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​Revue Presse
Une jarre-trésor vieille de 2 000 ans remontée de l'étang à Mèze

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Belle découverte que cette jarre jusque-là engloutie
© D.R

Midi Libre 28/06/2011

Vendredi, un dolium, une sorte de vaste jarre a été repêchée dans l’étang de Thau. Repérée il y a près d’un an par un plongeur, il aura fallu préparer sa remontée en surface. La SNSM de Mèze, le club de plongée et la SRA de Frontignan ont donc organisé son retour sur la terre ferme.

Sur place, Marie-Pierre Jezegou, archéologue au DRASSM de Marseille (Département des recherches archéologiques subaquatiques et sous-marines du ministère de la Culture) estimait, "au vu de sa matière, de sa morphologie, de son diamètre de 135 cm, de sa hauteur préservée de 115 cm et de ses décorations" que ce dolium "pourrait dater d’environ 2000 ans".

En dépit des recherches, aucun autre objet n’a été trouvé à proximité. Les premiers prélèvements sont en cours d’analyses pour plus de précisions. L’argile dont il est fait ne viendrait pas de l’Hérault mais du sud du Roussillon. Ce qui signifierait donc qu’il aurait été transporté.

Pour Luc Jeanjean, président de la SNSM, "si une telle opération a pu être menée à bien c’est grâce à la disponibilité de tous ceux qui ont aidé bénévolement, et qui ont prêté le matériel pour y arriver". Le dolium a été immédiatement mis dans une cuve d’eau douce pour faire ressortir le sel de l’argile. Il devrait y rester plusieurs mois.

à terme, il pourrait rejoindre un musée des environs… Mais il n’en est pas là. Après avoir quitté l’élément dans lequel il reposait depuis tant de siècles, il sera d’abord examiné au cm² par les archéologues qui tenteront de restituer son parcours et son histoire…


Publié le : Mardi 28 juin 2011

​Revue Presse
Le poisson sauvage est-il devenu un produit de luxe ?

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Les plus belles pièces de la criée de Sète partent vers l’Espagne, l’Italie, la Côte d’Azur

Midi Libre 26/06/2011

J’ai vu du loup de plus d’un kilo se vendre près de 40 € en criée. C’est parti vers les hôtels de luxe de la Côte d’Azur. Ici, ce serait invendable. La sole ? Elle est montée jusqu’à 30 €, ça fait 36 € sur l’étal. Même le maquereau est cher. Il me faudrait le vendre 14 €. à ces prix-là, je n’achète pas..." Président du syndicat régional des poissonniers, Thierry de Ranteau en a vécu, des ventes en criée. Mais les prix affichés ces dernières semaines sur les écrans électroniques de la halle à marée de Sète l’ont souvent laissé pantois. Qu’il s’agisse de poisson noble (loups, daurades, baudroies...) ou du populaire poisson bleu. La “belle sardine”, rarissime et donc chère, se monnaye jusqu’à 4,50 € sur les étals, où le méconnu billard remplace parfois son cousin, le “vrai” maquereau... Parce que trois fois moins cher ! A Sète, premier port de pêche de Méditerranée française, les apports de poisson sont régulièrement analysés, en volume comme en valeur. Et si c’est généralement la rareté qui fait le prix, cela fait plusieurs mois que ce n’est pourtant pas le cas, côté poisson bleu.

Car alors que la chute des volumes pêchés a été de l’ordre de 55 % ces deux dernières années (la sardine a quasiment disparu, l’anchois, petit, a perdu en valeur), le prix des espèces pélagiques a aussi baissé. De 10 %. Avec la qualité. Mais c’est une moyenne. "Le chinchard - ou gascon - et le maquereau ont été épargnés", confie-t-on en criée. Ce qui explique en partie les plafonds atteints par ce dernier chez les poissonniers.

De 3 000 à 1 500 bacs par criée Côté poisson blanc, en revanche, le rapport entre l’offre et la demande est respecté. La hausse du prix est nette, constante et liée à une pénurie certaine : "Il y a deux, trois ans, on voyait encore des criées à 3 000 bacs (de poisson). Aujourd’hui, entre 1 000 et 1 500 bacs, c’est un maximum", explique-t-on à Sète. Ainsi, entre 2009 et 2010, alors que les apports de poisson blanc avaient chuté de 14 %, le prix moyen avait, lui, augmenté de 22 %. D’autant qu’au paramètre de la rareté s’ajoutait la qualité d’un poisson "que nos chalutiers vont chercher loin".

Un poisson bleu rare, mais dont la qualité modère parfois l’inflation et des espèces nobles qui, ne pouvant faire face à la demande, sont de plus en plus chères : on comprend mieux pourquoi le poisson d’élevage est majoritaire sur les tables de la région. Ce que confirme un restaurateur : "Un bar d’élevage acheté 8 € le kilo à Promocash peut être proposé dès 14 € à la carte. Un loup sauvage payé plus de 25 € le kilo chez un mareyeur devrait être affiché à plus de 30 € la portion. à ce prix-là, personne n’en voudrait."

PATRICE CASTAN


Publié le : Dimanche 26 juin 2011

​Revue Presse
Crash d´avion au large du Gard : 400 personnes à la manœuvre

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Des hélicoptères français et italiens ont hélitreuillé les "victimes»
Photo SAMUEL DUPLAIX

Midi Libre 24/06/2011

Il était 8 h 22 lorsque la préfecture maritime de Méditerranée à Toulon et la préfecture du Gard ont été alertées. Hier matin, parti de l’aéroport de Garons près de Saint-Gilles (Gard) un Boeing 737/800 s’est abîmé en mer à plus de 10 milles nautiques du Grau-du-Roi. Pour cet exercice international de sauvetage en mer, pendant toute la matinée, les hélicoptères de la marine nationale et de la Guardi Costiera (Italie) ont hélitreuillé et transporté une partie des victimes vers le poste médical avancé, installé dans le gymnase de la station balnéaire. Quatre vedettes de la SNSM (société nationale de sauvetage en mer) venues des Saintes-Maries-de-la-Mer, Port-Camargue, La Grande-Motte et Palavas et leurs bénévoles ont secouru les passagers en détresse - joués par les élèves du lycée de la mer de Sète - dérivant dans leur canot. A terre, ce sont les pompiers, médecins du Samu qui prennent en charge les victimes. "Là, nous ne sommes pas dans un accident de trottinette ! C’est un crash d’avion", commente le médecin pompier Simonetti qui se démène auprès des premiers rescapés.

C’est aussi l’aéroport de Garons qui est mobilisé. Le personnel de Veolia et les médecins de la cellule d’urgence médico-psychologique prennent en charge les familles des victimes. "Cet exercice a pour but de tester dans le cadre de la coopération internationale, la coordination des secours aériens, maritimes en Méditerranée et les opérations de secours en mer et à terre", déclare Thierry Laurent, directeur de cabinet à la préfecture du Gard. "On a besoin de tous les moyens aériens pour localiser le crash d’un avion", poursuit le commissaire général de la marine, Jean-Loup Velut. Une heure perdue, ce sont des morts et victimes en plus. D’où l’intérêt de ces exercices de sauvetage en mer auxquels collaborent régulièrement les Italiens et Espagnols. En quelques années, sur notre zone, nous avons connu trois crashs aériens. Nous ne sommes pas là dans des cas d’école."

CATHY ROCHER


Publié le : Vendredi 24 juin 2011

​Revue Presse
"La Route de l'Aude": première édition à succès

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Midi Libre 20/06/11

La première édition de la "Route de l'Aude " à la voile ne sera pas la dernière au vu de l'enthousiasme des organisateurs et des participants. Treize voiliers complets inscrits et une vedette d'accompagnement de Port la Nouvelle, pour la sécurité et les procédures de départ chaque matin. Le conseiller général, Patrick François était présent au départ retardé de cette fête de la voile.

Trois clubs locaux de voile: Port la Nouvelle, Les Cabanes de Fleury, et le Cercle Nautique de Narbonne-Plage grand organisateur de cette première édition avec aux commandes René Delsol et le président: Olivier Benoît.

Réussite totale en terme d'ambiance mais aussi en terme de météo avec au programme du vent, du soleil un peu de bonne pluie pour rincer les cirés et corser la croisière. Côté culturel, le quiz sur le département de l'Aude, remis avant le départ à chaque équipage a recueilli un engouement inespéré avec un esprit de compétition renforcé sportivement par le départ quotidien « type régate » et une arrivée sportive au finish.

Les accueils dans les ports partenaires et amis: Les Cabanes de Fleury, Leucate, et Gruissan furent excellents les collectivités locales: les villes de Narbonne, Gruissan, Fleury, Port la Nouvelle et Leucate, autant que les partenaires privés: Groupama, Château de l'Hospitalet, Photo Sprint et Sieur d'Arques de Limoux ont procuré à la soixantaine de participants aux soirées, une ambiance chaleureuse autour d'un verre et d'un repas très convivial au-delà des espérances.

Vive la deuxième édition 2012.


Publié le : Mercredi 22 juin 2011

​Revue Presse
Navettes fluviales : rififi sur les canaux sétois

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Surtout ne pas faire de vagues...
Photo Vincent Andorra

Midi Libre 22/06/2011

Fière de son Ecocano. La ville de Sète peut l’être. Il s’agit en effet du premier bateau à passagers au monde à piles au lithium. Une vedette en aluminium 100 % électrique, en service depuis septembre 2009 pour le compte de “Azur Croisières”.

En clair, un outil de transport unique qui aurait très certainement pu faire l’affaire de la ville dans le cadre de son expérimentation de navettes fluviales qui permettent d’acheminer les festivaliers aux 18 concerts du théâtre de la Mer. Mais non. L’Ecocano ne transportera personne en nocturne entre le Mas Coulet et le Cul de Bœuf. Simplement parce que c’est la société “Sète Croisières” qui a remporté le lot à l’issue d’un avis de mise en concurrence lancé par le service d’attribution des marchés publics de la Ville.

Entre les deux prestataires de croisières sur les canaux sétois et l’étang de Thau, 1 000 € d’écart. L’Ecocano proposait 18 000 € pour les 18 soirées, soit 1 000 € par soirée avec un capitaine et un matelot. “Sète Croisières” était à 17 000 €, donc moins cher. Mais plus qu’une question de tarif, la mairie avance la jauge des bateaux proposés. "L’Ecocano ne peut transporter que 52 passagers et n’a pas d’autre bateau. Sète Croisières propose deux bateaux de 42 places pour le premier et 46 places pour le second qui permettent des rotations tous les quarts d’heure."

Et quid de l’argument écolo auquel la mairie est normalement si attachée ? "Ce n’était pas une condition sine qua non, nous cherchions une navette si possible électrique. Ce qui nous importe c’est avant tout la réduction des émissions de CO2 par les voitures. Et selon nos calculs, ces émissions sont réduites de 1,2 tonnes sur le total des 18 soirées."

Du côté d’Ecocano, on veut bien entendre ces arguments-là, sauf que... "Notre concurrent avait à l’origine proposé un bateau hybride de 75 places ce qui a joué en sa faveur. Il devait avoir un moteur électrique d’une heure d’autonomie et le reste fonctionnant en thermique. Et ce bateau n’a toujours pas été livré." Et que dit l’ADEME, l’agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie, censée financer en partie l’opération navettes ? "L’ADEME est prévenue qu’il ne s’agit pas d’un bateau électrique", répond la mairie. Surtout ne pas faire de vagues.

SANDRA CANAL


Publié le : Mercredi 22 juin 2011

​Revue Presse
Milieu maritime : "Élever la Saint-Jacques, le violet, la pétoncle..."

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Jean-Marc Deslous-Paoli est le directeur du Cépralmar qui fête ses 30 ans.

Midi Libre 18/06/2011

Jean-Marc Deslous-Paoli. (V.A.)

à quoi doit-on la naissance du Cépralmar (*) ?

En février 1981, d’une volonté de la Régi on d’aider au développement des filières liées à la mer, pêche, conchyliculture, aquaculture. puis la gestion des milieux de production.

Avec quels financements ?

Il y a sept employés, dont cinq chargés de mission. Le budget de 700 000 € est couvert à 90 % par la Région et, pour le reste, par les départements côtiers.

Qu’a fait le Cépralmar en 30 ans ?

Son action phare, même si elle ne s’est pas forcément bien terminée, fut le développement des filières d’élevage de moules en mer. Il a aussi accompagné la mise en place du prégrossissement et les travaux sur le captage naturel des huîtres.

Quels sont les “gros chantiers” à venir ?

La diversification de l’élevage, assurément. Nous travaillons sur la coquille Saint-Jacques, la pétoncle noire, le violet...

Comment travaillez-vous ?

Avec une aide en personnel, via nos chargés de mission, et, en amont, pour monter des projets. Enfin, on travaille avec les entités engagées dans les projets : Ifremer, lycée de la Mer, professionnels...

Beaucoup s’accordent à dire qu’il y a de moins en moins de poisson. Quel pourrait être votre rôle ?

La gestion de l’effort de pêche incombe aux prud’homies et au comité des pêches. Mais nous accompagnons certaines problématiques telles les difficultés des pêcheurs d’anguilles à survivre à la nouvelle règlementation et parlons valorisation des produits, points de débarquement pour les petits-métiers, options de vente directe...

Recueilli par Pa.C.

*Centre d'étude et de promotion des activités lagunaires et maritimes.


Publié le : Samedi 18 juin 2011

​Revue Presse
Petite chronique contre les grosses galères

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Sans vent, la navigation au moteur peut réserver quelques surprises. © D.R

Midi Libre 16/06/2011

Les dernières amarres sont tirées à bord... Les bras s’agitent sur le quai, les enfants plongent dans le port autour du bateau en criant. La tension des préparatifs retombe pour ces plaisanciers qui s’enfoncent vers l’horizon. La route est longue pour atteindre leur rêve de vie ; le tour du monde avec leurs enfants. Ils sont sans contrainte de temps au départ de la Bretagne. Jusqu’à Madère tout se passe bien, l’équipage s’habitue à cette nouvelle vie, et chacun trouve sa place et son rôle.

Le bateau file ses 7 nœuds au portant. Mais après une semaine de navigation, le zéphyr est tombé, plus un souffle de vent. Le moteur est donc de mise pour continuer. Au bout de quelques minutes de fonctionnement, le témoin de chauffe s’allume et le buzzer se fait entendre, pourtant à l’extérieur la circulation d’eau se fait bien. Ils stoppent le moteur ! En ouvrant le capot, ils constatent qu’une certaine quantité de liquide de refroidissement a aspergé la machine et se retrouve en fond de cale. Après une inspection, a priori, rien d’anormal ! Courroie en bon état, thermostat neuf, les réfrigérants ont été tous visités et nettoyés, reste peut-être le bouchon de remplissage.!

Avec toutes les précautions d’usage, c’est-à-dire attendre que la température redescende, en prenant un chiffon pour ne pas se brûler et en desserrant juste le premier cran pour que la pression et vapeur s’échappent, ils enlèvent le bouchon tout en s’apercevant que celui-ci n’était pas bien dans sa position “fermé”. Ceci est peut-être la raison de la surchauffe. Le niveau étant rétabli, ils redémarrent et tout fonctionne à merveille.

En effet, lorsque le bouchon d’échangeur ou de vase d’expansion fuit, le circuit de refroidissement ne fonctionne pas sous pression. Le liquide “4 saisons“ bout à une température inférieure à celle prévue par le constructeur et s’échappe en grande quantité. Vérifier l’état du joint et du portage du clapet de surpression. Ne pas hésiter à le changer s’il est en mauvais état car dans ce bouchon vous avez un clapet de surpression qui déclenche à une pression donnée, et qui est prescrit par le constructeur. Sur le dessus du bouchon la pression maximale admissible est indiquée.

Prochains stages :
“Soudure”, du 22 au 23 juin
“Mécanique hors-bord”, du 27 juin au 1er juillet
“Météo en mer, grands voyages “, du 29 au 30 juin
“électricité à bord”, du 4 au 8 juillet.

Renseignements et inscriptions : 06 19 39 98 45


Publié le : Jeudi 16 juin 2011

​Revue Presse
Les quais du port inaugurés

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Les élus ont officiellement inauguré les nouvelles installations. © D.R

Midi Libre 15/06/2011

Pour les pêcheurs du Grau d’Agde, le confort des nouveaux aménagements portuaires est incontestable. Des travaux dont le montant total avoisine 8,3 M€, financés à 90 % par le conseil général de l’Hérault, propriétaire du port de pêche, et qui concernent 330 mètres linéaires de quai, qui remplacent les anciens appontements. Des quais qui ont également bénéficié d’une modernisation en matière de distribution des fluides (eau, électricité) et de l’éclairage.

Dernièrement, les élus ont sacrifié à la traditionnelle coupure de ruban et inauguré ces réalisations. Ceux du Département, le président André Vezinhet en tête, les conseillers généraux Sébastien Frey (Agde), Pierre Guiraud (Pézenas) et Henri Cabanel (Servian), accompagnés du député-maire d’Agde, Gilles d’Ettore et son adjoint Christian Théron, président de la Criée. Ce dernier s’est d’ailleurs évertué à présenter sous son meilleur jour un outil souvent cité en exemple au niveau national, notamment en terme de gestion sanitaire et de qualité des produits.

Parlant du port du Grau comme "d’un enjeu économique majeur pour la commune", il rappelait également la diversité des débouchés pour les professionnels avec de nombreux acheteurs locaux (grandes surfaces, restaurateurs...), mais aussi des clients étrangers, dont une société espagnole qui approvisionne Barcelone.

OLIVIER RAYNAUD


Publié le : Mercredi 15 juin 2011

​Revue Presse
Plages : les petits requins se sont volatilisés

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Seuls des petits spécimens inoffensifs ont été repérés

Midi Libre 14/06/2011

Les petits peau-bleue et autres requins renards ont disparu de nos côtes comme ils étaient arrivés. Sans que l’on crie gare.

L’épisode a duré quinze jours, fin mai, avec les grosses chaleurs. Ce sont les pêcheurs aux petits métiers calant leur filet entre le Grand-Travers et les Aresquiers, par 5 m de fond environ, qui ont remarqué leur présence en premier. "Un par jour au minimum, des petits spécimens d’1 m, guère plus, pesant entre 5 et 10 kg, étaient pris dans nos filets, explique Jean-Pierre, professionnel installé sur le port de Carnon.

Rien de dangereux pour l’homme. Quand ils étaient encore en vie, nous les relâchions. Comme on le fait pour les balistes ou petits mérous. De plus gros spécimens n’ont pas été repérés." Et pas de conséquence sur les autres prises. "Cette année, c’est la dèche", rumine Jean-Pierre.


Publié le : Mardi 14 juin 2011

​Revue Presse
Les affaires maritimes de la vedette Demios

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Thierry Fassi, syndic et barreur du Deimos, un ex de la marine marchande.
Photo BRUNO CAMPELS

Midi Libre 13/06/2011

Sur l’écran couleur de la passerelle, le Thibault-Laura, un chalutier du Grau-du-Roi, fait route parallèlement à la côte, à 3,14 milles précisément, révèle une manipulation opérée en quelques clics par Thierry Fassi. Le syndic principal des Affaires maritimes, à la barre du Deimos, vedette grise de 16 m poussée par 1 000 cv, le surveille du coin de l’œil, en tenant le cap au 270 vers Port-Camargue : "Ils sont toujours à la limite de 3 milles, le poisson qui les intéresse est là, la lotte, le rouget" et il est tentant "quand on n’est pas là" d’aller chaluter plus près de la terre, où les eaux sont plus riches.

"On n’est pas des marins mais des fonctionnaires se servant de bateaux"

Stéphane Cluzel, contrôleur Ce ne sera pas le cas, mais l’exemple illustre le quotidien, une "bonne centaine de jours" et de nuits par an, de l’unité littorale de la direction départementale des territoires et de la mer. Huit hommes basés à Sète, sous la responsabilité de Stéphane Cluzel. Le garçon a les galons horizontaux d’un capitaine mais le grade de contrôleur, géographe par formation qui passe son temps sur l’eau : "Nous ne sommes pas des marins, observe-t-il, mais des fonctionnaires de l’état se servant de bateaux pour exercer leur métier."

Des navires, ils en ont trois, taillés pour répondre à des missions couvrant mer et étangs, entre l’Aude et le golfe de Beauduc, à l’orée des Bouches-du-Rhône, missions dont la pêche est le cœur.

"Nous avons compétence sur toute la filière, développe le patron du Deimos, ça veut dire du chalutier en pêche dont on surveillera qu’il respecte les règles, aux pêcheries, poissonneries, jusqu’en supermarché." Et sur la route quand ils dressent des barrages à l’aveugle, en arrière du trait de côte, pour vérifier que le poisson a la taille requise, est correctement transporté, ou bien traquer les braconniers aux trafics juteux. "La civelle, par exemple, évoque Jean-Michel Ulmer. à 1 000 € le kilo…"

Au large de La Grande-Motte, elle n’est pas le sujet du jour. Ce matin, la vedette des Affaires maritimes mène une opération de contrôle des plaisanciers, armement, présence et conformité des documents du bord. Un autre quotidien pour l’équipage, entre interception de ce pilote de jet ski trop pressé de sortir du port et de surcroît sans permis, contrôle des gilets de sauvetage d’un bateau de promenade en mer ou encore remorquage d’un canot au moteur en rade. L’ordinaire, mais en bas, dans le carré, la sauce au basilic mitonne ; "c’est une tradition de la marine de bien manger à bord !"

OLLIVIER LE NY


Publié le : Lundi 13 juin 2011

​Revue Presse
L´herpès virus dope la production de moules

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Pour certains producteurs, les moules adoucissent la crise

Midi Libre 10/06/2011

Toujours pas de remède miracle à la surmortalité des huîtres. Dès que la température monte, les jeunes huîtres meurent. à des “degrés divers”.

Comme ce fut le cas à partir du 18 mai dernier, quand les eaux de la lagune ont dépassé, par endroits, les 25 degrés. Rebelote, donc, en ce printemps : "En trois jours, les huîtres qui étaient en prégrossissement sont mortes à 90 %", constate Philippe Ortin, le président du Comité régional conchylicole (CRC). Parmi les victimes de ces nouveaux ravages de l’herpès virus, "de l’huître d’écloserie et la première génération d’huîtres “R”", ou “Résistantes”, qui n’ont pas mieux résisté que les autres.

Fatalistes, les producteurs de Thau s’adaptent. Par exemple, ils ensemencent moins au printemps, "puisque c’est généralement pour tout perdre". Et doivent “charger” leurs tables en trois mois seulement (dès septembre) contre six auparavant. Irréalisable avec la main d’œuvre disponible.

Du coup, des tables restent vides. Ce qui a donné à certains producteurs l’idée de se recentrer sur les moules : "L’étang en produira cette année de 10 à 20 % de plus", estime Philippe Ortin. La production pourrait ainsi atteindre 5 500 tonnes, contre 4 000 habituellement. Que les producteurs ne devraient pas avoir de mal à écouler, la moule de Thau étant un produit gustativement réputé.

Côté huîtres, quelques lueurs d’espoir tout de même : les lots de “Résistantes de 2e génération” mis au point par Ifremer ont résisté à 90 % à l’assaut du virus, et ce dans toute la France ! Les producteurs de Thau devraient pouvoir s’en procurer d’ici octobre. Idem pour les huîtres issues du captage naturel : les “individus” déjà collés sur cordes ont tous résisté au virus, ceux placés en prégrossissement n’ont succombé que dans une proportion de 20 %.

Pas sûr que les producteurs auront besoin d’attendre le remède miracle un temps promis du côté de Mèze pour sortir la tête de l’eau. Du reste, la profession a préféré mettre l’affaire du “remède miracle” entre les mains de la DPMA (Direction des pêches maritimes et de l’aquaculture). Au cas où il y ait anguille sous roche…

PATRICE CASTAN


Publié le : Vendredi 10 juin 2011

​Revue Presse
Péniches : l´enquête qui bouscule les idées reçues

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C’est au débouché du canal, face à Marseillan, que la pollution se fait le plus sentir.
Photo V.D

Midi Libre 10/06/2011

Je suis démoralisé. En gros, on ch… sur un ouvrage classé au patrimoine mondial de l’Unesco." C’est un tenace, Christophe Morgo. à la différence de ceux qui, élus de tous bords, sont passés à autre chose après avoir assuré que les dégazages sauvages de navires dans l’étang et le canal du Midi devaient cesser, il est allé tâter le terrain. Au risque d’être glacialement reçus, le conseiller général de Mèze et le Bouzigaud Bernard Cappart viennent en effet de pousser la porte de quelques-unes des plus importantes sociétés de location de péniches de plaisance irriguant le canal et la lagune.

Des entreprises régulièrement montrées du doigt jusque-là car accusées de ne pas informer leurs clients de la législation et des précautions à prendre en terme environnemental. Voire de louer des péniches insuffisamment équipées pour éviter les dégazages d’eaux noires et grises dans le canal et l’étang… C’est, pourtant, une réalité bien différente qui s’est imposée à l’élu.

Que ce soit chez Le Boat, à Portiragnes (qui loue de 30 à 40 péniches par jour d’avril à octobre) ou encore chez Locaboat Holidays, à Lattes, Christophe Morgo dit s’être trouvé face à "des professionnels responsables qui mettent à disposition de leurs clients non seulement un guide précis et complet, en quatre langues (lire ci-dessous) mais aussi des produits ménagers biodégradables à bord des bateaux, équipés de cuves jusqu’à 800 litres." Cuves dont la capacité serait suffisante pour éviter tout rejet dans le milieu naturel… si seulement des équipements, à terre, leur permettaient d’opérer une vidange tous les deux jours. Or, les installations privées (des loueurs) et les quelques initiatives louables, telles l’équipement des ports de Mèze et Bouzigues, ne sont rien au regard de besoins qui seraient de l’ordre d’un poste de vidange tous les 30 km.

Faute d’installations, donc, les cuves des bateaux sont “court-circuitées” de façon à ce que les eaux grises et noires, et donc les excréments, soient directement évacuées dans l’eau. "Dans le cas contraire, elles envahiraient le bateau", déplore Christophe Morgo. Qui dénonce l’attitude de l’état : "Sur la partie ouest du canal, l’état a contractualisé depuis longtemps avec les régions Midi-Pyrénées et Aquitaine. Chez nous, tout est du ressort des Voies navigables de France, émanation de l’état, qui n’ont pas les moyens. Rien que pour les berges, 100 millions d’euros seraient nécessaires..."

Ce n’est donc pas demain que les points de vidanges attendus jalonneront le canal et éviteront à l’étang de boire régulièrement des tasses bien amères. Mais au moins, nul ne pourra en conscience jeter la pierre aux seuls loueurs de péniches.

PATRICE CASTAN


Publié le : Vendredi 10 juin 2011

​Revue Presse
Avarie judiciaire pour un pêcheur sétois

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C’est ce type d’avion qui servait à repérer les bancs de thons.
Photo F. VALENTIN

Midi Libre 09/06/2011

Dix mille euros d’amende (ferme) : c’est la peine à laquelle a été condamné le premier prud’homme de Sète Raphaël Scannapieco, hier après-midi, par le tribunal correctionnel de Montpellier.

Quatre autres personnes - des pilotes et des observateurs - étaient également poursuivies dans le cadre de cette pêche illégale de thon rouge au large de l’égypte en 2008. Ils ont, eux, écopé d’une amende de 2 500 € avec sursis.

L’armateur et ses associés étaient prévenus d’avoir, à l’époque des faits, loué un avion pour détecter les bancs de poissons lors de la campagne 2008 et les signaler aux thoniers seneurs évoluant dans cette partie de la Méditerranée. Cette technique avait été interdite l’année précédente sur la base des dispositions adoptées par la Commission internationale pour la conservation des thonidés de l’Atlantique (Iccat).

En 2008 pourtant, les ONG écologistes et l’agence européenne de contrôle des pêches avaient repérés plusieurs survols des zones de reproduction du thon rouge par ces appareils appelés, dans le jargon "avions renifleurs".

Lors du procès qui s’était tenu fin avril, Raphaël Scannapieco s’était défendu de toute pêche illégale. Il arguait que le bimoteur ne faisait que de la prospection en vue de passer des accords avec les pêcheries égyptiennes pour les futures campagnes.

L’argument avait été balayé par le procureur Patrick Desjardins. Lequel avait requis, sur l’audience, une amende de 20 000 €. Sans toutefois demander aux juges la suspension du permis de pêche.

Le jugement avait été mis en délibéré.

JEAN-FRANÇOIS CODOMIé


Publié le : Jeudi 09 juin 2011

​Revue Presse
Quai d´Orient, un ketch de 27 m qui fait rêver

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Le prix de ce bateau construit en 2000 : 395 000 € © D.R

Midi Libre 07/06/2011

Le panneau “à vendre” sonne comme une invitation au voyage. Et au rêve. Sur le quai d’Orient, on ne voit que lui, ou presque. La Bojaras, un ketch en acier de 27 m de long, 6,44 m de large. Dont l’actuel propriétaire, basé à l’étranger, cherche un nouvel acquéreur. à l’intérieur, cinq cabines et la possibilité d’accueillir dix personnes en plus des membres d’équipage.

Malgré les apparences, ce deux-mâts n’a pas une longue histoire sur les mers du monde. Il a été construit en 2000 sur un chantier naval de Gdansk, en Pologne. Sa construction récente lui permet d’affronter toutes les traversées, à une vitesse moyenne de 7 nœuds. Mais ce rêve à un coût : 395 000 €. Avant négociations. Les coordonnées du vendeur sont affichées sur le bateau.


Publié le : Mardi 07 juin 2011

​Revue Presse
Le retour remarqué de la voile de compétition

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Malgré un temps agité durant trois jours, des manches ont été organisées au large © D.R

Midi Libre 06/06/2011

Même si la communication autour de cet événement a pu paraître un tantinet excessive, il ne faut pas s’y tromper : l’organisation des championnats de France de voile légère, qui se sont achevés hier, est tout sauf anecdotique. Sportivement, elle replace le plan d’eau capagathois (des manches ont pu être organisées non seulement en mer, mais aussi dans l’avant-port et dans le bassin d’honneur, près des quais de l’île des Pêcheurs) sur le circuit national ce qui, à l’avenir, pourrait lui permettre d’organiser d’autres rendez-vous de ce type.

Mais c’est surtout politiquement que l’avancée est la plus notable. Symbole de la municipalité Passérieux (1989-2001), la voile de haut niveau a eu longtemps droit de cité sur la station avec notamment des étapes du trophée Clairefontaine, du tour de France à la voile ou des championnats de France “espoir” et “olympique”. Mais, outre l’élection de Gilles d’Ettore en 2001, c’est surtout le départ de Jean-Claude Méric pour Gruissan qui a donné un coup d’arrêt à la voile de haut niveau sur le Cap d’Agde. Ce dernier, aujourd’hui directeur de l’office de tourisme de la station audoise, reste une personnalité importante de la Fédération française de voile, puisqu’il en est toujours le secrétaire général.

Samedi, Jean-Claude Méric est donc venu au centre nautique à ce titre, ainsi que le président de la “Fédé”, Jean-Pierre Champion, présent hier. Une preuve que le contact a été rétabli entre la municipalité, via la Sodéal, et les instances nationales d’une discipline qui ne demande qu’à évoluer au Cap d’Agde. Car si les plaisanciers sont nombreux à profiter des plaisirs de la mer, le gros point noir reste encore l’offre qui est faite aux jeunes Agathois.

D’une part en milieu scolaire, où la pratique de la voile ne va absolument pas de soi dans les écoles de la commune, mais également en compétition où les meilleurs éléments sont contraints de rejoindre les clubs voisins (Sète, Bouzigues, Marseillan...) pour espérer briller sur la scène nationale.

Bien, mais peut mieux faire donc, même si l’organisation de ces championnats de France de voile légère a permis aux huiles de la Fédération de constater que le savoir-faire de Laurent Bourriquel et toute son équipe de bénévoles - autour d’une centaine tout de même - ne s’était pas envolé avec les années. "La satisfaction est aussi d’avoir fédéré autour de ce projet les associations nautiques de la commune", se félicite ce dernier. Un engouement qu’il faudra entretenir à l’avenir.

OLIVIER RAYNAUD


Publié le : Lundi 06 juin 2011

​Revue Presse
Douzième édition du “Saint-Clair“

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Voile au vent © D.R

Midi Libre 03/06/2011

La Société Nautique de Sète a organisé la 12e édition du Trophée Saint-Clair de voile habitable, régate s’inscrivant dans le circuit du championnat départemental avec Valras, le Cap d’Agde et le bassin de Thau, et prise en compte pour attribution de la coupe de la Ligue. 27 bateaux issus de huit clubs de la Région étaient au départ des quatre courses courues entre le samedi et le dimanche. A bord, ils étaient ainsi plus de 120 équipiers (dont 15 équipières).

Le premier jour, trois manches de parcours dit “banane” ont permis d’établir un premier classement. Le comité de course, sur la recommandation des organisateurs, avait implanté les parcours près de la côte, ce qui a offert aux très nombreux promeneurs du Môle et de La Corniche de Neuburg un véritable spectacle.

Tous ces sportifs, organisateurs et personnalités invitées, se sont retrouvés le soir à la Base Tabarly pour un buffet concocté entièrement par l’équipe de la présidente Marie-Hélène Leclercq, qui était donc au four et au moulin...

Le dimanche, sur un parcours dit “côtier” de plus de 25 milles nautiques, les concurrents ont dû faire face à un vent de nord-ouest assez établi, mais le classement de la veille a néanmoins été confirmé.

Et c’était donc en présence des représentants de ses partenaires (la mairie et Port-Sud de France) que Marie-Hélène Leclercq a annoncé le nouveau nom officiel du “Trophée Saint-Clair ASC”, avant de divulguer le palmarès.

Le podium “toutes classes” de cette douzième édition est donc occupé par Furtif (A31) avec André Boyer de la Sorac (Cap d’Agde). Sur la deuxième marche se trouvait Atalante 2 (First Class) avec Jean-Marc Lo Pinto, également de la Sorac. Et la victoire est revenue à Cap Elan (Elan 33 GTE) avec à son bord Laurent Potard du club de voile de l’Orb de Valras. Côté Sétois, l’équipage de Capuccino (SNS) a dû se contenter de la quatrième place.

Laurent Potard assurera donc la garde du Trophée Saint-Clair ASC 2011 jusqu’à l’an prochain. Il le faudra bien car la Société nautique de Sète est fermement décidée à pérenniser un rendez-vous qui rencontre un vrai succès auprès des connaisseurs.

27 bateaux se sont affrontés sur 4 courses.


Publié le : Vendredi 03 juin 2011

​Revue Presse
Pavillon Bleu reconduit en 2011 pour douze communes du littoral

Midi Libre 01/06/2011

L’Hérault détient le record national du plus grand nombre de labels obtenu en 2011, avec douze communes, dont Agde et Marseillan. C’est d’ailleurs ensemble que les deux représentants, Marie-Christine Fabre de Roussac, adjointe déléguée au tourisme de Marseillan, et Sébastien Frey, premier adjoint au maire d’Agde, ont récupéré le fameux diplôme.

La cérémonie se déroulait à Saint-Cyprien dans les Pyrénées-Orientales et rassemblait les représentants de dizaines de municipalités venus de la France entière.


Publié le : Jeudi 02 juin 2011

​Revue Presse
La direction du port affirme faire de la propreté des plans d´eau un objectif majeur

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D’ores et déjà, Jean-Loup Bertret précise que "sur le fond, la propreté des plans d’eau
et des terre-pleins du port fait partie des objectifs majeurs du gestionnaire du port."

Midi Libre 31/05/2011

Jean-Loup Bertret, directeur de Port de Sète, n’est visiblement pas insensible au combat que mène Catherine Chauzit en faveur de la propreté des eaux du port (une pétition et une plainte, nos précédentes éditions). Ainsi, une rencontre était programmée ces jours-ci pour évoquer le sujet.

D’ores et déjà, Jean-Loup Bertret précise que "sur le fond, la propreté des plans d’eau et des terre-pleins du port fait partie des objectifs majeurs du gestionnaire du port."

"Je rappelle, ajoute-t-il, qu’en 2010, les services de la Région ont réalisé des travaux lourds et coûteux de curage de l’ensemble des fonds du port de Sète. L’établissement public régional a procédé de son côté à un premier nettoyage des terre-pleins du port de pêche situés en centre-ville."

Pour autant, Jean-Loup Bertret reconnaît que tout n’est pas parfait. Et pointe du doigt certaines responsabilités. "Malgré les actions entreprises, la pollution des bassins et des canaux reste un problème réel de salubrité publique qui dépasse la seule autorité portuaire de la Région. La lutte contre la pollution engendrée par les activités urbaines est en effet du ressort des collectivités locales".

Mais pas seulement, insiste le directeur du port qui identifie également une autre cause de pollution : "La responsabilité de la pollution incombe bien souvent à l’incivilité de certains usagers des plans d’eau insuffisamment réprimée par les forces de l’ordre."

Jean-Loup Bertret se réjouit de l’action menée par Catherine Chauzit : "Nous ne pouvons que louer cette action engagée en appui de la nôtre afin que l’ensemble de la population de la Ville de Sète et des environs, qu’il s’agisse des professionnels ou des particuliers, prenne conscience du devoir public de préserver de toute pollution les eaux du port et du milieu marin et lagunaire proche dont dépendent notre qualité de vie et bon nombre de nos activités économiques locales."

Le directeur de l’EPR dénonce aussi l’incivilité des usagers.


Publié le : Mardi 31 mai 2011

​Revue Presse
A la SNSM, il y a du mou dans les amarres

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La vedette de sauvetage vit des heures agitées depuis le début de l'année
© D.R

Midi Libre 25/05/2011

D'ordinaire empli de quiétude et de sérénité, le quotidien de la Société nautique de sauvetage en mer (SNSM) du Cap d'Agde est troublé depuis plusieurs semaines par des tensions au sein même de l'équipage.

Petit retour en arrière. En janvier dernier, Thierry Pomarède, 15 ans de vedette derrière lui, est rayé du rôle sans autre forme de procès. Il faut dire que le bonhomme, connu pour son calme et sa mesure, a décidé de mettre le nez dans les comptes de l'association, présidée localement par l'inusable Raymond Bresson. "J'ai simplement demandé un peu de transparence dans les chiffres. Certaines choses me choquaient."Notamment le fait d'avoir été "envoyé au casse-pipe pour récolter des fonds lorsqu'il a fallu changer le moteur du bateau, en 2008. Il s'agissait d'une grosse dépense, que Paris (le centre névralgique de la SNSM se trouve dans la capitale, NDLR) devait normalement couvrir." En foi de quoi, des donateurs privés, la Sodéal mais aussi des exploitants de campings ont fait preuve de générosité pour payer la réparation (près de 20 000 € tout de même), opération relayée notamment par Midi Libre.

La décision d'éjecter Pomarède par-dessus bord n'a pas été sans conséquence. Dans la foulée, un autre 'historique' de la vedette, Jean-Louis Cousin, 2e chef de bord, a donné sa démission."Ils ont viré Thierry comme un malpropre. C'est une personne de la SNSM de Paris (venue tempérer, tout au moins 'arbitrer' ce conflit, NDLR) qui lui a annoncé la nouvelle."Eric O'Brière, troisième marin en colère, a lui aussi envoyé sa démission par écrit, suite à cet incident.

Patron de la vedette de sauvetage, Régis Bresson, fils de son président de père, se veut laconique sur le sujet : "Ces gens se sont engagés dans une attitude contestataire pour de mauvaises raisons. Jean-Louis Cousin, qui a déjà eu des problèmes à la Sodéal, est mal placé pour parler... Ils ont voulu monter une cabale et se sont marginalisés par rapport à la bonne marche de la SNSM."

Le fonctionnement de la SNSM justement, parlons-en. Selon le capitaine Bresson, "tout fonctionne bien. nous avons recruté un nouvel équipage."Ce à quoi Jean-Louis Cousin oppose "l'inexpérience de cet équipage, qui n'est pas formé. Nous l'avons signalé aux autorités de tutelle parisiennes."

Quant à Raymond Bresson, clairement visé dans cette affaire, il reste d'un calme olympien : "Il n'y a aucun problème avec les comptes. Tous les trois mois, je transmets les opérations de trésorerie au siège parisien. Pas question de s'amuser à manipuler les chiffres..."

OLIVIER RAYNAUD


Publié le : Mercredi 25 mai 2011

​Revue Presse
Noyades : des conseils pour éviter le drame

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à Carnon, un garçon de 6 ans a échappé à la vigilance de ses parents
et a été victime d’un trou d’eau

Midi Libre 24/05/2011

Même Neptune devrait prendre la Méditerranée au sérieux. "Contrairement aux idées reçues, ce n’est pas un lac. C’est même la seconde mer la plus dangereuse au monde", avertit Frédéric Candaten, chef du secteur des plages de Palavas, Carnon et Villeneuve-lès-Maguelone (34) pour la SNSM. Vents et courants marins sont très changeants. Et au doux vent du Sud peut vite succéder un mistral surpuissant, capable d’emporter un esquif au large, qui favorisera panique et noyade. De la même façon, "on ne nage pas jusqu’à la bouée des 300 mètres en sautant de sa voiture après un trajet fatigant et une année de boulot", conseille éric Gouvernet, pompier responsable des secours à La Grande-Motte. étale comme un miroir le matin, la mer peut aussi se déchaîner en rouleaux façon “machine à laver” l’après-midi. D’autres pièges ont endeuillé samedi le littoral héraultais, pris d’assaut par les amateurs de météo estivale.

à Carnon, un garçon de 6 ans a échappé à la vigilance de ses parents, originaires de Castelsarrasin (Tarn-et-Garonne) et a été victime d’un trou d’eau. Ce phénomène se forme près d’une digue ou d’un brise-lames à la faveur de forts courants. Contrairement aux baïnes et ses effets de succion, ce danger n’est pas encore entré dans les mœurs. Seuls Carnon, Palavas, Villeneuve et le Grau, les signalent, l’été, au moyen d’une grosse boule rouge flottante. Les trois-quarts de ce genre de noyade observent le même scénario : l’enfant disparaît accidentellement dans un trou d’eau. Autre piège, "ne pas surestimer ses capacités", alerte Jean-Loup Velut, adjoint au préfet maritime de Méditerranée, à Toulon. Comme ce fut sans doute le cas, samedi encore, à Sérignan où un père de famille de 36 ans s’est noyé en portant secours à ses deux enfants de 5 et 9 ans, emportés au large. "La mer est un espace de liberté et de responsabilité", résume l’adjoint au préfet maritime. "On doit se renseigner sur le milieu dans lequel on évolue (le vent tue !), sur le bateau sur lequel on navigue. J’en ai vu, sur l’eau, avec une carte... Michelin !"

"Et il faut être à l’écoute de son corps", martèle Frédéric Candaten. En mer, les noyés sont souvent des touristes de plus de 45 ans, ayant un problème de santé. Si vous avez fait un bon repas, attention, un malaise peut vous conduire à la noyade. Contrairement aux idées reçues, on peut se baigner immédiatement après manger sans risquer un choc thermique. Le risque est maximal en pleine digestion (jusqu’à une heure et demie).

Frisson, mal de tête, sensation de mal-être ou, pire, vertige : on sort immédiatement de l’eau. Boire une tasse n’est pas anodin. Si l’on a du mal à respirer, direction les urgences. Le sel peut détruire une substance qui permet un bon échange gazeux et gêner la respiration. Fatigué ? Faites la planche, sauf en cas de vagues. En difficulté, croisez et décroisez les bras façon sémaphore : le signal est sans ambiguïté pour un sauveteur. Remettez-les vite dans l’eau pour ne pas couler !

OLIVIER SCHLAMA


Publié le : Mardi 24 mai 2011

​Revue Presse
Plainte contre X pour sauver l´eau du port

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Midi Libre 22/05/2011

Catherine Chauzit se bat contre la présence d’hydrocarbures. Elle lutte, elle lutte depuis février. La Sétoise Catherine Chauzit avait en effet lancé une pétition contre la pollution liée aux hydrocarbures dans le port de Sète. Quatre mois plus tard, l’action d’urgence réunit 720 signatures.

"J’ai voulu cette pétition la plus pure et la plus honnête possible. Elle a été lancée sur internet. Je n’ai pas fait de porte à porte, ni interpellé les gens dans la rue. Pour les commerçants chez lesquels je me suis rendue, ce sont les citoyens en eux que je voulais toucher. Je ne fais pas de politique ! La dégradation du milieu est ma seule motivation." Armée de photos choc, Catherine Chauzit a aussi rencontré des professionnels de la mer, plus particulièrement des petits métiers. De réunion en réunion, elle a démontré que la pollution du port et des canaux était de plus en plus importante. D’abord liée à l’incivisme mais essentiellement au rejet des hydrocarbures. Dans le viseur : le point de ravitaillement en carburant de la zone de carénage du môle Saint-Louis.

Du côté des politiques, aucune réponse malgré les nombreux dossiers envoyés aux élus de la ville, de la Région, de l’Agglo ou du syndicat mixte du bassin de Thau. "Mis à part Pietrasanta qui a accusé réception de mon courrier et pris note de ma démarche, personne n’a bougé !"

Face à cet immobilisme Catherine Chauzit a donc décidé de porter plainte contre X auprès du procureur de la République en vertu de la protection de la biodiversité. "J’attends de lui qu’il oblige la Région à prendre ses responsabilités, que la loi soit respectée, qu’une enquête soit ouverte sur le terrain et que la mise aux normes de la zone de carénage soit enclenchée." Des attentes utopiques ?


Publié le : Lundi 23 mai 2011

​Revue Presse
Le niveau de la mer pourrait monter d'un mètre d'ici 2100

Midi Libre 23/05/2011

Le niveau de la mer pourrait s'élever d'un mètre d'ici un siècle en raison du réchauffement climatique et cela risque de multiplier les inondations dévastatrices sur les régions côtières, a conclu un rapport australien rendu public ce matin.

Le premier rapport de la "Commission climat" du gouvernement australien a indiqué que les preuves du réchauffement de la terre ne faisaient plus de doute, et que la dernière décennie avait été la plus chaude jamais enregistrée. Basée sur les données scientifiques les plus récentes collectées dans le monde, cette étude rapporte que les émissions de gaz à effet de serre sont sans aucun doute responsables de l'élévation des températures, du réchauffement des océans et de la montée du niveau de la mer.

"Je pense que la hausse moyenne du niveau de la mer en 2100 comparé à 1990 sera de 50 centimètres à 1 mètre", a écrit dans la préface du document le professeur Will Steffen, responsable de la commission. Il a indiqué que, bien que sa prévision soit supérieure à celle du Groupe d'experts intergouvernemental sur le climat (Giec en 2007), qui était en dessous des 80 cm, il n'y avait pas contradiction car le Giec avait évoqué la possibilité de chiffres plus élevés.

"On est presque 5 ans plus tard maintenant, on en sait plus sur le comportement des calottes glaciaires. On a de très bonnes informations sur le Groenland. Nous savons que la glace fond, à un taux croissant", a-t-il déclaré à la presse. "Cela nous indique qu'il faut tendre vers l'estimation haute d'un mètre. Et il y a des gens qui disent qu'il faut aller bien au delà".

Selon ce rapport, une élévation du niveau de la mer de 50 centimètres aurait un impact significatif inattendu, avec des inondations extrêmes dans les villes côtières de l'Australie telles que Sydney et Melbourne. M. Steffen a indiqué que dans certains cas, des catastrophes qui se produisent actuellement une fois par siècle, surviendraient une fois par an.


Publié le : Lundi 23 mai 2011

​Revue Presse
Le nouveau portique est arrivé à bon port

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Le porte containers a été transporté en une seule pièce depuis le Portugal
Photo Vincent Damourette

Midi Libre 21/05/2011

Neuf cents tonnes. Une seule pièce. 70 m de haut, 105 m de long, 27 m de large. Et un voyage par la mer de 1 200 milles, de Lisbonne à Sète. Le nouveau porte containers du port est depuis hier sur la terre ferme du quai E, bassin Colbert. Et c’est un sacré exploit que viennent de réaliser les techniciens de Jumbo Shipping, une société de transport maritime spécialisée dans les “convois exceptionnels”.

Dans un premier temps, le portique a été soulevé, puis transféré, centimètre par centimètre au-dessus du quai. Dans le même temps, le cargo a été ballasté pour rééquilibrer son centre de gravité. Au total, l’opération a duré plus de quatre heures.

Il faudra encore un mois de travail pour que le porte containers soit opérationnel.

Ce nouvel équipement aura forcément un impact sur l’activité du port. "Nous allons pouvoir doubler notre capacité de déchargement", explique Marc Chevallier, le président de l’établissement public régional (EPR) qui gère le port de Sète. Et atteindre une cadence de 50 containers à l’heure contre 20 aujourd’hui.

Un argument auquel les armateurs ne sont pas insensibles. "Pour eux, le temps c’est de l’argent et ils ont la volonté d’en perdre le moins possible sur les escales".

Le port de Sète, qui a débuté son activité containers en octobre dernier, table sur une prévision de 40 000 unités en 2011, une part non négligeable de son activité.

FRANÇOIS DORé


Publié le : Samedi 21 mai 2011

​Revue Presse
Une ville flottante de 1 600 passagers

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Arrivant de Calvi, le paquebot s’amarrera quai Colbert
le quai d’Alger étant trop exigü.

Midi Libre 19/05/2011

Attention les yeux ! Ce n’est pas une frêle coquille de noix qui va faire escale aujourd’hui au port. Mais un véritable immeuble flottant de 243 m de long et de 31,7 m de hauteur. Avec à son bord 1 600 passagers. Un peu moins que sa contenance maximale (1 830, pour 636 hommes et femmes d’équipage), mais tout de même…

Le Thomson Dream, c’est le fleuron de la flotte de la compagnie maritime italienne Costa Croisières. Mis en service en 1986, il s’appelait d’ailleurs le Costa Europa avant de changer de nom en naviguant sous les couleurs de la société britannique Thomson, même s’il appartient toujours aux Italiens.

Ses équipements donnent la mesure du train de vie à bord : quatre restaurants, deux piscines, deux jacuzzis (whirlpools, en anglais), cinq bars, un night-club, un casino...

évidemment, ce genre de navire, ça ne se gare pas n’importe où. Le quai d’Alger étant trop exigü, c’est au Bassin Colbert que le Thomson Dream viendra s’immobiliser entre 8 h 30 et 9 h. Et ce au terme d’une délicate manœuvre de pilotage, anticipée depuis plusieurs semaines à l’aide de simulateurs. Les pilotes seront rapidement rodés à l’exercice puisqu’il va ensuite se répéter pas moins de onze fois d’ici le 20 octobre. C’est bien simple : à lui seul, le Thomson Dream, arrivant de Calvi et repartant pour Barcelone, va assurer la moitié des escales de l’année à Sète. Amenant avec lui, si l’on compte bien, environ 20 000 passagers cumulés. Presque la moitié de la population sétoise !

MARC CAILLAUD


Publié le : Jeudi 19 mai 2011

​Revue Presse
Le mega portique du port de Sète est en vue

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Photo VINCENT ANDORRA

Midi Libre 17/05/2011

Transporté en une seule pièce sur un bateau venu du Portugal, le nouveau portique du port de Sète est en vue. On peut l’apercevoir depuis hier matin au large, majestueux.

Annoncée dimanche, l’arrivée du bateau avait été retardée pour ne pas exposer le portique aux vents.

Celui-ci restera au large jusqu’à jeudi ou vendredi, le temps qu’une place se libère sur les quais du port.


Publié le : Mardi 17 mai 2011