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​Revue Presse
Nouvelles barques : un crime de lèse-tradition?

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Une fois le problème de la barque bleue identifié, Lo Quartier Naut et la Poncha reviendront.
(V.A.)

Midi Libre 26/08/2012

La Poncha” et “Lo Quartier Naut” ne seront pas de sortie en ce lundi de Grand Prix. Les deux barques de la Ville, utilisées depuis 1977, ont en effet été remplacées par la barque bleue “Joseph Nocca” et la rouge “Maximin Licciardi”.

Un jeu de barques qui appartenait aux pêcheurs et gisait depuis 15 ans à Agrocanet. Rénovées par Francis le Bail, président de l’Ecole de joutes de la Marine, ces deux-là avaient été présentées par Elyane Albano, conseillère municipale déléguée à l’organisation des joutes comme jeu de remplacement "en cas de panne ou de souci particulier".

"on enlève encore un peu plus à l’âme profonde des joutes et de la St-Louis"

Mais dans le Canal, ces derniers temps, “Lo Quartier Naut” faisait des siennes. On disait qu’elle "bougeait trop et qu’elle avait la bigue voilée". Remplacement immédiat. Qui ne semble pas être du goût du “mundillo”.

Parce qu’il est question d’identité. Ces barques portaient le nom du Quartier Haut et de la Pointe Courte, les berceaux des plus grands jouteurs, barreurs et rameurs de l’histoire. Pour le barreur Dédé Lubrano, "on enlève encore un peu plus à l’âme profonde des joutes et de la St-Louis. Sans concertation. Ça me choque que ce soit fait en catimini. Même si les nouvelles barques vont bien à barrer."

Pour Elyane Albano, "il s’agit simplement de ne pas prendre de risque avec une barque qui tangue. On veut un beau Grand Prix ! Elles ne sont pas perdues et reviendront dès que l’atelier menusiserie aura identifié le problème qui pourrait être une voie d’eau."

S.C


Publié le : Dimanche 26 août 2012

​Revue Presse
Le préfet de région a la rencontre des conchyliculteurs

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Le conchyliculteur Rémi Roucairol et le nouveau préfet de région Thierry Lataste. (© D.R)

Midi Libre 25/08/2012

Thierry Lataste, le nouveau préfet du Languedoc-Roussillon et de l'Hérault, a rendu visite, hier matin, aux conchyliculteurs du bassin de Thau.

"C'est une manière de prendre conscience des réalités de la région en allant à la rencontre des acteurs", a-t-il expliqué. "De plus, je connais leurs problèmes car j'étais préfet de Vendée en 2007 lors de la grave crise de la conchyliculture. Un secteur important là-bas aussi". Une crise qui continue, comme en témoignent Rémi Roucairol et sa maman Josette qui ont reçu l'élu dans leur ferme marine.

"Depuis 2003, on a ce qu'on appelle la Malaïgue (du pastois : mal qui signifie mauvaise et aïgue : eau), explique Josette Roucairol. C'est un problème de l'eau. Lorsqu'elle dépasse 26 degrés, elle manque d'oxygène et nos huîtres aussi. Avant on achetait par exemple 100 000 bébés, aujourd'hui on en achète au moins le double voire le triple et on est obligé de les disposer à différents endroits et à différents moments de l'année". En gros ils multiplient leurs chances en mettant leurs œufs dans plusieurs paniers. "Mais vous imaginez la quantité de travail et d'argent supplémentaire que ça représente !", rajoute-elle, les yeux qui en disent long sur son angoisse. Selon Emmanuel Fournier, le président du syndicat conchylicole du port de Loupian, les éleveurs ont, de cette manière, vu leur production diminuer de 50 % depuis 2007.

La malaïgue n'est pas la seule fautive, de nombreuses maladies ont secoué le secteur. Ainsi que les vols. "Il y en a régulièrement et ce ne sont pas des amateurs, ce sont des conchyliculteurs comme nous. On se vole entre 'amis' !", a déclaré, excédé, le président du syndicat.

La diversification est le remède qu'ils essaient de mettre en place. "Il ne faut pas se borner uniquement sur l'huître et la moule mais développer les oursins, le pétoncle, etc.", a mis en avant le comité régional conchylicole de Méditerranée. Il faut trouver une autre plus value pour que le secteur des coquillages redémarre. Mais cela ne se fait pas en claquant des doigts. C'est pourquoi ils espèrent que le préfet fasse pression sur l'état pour les aider dans cette démarche.

"Concrètement, ce qu'on demande, c'est que les services de l'état nous aident à tenir à flot en attendant que les chercheurs trouvent la solution à un essaim plus résistant. Mais également de réguler les importations pour que, nous aussi, on vende nos produits."

LUCIE FAGUAIS


Publié le : Samedi 25 août 2012

​Revue Presse
Série noire de noyades sur le littoral

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Un hélicoptère a été mobilisé au Cap-d’Agde. (© D.R)

Midi Libre 25/08/2012

Jeudi soir, deux hommes sont morts noyés à Valras-Plage et au Cap d’Agde. Une octogénaire a failli décéder des suites d’une noyade à Frontignan et a pu être ranimée. Hier, un Héraultais de 70 ans a fait un malaise dans l’eau à Marseillan-Plage. Il a été évacué entre la vie et la mort vers le centre hospitalier de Béziers.

C’est à une véritable série noire qu’ont dû faire face les secouristes du littoral héraultais. Pourtant, ils s’étaient préparés aux pires éventualités après le message d’alerte diffusé par Météo-France. Des équipes de plongeurs avaient été envoyées en nombre sur le front de mer.

Le premier drame a lieu en début de soirée. Vers 20 h 15, un homme de 52 ans se noie devant son fils de 13 ans. Ils étaient en train de se baigner face au poste de secours des Mouettes, à Valras. Ramené sur la plage, le quinquagénaire ne pourra être réanimé.

Dans le même temps, une octogénaire a échappé de peu à la mort alors qu’elle aussi se baignait à Frontignan.

La mer est forte au moment des faits, une houle importante s’est formée. Mais les amateurs de vagues profitent de l’aubaine, inconscients du danger.

"Un mauvais concours de circonstances" Jérome Bonnafous, commandant des pompiers

En début de soirée, jeudi, un homme de la région lyonnaise est aperçu quittant le port du Cap d’Agde à bord de son canoë pneumatique. Vers 22 h 25, alors que la famille de ce dernier a prévenu la police de sa disparition, et que d’importants moyens de recherches, dont un hélicoptère, sont mobilisés, l’embarcation est retrouvée vide, sur une plage du Cap. Il ne reste plus que des tongs à bord. Le lien est très vite fait par les enquêteurs et d’énormes moyens maritimes, au sol et dans les airs, sont engagés.

Des promeneurs appelleront les gendarmes à Marseillan pour leur signaler qu’un corps a été retrouvé sur la plage. Il est 2 h 30 du matin. Les enquêteurs pensent qu’il est tombé accidentellement dans l’eau alors qu’il naviguait sans gilet de sauvetage sur une mer formée. L’épouse du défunt a reconnu la victime hier matin. Une autopsie sera pratiquée pour connaître les circonstances exactes du drame.

Hier matin enfin, un homme de 70 ans demeurant à Pomérols (Hérault) a été héliporté dans un état critique au centre hospitalier de Béziers. Alors qu’il nageait avec sa fille au milieu des vagues à Marseillan-Plage, devant le poste de secours de la rue du Mérou, il a été pris de malaise. Grâce à l’aide de sa fille, il a pu regagner le rivage mais était inconscient alors qu’il était mis en sécurité.

Pris en charge par des touristes en attendant les secours, le septuagénaire atteind l’hôpital de Béziers dans un état critique. Son pronostic vital est engagé.

"C’est un mauvais concours de circonstances, assurait hier le commandant des pompiers Jérôme Bonnafous. Nous avions renforcé toutes les équipes de secours à la suite d’une alerte météo et les postes de secours étaient ouverts plus tard. Au final, il y a eu une énorme imprudence à Agde et trois malaises."

JEAN-PIERRE AMARGER


Publié le : Samedi 25 août 2012

​Revue Presse
Coup de mer : deux hommes se noient à Valras et Agde

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Des creux de 2 m, très dangereux selon les pompiers. (DAVID CRESPIN / ARCHIVES)

Midi Libre 24/08/2012

Deux baigneurs sont morts noyés et une troisième personne a pu être réanimée après un coup de mer jeudi soir sur les côtes languedociennes.

A Valras-Plage, un homme de 57 ans est décédé sous les yeux de son fils de 13 ans près du poste de secours des Mouettes.

Au Cap-d'Agde, près de la digue des plages naturistes de Port-Ambonne, c'est un homme de 65 ans qui a été repêché sans vie, après avoir été emporté deux heures plus tôt par le coup de mer. Le sexagénaire était parti seul en mer avec son embarcation, sans gilet de sauvetage, à 22 h 15. Son corps a été retrouvé vers 2 h, à Marseillan.

A Frontignan-plage, une dame de 80 ans a pu être réanimée. Elle a été placée en réanimation au centre hospitalier de Montpellier.

"Inconscients du danger"

Les pompiers avaient renforcé tous les postes de secours et positionné des équipes de plongeurs jeudi, après l'annonce par Météo France d'un vent marin de sud-est, provoquant de "petites houles, avec des creux de un à deux mètres près des plages", selon un officier du Centre opérationnel départemental d'incendie et de secours (Codis 34). "Les baigneurs, inconscients du danger, s'amusent dans ces vagues inoffensives en apparence, mais très dangereuses."

Les secours sont également intervenus ce vendredi matin pour un début de noyade, à Marseillan. Un homme de 70 ans, originaire de Pomerol, a été secouru. Il a été transporté à Béziers dans un "état désespéré".

J.-P. A


Publié le : Vendredi 24 août 2012

​Revue Presse
Les chevaliers du Bassin de Thau prêts à en découdre sur le Canal

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L’endroit où il faut être pendant les fêtes de la Saint-Louis. (Photo VINCENT ANDORRA)

Midi Libre 21/08/2012

Branle-bas de combat chez les hommes en blanc. à Sète, “capitale mondiale” des joutes, la vie s’arrête en effet chaque année durant une semaine, à l’occasion des 270èmes fêtes de la Saint-Louis.

Cinq jours de liesse populaire, où se mêlent spectacles déambulatoires, concours de pétanque à prendre au huitième degré (il n’y a qu’à Sète que les boules sont carrées…), défilés en tous genres et soirées aussi arrosées qu’un jouteur venant de toucher le fond du Cadre royal.

Cinq jours qui ressemblent finalement à s’y méprendre à cette Île si singulière qu’est Sète. Où les expositions et la culture se mélangent - sans la moindre réaction chimique - à la truculence de personnages que l’on croirait sortis de bandes dessinées.

Rien de bien original pour qui habite Sète. D’autant plus que cela fait trois siècles que cela dure… Mais pour le touriste, en revanche, on n’est pas loin d’un Rendez-vous en terre inconnue. Incontournable.

Et au beau milieu de ce concentré de vie à la sétoise, il y a les jouteurs. Ces chevaliers des temps modernes qui sont l’essence même de la Saint-Louis et que la foule honore durant cinq jours. à partir de jeudi, le Cadre royal va ainsi progressivement monter en puissance.

Les festivités débuteront après-demain avec les petits jouteurs sur chariots. Parce qu’à Sète, on apprend à jouter avant même de savoir nager, dès l’âge de trois ans ! Le lendemain, les barques seront de sortie pour les jeunes jouteurs.

C’est samedi que l’on va vraiment entrer dans le dur, avec le tournoi adultes de la catégorie des mi-moyens, puis, comme un avant-goût de ce qui va se passer lundi, la soirée sera consacrée aux poids lourds exclusivement sétois avec le tournoi de la Coupe d’Or. Un spectacle nocturne pour lequel les places en tribunes, totalement gratuites, sont particulièrement chères…

Dimanche, les juniors et les poids moyens tenteront de se faire une place au soleil, puisque les deux finalistes de chaque catégorie seront invités pour le Grand Prix. Un ultime tournoi qui a donc lieu le lundi et dont l’issue définira qui sera le Roi de la tintaine pour l’année à venir.

L’an passé, c’est le Sétois Aurélien Evangelisti, la chemise en lambeaux et les yeux exorbités, qui avait soulevé le pavois du vainqueur. Et était entré dans l’histoire. De Sète.

JéRÔME BELLUIRE


Publié le : Mercredi 22 août 2012

​Revue Presse
Ces superbes yachts qui font rêver les promeneurs

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Avec la présence des unités de prestige, le quai a retrouvé une nouvelle vie. (© D.R)

Midi Libre 21/08/2012

Ah si j'étais riche... La fin d'après-midi venue, tout au long du quai de la Trinquette, au Cap d'Agde, les yeux s'illuminent, les commentaires fusent et les appareils photos ne chôment pas.

Là, quelques superbes yachts font rêver certains, suscitent parfois quelques critiques acerbes sur leurs riches propriétaires, chez les autres. Un fait est cependant certain, ils ne provoquent pas l'indifférence.

Ce n'est pas, encore, ni Saint-Tropez, ni même Cannes, cependant le port du Cap-d'Agde commence à attirer une clientèle fortunée grâce à Jean-Louis Cousin, responsable de la société Yachting Lodge. Avec son équipe, il gère ces navires en attendant que leurs propriétaires viennent profiter de la mer sur leurs luxueuses embarcations.

Sur ce quai, les yachts dont il a la charge mesurent, pour le plus important, 37 mètres et pour le plus modeste... 25 mètres, avec un prix d'achat, sur catalogue, allant de 1 million à 11 millions d'euros.

Pour la plupart ils appartiennent à des sociétés, dont quelques-unes sont estampillées 'CAC 40', ou à des particuliers et battent, pour des raisons fiscales, pavillons étrangers.

Au début du mois de juillet, sur le quai, quelques paparazzis faisaient le pied de grue : il se disait alors qu'au Cap-d'Agde, non seulement le bateau de Patrick Bruel était présent (ce qui était vrai) et que le chanteur allait arriver. Qu'il avait même réservé une table dans un restaurant de la station. Et bien non. Le yacht est parti. La vedette a embarqué, ailleurs, en toute discrétion.

Les jours prochains, c'est une princesse saoudienne qui devrait accoster. Là encore, des chuchotements qui ne demandent qu'à être confirmés.

Actuellement, l'unité la plus importante est le 'Sun Shine'. Une superbe embarcation qui peut être louée pour la bagatelle de 90 000 € la semaine (sans le carburant). Voilà pourquoi tout au long du quai de la Trinquette, c'est souvent que l'on entend : "Ha, moi, si je gagnais au 'Loto' !".

Eh oui, il leur faudra attendre cette fameuse cagnotte qui fait tant rêver. Or, pour ce petit coin du Cap-d'Agde, la présence des yachts est une manne économique. Car, bien souvent, l'équipage est à bord et il consomme dans la station. Mais aussi, les promeneurs de fin d'après-midi, qui, il y a quelques années, faisaient demi-tour pour retourner dans la partie la plus vivante des quais, prolongent désormais leur promenade. Et les établissements de restauration, ainsi que les commerces, profitent maintenant de la curiosité des passants, gourmands d'images et d'envie de voir des 'people'.

HERVé COSTECALDE


Publié le : Mardi 21 août 2012

​Revue Presse
Cette année, pas de trophée de la Canne d´or faute de gros poissons

Midi Libre 19/08/2012

Le 25e trophée de la Canne d’or n’a pas été attribué cette année et sera remis en jeu pour la 26e édition à l’été 2013.

Vingt-quatre bateaux venus de tout l’Hérault participaient pourtant à ce concours de pêche au gros organisé ces jours derniers par le Frontignan Thon club.

Mais faute de “combattants”, les équipages, des bateaux de 7,80 m à 10,80 m, sont rentrés bredouilles au port de Frontignan. La pêche de ces poissons de plus de 100 kg par au moins 65 m de fond s’appelle justement un combat.

Plus d’informations dans votre édition de demain, chez votre marchand de journaux.


Publié le : Lundi 20 août 2012

​Revue Presse
Le second bateau de Brassens vit encore

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L’une des embarcations les plus photographiées par les passagers des bateaux-promenades. (Ph. V.A.)

Midi Libre 15/08/2012

De tous les bateaux amarrés dans les canaux, c’est sans doute l’un des plus photographiés. Que ce soit depuis le quai de Bosc, face à l’ancien Décor, ou depuis les bateaux-promenades se dirigeant vers l’étang, et dont les guides ne manquent jamais de signaler : "à votre gauche, le second bateau de Brassens".

Un modeste pointu en bois de 6,50 m, avec cabine, construit en 1955 par les chantiers Aversa.

Contrairement au premier esquif du poète, le Sauve-qui-peut, figé depuis l’an dernier dans une nouvelle vie terrestre, devant l’Espace Brassens, le Gyss, lui, est donc toujours au contact de l’eau. Il en était sorti en 2003 pour être entièrement restauré par les ateliers Fraïsse, à Marseillan.

Puis en 2006, pour une petite cure de remise en forme (carénage, révision moteur) avant le tournage du documentaire que Rémi Sautet lui avait consacré (et dont des extraits avaient été diffusés dans l’émission Thalassa avant Escale à Sète).

Mais depuis, est-il vraiment laissé à l’abandon, comme beaucoup le pensent en voyant sa peinture écaillée ? Ci-gît le Gyss ? Son propriétaire, Serge Cazzani, qui n’est autre que le neveu du poète et l’un des deux “s” de son nom (1), n’a pas voulu nous répondre. Il suffit toutefois d’observer la carène (la partie immergée de la coque) pour constater qu’elle n’est pas recouverte d’une épaisse “moustache” (des grappes de moules).

Et donc que le Gyss sort de temps à autre. Ce que nous a confirmé le propriétaire du bateau voisin : "Cazzani lui-même ne sort plus guère dessus mais le prête à des amis ou de la famille". Que croyez-vous que répondrait Brassens si on lui demandait aujourd’hui : "Préférez-vous que le Gyss devienne un objet de musée ou continue de naviguer avec des copains à bord ?".

(1) Formé par les initiales des prénoms de Brassens, de son beau-frère Yves Cazzani, de sa demi-sœur Simone et de son neveu Serge.

M. C


Publié le : Jeudi 16 août 2012

​Revue Presse
Des plages privées toujours plus grandes

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On compte quinze plages privées sur la côte agathoise. (D.R)

Midi Libre 15/08/2012

Ils ont des noms français comme Côté plage, Le Galion... ou américains tels que Bounty beach et Palm beach. On compte quinze plages privées sur la côte agathoise. Une paillote restaurant et une centaine de transats, la composition de base est la même. Après, libre aux propriétaires de la jouer original.

Paillotes en bambous, tables en bois de récupération de coques de bateaux pour un air écolo ou meubles flashy et musique à fond... Les plages ont su évoluer avec le temps. Elles qui n’étaient au départ que "de simples snacks posés sur le sable", se souvient Laurence Antoine, la patronne de L’Infini.

Installés depuis douze ans sur la plage de Rochelongue, elle et son mari Michel se sont agrandis au fur et à mesure, "à la demande du public". Ils proposent aujourd’hui 120 matelas. "Même les familles aux revenus modestes veulent du confort pendant leur semaine de vacances."

Le confort, ça passe aussi par l’hygiène

"Comme on utilise une bonne partie de la plage, à nous d’en prendre soin", explique Laurence. En plus de leur propre terrain, ils doivent également nettoyer quotidiennement la zone publique qui les entoure et cela sur 25 mètres. C’est ce qu’impose le cahier des charges.

à eux également de se charger du montage et démontage des bâtiments en début et fin de saison, au mois de mai et septembre. Chaque soir, Michel, le patron, mais aussi le plagiste à L’Infini, ramasse tous ses matelas, mais pas les transats qui restent surveillés par un veilleur de nuit.

Ouvert 7 jours sur 7, tenir une concession de plage est "fatigant, mais on sympathise avec les clients que l’on revoit d’année en année, alors notre métier est agréable." De plus, l’hiver, leur plage est fermée et le couple peut savourer un repos bien mérité.

Mais si, aujourd’hui, ils font ce métier à Rochelongue, ce n’est pas certains qu’ils le feront toute leur vie. Dans la région agathoise, on obtient l’autorisation de monter sa paillote pour sept années. Date après laquelle il faut redéposer un dossier auprès de la mairie et organismes qui gèrent le littoral.

Ce sont eux qui décident de l’obtention des terrains. "Rien n’est sûr. Cela dépend de ce qu’on propose comme activités et à quels tarifs." Tout dépend de l’endroit, car chaque plage a sa personnalité. Rochelongue est la plus familiale de toutes, alors pas de grosses soirées la nuit chez Laurence et Michel. Ce qui leur convient parfaitement depuis 12 ans !

LUCIE FAGUAIS


Publié le : Jeudi 16 août 2012

​Revue Presse
Course d'OFNI : pour le meilleur et pour le rire

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© D.R

Midi Libre 14/08/2012

Des sardines volantes. Ce sont ce que certains spectateurs ont eu la chance de recevoir en pleine tête dimanche. L'humeur était à la déconnade entre les équipages des différents OFNI (comprenez Objets Flottants non Identifiés). Des bateaux loufoques qui se sont lancés dans une course folle sur le lagon d'Aqualand. Enfin, folle, c'est vite dit car pour avancer certains n'avaient que des pelles de jardinage...

à bord des navires : les hommes en rose de Cap solex, les filles de l'OFNI Capananas, ou encore des schtroumpfs qui n'étaient autres que les animateurs de l'office de tourisme sur leur mignon petit champignon.

Tous avaient le même objectif en tête : remporter le trophée - la passoire d'or - mais surtout s'amuser. Pari réussi devant des centaines de personnes venues les encourager. "Je n'ai jamais vu autant de monde ici !", déclare un localier.

Alors que l'OFNI Capananas n'avançait pas d'un pouce, voire reculait, l'ingéniosité de celui des établissements du menuisier Roland Galy a payé. Avec leur roue à aube, ce sont eux qui ont franchi les premiers la ligne d'arrivée suivis de l'équipage de la Sodeal.

Au son de la fanfare, les courageux navigateurs ont dû faire face à plusieurs difficultés : "Le vent, la direction et la longueur du trajet", explique un membre de l'équipe gagnante. Mais l'ambiance était telle qu'ils ne manqueront pas le championnat 2013 et remettront donc leur titre en jeu l'année prochaine !

LUCIE FAGUAIS


Publié le : Mardi 14 août 2012

​Revue Presse
Les plages surveillées par de vieux pros et de jeunes pousses

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Christophe, 43 ans, a une longue expérience. (V. D.)

Midi Libre 13/08/2012

Lui est un pro aguerri du secourisme. Elle fait ses premières armes dans ce domaine. Tous deux étaient de service, hier, au poste central de secours de Fontaine, à Villeroy.

Christophe Miart, 43 ans, est le chef de poste. Ancien pompier de Paris, de 1991 à 2006, il effectue depuis diverses missions, en particulier de plongeur-secouriste en mer. C’est sa deuxième saison estivale à Sète : "Ce n’est pas tant le soleil et la plage qui m’intéressent, souligne-t-il, c’est avant tout de porter assistance à des personnes en danger. De ressentir cette adrénaline particulière."

Depuis le début de l’été, il n’en aura guère eu l’occasion : "C’est vrai que c’est assez calme. Il n’y a pas eu d’interventions majeures. On a surtout de petits bobos, ou alors des pneumatiques poussés au large quand le vent est au nord, et qu’on va récupérer en scooter. Mais il faut toujours rester vigilants. On a un large périmètre à surveiller, celui de la zone de baignade, délimitée par des bouées à 150 m du rivage, et même au-delà, jusqu’à la limite de la zone des 300 m."

Rubie Jover, elle, a 17 ans et demi. Scolarisée à l’école privée Ruffel, elle compte devenir éducatrice pour jeunes enfants. Comme sa camarade Anastasia, également sauveteuse, elle pratique durant ses loisirs une discipline en plein boom : le sauvetage sportif. "Nous sommes licenciées au club MNSL (Maîtres Nageurs Sauveteurs du Languedoc). L’hiver, on s’exerce dans les piscines avec des mannequins.

L’été, on a un local sur la plage Fontaine, que l’on partage avec l’Arago et les Dauphins. Alors, tout naturellement, j’ai fait le stage de sélection de la FFSS (1). J’ai passé le brevet national de secourisme, les examens de premiers secours, et le permis côtier."

Christophe et Rubie font le même constat : "Sur la plage, en général, les vacanciers sont plus détendus que les Sétois. Les gens d’ici qui viennent avec leur chien ont du mal à accepter que les animaux sont interdits. Pas facile de leur faire respecter la réglementation..."

M. C

(1) Les postes de secours sont gérés jusqu’en 2014 par le comité 34 de la Fédération française de sauvetage et de secourisme.


Publié le : Lundi 13 août 2012

​Revue Presse
La qualité des eaux de baignade sous surveillance

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Beaucoup de monde pour profiter des plaisirs de la plage et de la mer. (© D.R)

Midi Libre 07/08/2012

La qualité des eaux de baignade est certainement l'une des préoccupations majeures de la période estivale pour les services de la Ville.

En effet, il en va de la réputation des plages du littoral agathois qui doivent satisfaire, non seulement toutes les normes d'hygiène et de sécurité, mais également attirer les touristes. Sans oublier les exigences du fameux pavillon bleu qui flotte désormais depuis maintenant quelques années aux vents du Cap, du Grau et de la Tamarissière.

Voilà pourquoi, outre les vérifications de l'Agence régionale de la santé qui effectue, de mi-juin à mi-septembre, sur 12 points ciblés tour au long des plages 10 prélèvements, la Ville, avec la Lyonnaise des eaux, va bien au-delà.

En effet, pendant tout l'été, une fois par semaine, sur une dizaine de points, d'autres analyses sont effectuées. Et, bien entendu, toutes sont publiées et affichées à l'entrée des différents postes de secours.

Pour l'heure, malgré l'importante affluence des baigneurs, des eaux ourlant la commune agathoise, n'ont pas souffert de pollution. Et même si l'on en croit (bien volontiers) les services de la Ville, elles sont restées d'une excellente qualité et toujours bien mieux que les minima imposés par l'administration.

Ces résultats sont le fruit, notamment, des nombreux efforts effectués au niveau de la station d'épuration, qui, en cette période estivale, joue son rôle avec des capacités accrues. Et les nouveaux aménagements qui y sont en cours de réalisation, devraient apporter plus de sécurité encore.

Un seul point d'interrogation : une pollution qui pourrait arriver par le fleuve Hérault, lui aussi contrôlé.

Mais là encore, malgré les pluies qui ont lessivé les sols, la qualité des eaux de baignade n'a pas été démentie.

Alors les touristes et les Agathois peuvent se baigner en toute tranquillité sans oublier, cependant les règles les plus élémentaires de sécurité pour ne pas gâcher des vacances à nouveau baignées par le soleil.

HERVé COSTECALDE


Publié le : Mardi 07 août 2012

​Revue Presse
En état d´ébriété, elle percute la digue avec son bateau fou

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A bord : une femme, blessée dans le choc, était en état d’ébriété manifeste
et tenait des propos incohérents. (D.R)

Midi Libre 06/08/12

Il est presque devenu une attraction ! Depuis avant-hier soir, un petit bateau à moteur gît sur les rochers de la digue, face aux Quilles, à quelques dizaines de mètres du phare.

Une position pour le moins incongrue. De même que les circonstances de cet accident restent particulièrement troubles. L’alerte a été donnée vers 22 heures, samedi soir. Une vedette de 5,40 m de long, après avoir foncé droit (à bonne vitesse apparemment) vers la digue, venait de s’immobiliser, “allongée” dessus.

A son bord : une femme, une Sétoise née en 1966, qui a été blessée dans le choc, au visage notamment. Selon les sapeurs-pompiers, rapidement sur place, elle était en état d’ébriété manifeste. Et tenait des propos incohérents.

Car cette dernière a d’abord affirmé qu’elle n’était pas seule sur l’embarcation. D’où le branle-bas de combat : déclenchement des recherches par le Crossmed de Toulon, intervention des canots de sauvetage de la SNSM de Sète et de Mèze, et même décollage d’un hélicoptère de la Sécurité civile équipé d’un projecteur.

Une bonne partie du secteur côtier sétois a ainsi été balayée de long en large, tant sur l’eau que dans les airs, jusqu’à 1 h du matin. En vain. Et pour cause : la femme, retrouvant finalement ses esprits, s’est ensuite rétractée : il n’y avait personne d’autre qu’elle à bord.

Après avoir reçu des soins au centre hospitalier du bassin de Thau, elle a été reconduite à son domicile, où elle vit seule. Quant à son bateau, on ne sait à quel moment il sera délogé de sa fâcheuse posture.

M. C


Publié le : Mardi 07 août 2012

​Revue Presse
Rappel à la loi des plages privées : les soirées paillotes dans l´œil du cyclone

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Les gérants de plages privées s’inquiètent de l’interdiction de soirées prévues
depuis déjà longtemps. (Archives MICHEL PIEYRE)

Midi Libre 01/08/2012

Le directeur de cabinet du préfet de l’Hérault a beau assurer que "la loi est la même pour tous", l’été part en eau de boudin sur certaines plages privées. Avec une inégalité de traitement qui se dessine.

Un ferme rappel à la loi

En cause : l’offensive des services de l’état qui ont décidé de rappeler la réglementation aux paillotes organisatrices de soirées, rassemblant parfois plusieurs milliers de personnes. Par courrier adressé à tous les maires du littoral, la préfecture indique que ces événements ne doivent pas dépasser la capacité d’accueil des plages privées (généralement 200 à 300 personnes), respecter l’environnement, la sécurité, ne pas être payants et être libres d’accès.

"On ne veut pas jouer aux Zorro mais rappeler la loi et nous sommes ouverts à la discussion", explique Nicolas Honoré, le directeur de cabinet.

Pourtant, à Sète essentiellement, plusieurs événements ont d’ores et déjà été annulés par les gérants qui veulent éviter au mieux une amende, au pire le non-renouvellement de la concession.

Par exemple, le festival United Summer du week-end prochain ou encore la soirée prolongeant l’ouverture du festival Fiesta Sète, prévue aujourd’hui, ont été délocalisés. Le maire François Commeinhes, qui a saisi le ministère du Tourisme, s’étonne que la "bienveillance" habituelle de l’état se soit muée en un ferme rappel à la loi. Il demande une remise à plat de la réglementation.

Mais le premier problème, c’est que les hostilités administratives se sont déclenchées très tardivement, au début de la saison, alors que les soirées étaient déjà programmées.

La loi est-elle la même pour tous ?

Et le second souci, c’est que les services préfectoraux naviguent à vue. Au Cap-d’Agde, à La Grande-Motte, Carnon où encore le week-end dernier à Villeneuve-lès-Maguelone, soirées et festivals d’importance se déroulent comme si de rien n’était depuis un mois.

Alors que d’autres, à Sète toujours, ont fait l’objet de plusieurs rappels à l’ordre entraînant les annulations par le biais la municipalité, soucieuse de ne pas jouer le mauvais élève. Ce qui ne manque pas de nourrir rancœur et jalousie.

"En période de crise, on génère des emplois" Vincent Guillon, organisateur

"Il y a des événements sur toutes les plages et on m’interdit le mien. Je suis un dommage collatéral, se plaint Vincent Guillon, organisateur d’United Summer. En période de crise, on génère pourtant des emplois, de la consommation... On comprend pourquoi tout le monde va en Espagne." Selon ses dires, il en est de sa poche pour plusieurs milliers d’euros.

"On ne veut pas taper sur Sète, il n’y a pas d’ostracisme, on s’occupe de tout le monde", promet Nicolas Honoré. Il reconnaît pourtant implicitement que ses services n’ont pas toutes les cartes en main : "A-t-on une vue exhaustive de toutes les soirées ? Je ne sais pas... On peut toujours être meilleurs, ça fera parti du débriefing à la rentrée."

Mais pour ce “politique”, fin connaisseur de la problématique et qui veut rester incognito, "il suffit d’aller sur les sites des paillotes pour voir les photos de ce qu’il s’y passe... La préfecture est dépassée", persifle-t-il.

"Le temps de l’excès, du toujours plus de monde sur la plage, est révolu"

Sentant le vent de la répression tourner vers sa commune, le maire de La Grande-Motte, lui, réunit demain tous les gérants de paillotes pour leur rappeler les règles, surtout en terme d’affluence. Il n’entend pas interdire les soirées alors que certains concessionnaires ont demandé audience en préfecture pour sauver leur événement d’août.

"On ne tolérera aucun débordement. Cette année, on a déjà mis deux PV pour nuisances sonores et fermeture tardive, précise Stephan Rossignol. Mais ces soirées correspondent à une demande de notre clientèle, les concessionnaires ont une redevance élevée à payer, ils ne peuvent pas vivre que de la location de transat et ces activités créent des emplois. Pour autant, le temps de l’excès, du toujours plus de monde sur la plage, est révolu."

YANICK PHILIPPONNAT


Publié le : Mercredi 01 août 2012

​Revue Presse
Hommage aux disparus en mer

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Des dizaines de fleurs ont été déposées en mer par les officiels et les plaisanciers
(© D.R)

Midi Libre 30/07/2012

Après l'église Saint-Benoît du Cap-d'Agde, c'est sur les quais du centre-port que se déroule désormais la messe du dimanche de la fête de la Mer.

Hier encore, près de 300 personnes ont pris place le long du quai de Beaupré, au cœur de la station, pour écouter la messe du père Yannick Casajus, qui a pour l'occasion rendu hommage aux marins disparus.

Une célébration qui s'est poursuivie sur l'eau un peu plus tard dans la matinée. A cette occasion, les officiels, dont le maire d'Agde, Gilles d'Ettore, avaient pris place sur un navire de promenade spécialement réservé pour l'occasion. Dans son sillage, près d'une trentaine de bateaux ont pris la direction de la mer, au large de la Grande Conque, pour une cérémonie où une gerbe et des dizaines de fleurs ont été immergées.

Cornes de brumes et fumigènes ont alors marqué la traditionnelle ronde des bateaux, avant le retour au centre-port au son de la peña.

O.R


Publié le : Lundi 30 juillet 2012

​Revue Presse
Une escale naturiste pour le “Wind Star”

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Le Wind Star quittera les eaux agathoises aujourd’hui en fin d’après-midi. (© D.R)

Midi Libre 26/07/2012

Habitué du port de Sète, le Wind Star, paquebot à voile immatriculé aux Bahamas, qui exhibe fièrement ses quatre mâts, a quelque peu changé ses plans hier matin, en mouillant au large de la Grande Conque.

Des clients naturistes

En raison, d’une part, de sa taille, qui l’empêche d’entrer dans le port de plaisance du Cap d’Agde, mais aussi pour des motifs purement pratiques : les passagers que transporte le navire sont en effet naturistes. Américains pour la grande majorité d’entre-eux, Canadiens et Australiens qui, après avoir déboursé près de 3 000 $ pour cette croisière, ont souhaité visiter la capitale mondiale du naturisme et du libertinage.

Il était environ 9 h, hier matin, lorsque le Wind Star, bateau fabriqué au Havre en 1986 qui possède notamment un casino et une piscine à bord, est apparu à l’horizon, un peu en avance sur l’horaire prévu. Une arrivée préparée de longue date puisque le premier contact entre le croisiériste et les autorités portuaires date de janvier... 2011 ! Autant dire que le comité d’accueil était prêt depuis un bon moment déjà. à bord d’une embarcation de la capitainerie, Pierre Weiss a acheminé sur place Philippe Dones, le chef d’escale, et Thierry Boucher, directeur de la Sodéal. "Mon rôle est de vérifier si le voyage s’est bien passé, et de voir ce dont ils ont besoin si nécessaire", explique Philippe Dones.

Discrétion assurée

En temps normal, les tracasseries administratives font également partie du lot de telles escales. Cette fois, l’arrivée du navire de croisière ayant été planifiée bien à l’avance, elles ont été réduites à leur plus simple expression, malgré l’ancrage de cette unité dans l’aire marine protégée. Quant aux médias présents sur place, la consigne était claire : interdiction formelle de monter sur le pont. Comme souvent dans le milieu naturiste, la discrétion est là aussi de mise...

Une fois les formalités effectuées, le semi-rigide de la capitainerie a servi de guide à la navette embarquée du Wind Star, chargée d’acheminer les passagers vers Port-Embonne et le village naturiste. Un trajet de quelques minutes à peine, dans une mer paisible et sous le ciel bleu, qui ont donné raison au croisiériste de faire escale sur la côte capagathoise.

Sur place, ces croisiéristes haut de gamme ont pu découvrir les charmes du village, après avoir séjourné dans des lieux prestigieux tels que les Îles Baléares, à Ibiza, et avant de rejoindre Saint-Tropez ce soir, prochaine étape de cette croisière qui sort un peu des sentiers battus.

OLIVIER RAYNAUD


Publié le : Jeudi 26 juillet 2012

​Revue Presse
La Luna risque de fermer avant même d´ouvrir

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Les policiers ont relevé plusieurs infractions lors de leur visite nocturne de la paillote
(V. ANDORRA)

Midi Libre 22/07/2012

Si la préfecture reste dans les mêmes dispositions d’esprit au sujet des paillotes, il est possible que La Luna, cette concession de plage située sur le lot n° 11, soit frappée d’une fermeture administrative. Avant même d’avoir réellement ouvert…

Il s’avère que l’équipe de cette paillote (la dernière à avoir été désignée, fin juin, par la Ville en procédure accélérée) a organisé une grande soirée musicale vendredi.

Diverses options

Cet événement lucratif lui aurait ainsi permis de “lancer” financièrement une saison déjà bien amputée. Sauf que ce genre de grande soirée est désormais interdite par les services de l’état. à moins d’une autorisation. Ce que La Luna n’avait pas. D’ailleurs dans l’après-midi, la police municipale est venue signifier cette interdiction aux gérants.

Toutefois, lorsque les hommes du commissariat ont débarqué vers 21 h 30, la soirée musicale battait bien son plein. Près de 500 personnes y étaient réunies. Les fonctionnaires ont donc demandé aux patrons d’arrêter immédiatement la musique. Et ont relevé plusieurs infractions. Dont une de taille.

En effet si la Ville a accordé le droit aux gérants de la Luna de s’installer sur la plage dès le lendemain du conseil municipal lui ayant attribué le lot, la convention d’exploitation n’a toujours pas été signée par les services de la préfecture. Ce qui veut dire que La Luna n’a pas d’existence légale. Et ne devait pas recevoir le moindre client. Alors les soirées “disco”…

Le préfet a désormais plusieurs possibilités. Soit il ne signe pas la convention et La Luna doit être démontée. Soit il frappe l’établissement d’une fermeture d’administrative (qui peut être courte). Soit il ferme les yeux sur cet épisode mais appuie la procédure judiciaire. Dans le dossier des policiers se trouvent en effet plusieurs contraventions à 1 500 € pièce…

PHILIPPE MALRIC


Publié le : Lundi 23 juillet 2012

​Revue Presse
La Méditerranée empoisonnée par ses fleuves

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Les fleuves du Languedoc-Roussillon, ici l’Hérault, ont leur part de responsabilité. (D. QUET)

Midi Libre 22/07/2012

Les principaux flux de pollution qui vont à la mer viennent des cours d’eau. Du Rhône pour l’essentiel.

"C’est suffisamment inquiétant pour qu’on prenne le problème à bras-le-corps" Pierre Boissery est expert des eaux côtières et du littoral à l’Agence de l’eau Rhône, Méditerranée & Corse. Son inquiétude repose, pour partie, sur un constat fait par l’Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer (Ifremer).

En 2010, une équipe de chercheurs a rendu les premières conclusions d’un programme baptisé Merlumed "Il s’agissait d’étudier la présence de substances chimiques dans le merlan du golfe du Lion pour comprendre les mécanismes de bio-accumulation par la chaîne trophique", confirme Capucine Mellon, coordinatrice du programme.

A l’époque, ces conclusions n’ont pas fait l’objet d’une large diffusion. Elles sont éloquentes pourtant, au moins pour deux des substances étudiées. Les PCB d’abord. Ces composés organiques de synthèse étaient largement utilisés dans l’industrie électrique avant que la France les interdise en 2001. L’étude a montré que les merlus du golfe du Lion avaient un niveau de contamination cinq à huit fois supérieur à ceux du golfe de Gascogne.

Les PBDE ensuite. Ils sont massivement utilisés pour leurs propriétés inifuges dans les textiles, l’électronique et les équipements domestiques. Eux n’ont pas été interdits malgré des interrogations sur l’impact de leur toxicité à long terme. Les travaux d’Ifremer ont révélé "une forte contamination de l’espèce, jusqu’à deux fois plus forte que les contaminations maximales dans la morue de la mer du Nord."

"Il vaut mieux se baigner sur les plages du Languedoc qu’au large de Marseille"

"Rien n’interdit de manger du poisson et il vaut mieux se baigner sur les plages du Languedoc qu’au large de Marseille", relativise Pierre Boissery. Pour l’Agence de l’eau, qui vient de dresser une cartographie très précise des flux polluants de la Méditerranée, l’origine des contaminations est clairement identifiée : "Près de 90 % des flux proviennent des cours d’eau. Le Rhône y contribue à 67 %", explique l’expert Contrairement aux idées reçues, les rejets urbains et industriels à la mer sont très faibles, moins de 2 % des flux, tout comme ceux des ports (0,05 %).

Les fleuves du Languedoc-Roussillon ont aussi leur part de responsabilité

L’Agence est allée loin dans son évaluation. Elle a établi que, chaque année, le Rhône déversait entre 5 000 et 6 000 tonnes de métaux lourds et une centaine de tonnes de pesticides. Du Vidourle à la Tech, les fleuves du Languedoc-Roussillon ont aussi leur part de responsabilité : 16 % des apports d’ammonium à la mer, 8 % des phosphates, 6 % des nitrates, 8 % des métaux lourds.

Or, une directive européenne prévoit un retour au "bon état écologique du milieu marin" au plus tard en 2020. Pour s’y conformer, l’Agence de l’eau et la Direction interrégionale de la mer Méditerranée (DIRM) ont établi un plan d’action qui mobilisera 600 millions d’euros sur six ans. 75 % de cette somme seront consacrés à la réduction des flux polluants.

Un travail de bénédictin à en croire Pierre Boissery : "S’il n’y avait que dix gros robinets de pollution à fermer, ce serait vite réglé, mais les gros robinets ont déjà été fermés. Il faut donc s’attaquer aux centaines de petits foyers de contamination." Et faire comprendre aux riverains des cours d’eau, parfois très éloignés de la mer, que la santé de la Grande Bleue est entre leurs mains. La nôtre aussi.

JEAN-PIERRE LACAN


Publié le : Dimanche 22 juillet 2012

​Revue Presse
La lagune de Thau très surveillée

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Cette pompe est un outil de plus dans la protection de l'environnement. (© D.R)

Midi Libre 12/07/2012

Une pompe de vidange des eaux grises ou noires vient d'être mise en service au port de Marseillan-ville. Ce nouvel outil de prévention, au service de la protection de l'environnement, était souhaité depuis plus de deux ans par le maire, Yves Michel. Mais la commune n'en est pas resté là. Elle vient de conventionner avec la société Azure Trend, navigant aux couleurs d'EcoTank, pour assurer le confinement des zones de pollution, l'entretien des berges et plans d'eau communaux, la valorisation du guide de bonne conduite de l'usager de la lagune et la promotion touristique de la commune auprès de la clientèle des plaisanciers.

Cette convention est une première. Yves Michel, le maire de Marseillan, souhaite que cette initiative municipale puisse faire preuve d'exemple autour de la lagune de Thau.

Cette convention a d'ailleurs retenue toute l'attention de la section régionale conchylicole Corse Méditerranée. Son président Philippe Ortin, son délégué à l'environnement Jean-Pierre Cabrol et le conchyliculteur marseillanais Rémi Roucairol étaient présents pour la présentation de la borne écologique. Ils ont ainsi pu appréhender au mieux les tenants du partenariat entre Azure Trend et la ville de Marseillan, qui accompagne les conchyliculteurs dans l'attention portée à la préservation de la qualité des eaux de la lagune.


Publié le : Jeudi 12 juillet 2012

​Revue Presse
Des agents de la Sodéal formés à la self-défense

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Les stagiaires et une partie de l'encadrement de la Sodéal. (© D.R)

Midi Libre 10/07/2012

Près d'une trentaine d'agents du service sécurité de la Sodéal, la société d'économie mixte qui assure la gestion et l'exploitation des ports du Cap d'Agde et de trois campings municipaux (La Clape, La Tamarissière et Baldy), ont participé dernièrement à une formation basée sur la self-défense, dispensée par un maître en la matière, Americo Da Silva.

L'objectif de cette session était de permettre aux agents, dont la mission première est de surveiller les quais et les bassins, d'appréhender un ou des individus menaçants ce qui, malheureusement, est assez fréquent en période estivale, tout en respectant bien sûr un cadre légal très strict.

Ainsi, quatre jours durant, Americo Da Silva a enseigné différentes techniques pour repousser un assaillant, le tenir à distance de sécurité, voire le menotter si nécessaire. Des outils techniques qui ne sont pas destinés à se substituer aux agents des polices nationales ou municipales, mais qui, dans l'urgence, peuvent parfois s'avérer salutaires. "Nous ne représentons pas un véritable service de sécurité en tant que tel, rappelait le directeur de la Sodéal, Thierry Boucher. Nous sommes surtout là pour surveiller les 3 500 bateaux amarrés au Cap d'Agde et assurer une présence sur les plans d'eau. Mais on sait très bien qu'en été, certaines situations peuvent dégénérer. Dans ces cas-là, il faut avoir l'attitude requise, un bon comportement."

Sous les yeux de Luc Larose, patron de la PM d'Agde, à l'origine de cette formation, et du commandant de police Patrick Audouy, un diplôme a ensuite été remis aux stagiaires.

O.R


Publié le : Mardi 10 juillet 2012

​Revue Presse
Les scooters des mers dans le collimateur

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Opération en mer pour sensibiliser les utilisateurs d’engins à moteur.
(SAMUEL DUPLAIX)

Midi Libre 08/07/2012

Les gendarmes mettent la pression en début de saison. Le jet, c’est trop puissant, ça déchire !" Arrivés du Vaucluse avec leur puissant engin "acheté d’occasion l’an dernier à Cannes", Samir et Lucas froncent un peu le sourcil à leur arrivée sur le port de La Grande-Motte (Hérault) : sur le plan incliné dévolu à la mise à l’eau des scooters des mers, les gendarmes sont là, courtois mais fermes. Permis bateau, titre de navigation : des vérifications qui visent avant tout à faire passer un message global avant l’été : "Pour que les baigneurs et tous les adeptes des activités nautiques puissent cohabiter, il faut respecter les règles."

Les règles ?

"Pas de navigation à moteur dans la bande des 300 m, hormis dans un chenal d’accès, et à vitesse réduite", rappelle le lieutenant Michel Merou, commandant de la compagnie de Lunel. Entre les nageurs, les kitesurfs, les paddle-boards et les parachutes ascensionnels, les scooters des mers sont dans le collimateur.

"Ces engins ont pris une grosse ampleur depuis cinq ou six ans, notamment parce qu’ils permettent un accès au nautisme à ceux qui n’ont pas les moyens d’acheter un bateau", note le major Caunègre, commandant la brigade nautique d’Agde qui, comme ses collègues du Grau-du-Roi, a multiplié hier les contrôles en mer dans la baie d’Aigues-Mortes.

Pour piloter un jet-ski, il suffit en effet de passer un permis bateau, obtenu avec deux jours de formation. "Ce sont des engins très puissants, très maniables, avec lesquels il est facile de faire n’importe quoi." Frôler les bateaux pour sauter sur les vagues de sillage, foncer trop près de la plage, sans parler du bruit et des odeurs d’essence... "Les conflits d’usage avec les voileux ou les kites sont chaud bouillants", confirme Jean-Jacques Maniez, responsable régional du syndicat des activités nautiques, et qui tient une base de location de jets à La Grande-Motte. "Beaucoup de propriétaires de jet-skis n’ont pas la fibre marine et ignorent tout des zones à respecter." Autre souci : l’impact écologique. "Un coup de turbine, ça fait un trou de 50 cm dans le sable, quatre mètres plus bas, et ça touche l’écosystème."

Reste aussi les vrais problèmes de sécurité illustrés dramatiquement en juillet dernier : une panne de scooter des mers au crépuscule, au large de Vias (Hérault), s’était soldée par un mort et deux rescapés. "Ce jeune est mort de froid. S’il avait eu sa lampe flash, les deux hélicos qui l’ont cherché l’auraient trouvé à temps", rappelle le major Caunègre. D’où ces contrôles en mer, pour s’assurer que ce dispositif lumineux, "visible à deux milles par un hélicoptère", soit bien présent sur les gilets des amateurs de vitesse. "N’oubliez pas non plus les feux à mains. Ce n’est plus obligatoire depuis l’an dernier, mais ça peut toujours servir", rappelle le gendarme. Sur le plan incliné, deux nouvelles remorques s’avancent : pour les jet-skis aussi, la saison est vraiment lancée.

FRANÇOIS BARRèRE


Publié le : Dimanche 08 juillet 2012

​Revue Presse
Medithau lance la première barge conchylicole 100 % électrique

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Le bateau de 11,95 m sur 4,30 m, pesant plus de 4 tonnes, est propulsé
par deux moteurs électriques de 8 kilowatts chacun
qui portent sa puissance à 50 chevaux environ. (V. A. )

Midi Libre 06/07/2012

Ce matin, Florent Tarbouriech, directeur général de Médithau, société de production et de négoce de coquillages implantée sur les rives du bassin de Thau, entre Mèze et Marseillan, a officiellement présenté la toute première barge conchylicole de l’étang de Thau à n’émettre aucun gaz à effet de serre.

Le bateau de 11,95 m sur 4,30 m, pesant plus de 4 tonnes, est propulsé par deux moteurs électriques de 8 kilowatts chacun qui portent sa puissance à 50 chevaux environ. Il a été fabriqué par la société marseillanaise Littoral et motorisé par le Varois Eco Power Solutions. Rechargeables sur secteur, ses batteries (recyclables et dépourvues de lithium), peuvent également l’être grâce à des panneaux photovoltaïques embarqués.


Publié le : Samedi 07 juillet 2012

​Revue Presse
Sète Les beach party "non autorisées" du Worldwide Festival

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La Préfecture dénonce, notamment, une “privatisation” d’un espace public
 Photo VINCENT ANDORRA

Midi Libre 04/07/2012

En conséquence, je vous confirme que l’organisation du Worldwide sur le domaine public maritime ne peut être autorisée." Voilà, la conclusion du courrier envoyé par la préfecture, en fin de semaine dernière au maire de Sète. Une missive “missile”.

En cause ? Une gestion un peu légère de l’événement par la ville. L’équipe du Worldwide avait en effet demandé à la municipalité de pouvoir rapprocher les “beach party” (qui font tout le charme du festival et qui avaient lieu jusqu’alors à l’ACD) des autres sites de concert (théâtre de la Mer et Môle Saint-Louis). Proposition retenue par la mairie qui a donc décidé d’accueillir les festivaliers sur une “zone d’activités municipales” située sur la plage du Lazaret, juste à côté de la Barque Bleue.

Un espace public interdit... au public

Comme les “beach party” sont payantes, ce secteur de la plage a été clôturé avec des barrières. L’espace municipal - et donc public - est ainsi devenu inaccessible au “péquin moyen”. Ce que n’ont pas manqué de relever les services de la Préfecture. Car cette initiative de la Ville de Sète rentre en parfaite contradiction avec la réglementation du Domaine Public Maritime.

Pour résumer, ce texte prévoit la liberté d’accès à la Grande Bleue pour tout le monde, sauf dans les secteurs - qui peuvent avoir une vocation commerciale - spécifiquement délimités par l’Etat. Bref, hormis dans les paillotes et autres locations de matériel, on peut et on doit, aller à la plage sans payer.

Les dangers mis en avant

En s’appuyant, dans son courrier, sur cette "privatisation de l’espace public" au profit d’une "entreprise lucrative et commerciale", la Préfecture a signalé au maire que l’occupation du Domaine Public Maritime n’est "pas conforme". Sans omettre, d’ailleurs, "les risques majeurs pour l’environnement" et l’éventuel danger d’un "débordement non maîtrisé." Avec la conclusion que l’on sait.

Néanmoins, dès aujourd’hui, les festivaliers vont pouvoir se trémousser sur la plage du Lazaret. Selon nos informations, l’équipe du Worldwide a plaidé sa bonne foi auprès des services préfectoraux. L’Etat aurait compris que ces organisateurs n’étaient en rien responsable. Le WW2012 va donc pouvoir se dérouler sans problème. Cette année...

PHILIPPE MALRIC


Publié le : Jeudi 05 juillet 2012

​Revue Presse
Sète, plages privées : un rapport sans...concessions

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La chambre dénonce notamment un manque de transparence. (ARCHIVES)

Midi Libre 04/07/2012

C’est peu de dire que la chambre régionale des comptes dans son rapport définitif a diagnostiqué de nombreuses irrégularités dans l’attribution et la gestion des concessions de plage. "La gestion des sous-traités d’exploitation courant sur la période 2005-2010 a été particulièrement chaotique", prévient d’emblée la chambre.

Sur la période 2005-2010, "plusieurs sous-traités ont été prolongés de manière irrégulière trois années de suite alors même qu’ils auraient dû être mis en concurrence. Par ailleurs plusieurs anomalies et irrégularités ont été relevées à l’occasion de la nouvelle délégation de service public 2011-2015. La commission communale de délégation a rompu l’égalité de traitement entre les candidats. Les choix d’attribution ont en outre souffert d’un défaut manifeste de transparence". Voilà pour le préambule.

Dans le détail, le rapport est encore plus accablant. Notamment pour le renouvellement des concessions 2011-2015 que le préfet a retoqué, exigeant de la mairie une reprise complète de la procédure.

Ainsi, la Chambre régionale des comptes s’étonne dans un premier temps de voir la commission de délégation de services publics "retenir le dossier de 28 candidats alors que 13 d’entre-eux présentent un dossier très incomplet (...) La commission a manifestement méconnu les obligations légales auxquelles elle était tenue. Cette méconnaissance ne semble pas pouvoir être justifiée par une éventuelle volonté de retenir de nombreuses candidatures : les offres régulières étaient suffisamment nombreuses pour permettre une juste concurrence."

La chambre va même plus loin dans ces accusations : "Six candidats ont finalement été attributaires de lots alors qu’ils auraient dû être éliminés dès le début de la soumission." Non sans ironie, le rapport réserve une mention spéciale pour l’un des lots : "L’attributaire a présenté un dossier très incomplet non seulement sur le plan des garanties requises mais aussi sur le plan de l’offre technique. Cet ensemble de considérations rend particulièrement surprenante l’attribution de ce lot."

Pour la chambre, pas de doute, il y a eu "rupture de l’égalité de traitement entre les candidats". Mais le rapport ne s’arrête pas là. Et s’étonne "du manque de cohérence" entre le classement des candidats effectué lors de la première réunion de la commission et celui qui sera établi à la suite d’une seconde convocation. "Les réévaluations et dévaluations ont eu pour effet de bouleverser les propositions d’attribution, parfois considérablement, sans motifs explicites."

Suit la liste des principaux lésés ou favorisés. Assortie de cette remarque sans ambiguïté : "à défaut des motivations transparentes, la chambre observe que la commission semble s’être prononcée sur des considérations étrangères au dossier". On ne pourrait être plus clair.

Pire, la chambre estime que les intérêts financiers de la collectivité ont été lésés dans la mesure où "la redevance finalement fixée a été dans la plupart des cas abaissée par rapport à l’offre initiale la plus favorable pour la ville." Bref, au fil des pages du rapport, on comprend mieux la décision du préfet d’annuler les attributions de 2011. Et cet appel "à une vigilance particulière" lancé par la chambre pour la procédure 2012-2017.

Les plagistes également visés

Les attributaires des concessions de plage sont également visés par la chambre régionale des comptes. L’organisme pointe le vide de plusieurs dossiers, « le manque de garanties financières et techniques » mais s’amuse également des chiffres et des bilans livrés par les attributaires (quand ils sont établis).
Ainsi, en maniant habilement le sous-entendu, la chambre s’étonne de la persévérance de cet attributaire qui a déclaré en 2009 une perte de 182 000 €. Mais qui a postulé pour une nouvelle attribution l’année suivante. Ou de cet autre qui malgré 22 000 € de déficit veut reprendre du service. Pour l’exercice 2009, les concessionnaires ont déclaré un chiffre d’affaires compris entre 207 000 € et 651 000 €. Avec pour le meilleur gestionnaire un bénéfice de 48 000 €. Pour quatre mois et demi d’ouverture. Pas étonnant que 88 offres aient été déposés lors de la dernière procédure d’attribution.


Publié le : Mercredi 04 juillet 2012

​Revue Presse
Pêche chalutière : quand le malheur des uns fait le bonheur des autres

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La pêche de ces derniers jours remet un peu de baume au cœur à bord des chalutiers. (PHOTO V.D.)

Midi Libre 22/06/2012

Depuis la fin des arrêts temporaires, le 7 juin dernier (les bateaux ont véritablement repris la mer le 11), le port de pêche de Sète ne compte plus que 13 chalutiers. Contre 32 il y a 5 ans et une vingtaine il y a encore quelques semaines. Car plusieurs armements en difficulté et candidats au dernier plan de sortie de flotte n’ont pas repris la mer suite à la trêve subventionnée.

A Sète, il faut donc désormais compter sans le Teresina, le Liguori, le Maxime-Louis, Le Sophistiqué, le Kelly-Rocco (peut-être, bientôt, le Jurocel) et tant d’autres, séparations douloureuses qui devraient néanmoins offrir un peu d’oxygène à “ceux qui restent”.

Moins de bateaux, c’est plus de ressource à se partager, moins de concurrence et, le plus souvent, du prix.

Alors c’est sûr, les “criées” ne sont plus ce qu’elles étaient avec au maximum, en ce début d’été, 2 000 bacs par jour dans la salle des ventes du quai Licciardi, petits-métiers compris (contre 3 500 en moyenne en 2008). Mais la demande est forte, encore une fois, et les prix de vente plus qu’honnêtes.

Bien sûr, ils ne seront jamais aussi élevés que durant les fameux arrêts temporaires, où la production des seuls trois bateaux qui travaillaient encore se négociait en moyenne - la semaine du 4 juin par exemple - 5,41 € le kilo. Or, cette semaine-là, 21 tonnes de poissons avaient seulement été sorties de l’eau. Que l’on s’arrachait, forcément. Contre 45 tonnes dès la semaine de “reprise”, un chiffre d’affaires en hausse de 49 % et un prix de vente en baisse de - seulement - 10 %.

Selon toute vraisemblance, la réduction de la flotte chalutière sétoise - si l’on veut bien oublier la dimension humaine de la faillite de tant d’entreprises - devrait permettre aux pêcheurs de mieux gagner leur vie malgré un gazole restant à un niveau assez élevé.

L’ambiance était d’ailleurs un peu moins morose, ces derniers jours, en criée. Des chiffres d’affaires de 2 000 € à 2 600 €, ça met, forcément, du baume au cœur. D’autant qu’une rumeur court sur un possible retour du poisson bleu... Si tel était le cas, le rayon, de soleil se ferait embellie.

Pa.C


Publié le : Samedi 23 juin 2012