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Publiée le 05-06-2022

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​Revue Presse
Les scooters des mers dans le collimateur

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Opération en mer pour sensibiliser les utilisateurs d’engins à moteur.
(SAMUEL DUPLAIX)

Midi Libre 08/07/2012

Les gendarmes mettent la pression en début de saison. Le jet, c’est trop puissant, ça déchire !" Arrivés du Vaucluse avec leur puissant engin "acheté d’occasion l’an dernier à Cannes", Samir et Lucas froncent un peu le sourcil à leur arrivée sur le port de La Grande-Motte (Hérault) : sur le plan incliné dévolu à la mise à l’eau des scooters des mers, les gendarmes sont là, courtois mais fermes. Permis bateau, titre de navigation : des vérifications qui visent avant tout à faire passer un message global avant l’été : "Pour que les baigneurs et tous les adeptes des activités nautiques puissent cohabiter, il faut respecter les règles."

Les règles ?

"Pas de navigation à moteur dans la bande des 300 m, hormis dans un chenal d’accès, et à vitesse réduite", rappelle le lieutenant Michel Merou, commandant de la compagnie de Lunel. Entre les nageurs, les kitesurfs, les paddle-boards et les parachutes ascensionnels, les scooters des mers sont dans le collimateur.

"Ces engins ont pris une grosse ampleur depuis cinq ou six ans, notamment parce qu’ils permettent un accès au nautisme à ceux qui n’ont pas les moyens d’acheter un bateau", note le major Caunègre, commandant la brigade nautique d’Agde qui, comme ses collègues du Grau-du-Roi, a multiplié hier les contrôles en mer dans la baie d’Aigues-Mortes.

Pour piloter un jet-ski, il suffit en effet de passer un permis bateau, obtenu avec deux jours de formation. "Ce sont des engins très puissants, très maniables, avec lesquels il est facile de faire n’importe quoi." Frôler les bateaux pour sauter sur les vagues de sillage, foncer trop près de la plage, sans parler du bruit et des odeurs d’essence... "Les conflits d’usage avec les voileux ou les kites sont chaud bouillants", confirme Jean-Jacques Maniez, responsable régional du syndicat des activités nautiques, et qui tient une base de location de jets à La Grande-Motte. "Beaucoup de propriétaires de jet-skis n’ont pas la fibre marine et ignorent tout des zones à respecter." Autre souci : l’impact écologique. "Un coup de turbine, ça fait un trou de 50 cm dans le sable, quatre mètres plus bas, et ça touche l’écosystème."

Reste aussi les vrais problèmes de sécurité illustrés dramatiquement en juillet dernier : une panne de scooter des mers au crépuscule, au large de Vias (Hérault), s’était soldée par un mort et deux rescapés. "Ce jeune est mort de froid. S’il avait eu sa lampe flash, les deux hélicos qui l’ont cherché l’auraient trouvé à temps", rappelle le major Caunègre. D’où ces contrôles en mer, pour s’assurer que ce dispositif lumineux, "visible à deux milles par un hélicoptère", soit bien présent sur les gilets des amateurs de vitesse. "N’oubliez pas non plus les feux à mains. Ce n’est plus obligatoire depuis l’an dernier, mais ça peut toujours servir", rappelle le gendarme. Sur le plan incliné, deux nouvelles remorques s’avancent : pour les jet-skis aussi, la saison est vraiment lancée.

FRANÇOIS BARRèRE


Publié le : Dimanche 08 juillet 2012

​Revue Presse
Medithau lance la première barge conchylicole 100 % électrique

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Le bateau de 11,95 m sur 4,30 m, pesant plus de 4 tonnes, est propulsé
par deux moteurs électriques de 8 kilowatts chacun
qui portent sa puissance à 50 chevaux environ. (V. A. )

Midi Libre 06/07/2012

Ce matin, Florent Tarbouriech, directeur général de Médithau, société de production et de négoce de coquillages implantée sur les rives du bassin de Thau, entre Mèze et Marseillan, a officiellement présenté la toute première barge conchylicole de l’étang de Thau à n’émettre aucun gaz à effet de serre.

Le bateau de 11,95 m sur 4,30 m, pesant plus de 4 tonnes, est propulsé par deux moteurs électriques de 8 kilowatts chacun qui portent sa puissance à 50 chevaux environ. Il a été fabriqué par la société marseillanaise Littoral et motorisé par le Varois Eco Power Solutions. Rechargeables sur secteur, ses batteries (recyclables et dépourvues de lithium), peuvent également l’être grâce à des panneaux photovoltaïques embarqués.


Publié le : Samedi 07 juillet 2012

​Revue Presse
Sète Les beach party "non autorisées" du Worldwide Festival

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La Préfecture dénonce, notamment, une “privatisation” d’un espace public
 Photo VINCENT ANDORRA

Midi Libre 04/07/2012

En conséquence, je vous confirme que l’organisation du Worldwide sur le domaine public maritime ne peut être autorisée." Voilà, la conclusion du courrier envoyé par la préfecture, en fin de semaine dernière au maire de Sète. Une missive “missile”.

En cause ? Une gestion un peu légère de l’événement par la ville. L’équipe du Worldwide avait en effet demandé à la municipalité de pouvoir rapprocher les “beach party” (qui font tout le charme du festival et qui avaient lieu jusqu’alors à l’ACD) des autres sites de concert (théâtre de la Mer et Môle Saint-Louis). Proposition retenue par la mairie qui a donc décidé d’accueillir les festivaliers sur une “zone d’activités municipales” située sur la plage du Lazaret, juste à côté de la Barque Bleue.

Un espace public interdit... au public

Comme les “beach party” sont payantes, ce secteur de la plage a été clôturé avec des barrières. L’espace municipal - et donc public - est ainsi devenu inaccessible au “péquin moyen”. Ce que n’ont pas manqué de relever les services de la Préfecture. Car cette initiative de la Ville de Sète rentre en parfaite contradiction avec la réglementation du Domaine Public Maritime.

Pour résumer, ce texte prévoit la liberté d’accès à la Grande Bleue pour tout le monde, sauf dans les secteurs - qui peuvent avoir une vocation commerciale - spécifiquement délimités par l’Etat. Bref, hormis dans les paillotes et autres locations de matériel, on peut et on doit, aller à la plage sans payer.

Les dangers mis en avant

En s’appuyant, dans son courrier, sur cette "privatisation de l’espace public" au profit d’une "entreprise lucrative et commerciale", la Préfecture a signalé au maire que l’occupation du Domaine Public Maritime n’est "pas conforme". Sans omettre, d’ailleurs, "les risques majeurs pour l’environnement" et l’éventuel danger d’un "débordement non maîtrisé." Avec la conclusion que l’on sait.

Néanmoins, dès aujourd’hui, les festivaliers vont pouvoir se trémousser sur la plage du Lazaret. Selon nos informations, l’équipe du Worldwide a plaidé sa bonne foi auprès des services préfectoraux. L’Etat aurait compris que ces organisateurs n’étaient en rien responsable. Le WW2012 va donc pouvoir se dérouler sans problème. Cette année...

PHILIPPE MALRIC


Publié le : Jeudi 05 juillet 2012

​Revue Presse
Sète, plages privées : un rapport sans...concessions

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La chambre dénonce notamment un manque de transparence. (ARCHIVES)

Midi Libre 04/07/2012

C’est peu de dire que la chambre régionale des comptes dans son rapport définitif a diagnostiqué de nombreuses irrégularités dans l’attribution et la gestion des concessions de plage. "La gestion des sous-traités d’exploitation courant sur la période 2005-2010 a été particulièrement chaotique", prévient d’emblée la chambre.

Sur la période 2005-2010, "plusieurs sous-traités ont été prolongés de manière irrégulière trois années de suite alors même qu’ils auraient dû être mis en concurrence. Par ailleurs plusieurs anomalies et irrégularités ont été relevées à l’occasion de la nouvelle délégation de service public 2011-2015. La commission communale de délégation a rompu l’égalité de traitement entre les candidats. Les choix d’attribution ont en outre souffert d’un défaut manifeste de transparence". Voilà pour le préambule.

Dans le détail, le rapport est encore plus accablant. Notamment pour le renouvellement des concessions 2011-2015 que le préfet a retoqué, exigeant de la mairie une reprise complète de la procédure.

Ainsi, la Chambre régionale des comptes s’étonne dans un premier temps de voir la commission de délégation de services publics "retenir le dossier de 28 candidats alors que 13 d’entre-eux présentent un dossier très incomplet (...) La commission a manifestement méconnu les obligations légales auxquelles elle était tenue. Cette méconnaissance ne semble pas pouvoir être justifiée par une éventuelle volonté de retenir de nombreuses candidatures : les offres régulières étaient suffisamment nombreuses pour permettre une juste concurrence."

La chambre va même plus loin dans ces accusations : "Six candidats ont finalement été attributaires de lots alors qu’ils auraient dû être éliminés dès le début de la soumission." Non sans ironie, le rapport réserve une mention spéciale pour l’un des lots : "L’attributaire a présenté un dossier très incomplet non seulement sur le plan des garanties requises mais aussi sur le plan de l’offre technique. Cet ensemble de considérations rend particulièrement surprenante l’attribution de ce lot."

Pour la chambre, pas de doute, il y a eu "rupture de l’égalité de traitement entre les candidats". Mais le rapport ne s’arrête pas là. Et s’étonne "du manque de cohérence" entre le classement des candidats effectué lors de la première réunion de la commission et celui qui sera établi à la suite d’une seconde convocation. "Les réévaluations et dévaluations ont eu pour effet de bouleverser les propositions d’attribution, parfois considérablement, sans motifs explicites."

Suit la liste des principaux lésés ou favorisés. Assortie de cette remarque sans ambiguïté : "à défaut des motivations transparentes, la chambre observe que la commission semble s’être prononcée sur des considérations étrangères au dossier". On ne pourrait être plus clair.

Pire, la chambre estime que les intérêts financiers de la collectivité ont été lésés dans la mesure où "la redevance finalement fixée a été dans la plupart des cas abaissée par rapport à l’offre initiale la plus favorable pour la ville." Bref, au fil des pages du rapport, on comprend mieux la décision du préfet d’annuler les attributions de 2011. Et cet appel "à une vigilance particulière" lancé par la chambre pour la procédure 2012-2017.

Les plagistes également visés

Les attributaires des concessions de plage sont également visés par la chambre régionale des comptes. L’organisme pointe le vide de plusieurs dossiers, « le manque de garanties financières et techniques » mais s’amuse également des chiffres et des bilans livrés par les attributaires (quand ils sont établis).
Ainsi, en maniant habilement le sous-entendu, la chambre s’étonne de la persévérance de cet attributaire qui a déclaré en 2009 une perte de 182 000 €. Mais qui a postulé pour une nouvelle attribution l’année suivante. Ou de cet autre qui malgré 22 000 € de déficit veut reprendre du service. Pour l’exercice 2009, les concessionnaires ont déclaré un chiffre d’affaires compris entre 207 000 € et 651 000 €. Avec pour le meilleur gestionnaire un bénéfice de 48 000 €. Pour quatre mois et demi d’ouverture. Pas étonnant que 88 offres aient été déposés lors de la dernière procédure d’attribution.


Publié le : Mercredi 04 juillet 2012

​Revue Presse
Pêche chalutière : quand le malheur des uns fait le bonheur des autres

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La pêche de ces derniers jours remet un peu de baume au cœur à bord des chalutiers. (PHOTO V.D.)

Midi Libre 22/06/2012

Depuis la fin des arrêts temporaires, le 7 juin dernier (les bateaux ont véritablement repris la mer le 11), le port de pêche de Sète ne compte plus que 13 chalutiers. Contre 32 il y a 5 ans et une vingtaine il y a encore quelques semaines. Car plusieurs armements en difficulté et candidats au dernier plan de sortie de flotte n’ont pas repris la mer suite à la trêve subventionnée.

A Sète, il faut donc désormais compter sans le Teresina, le Liguori, le Maxime-Louis, Le Sophistiqué, le Kelly-Rocco (peut-être, bientôt, le Jurocel) et tant d’autres, séparations douloureuses qui devraient néanmoins offrir un peu d’oxygène à “ceux qui restent”.

Moins de bateaux, c’est plus de ressource à se partager, moins de concurrence et, le plus souvent, du prix.

Alors c’est sûr, les “criées” ne sont plus ce qu’elles étaient avec au maximum, en ce début d’été, 2 000 bacs par jour dans la salle des ventes du quai Licciardi, petits-métiers compris (contre 3 500 en moyenne en 2008). Mais la demande est forte, encore une fois, et les prix de vente plus qu’honnêtes.

Bien sûr, ils ne seront jamais aussi élevés que durant les fameux arrêts temporaires, où la production des seuls trois bateaux qui travaillaient encore se négociait en moyenne - la semaine du 4 juin par exemple - 5,41 € le kilo. Or, cette semaine-là, 21 tonnes de poissons avaient seulement été sorties de l’eau. Que l’on s’arrachait, forcément. Contre 45 tonnes dès la semaine de “reprise”, un chiffre d’affaires en hausse de 49 % et un prix de vente en baisse de - seulement - 10 %.

Selon toute vraisemblance, la réduction de la flotte chalutière sétoise - si l’on veut bien oublier la dimension humaine de la faillite de tant d’entreprises - devrait permettre aux pêcheurs de mieux gagner leur vie malgré un gazole restant à un niveau assez élevé.

L’ambiance était d’ailleurs un peu moins morose, ces derniers jours, en criée. Des chiffres d’affaires de 2 000 € à 2 600 €, ça met, forcément, du baume au cœur. D’autant qu’une rumeur court sur un possible retour du poisson bleu... Si tel était le cas, le rayon, de soleil se ferait embellie.

Pa.C


Publié le : Samedi 23 juin 2012

​Revue Presse
Pêche sous-marine : un podium au HCA

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L'équipe Hansen, Cosquer et Fouillon a terminé 3e. (© D.R)

Midi Libre 15/06/2012

Pêche sous-marine : un podium au HCA

C'est une importante délégation agathoise qui s'est alignée au trophée du Hendaye Agachon club, au Pays Basque, compétition de chasse sous-marine qui se dispute par équipe de trois plongeurs, en bateau, sur une zone comprise entre Hendaye et Saint-Jean-de-Luz.

Pas moins de trois équipes du Harpon-club agathois s'étaient déplacées pour l'occasion.

Ce type de compétition autorisant l'utilisation de sondeur, GPS et autre matériel électronique, rend les compétiteurs locaux pratiquement intouchables, compte tenu de leur connaissance approfondie de la zone. Malgré ce handicap, l'équipe Hansen - Cosquer - Fouillon, des habitués de cette compétition (ils ont terminé 2e en 2011 et 3e en 2010), obtiennent cette année la 3e place, devancés par deux équipes locales. Au classement par club, le HC Agde est second derrière l'inévitable club d'Hendaye.


Publié le : Lundi 18 juin 2012

​Revue Presse
Les petits métiers retrouvent la pêche

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Le pêcheur valrassien et ses pairs vivent des moments difficiles depuis 3-4 ans
(Photo MAX BERRULLIER)

Midi Libre 06/06/2012

Les petits métiers retrouvent le sourire. Même si ce n’est certes pas encore la liesse générale. Le poisson manque toujours et, pour beaucoup de pêcheurs, les fins de mois sont encore très difficiles : "Certains gagnent le smic et ce en travaillant tous les jours pendant quatorze heures , relève Jimmy Rodriguez, premier prud’homme de Valras. Mais aujourd’hui, je sais que nous sommes entendus et c’est très important."

Le Valrassien rentre de Bruxelles, où il a été reçu au Parlement européen, en compagnie de pêcheurs venus de toute la côte atlantique. Il y portait plusieurs casquettes : il représentait le syndicat des petits métiers du Languedoc-Roussillon, mais aussi l’association des pêcheurs artisans de Méditerranée (16 000 navires en Europe), dont il est vice-président et le comité régional des pêches maritime et des élevages marins.

Le premier prud’homme de Valras et ses pairs ont rencontré des élus parlementaires, mais aussi des représentants de la grande distribution, la navigatrice Isabelle Autissier pour l’association WWF, ONG internationale de protection de la nature et de l’environnement, l’association Euro-toques, regroupant de grands chefs européens.

"Il est ressorti de cette entrevue que la pêche artisanale allait être défendue, se réjouit Jimmy Rodriguez. Il le fallait car, vraiment, nous sommes à bout et, jusqu’à présent, nous avions le sentiment de ne pas être écoutés. Cette réunion nous a permis aussi de faire le point sur les débouchés possibles en matière de vente du poisson."

Pêche intensive, pollution, réchauffement des eaux...

Nul n’en connaît vraiment les raisons, mais la ressource manque malgré tout. Toujours. Depuis 3-4 ans, le chiffre d’affaires des pêcheurs artisanaux baisse. Certains parlent d’une chute de 30 à 40 % des revenus. En prime, l’arrêt de l’action de pêche des chalutiers pendant plusieurs semaines n’a pas vraiment changé la donne.

La mise en place de récifs artificiels commence en revanche à se faire ressentir. Ce n’est toutefois pas significatif pour les pescofis qui espèrent obtenir l’année prochaine un quota pour pouvoir pêcher le thon rouge.

Un coup de pouce non négligeable qui pourrait justement venir du côté de Bruxelles.

LAURENT FRANÇOIS


Publié le : Jeudi 07 juin 2012

​Revue Presse
'Laurence' a mobilisé les secours nautiques au large de fort Brescou

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L'évacuation des blessés par hélicoptère, un des points forts de cet exercice
(Photo Patrick TOUSTOU)

Midi Libre 05/06/2012

Nom de code 'Laurence'. C'est l'intitulé de l'exercice organisé par la SNSM du Cap d'Agde le week-end dernier, au large de Brescou. Une simulation grandeur nature d'une collision entre deux voiliers, blessés et membres d'équipages tombés à la mer en prime.

Trois vedettes de la SNSM, celles du Cap d'Agde, de Sète et de Valras, deux embarcations semi-rigides (Mèze et Frontignan), un jet-ski, la vedette de la gendarmerie nautique et l'hélicoptère des douanes étaient mobilisés, plusieurs heures durant, sous le haut commandement du Cross-Med, basé à Toulon, dont le directeur était présent à cette occasion. Notamment pour analyser le travail technique, mais aussi observer l'intercommunication entre les équipes. "Les communications lors d'une intervention, c'est souvent le plus difficile à gérer, explique d'ailleurs Patrick Toustou, président de la station de Valras. "Il faut avant tout être concis, afin que le bilan soit assez précis pour être exploité, tout en sachant transmettre les informations sans saturer les ondes."

Le scénario, tout à fait réaliste, d'une collision entre deux voiliers, ce qui peut très bien arriver dans le cadre d'une régate par exemple, a permis d'engager l'ensemble des moyens disponibles de manière progressive. "L'important est de prendre en compte par exemple les délais d'intervention qui seraient les nôtres dans ce genre d'accident, note Patrick Toustou. Nous étions tous amarrés au Cap pour l'exercice, mais la vedette de Valras par exemple est intervenue 25 minutes après le déclenchement de l'alerte, soit le temps qu'il nous faut habituellement pour nous rendre sur la zone de Brescou."

Une chose est certaine, les plaisanciers seront bien gardés cet été.

O.R


Publié le : Mardi 05 juin 2012

​Revue Presse
Ces poissons veulent votre peau !

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Dès l'immersion, vos pieds sont pris d'assaut par ces petits poissons voraces. (© D.R)

Midi Libre 01/06/2012

Habituellement, la dizaine de yachts luxueux amarrés le long du quai de la Trinquette suffit à l'animation des lieux.

Mais depuis peu, une petite devanture commerciale est régulièrement prise d'assaut par les promeneurs. Ouvert par Emmanuel Cavillon, psychothérapeute bien connu sur la station, le Fish spa est assurément l'attraction du moment sur la promenade du Cap. La raison ? La présence dans ce local de centaines de petits poissons, répartis en plusieurs bacs. Jusqu'ici rien de très exceptionnel, si ce n'est que les poissons en question, des garra rufa, une espèce que l'on trouve à l'état sauvage en Turquie, Irak, Jordanie et Syrie, adorent manger les peaux mortes des pieds ! "Cela procure une vraie relaxation, assure Emmanuel. Et bien entendu, ça n'est absolument pas douloureux." Une sorte de mini-massage de 20 à 30 minutes, les pieds immergés dans une eau à 28°, qui plaît, semble-t-il, beaucoup à ces messieurs. "Je m'attendais à ce que les femmes soient beaucoup plus nombreuses, mais il y a pas mal d'hommes, souvent jeunes, aussi. Comme quoi...»

Bien entendu, les règles d'hygiène sont draconiennes dans l'établissement. Une douche des pieds précède l'application d'une solution hydro-alcoolique, suivie d'une seconde douche, juste avant d'immerger les pieds. Il ne faut alors pas plus de trois secondes pour que les poissons, dont les plus imposants ne font même pas deux centimètres de long, débutent leur travail de nettoyage.

La sensation ? Agréable. Une sorte de chatouillement, comme si des bulles d'air parcouraient vos pieds, qui offre au bout de quelques minutes une vraie sensation de décontraction. "J'ai souhaité donner à cet endroit une véritable ambiance zen, ajoute le gérant. La musique d'ambiance y participe et je demande aux clients d'éteindre la sonnerie de leur téléphone portable. On remarque qu'au bout de cinq minutes, les gens sont déjà plus calmes."

Les poissons quant à eux, sont soumis à un régime strict. Les séances sont chronométrées et un turnover a été instauré entre les bacs, afin que les gloutons ne souffrent pas d'indigestion. Car la nourriture, est plutôt abondante...

OLIVIER RAYNAUD


Publié le : Vendredi 01 juin 2012

​Revue Presse
La liaison entre Sète et le Maroc reprend ce soir

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Le Majestic, de la compagnie italienne GNV, repartira ce soir à 23 h
avec 1 200 passagers vers le port de Tanger-Med.(Vincent ANDORRA)

Midi Libre 28/05/2012

Arrivé à l’aube ce lundi de Pentecôte, le Majestic, de la compagnie italienne GNV, repartira ce soir à 23 h avec 1 200 passagers vers le port de Tanger-Med. Après quatre mois et vingt-deux jours de suspension, la liaison maritime entre Sète et le Maroc, la seule entre les deux pays, est enfin rétablie, à raison de trois rotations par semaine vers Tanger et Nador.

GNV a obtenu du gouvernement marocain une exploitation en licence de la ligne, la Comanav-Comarit étant au bord de la faillite pour cause de lourds impayés. Ses trois ferries saisis, le Biladi, le Marrakech et le Bni Nsar, sont toujours immobilisés dans le port, avec à leur bord près de deux cents marins qui attendent désespérement leur bon de débarquement pour congés avant d’être rapatriés avec l’aide de l’Etat français.


Publié le : Mardi 29 mai 2012

​Revue Presse
Il fait chaud : l´herpès virus jette un froid

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Les huîtres dont la taille dépasse 35 à 40 mm résistent normalement au virus. (V.D.)

Midi Libre 26/05/2012

lls s’y attendaient un peu en espérant toutefois être, cette année, épargnés. Il n’en sera rien. L’herpès virus, qui avait fait un timide retour dans l’étang début avril (générant 20 % de mortalité tout de même), fait à nouveau des ravages parmi les huîtres encore au stade juvénile, et notamment toutes celles placées en prégrossissement dans l’étang. Les professionnels le savent : le virus tueur s’épanouit quand la température de l’eau oscille entre 17 et 25° C. Avec 20° aujourd’hui, du fait du réchauffement de ces derniers jours, il tue de 30 à 40 % des huîtres mesurant jusqu’à 30 mm.

Partant de ce constat, l’alerte a été immédiatement donnée aux Affaires maritimes, qui ont elles-mêmes commandé à Ifremer des prélèvements immédiats, "histoire d’essayer de mieux comprendre comment l’épidémie se répand, et quelle est la part de mortalités due à l’herpès virus et au vibrio (une bactérie)", explique le président du CRC (Comité régional conchylicole) Philippe Ortin. Il s’agit en fait du programme national Repamo (pour réseau pathologies-mortalités), dans le cadre duquel les ostréiculteurs devront également transmettre à leur tutelle, ou au CRC, des “fiches de mortalité”.

"Les seules huîtres qui passent au travers sont généralement celles qui, au printemps, ont déjà atteint 40 mm", confie le président du CRC. Tout ce qui est plus “jeune” (et qui a donc été mis en prégrossissement en début d’année) ne devrait pas survivre.

à moins que les températures de l’étang ne dépassent 25°, seuil au-delà duquel le virus ne tue plus. Voilà pour les mauvaises nouvelles. Côté sortie du tunnel, la profession attend beaucoup du programme “Score” mis en place par le Comité national conchylicole et les CRC. Une petite équipe basée à la station Ifremer de Bouin, en Vendée, travaille à l’élaboration, par croisement de larves, d’une huître diploïde (normale, quoi) qui puisse résister au virus.

Pour ce faire, elle a reçu 200 larves de chaque bassin de production de l’Hexagone. Et le Comité régional n’est pas peu fier d’y avoir envoyé des huîtres résultant d’un captage naturel "qui avaient très bien résisté au virus l’an dernier". Des championnes dont Philippe Ortin espère qu’elles seront la première génération d’une “souche méditerranéenne” qui se rit de l’herpès virus.

PATRICE CASTAN


Publié le : Dimanche 27 mai 2012

​Revue Presse
Avec ses nombreux bassins, l´abri est excellent

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 Crédit photo : Estelle Puig

Trois mille habitants l’hiver, quinze mille l’été : cette station balnéaire est l’une des plus prisées de la région. Et, bien sûr, elle abrite une vaste marina. Ici, le plaisancier trouvera une escale agréable, accessible de jour comme de nuit par tous les temps.

Protégé par deux longues digues, le port principal du Cap-d’Agde compte dix bassins aux atmosphères aussi différentes que complémentaires et près de 3 300 anneaux. Un emplacement spécifique est même réservé à l’accueil des multicoques.

Le village naturiste abrite également un port aménagé pour accueillir 300 navires d’une longueur maximum de 10 m et d’un tirant d’eau inférieur à un mètre. Repérable de loin grâce au mont Saint-Loup qui le domine, le Cap-d’Agde possède de beaux mouillages près de l’îlot Brescou. Attention aux petits fonds rocheux.

Pratique : Situation : 43°16’1’’N – 003°30’4’’E. Capitainerie avant port : 04 67 26 00 20


Publié le : Jeudi 24 mai 2012

​Revue Presse
SÈTE en kayak, la nature se livre en toute liberté

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Crédit photo : Base nautique du Barrou

L’activité kayak allie nature et aventure ! Embarquez à la découverte de la lagune de Thau qui vous livrera tous ses mystères. Ce moyen de déplacement original et ludique vous permettra de naviguer au sein même des espaces naturels.

Accompagné d’un moniteur diplômé et d’un animateur environnement, profitez pleinement de la richesse exceptionnelle de ce territoire. Vous bénéficierez de panoramas d’exception et vous approcherez au plus près de la faune et de la flore, parfois inaccessibles à partir de la terre ferme : les zostères et les salicornes parcourues par les échasses blanches et sterne pierregarin. En glissant, vous serez émerveillés par les couleurs et des lumières que vous livrera Thau. Cette sortie du CPIE Bassin de Thau et au départ de Sète est ouverte à un public adulte et ne présente pas de difficulté particulière.

Pratique : Tarifs : 6 €.
Plus d’informations : www.cpiebassindethau.fr
Inscription auprès de l’OT de Sète.


Publié le : Mardi 22 mai 2012

​Revue Presse
Récifs artificiels : un espoir pour la Méditerranée

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Midi Libre 20/05/2012

L’année 1968. C’est aussi celle d’une révolution, certes nettement plus modeste : pour la première fois en Europe, un récif artificiel est immergé, au large de Palavas.

Un bric-à-brac "de vieux bureaux d’écoliers et de carcasses de voitures", se souvient l’élu régional André Lubrano qui y a participé. "Tous les acteurs sont en train de repenser la politique d’immersion du littoral languedocien qui compte 30 000 m3 de récifs, soit 12 piscines olympiques, pour un coût de 8 M€, dont 1,8 M€ de la région", confirme André Lubrano.

En clair, ça a démarré fort mais la France a pris du retard par rapport à d’autres pays : Etats-Unis (20 000 km2 aménagés, 80 plateformes pétrolières coulées, 17 millions de pêcheurs récréatifs et un chiffre d’affaires 7 fois supérieur à la pêche pro), Portugal (volonté de doubler les 42 km2 actuels), Espagne, Italie...

Sur notre côte, plusieurs communes, à l’instar de Saint-Cyprien et Argelès, ont des projets. Les petits métiers de la pêche voient d’un bon œil ce vivier à portée de main. Un aquarium en mer attire aussi plongeurs et pêcheurs plaisanciers.

La négociation sur les financements, y compris européens - qui s’étaient taris - bat son plein. Mais il faut d’abord définir une politique globale, élaborer un plan de gestion pour limiter les conflits d’usage et mettre au point une évaluation scientifique standardisée. C’est pourquoi la Région finance une étude (230 000 €) sur l’efficacité de ces habitats artificiels.

Sous l’égide de Philippe Lenfant, chercheur à l’Université de Perpignan, deux scientifiques étudient deux sites pilotes : à Agde dans la réserve naturelle gérée par une association, l’Adéna, et à Argelès-sur-Mer.

Le fruit de leur travail sera connu fin 2012. Les premiers résultats sont concluants : des bancs de poissons, notamment de sars (à 15 €/kg, c’est économiquement intéressant), se sédentarisent, certaines espèces de poissons de roches ou de poissons plats y sont bien présentes (rougets, soles). Ils ont le couvert en plus du gîte.

"Les sars ont été équipés d’émetteurs. On a eu ainsi pendant des mois leur position en temps réel. Ce qui a permis de savoir combien de temps ils restent dans les récifs ; le nombre d’échanges qu’ils ont eus et le temps qu’ils passent de la zone naturelle à la zone artificielle."

Mieux, "la ressource qui y est produite a l’air de compenser les aléas de la pêche et la raréfaction de la ressource. Les pêcheurs locaux vivent moins difficilement de leur pêche", note Philippe Lenfant.

Le chercheur précise que ces récifs, qui ne sont pas que des concentrations de poissons, ont une action bénéfique sur les zones sablonneuses. "Ces modules semblent avoir une fonction de protection de la biodiversité." L’avenir est aux récifs très élaborés avec tailles et formes adaptées aux espèces.

Du sur-mesure et un espoir pour la Méditerranée.

POLéMIQUE : Parc marin en panne

Atout économique, ce parc, qui s’étend sur 100 km, de Leucate à Cap Creus, le seul de Méditerranée, est dans l’impasse, faute de conseil de gestion au complet.

Interpellé par le président PS de la Région et un manifeste de 35 personnalités, le préfet des P-O a répondu que l’Agglo de Perpignan, présidée par Jean-Paul Alduy (UMP), désignera enfin son représentant demain. L’ex-ministre de l’écologie, qui l’a inauguré le 11 octobre 2011, ne voulait déjà pas du nom, Golfe du Lion...

Pour le plongeur Laurent Ballesta : "Il faut en installer massivement"

On n’en est plus à "débarrasser villes et campagnes de leurs encombrants", lance le grand plongeur héraultais Laurent Ballesta qui accompagna pendant 12 ans Nicolas Hulot dans l’émission TV Ushuaïa.

Le plongeur a aussi réalisé un suivi des récifs dans la baie d’Aigues-Mortes. "Ces récifs sont très intéressants dans le Golfe du Lion dont l’eau est très riche", dit-il.

"Ça fonctionne mais il en faut beaucoup pour que les pêcheurs en profitent. Des pays comme le Japon nous affirment qu’en dessous de 2 500 m3, les structures ne produisent pas suffisamment de poissons pour avoir un effet sur le résultat des pêches. Chez nous, ce ne sont que des récifs expérimentaux. Il faut en installer massivement. Mais bien savoir à quoi on les destine, y compris à la protection contre le chalutage clandestin dans les trois milles. Il faut faire fabriquer des habitats manufacturés. Certains sont très précis : le 1er étage est pour telle espèce, le second pour telle autre, etc."

OLIVIER SCHLAMA


Publié le : Lundi 21 mai 2012

​Revue Presse
Un homme de 55 ans meurt noyé, éjecté de son bateau avec son ami

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L’embarcation à moteur a été retrouvée 7 km plus loin à Port-la-Nouvelle. (D.R)

Midi Libre 20/05/2012

Un habitant du Somail de 55 ans a succombé à une noyade, hier matin, en Méditerranée, au large de La Palme. Malgré les efforts de son ami qui, ayant réussi à regagner la terre ferme, a fait demi-tour pour l’aider.

Les deux amis ramenaient une vedette à moteur de 6,5 mètres de Port-Leucate, où le bateau venait de subir une révision, vers Gruissan, où son propriétaire possède un anneau. Mais la mer - agitée par un vent de sud-est de 50 km/h, générant des rouleaux et des creux de deux mètres surtout sur la bande littorale - était mauvaise.

Une vague a éjecté les deux hommes

à la hauteur de la plage du Rouet à La Palme, une vague a frappé l’embarcation et a éjecté les deux hommes ! Le bateau dont le moteur était embrayé, a lentement continué sa course. Il sera retrouvé 7 km plus loin, échoué contre la jetée de Port-la-Nouvelle, la coque renversée...

Les deux hommes n’avaient plus qu’une solution : nager vers la côte. Soit 300 à 400 mètres à parcourir dans des conditions difficiles. Après des efforts harassants, le pilote est arrivé au but le premier. Mais pas son compagnon, en difficulté. Il s’est alors précipité à son secours et a réussi à le ramener. Mais son ami, un habitant du Somail de 55 ans, ne respirait plus.

Des témoins avaient donné l’alerte

Les sapeurs-pompiers ont eu beaucoup de mal à arriver sur les lieux, la plage du Rouet étant inondée. Un 4x4 et un quad ont été nécessaires pour acheminer les sauveteurs et le matériel, ainsi qu’une équipe du Smur.

L’hélicoptère de la Sécurité civile “Dragon 34” a survolé la zone, alors que les gendarmes étaient appelés en renfort. Une réanimation a été pratiquée mais la victime est décédée. Son ami (60 ans), en hypothermie et très choqué, a été transporté vers le centre hospitalier de Narbonne.

SID MOKHTARI


Publié le : Dimanche 20 mai 2012

​Revue Presse
Le championnat de France de voiles légères pris au sérieux

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Une cérémonie d'ouverture à la fois solennelle et décontractée. (© D.R)

Midi Libre 19/05/2012

Vendredi, en fin d'après-midi, quand s'est déroulée la cérémonie d'ouverture, au centre nautique du Cap-d'Agde, du championnat de France de voile légère, il faisait un temps à ravir les Bretons présents dans la compétition. Le ciel avait mis ses menaces à exécution privant cet événement d'un soleil que beaucoup attendaient.

Entre deux averses, les discours ont pu avoir lieu, la Marseillaise retentir, les serments des concurrents et des arbitres être prononcés et le drapeau tricolore hissé dans le ciel de la station balnéaire.

Malgré cet anachronisme météorologique, élus et représentants de la Fédération française de voile ont pu, avant de déguster un splendide buffet, tresser des éloges à l'organisation menée conjointement par la Sodéal, la Ville, la fédé, avec le renfort apprécié d'Hérault Sport.

Sébastien Frey, président de la Sodéal, s'adressant plus particulièrement à Jean-Pierre Chuvet, vice-président de la fédération, a exprimé un souhait : "Nous sommes toujours heureux de pouvoir accueillir des compétitions de haut niveau, illustrant ainsi la vocation sportive de la station. Cependant, à l'avenir, nous aimerions bien que soient organisés chez nous des championnats avec des jeunes, qui sont l'avenir de la voile en France.".

La réponse ne s'est pas faite attendre et le représentant fédéral s'est déclaré intéressé par une telle proposition. Frédéric Lopez, au nom du conseil régional et le député-maire, Gilles d'Ettore, ont bien entendu donné la part belle aux sportifs qui confèrent aux plans d'eau du Cap toute leur substance avec de belles régates.

Aujourd'hui et demain, cette compétition nationale va encore se dérouler, et proposer un superbe spectacle aux promeneurs et amateurs du genre qui ne manqueront pas, parfois très près de la berge, de voir évoluer ces embarcations volant à la surface de l'eau.

HERVé COSTECALDE


Publié le : Samedi 19 mai 2012

​Revue Presse
Championnat de France de voiles légères samedi et dimanche

Midi Libre 18/05/2012

Jusqu’à dimanche, 212 équipages sont sur le plan d’eau du Cap d’Agde pour le championnat de France de voile légère.

Sébastien Frey, président de la Sodéal, s’adressant à Jean-Pierre Chuvet, vice-président de la Fédération française de voile, a exprimé un souhait : "à l’avenir, nous aimerions bien que soient organisés chez nous des championnats avec des jeunes, qui sont l’avenir de la voile en France."

La réponse ne s’est pas faite attendre et le représentant fédéral s’est déclaré intéressé par une telle proposition. Samedi et dimanche, cette compétition nationale va encore se dérouler, et proposer un superbe spectacle aux promeneurs et amateurs du genre qui ne manqueront pas, parfois très près de la berge, de voir évoluer ces embarcations volant à la surface de l’eau.


Publié le : Samedi 19 mai 2012

​Revue Presse
Le thon rouge de ligne débarque sur les étals

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Aux halles, le délicieux thon rouge de ligne (ici un specimen de 28 kg) est arrivé. (© D.R)

Midi Libre 13/05/2012

Amateurs de thon rouge, réjouissez-vous. Quelques spécimens de ces poissons (dont les captures sont, rassurez-vous, rigoureusement contrôlées) ont fait leur apparition, ces derniers jours, sur les étals de halles.

Et il ne s’agit pas là des prises effectuées par la flottille des thoniers senneurs Sétois. Ces derniers, qui viennent de prendre la mer (lire ci-dessous) vendront en effet l’essentiel de leurs prises aux mareyeurs japonais.

Non, les quelques thons rouges que les poissonniers locaux proposent sont issus de la pêche des - rares - petits-métiers sétois détenteurs de “permis spéciaux”.

Il ne sont en effet qu’une petite dizaine, sur Sète, à bénéficier d’un quota (de 100 kg à 4 tonnes selon le bateau), normalement attribué au regard de leur passé de thonailleurs (lire ci-dessous). Ce qui leur permet, depuis quelques jours, de traquer le thon non pas au filet mais à la ligne : au palangre pour les plus petits spécimens, à la canne pour les plus gros, sachant que le quota fait la distinction entre les “moins de 17 kilos”, et les autres.

Un prix oscillant entre 20 et 30 € le kg

Le thon rouge que vous consommerez en ce printemps aura ainsi de fortes chances d’avoir été pêché non à Malte ou en Libye mais entre trois et sept milles du littoral sétois, entre 5 et 13 km de la côte. On en trouve d’ailleurs encore plus près : non loin du Brise-lames ! Ce thon rouge de ligne, d’une extrêment qualité gustative, est généralement vendu aux alentours de 9 € le kilo à des mareyeurs locaux, puis arrive par leur biais sur les étals des poissonniers.

En fonction des arrivages, vous trouverez ce “steak de la mer” à un prix oscillant entre 20 et 30 € le kilo aux halles de Sète, poisson qu’il ne faudra pas confondre avec le thon annoncé comme “albacore” (qui est souvent du thon patudo, ou thon obèse, pêché dans les eaux équatoriales et tropicales), très bon mais toutefois moins savoureux que le thon rouge.

Lequel présente en outre l’avantage, quand il est de ligne comme c’est le cas actuellement, de pouvoir être considéré comme un “produit de pays”. Avis aux locavores, donc.

Pa.C.


Publié le : Lundi 14 mai 2012

​Revue Presse
Le Pavillon Bleu 2012 flottera sur plusieurs ports de la région

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Ce label récompense et valorise tous les ans les communes et les ports de plaisance,
qui mènent une politique d'amélioration environnementale. (D.R.)

Midi Libre 03/05/2012

Le "Pavillon bleu" 2012 flottera sur 87 ports de plaisance, dont quatre nouveaux venus dans ce palmarès, pour récompenser l'excellence de leur gestion environnementale et de politique de tourisme durable. Le classement est annoncé jeudi dans le port de Dieppe en Seine Maritime, dont la partie port de plaisance est labellisée depuis 2010 pour le traitement écologique des déchets, ses stations de pompage pour les eaux noires et grises et les kits d'intervention dans chaque bassin pour les pollutions accidentelles par hydrocarbures, entre autres.

Trois nouveaux rejoignent le palmarès : les ports de Rochefort (Charente Maritime) et Bouzigues (Hérault) et le relais nautique de l'Anse du Jard à Chalons-en-Champagne (Marne). Le port de Douarnenez (Finistère) revient dans le classement écologique pour lequel il n'avait pas été candidat en 2011. Ce pavillon bleu, label international qui fête son 25e anniversaire (pour les ports du littoral) est présent dans 46 pays d'Europe à la Nouvelle Zélande en passant par l'Afrique, les Caraïbes et le Canada.

Le label des ports continentaux fête, lui, ses 10 ans d'existence. Pour figurer à ce palmarès, les ports de plaisance doivent constituer un dossier de candidature chaque année.

Plus de 3 450 sites ont été primés et les lauréats font l'objet d'une visite de suivi tout au long de l'année par un jury international pour vérifier le respect des critères de sélection. Ceux-ci sont basés sur le respect de l'environnement dans la gestion globale du site portuaire incluant la sensibilisation du public au respect de l'environnement, les équipements, l'offre de services, la prévention et la réduction des nuisances, des déchets et des pollutions notamment. bateau dépollueur.

En France, le nombre de ports primés est en constante progression, passé de 77 en 2010 à 84 l'an dernier et 87 cette année. Parmi les plus fidèles au Pavillon bleu on trouve les ports de Carentan (Manche) et du Cap d'Agde (Hérault) présents depuis le début, ceux de Carnon (Hérault) et les Marines de Cogolins (Var) comptant 20 ans de labellisation. Une demi-douzaine d'autres allant de La Napoule (Alpes Maritimes) au Port du Grand Large de Dunkerque (Nord) en passant par Saint-Quai Portrieux (Côtes d'Armor) affichent 15 ans de labellisation.

Une série de bonnes pratiques ont été relevées par les responsables de la sélection 2012 parmi les lauréats français. Port Miou, petite calanque entre Marseille et Cassis, a été cité en exemple pour sa distribution gratuite à tous les usagers de feuilles absorbantes pour les eaux de fonds de cale.

Le port de Saint-Cyprien dans les Pyrénées-Orientales a investi dans un bateau dépollueur, le "In'Clean" qui aspire tous les déchets en suspension sur l'eau. A La Rochelle (Charente Maritime) pour économiser l'eau, les plaisanciers utilisateur des infrastructures du port bénéficient d'une nouvelle station de lavage de pont fonctionnant à l'eau désalinisée. Une dimension sensibilisation et éducation à la protection de l'environnement peut également entrer en compte. Ainsi la mise en place de réunions de pontons à Port Camargue du Grau du Roi (Gard) pour rassembler les plaisanciers et les sensibiliser aux problèmes de pollution a été retenue comme action valorisante. A Nancy, le port de Saint Georges, le seul primé en Meurthe et Moselle, a eu la bonne idée d'impliquer des jeunes pour transformer une vieille barque en bois de 6 m en "gondole" pour l'observation du milieu aquatique local.

Hérault

- Port de Bouzigues - Port de Palavas les Flots - Port de plaisance de Carnon - Port de plaisance de Frontignan - Port de plaisance de La Grande Motte - Port de plaisance du Cap d'Agde - Port de Vendres en Domitienne

Gard

- Port Camargue du Grau du Roi - Port de Bellegarde

Aude

- Port de Carcassonne - Port de Castelnaudary - Port de plaisance de Gruissan - Port de plaisance de Narbonne - Port Leucate

Pyrénées-Orientales

- Port d'Argelès sur Mer - Port de plaisance de Port Vendres


Publié le : Samedi 05 mai 2012

​Revue Presse
Les marins s´opposeront à ce que l´on déplace les bateaux

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Les marins, exemplaires depuis 4 mois, commencent à perdre patience. (V.D.)

Midi Libre 03/05/2012

Si la piste d’une reprise de la ligne par l’Italien GNV se confirme, il faudra “stocker” les ferries ailleurs. Ça risque de coincer. Les services de police sont prévenus : les marins qui nous ont mandatés s’opposeront à tout déplacement des navires dans l’enceinte du port tant que leurs salaires n’auront pas été réglés". On ne saurait être plus clair. Alors que depuis hier, les quelques 200 marins de la Comanav ferries-Comarit bloqués à Sète attendent une décision “imminente” venant du Maroc, le représentant d’ITF, Lilian Torrès, est sceptique sur ce que pourrait être la réaction de ceux qui ont mandaté le Syndicat international des transports pour défendre leur cause. Notamment si la solution retenue est celle de la location de la ligne à une autre compagnie (*) , ce qui conduirait automatiquement l’EPR Port sud de France à vouloir libérer les quais.

D’autant que selon un proche du dossier, "la Région se fait pressante sur la possibilité de déplacer les navires dans un espace du port où ils seraient moins gênants. Si cela se concrétisait, ce serait vraiment l’enlisement..."

"Les équipages sont très remontés" Lilian Torrès, représentant d’ITF

Bloqués depuis quatre mois (cinq pour le Bni Nsar) dans le port de Sète, les navires de la compagnie et les marins qu’ils abritent sont suspendus à la décision qui pourrait être prise dès ce soir. Trois pistes étaient jusque là évoquées. La première, la reprise temporaire de la ligne par la compagnie Grandi Navi Veloci (GNV), qui assurerait les rotations, avec au moins deux de ses navires, pendant une période indéterminée, semble être celle qui tient la corde. Et qui séduit le plus les autorités portuaires. La seconde est la solution que chacun semblait privilégier il y a quelques jours : la recapitalisation de la Comanav ferries-Comarit par les banques et la CMA-CGM (qui aurait accepté de transformer ses créances en participation). La troisième (et la moins probable ?), serait la mise en place d’un nouveau montage financier par l’actuel propriétaire, qui sauverait ainsi la compagnie.

Ce sont en tout cas "des équipages très remontés", si l’on en croit le syndicat ITF, qui attendent la décision susceptible de tomber ce soir.

Inutile de préciser que toute option permettant aux marins de conserver leur emploi serait un soulagement. Si, en revanche l’option GNV se confirme, un mouvement de colère n’est désormais plus à exclure.

Pa.C

(*) Un appel d’offres avait été lancé en ce sens.


Publié le : Vendredi 04 mai 2012

​Revue Presse
Le trimaran a fière allure : la résurrection sétoise de l´ex-Fleury Michon IV

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Aujourd'hui le trimaran a retrouvé fière allure
 (V. DAMOURETTE ET RD)

Midi Libre 22/04/2012

Amarré au ponton du chantier naval bordant l’étang, il a fière allure, ce trimaran de 45 pieds (13,60 m). Difficile d’imaginer qu’il y a cinq ans, c’était presque une épave. Un sort commun à bon nombre d’anciens multicoques de course.

Car Fine Mouche, ainsi que l’a rebaptisé le patron de Rive Sud, n’est autre que le numéro quatre d’une célèbre lignée : les Fleury Michon. A la barre du VIII, Philippe Poupon avait remporté la Route du Rhum 1986. A celle du IX, il avait terminé deuxième de l’édition 1990. Une épreuve que le Fleury Michon IV avait lui aussi auparavant disputé, en 1982. Mais sous un autre nom : Le Monde de la Mer. Jean-Pierre Desrunes en était le skipper. Il s’était classé 28e, loin derrière le vainqueur, Marc Pajot.

Palmarès modeste, certes. Mais tout autant que pour sa participation à l’une des plus prestigieuses courses au monde, et à d’autres transatlantiques, c’est aussi eu égard à son concepteur que l’état d’abandon de Fleury Michon IV ne pouvait laisser indifférents les Golden Oldies Multihulls.

Construit en 1981 en Angleterre, à Ipswich, il est en effet l’œuvre de l’un des plus célèbres architectes navals au monde : l’Américain Dick Newick, surnommé le sorcier du multicoque. "Il a prouvé que l’on pouvait naviguer plus vite avec des bateaux plus faciles à manier", souligne Alain Borsotti, qui avait déjà "refité" (restauré) un bateau du maître, "Moxie" (celui-ci se trouve à Mèze). Et qui en refite actuellement un autre, le "Pat’s".

Alors, en 2007, il s’est rendu au chevet du trimaran qui était à vendre, en piteux état, dans la lagune de Venise. "Il pourrissait, car il était plein d’eau douce. Je l’ai mis en état minimal de naviguer pour le ramener à Sète. Le voyage a duré un mois, avec mes deux gamins. C’était un peu comme des vacances, mais on a quand même eu peur en sortant de la lagune..."

Il lui aura fallu quatre ans pour lui redonner vie

Pas à plein temps, bien sûr, puisque son chantier naval n’a cessé de fonctionner entre-temps. Mais Alain Borsotti n’a pas compté les heures pour le reconstruire à l’identique, en modernisant sa structure en composite bois époxy. Il a aussi entièrement réaménagé l’intérieur afin qu’il soit confortablement habitable.

En y ajoutant des options pratiques. Le gazole du moteur permet ainsi de faire marcher les plaques en vitrocéramique de la cuisinière et de chauffer l’habitacle. Et l’électricité est fournie par quatre panneaux solaires équipés de batteries au lithium.

Le résultat a bluffé les spécialistes. Au point que lors des Golden Oldies 2011, qui se sont déroulées à Canet-en-Roussillon, Alain Borsotti a reçu le trophée de la plus belle restauration. Et s’il navigue régulièrement en Méditerranée à bord de sa "Fine Mouche", il compte bien un jour lui faire traverser “de nouveau” l’Atlantique...

MARC CAILLAUD


Publié le : Lundi 23 avril 2012

​Revue Presse
Pénurie de poisson : comment la ville s'organise

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La plupart des chalutiers sont donc à quai pour 35 jours et les cinq
qui pêchent encore ne peuvent bien sûr pas alimenter criée, mareyeurs et poissonniers.
(© D.R)

Midi Libre 20/04/2012

Le premier port de pêche de Méditerranée française n’avait jamais connu une telle situation : depuis le 13 avril, 15 des 20 chalutiers qui constituent encore la flotte sétoise sont à quai. Profitant des arrêts temporaires (ou “biologiques”, c’est selon) qu’ils ont obtenu en réponse à une situation de crise elle aussi sans égal : pas de poisson bleu, une ressource en poisson de fond qui s’essouffle, un prix du gazole qui ne permet plus de rentabiliser la journée de mer.

Les chalutiers à quai

La plupart des chalutiers sont donc à quai pour 35 jours et les cinq qui pêchent encore ne peuvent bien sûr pas alimenter criée, mareyeurs et poissonniers, comme une flotte de 20 navires.

La criée de Sète reste néanmoins ouverte tous les jours, avec une vente dont l’ouverture a été décalée de 16 à 17 h. Cette dernière recueille la production des 4 à 5 “chaluts” en activité et des petits-métiers, dont 80 sont inscrits à la halle à marée. Lundi dernier par exemple, sur les 5 000 kilos de poisson passés en criée, 3 500 étaient issus du chalutage, 1 500 du travail de dix petits-métiers, forcément plus dépendants des conditions météo (et des vents violents qui ont soufflé ces derniers jours) que les mastodontes arrêtés pour sept semaines.

Certains prix ont doublés

Du coup, les apports en criée de Sète ont largement chuté (500 “bacs” à peine à la vente lundi !) et certains prix ont doublé, tels celui de la “soupe” (de 1,20 à 2 € le kilo) alors que ceux des espèces les plus recherchées ont, eux, enregistré une hausse de 20 à 25 % (la sole a atteint 29 €, hier).

En aval, du côté des halles, cette flambée des prix n’a pas, partout, été répercutée. Et notamment pas sur les poissons nobles, comme l’explique Thierry De Ranteau, responsable du syndicat des poissonniers. "A Sète, il est d’usage de faire une marge de 1,50 à 1,70 sur les soles. Avec ce poisson à 29 € en criée aujourd’hui (contre 20 € en temps normal), c’est impossible. Alors on rogne un peu sur nos marges." Une inflation qui, si elle passe inaperçue du côté des “touristes”, est apparemment mal vécu par les acheteurs locaux.

On achète en Espagne ou en Italie

Quant à savoir si les halles de Sète, haut-lieu régional de la vente de poisson au détail, resteront achalandées jusqu’au 7 juin, "ça devrait être possible, estime Thierry De Ranteau. Du côté de la criée, si la météo est clémente, et les petits-métiers présents, ça devrait aller. Et puis sur les 5 chalutiers qui sortent, deux (L’Odyssée et le Jean-Louis Vincent) sont parmi les tous meilleurs. Mais on mettra de toute façon bien moins de poisson sur l’étal. Hier (mardi, NDLR), j’ai acheté un bac de merlans en criée, contre six en temps normal."

On achète à Marseille, en Espagne, en Italie Enfin, cette situation inédite conduit certains mareyeurs, et les poissonniers, à innover. Pour continuer à fournir, à Sète, les amateurs de poisson frais et sauvage de Méditerranée, ils font aujourd’hui ce qu’Italiens et Espagnols (grands consommateurs et traditionnels importeurs de poisson sétois) font depuis bien longtemps, se servant à leur tour chez nos voisins. Outre les achats, ces derniers jours, effectués auprès des petits-métiers de la région marseillaise, les Sétois se démènent désormais aussi pour acheter en Espagne, et en Italie. De la sorte, "on devrait pouvoir “bricoler” jusqu’au 7 juin", espère Thierry De Ranteau.

PATRICE CASTAN


Publié le : Vendredi 20 avril 2012

​Revue Presse
L´inattendu demi-tour sanitaire du Krusenstern

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La “star“ d’Escale à Sète est revenue mouiller devant le brise-lame hier après-midi
(V. ANDORRA)

Midi Libre 13/04/2012

Le 4-mâts russe est revenu hier devant le port pour qu’un matelot aille chez le dentiste !

Non, ce n’était pas un mirage ! Encore moins un bateau-fantôme. Le 4 mâts que l’on pouvait nettement apercevoir hier, entre 13 h et 17 h, mouillant au large du brise-lame, à seulement un mille du Môle, était bien le Krusenstern. Beaucoup n’en ont pas cru leurs yeux. Surtout parmi les mille et quelques Sétois qui avaient assisté lundi dernier, quai d’Alger, au flamboyant départ du géant des mers russe. LA star incontestée d’Escale à Sète.

Qu’est-ce donc qui a motivé ce bref aller-retour devant le port ? Le scorbut ? Une histoire d’amour, comme l’a supputé quelqu’un sur la page Facebook d’Escale à Sète ? Un membre de l’équipage aurait-il pris en otage le capitaine pour le contraindre à faire demi-tour afin qu’il puisse retrouver à terre une jolie Sétoise ? Le motif est moins romantique. Plus prosaïque. Mais à la fois cocasse et touchant : une simple rage de dents ! Car le Krusenstern a beau être le deuxième plus grand navire traditionnel au monde en activité, il ne dispose pas à bord d’un équipement médical et en particulier dentaire très performant. Et figurez-vous que pendant Escale à Sète, un matelot nommé Youri Ulinic a souffert le martyre à cause d’une molaire. Les antidouleurs n’y ont pas suffi. Une fois le bateau reparti de Sète, le calvaire du pauvre matelot n’a fait que s’accentuer. Sa chance, c’est que le Krusenstern ne soit pas allé bien loin. Il s’est cantonné à une cinquantaine de kilomètres des côtes en attendant une houle favorable pour poursuivre sa route vers Gibraltar. Et de là remonter la façade atlantique jusqu’au nord de l’Allemagne. Soit de longs jours de navigation.

Aussi, dans un élan de compassion quasi-humanitaire qui l’honore, le commandement du navire a pris la décision de faire demi-tour. Et de prendre rendez-vous chez un dentiste sétois afin que le brave Youri soit soigné au plus vite. Le rendez-vous étant fixé à 14 h 15, un canot du navire a été mis à l’eau un quart-d’heure avant pour le conduire au quai de la capitainerie. De là, en compagnie de Gleb, le stagiaire russe de l’office de tourisme, il a été déposé chez le dentiste. D’où il est ressorti soulagé. Fin de l’épisode impromptu. Mais pour cet inattendu come back du Krustenstern, on peut lui dire un grand merci. Spassiba bolchoï, Youri !

MARC CAILLAUD


Publié le : Samedi 14 avril 2012

​Revue Presse
Chaluts méditerranéens au chômage technique

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Dans les trois prochains mois, peu de bateaux vont sortir.
Le poisson sera rare et cher sur les étals. (Photo RICHARD DE HULLESSEN)

Midi Libre 13/04/2012

De lundi et jusqu’au 15 juillet, les bateaux vont s’arrêter sept semaines. Pénurie en perspective dans les criées.

"Que voulez-vous qu’on fasse ! On se débrouillera avec les petits métiers et on achètera sur l’Atlantique. Le prix du poisson est déjà cher. à partir de lundi, il va flamber." Dans son étal des halles de Narbonne, Julien Noyes est furibard. Depuis jeudi dernier, les huit chalutiers audois ne sortent plus, cloués à quai par un prix du gazole trop élevé. Ils le resteront sept semaines encore, profitant des mesures d’aide dans le cadre du dispositif dit d’arrêt temporaire. "Faute de pouvoir acheter à la criée de Port-la-Nouvelle, j’allais à Agde ces jours-ci mais là-bas aussi, beaucoup vont s’arrêter. C’est de la fumisterie", râle le poissonnier audois.

... Et pas question de se rabattre sur Sète : dans le premier port de pêche de la Méditerranée, la plupart des 23 chalutiers ont décidé de cesser leur activité en même temps dès lundi. Ils entendent profiter à plein des 35 jours ouvrés qu’autorise le dispositif. Seuls quatre ou cinq n’ont pas adhéré au mot d’ordre d’arrêt groupé, lancé par la prud’homie. La criée a dû s’adapter. Elle n’ouvrira que le lundi, le mercredi et le vendredi. Les autres jours, le poisson sera stocké dans les frigos.

Au Grau-du-Roi, pour ne pas mettre au chômage les 32 salariés de la Socomap, la coopérative qui assure la commercialisation du poisson, les pêcheurs ont établi un roulement mais dans le port gardois aussi, l’activité sera considérablement réduite. "Le mois prochain, il ne devrait pas y avoir grand monde sur l’eau", assure Pierre D’Accunto, premier prud’homme de Sète.

Sardines : de 300 tonnes par mois à 43 tonnes par an

Depuis plusieurs années déjà, la pêcherie méditerranéenne est confrontée à un effondrement des stocks. La dégradation s’est accélérée avec la disparition brutale de la sardine et de l’anchois il y a trois ans pour des raisons encore mal expliquées. "Jusqu’en 2009 à Sète, la production de sardines était en moyenne de 300 tonnes par mois. En 2011, sur toute l’année, on a péniblement atteint 43 tonnes", explique Bertrand Wendling, directeur de l’organisation de producteurs SaThoAn.

Du coup, tous les bateaux - une grande majorité de la flottille - qui étaient armés au pélagique se sont mis au poisson de fond, accélérant l’épuisement des populations... et la flambée des prix. "Mercredi, au Grau-du-Roi, la sole était entre 25 et 26 € le kilo, le calamar à 25 € alors qu’on le touche à 12 € sur l’Atlantique. Quant aux baudroies, elles sont grandes comme la main", peste Michel Rouvière, poissonnier aux halles Castellane à Montpellier.

Les poissonniers ne s’en tirent pas, les pêcheurs non plus. Rareté du poisson et flambée du gazole ont mis en péril les armements dont 70 % du chiffre d’affaires, parfois plus, part dans le carburant.

D’où le dispositif de l’arrêt temporaire. Du 15 avril au 15 juillet, les chalutiers qui ciblent le merlu et la sardine, ont donc le droit de s’arrêter 35 jours ouvrés soit sept semai nes par périodes de cinq jours minimum. Pendant les arrêts, ils sont indemnisés par le fonds européen pour la pêche sur la base des résultats des trois exercices précédents. "L’indemnité moyenne est de l’ordre de 1 000 € par bateau et par jour. Par les temps qui courent, c’est une aubaine. Tous vont donc en profiter à plein", assure Bertrand Wendling.

En espérant que le poisson reviendra et le consommateur aussi.

L'an passé déjà : 20 jours seulement

Le dispositif d’arrêt temporaire avait déjà été mis en place l’an passé mais pour 20 jours seulement. Les scientifiques ont estimé que cette durée était trop courte pour avoir un impact sur la ressource. Elle a donc été rallongéede quinze jours. La période retenue est celle du recrutement du merlu.

JEAN-PIERRE LACAN


Publié le : Vendredi 13 avril 2012

​Revue Presse
Le Krusenstern revient pour une urgence médicale

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Le Krusenstern, 2e plus grand quatre mats du monde, lors de son départ
du port de Sète le 9 avril dernier. Le navire appartient à la marine russe.
(VINCENT ANDORRA / MIDI LIBRE )

Midi Libre 12/04/2012

Afin de faire soigner l’un de ses marins touché par une sévère rage de dents, le Krusenstern (ce quatre mâts russe qui était présent à Sète ce week-end dans le cadre d’Escale à Sète, le festival des traditions maritimes), fait actuellement route sur l’île singulière.

Il devrait être présent sur la rade aux environs de midi. Il restera amarré au large.


Publié le : Jeudi 12 avril 2012