du secteur, y est allé de son expertise : "Après l’alimentaire, l’économie maritime est la 2e au monde. Les futures routes des pôles, l’élargissement du canal du Panama, etc., se mettent au diapason de la croissance exponentielle du transport maritime. Désormais, il coûte moins cher de faire venir un frigo de Shanghai au Havre que de Romorantin à Paris".
"Si la mer se retirait par enchantement, on aurait des déserts de sable à perte de vue" Laurent Ballesta
La Grand-Mottoise Colette Certoux, vice-présidente de la Fédération des industries nautiques, a rappelé que la France est leader mondial pour la voile et la glisse, "malgré la crise". Elle croit beaucoup à "la location". Invité, le plongeur Laurent Ballesta prône des "règles strictes" entre utilisateurs pour protéger cette mer nourricière. "Aucune autre mer ne ressemble à la Méditerranée avec sa tramontane qui peut renouveler toute l’eau du golfe en un jour et celle du Rhône et ses alluvions. Si la mer se retirait par enchantement, on aurait des déserts de sable à perte de vue et des oasis débordant de vie et de couleurs." Parmi les autres défis, pour Serge Pallarès, président des ports français, il faut créer 8 500 places ; revoir, dans les 66 ports régionaux, la hauteur des digues, réchauffement climatique oblige ; curer les ports et réparer les plages avec les sédiments amassés.
"L’homme a viscéralement besoin de la mer"
Pour lancer ce parlement de la mer, qui sera à l’œuvre d’ici l’été, Christian Bourquin a fait appel à huit personnalités emblématiques, présentes jeudi, dont la navigatrice Catherine Chabaud. Celle-ci a déclaré que "le vivre ensemble consiste à sensibiliser aussi les gens de terre".
"L’homme a viscéralement besoin de la mer" Gilles Bœuf
"Les élus se tournent vers la mer pour développer leur territoire", a résumé Jean-François Rapin, président de l’association des élus du littoral. Président du Muséum d’histoire naturelle, Gilles Bœuf, a insisté : "Il n’est pas question de revenir à la bougie - l’homme a viscéralement besoin de la mer -, mais de bien mesurer l’impact d’un aménagement avant de risquer de tout démolir dans une Méditerranée où vivent 18 000 espèces sur trois millions de km²" Et l’océanographe de poursuivre : "On trouve, par exemple, au pied des Pyrénées, des espèces Africaines, comme certains coléoptères, et d’autres espèces qui viennent de Norvège. Sans parler des posidonies, des étangs..."
Un réseau d’échanges entre "résidents de la mer"
Le parlement de la mer fonctionnera avec trois instances. Le forum, réseau d’échanges entre "résidents de la mer". Tout le monde peut y adhérer via un bulletin. L’assemblée, qui sera animée par 85 membres (professionnels et élus) qui s’investiront dans trois commissions (activités, emplois et métiers d’avenir ; aménagements durables et environnement et coopérations et vivre ensemble. Enfin, le bureau, qui sera composé d’un président et de six vice-présidents.
OLIVIER SCHLAMA
Publié le : Lundi 25 mars 2013
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Un couple a aperçu le corps flottant entre les bateaux. (Vue Google Maps DR) |
Midi Libre 18/03/2013
Dimanche matin un couple a aperçu un corps flottant entre les bateaux dans le port d’Ambonne, au Cap-d’Agde.
Dimanche matin, vers 11 h, les sapeurs-pompiers d’Agde ont repêché le corps sans vie d’une femme âgée de 50 à 60 ans. C’est un couple qui l’a aperçu flottant entre les bateaux dans le port d’Ambonne, au Cap-d’Agde.
Le commissariat d’Agde est chargé de l’enquête
La femme qui a été repêchée dans le port a été identifiée, ce lundi dans la matinée. Il s’agit d’une ressortissante allemande. Avec son mari, elle séjournait depuis la veille à bord d’un bateau. C’est son époux qui a signalé sa disparition. Une enquête est en cours comme dans pareil cas, mais la piste accidentelle semble privilégiée. Le cadavre de la défunte ne portait aucune trace de coup ou autre. Une autopsie va avoir lieu dans les prochains jours à l’Institut médico-légal de Montpellier. Le commissariat d’Agde est chargé de l’enquête.
C. C
Publié le : Mardi 19 mars 2013
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Hier matin, les conteneurs de La Ola ont retrouvé le sable du Lido. (VINCENT ANDORRA) |
Midi Libre 17/03/2013
Depuis vendredi, les conteneurs des paillotes sont déposés sur le sable. Les plus rapides ouvriront dès le 1er avril.
Les accessoires à la mode en ce moment sur la plage ne sont pas les tongs “machin chose”, les lunettes de la marque “hypra cool”, ou les maillots de chez “Ouah”. C’est le tractopelle, la grue, le marteau et la clef de douze.
Depuis vendredi matin en effet, on construit dur (et non en dur) sur le littoral sétois. Comme les autorise la réglementation, les concessionnaires des bars de plage peuvent commencer à édifier leurs paillotes dès le 15 du mois de mars. La mise en place des conteneurs va donc s’échelonner dans la semaine en fonction de la liste d’attente de la grue. "Cela fait drôle de commencer une saison sans aucun retard, sans aucune procédure administrative “surprise”", glisse l’un des concessionnaires.
Après avoir bien aplani le sable, les délégataires ont, pour les premiers dès vendredi, (ou vont) commencer à placer leurs éléments et réaliser les volumes correspondant au cahier des charges. Le tout devra être parfaitement fixé, et connecté aux divers réseaux. Ceux qui effectueront leur jeu de construction le plus vite (soit quinze jours) pourront donc ouvrir, et pour six mois, dès la date légale du 1er avril, qui tombe le lundi de Pâques… jour férié.
Mais pour cela, ils devront recevoir l’agrément de la commission de sécurité. Jusqu’alors cette commission passait en début de saison et faisait des remarques. Là, la Ville a imposé que les concessions soient validées par la commission avant ouverture. L’an dernier par exemple, une seule d’entre elles (La Ola) était strictement conforme. Les autres n’étaient pas “dangereuses” mais il y avait toujours un grain de sable. Logiquement il n’y en aura donc pas pour cette saison estivale.
Cession de plages privées et exonération partielle
Les exploitants de plages privées bénéficient en 2013 d’une exonération partielle de redevance : 1/6e de la facture, soit pour certains jusqu’à 3 750 €. Un “cadeau” de la municipalité qui fait suite aux cafouillages administratifs de l’an dernier.
La plupart des plages n’avaient pu ouvrir que tardivement. Cette décision a été votée mardi dernier par le conseil municipal au cours duquel l’adjoint Sébastien Pacull a aussi précisé dans quelles conditions les plages privées pouvaient être cédées. En fait, les concessions ne peuvent être transférées. Seules les parts des sociétés de ces concessions peuvent être vendues.
Un dossier doit être transmis en mairie, puis en préfecture pour avis. Cette année, La Paillote, jusque-là tenue par Chantal Vanderielle, a été cédée à nouvel exploitant : Didier Faravoni, connu pour tenir l’un des comptoirs emblématiques de la ville : le fameux Diego café des halles. Autre mouvement : au Luna beach, Salvator Belanca a cédé ses parts à son associé M. Pérez.
PHILIPPE MALRIC
Publié le : Dimanche 17 mars 2013
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A partir d’aujourd’hui, 198 cages seront posées contre les quais. (Photo DR) |
Midi Libre 12/03/2013
C'est pour aider les larves des poissons à se développer et faire grossir la ressource de nos ports de Méditerranéeen, que se met en place, à partir d’aujourd’hui, le projet Nappex (Nurseries pour des ports exemplaires). Et Mèze dans l'Hérault, est le premier de six sites pilotes à être équipé.
Clavières, sars, girelles, bars ou autres daurades se font désirer. En cause, des enrochements insuffisants, des quais trop lisses pour s’y harponner et des fonds peu susceptibles de protéger les larves des assauts des prédateurs.
La mortalité des “post-larves”, étape la plus vulnérable, est "terrible". Pourtant les ports illuminés, le bruit des vagues sur les digues, voire l’action de phéromones attirent les bébés poissons, objets de toutes les convoitises.
C’est justement pour abriter les jeunes recrues de "toutes les espèces" et faire grossir la ressource que se met en place, à partir d’aujourd’hui, le projet Nappex (Nurseries pour des ports exemplaires). La PME montpelliéraine écocéan, spécialisée dans la recherche et l’expertise marines, a mis au point un habitat artificiel baptisé Biohut.
"Au regard du nombre de quais en France et à l’étranger, le marché semble colossal" Yann Guais, écocéan
Pas moins de 198 de ces cages - 80 cm de haut sur 50 cm de large - dotées d’un substrat et de coquilles d’huîtres vides servant d’anfractuosités, coloniseront, dans un premier temps, six ports pilotes, dont cinq de la région : Mèze, Port-Vendres, Le Barcarès, Vendres, le Cap-d’Agde, ainsi que Six-Fours (Var) qui accueilleront donc les toutes premières installations.
Chacun a été choisi en fonction d’un type de géologie : étang, fonds sablonneux, pleine mer, etc. Un projet unique. "Le but, c’est que les poissons, une fois devenus de jeunes adultes, arrivent à rejoindre leurs habitats traditionnels en mer. Actuellement, la mortalité des juvéniles est très grande", précise Rémy Dubas, responsable technique d’écocéan.
Des nurseries artificielles
Ces nurseries seraient un remède non négligeable à la raréfaction de la ressource. L’objectif étant de généraliser ces habitats artificiels à l’ensemble des ports.
"On sait que ça marche. Nous voulons voir comment nos habitats réagissent in situ et en mesurer le véritable gain écologique", confie Yann Guais, responsable commercial d’écocéan qui compte vendre son procédé clés en main aux gestionnaires de ports.
"Au regard du nombre de ports, de linéaires et de quais en France et à l’étranger, le marché semble colossal." Le fait que le projet soit activement soutenu par les pouvoirs publics est un "signal fort", précise-t-il.
écocéan travaille avec le Centre de formation et de recherche sur les environnements méditerranéens (Cefren), un labo de l’université de Perpignan. "Ces nurseries, qui visent la protection de la phase critique du passage des post-larves aux juvéniles, sont intéressantes car elles agissent comme un filtre, protégeant les poissons des prédateurs", juge ainsi Philippe Lenfant. "C’est l’une des solutions pour améliorer la ressource à l’instar des aires marines protégées."
écocéan fait partie des 62 sociétés lauréates en France - la seule en Méditerranée - de l’appel à projets “génie écologique” lancé en février 2012 par le ministère de l’écologie et du Développement durable, dans le cadre d’une stratégie nationale de protection de la biodiversité.
L’idée d’écocéan, qui s’inscrit dans la directive cadre européenne de stratégie en milieu marin, visant un bon état des eaux côtières d’ici 2020, est évaluée à 450 000 €. Le cabinet d’expertise est aidé par l’Agence de l’Eau pour 300 000 € et le département de l’Hérault (42 000 €).
Récifs artificiels, un vrai espoir pour la Méditerranée
La démonstration est enfin faite. Fin décembre dernier, deux scientifiques du Cefren, un laboratoire de l’université de Perpignan, ont soutenu une thèse prouvant l’utilité des récifs artificiels. Celle-ci se base sur trois sites pilotes de la côte méditerranéenne : Agde dans la réserve naturelle du Bagnas, Valras, et Leucate-Barcarès.
Le fruit de leur travail, qui s’appuie sur une étude acoustique, est concluant. Quelque 500 sars ont été équipés d’émetteurs et 20 balises ont été posées sur le seul site de Leucate. Ce qui a permis de tracer la ressource pendant des mois en temps réel.
"Résultat : 27 % des bancs de poissons, notamment de sars (à près de 15 €/kg, c’est économiquement intéressant), se sédentarisent et certaines espèces de poissons de roche ou de poissons plats y sont bien présentes (rougets, soles)", résume Philippe Lenfant, de l’université de Perpignan.
Ce dernier précise : "20 % des individus ont utilisé ces récifs comme des corridors. Le poisson ne fait qu’y passer et s’y reposer pour se déplacer ensuite vers la côte rocheuse." Enfin, 45 % de la ressource locale reste sagement au pied de la falaise de Leucate et les quelques derniers pour cent ne se fixent nulle part.
Une seconde thèse tentera, d’ici fin 2013, de démontrer l’intérêt économique - ou non - de ces récifs. Est-ce qu’ils sont capables de compenser, par exemple, les aléas de la pêche et la raréfaction de la ressource ? Un enjeu très important.
Philippe Lenfant précise que ces récifs, qui ne sont pas que des concentrations de poissons, ont une action bénéfique sur les zones sablonneuses. "Ces modules semblent avoir une fonction de protection de la biodiversité", ajoute-t-il. Les scientifiques travaillent de concert avec l’entreprise Seano de Perpignan. C’est le conseil régional qui a financé cette vaste étude pour 230 000 €.
OLIVIER SCHLAMA
Publié le : Mardi 12 mars 2013
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La plage a été quelque peu “bouléguée” sous les coups de boutoirs des vagues comme en témoigne cette mare, après la Baleine. (D.R) |
Midi Libre 09/03/2013
La tempête de ce milieu de semaine a occasionné quelques dégâts sur le Lido à Sète. La voie verte est d'ailleurs interdite jusqu’au parking des Trois-Digues.
Fermée jusqu’à nouvel ordre. C’est l’une des conséquences directes du coup de mer de mardi et mercredi dernier : la piste cyclable, alias la voie verte, qui longe le Lido est interdite à la circulation des cyclistes, VTTistes et autres rollers, ainsi qu’aux joggers. Du moins jusqu’au parking des Trois-Digues.
Et pour cause : la mini-tempête a soulevé des paquets de sable et de cailloux, qui sont passés par-dessus les ganivelles et ont atterri sur la bande de bitume. La voie devrait être rouverte au cours de la semaine prochaine, une fois débarrassée de ses amas. Le nettoyage a certes commencé, mais n’est pas encore terminé.
Pour le reste, comment le Lido a-t-il résisté à la charge des flots en furie ? Difficile de le savoir. Il faudra attendre la semaine prochaine pour connaître les analyses, par le BRGM (Bureau de recherche géologique et minière), des images des cinq caméras placées depuis un an sur deux mâts de 19 m de haut.
Caméras qui vont permettre d’ausculter pendant encore deux ans l’impact des tempêtes, des courants, des vagues, sur le Lido, menacé d’érosion. Il est également trop tôt pour mesurer les conséquences de ces intempéries sur l’ingénieux système de drainage du sable par des pompes souterraines, expérimenté depuis mars dernier.
On ne sait pas encore non plus quel aura été l’effet des boudins géotextiles gorgés de sable, immergés à 4,5 m de profondeur, à 300 m du rivage, que la société monégasque Trasomar devrait avoir fini de poser d’ici le début de l’été. Ce barrage submersible a pour but de casser la houle, et donc d’empêcher les vagues d’emporter avec elles le sable quand elles se retirent.
A cet égard, selon les services de Thau agglo, la tempête de ce milieu de semaine aura pu avoir un effet bénéfique en amenant du sable le long du Lido, ce qui contribue donc à le renforcer.
Publié le : Dimanche 10 mars 2013
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Un va-et-vient incessant de camions chargés de rochers rythme la vie du quartier (© D.R) |
Midi Libre 06/03/2013
Les assauts de la mer mettent à mal la plage devant le Grau d'Agde.
Si le coup de mer qui sévit depuis hier sur la côte agathoise a momentanément stoppé le chantier, les travaux de protection du littoral du Grau d’Agde, qui ont débuté à la mi-janvier, devraient s’achever comme prévu à la fin du mois d’avril, la météo ayant été relativement clémente. Une dernière touche dans le dispositif de sauvegarde de la plage du Grau qui, devant les assauts de la mer, a jusqu’à aujourd’hui besoin d’un réensablement annuel.
Le conseil municipal vote la réalisation d'un brise-lames
Pour tenter de freiner cette usure, les élus de la communauté d’agglomération ont voté la réalisation d’un brise-lames surbaissé et d’un brise-lames tenon, afin de protéger ce secteur, situé au niveau du restaurant Le Voilis, de l’érosion. Depuis plusieurs semaines maintenant, des camions déchargent des enrochements sur un parking adjacent, avant d’emprunter la plage puis les pistes d’accès pour mettre ces rochers à disposition des pelleteuses, sur le brise-lames, là où la dextérité des tractopellistes fait d’ailleurs merveille.
Un travail de précision
La mise en place de ces gros blocs de pierre s’effectue en effet à une dizaine de centimètres près, pour offrir un maximum d’assise et de résistance à l’ouvrage. Quant aux habitants du Grau, ils prennent leur mal en patience. En effet, outre la construction de cette nouvelle digue, les travaux de réfection de la promenade du front de mer se poursuivent, occasionnant là aussi des désagréments de circulation et de stationnement.
OLIVIER RAYNAUD
Publié le : Vendredi 08 mars 2013
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Au Grau, le chantier du front de mer a subi les assauts des vagues. (© D.R) |
Midi Libre 07/03/2013
L'Hérault a lui aussi gonflé.Le coup de mer qui a sévi durant deux jours sur la côte agathoise n'a finalement pas engendré d'importantes perturbations sur la commune. Tout au plus a-t-il laissé quelques traces de son passage, comme sur la promenade du Grau-d'Agde, devant le restaurant Les Ondines, où la mer a 'sauté' et inondé le chantier, ou en contrebas de la plage de la Roquille, au Cap.
Du côté du port de plaisance, Pierre Weiss, de la Sodéal, évoque "quelques ruptures d'amarres, mais rien de plus que d'habitude dans ce genre d'événements" Enfin, l'Hérault, gonflé par les pluies, affichait hier un débit important au niveau du moulin des évêques.
Publié le : Jeudi 07 mars 2013
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Des hauteurs de vagues atteignant 6 m sont attendues mardi après-midi sur le littoral des départements de l'Aude et de l'Hérault (VALERY HACHE / AFP) |
Midi Libre 04/03/2013
Les départements de l'Aude, de l'Hérault, du Gard, des Bouches-du-Rhône, du Var et des Alpes-Maritimes ont été placés sous vigilance jaune pour la journée de mardi avec un risque de vagues-submersion sur le littoral, a indiqué le Centre Régional d'Information et de Coordination Routières Méditerranée.
Les vents d'Est à Sud-Est, actuellement généralisés sur le bassin méditerranéen, vont continuer à se renforcer en cours de nuit, indique le CRICR Méditerranée, prévoyant que l'état de la mer s'amplifie progressivement sur tout le littoral méditerranéen.
"Des submersions localisées"
Des hauteurs de vagues atteignant 6 m sont attendues mardi après-midi sur le littoral des départements de l'Aude et de l'Hérault, de 5 m sur les côtes du Gard, des Bouches-du-Rhône, et du Var, et enfin de 3 m dans les Alpes-Maritimes, précise-t-on.
Ces forts déferlements pourront "engendrer des submersions localisées sur les parties exposées ou vulnérables du littoral", souligne le CRICR. Cette période à risque s'étendra mardi entre 8 h et 16 h.
Publié le : Lundi 04 mars 2013
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De magnifiques vaisseaux ressuscités par les mains de ce “charpentier de marine“ atypique (V.A.) |
Midi Libre 25/02/2013
Raphaël Ruggiero, 85 ans, est passionné de bateaux, normal pour cet ancien de la marine marchande. Il s'est lancé dans la construction de maquettes suite à des tremblements nerveux.
Avec ma femme, on a divorcé 20 fois. Et on s’est remis ensemble 20 fois." Voilà comment Raphaël Ruggiero résume sa passion envahissante pour les maquettes de bateaux. Ce Sétois, aujourd’hui âgé de 85 ans, vient de finir, après six mois de travail, le Soleil Royal, un magnifique navire de guerre du XVIIe siècle. La reproduction de ce bâtiment aux trois ponts et deux cents canons est très fidèle. Les petites pièces sont nombreuses. "Comme je n’ai pas d’endroit pour les construire, je m’étale où je peux. Mais après, il faut tout ranger", glisse en souriant ce retraité de la... marine marchande. Même s’il ne manque plus que les haubans pour achever la dernière réalisation de Raphaël, le bateau - construit selon les plans et les pièces fournies par des vendeurs spécialisés - trône déjà fièrement dans le salon.
La maquette gigantesque du Titanic
Au-dessus de lui, sur la bibliothèque, le Royalty, le bateau de l’Amiral Nelson. Entre deux livres, une petite maquette de bateau de pêche. Dans le meuble bas de la salle à manger, entre autres, celle, gigantesque, du Titanic. C’est sa première réalisation il y a dix ans. Raphaël s’était lancé dans les maquettes pour dompter ses satanés nerfs qui le faisaient trembler. De fil en aiguille, cette occupation “sanitaire” est devenue une passion. Les tremblements sont passés. Pas les navires. Comme le Bismarck, la Santa Maria, le Clemenceau “quichés” dans un meuble. "Et là, le “France” m’attend", dit Raphaël en pointant du doigt de nombreux cartons amoncelés au-dessus du placard.
Publié le : Mardi 26 février 2013
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Rovert Navarro (au micro) : "Les deux sont complémentaires". (D.R) |
Midi Libre 20/02/2013
Y a-t-il la place pour deux “grands” ports en Languedoc-Roussillon ? La question fait de plus en plus de vagues au regard des investissements lancés et/ou programmés. Une réunion s’est déroulée, avant-hier soir, salle Brassens à Sète.
Côté investissements : 300 M€ pour Sète et 200 M€ pour Port-la-Nouvelle, où la Région, principal bailleur de fonds dans les deux cas, veut réaliser d’ici 2015 un avant-port permettant d’accueillir des navires de 225 m.
Un vaste chantier d’extension dont a été saisie la CNDP (Commission nationale du débat public). Une autorité administrative indépendante qui juge ou non opportun de porter tel ou tel projet d’envergure sur la place publique, afin que ses promoteurs puissent le justifier et recueillir des avis.
Concernant Port-la-Nouvelle, une commission particulière (CPDP) a été mise en place. Composée de cinq experts "choisis pour leurs compétences complémentaires, leur indépendance et leur expérience personnelle", elle est présidée par Pierre-Frédéric Ténière-Buchot. Gouverneur du Conseil mondial de l’eau, il avait déjà exercé le même rôle pour les projets de port méthanier de Dunkerque et d’extension de celui de Calais.
Après Port-la-Nouvelle, Montpellier, Port-Vendres et Gruissan, et avant Narbonne et Castelnaudary, c’est à Sète que s’est tenue avant-hier soir, salle Brassens, l’une des sept réunions publiques organisées par la CPDP-Port-la-Nouvelle 2015.
"Pas de compétition mais une complémentarité" selon Robert Navarro
Devant une assistance nourrie - de nombreux Audois avaient fait le déplacement -, Robert Navarro, vice-président de la Région, a martelé : "Il n’y a pas compétition, mais complémentarité entre nos ports".
Les 500 M€ doivent permettre à Port-la-Nouvelle et Sète de "se développer harmonieusement" avec une offre généraliste, tout en gardant leur spécificité : les céréales et le pétrole pour le premier, les voyageurs et la plaisance pour le second. à la clé, des promesses d’emplois conséquentes : 1 600 dans l’Aude, 1 500 à Sète avec le futur hinterland de Poussan.
Au sein du public, les questions les plus critiques ont justement porté sur cet hinterland contesté, des militants EE-Les Verts fustigeant, eux, "l’option tout-tourisme" assignée à Sète.
M. C
Publié le : Jeudi 21 février 2013
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Les deux voiliers ont fait escale au port le temps d'un week-end. (© D.R) |
Midi Libre 20/02/2013
Pour la première fois en Méditerranée, les essais des prototypes Dufour 410 et Dufour 500, deux splendides voiliers, ont eu lieu au Cap. Quatre heures et demi, c'est le temps qu'il a fallu par exemple au Dufour 500 pour rallier le Grau-du-Roi. Et dimanche, les deux bateaux étaient invités par la Sorac pour une régate. Pour sa première sortie, le 410 termine 5e, juste derrière son 'grand' frère.
Publié le : Mercredi 20 février 2013