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​Revue Presse
Une mer déchaînée, mais pas de gros dégâts

Au Grau, le chantier du front de mer a subi les assauts des vagues. (© D.R)

Midi Libre 07/03/2013

L'Hérault a lui aussi gonflé.Le coup de mer qui a sévi durant deux jours sur la côte agathoise n'a finalement pas engendré d'importantes perturbations sur la commune. Tout au plus a-t-il laissé quelques traces de son passage, comme sur la promenade du Grau-d'Agde, devant le restaurant Les Ondines, où la mer a 'sauté' et inondé le chantier, ou en contrebas de la plage de la Roquille, au Cap.

Du côté du port de plaisance, Pierre Weiss, de la Sodéal, évoque "quelques ruptures d'amarres, mais rien de plus que d'habitude dans ce genre d'événements" Enfin, l'Hérault, gonflé par les pluies, affichait hier un débit important au niveau du moulin des évêques.


Publié le : Jeudi 07 mars 2013

​Revue Presse
Vents forts et vagues de 6 m attendus dans l'Aude, l'Hérault et le Gard

Des hauteurs de vagues atteignant 6 m sont attendues mardi après-midi
sur le littoral des départements de l'Aude et de l'Hérault (VALERY HACHE / AFP)

Midi Libre 04/03/2013

Les départements de l'Aude, de l'Hérault, du Gard, des Bouches-du-Rhône, du Var et des Alpes-Maritimes ont été placés sous vigilance jaune pour la journée de mardi avec un risque de vagues-submersion sur le littoral, a indiqué le Centre Régional d'Information et de Coordination Routières Méditerranée.

Les vents d'Est à Sud-Est, actuellement généralisés sur le bassin méditerranéen, vont continuer à se renforcer en cours de nuit, indique le CRICR Méditerranée, prévoyant que l'état de la mer s'amplifie progressivement sur tout le littoral méditerranéen.

"Des submersions localisées"

Des hauteurs de vagues atteignant 6 m sont attendues mardi après-midi sur le littoral des départements de l'Aude et de l'Hérault, de 5 m sur les côtes du Gard, des Bouches-du-Rhône, et du Var, et enfin de 3 m dans les Alpes-Maritimes, précise-t-on.

Ces forts déferlements pourront "engendrer des submersions localisées sur les parties exposées ou vulnérables du littoral", souligne le CRICR. Cette période à risque s'étendra mardi entre 8 h et 16 h.


Publié le : Lundi 04 mars 2013

​Revue Presse
Sète : le salon du nautisme dans son salon

De magnifiques vaisseaux ressuscités par les mains de ce “charpentier de marine“ atypique
(V.A.)

Midi Libre 25/02/2013

Raphaël Ruggiero, 85 ans, est passionné de bateaux, normal pour cet ancien de la marine marchande. Il s'est lancé dans la construction de maquettes suite à des tremblements nerveux.

Avec ma femme, on a divorcé 20 fois. Et on s’est remis ensemble 20 fois." Voilà comment Raphaël Ruggiero résume sa passion envahissante pour les maquettes de bateaux. Ce Sétois, aujourd’hui âgé de 85 ans, vient de finir, après six mois de travail, le Soleil Royal, un magnifique navire de guerre du XVIIe siècle. La reproduction de ce bâtiment aux trois ponts et deux cents canons est très fidèle. Les petites pièces sont nombreuses. "Comme je n’ai pas d’endroit pour les construire, je m’étale où je peux. Mais après, il faut tout ranger", glisse en souriant ce retraité de la... marine marchande. Même s’il ne manque plus que les haubans pour achever la dernière réalisation de Raphaël, le bateau - construit selon les plans et les pièces fournies par des vendeurs spécialisés - trône déjà fièrement dans le salon.

La maquette gigantesque du Titanic

Au-dessus de lui, sur la bibliothèque, le Royalty, le bateau de l’Amiral Nelson. Entre deux livres, une petite maquette de bateau de pêche. Dans le meuble bas de la salle à manger, entre autres, celle, gigantesque, du Titanic. C’est sa première réalisation il y a dix ans. Raphaël s’était lancé dans les maquettes pour dompter ses satanés nerfs qui le faisaient trembler. De fil en aiguille, cette occupation “sanitaire” est devenue une passion. Les tremblements sont passés. Pas les navires. Comme le Bismarck, la Santa Maria, le Clemenceau “quichés” dans un meuble. "Et là, le “France” m’attend", dit Raphaël en pointant du doigt de nombreux cartons amoncelés au-dessus du placard.


Publié le : Mardi 26 février 2013

​Revue Presse
Ports régionaux : débat public autour du "match" Sète/Port-la-Nouvelle

Rovert Navarro (au micro) : "Les deux sont complémentaires". (D.R)

Midi Libre 20/02/2013

Y a-t-il la place pour deux “grands” ports en Languedoc-Roussillon ? La question fait de plus en plus de vagues au regard des investissements lancés et/ou programmés. Une réunion s’est déroulée, avant-hier soir, salle Brassens à Sète.

Côté investissements : 300 M€ pour Sète et 200 M€ pour Port-la-Nouvelle, où la Région, principal bailleur de fonds dans les deux cas, veut réaliser d’ici 2015 un avant-port permettant d’accueillir des navires de 225 m.

Un vaste chantier d’extension dont a été saisie la CNDP (Commission nationale du débat public). Une autorité administrative indépendante qui juge ou non opportun de porter tel ou tel projet d’envergure sur la place publique, afin que ses promoteurs puissent le justifier et recueillir des avis.

Concernant Port-la-Nouvelle, une commission particulière (CPDP) a été mise en place. Composée de cinq experts "choisis pour leurs compétences complémentaires, leur indépendance et leur expérience personnelle", elle est présidée par Pierre-Frédéric Ténière-Buchot. Gouverneur du Conseil mondial de l’eau, il avait déjà exercé le même rôle pour les projets de port méthanier de Dunkerque et d’extension de celui de Calais.

Après Port-la-Nouvelle, Montpellier, Port-Vendres et Gruissan, et avant Narbonne et Castelnaudary, c’est à Sète que s’est tenue avant-hier soir, salle Brassens, l’une des sept réunions publiques organisées par la CPDP-Port-la-Nouvelle 2015.

"Pas de compétition mais une complémentarité" selon Robert Navarro

Devant une assistance nourrie - de nombreux Audois avaient fait le déplacement -, Robert Navarro, vice-président de la Région, a martelé : "Il n’y a pas compétition, mais complémentarité entre nos ports".

Les 500 M€ doivent permettre à Port-la-Nouvelle et Sète de "se développer harmonieusement" avec une offre généraliste, tout en gardant leur spécificité : les céréales et le pétrole pour le premier, les voyageurs et la plaisance pour le second. à la clé, des promesses d’emplois conséquentes : 1 600 dans l’Aude, 1 500 à Sète avec le futur hinterland de Poussan.

Au sein du public, les questions les plus critiques ont justement porté sur cet hinterland contesté, des militants EE-Les Verts fustigeant, eux, "l’option tout-tourisme" assignée à Sète.

M. C


Publié le : Jeudi 21 février 2013

​Revue Presse
Deux 'protos' Dufour au large du Cap

Les deux voiliers ont fait escale au port le temps d'un week-end. (© D.R)

Midi Libre 20/02/2013

Pour la première fois en Méditerranée, les essais des prototypes Dufour 410 et Dufour 500, deux splendides voiliers, ont eu lieu au Cap. Quatre heures et demi, c'est le temps qu'il a fallu par exemple au Dufour 500 pour rallier le Grau-du-Roi. Et dimanche, les deux bateaux étaient invités par la Sorac pour une régate. Pour sa première sortie, le 410 termine 5e, juste derrière son 'grand' frère.


Publié le : Mercredi 20 février 2013

​Revue Presse
Sète : 13560 euros récoltés pour la SNSM

Le Marius-Oliveri lors du naufrage du chalutier “J. Ricciardi“. (DR)

Midi Libre 14/02/2013

Les sétois ont un immense respect pour les sauveteurs de la mer. 1 356 plaisanciers ont versé 10 € chacun... pour la cause. Retour sur l'histoire de ces hommes à la mer.

Cette fois, les Sétois l’ont dit avec le porte-monnaie. Un geste qui en dit long sur le respect que les insulaires portent au bateau orange et bleu, et son équipage. Or, si Sète est considérée comme une “station tout temps” depuis 1867, les sauveteurs en mer, confie Michel Zambrano - patron de la station, 38 ans “de canot” - "restèrent longtemps dans l’ombre". Jusqu’à la fin des années 1960, les bateaux de plaisance étaient rares, en effet. Et si, parallèlement, la SNSM intervenait plus fréquemment sur des navires de pêche ("La flottille était ancienne, les voies d’eau plus fréquentes, comme les accidents à bord…"), l’activité était moindre.

Des moyens pour sauver des vies

C’est hélas un drame, en août 1986, qui devait changer la donne et permettre aux sauveteurs de se voir doter d’outils dignes des défis à venir : un canot et son équipage disparaissaient en nord Finistère. Dans la foulée, la SNSM (fusion de la Société centrale de sauvetage et des Hospitaliers sauveteurs bretons) renouvelait toute sa flotte, aidée par les collectivités. Des vedettes plus sûres, plus performantes, et bien sûr de nouveaux canots “tout temps” étaient lancés, tel le Marius-Oliveri, dont la marraine n’est autre que la fille d’un des sauveteurs disparus dans ce naufrage.

Sans cesse, des vies sauvées

Et depuis 26 ans, il a rendu bien des services, le Marius. à bord de ce canot de 18 m pour 900 cv, "et parce que la mer l’a bien voulu", 44 personnes ont été sauvées d’une mort certaine, 961 ont été “assistées” et 387 bateaux ramenés à bon port ! Tout cela parce que, où qu’ils soient, à n’importe quelle heure, au lit, au “resto”, sur la plage, etc., les 15 bénévoles sétois répondent sans faillir au “bip” de leur boîtier Alphapage - lui-même déclenché dès que le CrossMed est alerté par VHF, ou téléphone. Si l’alerte (doublée de la sirène du Sémaphore) est donnée de nuit, le canot aura appareillé en dix minutes ; à peine plus (entre 15 et 20 mn) en journée. Après, l’intervention peut être bénigne, ou marquer ces hommes à vie.

L'angoisse de l'échec

Taiseux, ils disent généralement peu de chose de leurs interventions. "D’abord, on n’éprouve rien, le sauvetage, on le partage dans le silence, on est sur soi-même…", confie Michel Zambrano. Ses deux plus mauvais souvenirs, il les égrène d’ailleurs à demi-mot, telle "cette nuit de 1992 où une déferlante a défoncé la passerelle du canot. Avec trois blessés à bord, nous avons dû abandonner la mission". Et bien sûr le naufrage du Regina-Maris, "à 11,5 milles des côtes, avec un mistral à 130 km/h". Quatre hommes avaient été récupérés, "dans une eau à 7°, à bout de forces". Un n’avait pas survécu. Le canot les avait ramenés à la maison. Il n’en dira pas plus.

1 356 plaisanciers ont versé 10 € chacun... pour la cause

13 560 €. C’est la jolie somme qui a été remise hier par le président de l’EPR Port sud de France, Marc Chevallier, à Michel Zambrano. André Le Berre, vice-président national de la SNSM, avait fait le déplacement. Il a retrouvé sur place les “responsables plaisance” de l’EPR, les présidents des associations de plaisanciers, André Lubrano et Jean-Baptiste Giordano. Une somme qui contribuera aux frais de fonctionnement du canot ou s’ajoutera aux deniers nécessaires (1,2 M€) pour financer son remplaçant, en 2017.

Pa. C


Publié le : Samedi 16 février 2013

​Revue Presse
Marseillan Les 'voileux' à l'assaut des podiums

Tim et Sinclair sur les deux plus hautes marches du podium. (© D.R)

Midi Libre 12/02/2013

Givrés, il fallait l'être pour aller régater ce week-end au cercle de voile de Marseillan !

Le CVM a organisé la première régate 2013 du championnat de ligue. Optimist, Laser, 420 étaient au rendez-vous soit près de 70 coureurs qui se sont affrontés malgré des températures tout justes positives. Pour cette occasion, l'équipe d'Aix-les-Bains avait fait le déplacement pour venir chercher des conditions de navigation 'clémentes' mais également affronter les jeunes skippeurs du Languedoc-Roussillon.

Et que ce soit en déplacement ou à domicile, les coureurs du CVM ne semblent pas décider cette année à laisser filer les podiums.

Voici le palmarès de la journée:

Optimist minimes : 1er, Tim Carpentier ; 2e, Sinclair Andreu.

Laser 4.7 : les frères Richard monopolisent le podium : Romèn 1er, Hugo 2e et Mathilde Ottraud termine 3e.

Laser Radial : Niko Pinosa monte sur la plus haute marche du podium.

Laser Radial : 1er, J-P Vogtensperger. 420 : l'équipage Camille Rossi - Aude Compan se place 2e.


Publié le : Mercredi 13 février 2013

​Revue Presse
Montpellier : amendes pour Greenpeace après une opération contre des thoniers sétois

Le 4 juin 2010, au premier jour de pêche (les bateaux avaient été bloqués 15 jours en raison de la météo),
à 62 milles au sud de Malte, les activistes de l'ONG avaient coupé et
fait couler les filets des pêcheurs travaillant sur trois bateaux.
(PHOTO D'ILLUSTRATION - ARCHIVE ML)

Midi Libre 11/02/2013

Greenpeace condamnée à des amendes, lundi, par le tribunal correctionnel de Montpellier pour s'en être pris en juin 2010 aux filets de thoniers sétois, au large de Malte.

L'association écologiste Greenpeace a été condamnée lundi par le tribunal correctionnel de Montpellier à des amendes, dont une partie avec sursis, pour avoir dégradé en juin 2010 des filets de thoniers sétois au large de Malte.

Perte totale entre 90 et 95 tonnes

Le tribunal a suivi les réquisitions du procureur de la République, Patrick Desjardin, en infligeant 10 000 euros d'amende, dont 5 000 euros avec sursis, à Greenpeace en tant que personne morale, et 5 000 euros d'amende, dont 2 500 euros avec sursis, contre deux responsables britanniques de l'organisation, William James Mackenzie, 42 ans, et Adam Oliver Knowles, 38 ans.

Sur l'action civile, le tribunal, qui a réfuté la nullité de la procédure plaidée à l'audience le 14 janvier, a nommé un expert afin de déterminer le montant du préjudice subi par les pêcheurs, en l'occurrence l'armateur Avallone (il estime sa perte totale entre 90 et 95 tonnes, ndlr) et demandé à la partie civile le paiement d'une provision de 2 500 euros.

Un blessé, un cameraman

Le 4 juin 2010, au premier jour de pêche (les bateaux avaient été bloqués 15 jours en raison de la météo), à 62 milles au sud de Malte, les activistes de l'ONG avaient coupé et fait couler les filets des pêcheurs travaillant sur trois bateaux. Une altercation avait opposé les deux camps, faisant un blessé, un cameraman, qui n'a pas porté plainte. Selon Greenpeace, la réaction des pêcheurs avait été disproportionnée.

Dégâts dans les filets

Une plainte a d'ailleurs été déposée avec constitution de partie civile. Pour les pêcheurs, il s'agissait seulement de défendre leurs filets et deux camarades, qui se trouvaient dans l'eau au moment de l'attaque. L'action de Greenpeace avait permis à une soixantaine de tonnes de thons de recouvrir la liberté. Les dégâts dans les filets avaient, ajoutent-ils, ensuite nécessité une journée de réparation pour l'un des bateaux.

"Il est nécessaire de distinguer ce qui est moralement juste et ce qui est juridiquement autorisé", avait remarqué le procureur Desjardin, rapporte le quotidien régional Midi-Libre. "Aviez-vous conscience que ces pêcheurs travaillaient dans la légalité ?", avait demandé le président du tribunal Philippe De Guardia. "Nous contestons la légitimité des règles de pêche qui ont failli conduire à la disparition du thon rouge", avaient rétorqué les prévenus, absents lors du rendu du jugement.


Publié le : Mardi 12 février 2013

​Revue Presse
Littoral : quand souffle la tramontane

Rude mais essentiel, ce vent joue un rôle majeur pour le milieu marin côtier
(NATACHA HUDIN)

Midi Libre 09/02/2013

Avec Voile de Neptune, littoral et milieu marin livrent leurs secrets. Leçon de choses sur le vent du nord-ouest, la tramontane.

Si Georges Brassens l’avait perdue, nous l’avons bien retrouvée ces derniers jours. La tramontane rend fou certains et fait le bonheur des autres en bord de Méditerranée. La puissance de ses rafales dégage le ciel de tout nuage, assurant un temps ensoleillé. Mais attention, les renverses de vent du Nord amènent souvent des averses généreuses. Bref, elle rythme les saisons faisant la pluie et le beau temps au-dessus des têtes et des oreilles.

Des records avoisinant les 200 km/h

La tramontane, cousine du mistral, est un vent orienté nord-ouest circulant dans un couloir bordé par les Pyrénées et le Massif central. Du latin transmontanus, elle naît au-delà des montagnes et apporte leur fraîcheur hivernale. Ce vent coléreux prend sa pleine vitesse au-dessus des lagunes languedociennes pour atteindre des records avoisinant les 200 km/h comme cela a pu être enregistré à Sète, Port-Vendres ou Perpignan.

Rôle majeur dans l’équilibre des écosystèmes marins

La mer, blanche de moutons, s’aplatit en bord de côte sous ces coups de vent de terre et forme, plus au large, une houle puissante pouvant dépasser les cinq mètres de hauteur. Les marins connaissent bien ce vent, réputé pour ses rafales puissantes et la soudaineté de son apparition, piégeant les plus novices ou même les baigneurs écartés du bord. Rude et pourtant essentielle, la tramontane joue un rôle majeur dans l’équilibre des écosystèmes marins côtiers. Elle permet aux lagunes de se renouveler poussant leurs eaux à la mer tout en oxygénant le milieu.

Les eaux chaudes poussées par le vent

Les coups de tramontane du mois d’août sont redoutés des vacanciers qui ont la mauvaise surprise de voir la température des eaux de baignade chuter aux alentours des 18 °C en quelques jours de vent. En effet, les eaux chaudes de surface sont poussées au large par le vent qui fait alors remonter des couches d’eau plus profondes et donc plus froides. Tout n’est quand même pas perdu en ce qui concerne les loisirs. Sous ces coups de vent, kitesurfeurs et véliplanchistes trouvent leur bonheur dans les eaux peu profondes des lagunes.

Règle du 3, 6, 9

à l’époque ou la météo se lisait dans le ciel et non pas sur internet, les prévisions marines étaient précieuses. Les anciens ont pris le temps d’observer et expliquent cette règle du 3, 6, 9, selon laquelle les coups de tramontane persistent pendant trois jours, six jours ou neuf jours consécutifs. à quand le prochain coup de vent ? Marin au sud-est, grec à l’est, labech à l’ouest ou tramontane au nord-ouest, quelle que soit sa direction on n’a pas le temps de languir.


Publié le : Dimanche 10 février 2013

​Revue Presse
Sète : un port à sec à la base nautique du Barrou

Pour les mises à terre / mises à l’eau, un tracteur, une remorque hydraulique
et deux Sétois célèbres : Maxime Molto et Francis Le Bail
qui peuvent aussi assurer le rinçage à l’eau douce. (D.R)

Midi Libre 08/02/2013

Le nouveau port à sec du Barrou est en service. Sur une capacité de 80 places, déjà 15 plaisanciers ont choisi d'y stocker leur bateau. Avantage non négligeable, le bateau est stocké au sec et transportable sur l'eau rapidement.

On en entend déjà qui rigolent. Eux qui paient à peine 120 € par an leur “place” dans les canaux de Sète. Au regard de quoi le tarif de 900 € (le bateau de 5,50 m), annoncé au nouveau port à sec du Barrou est certes rédhibitoire. Mais il faut se rendre à l’évidence : le linéaire d’emplacements sur les canaux n’est pas extensible à souhait. Quant aux anneaux qui seront créés sur les zones que l’EPR Port sud de France compte réserver à la plaisance, ils ne devraient pas être donnés. Dans ce contexte, les travaux lancés au printemps par la Ville à la base nautique Miaille-Munoz semblaient frappés de bon sens. Pour un investissement raisonnable - environ 220 000 € -, elle vient ainsi de créer un petit port à sec sur un terrain municipal jadis jonché d’épaves.

80 emplacements

Dans le cadre d’un "rafraîchissement global des abords de la base Miaille-Munoz", explique Olivier Guyot, le responsable du nautisme de la Ville, un espace clôturé, placé sous l’œil vigilant de la vidéo-surveillance (reliée au centre superviseur urbain), a été réalisé. Dans son enceinte, 80 emplacements pouvant accueillir, sur bers - berceaux, NDLR - des bateaux de 5,50 à 7,50 m, à moteur (les quillards auraient du mal à accéder au site, question de tirant d’eau). Avec à quelques pas de là, sur le plan d’eau, un ponton d’attente flambant neuf réservé aux usagers de ce nouvel équipement. Qui présente pas mal d’avantages.

Un bateau "au sec"

Outre celui, pour les fans de l’étang, d’être directement ouvert sur la lagune, il permet de parquer son bateau au sec toute l’année, de pouvoir le “sortir” cinq jours sur sept en basse et moyenne saison, sept jours sur sept de 8 h à 20 h du 15 juin au 15 septembre (et au-delà de ces créneaux, sur rendez-vous), de se voir offrir un rinçage à l’eau douce après chaque sortie, et de se prémunir contre toute avarie à quai.

Tout est possible

Du reste, "l’idée étant d’offrir une grande souplesse de fonctionnement", confie le monsieur nautisme de la Ville, tout est à peu près possible sur site : nettoyage, bricolage et, peut-être bientôt, carénage "dès que nous aurons étudié la possibilité de créer une petite aire". Par ailleurs, c’est à deux piliers de la convivialité sétoise que les usagers auront affaire : Maxime Molto et Francis Le Bail. Que l’on ne présente plus. Quinze plaisanciers ont déjà choisi d’y loger leur bateau.

Pa.C


Publié le : Samedi 09 février 2013

​Revue Presse
Croisières : le port de Sète monte en puissance

Le Seabourn Quest est attendu le 8 juillet au quai d’Alger. Il est déjà venu l’an dernier.
(V.ANDORRA)

Midi Libre 07/02/2013

Cette année, 33 escales sont prévues dans le port de Sète soit 14 de plus qu’en 2012.

Sète est certes loin d’être en passe de détrôner Marseille, premier port français de croisières, qui devrait franchir le cap du million de passagers en 2013 avec 430 escales. Mais l’île singulière a le vent en poupe. En témoigne le nombre d’escales prévues cette année : 33, soit 14 de plus que l’an dernier (mais sept avaient été annulées à cause de la météo).

Une clientèle est en nette majorité américaine

Le bilan 2012 a toutefois été très encourageant, selon les données présentées mardi lors de l’assemblée générale du Club Croisières. Sur les 8 190 passagers “descendus” à Sète, 30 % ont participé à une excursion dans la région : à Montpellier (33 %), Carcassonne (23 %), Aigues-Mortes (21 %), Sète et le Bassin de Thau (17 %) et sur le canal du Midi (6 %). La plupart des 70 % restants sont allés faire un tour en ville. Et du shopping. Pas négligeable sachant que, selon une étude, un croisiériste dépense en moyenne 65 € par journée d’escale. Cette clientèle est en nette majorité américaine (à 60 %, pour 24 % de Britanniques, 7 % d’Allemands et 10 % d’ailleurs), comme le seront les premiers passagers (700) attendus cette année : ceux de l’Azamara Quest, le 4 avril.

Un tournoi de joutes proposé

à cette occasion, à la demande du président de l’armement, Azamara Cruises, un tournoi de joutes leur sera proposé, en partenariat avec la Ville, sur le Cadre royal en fin d’après-midi. Rien que ça ! "Nous comptons beaucoup sur la réussite de cet événement, qui pourrait permettre à Sète d’avoir un rayonnement important", souligne Marc Chevallier, le président du port, rappelant l’objectif assigné par la Région et l’EPR : "Que Sète soit la porte d’entrée du tourisme en Languedoc".

M. C


Publié le : Jeudi 07 février 2013

​Revue Presse
Languedoc-Roussillon : la région a-t-elle besoin de deux grands ports ?

Le port de Sète emploie actuellement 1 800 personnes. (VINCENT ANDORRA)

Midi Libre 01/02/2013

Plus de 500 M€ pour Sète et Port-la-Nouvelle, dont une large part de la Région qui mise sur leur complémentarité.

Trois cents millions d’euros à Sète, 200 M€ promis à Port-la-Nouvelle et 30 M€ à Laudun-l’Ardoise (Gard) : les investissements pharaoniques, grandement financés par la Région, coulent à flots pour les ports. Mais les avis divergent sur leur pertinence. Indispensables pour les uns. Trop tardifs pour d’autres : les opérateurs n’ayant pas forcément intérêt à s’amarrer à Sète, port généraliste, sorti de leurs radars depuis longtemps.

Une concurrence qui fera "deux perdants" Yves Baudrand

Pire, les deux principaux ports, distants de 120 km à peine, n’auraient rien à gagner dans cette course à l’armement, sinon une concurrence qui fera "deux perdants", comme le dit le Sétois Yves Baudrand, président du syndicat des importateurs de bois tropicaux. "Notre trafic a chuté de 60 % en deux ans à cause de la crise, mais aussi des tarifs portuaires. Dans le même temps, le président Bourquin semble privilégier La Nouvelle."

"Peut-on courir deux lièvres à la fois ?" Christophe Charlon

Lors du dernier conseil portuaire, en novembre 2012, les acteurs économiques du port de Sète ont été appelés à "soutenir" le développement de La Nouvelle. "A moyen terme, ce sera la mort de l’un des deux", formule Christophe Charlon, président régional des transporteurs routiers. "Peut-on courir deux lièvres à la fois ?", feint-il de questionner. "La deux fois deux voies vers l’autoroute A9 n’est pas finie ; le terminal de transport combiné n’est plus utilisé, certaines grues sont à bout de souffle...", critique un opérateur qui ajoute : "L’établissement public qui gère le port a 80 salariés et un seul commercial qui ne peut pas faire des miracles."

"Sète à un potentiel de 9 millions de tonnes" Christian Bourquin

Responsable de SEA-invest (47 salariés à Sète), spécialisé en marchandises diverses et vrac, qui a investi 6 M€ dans un nouvel entrepôt, Loïc Texier estime, lui aussi, "discutables les investissements à Port-la-Nouvelle. Ses trafics sont concurrents de Sète. On va couler les deux ports". "Avec 3,5 millions de tonnes (- 2 %), le port de Sète et ses 1 800 emplois s’en sort bien. Barcelone, par exemple est à - 15 %", rétorque Christian Bourquin. Le président PS de la région s’arc-boute sur un maître-mot : "confiance", comme il l’a dit lors de ses vœux à Sète pour lequel il ambitionne "un trafic de 9 millions de tonnes". Les armateurs doivent être en confiance pour créer des trafics dans nos ports, "complémentaires et non concurrents".

"Le projet de La Nouvelle ne me convainc pas" Eric Brassart

"La confiance, c’est le b.a.-ba du trafic maritime", renchérit Eric Brassart, directeur du port de Sète en 2006, désormais directeur général de la Serm de Lyon, pilote de vastes réalisations. "Le projet de La Nouvelle ne me convainc pas. Sète, dit-il, a un gros potentiel. La Méditerranée est sous-utilisée à cause de l’archaïsme des ports jusqu’en 2000. Mais ça change. Tout va dépendre de la situation en égypte et de la possibilité accrue ou non d’emprunter le canal de Suez."

Les céréaliers se frottent les mains

Présents dans les deux ports, les céréaliers se frottent en tout cas les mains. Centre Grains a dépensé 26 M€ pour un silo (plus 10 M€ de la Région pour adapter un quai). "A La Nouvelle, avec les Silos du Sud, nous traitons des céréales du Lauragais et à Sète vers le Rhône et la Saône", explique Hervé Cifaï, directeur des deux sociétés. "La Nouvelle, c’est 1 600 emplois, directs et indirects." Avec de belles perspectives. Idem pour Lafarge, dont la capacité de production de ciment dans le port audois est de 750 000 tonnes dont une partie sera transportée par cabotage dans une usine de transformation flambant neuve du port à Sète. "Nous sommes spécialisés en céréales, pétrole et clinker à Port-la-Nouvelle, rappelle le maire Henri Martin. On ne fera jamais de passagers comme à Sète par exemple. Au final, il y aura une saine émulation."

Quel marché ?

"Le marché est assez grand pour tous nos ports", défend Christian Bourquin, prenant exemple sur les céréales : Sète travaille avec la Bourgogne, La Nouvelle avec le Lauragais. "La Méditerranée joue un rôle essentiel dans l’équilibre des échanges entre les USA et l’Asie", ajoute-t-il, précisant qu’à Sète, port devenu "attractif, fiable et compétitif", un concours a été lancé pour réaliser un pôle passagers de niveau national à 65 M€.

La Nouvelle veut décoller, Sète se remet à flot

A Port-la-Nouvelle (au 14e rang national sur 40), le projet est gigantesque : la Région veut y créer un avant-port pour des navires de 225 mètres. En espérant ainsi faire économiser aux navires qui arrivent du canal de Suez cinq jours de navigation, au lieu de continuer leur route par Gibraltar pour remonter jusqu’aux pays du nord de l’Europe. Les 200 M€ nécessaires, dont 140 M€ de la Région, permettraient la création de 1 600 emplois ! La Région espère un chiffre d’affaires de 220 M€ en 2030 contre 41,5 M€ (1).

Sète peine à créer de l’emploi

Sète, elle, se remet à flots avec trois grues, un portique, des terre-pleins ; allonge plusieurs quais, refait totalement un bassin, etc. Mais peine à créer de l’emploi. La crise, bien sûr mais aussi des coups durs : la faillite d’Agrexco qui devait exploiter un frigo géant à 6 M€, payé par la Région, l’arrêt du trafic conteneurs vers les Caraïbes et la suspension durant cinq mois en 2012 des lignes vers le Maroc.

OLIVIER SCHLAMA


Publié le : Samedi 02 février 2013

​Revue Presse
Gilles d'Ettore : une mise au point sur le dossier des urgences à Agde

Midi Libre 29/01/2013

Gilles d'Ettore, en tant que maire d'Agde et président du conseil de surveillance du centre hospitalier intercommunal du Bassin de Thau, a tenu à envoyer cette mise au point sur le dossier des urgences à Agde : "Voilà 12 ans que je préside aux destinées du CHIBT (Centre hospitalier intercommunal du Bassin de Thau).

Durant cette période, le nouvel Hôpital Saint-Loup a vu le jour avec ses services de médecine et de gériatrie, une permanence des soins, un bloc endoscopique, une maison médicale de garde animée par les médecins libéraux du canton et un Smur présent cinq mois de l'année. De plus, ont également été créés un centre de dialyse à proximité de cet établissement et un nouveau scanner, de nouveaux équipements complétés dernièrement par l'ouverture de la maison de retraite (Ehpad) Laurent-Antoine, en lieu et place de l'ancienne maison des Oliviers sur le site Victor-Lachaud. Mon engagement pour l'amélioration des soins à destination des Agathois a donc été un souci constant.

Concernant le dossier des urgences, j'ai fait voter le 3 décembre 2012, par le conseil de surveillance, un recours devant le Tribunal Administratif à l'encontre de la décision de l'Agence régionale de santé qui a dernièrement attribué les urgences à la clinique de Pézenas. Nous avons ainsi fait valoir nos arguments afin que soit pris en compte le poids démographique bien supérieur de la commune d'Agde.

Ceci étant, je me réjouis du soutien, même tardif, de notre député qui vient enfin de se saisir de l'importance de ce dossier et je recommande à ses soutiens locaux de faire preuve d'un minimum d'humilité dans un dossier sur lequel je me suis toujours engagé sans ambiguïté pour un service public de santé performant qui était quasi inexistant à mon arrivée en 2001.

Dans de tels dossiers, ce n'est pas celui qui crie le plus fort qui a toujours raison mais celui qui travaille à bâtir des arguments implacables visant à convaincre les autorités. Ceci a toujours été le sens de ma démarche et je tiens à ce titre à féliciter l'équipe de direction ainsi que tout le personnel des hôpitaux publics locaux qui m'entourent, depuis douze ans, pour mettre en place, avec détermination et compétence, ces nouveaux outils au service de nos concitoyens." Smur : service médical d'urgence. Ehpad : établissement hospitalier pour personnes âgées dépendantes.


Publié le : Mardi 29 janvier 2013

​Revue Presse
Il n'y aura pas d´urgences à l'hôpital d'Agde

L’hôpital Saint-Loup a évolué depuis son ouverture, mais toujours pas d’urgences.

Midi Libre 24/01/2013

Un praticien agathois est très remonté contre l'Agence régionale de santé. Cinq ans après l'ouverture du nouvel hôpital, le projet du service d' urgence est abandonné.

Délégué régional de l’association des médecins urgentistes de France (Amuf), le docteur agathois Bertrand De Pontual est très remonté contre l’Agence régionale de santé. Lors de la dernière réunion de la commission médicale pour les urgences et la permanence des soins, qui réunit notamment les services de la Préfecture, il s’est vu signifier une fin de non-recevoir concernant la création d’un véritable service d’urgences à l’hôpital d’Agde.

Il déplore que "La décision de construire un nouvel hôpital à Agde, incluant l’ouverture d’un service d’urgences, a été entérinée par les différentes instances concernées en 2000. Cinq ans plus tard, le centre de soins polyvalent était en service, mais déjà, on n’entendait plus parler d’urgence. Pourtant, depuis le 1er juin 2010, la restructuration du service permet l’accueil du public par des médecins urgentistes tous les jours ouvrables, soit du lundi au samedi midi, de 8 h à 20 h."

"Agde n'est plus un village"

Des arguments qui n’ont visiblement pas convaincu l’administration qui, en revanche, a accordé l’agrément à la clinique privée de Pézenas. "Je n’ai rien contre cette décision, tempère le médecin, mais il faut bien avoir conscience qu’Agde n’est plus un village (NDLR : le dernier recensement fait état de 25 000 habitants à l’année). Le cas de la ville est unique en France car c’est probablement la seule commune de cette taille qui ne dispose pas d’un service d’urgence, ce qui semble pourtant évident lorsque l’on sait qu’en période estivale, la population approche les 250 000 personnes. Comment l’Agence régionale de santé peut-elle ignorer cette réalité de santé publique ? On se le demande."

Soutien des médecins urgentistes de France

Aussi, l’association des médecins urgentistes de France a décidé de s’associer au directeur du centre hospitalier, ainsi qu’à la fédération des hôpitaux, pour déposer un référé en annulation de cette décision. "Dans le même objectif, nous avons saisi la ministre des Affaires sociales et de la santé, Marisol Tourraine, pour un arbitrage au plus haut niveau, ajoute Bertrand De Pontual. La santé est un droit inscrit dans la Constitution. Aujourd’hui, les Agathois et les habitants des communes du canton d’Agde, n’ont pas le service public auquel ils peuvent prétendre. Oui l’hôpital Saint-Loup est un bel outil de santé. Encore faudrait-il que cet outil ne soit pas une coquille vide."

Et le docteur d’inviter également le comité de défense des usagers du service public à s’emparer lui aussi de ce dossier qui, depuis plusieurs années, embarrasse aussi les politiques.

OLIVIER RAYNAUD


Publié le : Samedi 26 janvier 2013

​Revue Presse
Les défenseurs des criques écrivent à Ayrault

 La construction de l’édifice se poursuit. (VINCENT ANDORRA)

Midi Libre 25/01/2013

L’association de sauvegarde des criques de Sète tente encore une fois d'empêcher la construction d'un immeuble.

Avec l’énergie du désespoir, l’association de sauvegarde des criques de Sète vient d’écrire au Premier ministre. Les opposants historiques au projet de construction d’un immeuble sur la falaise de la Corniche demandent à Jean-Marc Ayrault "l’examen honnête" d’un dossier que l’association estime "complexe et nébuleux".

Lettre à la sous-préfète du littoral

Dans le même temps, les défenseurs de la crique ont adressé une lettre de cinq pages à la sous-préfète chargée du littoral, courrier retraçant l’ensemble des irrégularités supposées d’un dossier vieux de dix ans.

Déboutés plusieurs fois en justice

Après avoir été déboutée à plusieurs reprises en justice, l’association semble à bout de souffle. Et ces courriers, s’ils ne sont pas suivis d’effets, pourraient s’avérer être le dernier épisode d’un feuilleton à rebondissements.


Publié le : Vendredi 25 janvier 2013

​Revue Presse
Au Centre-Port, le chantier est dans les temps

Les platelages bois seront fixés début février, dans la continuité du quai. (© D.R)

Midi Libre 23/01/2013

Si le froid vif a contraint les ouvriers à enfiler plusieurs couches de vêtements, le rythme des travaux de la place de l'Ancienne-Douane, sur les quais du Centre-Port du Cap d'Agde, n'a pas faibli pour autant. "Pour le moment, nous n'avons pas subi les contraintes climatiques (notamment les températures très basses du mois de février 2012) qui avaient ralenti les travaux des quais l'année dernière, se félicite Didier Saignes, l'un des techniciens de la commune en charge de ce chantier.

On a pu optimiser les plannings." Après la démolition de la place proprement dite et la réfection totale du réseau d'eau, les entreprises s'attellent aujourd'hui à modeler le visage définitif d'un site qui, on peut d'ores et déjà l'assurer, aura fière allure. La pose du revêtement en basalte a débuté. On se souvient que l'an passé, suite au gel notamment, des fissures étaient apparues sur certaines dalles. Cette fois, des pierres plus épaisses ont été choisies, ce qui devrait éviter ces incidents.

Du côté du bassin Di Domenico, l'évolution est, là aussi, spectaculaire. Le projet a permis de gagner de la surface sur la zone habituellement réservée aux bateaux, ce qui accentue l'impression de profondeur de l'ensemble. "à l'origine, le revêtement devait être en basalte jusqu'au bord de l'eau, poursuit Didier Saignes. Finalement, Gilles d'Ettore a souhaité que nous installions, comme sur les quais, un platelage en bois, dont l'installation commencera au début du mois prochain." Toujours en place, la 'verrue' de cette place, à savoir les anciens sanitaires et le local électrique adjacent, sera rasée très vite, le temps qu'un nouveau kiosque électrique soit construit, près de la résidence Port-Richelieu.

Un local qui sera flanqué de trois autres : un distributeur de billets, un lieul commercial pour le petit train du Cap-d'Agde et l'ancien Chouchou, éradicateur des petites faims ! "Tout cela a été fait en concertation avec les utilisateurs de la place", ajoute Didier Saignes, comme pour désamorcer d'hypothétiques tensions qui pourraient apparaître ça et là, à la livraison du chantier.

Quant aux nouveaux sanitaires réservés aux plaisanciers, ils seront bâtis au niveau de la résidence Port Brescou en gros derrière le grand barbecue de la place du même nom en lieu et place de l'ancienne conciergerie. Autant dire que le ballet des camions et des pelleteuses ne va pas s'arrêter de sitôt.

OLIVIER RAYNAUD


Publié le : Jeudi 24 janvier 2013

​Revue Presse
Un patron de centre de plongée du Cap-d'Agde condamné à trois ans de prison

L’avocat du principal coupable souhaite faire appel de la décision du juge. (© D.R)

Midi Libre 22/01/2013

Une Iséroise de 21 ans est morte en 2006 lors d'un baptême de plongée au large de la Plagette du Cap-d'Agde..

Six ans et demi. C’est le temps qu’il aura fallu pour juger un homicide involontaire. L’affaire remonte au 28 août 2006, au large de la Plagette, au Cap-d’Agde. Sandra Bossat, une Iséroise âgée de 21 ans, est décédée noyée, par accident, lors d’un baptême de plongée.

Des conditions météo pas favorables

L’enquête révèle que Michael Robinson, moniteur alors âgé de 18 ans, a un diplôme non reconnu par la Fédération française de plongée. D’autre part, les conditions météo n’étaient pas idéales, avec une mer très mauvaise et une visibilité quasi-nulle. Enfin, le baptême s’est déroulé par dix mètres de profondeur, au lieu des trois habituels.

Le jeune moniteur a été mis en examen par le juge d’instruction du tribunal correctionnel de Béziers, mais il n’est pas seul. Alain Berleux, le directeur de plongée et Daniel Boffetti, patron du centre, sont également mis en cause.

Prison ferme

Si ce dernier espérait au début de l’affaire un non-lieu, ce sont finalement trois ans de prison qui sont prononcés à son encontre. Avec en plus 10 000 € d’amende et la publication, à ses frais, de l’affaire et du jugement dans des revues spécialisées.

Alain Berleux a, quant à lui, écopé d’un an de prison ferme. Michael Robinson a été relaxé.

Des décisions qui satisfont la famille de Sandra ainsi que leur avocat, Me Pierre Dunac. "Ces peines peuvent paraître sévères, mais il y a une jeune femme morte derrière. C’est une succession de fautes et l’appât du gain qui ont entraîné tout ça. Le tout dirigé par des gens incompétents. C’est bien que le jeune ait été relaxé." En pleurs durant toute l’audience, le moniteur a été consolé par le père de Sandra, conscient qu’il n’était pas le principal responsable.

Ils feront appel

Pour Me Thierry Vallat, avocat de Daniel Boffetti, c’est "extrêmement sévère. Nous sommes très déçus, et avons du mal à comprendre. C’est bien plus que prévu par le parquet. Nous allons faire appel", précise-t-il.

ALEXANDRE CHAZEAU


Publié le : Mardi 22 janvier 2013

​Revue Presse
Le sable de l´Espiguette au secours du lido de Frontignan

Le projet débutera en 2014 (DOMINIQUE QUET)

Midi Libre 18/01/2013

L’avant projet de protection et d’aménagement durable des 8 km du lido de Frontignan sera présenté lundi 21 février aux habitants lors d’une réunion publique.

Il s’agit de protéger les habitations, préserver la RD 60 et de sauvegarder la plage, le cordon dunaire et le trait de côte notamment par des rechargements en sable prélevés à l’Espiguette.

Piloté par Thau agglo, cet ambitieux programme de 16,4 M€ démarrera en 2014 par le secteur fortement érodé des Aresquiers.


Publié le : Dimanche 20 janvier 2013

​Revue Presse
Tapie ne mettra finalement pas son yacht dans le port de Marseille, sauf…

Bernard Tapie va-t-il stationner son mega-yacht dans le Vieux-Port de Marseille ?
(Photomontage : Copie d'écran CHARTERWORLD / JACQUES DEMARTHON - ARCHIVES AFP)

Midi Libre 18/01/2013

L'hebdomadaire L'Express assure que Bernard Tapie ne devrait finalement pas amarrer son mega-yacht de 75 m dans le Vieux-Port de Marseille. Mais le quotidien La Provence, récemment acquis par Tapie, l'y annonce dans l'année. Le point de la situation.

Bernard Tapie ne pourrait finalement pas stationner le "Reborn", son mega-yacht de 75 mètres, dans le Vieux-Port de Marseille. Le 9 janvier dernier, l'hypothèse avait créé la polémique après que Eugène Caselli, président PS de la communauté urbaine Marseille Provence Métropole, ait annoncé lors de ses vœux qu'une telle éventualité était ouverte, si elle était "techniquement" réalisable.

Or, dans son numéro de cette semaine, le quotidien L'Express assure que l'hypothèse s'éloigne de plus en plus la réalité. Selon un confidentiel du magazine, une impossibilité technique empêcherait un tel stationnement.

Une impossibilité technique annoncée….

"D'abord, il est trop grand pour être ancré" à cet endroit, aurait assuré à L'Express le tout jeune patron de presse. Une affirmation d'autant plus surprenante que le quotidien marseillais La Provence, devenu propriété de Tapie lors de son rachat des quotidiens du Groupe Hersant Médias, annonçait le 16 janvier dernier que le Vieux-Port avait "retrouvé hier [le 15 janvier – NDLR] sa pleine capacité à recevoir les plus beaux yachts de la planète". Des travaux qui auraient démarré, selon le quotidien, "il y a plusieurs mois".

Sont décrites dans l'article de nouvelles capacités pour le Vieux-Port, allant "jusqu'à 90 m au quai de la Fraternité". Une capacité ouvrant notamment possibilité aux escales des yachts les plus majestueux. La Provence annonce d'ailleurs dans l'article le Reborn comme pouvant constituer "l'une des escales emblématiques de cette année phare".

Un client comme les autres

Selon L'Express, Tapie devrait principalement amarrer son yacht à Toulon, "car le port de cette ville d'arsenal est très vaste". Et dont la localisation est moins polémique.

Mais une raison financière aurait également participé à ce possible revirement. En effet, L'Express assure que le Reborn est la "propriété d'une société à but commercial", qui louerait à la durée les bâtiments à ses clients.

De fait, "Tapie doit louer [le bateau] comme un client normal, sans grande ristourne", explique L'Express. Et se trouverait actuellement, selon La Provence, "dans le port de plaisance de Cannes", que le bateau aurait touché le 15 janvier, après avoir quitté celui de Livourne, en Italie. Une localisation également affichée sur la position satellite du bateau, donnée par le site MarineTraffic.

C. G


Publié le : Vendredi 18 janvier 2013

​Revue Presse
Les chalutiers limités à 200 jours de mer par an ?

Plus que 15 chalutiers à Sète. Désormais contraints à ne sortir que
200 jours par an ? (ARCHIVES V.A.)

Midi Libre 14/01/2013

Cette nouvelle mesure imposée par les instances européennes, « applicable dès 2013 à l’ensemble de la flottille », viserait à réduire l’effort de pêche par la limitation du nombre de jours de sortie. Difficile à digérer pour les pêcheurs de Sète.

"S’il s’agit de protéger la ressource, ça peut être une solution. En revanche, pour nous, les Méditerranéens, ce sera la double peine : en Atlantique, ils peuvent sortir (pêcher, NDLR) 24 heures sur 24. Nous, seulement entre 3 h et 18 h. Et en plus, ce serait désormais seulement 200 jours par an ?" Le prud’homme major Pierre D’Acunto a appris cela, comme l’ensemble des responsables professionnels de l’Hexagone, fin décembre.

Une mesure qui soulève pas mal de questions

Cette nouvelle mesure imposée par les instances européennes, "applicable dès 2013 à l’ensemble de la flottille", viserait à réduire l’effort de pêche par la limitation du nombre de jours de sortie. Or, contrairement à ce que le néophyte pourrait penser, elle n’amputerait pas si lourdement le calendrier annuel des patrons de chalut, "qui sortent en moyenne 220 à 230 jours par an". En revanche, cette perte de 10 à 20 jours serait très difficile à gérer.

"Si un patron de chalutier sort beaucoup, du fait de bonnes conditions météo les neuf premiers mois de l’année, décidera-t-il ensuite de rester à quai afin de ne pas épuiser son quota de jours avant les fêtes de fin d’année, quand le poisson se vend à bon prix ?"

La question mérite, en effet, d’être posée. Et ce n’est pas la seule que soulèverait une telle mesure. Elle vient d’ailleurs de faire l’objet d’une réunion au comité régional des pêches, qui, assurément, en appellera d’autres… Peut-être, ensuite, faudra-t-il que les prud’homies renégocient avec la Direction des pêches les horaires de sorties propres aux ports méditerranéens.

Encore des chalutiers en moins en Méditerranée

Parallèlement, en 2013, la pêche chalutière aura à déplorer le “départ” (en sortie de flotte) de quatre à six chalutiers (en fonction de leur jauge) supplémentaires en Méditerranée française, dont un ou deux à Sète.

"Je préférerais qu’il n’en sorte aucun", confie Pierre D’Acunto, un œil sur la situation pour le moins difficile des structures à terre (organisations de producteurs, criée, mareyeurs).

Or, les sorties de flotte devraient encore être possibles pour la période courant de 2013 à 2017, “aide” arrachée de haute-lutte, notamment par les ministres français, espagnol, portugais, dans le cadre de la nouvelle PCP (politique commune des pêches).

Elles seront assorties d’un coup de pouce à la modernisation pour les chalutiers restant. Reste à savoir ce que contiendra le volet “modernisation”...

Pa.C


Publié le : Lundi 14 janvier 2013

​Revue Presse
Le cri d'alarme pour sauver la Méditerranée

Métaux lourds, sacs plastiques : pour Roland Courteau
"les pollutions sont nombreuses et menacent la survie écologique de la mer"
F. TALLIEU

Midi Libre 10/01/2013

C’est un "cri d’alarme" que lance le sénateur Roland Courteau pour la survie de la Méditerranée. Sur les voyous des mers, sur les espèces menacées, sur les micro-fragments de plastique, il a dressé un état des lieux et formulé dix propositions qu’il déclinera le 20 février prochain, lors d’une audition publique à l’Assemblée nationale.

La Méditerranée, c’est un bassin grand comme cinq fois la France, mais qui représente à peine 1 % de la surface des océans. Une mer sans marée dont l’eau met plus d’un siècle pour se renouveler mais qui voit passer 30 % du trafic maritime mondial ! Une mer fragile, dont la faune et la flore sont en danger.

Aujourd’hui, la Méditerranée est malade

"Si on ne réagit pas très vite, dans vingt ans elle sera mourante" affirme le sénateur qui appelle de ses vœux "des engagements concrets de tous les états riverains", notamment dans le cadre de la lutte contre les "navires voyous qui dégazent près de 200 000 tonnes d’hydrocarbures dans la Méditerranée chaque année".

Le constat "est alarmant, mais il n’y a pas d’exagération", insiste Roland Courteau qui se base pour l’établir sur le très complet rapport parlementaire qui synthétise le travail de l’office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques.

Un groupe composé de 18 sénateurs et 18 députés qui a enquêté en France et dans tous les pays riverains et auditionné plus de 200 scientifiques. Le diagnostic est formel, "les pollutions sont nombreuses et menacent la survie écologique de la Méditerranée".

Maudits sacs plastiques

Parmi les chevaux de bataille enfourchés par le sénateur audois, la lutte contre les micro-fragments, issus de la dégradation des sachets plastiques. "Ces sacs ne disparaissent pas. Ils se fragmentent et produisent des débris si petits que les espèces vivantes les confondent avec des phytoplanctons, les absorbent et en meurent."

Dans les pays du nord, des efforts considérables ont été réalisés, notamment pour l’épuration. Mais des produits désormais interdits sont encore présents dans les sédiments et sont régulièrement drainés vers les fleuves, puis vers la mer.

"Dans le Rhône, à Arles, on a mesuré qu’il passe environ 3 000 tonnes de métaux lourds chaque année", précise le sénateur. Au débouché des grands fleuves, "on constate déjà des effets de la pollution sur la reproduction de certaines espèces". Le Rhône, mais bien d’autres, tels le Pô (en Italie) ou l’èbre (en Catalogne) sont concernés.

Au sud, la situation est encore plus complexe

"C’est plus compliqué car il y a peu de règles pour la construction, l’assainissement. Il y a un début de prise de conscience, mais je ne sais pas où en sont les choses depuis les printemps arabes. En Tunisie par exemple, qui était une référence en matière de protection", souligne Roland Courteau.

Philippe MOURET


Publié le : Dimanche 13 janvier 2013

​Revue Presse
Ras le bol d'être plaisancier !

Si vous êtes en train de lire cet édito c'est que la fin du monde n'est pas arrivée le 21 décembre dernier, malgré la prédiction des mayas. Le ciel ne nous est pas tombé sur la tête; le spectacle continue donc.

Par contre, à lire les chiffres de l'article ci-dessous (740 millions), on peut s'interroger sur la fin du monde ... de la plaisance. Les résultats sont catastrophiques et les prévisionnistes annoncent une baisse des ventes de 25 à 30 % pour les années à venir.
Nos économistes de la plaisance expliquent cette régression par la Crise avec un grand « C ».

La crise a bon dos.

En fait, les intervenants du monde de la plaisance souffrent depuis plusieurs armées de myopie marketing, un concept qui impose d'être à l'écoute de ses clients pour voir venir le changement et adapter son offre de produits ou de services aux nouvelles aspirations de la demande.
Depuis de nombreuses années, l'avis des plaisanciers n'est pas pris en considération.
Un exemple récent le démontre: une table ronde intitulé «Faciliter la mer: un bateau, une place! » est organisée le 7 décembre durant le Nautic sans qu'aucun plaisancier ne soit convié.

Autre exemple récent : la région Languedoc-Roussillon organise un parlement de la mer où les plaisanciers ne sont pas représentés.
Pire ! Ces 180 plaisanciers qui possèdent un bateau dans le port à sec de La Ciotat qui ont reçu une lettre de MPM (Marseille Provence Métropole) les mettant en demeure de retirer leur bateau sans solution de remplacement.

Allez ouste circulez! Quel mépris ! Messieurs, vous qui vivez grâce aux plaisanciers (ne l'oubliez pas ! Plus de plaisancier, plus de plaisance, plus de travail pour vous !), promenez-vous sur les pontons et ouvrez grandes vos oreilles.

Qu'entendez-vous? Des plaisanciers écœurés qui crient haut et fort:« Ras le bol d'être plaisancier!».

  • Ras le bol de ceux qui réglementent nos pêches, nos mouillages et jusqu 'à nos sorties en mer. Qu'est devenue notre mer, symbole de liberté?
  • Ras le bol d'attendre sans cesse le bon vouloir de professionnels de la réparation navale qui devraient bien faire le ménage dans leurs rangs.
  • Ras le bol du parcours du combattant pour obtenir une place au port.
  • Ras le bol de subir le racket, le chantage, l'abus de pouvoir de certaines institutions portuaires.
  • Ras le bol de se soumettre aux exigences parfois excessives des gestionnaires de port (que ne ferait-on pas pour garder notre sacra-sainte place au port ?)
  • Ras le bol de subir des installations portuaires vétustes (si tu veux garder ta place ferme-la, effronté, et paye !).
  • Ras le bol des tarifs d'escales prohibitifs.
  • Ras le bol d'être pris pour des c ... conclut un plaisancier souhaitant résumé crûment la situation »

Et on s'étonne que sont de plus en plus nombreux, jeunes ou moins jeunes, ceux qui décident de vendre leur bateau sans le remplacer.

« Le goût pour le bateau, le goût pour la plaisance, restent très forts chez les français.» a dit Jean-François Fountaine le président de la FIN (Fédération des Industries Nautiques).

Tout à fait d'accord mais plus dans de telles conditions.

« 21 %des plaisanciers ont plus de 70 ans, la relève arrive » disent certains. Interrogez cette relève qui voit leur père ou leur grand-père « galérer » dans ce monde de la plaisance.

Non, ne voulant pas subir le même sort, les jeunes s'orientent vers d'autres loisirs.

Un peu d'optimiste pour conclure. Tant que l'immense plaisir d'aller en mer compensera toutes ces tracasseries, il restera des plaisanciers.

«Pourvu que ça dure ! »comme disait Maria Letizia Bonaparte, mère de Napoléon.

Bon vent pour 2013

La Gazette des Pontons N° 55 Janvier-Février 2013 cliquer ici pour lire l'original
83000 TOULON


Publié le : Vendredi 11 janvier 2013

​Revue Presse
Atalante 2 a encore fait régner sa loi

Trente-cinq bateaux ont régaté dans de superbes conditions. (Archive Sorac)

Midi Libre 08/01/2013

La Société des régates d'Agde et du Cap (Sorac) a entamé la nouvelle année par sa traditionnelle régate des Rois. Une épreuve disputée par un vent de secteur ouest à nord-ouest, soutenu en début de journée avant de chuter et de laisser craindre que cela ne finisse en 'pétole', le tout sous un soleil magnifique et les températures qui vont avec.

Dans ces conditions idéales, trente-cinq équipages avaient fait le déplacement sur le plan d'eau du Cap (11 dans les classes A, B, C, 24 dans les classes D, E, F et R) et se sont affrontés sur un parcours côtier de 14,2 milles pour les uns, et 17,2 milles pour les autres concurrents. Après un départ donné à 11 h, le premier arrivé a pu boucler son parcours en un peu moins de trois heures, tandis que les derniers finissaient en presque cinq heures. Dans les classes ABC, c'est Tangara (Cottin), du club de Béziers-Valras, qui s'est imposé, alors qu'Atalante 2 (Lo Pinto) a mis plus de 20 minutes dans la vue (en temps réel) de ses poursuivants dans les autres classes.

Au classement général toutes classes, c'est donc Atalante 2 qui finit premier, suivi de Lou Poul (Cauquil) et Llastari 2 (Tarrat), sur 35 bateaux classés au total. Prochains rendez-vous : le samedi 19 janvier, dans l'après-midi, pour l'assemblée générale du club, et le dimanche 20 pour la régate des Huîtres.

Le bureau de l'association souhaite que cette nouvelle année qui débute donnera lieu à de belles empoignades sur l'eau.


Publié le : Mardi 08 janvier 2013

​Revue Presse
Surexploitation des océans : bientôt des méduses dans nos assiettes ?

A défaut de lotte, devra-t-on mettre au menu les insipides méduses
qui prolifèrent en Méditerranée. (AFP - BORIS HORVAT)

Midi Libre 04/01/2013

Selon le spécialiste mondial basé à Sète Philippe Cury, si l’homme continue à surexploiter les océans, ils deviendront une soupe gélatineuse peu appétissante.

L’océan, garde-manger du futur. Cette immense soupe salée où vit la dernière ressource sauvage, peut générer de quoi nourrir l’humanité en produisant 100 millions de tonnes de poissons. A condition qu’on la renfloue : la pêche industrielle a vidé les mers de la moitié de sa biomasse en un siècle.

Claire Nouvian se bat avec un inébranlable optimisme. Désignée en décembre "Femme en Or de l’environnement pour 2013", directrice de l’ONG Bloom, elle est l’auteur, en 2011, d’une étude affolante : 90 % des cantines françaises proposent du poisson de fond, au bord de la disparition. Or on peut se passer de l’informe hoki de Nouvelle-Zélande ou des “saumonettes” (qui regroupent plusieurs espèces, dont le... requin en voie d’extinction). Pire, la plupart des espèces se sont nanifiées, faute d’avoir eu le temps de grandir.

"S’habituer à manger des trucs dégueulasses" Philippe Cury, directeur de recherche à l’IRD

La solution ? Manger davantage que la dizaine d’espèces exploitées dans le monde par l’industrie agroalimentaire et limiter la viande dont le coût environnemental est intenable, notamment en eau. Déjà utilisés en Afrique pour lutter contre la malnutrition, les produits de la mer, comme les algues, sont, eux, une vraie alternative.

Directeur de recherche à l’IRD (institut recherche et développement) à Sète (Hérault), Philippe Cury n’a de cesse de militer contre l’expansionnisme de l’homme. Il prône la gestion raisonnée des stocks comme en Alaska, en Afrique du Sud ou en Nouvelle-Zélande.

Une pêche artisanale qui doit reprendre toute sa place

Et défend la primauté d’une pêche artisanale qui doit reprendre toute sa place. Sinon, il faudra "s’habituer à manger des trucs dégueulasses, maugrée le scientifique. Ingurgiter du merlu à la place de la lotte et surtout des... méduses", espèce qui a survécu à toutes les avanies écologiques. La morue ? Du luxe ! Sans parler de l’esturgeon ou du requin dont trois espèces sur cinq ont vu leur population chuter de 99 % en Méditerranée !

A défaut de poissons, des méduses dans l'assiette...

Des océans de plus en plus gélatineux, c’est la thèse de l’iconoclaste Philippe Cury qui publiera en mars 2013 un essai provocateur, justement intitulé Mange tes méduses ! Même s’il ne croit pas vraiment qu’au pays de la gastronomie, on se contente d’un mets translucide, sans saveurs et rempli de "flotte", la perte de biodiversité peut aller très vite.

Et nous jeter en quelques années ces bestioles en nombre dans l’assiette. Philippe Cury précise : "92 % des espèces sont surexploitées en Méditerranée et 30 au niveau mondial."

Outre les méduses, calamars géants, poulpes, carpes chinoises et certains bivalves pourraient être aussi régulièrement au menu. Pour déjouer ce scénario-catastrophe, il faut faire des choix. Vite.

Peut-être se contenter d’espèces moins nobles : sardine, anchois, maquereau. Problème, cette biomasse est, elle aussi, surexploitée - avec 37 % des captures mondiales, c’est le moteur des écosystèmes marins - mais pas pour nourrir l’homme. En majorité, ces poissons sont transformés en farine pour l’alimentation animale, cochons et poulets, en tête.

Les méduses à la place des sardines

Il faut aller voir plus loin pour comprendre l’abîme. Mer de Bohai, en Chine, mer du Japon ou en Namibie, où 12 millions de tonnes de méduses ont pris la place des 10 millions de tonnes de sardines : à chaque fois, même scénario : "L’écosystème fonctionne bien avant qu’on ne surexploite d’abord les grandes espèces, puis, après leur amenuisement, les petites...", précise Philippe Cury.

S’ajoutent à ce cocktail , le chalutage qui stérilise les fonds raclés et le changement climatique qui favorise une seule espèce, la méduse. Elle participe elle-même de la surexploitation, engloutissant des tonnes de larves de poissons menacés... Philippe Cury est le premier à avoir publié, en 2012, dans la célèbre revue Science une loi universelle liant surpêche, disparition d’oiseaux marins et celle des écosystèmes.

Et pourquoi pas aussi des quiches aux vers...

Il ne croit pas à une société qui se résoudrait à ingurgiter insectes, criquets et vers bourrés de protéines pour satisfaire ses neuf milliards de Terriens d’ici cinquante ans. Même si, déjà, en France, des agriculteurs expérimentent une production de grillons pour farcir des barres énergétiques. Et qu’aux Pays-Bas, des chefs concoctent quiches aux vers, et mousses au chocolat aux sauterelles…

OLIVIER SCHLAMA


Publié le : Samedi 05 janvier 2013

​Revue Presse
De Frontignan à La Grande-Motte : dans le fond, on est riche

Les bancs de rochers de Carnon servent de nourricière aux rougets.
(Andromede océanologie)

Midi Libre 23/12/2012

Natura 2000 protège l’espace marin, de Frontignan à La Grande-Motte, le long de 10 800 hectares de côte.

"Je crois, glisse la jeune femme, que les fonds marins du Languedoc-Roussillon ont été sous-estimés, par rapport à Paca et à la Corse. Et les diagnostics d’Andromède océanologie ont révélé une richesse que le comité de pilotage, les collectivités et usagers de la mer ne soupçonnaient pas forcément." Sur l’écran de l’ordinateur de Marion Corre, dans l’ancienne station marine de la Plagette, siège sétois de l’Agence des aires marines protégées, la côte est soulignée d’une bande, large de deux milles et longue d’une dizaine.

Ce n’est qu’en 2010 que le travail a été lancé

Les 10 800 ha de la zone Natura 2000 Posidonies de la côte palavasienne, l’un des trois espaces exclusivement maritimes que protège dans la région la réglementation européenne. "Son périmètre a été arrêté en 2001, rappelle la chargée de mission de cette agence de l’état créée en 2007, qui depuis deux ans a pris à bras-le-corps le dossier “Posidonies”. Mais ce n’est qu’en 2010 que le travail a été lancé, avec la création d’un comité de pilotage" et fin novembre que ce Copil a arrêté ses règles de gestion.

"Un patchwork d’habitats"

Le périmètre retenu est concerné par la directive Habitat, la protection de zones sous-marines peuplées d’espèces animales et végétales remarquables, dont il faut assurer la pérennité et le développement. Par moins 24 m, sur un plateau continental couvert de bancs de sable figurent trois unités rocheuses fragiles et soumises à érosion. Elles composent "un patchwork d’habitats, remarque Marion Corre : des herbiers en touffe que l’on ne trouve que sur cette côte ; des coraligènes, algues calcaires qui créent des structures en 3D que colonisent d’autres ; des rochers aux algues photophiles ; les mattes mortes, qui sont des tapis de végétaux morts et le sable lui-même."

Natura 2000 ne vise pas à mettre sous cloche un milieu ou à le sanctuariser

Il n’y a rien de spectaculaire. Rien de luxuriant, la turbidité de l’eau l’interdit mais des habitats qui, s’ils ne sont "pas impressionnants, doivent être préservés parce qu’ils sont spécifiques à la côte languedocienne", justifie la biologiste, spécialiste de la gestion des espaces naturels. Et de citer les posidonies qui donnent leur patronyme au site et souligner que la beauté n’en est pas absente.

"Cet habitat, on le protégera en tant qu’unité et lieu de vie." Pas pour les poissons et autres prises qui s’y trouvent. Natura 2000 ne vise pas à mettre sous cloche un milieu ou à le sanctuariser. Interdire d’y pêcher.

"Protéger la ressource n’est pas la vocation de Natura 2000" Marion Corre, biologiste.

"Il y a eu beaucoup de bruits de ponton, observe Marion Corre, des peurs et des interrogations sur ce point. Il a fallu les désamorcer, expliquer que le document d’objectif, le “guide”, ne serait pas une réglementation et des interdictions de plus. Pour qu’il soit appliqué, il fallait de toute façon obtenir que tous y adhérent."

Tous, ce sont les pêcheurs, les plongeurs et plaisanciers, etc., conscients que "défendre ces habitats améliorera la qualité des eaux, assurera la diversité et le développement de la ressource halieutique."

Soixante-dix-sept actions ont été inscrites dans le document d’objectif - le Docob - approuvé le 27 novembre, de la sensibilisation des publics au suivi des fonds, de l’accompagnement scolaire à des cartes marines professionnelles et des collaborations pour nettoyer la zone des engins de pêche accidentés. Avec un budget 2013 fixé à 75 000 €, ce qui n’est pas rien.

Ollivier LE NY


Publié le : Mercredi 26 décembre 2012