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​Revue Presse
La Sodéal a défendu son bilan

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Thierry Boucher, directeur de la Sodéal, a présenté les chiffres de l'année 2011
 © D.R

Midi Libre du 08/01/2012

On a beaucoup parlé de la Sodéal (Société de développement économique d'Agde et du littoral) cette semaine. Mardi, c'est tout d'abord un plaisancier en colère, Charles Robin, qui faisait état dans nos colonnes de ces interrogations concernant la gestion du port. Un courroux relayé dans le détail et plus largement sur d'autres supports locaux d'information, qui vaudront à son auteur d'être finalement assigné en justice par la Sodéal, comme l'a annoncé le président Sébastien Frey.

Autant dire que la spectaculaire réunion publique, prévue de longue date, qui a tout de même attiré 500 personnes jeudi dernier au palais des congrès, tombait à pic pour la Sodéal, qui n'a pas manqué l'occasion de redorer son blason, chiffres à l'appui.

Quelques minutes auparavant, Sébastien Frey et Thierry Boucher, directeur de la Sodéal, avaient tenu à rencontrer la presse pour dresser un bilan précis de l'année 2011 et présenter les perspectives de celle à venir. "Financièrement, a expliqué le président, nous avons réalisé le plus important chiffre d'affaires depuis la création de la société : 11,3 M€, avec 42 000 € de résultat bénéficiaire. En parallèle, nous avons investi 1,5 M€ en 2011, soit le double de celui qui était demandé par la Ville (la municipalité est le principal actionnaire de cette société d'économie mixte, NDLR)".

Les hausses des tarifs du port pointées du doigt par Charles Robin ? Sébastien Frey ne les nient pas, mais réfute le chiffre de 16 % depuis 2008. Après une augmentation de 3 % en 2010, l'année qui s'ouvre verra néanmoins les prix augmenter encore, "de 2,09 % exactement", précise le président.

Dans les secteurs portuaires, de la plaisance et des campings, la Sodéal veut poursuivre ses investissements en 2012. Un ponton d'escale de trente places va ainsi être installé à l'Avant-Port et le plan de réhabilitation des sanitaires (Centre-Port, Yacht-Club) va se poursuivre. "Nous visons également la quatrième étoile pour le camping de la Clape, grâce notamment à la piscine chauffée", ajoute Thierry Boucher. Quant au domaine de Baldy, situé sur la route de Sète, il sera exploité par la Sodéal dès cette année. Une étude concernant la réalisation d'hébergements pour les travailleurs saisonniers va d'ailleurs être lancée.

OLIVIER RAYNAUD

Précision de la rédaction : la photo de cet article est celle publiée sur le site du Midi Libre comme à notre habitude.


Publié le : Dimanche 08 janvier 2012

​Revue Presse
Sur l'Hérault, les travaux d'évacuation des embâcles se poursuivent

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Le tractopelle sort des dizaines de mètres cubes de branchages. (© D.R)

Midi Libre 07/01/2012

Quelques semaines après les spectaculaires inondations qui ont touché l'Hérault, le fleuve panse aujourd'hui ses plaies.

à Agde, sous le pont des Maréchaux, les dizaines de mètres cubes de branches, de troncs d'arbres et de déchets divers qui obstruaient une partie du fleuve, coincés contre une pile du pont, sont en passe d'être évacués. Des travaux engagés par le Conseil général et la Ville, qui a dépêché un bateau sur place, qui vont permettre aux bateaux de naviguer en toute sécurité en direction de l'écluse ronde et du Canal du Midi.

O. R


Publié le : Samedi 07 janvier 2012

​Revue Presse
La Marine vient s´entraîner avec le canot SNSM de Sète

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Le canot de sauvetage et l’hélico se sont calés, par radio, sur une vitesse commune.
(Photos V.ANDORRA)

Midi Libre 03/01/2012

Le bateau de la SNSM a participé hier matin au large à un exercice d’hélitreuillage.

Comme quoi, un Dauphin cela va beaucoup plus vite qu’un bateau... Le canot de sauvetage de la SNSM a quitté son quai de la base Tabarly hier matin pratiquement au même moment qu’un hélicoptère de la Marine (un Dauphin) décollait d’Hyères (Var). Un quart d’heure plus tard, au large de la Corniche, l’hélico était en stationnaire au-dessus du pont du Marius Olivieri. Le temps pour l’aéronef de descendre un plongeur, puis une civière, le long d’un filin.

Tout ça dans le cadre d’un exercice comme il en arrive régulièrement tant pour les militaires que pour les bénévoles du canot de sauvetage. Puis l’homme, et son matériel, ont été remontés par l’hélico avant qu’il ne file à son point de départ. Du travail de pro.

Ph. M


Publié le : Mercredi 04 janvier 2012

​Revue Presse
La Sodéal et sa gestion dans le viseur de Charles Robin

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"La Sodéal a besoin d'argent... et en dépense à tout va", regrette Charles Robin. (© D.R)

Midi Libre 03/01/2012

Charles Robin mord toujours. à 84 ans, l'ancien président de l'UPCA (association des usagers des ports de plaisance du Cap-d'Agde), ingénieur qui fit notamment carrière aux Nations Unies, à la FAO (Food and Agriculture Organization), s'attaque une fois encore à la Sodéal, la société qui gère les ports de plaisance du Cap-d'Agde. Et ce, à quelques heures d'une réunion du conseil portuaire et du comité local des usagers du port (CLUP), qui s'annonce pour le moins animée.

Régulièrement, ce passionné de voile rédige notes, rapports, questionne, interpelle la direction de la Sodéal sur sa politique de gestion des installations portuaires. Des mois déjà qu'il dénonce "la dégradation financière" de la société, bien avant le rapport de la chambre régionale des comptes qui pointe du doigt une situation tendue. "La Sem devrait être soit recapitalisée soit dissoute dès lors que les capitaux propres de cette dernière deviendraient inférieurs à la moitié du capital social. La poursuite de la dégradation financière de la Sem expose cette dernière à ce risque, dit le rapport. La société, qui investit beaucoup tant pour le port que pour les campings afin de développer ses activités conformément aux engagements contractualisés avec la commune, fait face à des charges qu'elle arrive difficilement à assumer."

Un jugement "sévère", comme le reconnaît Charles Robin, mais qui a valeur d'avertissement. "Le code des ports prévoit une participation des usagers à l'administration de leur port. Ici, il n'en est rien. Certains administrent le port à leur guise." Dans le collimateur de ce roi de la procédure, le président de la Sodéal, Sébastien Frey, par ailleurs premier adjoint et conseiller général, et surtout Thierry Boucher, directeur de la société.

C'est d'ailleurs un courrier de ce dernier, adressé aux plaisanciers dans le cadre du contrat de renouvellement d'abonnement, indispensable pour conserver son bateau amarré au port, "et ce, avant même que le comité local des usagers du port et le conseil portuaire aient eu communication du budget du port 2012 et que le conseil municipal de la ville d'Agde ait approuvé le budget 2012 de la Sodéal" qui a fait sortir Charles Robin de ses gongs.

"Il s'agit ni plus ni moins d'une décision issue d'une délibération qui n'a pas eu lieu ! C'est pour le moins maladroit...» Et le poil à gratter de la Sodéal de dénoncer aujourd'hui "les 16 % de hausse des tarifs depuis 2008 (une éco-taxe a en plus été instaurée en 2009, NDLR). La Sodéal a besoin d'argent... et en dépense à tout va", regrette-t-il.

OLIVIER RAYNAUD


Publié le : Mardi 03 janvier 2012

​Revue Presse
Petit inventaire des bateaux qui sont immobilisés à Sète

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Commençons par le doyen : l’Edoil. Voilà bientôt neuf ans qu’il est en rade ! C’est en effet le 1er février 2003 que ce vraquier est arrivé d’Italie avec une cargaison d’huile de colza. L’huile a été livrée, les marins rapatriés après des mois de galère, mais le bateau, lui, est toujours là, au bassin à pétrole. Et risque d’y rester encore longtemps !

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Autre vraquier, le Rio Tagus est immobilisé depuis treize mois en raison de son état défectueux. Les marins, soutenus par le Seamen’s club, ont été rapatriés début avril, avant que le bateau soit déplacé à Cayenne. Les autorités attendent toujours le contrat d’engagement que devait souscrire l’armateur auprès d’un chantier naval turc. Mais un mystérieux repreneur se serait manifesté.

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Ce qui n’est pas encore le cas pour le Lena, lui aussi amarré à Cayenne, qui fait l’objet d’une saisie conservatoire depuis mars. L’équipage, qui avait également été pris en charge par le Seamen’s club, est reparti début octobre. Mais le repreneur du bateau estonien, une banque, ne sait comment s’en débarrasser.

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Coincé depuis le 2 décembre au poste H1, le Normandic, lui, est au cœur d’un litige entre l’affréteur et l’armateur en raison d’une cargaison de pommes de terre avariées.

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Enfin, depuis le 5 décembre, le dernier pensionnaire en date du port n’est autre que le Bni Nsar. Le ferry fait les frais de la suspension de la ligne entre Sète et Tanger, pour cause de chute du trafic passagers. Rendez-vous dans un an pour savoir si cette liste va se raccourcir... ou se rallonger.


Publié le : Samedi 31 décembre 2011

​Revue Presse
Rendez-vous à 12h30 pour le dernier bain de l'année !

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En 2010, 266 participants, âgés de 3 à 85 ans, avaient répondu à l’invitation
en plongeant sans hésiter dans une eau à 11° pour une température extérieure de 9°.
(Archives - Hervé Costecalde)

Midi Libre 31/12/2011

Aujourd’hui, à la mi-journée, il faudra se mettre à l’eau au village naturiste pour la bonne cause. Le dernier bain d'hiver de l'année se déroulera ce samedi 31 décembre à 12 h 30 sur la plage naturiste du Cap d’Agde.

Parmi les traditionnels bains de fin d’année qui ont lieu sur les plages françaises, celui du Cap d’Agde se distingue par son originalité : c’est le seul à se dérouler sur une plage naturiste. L’idée est née, il y a maintenant vingt-trois ans, dans l’esprit de quelques copains désireux de se lancer un défi. Et, depuis, ils sont là, avec de nouveaux adeptes pour se mettre à l’eau.

Solidarité

Pour cette nouvelle édition, et dans le cadre des animations de “Noël-sur-Mer”, la tradition sera à nouveau respectée. Ce sera aussi l’occasion pour tous, baigneurs et spectateurs, de participer à une grande tombola au profit de la Société nationale de sauvetage en mer (SNSM) et de la Croix-Rouge française.

Pour sa 23e édition, les organisateurs du dernier bain de l’année (l’union de professionnels du tourisme naturiste, le club naturiste, le service des entrées du village naturiste, le comité des fêtes d’Agde et du Cap d’Agde ainsi que la CCI Béziers/Saint-Pons, avec le soutien de l’office de tourisme et de la Ville d’Agde), invitent comme chaque année les courageux baigneurs à relever le défi.

Ambiance conviviale et chaleureuse

Ouvert à tous, le rendez-vous est fixé devant la brasserie L’Horizon, à Port Nature, qu’il vente, avec le soleil en prime... le tout dans une ambiance conviviale et chaleureuse. Animé par un Monsieur Loyal, et accompagné par la peña Swing’n Sardine, leur acte courageux sera cette année encore récompensé par les applaudissements fournis qui accompagnent chaque sortie de l’eau.

Après l’effort, le réconfort : un vin chaud leur sera servi, offert par La Route des vignerons et des pêcheurs. Les participants se verront également remettre un diplôme officiel et un T-shirt devenu, au fil des années, un véritable “collector”.

Le tirage au sort de la tombola, organisée au profit de la SNSM et de la Croix-Rouge française, aura lieu après le bain. Il faut venir très nombreux… non seulement pour faire la fête, mais aussi pour soutenir ces deux associations qui se dévouent tout au long de l’année grâce à des bénévoles qui n’ont jamais peur de se mouiller pour venir en aide aux personnes dans la détresse, sur terre ou en mer.


Publié le : Samedi 31 décembre 2011

​Revue Presse
Le chantier du port : promesse d'un avenir meilleur

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Quelques curieux avaient pris place aux terrasses de cafés. (© D.R)

Midi Libre 27/12/2011

Pendant les fêtes de fin d'année, le Cap-d'Agde sort de sa léthargie hivernale pour renaître à une vie plus active.

Cette année, tous les ingrédients étaient réunis pour que la station balnéaire connaisse un peu d'animation. Le soleil aidant, malgré quelques morsures d'un froid bien de saison, les résidents à l'année et des propriétaires sont venus profiter de ces magnifiques conditions météorologiques pour prendre un peu de bon temps.

Cependant, les importants travaux qui, depuis maintenant un peu plus de trois mois mettent les quais du port en émoi, ont donné un aspect peu agréable à l'un des endroits où il fait toujours bon flâner. Et, a contrario, le spectacle des engins de chantiers, dont certains sont juchés sur des barges, a permis à beaucoup d'occuper leurs regards et d'apporter des commentaires éclairés sur l'avancement des travaux. Les grincheux s'en sont plaints, les autres, certainement les plus nombreux, en ont mesuré toutes les conséquences promettant un avenir plus agréable pour cet espace de promenade entre commerces et bateaux.

Il est certain, comme l'a rappelé le maire à l'envi, qu'une telle rénovation était nécessaire pour aider la station afin qu'elle conserve tout son attrait touristique.

Malgré ce paysage bouleversé, nombreux ont été les promeneurs à s'attabler aux terrasses des cafés, même réduites à leur simple expression, pour profiter des rayons d'un soleil vacancier. Ces travaux, qui en sont à leur première tranche, devraient s'étaler jusqu'à la mi-mars et peut-être un peu plus, car il semblerait, si nos informations sont bonnes, que les dalles de basalte qui vont être installées, arrivant de Chine, ont un peu de retard. D'après un commerçant du Cap, elles devraient arriver à la mi-janvier.

En attendant, pour ces fêtes de fin d'année, un répit a été accordé et un passage en terre battue a été aménagé pour permettre aux promeneurs de déambuler aisément sans risquer de se tordre les chevilles. Et puis, dans le cadre de l'opération Noël en Mer, la place du Barbecue a été animée pour le plus grand plaisir des enfants et de leurs parents qui ont pu participer aux animations du petit village de Noël.

Le prochain grand rendez-vous de la station aura lieu, au village naturiste, le samedi 31 janvier, vers midi, pour le dernier bain de l'année.

Nul doute qu'il y aura une chaude ambiance à la sortie des eaux glacées.

HERVé COSTECALDE


Publié le : Jeudi 29 décembre 2011

​Revue Presse
L'amère mise à mort d'un thonier

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Il ne reste déjà plus grand chose du senneur qui mesurait 30 m de long
et pesait une centaine de tonnes. (V. DAMOURETTE)

Midi Libre 28/12/2011

Dévoré par les mâchoires d’acier d’une grue. Réduit en miettes, de polyester et de bois, sitôt entassées dans deux containeurs de la société Delta Recyclage (1). Depuis lundi, le Golfe du Lion VI est en train de connaître le même sort que son grand frère. Début 2010, le Golfe du Lion V avait lui aussi été découpé sur l’aire de carénage.

C’est donc le troisième thonier sétois à partir à la casse. Et le deuxième de l’armement de Jean-Marie Avallone, qui avait racheté la paire de Golfe du Lion au Nouvellois Jean-Louis Jalabert, tragiquement décédé voici deux ans.

"Il faisait travailler quinze personnes qui ne sont plus à la pêche aujourd’hui" Mathieu, matelot

Construit en 2002 aux chantiers Martinez à Port-Vendres, comme son aîné, Le Golfe du Lion VI mesurait 30 m de long pour un poids d’une centaine de tonnes. Il n’aura navigué que durant sept ans. Il a en effet été sorti de flotte en octobre 2009. Sacrifié, lui aussi, sur l’autel de la restriction drastique de la campagne de pêche aux thons, désormais limitée à un seul mois, du 15 mai au 15 juin.

"Il était tellement propre qu’on aurait pu manger à même le sol dans la cale"

Toujours immatriculé à Port Vendres (PV 916 481), le navire a passé les deux dernières années de sa courte existence rivé au quai Aspirant-Herber. Son agonie a d’abord commencé, à l’intérieur du port, par des opérations qui ont duré près de cinq mois : le démontage des deux moteurs, des apparaux, des grues, des treuils, du groupe électrogène... Tous conservés par l’armement. Sait-on jamais...

Puis, avant le déchirage proprement dit, le thonier a été dépollué. C’est-à-dire vidé de toute trace d’hydrocarbure et d’huile, et entièrement dégraissé, avant que tous ces fluides soient pompés. "Il était tellement propre qu’on aurait pu manger à même le sol dans la cale", ironise Mathieu, 33 ans, qui a participé au démontage.

Contrairement aux promeneurs qui, hier, profitant du soleil sans vent, sont venus à l’aire de carénage, ce n’est pas sans "un sacré pincement au cœur" que Mathieu a assisté au début de la mise à mort du senneur. Il a 33 ans, treize de pêche dont cinq dans l’armement d’Avallone. "Le “Golfe” faisait travailler quinze personnes. Je n’en ai pas fait partie, mais je les connaissais tous. Aujourd’hui, ils ne sont plus à la pêche. On était 90 en tout il y a trois ans. On n’est plus que 25...".

(1) Créée en 1986, cette entreprise indépendante possède quatre sites de traitement et de valorisation de déchets : à Lansargues, Arles, Saint-Martin-de-Crau et Martigues.

HISTOIRE Le drame Jalabert

Décidément bien triste, l’histoire des Golfe du Lion V et VI. Tous deux appartenaient initialement à Jean-Louis Jalabert, figure de la pêche régionale. Le 16 avril 2009, le patron-thonier de Port-la-Nouvelle avait trouvé la mort dans un crash aérien au Panama où il était parti détecter des bancs de thons. L’Europe venait alors d’imposer des quotas aux senneurs. Son décès avait du coup suscité une vive émotion dans la profession.

MARC CAILLAUD


Publié le : Mercredi 28 décembre 2011

​Revue Presse
3 168 kilos d´anguilles déversées dans la mer

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Un lâcher d'anguilles dûment réfléchi pour favoriser le repeuplement de l’espèce. (DR)

Midi Libre 22/12/2011

Grande première régionale, hier : 3 168 kg d’anguilles pêchées dans l’étang ont été acheminées par camions viviers depuis la Pointe Courte vers le quai du Maroc, avant d’être déversées dans la mer.

Un transfert a priori surprenant, mais dûment réfléchi. Face aux menaces européennes de restreindre trop fortement cette pêche traditionnelle, étant donné la baisse régulière des stocks, la profession a pris les devants pour favoriser le repeuplement de l’espèce.

Un plan de gestion a été négocié avec l’état et l’Europe, avec le concours technique du Cepralmar (la Région). L’état a ainsi acheté au préalable 132 kg d’anguilles par pêcheur. Elles ne seront donc pas vendues pour être dégustées. Mais on favorise ainsi leur taux d’échappement, donc leur migration, qui intervient dès les premiers coups de froid, vers la mer.

De là, ces anguilles argentées vont refaire dans l’autre sens l’impressionnant périple qu’elles avaient déjà effectué en tant que juvéniles : pas moins de 6 000 km pour rejoindre la mer des Sargasses (près des Bermudes) et s’y reproduire. Mais aussi y périr…

Hier, sous la houlette de Robert Rumeau, vice-président du syndicat des petits-métiers, et du comité régional des pêches, ce sont les pêcheurs sétois - 24 en tout - qui ont “amorcé la pompe” pour le Bassin. Deux de leurs collègues bouzigauds en ont fait autant.

Suivront ceux de Mèze et de Marseillan, le lâchage s’effectuant cette fois à Marseillan-plage. à lui seul, l’étang de Thau devrait fournir environ 8 tonnes d’anguilles sur les 18 prélevées dans toutes les lagunes languedociennes pour les forcer à se lancer dans le grand bain.

MARC CAILLAUD


Publié le : Vendredi 23 décembre 2011

​Revue Presse
Dans les airs, sous les eaux, un voyage extraordinaire

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Renaud Dupuy de la Grandrive (à g.) et son ami, Mathieu Foulquié. (© D.R)

Midi Libre 20/12/2011

C'est un voyage fantastique au cœur du patrimoine naturel agathois. Une plongée - au propre comme au figuré - dans ce que le biotope recèle de plus beau, de plus surprenant aussi.

Agde, voyage miair-mieau n'est pas un ouvrage naturaliste de plus. Loin s'en faut. Renaud Dupuy de la Grandrive et Mathieu Foulquié, ses auteurs, ont souhaité avant tout mettre l'accent sur l'esthétisme des photos. Un parti pris qui fait de cet ouvrage une bible indispensable pour les amoureux et de la nature, et de la côte agathoise en particulier. "Je fais des photos depuis l'âge de 15 ans, explique le directeur de l'Adena, Renaud Dupuy de la Grandrive. J'ai collecté des dizaines de milliers de clichés. C'est une véritable passion. J'aime en plus beaucoup ma ville et comme avec mon ami Mathieu, qui a réalisé lui aussi un grand nombre de photos, nous avions très envie de faire ce livre, on s'est lancé." A compte d'auteurs, cela va sans dire, avec l'aide des collectivités locales, qui ne doivent certainement pas regretter leur investissement tant les clichés édités montrent le territoire sous un angle totalement nouveau.

Les photos aériennes, prises depuis un ULM (les spécialistes apprécieront...), y participent grandement. En voyant deux trous au milieu de la sansouïre du Bagnas, on apprend ainsi qu'il s'agit de... deux cratères d'obus de la 2e guerre mondiale colonisés par la flore.

En plongée, les deux photographes font approcher les éponges d'eau douce de l'Hérault et les moules géantes qui peuplent le fleuve. A deux pas du centre-ville, dans les mares de l'Agenouillade, on fait également connaissance avec une petite crevette qui vit dans ce milieu naturel d'une extrême fragilité. Quant aux promeneurs avertis du bord de mer, ils se frotteront les yeux de découvrir la photo du mont Ventoux prise depuis une terrasse du Môle ! Autant de petites pépites à savourer pour ces fêtes de fin d'année.

OLIVIER RAYNAUD


Publié le : Mardi 20 décembre 2011

​Revue Presse
Un préavis de grève déposé au “remorquage“

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Le personnel d’exécution en a ras-le-bol. (ARCHIVES)

Midi Libre 16/12/2011

Des négociations avec la direction de la société Chambon doivent débuter lundi.

Le courrier en recommandé est parti mardi. Signé du Syndicat des marins de commerce actifs de Sète et sa région, il reproche à la société Chambon, qui assure le remorquage sur le port de Sète, de ne pas appliquer les conventions collectives nationales, en tout cas en ce qui concerne le personnel dit d’exécution, soit les matelots et “graisseurs” (assistants mécaniciens). Qui menacent de ne pas armer les remorqueurs à partir du vendredi 23 décembre à 19 h.

Pour assurer le bon fonctionnement et les interventions des trois remorqueurs (dont un “de secours”), ils sont à Sète huit salariés subalternes, sur le pont ou côté machines, donc, qui estiment être "les parents pauvres du regain d’activité du port. Tous les autres segments, publics ou privés (grutage, lamanage) ont embauché, déplorent les syndicalistes CGT. Et nous, les 35 h, on les fait parfois en trois jours. Quand l’activité n’était pas au beau fixe, on a fait des efforts, on a fermé les yeux sur les heures sup’non payées. Mais là, ça suffit, on veut être rétribués pour le boulot qu’on fait." Le syndicat CGT des Marins du commerce estime à environ 200 € mensuels le manque à gagner du fait du "non-respect par l’entreprise des grilles salariales et le non-paiement des heures sup’."

Et l’embauche par la société Chambon de deux nouvelles équipes (quatre “subalternes” et quatre officiers au 1er janvier) ne suffira pas à faire oublier au personnel d’exécution "ce qui nous est dû". Les négociations avec la direction doivent débuter lundi après-midi, en présence de l’inspecteur du travail maritime et du coordinateur national CGT du remorquage.

Pa. C


Publié le : Samedi 17 décembre 2011

​Revue Presse
Pollution du port de Sète : les solutions sont claires

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Tout le monde s’accorde sur les actions à entreprendre.
Mais les moyens humains font défaut. (ARCHIVES)

Midi Libre 15/12/2011

Ce n’était pas le festival de Cannes, mais presque. Lundi dans les locaux de Port Sud de France, toutes les personnes pouvant avoir une action contre la pollution des eaux du Port ont assisté à une première réunion fondatrice.

"Un incivisme général"

Le Collectif contre la pollution du port de Sète, l’EPR, la Région, les maires de Sète et de Frontignan, les Affaires maritimes, la Gendarmerie maritime et le Syndicat mixte, tous ont pris conscience qu’il fallait taper du poing sur la table. Contre ces pollutions récurrentes (hydrocarbures et autres joyeusetés) qui jalonnent la vie des canaux sétois.

"Le but n’est pas de tirer sur les uns et les autres, mais de dénoncer un incivisme général", a expliqué Marc Chevalier, président de l’EPR.

Alors, pour ce premier tour de table sur le sujet, chacun a donné son opinion sur ce qu’il fallait faire. Pour arriver tous à la même conclusion : il faut y mettre des moyens humains. Ce dont personne ne dispose.

"Il est insupportable que personne ne puisse les verbaliser"

Ainsi pour contourner le problème et "verbaliser toutes les personnes qui ont un comportement incivique, les particuliers comme les professionnels", les autorités compétentes en terme de verbalisation ont convenu de mettre en place des passerelles pour qu’il y ait des patrouilles fréquentes le long des quais. "Il est en effet insupportable de voir des gens poncer un bateau à même l’eau et que personne ne puisse les verbaliser et faire respecter la loi", a noté Catherine Chauzit, la responsable du collectif. Pas faux.

PHILIPPE MALRIC


Publié le : Vendredi 16 décembre 2011

​Revue Presse
Anneaux à 120 € : la guerre n´aura pas lieu

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A. Lubrano s’en est plutôt bien tiré, hier. (Photo V.A.)

Midi Libre 12/12/2011

Eh oui. Dès 2012, il ne sera plus possible à certains petits malins de revendre leur “barcot” à bon prix en profitant du fait qu’ils le mettent en vente "avec sa place dans les canaux de Sète". Un anneau qui ne leur appartient d’ailleurs pas et qui, jusqu’au 31 décembre, est en outre encore gratuit.

L’EPR Port Sud de France a mis de l’ordre dans tout ça et a accouché, lors d’un récent conseil portuaire, du tarif qu’il faudra acquitter pour un anneau sur les canaux relevant de sa compétence. Un prix raisonnable de 120 € l’année, qui n’a pas empêché le débat sur la fin de la gratuité d’occuper hier une bonne partie des débats lors de l’assemblée générale de l’Association des pêcheurs amateurs et plaisanciers, dont l’essentiel de la “flotte” sera, de fait, concernée.

André Lubrano, conseiller régional : "Je comprends François Liberti, qui fait de la politique…"

Sujet sétois par excellence, il a réuni pas mal de monde à la CCI. Et pas que du plaisancier, d’ailleurs. Ainsi le conseiller général François Liberti s’en est brièvement pris à la Région et l’EPR d’avoir sonné la fin "de cet espace de liberté", rejoint par quelques - rares - plaisanciers de l’assistance estimant que "ces “gabarits” n’ont rien investi, on est chez nous" ou encore que "nos parents ont payé du foncier, on paie du foncier, ces anneaux - gratuits - sont un droit".

Des réactions reléguées à la marge par la sérénité de l’équipe du président Imbert et de la majorité des adhérents présents. Puis définitivement enterrées par l’intervention d’André Lubrano : "Je savais qu’on n’allait pas se faire des amis avec la fin de la gratuité. Et je comprends François Liberti, qui fait de la politique, comme nous. Il parle d’espace de liberté… Mais il y a 20 fois plus de bateaux qu’il y a 20 ans, et qu’est-ce que cette liberté ? Celle de quiconque de vous prendre votre place quand vous êtes à la pêche et la vôtre de lui casser la g… en revenant ?"

L’argument de travaux à mener sur des quais "où rien n’a été fait ni par l’état ni par la CCI pendant des années" et surtout celui d’un tarif "symbolique qui est le résultat de longues négociations avec l’EPR" a semble-t-il fini de convaincre l’assistance. D’où ont même fusé quelques applaudissements ! La guerre des anneaux ne devrait pas avoir lieu.

Pa.C


Publié le : Lundi 12 décembre 2011

​Revue Presse
Le Saga Ruby, un vrai colosse de luxe

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Avec ses 8.6 m de tirant d'eau, le bateau n’aurait pu s’amarrer au quai d’Alger
 qui ne propose que 7,70 m de profondeur. (Photo C. FORTIN)

Midi Libre 10/12/2011

Si le Saga Ruby a accosté hier matin dans le port de commerce, ce n’était pas à cause de sa longueur (191 m) mais de son tirant d’eau. Avec ses 8.6 m, il n’aurait pu s’amarrer au quai d’Alger qui ne propose que 7,70 m de profondeur.

Ses quelque 661 passagers, veillés par 380 membres d’équipage, ont donc dû prendre des bus pour visiter l’Île singulière durant cette journée d’escale. Il a appareillé hier soir vers Palamos (Catalogne).


Publié le : Dimanche 11 décembre 2011

​Revue Presse
Sète, futur port d´attache pour les yachts de luxe

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Ces yachts de luxe se louent jusqu’à 100 000 € la semaine. (PH. A. PERRINE)

Midi Libre 09/12/2011

Attention les yeux. A l’instar du Girhamar et du Fantasy, les premiers arrivés au quai d’Orient, les bateaux de 30, voire 50 m de long, qui vont affluer dans les prochains mois à Sète ne sont pas destinés à de petites promenades en famille sur les canaux ou au large. Plus habitués à fréquenter le “Triangle d’Or”, San Remo-Monaco-Saint Tropez, ils viennent d’un autre monde. D’un univers d’opulence qui se rit de la crise.

Plus de dix millions d'euros

Valant plusieurs millions d’euros, souvent plus de dix, ces yachts de luxe se louent jusqu’à 100 000 € la semaine. Leurs très fortunés propriétaires sont pour beaucoup des Suisses, qui en ont confié l’entretien et la gestion à Yachting Lodge. Une société basée au Cap d’Agde ainsi qu’à Malaga, mais dont Sète va devenir le nouveau port d’attache.

"Il y a huit mois, j’ai rencontré les dirigeants de l’EPR Port Sud-de-France, raconte Jean-Louis Cousin, le patron de la société. Ils m’ont fait part de leur volonté de développer la plaisance, en particulier haut-de-gamme. Sète m’intéressait car nous utilisons déjà la grue de 180 tonnes de la base Tabarly, et le tirant d’eau dans les canaux est bien supérieur à celui du Cap d’Agde. Mais j’ai été impressionné par la réactivité de Port Sud-de-France".

De fait, le quai d’Orient a été très vite équipé de six bornes d’alimentation en eau et électricité (380 V / 63 A), de deux caméras de vidéo-surveillance, tout en étant fermé au stationnement (l’accès depuis le carrefour du pont de la Victoire se faisant par télécommande).

Du pain bénit

C’est la première étape d’une implantation progressive qui verra Yachting Lodge ouvrir des bureaux quai Maillol, mais surtout créer un chantier naval à “la Glacière” puis stocker ses yachts dans la future zone de plaisance du bassin du Midi.

"Nous sommes déjà affiliés à Monaco Marine, le plus gros chantier naval français, poursuit Jean-Louis Cousin. A terme, nous quitterons le Cap d’Agde et Malaga pour tout réunir à Sète, qui deviendra notre base technique".

Du pain bénit pour l’économie et pour l’emploi locaux. "On a des capitaines en formation au lycée de la Mer, dont certains sont d’anciens matelots de la pêche, et nous avons déjà commencé à recruter des équipages. En mai, nous aurons douze saisonniers." Du côté du port, le directeur, Jean-Loup Bertret, tient à souligner sobrement que "monsieur Cousin est un client parmi d’autres, que nous sommes ravis d’avoir".

MARC CAILLAUD


Publié le : Vendredi 09 décembre 2011

​Revue Presse
Ça tangue sévère pour la ligne vers Tanger

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Le navire de près de 200 mètres de long attend désormais des jours meilleurs
(Photo VINCENT ANDORRA)

Midi Libre 07/12/2011

La ligne de la Comanav vers la ville marocaine est suspendue. Le Bni Nsar à l’arrêt.

Après l’Edoil, le Rio Tagus, le Lena, c’est désormais au ferry le Bni Nsar d’être amarré dans le port de Sète dans l’attente de jours meilleurs. Même si pour le ferry de la Comanav, ce n’est pas pour des raisons de dettes insurmontables ou de sécurité qu’il est ainsi “stocké” depuis lundi matin dans le bassin au pétrole. "Il a été pris la décision, la semaine dernière de suspendre la ligne de la Comanav entre Sète et Tanger", a expliqué Philippe Sala, le patron d’Euromer, la société commercialisant les billets.

Même s’il ne s’étend pas sur le sujet, Philippe Sala et, par là même, la Comanav sont frappés de plein fouet par la chute libre du trafic passagers dans le port sétois. Les statistiques ne cessent d’être orientées vers la baisse abrupte. D’un bon quart. Et ce depuis deux ans. Par exemple, on avait enregistré en janvier 2010 l’embarquement de 11 693 personnes sur les ferries. Il n’y en avait plus que 8 497 en janvier 2011.

Philippe Sala, PDG d’Euromer : "On va passer d’une rotation tous les deux jours à une rotation tous les quatre jours"

Pire que cela, entre janvier et juillet 2009, 123 609 passagers avaient pris les ferries. Sur la même période, cette année, ils n’étaient que 91 000. Une situation difficile à tenir pour la Compagnie marocaine de navigation. Il a été donc décidé de “sacrifier” la rotation effectuée par le Bni Nsar en direction de Tanger.

Il n’y aura désormais plus que le Biladi (de la Comarit, société-mère de la Comanav) qui desservira le port marocain. Le Marrakech, quant à lui, fera toujours la liaison vers Nador. "On va passer d’une rotation tous les deux jours à une rotation tous les quatre jours", a annoncé Philippe Sala. Des rotations que l’on espère régulières puisque le Biladi a déjà fait l’objet par deux fois cette année de rétention dans les ports pour des factures de gazole non payées (20 M€ en janvier, et 5 M€ il y a trois semaines).

Jusqu’à ce que la situation s’améliore, le Bni Nsar restera donc amarré au quai du bassin au pétrole. Certains craignent que cela soit pour longtemps.

PHILIPPE MALRIC


Publié le : Jeudi 08 décembre 2011

​Revue Presse
Des parcs à votre assiette, la longue route des huîtres

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Les huîtres que vous consommerez à Noël auront toutes passé
aux moins 24 heures en purification avant d’être emballées. (C. FORTIN)

Midi Libre 04/12/2011

Des tables conchylicoles de l’étang à votre assiette, par quoi passent les huîtres de Thau ? Depuis combien de temps sont-elles sorties de l’eau quand vous les présentez à vos convives ? Quelles garanties avez-vous qu’elles soient passées en bassins de purification ? Bref, à quoi sont actuellement occupés les ostréiculteurs de Thau, à un peu plus de trois semaines des fêtes de fin d’année.

étang

Jusqu’en 2004, un classement en catégorie A était accordé a priori à la lagune de Thau. à savoir que l’on estimait (ce qui est encore vrai 90 % du temps d’ailleurs) que les huîtres qui y sont élevées présentent moins de 230 E-coli (une bactérie) pour 100 grammes de chair. Deux ans après le classement en B alors décidé par le préfet Idrac, portant le seuil admissible avant “fermeture” à 4 600 E-coli, un protocole de purification était défini avec les ostréiculteurs, permettant de garantir la qualité du produit tout au long de l’année mais aussi de maintenir la commercialisation, dans un cadre très strict (ci-dessous), en cas de fermeture.

Travail

Les huîtres qui grandissent dans les parcs ne passent pas directement des cordes sur lesquelles elles sont collées aux caissettes de votre détaillant, puis à votre assiette. Les producteurs prélèvent en fait régulièrement de 300 kg à une tonne de coquillages sur cordes, qu’ils transfèrent vers les mas (leurs ateliers).

Là, les huîtres sont nettoyées, calibrées, puis placées dans des “poches”. Et c’est dans ce contenant qu’elles sont ensuite reconduites vers des tables dites “de stockage” où les poches sont marquées de couleurs permettant de distinguer les différents calibres immergés. Et ce n’est en fait que deux jours avant la vente (jusqu’à 5 jours en période de forte demande) que le conchyliculteur reprend son “sapinou”, ou sa barge, pour aller récupérer les poches. Une fois ces dernières chargées, retour vers les mas où toutes les huîtres seront placées en bassins de purification selon le protocole établi en 2006 (suite au classement en B de l’étang), et renforcé en 2008, puis en caissettes.

Purification

Les ostréiculteurs ont depuis cinq ans l’obligation de placer les huîtres en bassin de purification, dont leurs mas sont tous équipés, au moins 24 heures (48 heures en cas d’épisode pluvieux exceptionnel). Il existe autour du bassin de Thau deux systèmes de purification : par ultra-violets, le plus répandu (80 % des purificateurs) ou par oxygénation forcée. Ces systèmes ne traitent pas directement les coquillages mais l’eau dans laquelle ils sont immergés. Un process qui, s’il est respecté, prémunit le consommateur contre les Tiac (toxico infections).

En matière d’huîtres en effet, le doute profite en effet rarement à l’accusé : l’étang a souvent été pointé du doigt après une épidémie de gastro-entérite alors qu’il est établi que les huîtres ne sont responsables que de 0,03 % des Tiac dans l’Hexagone ! Mais le consommateur est souvent plus prompt à désigner les huîtres qu’à faire un décompte honnête des volumes de vins et spiritueux, masses de chocolats ou encore de foies gras, ingurgités pendant les fêtes et pouvant susciter quelques hauts le cœur.

Contrôles

Un tel dispositif n’a bien sûr d’intérêt que s’il est accompagné de contrôles. Ils sont de deux types, ou plutôt trois. Agréé pour les réaliser, le conchyliculteur doit procéder à un auto contrôle par mois sur le coquillage, et deux auto contrôles par an pour vérifier que le système de purification fonctionne. Tous les producteurs sont en outre susceptibles d’être la cible de contrôles inopinés des services vétérinaires, généralement accompagnés des affaires maritimes, des douanes… Depuis 2008, le producteur doit en outre pouvoir apporter de manière autonome une solution à tout problème pouvant intervenir sur le système de purification.

Prix

Ceci étant dit, elles vaudront quoi, nos huîtres, à Noël ? Le même prix qu’en 2010, assure-t-on au Comité régional conchylicole (l’herpès virus avait déjà frappé, faisant déjà exploser les coûts de production), soit, dans les points de vente proches de la lagune, entre 4 et 5 € le kilo. Les gourmets toulousains ou lyonnais, en revanche, paieront l’huître de Thau entre 6 et 7 €. Plus cher mais dans un bon rapport qualité-prix au regard du prix de la douzaine de Marennes (8 à 10 €) ou d’Arcachonnaises (7 à 9 €) dans ces mêmes métropoles.

PATRICE CASTAN


Publié le : Mardi 06 décembre 2011

​Revue Presse
Lido : le chantier maritime est ouvert

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En retournant à la mer par les drains plutôt que par la plage
l’eau “grignotera“ moins la grève. (© D.R)

Midi Libre 28/11/2011

Avouons-le : le chantier de déplacement de la route littorale entre Sète et Marseillan est une réussite. Moyennant un coup de peinture blanche sur le séparateur béton qui mériterait en outre de disparaître de certaines portions, tout serait même parfait.

Certes, on ne voit plus la mer, mais la route reste bucolique (roselières, vignes…) alors que par fortes pluies, les ouvrages hydrauliques (les canaux longeant la chaussée) assurent parfaitement leur mission. Entre la route et la mer enfin, les nombreux parkings (encore étendus cet été et proposant déjà 2 200 places) ont permis de fluidifier la circulation. à quelques mètres de là, des kilomètres de ganivelles tentent de fixer le sable pour reconstituer le cordon dunaire.

Or, Thau agglo (qui a repris en septembre les travaux d’achèvement de la voie verte entre les 3-Digues et le Castellas) va s’attaquer ce lundi à une phase non moins délicate du projet, parce qu’expérimentale : le volet maritime, indispensable pour, comme on dit, “fixer le trait de côte”.

Un apport de 780 000 m3 de sable

Dès ce matin, des engins s’attaqueront ainsi à la plage sur une portion de 700 m après le château de Villeroy afin d’enterrer des drains censés jouer le rôle de “sèche plage”. Intégrés dans le procédé appelé écoplage, ils seront enterrés à deux mètres sous le sable afin de faciliter l’engraissement de la plage en misant sur le processus suivant : une partie de l’eau chargée de sable qui couvre la grève avant de repartir avec le précieux sédiment pénétrera la plage jusqu’aux drains enterrés avant d’être rejetée en mer par un système de pompage. Le sable, lui, sera resté, “asséché”, en surface, contribuant à l’engraissement. Enfin si tout va bien.

La Dréal (Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement) avait en effet émis quelques réserves quant à des procédés qui, selon ses services, auraient mérité d’être "mieux explicités".

Bref, l’essentiel sera de parvenir à des résultats qui, seuls, décideront de la généralisation, ou non, d’écoplage. à noter qu’un autre procédé expérimental viendra compléter le dispositif à l’automne 2012 : des rangées de “boudins” ou plutôt géotubes sous-marins, immergés à 350 m du rivage, auront pour mission d’atténuer la houle. Ce qui ne dispensera pas Thau agglo de faire procéder à un rechargement du trait de côte, qui devrait nécessiter l’apport de 780 000 m3 de sable ! De quoi faire un beau château.

Pa.C


Publié le : Lundi 28 novembre 2011

​Revue Presse
L´étang noir“ menacé de déclassement

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Incroyable : à deux pas du bâtiment de Thau agglo,
cachée par les roseaux, une “ferraille“ itinérante ! (D.R)

Midi Libre 26/11/2011

Clamer qu’il y a urgence n’est pas un effet de manches de la part de ceux qui disent vouloir éviter à la lagune de devenir un cloaque, ou une piste à jet-skis. Les pollutions bactériologiques, et pas seulement, menacent l’étang de Thau sur toutes ses rives.

Après les soucis récurrents observés sur les zones accueillant les tables conchylicoles, et les suspensions temporaires de commercialisation, c’est un secteur moins médiatique, mais tout aussi sensible, qui est aujourd’hui dans le collimateur des affaires maritimes, et de la préfecture. Pour des taux de pollution bactériologique excessifs, notamment en période estivale…

Il s’agit de “l’étang noir”, cette anse qui, entre la Pointe du Barrou et Balaruc-les-Bains, est, selon Robert Rumeau (plongeur et vice- président du syndicat régional des petits-métiers) "un des meilleurs plans coquilliers de l’étang de Thau".

L'étang noir serait l'un "des meilleurs plans coquilliers de l’étang de Thau"

Autrement dit là où des dizaines de plongeurs gagnent leur vie en pêchant, entre 2 et 6 m de profondeur, les palourdes, les clovisses, les coques. Des coquillages dits “fouisseurs” qu’il serait interdit de prélever plusieurs mois par an si cette partie de l’étang était déclassée en C.

Et si on n’en est pas tout à fait là, Robert Rumeau craint qu’on y aille "tout droit", à moins que des solutions ne soient rapidement apportées aux sources de pollutions bactériologiques déjà identifiées dans cette anse (lire ci-dessous). Autant dire que dans ces conditions, l’apparition d’une “casse” itinérante et sauvage sur les rives proches de la RD2, à deux pas de Thau Agglo, passe très mal auprès du peuple des sapinous.

PATRICE CASTAN


Publié le : Dimanche 27 novembre 2011

​Revue Presse
Des troncs d´arbres détruisent les filets des pêcheurs

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Les chalutiers pêchent plus d'arbres que de poissons !
(Photo VINCENT DAMOURETTE)

Midi Libre 24/11/2011

Depuis quelques jours, les chalutiers sétois débarquent en criée des tonnes de végétaux, branchages et troncs d’arbres, qui parfois éventrent leurs filets.

Les récentes tempêtes ont en effet envoyé vers le large bon nombre des arbres morts autour des lits des rivières, que l’on retrouve juqu’à 30 milles au large.

Cet après-midi, c’est le chalutier Kelly-Rocco qui a accroché un tronc d’arbre d’une quinzaine de mètres ! Résultat : fin de la journée de pêche pour son patron et 3 000 € à investir pour remettre le filet en état.


Publié le : Samedi 26 novembre 2011

​Revue Presse
Dauphins échoués : pas d´inquiétude

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Une quinzaine de dauphins ont échoués
sur le littoral biterrois ces quinze derniers jours. (© D.R)

Midi Libre 23/11/2011

Nicolas Keck, adjoint au directeur du laboratoire départemental vétérinaire, rassurant.

Depuis deux semaines des cadavres de dauphins ont été découverts sur les plages d’Agde, Sète, Sérignan, Vendres, Valras... La Méditerranée connaît-elle actuellement une surmortalité de dauphins ?

Effectivement alors que nous dénombrons une cinquantaine d’échouages de dauphins par an, le nombre a été multiplié par deux cette année avec un peu plus de cent cadavres. Ces derniers ont été retrouvés sur les plages des Alpes-Maritimes, il y a un mois, et depuis une dizaine de jours, sur celle de l’Aude et de l’Hérault.

Comment l’expliquez-vous ?

La principale piste envisagée est une épidémie de morbilivirus. Un virus déjà identifié en 2007 et en 1990 qui était la cause de nombreux échouages.

Qu’est-ce qui vous le laisse penser ?

Généralement, une telle épidémie débute sur les côtes espagnoles et remonte vers l’est pour s’étendre sur toute la Méditerranée. Et c’est ce qu’on constate sur le phénomène actuel.

Quels sont les facteurs de ce virus ?

C’est un virus qui donne des infections respiratoires et des infections généralisées qui affaiblissent les défenses immunitaires de l’animal.

Savez-vous d’où vient ce virus ?

L’origine exacte est difficile à déterminer. Les recherches scientifiques ont permis de démontrer que le virus n’est pas présent de manière enzootique en Méditerranée. C’est-à-dire qu’il ne se maintient pas dans la population de dauphins méditerranéens. La théorie, ce serait qu’il y a des animaux porteurs sains qui introduiraient régulièrement le virus en provenance d’autres zones.

Avez-vous d’autres pistes ?

Oui, notamment parce que les trois premiers dauphins que nous avons expertisés sont négatifs au morbilivirus. On attend d’autres résultats jeudi qui nous permettront d’affiner notre analyse. Je pense que vendredi, nous serons plus à même d’en dire davantage. Je ne vais pas rentrer aujourd’hui dans les détails des autres maladies mais certaines sont transmissibles à l’homme.

C’est la raison pour laquelle nous recommandons vivement aux personnes qui trouvent des dauphins échoués de ne surtout pas les toucher. Il faut au contraire contacter au plus vite les autorités compétentes.

Il s’agissait de dauphins jeunes ?

Ce sont des animaux qui sont morts récemment et qui étaient en bonne santé quelques heures avant leur mort. Ce qui prouve que la maladie est aiguë. Après, les phénomènes météos de ces dernières semaines les ont ramené sur le littoral.

Les dauphins sont-ils aujourd’hui en danger ?

Non, nous ne sommes pas inquiets par ce phénomène même si nous le prenons très au sérieux.

LAURENT VERMOREL


Publié le : Mercredi 23 novembre 2011

​Revue Presse
Quatre nouveaux dauphins ont été retrouvés morts

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Un bilan qui vient s’ajouter à six autres cas depuis une semaine. (© D.R)

Midi Libre 22/11/2011

Macabre découverte encore sur les plages du Biterrois. En moins de 24 heures, ce ne sont pas moins de quatre dauphins qui ont été retrouvés sans vie sur le sable.

Dix dauphins morts en une semaine

Un bilan qui vient s’ajouter à six autres cas depuis une semaine. Le premier a été trouvé dimanche soir à Vendres, un hier matin à Valras et encore deux sur la plage de Sérignan, alors que des ouvriers s’afféraient au nettoyage.

Si l’on ne connaît toujours pas les raisons de ces décès, une certitude demeure : en cas de découverte, il est impératif de ne pas toucher ces animaux et d’appeler les pompiers.

J.-P. A


Publié le : Mardi 22 novembre 2011

​Revue Presse
Nouveau règlement de police pour Port-Camargue

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Le bosco (maître de manœuvre) est au service des plaisanciers. (© D.R)

Midi Libre 22/11/2011

Le port de plaisance de Port Camargue vient de se doter dernièrement d'un nouveau règlement particulier de police et d'exploitation. Celui-ci remplace le précédent, datant des années 1980, caractérisé par un contenu extrêmement sommaire ne correspondant plus à la vie actuelle du port. Ce texte s'inscrit dans le cadre du code des ports maritimes. Sa date d'application a été fixée au 4 août 2011.

Ce règlement, dans sa densité, répond à de nombreuses règles et fixe les redevances dont on peut mesurer la portée.

Sont ainsi abordés la gestion des places d'amarrage dans le port public et le port marina, l'utilisation des terre-pleins, la protection de l'environnement et la sécurité, l'exploitation des zones techniques, les activités nautiques, les tarifs, la liste d'attente et enfin le pouvoir de police. Ce règlement ne fait pas qu'évoquer les problèmes, il les identifie et apporte des réponses à tout ce qui touche au périmètre du port de plaisance de Port Camargue.

Sa préparation a nécessité un travail de préparation de trois ans par une commission composée du port public, du port marina et des professionnels du nautisme. Le résultat des travaux a été soumis à l'avis du conseil portuaire puis au conseil d'administration de la régie avant de recevoir l'approbation municipale. Afin d'en assurer la publicité, le texte du règlement a été adressé à tous les particuliers ayant un contrat de plus d'un an. Pour le directeur du port, Michel Cavaillès, "il s'agit d'un document très dense et important, de l'avis même des plaisanciers". Pour lui, un point est peut-être plus important que les autres : la réglementation de la pêche dans le port, qui est en fait strictement interdite.

Dès les premiers mois d'application, des amendes pour méconnaissance du texte sur ce sujet ont été infligées par la gendarmerie, dont la direction du port s'est assuré la collaboration. En effet, il avait été constaté que trop de dégâts sur les bateaux étaient le fait de pêcheurs irrespectueux des installations et du matériel.


Publié le : Mardi 22 novembre 2011

​Revue Presse
Cette année, les anguilles iront à la mer en camion

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Dès que la migration débutera, chaque pêcheur des étangs languedociens
devra fournir 135 kg d’anguilles vivantes au “camion-vivier“. (© D.R)

Midi Libre 20/11/2011

L’Europe veut s’assurer du nombre d’anguilles qui parvient à quitter les étangs pour aller se reproduire : elles seront achetées aux pêcheurs, puis relâchées en mer !

Les amener à la mer par la route : l’Union européenne n’a pas trouvé mieux pour s’assurer qu’un nombre suffisant d’anguilles argentées passe chaque année à travers les mailles des filets des pêcheurs afin de gagner leur lieu de reproduction, la mer des Sargasses, à 6 000 km d’ici !

Dès les premiers coups de froid, qui devraient déclencher la migration dudit poisson des étangs vers la mer, les pêcheurs des lagunes languedociennes, et notamment ceux de l’étang de Thau, auront ainsi pour mission de livrer quelque 18 tonnes de poissons vivants (135 kg par pêcheur), achetées par l’Europe. Elles prendront place dans des “camions viviers” le temps d’être conduites par la route vers des points d’accès à la mer préalablement définis (le port Marseillan-plage, les canaux de Sète...).

Huit tonnes d'anguilles fournies par l'étang de Thau

Avec une soixantaine de pêcheurs se consacrant à cette pêche, l’étang de Thau fournira à lui seul environ huit tonnes de ce migrateur sous le contrôle de la prud’homie, de l’administration et des scientifiques qui pourraient marquer, voire baliser quelques anguilles de façon à pouvoir suivre l’itinéraire qu’elles empruntent pour aller frayer.

Cette opération originale vient compléter une batterie de mesures mises en place dans le cadre du “plan de gestion anguilles” négocié par la profession, l’Etat français et l’Europe, afin d’éviter une restriction trop brutale de cette pêche “historique” sur les lagunes languedociennes.

Les professionnels ont dans un premier temps dû accepter des saisons de pêche, puis une réduction du nombre “d’engins” (filets, Ndlr) mis à l’eau. Alors, vendre une partie de leurs captures pour qu’elles soient relâchées en mer plutôt que consommées en bourride, ou en persillade, ne les gêne pas plus que ça.

PATRICE CASTAN


Publié le : Lundi 21 novembre 2011

​Revue Presse
Encore un dauphin mort sur la plage de Sérignan

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Ce serait le quatrième dauphin retrouvé mort à Sérignan. (Envoyé par Yann GESHORS)

Midilibre 19/11/2011

Aujourd'hui vers midi, les sapeurs pompiers Sérignanais ont été à nouveau alertés par un pêcheur pour un dauphin échoué sur la plage en face du centre Mer et Soleil.

Et à leur arrivée, ils n'ont pu que constaté que le dauphin était mort depuis plusieurs jours. Ils ont mis en place un périmètre de sécurité afin que les spécialistes de Montpellier puissent analyser l'animal.

Ce serait le quatrième dauphin retrouvé mort à Sérignan.


Publié le : Dimanche 20 novembre 2011