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La coque du bateau, très endommagée, a dû être mastiquée immergée (© D.R) |
Midi Libre 19/09/2011
Martial Croajou a dirigé le renflouement du Ricciardi.
Alors, mission accomplie ?
Oui ! Nous sommes satisfaits. Le contrat est rempli et personne n’a été blessé.
Le renflouement a pris du temps. A-t-il été plus difficile que ceux que vous avez déjà effectués ?
Pas exactement. En fait, c’était la première fois que nous avions à renflouer un chalutier. Mais pour nous, il n’était pas dans la catégorie la plus difficile puisqu’il pesait 150 tonnes et n’avait que sept ans. Si le renflouement a pris un peu plus de temps que prévu, c’est surtout à cause des courants à l’endroit où il a sombré. Les premiers jours, il y avait parfois 3 nœuds. C’était très difficile pour les plongeurs d’installer des vaches (NDLR : grosses bouées) de 5,50 m de haut et de 3 m de diamètre. En fin de compte, nous avons vraiment pu travailler pendant quatre jours sur plus d’une semaine.
Dans quel état global avez-vous trouvé le bateau ? Pourquoi semble-t-il avoir été comme écrasé ?
On dirait qu’un dinosaure lui a marché dessus ! En fait, l’avant avait déjà morflé quand nous l’avons pris en charge. Et nous avons été obligés de le retourner pour pouvoir mastiquer la coque, qui était très abîmée.
Vous l’avez aussi déplacé d’un mille nautique vers l’ouest avant qu’il ne soit remorqué...
Il était plus facile de travailler avec moins de profondeur. De toute façon, nous ne voulions pas prendre le risque de le rentrer par la passe Est. Car alors si, par malchance, il avait recoulé, cela aurait pu bloquer toute l’activité du port... Aucune entrée, aucune sortie !
Pourquoi contenait-il encore de l’eau quand vous l’avez amené au carénage ?
Par souci de protéger la mer. C’était une eau sale, pleine de gazole. Il y en avait pas loin de 15 tonnes. Il n’était pas question pour nous de la rejeter en mer. Le navire était un peu alourdi mais l’état du portique ne nous a pas aidés. On a mis huit heures à le mettre sur cales à sec, alors que cela aurait dû nous prendre deux heures.
Il se murmure qu’il y avait une clause dans votre contrat stipulant qu’en cas d’échec, vous ne seriez pas payés. C’est vrai ?
Effectivement. Mais ce n’est pas exceptionnel dans notre métier.
L’armateur, Patrick Ricciardi, est-il venu voir son bateau ?
Oui. Nous avions bien conscience qu’il a avant tout perdu son outil de travail. Alors, quand j’ai appelé la capitainerie pour avertir qu’on allait le rentrer, j’ai hissé le pavillon bleu-blanc-rouge. Au carénage, Patrick Ricciardi est venu me voir. Il m’a dit “merci”. Il était bouleversé.
Publié le : Lundi 19 septembre 2011
Nicolas Charbonnier. ( PHOTO © JEAN-MARIE LIOT/TCE )
Midi Libre 11/09/2011
Nicolas Charbonnier a remporté dimanche à La Grande-Motte le 22e Trophée Clairefontaine, qui oppose chaque année des champions issus de la course océanique à ceux de la voile olympique sur des catamarans de 7,65 mètres de long, rigoureusement identiques.
Un total de neuf régates ont été disputées depuis jeudi et Charbonnier -médaillé de bronze en 470 aux JO de Pékin en 2008 avec Olivier Bausset- s'est imposé devant le champion de France 2010 de course au large en solitaire François Gabart et le coureur océanique Pascal Bidégorry.
Michel Desjoyeaux, double vainqueur du Vendée Globe, a pris la 4e place. Charbonnier, également vice-champion du monde de 470 en 2010, succède au palmarès du Trophée Clairefontaine à Loïck Peyron, vainqueur en 2010.
Classement général final du 22e Trophée Clairefontaine:
1. Nicolas Charbonnier (FRA) 58 points
2. François Gabart (FRA) 55 pts
3. Pascal Bidégorry (FRA) 48
4. Michel Desjoyeaux (FRA) 48
5. Carolijn Brouwer (NED) 43
6. Armel Le Cléac'h (FRA) 38
7. Roland Jourdain (FRA) 35
8. Jean-Pierre Dick (FRA) 24
Publié le : Vendredi 16 septembre 2011
Emergé aux deux-tiers avant-hier, le bateau a été remis à flot dans la nuit avant d’être remorqué,
hier matin, jusqu’à l’aire de carénage. (Photos VINCENT ANDORRA)
Midi Libre 15/09/2011
Enfin ! Après plus d’une semaine d’efforts intensifs, y compris de nuit, l’entreprise MRM (Monaco Remorque Maritime) a réussi à ramener hier matin le Jean-Ricciardi au port. Le chalutier n’y était pas revenu depuis ce funeste 19 juillet, où, à la fois victime d’une panne de ses moteurs et du mauvais temps, la houle l’avait comprimé contre les rochers, entre le Môle et le théâtre de la Mer. Le bateau avait été remorqué au large du brise-lame, avant de sombrer, à 800 m du chenal Est.
Ce second et victorieux renflouement s’est déroulé en plusieurs temps : une fois relevé, le chalutier a été déplacé d’un mille nautique vers le Sud-Ouest, sur une zone moins profonde (11 m), avant que le remorqueur de l’entreprise portuaire Chambon-Biso le tire jusqu’à l’aire de carénage. Encore gorgé d’eau, le Jean-Ricciardi est resté sanglé sous le portique, le temps de terminer le pompage, avant d’être calé à 18 h 15. Mais l’état de sa coque, à bâbord, du pont et du poste de pilotage, dont le toit a été comprimé, laisse peu d’espoirs de le revoir un jour repartir en pêche…
MARC CAILLAUD
Publié le : Jeudi 15 septembre 2011
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1969, le Cap-d’Agde est en construction Photo “Cap d’Agde : 1970-2000”, éditions Georges Renault |
Midi Libre 14/09/2011
Heureuse initiative que celle de Jean Sagnes, président du groupe de recherches historiques agathoises, et de son équipe. Vendredi et samedi prochain, au palais des Congrès, le Grhista propose en effet un colloque national, rien de moins, sur Le Cap-d’Agde et son histoire qui, heureux hasard, se déroule pile poil le week-end où se tiennent les journées du patrimoine.
Un projet mûri "depuis des mois", qui trouve sa source dans l’ouvrage Agde, 2 600 ans d’histoire, paru il y a 5 ans. "On s’est alors rendu compte qu’il fallait encore creuser", reconnaît l’universitaire. Ainsi, des archéologues ont été contactés pour évoquer l’histoire primitive du site. à l’image de Iouri Bermond (Drac), Hervé Pomarède (Inrap) ou de Marie-Pierre Jézégou, qui évoquera les sites sous-marins majeurs de Port Ambonne à l’Hérault, c’est tout un pan méconnu de l’histoire cap-agathoise qui sera exposé.
Directrice des archives municipales d’Agde, Irène Dauphin interviendra sur le Cap du XVIIIe au milieu du XX e siècle, ainsi que sur les grandes étapes de la construction de la station. Plus étonnant, les membres du Grhista sont parvenus à retrouver la trace du médecin Jean Cousserans, ancien directeur de l’organisme chargé de la démoustication du littoral méditerranéen. Ce dernier parlera d’une époque où l’on n’oubliait jamais d’éteindre la lumière en été, tant les insectes pullulaient sur ce Cap-d’Agde qui n’était que vignes et marécages !
Sur un plan plus humain, la vie de la station sera abordée sous l’angle de l’évolution de la clientèle touristique par Christian Bèzes, directeur de l’office de tourisme, et surtout du positionnement des Agathois de souche, de 1962 et 1971, entre adhésion au projet de station littorale et opposition.
Bref, un colloque on ne peut plus complet auquel les Agathois, dont certains prétendent connaître l’histoire de leur cité sur le bout des doigts, seraient bien inspirés d’assister.
O. R
Publié le : Mercredi 14 septembre 2011
Deux champions de Ligue seront désignés ce week-end, en Régate et en Croisière. (© D.R)
Midi Libre 14/09/2011
Après la saison des “croisières-vacances” pendant laquelle bon nombre de sociétaires ont parcouru la Méditerranée, la Société nautique reprend ses activités sportives.
Pour la troisième année consécutive, la Ligue de voile Languedoc-Roussillon a confié au club sétois l’organisation du championnat régional des voiliers habitables qui consacrera deux champions de Ligue, l’un en filière “Régate”, l’autre en filière “Croisière”, afin de mieux répartir les compétiteurs en fonction des catégories de bateaux.
La SNS attend une quarantaine de voiliers qui vont pendant deux jours, les 17 et 18 septembre, offrir le spectacle habituel entre le théâtre de la Mer et Villeroy. Et toute l’équipe de la SNS est déjà sur le pont pour préparer cette manifestation, d’autant que le samedi sera mis en jeu le troisième Challenge Régional “Georges-Frêche” que le président Christian Bourquin a tenu à pérenniser.
On attend donc du beau monde à la Base Tabarly avec tout le gratin de la voile régionale et les représentants de la FFV, de la Ligue, de la Région, Port Sud de France et bien entendu de la Ville de Sète qui apporte une aide matérielle à l’organisation.
Les mois d’octobre et de novembre verront également sur le plan d’eau sétois trois électives de Match Racing, ce type de régates dont la SNS s’est désormais fait une spécialité.
Cela commencera avec la sélective Bassin Méditerranée pour le championnat de France Espoir, suivie d’Octobre à Sète et de Novembre à Sète, deux régates sélectives pour les championnats de France seniors. Sans oublier la “Régate des Châtaignes” comptant pour le challenge du club.
Un programme bien rempli pour ce début de saison.
Publié le : Mercredi 14 septembre 2011
Photo Vincent Andorra
Midi Libre 14/09/2011
Le Jean-Ricciardi aura donc passé 56 jours au fond de l’eau, tout près du port d’où il était sorti au matin du mardi 19 juillet dernier. L’étrave et la cabine portent les stigmates des mouvements sous-marins qui se sont produits au cours des manœuvres successives liées à son renflouage. Même si une bonne partie de la coque était encore immergée, hier, on sait qu’elle est aussi très abîmée.
Il aura fallu d’importants moyens (un remorqueur, une barge, des hommes et beaucoup de matériel) mais aussi de la patience pour que MRM parvienne à enfin extirper le bateau de l’eau. D’imposants éléments gonflables semblables à de petits parachutes ont permis de hisser le bateau à la surface.
Après l’échec de la première tentative, le 1er août dernier, le renflouement du chalutier qui avait sombré le 19 juillet semble, cette fois, bien parti. La seconde tentative avait commencé jeudi dernier. La poupe du Jean-Ricciardi était apparue à la surface. Brièvement. Car MRM (Monaco Remorque Maritime) avait préféré redescendre le chalutier au fond de l’eau, le colmatage n’étant pas terminé.
Pour le faciliter, l’entreprise monégasque a décidé de déplacer l’épave à un endroit moins profond (11 m), tout près du milieu du brise-lame, à un mile nautique du lieu du naufrage. Et c’est là qu’hier après-midi, l’étrave et la cabine du chalutier ont émergé. En piteux état. Mais l’essentiel, pour MRM, était bien de pouvoir commencer à pomper l’eau se trouvant à l’intérieur du bateau, puis à y injecter de l’air, étapes nécessaires avant le remorquage final au port, qui pourrait avoir lieu aujourd’hui.
MARC CAILLAUD
Publié le : Mercredi 14 septembre 2011
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Les opérations pourraient reprendre demain. (V.D.) |
Midi Libre 11/09/2011
Ça s’est passé le 19 juillet dernier à 6 h 14 du matin. Le Jean-Ricciardi, un chalutier sétois de 17 mètres, coulait devant le port de Sète, après avoir été violemment drossé contre les falaises de l’AmeriKlub.
Le sauvetage est en marche. Sortira, sortira pas ? Depuis deux mois, c’est un pas en avant, deux pas en arrière. Après les essais infructueux de la société Jifmar Off shore service, dont l’assureur du chalutier a décidé de se séparer à la fin du mois d’août, c’est Monaco Remorquage Maritime (MRM) qui galère désormais à 800 m du Brise-lames.
Le 1er août, après une préparation en bonne et due forme des plongeurs de Jifmar, le navire avait replongé. En cause, les mauvaises conditions météo doublées de la défaillance d’un des “chameaux”, ces bouées d’air placées à l’intérieur du bateau.
Par la suite, MRM s’est attelé à la tâche et a bien failli, jeudi dernier (après un souci dû à la courantologie mercredi) parvenir au bout de son action.
Sauf que le Jean-Ricciardi s’est présenté par la poupe alors même que l’étanchéisation de la coque au mastic (afin de le gonfler d’air), n’était pas achevée.
Du coup, depuis vendredi et durant le week-end, il s’est surtout agi de repositionner le navire au fond de l’eau afin de poursuivre les opérations de colmatage.
Demain, si la météo s’y prête, les opérations reprendront sur zone.
Pour l’assureur sétois Christophe Georges, "il s’agit-là d’une opération particulièrement délicate et compliquée dans la mesure où le bateau mesure 25 mètres, qu’il pèse 150 tonnes, est donc très lourd et rempli d’eau."
Alors, sortira, sortira pas ?
A suivre.
Publié le : Dimanche 11 septembre 2011
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C’est en fin d’après-midi, hier, qu’ont émergé les énormes bouées arrimées au chalutier, avec une partie de sa poupe. (V. DAMOURETTE) |
Midi Libre 09/09/2011
18 h 26, hier, à 800 m du chenal Est bordé par le brise-lame. Quatre énormes bouées orange - des “chameaux”, dans le jargon animalier maritime - jaillissent des profondeurs. Ainsi qu’une portion d’armature métallique à angle droit : celle du portique de la poupe du Jean-Ricciardi. Apparition furtive, puisque l’arrière du chalutier repart quelques secondes après sous l’eau. Mais le bateau, cette fois, n’est pas redescendu au fond, 17 m plus bas, comme lors de la tentative avortée du 1er août dernier. Il est resté en suspens, à moins de 5 m de la surface.
Pour l’équipe de MRM (Monaco Remorquage Maritime), c’est l’essentiel. Le renflouement du chalutier, qui avait coulé le 19 juillet dernier, suite à une voie d’eau due aux chocs contre la falaise bordant l’AmeriKclub, semblait cette fois parti sur de bonnes bases.
Les hommes de MRM avaient bien essayé, jeudi soir, profitant du vent faible, de remonter le bateau. Mais c’était sans compter avec les courants qui ont gêné le travail des plongeurs. Leur mission consistait à arrimer des “chameaux” et des ”vaches” - grosses bouées verticales - aux flancs du chalutier, et à les gonfler d’air à l’aide des câbles fixés à l’un des deux compresseurs supportés par la barge de la société monégasque. "Cela représente 240 tonnes de poids connecté au bateau, qui en pèse environ 150", explique Martial Croajou, patron de MRM et pilote du Perceval, le remorqueur rouge dépêché à Sète. Soit un différentiel de 90 tonnes pour hisser le Jean-Ricciardi à la surface. Il fallait ensuite passer aux étapes suivantes : envoyer de l’air, provenant du second compresseur, dans l’habitacle, de façon à le vider de son eau ; et colmater les fissures de la coque avec un mastic spécial. "C’est comme si on gonflait une chambre à air, indique Martial Croajou.
Ces opérations devaient monopoliser la soirée de son équipe. Elles reprendront aujourd’hui. Avec l’espoir que le Jean-Ricciardi soit en état de flottaison suffisamment stable pour pouvoir être remorqué jusqu’au port.
MARC CAILLAUD
Publié le : Vendredi 09 septembre 2011
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Hier le Perceval, l’un des remorqueurs de MRM, patrouillait sur la zone. Photo VINCENT DAMOURETTE |
Midi Libre 07/09/2011
La deuxième sera-t-elle la bonne ? Réponse ce soir. C’est en effet en début d’après-midi, qu’aura lieu une nouvelle tentative de renflouage du Jean-Ricciardi. En tout cas, "nous sommes plutôt confiants", indiquait hier Christophe George, directeur du bureau sétois de Poe-ma Insurances, et courtier du chalutier qui a coulé le 19 juillet, à 800 m, au large du brise-lame, sans faire de victimes.
Naufrage consécutif à une voie d’eau causée par les chocs contre la falaise de l’AmeriKclub, alors que le Jean-Ricciardi, en sortant du port, venait d’être frappé d’une panne de moteur. Malgré le remorquage aussitôt entrepris, il avait sombré.
L’armateur avait été sommé par les autorités maritimes de ne pas laisser son bateau à 17 m au fond de l’eau Mais la première tentative de renflouage, le 1er août, s’était soldée par un échec. L’équipe de Jifmar Offshore Services avait certes réussi à ramener le chalutier à la surface à l’aide de chameaux, des coussins gonflables fixés à la coque, mais, trop instable, il était reparti sous l’eau.
Cette fois, c’est à une société monégasque, MRM, qu’ont été confiées les opérations. Les moyens seront plus importants. Outre des chameaux, un double-système permettra à la fois de pomper l’eau que renferme le bateau et de le remplir d’air. Si le renflouage réussissait, le bateau serait maintenu à flot pendant 24 heures, le remorquage vers le port ne devant pas intervenir avant demain, à l’aide d’une seconde barge, spécialement acheminée sur place.
MARC CAILLAUD
Publié le : Mercredi 07 septembre 2011
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Le sexagénaire, originaire de Baillargues, était un habitué. (© D.R) |
Midi Libre 06/09/2011
Un sexagénaire originaire de Baillargues (près de Montpellier) est décédé hier après-midi des suites d’un accident de kitesurf sur l’étang de Thau. Cet homme, un habitué des stages du Taurus à Mèze, n’a pu dégager son aile qui était partie en vrille. Il s’est noyé. Ranimé par le moniteur, il a succombé à un nouveau malaise.
Cet accident a provoqué une grande émotion au sein du club mézois Fil d’Air. Cette structure, désignée comme la première de France, œuvre depuis 14 ans dans la formation des kitesurfers. Cette école sérieuse a ainsi éduqué près de 7 000 personnes sur la période.
Publié le : Mardi 06 septembre 2011
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Après le Ponant, ce sera le Thomson Dream le 8 septembre. (© D.R) |
Midi Libre 03/09/2011
Sublime de grâce. C’est hier que le majestueux Ponant a glissé dans les eaux de Sète avec à son bord 66 passagers pour 34 hommes d’équipage. Il s’agit là de la seule escale sétoise de ce trois-mâts de 88 mètres battant pavillon français.
Parmi les 24 escales de bateaux de croisière fixées entre le 14 mai dernier et le 21 octobre prochain, restent encore 10 haltes, dont la prochaine est prévue le 8 septembre avec le Thomson Dream et ses 1 830 passagers !
Publié le : Samedi 03 septembre 2011
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Une nouvelle barge, en provenance de Monaco, est arrivée hier dans le port. (Photo VINCENT ANDORRA) |
Midi Libre 30/08/2011
Le Jean-Ricciardi va-t-il enfin être extirpé de sa fâcheuse posture ? La réponse pourrait intervenir la semaine prochaine, au cours de laquelle aura lieu une deuxième tentative de renflouage de l’épave.
Ce sera le nouvel épisode du feuilleton de l’été sétois, entamé le 19 juillet. Ce matin-là, juste après avoir quitté le port, le chalutier de Patrick Ricciardi était frappé d’une panne subite. La houle l’avait drossé contre les rochers, au pied de l’AmeriKclub. Le patron et ses deux matelots s’en étaient tirés sains et saufs, mais pas le navire. Remorqué, il n’avait pu être ramené au port : la voie d’eau qui s’était ouverte dans sa coque était trop importante. Le chalutier avait coulé à environ 800 m du brise-lame, à 17 m de fond.
Les autorités maritimes avaient aussitôt mis en demeure l’armateur de "faire cesser par tous les moyens les dangers que représente l’épave pour la navigation ainsi que les menaces qu’elle fait peser sur l’environnement marin et littoral". Mais la première tentative de renflouage, le 1er août, s’était soldée par un échec. Bien que hissé à la surface, le navire avait de nouveau sombré. Le même mode opératoire ceinturer la coque de “chameaux”, des boudins remplis d’air sera adopté la semaine prochaine. A la différence que les assureurs du bateau ont décidé de ne plus faire appel à Jifmar Offshore Services, mais à une autre société, basée à Monaco, "qui dispose de moyens plus importants".
MARC CAILLAUD
Publié le : Mardi 30 août 2011
Midi Libre 29/08/2011
Un touriste a fait forte impression, hier matin sur une plagette du Cap d’Agde, entre le Môle et la Conque, en sortant de l’eau avec une grenade datant de la Seconde Guerre mondiale. L’homme a alors rapidement alerté les secours, puis les pompiers et la police nationale sont intervenus pour évacuer le site et établir un périmètre de sécurité.
Les démineurs ont ensuite fait leur entrée, récupérant l’engin aux alentours de 13 h. Leur intervention ne fut pas pas inutile, puisque les démineurs ont annoncé que la grenade était toujours active : elle contenait encore de la matière explosive, malgré son grand âge ! Selon les experts, la grenade est probablement sortie du sable, refaisant surface, à la suite du gros coup de mer de vendredi matin qui a sans doute eu pour effet de creuser un peu le fond de mer.
La plagette a été rouverte vers 14 h.
Publié le : Lundi 29 août 2011
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Christophe voyage à bord du catamaran depuis quinze ans. Photo VINCENT DAMOURETTE |
Midi Libre 27/08/2011
Ils étaient onze sur le bicoque de l’association. Pendant 18 jours, ils ont navigué vers la Corse et s’en sont revenus. Un voyage d’agrément pour ces marins aguerris, dont les excursions durent souvent plusieurs mois.
"Grandeur Nature a pour objet l’organisation de voyages avec des jeunes en difficulté et des jeunes qui n’ont pas de problèmes" explique Christophe Dasnière, porteur de projet.
En vingt ans, jeunes et accompagnateurs ont réalisé plus d’une douzaine de longs voyages. Environ dix mois à chaque fois, sur un catamaran qui quitte Sète à destination des Antilles.
"On part le plus souvent à quatre encadrants et six jeunes. La plupart d’entre eux sont originaires de l’Essonne."
L’expédition en Corse n’entre pas dans ce cadre-là. Il s’agissait d’un stage pour les adhérents de l’association, les jeunes qui ont déjà effectué un voyage et leurs familles.
Jalil et sa fille Johanna, originaires de Grenoble, ont fait partie du voyage. Ils ont connu l’association en 2006. "Mon fils Ricardo avait besoin de faire un long voyage, de quitter un peu la société de consommation, explique Jalil. Cela lui a permis d’apprendre qu’en Dominique, un jeune de 19 ans pouvait se payer une année d’études en médecine avec le prix de sa paire de basket à lui". Ce voyage est, pour eux, une façon de garder un lien avec Grandeur Nature, "une association discrète mais qui fournit un travail très important" sourit Jalil.
Ricardo est parti en 2006. En même temps qu’Aurel, qui a fait partie du voyage en Corse. à 19 ans, le jeune homme originaire de Carcassonne est resté très marqué par sa traversée de l’Atlantique.
"On apprend forcément à accepter les autres. On ne peut pas fuir sur les 50 m habitables du bateau." Il se souvient des escales en Haïti, des rencontres en Casamance et des mois de vie sur le bateau.
Ce mois-ci, il a rencontré Paul, avec qui il a partagé ses quarts. Lui aussi a fait “le long voyage”. Il est rentré il y a un an, à regrets. "L’école et moi ça fait quatre, sourit le jeune Malouin. J’étais déscolarisé quand je suis parti ave Grandeur Nature il y a deux ans. Et le virus de la mer est resté : à la rentrée, je ferai un Bac professionnel de maintenance nautique à Concarneau."
Tous les deux sont d’accord sur un point : il est plus difficile de revenir que de partir en mer. à côté d’eux sur le pont, Marie, 14 ans, vient de partir pour la première fois. Les larmes au bord des yeux, elle confie son chagrin de quitter le bateau. "Si je peux partir dix mois avec eux, je le ferai sans hésiter."
AURéLIE DELMAS
Publié le : Samedi 27 août 2011
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La visibilité était tellement médiocre, mardi, que les gendarmes ont été obligés de faire remonter à la surface la monitrice et son “baptisé”... Pour, ensuite, la passer au crible du questionnaire. (Photos MICHEL PIEYRE) |
Midi Libre 26/08/2011
La plongée en bouteille est certes un loisir mais aussi un sport à risque. Deux précédents tragiques dans l’Hérault en témoignent.
Le plus ancien remonte à juillet 2002, au large de La Grande-Motte. Ce jour-là, la visibilité est très mauvaise et un moniteur encadre trois personnes, dont élodie, 16 ans. Elle n’a comme seule expérience qu’un baptême effectué deux ans auparavant.
à mi-plongée, elle perd son embout, panique et se noie. Le guide l’a perdue de vue alors qu’il s’occupait des deux autres personnes. Deux fautes ont été commises : elle n’aurait jamais dû descendre à - 12 m, sa plongée étant considérée comme un nouveau baptême (limité à - 6 m) et elle aurait dû avoir un encadrant pour elle toute seule. En février 2004, le tribunal correctionnel de Montpellier condamne le gérant du club grand-mottois à un an de prison et 5 000 € d’amende pour “homicide involontaire” alors que le moniteur, lui, est relaxé. La raison : son patron lui avait indiqué à tort que l’adolescente suivait une formation de niveau 1. Dans ce dossier, le souci de rentabilité du club au détriment de la sécurité avait été montré du doigt.
La seconde affaire est toujours en cours. Le 26 août 2006, Sandra Bossat, 21 ans, touriste venue de l’Isère, s’offre avec son petit ami un baptême au Cap-d’Agde. Là encore, alors que la visibilité est quasi nulle, elle se noie à cause d’une succession de négligence : elle n’avait pas de moniteur attitré, la profondeur limite a été dépassée et l’encadrant n’avait pas le diplôme français nécessaire... C’était il y a cinq ans, et les errements de la justice font qu’il n’y a toujours pas eu de procès. Au grand dam de Me Pierre Dunac, l’avocat des parents de la défunte : "On espère enfin un procès d’ici la fin de l’année mais on ne peut que déplorer cette longueur. On atteint des délais qui, pour des victimes, dépassent le raisonnable, dans un dossier où les faits sont manifestes." Le patron du centre (qui a fermé depuis), le directeur de plongée et le moniteur, suspendus administrativement, seront jugés pour homicide involontaire.
12 morts en 2011 en Méditerranée
C’est une année noire en Méditerranée : depuis le 1erjanvier, 12 plongeurs en bouteille sont décédés, soit 50 % de plus qu’en 2010. La plupart des accidents sont liés à la profondeur.
Publié le : Vendredi 26 août 2011
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C’est la deuxième fois que Sérignan présentait son projet d’extension du port. (D. R.) |
Midi Libre 25/08/2011
C’est mardi que la bonne nouvelle a été officialisée, emploi du temps de ministre oblige, mais Frédric Lacas, le maire de Sérignan, savait depuis le mois de juin que son projet d’extension du port de plaisance allait être estampillé “écoPort” par Nathalie Koscuisko-Morizet. "C’est un peu comme quand un consommateur achète un produit aux normes NF, cela donne une garantie de sa fiablitié, compare l’édile sérignanais. Ce label vient aussi crédibiliser notre dossier".
Explications. Pour faire face au manque criant d’anneaux dans les ports du littoral français, "alors que la plaisance joue un rôle important dans le dynamisme économique des territoires", a rappelé la ministre de l’écologie, l’état a lancé en 2009, ce label écoPort qui permet de recevoir une (toute petite) aide financière pour lancer un projet d’extension. "Mais surtout, ajoute le premier adjoint de M. Lacas, Jacques Dupin, d’attirer de nombreux investisseurs, les collectivités territoriales notamment".
Car tous les projets ne reçoivent pas la bénédiction gouvernementale. Cette année, seulement neuf des vingt-cinq dossiers présentés ont été retenus, une sélection draconienne censée prouver leur excellence. "Depuis que l’information a filtré, nous avons reçu de nombreux appels".
Agglo, Département et Région pourraient donc abonder cette extension du charmant petit port de Sérignan, projet que Frédéric Lacas n’hésite pas à qualifier "de majeur. Sur le plan économique, c’est une très belle opportunité", assure-t-il. En effet, en passant de 350 à 1200 anneaux, la commune pourrait accroître son potentiel touristique de façon substantielle. Car si une partie des places serait réservée à la population autochtone, "les “extérieurs” ne seront pas oubliés", assure le premier adjoint, notamment grâce à la construction d’un grand port à sec de 400 places.
L’un des avantages de ce dossier est qu’il se joue des risques d’inondation qui avaient noyé les dessins des belles marinas imaginées jadis par l’architecte Jean Nouvel. "C’était en zone rouge. Les risques restent les mêmes, mais nous avons réussi à les contourner, l’état l’a reconnu".
Surtout, à l’heure où l’environnement est devenu une préoccupation essentielle, le futur port de plaisance de Sérignan sera estampillé développement durable, "il n’y aura ni béton, ni réalisation immobilière, mais le développement d’activités durables liées aux qualités du site", reprend Frédéric Lacas, qui parle d’un événement. "Il y a bien longtemps que la commune n’avait pas été servie", par l’état s’entend.
C’était de toute façon la condition sine qua non pour lancer les premières études. La facture s’élèvera en effet à 12 M€ environ. Les travaux débuteront d’ailleurs, uniquement lorsque les investisseurs potentiels auront mis la main à la poche.
LUDOVIC TRABUCHET
Publié le : Jeudi 25 août 2011
Midi Libre 25/08/2011
Un Toulousain de 68 ans est mort hier vers 18 h 30, au Cap-d’Agde, à la hauteur du poste de secours du Môle.
Victime d’un malaise alors qu’il se baignait, il s’est noyé et n’a pu être réanimé.
Publié le : Jeudi 25 août 2011
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Laurent Alliès : "J’ai eu une peur bleue de le voir lâcher prise." Photo OLIVIER GOT |
Midi Libre 24/08/2011
Vous ne pouvez pas savoir le soulagement que j’ai eu quand j’ai senti qu’on m’attrapait par le col ! Je n’en pouvais plus. J’étais exténué. Toute ma vie a défilé devant moi. Mes enfants, ma femme, mes amis..." (il se retire en pleurs, Ndlr).
S’il a pensé que sa dernière heure avait sonné, ce pêcheur de 56 ans, originaire d’Autignac, s’est raccroché à la vie en s’agrippant sur le balcon arrière de son bateau, telle une arapède à son rocher. Et ce, durant près de trois longues heures. Autant dire une éternité ! Parti en mer lundi après-midi pour taquiner le poisson, il a été déséquilibré par une vague et s’est retrouvé à l’eau. à deux ou trois miles de la côte, sans bouée ni gilet de sauvetage. "J’ai fait une connerie, reconnaît-il, je n’avais pas d’échelle, elle était cassée. J’ai donc nagé comme un fou pour rattraper mon bateau qui dérivait. J’ai bien tenté de me hisser mais je n’y suis pas parvenu. Alors je me suis accroché en espérant que quelqu’un vienne me sauver." Dans sa situation périlleuse, il a bien tenté d’alerter plusieurs voiliers et autres jet-ski. Mais tous sont passés à proximité sans faire attention à lui. Jusqu’à ce que Laurent Alliès, parti faire un petit tour en mer avec un ami, ne l’aperçoive en grande difficulté.
"Ce qui m’a mis la puce à l’oreille, explique le propriétaire de Brezounec, un voilier de 7, 60 m, c’est que je n’ai vu personne à bord de son bateau de pêche. Je me suis donc rapproché de lui pour lancer une bouée fer à cheval mais il ne bougeait pas. Alors je lui ai jeté une amarre. Idem, il n’a pas réagi."
Le quinquagénaire n’était tout simplement pas en état de nager. En hypothermie, il avait ingurgité beaucoup d’eau de mer et n’avait plus toute sa raison. "J’ai eu une peur bleue de le voir lâcher prise et couler devant mes yeux, poursuit le Valrassien de 38 ans. Je me suis donc rapproché à une dizaine de mètres de son bateau car la mer bougeait assez et j’ai dit à mon ami de partir avec une bouée pour aller lui porter secours. Il l’a attrapé, puis il a dérivé et on l’a remonté à bord. Il tremblait comme une feuille alors on lui a filé des polaires. Puis, on a attaché son bateau, on a alerté le Cross-Med et on est rentré au port où les pompiers l’ont pris en charge."
Après avoir fait un malaise, le pêcheur autignacois, blessé en outre à une jambe, a été conduit aux urgences de Béziers, d’où il est ressorti vers minuit. Hier matin, dès la première heure, il a contacté par téléphone ses anges gardiens pour les remercier de lui avoir sauvé la vie... "même si je sais très bien que je ne les remercierai jamais assez. Car c’est grand ce qu’ils ont fait !"
LAURENT VERMOREL
Publié le : Mercredi 24 août 2011
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La Grande-Motte, dont Pierre Racine (à g.) présentait en 1967 la maquette au général De Gaulle, lui rendra hommage lors des Journées du patrimoine. (CLAUDE O’SUGHRUE) |
Midi Libre 20/08/2011
Il avait intitulé son livre Mission impossible ?, donnant à méditer sur les obstacles à écarter pour atteindre le but que lui avait fixé l’état. D’ailleurs, il y écrivait, évoquant l’arrivée sur le chantier de La Grande-Motte, en février 1965, de la première drague dédiée au creusement du port de plaisance, qu’elle "est un événement" et que "c’est alors seulement que les sceptiques ont pensé que l’aménagement du littoral du Languedoc-Roussillon serait une réalité" (éditions Midi Libre, 1980, 293 p.). Pierre Racine y a cru, dès avant l’arrêté du 18 juin 1963 qui le nomma à la présidence de cette mission interministérielle. Celle qu’on appellera bientôt mission Racine, qui va faire pousser sur la rive du golfe du Lion les stations balnéaires de La Grande-Motte, Port-Leucate, Port-Barcarès, Le Cap-d’Agde, Gruissan. L’homme en partage alors le secret avec une poignée d’autres, depuis que le projet a jailli dans les arcanes gouvernementales quatre ans plus tôt.
Pierre Racine, inspecteur général des finances, né en 1909, est en effet le directeur de cabinet du Premier ministre Michel Debré depuis 1959. C’est un ami et un collaborateur ancien de l’auteur de la Constitution de 1958 ; ils ont ensemble fondé l’école nationale d’administration, dont Pierre Racine a été le directeur des stages de 1945 à 1956. Surtout, l’ancien résistant et le pied-noir de Tunisie, prisonnier en Allemagne durant la guerre, ont le même désir de réformer l’administration française vers plus de souplesse et de prospective.
La mission Racine sera donc à l’image de leurs convictions, "commando administratif" rattaché au Premier ministre, doté des fonds utiles et de pouvoirs quasi illimités sur les corps de l’état, "une vingtaine d’hommes à peine entre Paris et Montpellier", témoigne Claude O’Sughrue, le photographe montpelliérain recruté en février 1965 pour suivre les travaux.
Mais en 1963, lorsque la mission est installée, aucun coup de pelle n’est encore donné. Le plan directeur des aménagements est fixé, les architectes en chef choisis (Balladur pour La Grande-Motte) et 1 200 ha acquis discrètement mais il y a beaucoup à faire, le fonctionnaire écrivant : "Jamais je n’ai disposé d’une liberté comparable." Sous la gouverne d’un homme réputé affable, travailleur et déterminé - il soutiendra fermement le projet architectural si critiqué de Jean Balladur -, la mission va "définir la politique d’aménagement", établir le plan d’urbanisme d’intérêt régional, assurer "la conception de chacune des stations nouvelles, son urbanisme et son architecture."
En parallèle, Pierre Racine va s’attacher à convaincre les élus locaux et faire la promotion du projet à l’étranger, auprès des investisseurs. Il suivra les chantiers depuis Paris en se déplaçant à l’occasion. C’est ainsi qu’il accompagne le général De Gaulle en 1967, à La Grande-Motte, ou qu’il demande à Claude O’Sughrue de le prendre en photo avec sa fille, sur le pont du Lydia, au Barcarès.
Vingt ans durant, en parallèle à la direction de l’éna qu’il occupe de 1969 à 1975 et au Conseil d’état où il a siégé, Pierre Racine assuma ainsi la présidence de ce qui reste l’un des plus grands chantiers de l’après-guerre.
OLLIVIER LE NY
Publié le : Samedi 20 août 2011
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Décalé de 24 heures, le repas “moules-frites“ a rassemblé la foule. (© D.R) |
Midi Libre 17/08/2011
Cette année, du 12 au 15 août, le port de plaisance de Frontignan était à la fête avec un programme d’animations varié pour satisfaire petits et grands.
C’est ainsi que Frontignanais et estivants ont pu profiter d’un tournoi de joutes, du feu d’artifice, d’un repas festif mais aussi d’une soirée contes, d’expositions, de balades, de visites de gréements… Et n’oublions pas le challenge multipêche Noël-Mauran et la 24e Canne d’or…
Cette fête du port est une manifestation organisée par la Ville de Frontignan La Peyrade, en partenariat avec la Société des jouteurs frontignanais (SJF), les Gréements languedociens et le Thon club.
C’est dans ce cadre que s’inscrit ainsi le rendez-vous des amoureux de pêche sportive organisé par le Thon club : la fameuse 24 e Canne d’or et le challenge multipêche Noël-Mauran.
Pendant trois jours de compétition, de nombreux équipages ont concouru pour ramener à bon port les plus belles prises.
Avec des moments forts, prévus initialement le dimanche 14 août, composés d’un tirer de feu d’artifice sur la rive ouest du port de plaisance et d’un repas convivial “moules-frites”, organisé par la SFJ. C’était sans compter sans les caprices de Dame nature qui a déchaîné ses foudres dès 19 h, rendant impossible tant le repas en plein air que le feu d’artifice.
Dilemme pour les organisateurs et la municipalité qui ont décidé de remettre au lendemain ces animations. Car comment prévenir les plus de 450 personnes qui s’étaient inscrites au repas et ce dans un laps de temps très court ? Mission pourtant accomplie puisqu’au menu du lendemain, lundi 15 août, c’est une météo clémente qui promettait d’être au rendez-vous pour le bonheur de tous.
Après ce tour de force, Gérard Arnal, maire adjoint délégué au tourisme et à la plaisance, peut envisager maintenant de prendre quelques jours de repos bien mérités.
Publié le : Mercredi 17 août 2011
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Au second plan, l'île du Fort Brescou, autour de laquelle le drame s'est produit. (Photo HERVé COSTECALDE) |
Midi Libre 16/08/2011
Hier, vers 14 h, un terrible accident s’est déroulé dans la zone portuaire du Cap d’Agde. Deux adultes et trois enfants qui avaient rallié en petit bateau à moteur, le fort Brescou, mouillent le temps d’un bain de mer. Tandis qu’à la fin de la baignade, l'un des deux plaisanciers, originaire du département des Alpes-de-Haute-Provence, aide sa fille âgée de dix ans à remonter dans le bateau, un autre occupant, à bord, remet le moteur en marche.
La fillette est située au niveau de l’hélice. Elle est littéralement aspirée. Le père tente en vain de retenir l’enfant qui est blessée très grièvement aux jambes. Le papa parvient à récupérer la petite victime et la hisse à bord du bateau pour rallier aussitôt la capitainerie du port. à terre, les secours, pompiers, ambulance du Samu, prennent aussitôt en charge l’enfant. étant donné la gravité des blessures, la victime est héliportée jusqu’à Montpellier.
Le premier bilan est très lourd. L’hélice aurait arraché une jambe de l’enfant et broyé l’autre. L’état de santé de l’enfant est suivi heure par heure. L’enquête a été confiée au commissariat d’Agde. Des vérifications sont en cours, ainsi que les contrôles d’alcoolémie d’usage.
Selon les premiers témoignages, il semblerait que le bateau, au point mort, ait été remis involontairement en marche par l'un des deux enfants du propriétaire de l’embarcation (résidant au Cap d’Agde), âgés de dix ans et de quatre ans. Mais l’enquête permettra de préciser les circonstances exactes de ce drame.
ANNICK KOSCIELNIAK
Publié le : Mardi 16 août 2011
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Une dizaine de véhicules reposent dans ce coin de l’étang, par 8 m de fond. (DR) |
Midi Libre 14/08/2011
Voilà le genre de rencontre qui surprend les plongeurs novices. Dans l’étang de Thau, à hauteur du ponton de La Bordelaise, ce 4 x 4 gît par 8 m de fond, et vu l’état de sa carrosserie, il a tout l’air d’occuper les lieux depuis un moment maintenant. L’inventaire compte en tout sept ou huit voitures, un vélo, deux ou trois épaves de bateaux. On les appelle les macro-déchets.
Si on peut faire ce type de découverte, c’est parce que, il fut un temps, le ponton voisin était accessible en voiture, et qu’il était un lieu prisé pour se débarrasser de ses... encombrants. "On se doute que certains véhicules volés se retrouvent là-bas", explique le commissaire de police Luc Tarayre.
Evidemment c’est une manœuvre répréhensible. Et inutile. "Quand le véhicule a servi pour commettre une infraction, les malfaiteurs pensent que c’est un bon moyen d’effacer les traces. Ils se trompent."
Cependant, l’étang n’est pas dragué systématiquement à chaque plainte pour vol. Le ponton est devenu beaucoup moins accessible aujourd’hui et les rondes de la gendarmerie maritime semblent suffisamment dissuasives. "Je n’ai pas vu de nouveau véhicule depuis très longtemps", observe le plongeur sétois Emmanuel Serval.
Aucun nettoyage d’envergure n’est prévu pour l’heure, comme ce fut le cas l’an dernier, dans les bassins et canaux sétois.
Le repêchage des voitures en débat
« Doit-on sortir les macro-déchets de l’étang de Thau ou les y laisser ? », interroge Emmanuel Serval, président du comité Hérault de la Fédération des sports sous-marins. La question revient régulièrement. De son point de vue de plongeur, « les véhicules sont des lieux de vie pour les espèces subaquatiques, alors, autant les laisser. Le mal est fait, reprend-il. S’il y a eu pollution, c’était au début, quand les véhicules ont coulé ». Au début, quand l’essence et les huiles ont fui les carcasses.
Pour Renaud Dupuy de la Grandrive, du Centre permanent d’initiative pour l’environnement du bassin de Thau, ces macro-déchets continuent d’être toxiques. « Les peintures, par exemple, se délitent et ont tendance à devenir de micro-déchets, qu’on retrouve après dans les sédiments ou dans l’estomac des poissons », explique-t-il, avant de rappeler qu’au bout de la chaîne alimentaire, « il y a nous ». Partisan du repêchage pour préserver les herbiers, il jugerait pertinente une analyse poussée des carcasses pour en étudier le risque réel. « Mais cela a un coût... », conclut-il.
SéBASTIEN MILLARD
Publié le : Dimanche 14 août 2011
Midi Libre 13/08/2011
Deux chalutiers sétois en polyester sont entrés en collision, vendredi après-midi, à environ 3 milles des côtes.
“L’Angevine”, qui était en pêche, a été percuté par le “Thomas-Antoine” qui faisait route vers le port.
Pas de blessé, heureusement, mais pas mal de dégâts sur “L’Angevine”, qui a été gruté au bout du Môle. Les réparations devraient nécessiter trois semaines d’immobilisation.
Publié le : Samedi 13 août 2011
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Un tiers des 7 500 hectares de l’étang de Thau est recouvert de zostères. (Photo RENAUD DUPUY DE LA GRANDRIVE/ADENA) |
Midi Libre 12/08/2011
Elles portent le drôle de nom de zostères. Ces longs rubans verts sont des plantes aquatiques qui recouvrent un tiers de l’étang de Thau, dans l’Hérault.
Au mois de septembre, une classification européenne protégera la lagune, dont ces plantes font partie, au titre d’habitat exceptionnel. Ces prairies vertes abritent en effet une biodiversité très importante.
Depuis la digue du Pont-Levis à Sète, on peut les observer aisément. à gauche, les zostères “naines” forment des taches sombres dans l’eau. à droite, les “marines” peuvent faire jusqu’à 1,20 m de long. Un premier pas sera donc bientôt franchi vers le classement de la lagune en zone de conservation spéciale, au sein du réseau Natura 2 000.
Ces plantes, protégées à l’échelle européenne, sont implantées depuis toujours dans la lagune. Leur population y est stable depuis les années quatre-vingt-dix. "Ce tapis de zostères est parmi les plus grands de la Méditerranée, détaille Muriel Alexandre, en charge du programme de protection Natura 2 000 au syndicat mixte de l’étang. Localement, on en retrouve dans des baies espagnoles par exemple."
"Les zostères sont le poumon vert de l’étang"
Muriel Alexandre, responsable du programme Natura 2000
Souvent présentée comme une “nursery”, la zostère favorise le développement de poissons, crustacés et autres végétaux aquatiques. "Les gens peuvent avoir un a priori négatif et faire un amalgame avec les algues nuisibles. Or c’est tout l’inverse. C’est le poumon vert de l’étang. D’ailleurs, les zostères ne sont pas des algues mais des plantes !", précise Muriel Alexandre.
Les herbiers sont notamment très bénéfiques à la conchyliculture, principale activité de l’étang. "Les mollusques et les zostères sont très complémentaires, explique Philippe Ortin, président du Comité régional de la conchyliculture. Les uns filtrent les phosphates et les autres oxygènent le bassin. Pour nous, ces plantes sont fantastiques. Tout est préservé et la biodiversité s’en porte bien !"
Le programme d’action de septembre imposera aux conchyliculteurs la mise en place d’une étude d’impact. Rien d’inquiétant pour les professionnels que Philippe Ortin qualifie de "premières sentinelles de l’étang". "Il faut savoir que les normes pour les eaux qui accueillent des coquillages sont dix fois plus strictes que pour les eaux de baignade", confirme-t-on du côté du syndicat mixte.
Concrètement, cet automne, les zones de mouillage vont être restreintes pour éviter que les ancres n’arrachent les herbiers. D’autre part, des contrats seront proposés aux jardiniers et aux agriculteurs afin de limiter leur utilisation des produits phytosanitaires. "On ne cherche pas à mettre l’étang sous cloche, mais à orienter les usagers et les riverains vers une activité respectueuse", résume Muriel Alexandre.
AURéLIE DELMAS
Publié le : Vendredi 12 août 2011
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La Grande nacre, observée au sud-ouest de l’étang. (R.D.-G / ADENA) |
Midi Libre 11/08/2011
L’équipe de l’Adena (qui gère la réserve naturelle du Bagnas, entre Marseillan et Agde) a (re)découvert en ce début d’été une nouvelle espèce pour l’étang de Thau. Il s’agit de la Grande nacre (ou Pinna nobilis) est le deuxième plus grand coquillage au monde après le bénitier.
Plusieurs individus de 5 à 20 cm de cette espèce protégée en France et peu commune en région, ont été observés par Renaud Dupuy de la Grandrive et Mathieu Foulquié, de l’Adena, dans les herbiers de la partie sud-ouest de l’étang.
Selon certains pêcheurs, il semblerait que cette espèce était autrefois présente à Sète, du côté du Barrou.
Cette nouvelle signalisation est en tout cas intéressante et témoigne plutôt d’une bonne santé de l’étang dans ce secteur.
Cette colonisation pourrait également provenir de larves venues de la toute proche aire marine protégée du site Natura 2000 des posidonies du Cap d’Agde, où subsiste une population de cette espèce aux alentours de l’île de Brescou.
Publié le : Jeudi 11 août 2011