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​Revue Presse
Le salon du bateau au Grau

Midi Libre 22/04/2011

Les Nautiques de Port-Camargue, ce sont d'abord 650 bateaux exposés à terre et sur l'eau par des particuliers et des professionnels, 250 exposants représentant 29 corps de métiers, et de nombreuses démonstrations et animations autour des loisirs nautiques. L'entrée du salon, les parkings et les navettes sont entièrement gratuits.

Cette année, le salon accueillera les champions de la course au large du Languedoc-Roussillon, invités d'honneur de la 17e édition du plus grand salon du bateau d'occasion de Méditerranée, qui se tiendra durant le week-end de Pâques du 22 au 25 avril.

Trois d'entre eux ont participé aux courses autour du monde les plus prestigieuses. Le Graulen Kito de Pavant, dans la récente Barcelona world race, le Palavasien Bruno Jeanjean, détenteur avec ses coéquipiers du maxitrimaran Groupama 3 du trophée Jules-Verne, le record de vitesse sur un tour du monde à la voile, et le Montpelliérain Bernard Gallay, qui a notamment participé à deux éditions du Vendée Globe.

Ces trois champions du grand large seront présents sur le salon, demain, de 11 heures à midi, pour participer à une émission en direct sur les ondes de France Bleu Gard, et à 15 heures pour faire partager leurs diverses aventures au public depuis le podium Midi Libre.

Dimanche 24, à 15 heures, les navigateurs de la Société nautique du Grau-du-Roi Port-Camargue viendront à la rencontre du public, pour un débat sur la course au large et la régate en baie d'Aigues-Mortes, animé par Alain Goujon, président de la commission sportive de la société nautique. Seront présents : Samuel Manuard (4e dans la dernière Route du rhum dans sa catégorie class 40 et architecte naval), Philippe Ettore (champion de France 2010 en classe Surprise) et bien d'autres jeunes espoirs de la régate.

Nul doute qu'il y aura foule pour poser de nombreuses questions à ces aventuriers des temps modernes qui forcent l'admiration et ont fait naître bien des vocations de navigation, fussent-elles de plaisance.


Publié le : Vendredi 22 avril 2011

​Revue Presse
Petite chronique contre les grosses galères

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Midi Libre 21/04/2011

C’est au mouillage que ce plaisancier, à bord de son 16 m, s’est retrouvé en difficulté au cours d’une tempête de 50 à 60 nœuds.

Un AVURNAV (avis urgents aux navigateurs), en cours depuis quelques heures et diffusé sur les ondes de la VHF (canal 16), a surpris, dans sa soudaineté, plusieurs plaisanciers, les obligeant à rejoindre le mouillage le plus proche. Cela se passe aux abords des côtes de la Corse et tout le monde maritime se rue vers les ports qui sont très vite complets. Si bien que les navigateurs les plus éloignés se retrouvent contraints et forcés de se mettre au mouillage pour espérer un peu d’abri. Dans une certaine pagaille, certains jettent leur ancre en dépit du bon sens et, très vite, quelques altercations et invectives se font entendre.

Dans la nuit, le coup de vent prend toute sa puissance et ce plaisancier aux aguets sent son bateau déraper dangereusement vers la côte. Le temps de s’habiller, il décide de démarrer son moteur pour le redresser. Mais un orin d’une ligne de mouillage lui bloque son hélice, il met en route son propulseur d’étrave qui lui aussi subit le même sort mais suivi d’un bruit “pas très catholique”. Heureusement l’ancre trouve une croche qui stoppe net sa chasse.

Une inspection du compartiment du propulseur s’impose. C’est à sa grande surprise qu’il découvre l’étendue des dégâts : le peak avant est complètement noyé.

Que s’est-il passé ? Quand le bout a bloqué l’hélice, l’arbre du propulseur s’est rompu et a occasionné une voie d’eau. Le bateau aurait pu couler si le capitaine n’avait pas prévu une cloison d’abordage.

Conseil : Dans la préparation d’un bateau, une cloison d’abordage bien étanche peut vous éviter bien des galères et naufrages.

Prochains stages : “électricité à bord”, du 2 au 6 mai, du 16 au 17 mai ; “Mécanique marine”, du 9 au 13 mai, du 18 au 19 mai ; “Polyester”, du 23 au 27 mai.
Calendrier complet : www.formation-plaisanciers.com
Renseignements et réservations au 06 19 39 98 45


Publié le : Jeudi 21 avril 2011

​Revue Presse
Deux navires se percutent en mer vers Valras-Plage

Edition du mardi 19 avril 2011

Ce matin, vers 8 h 30, le voilier Idéal Passion a été percuté en mer par un autre navire. Il a lancé un appel au secours et l'équipage de la SNSM de Valras s'est porté à son secours.

Selon nos informations, ce navire de 14 m avec deux personnes à bord aurait un problème sur le mât, le safran et le chandelier. Il n'y aurait aucun blessé à bord. L'équipage de la SNSM arrivé sur zone a pris en charge le voilier et est en route vers Gruissan avec l'Idéal Passion en remorque.


Publié le : Mercredi 20 avril 2011

​Revue Presse
Radars dangereux : les thoniers ne sont pas tous en règle

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Photo Vincent Damourette


édition du mardi 19 avril 2011

Méthodique, Georges Vinci avance. Et il est désormais suivi. Depuis que ce retraité de la marine marchande, membre cégétiste du conseil national de l'Enim (la sécu des marins), a été approché par Virginie Valentin (ci-dessous), il n'a pas lâché le morceau.

Au côté de la veuve de Stéphan Valentin, qui fut guetteur sur un thonier-senneur sétois, le syndicaliste intervient dès qu'il le peut afin de parvenir à ce qu'un lien soit établi entre le décès de ce matelot en 2007 et le radar aviaire du navire sur lequel il travaillait.

La dangerosité des ondes électromagnétiques émises par ces appareils, servant à localiser la présence d'oiseaux (et par là de thons), ne fait aujourd'hui aucun doute. « Un ingénieur de l'INRS (Institut national de recherche et sécurité), rapporte Georges Vinci, indique même que le faisceau principal d'un tel radar est dangereux sur 153 m. » Et tout risque n'est pas écarté, même si les guetteurs ne stationnent pas forcément dans l'axe des radars. D'autant qu'à la différence de leurs homologues d'Atlantique, les thoniers de Méditerranée ne sont pas équipés de postes de guet fermés.

Une affaire assez préoccupante pour que, sur recommandation du Service de santé des gens de mer, les Affaires maritimes demandent dès janvier 2009 que soit apposée « au pied de l'échelle d'accès au poste de veille (des thoniers) , une plaque signalétique inamovible mentionnant l'existence des rayonnements », en interdisant l'accès à quiconque quand les radars fonctionnent.

Un avertissement de l'inspection du travail

Une précaution hélas pas prise au sérieux par tous les armements sétois, puisque deux ans après cette recommandation, un constat d'huissier diligenté il y a trois mois par Virginie Valentin et Georges Vinci a mis en exergue l'absence de signalétique sur au moins trois thoniers-senneurs. Reste à savoir également si l'interdiction de poster un guetteur au côté de radars en fonctionnement est respectée une fois le navire en haute mer. Interrogé à ce sujet, le prud'homme major Raphaël Scanapiecco, également patron thonier, assure avoir équipé tous les navires de son armement de la signalétique adéquate il y a déjà un an. Aux récalcitrants, donc, de rentrer dans les rangs. Sachant que « l'inspection du travail, glisse Georges Vinci, a bien dit que les thoniers ne quitteraient pas le quai si les panneaux ne sont pas posés ». Difficile à imaginer.

Patrice CASTAN


Publié le : Mardi 19 avril 2011

​Revue Presse
Le Moxie, superstar à La Grande-Motte

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édition du lundi 18 avril 2011

Le 'Moxie' a largement brillé au salon du multicoque qui se tenait du 14 au 18 avril à La Grande-Motte. Basé à Mèze, ce trimaran de 15,25 mètres fait partie des prestigieux 'Golden Oldies', anciens multicoques de légende, et fut vainqueur de la Transat Ostar en 1980, alors skippé par Philip Weld. Le 'Moxie' trônait parmi plus de 60 bateaux à voile et à moteur (catamarans et trimarans) qui ont accueilli les visiteurs sur les pontons, prêts à quitter le port pour un essai en mer. Le village, quant à lui, était composé de 130 stands de pofessionnels de l'industrie des multicoques, représentants de 23 marques internationales.


Publié le : Lundi 18 avril 2011

​Revue Presse
Jean-Louis Le Coq s'offre la Cata camarguaise

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édition du samedi 16 avril 2011

Pour la troisième année consécutive, le dernier week-end, la Société nautique du Grau-du-Roi Port-Camargue a organisé l'épreuve interséries de la Cata camarguaise. Cette régate de niveau 4 a permis à près de soixante concurrents d'en découdre sur les eaux de la baie d'Aigues-Mortes.

Samedi après-midi, sous un soleil de juillet et par petit temps, le comité organisateur lançait deux courses pour toute la flotte et trois pour les classes A qui, en raison de leur vitesse supérieure, pouvaient exécuter trois tours. Dans cette catégorie, Jean-Louis Le Coq, membre de la SNGRPC, dominait son sujet et claquait les trois manches au nez et à la barbe de dix-sept poursuivants acharnés à le faire chuter dans ses eaux de prédilection. Mais J.-L. Le Coq connaît chaque vague et rien n'a pu l'arrêter.

Dimanche, la tramontane balayait le plan d'eau et les concurrents s'élançaient dans un clapot cassant. Aussi les abandons succédaient aux forfaits. La météo permettait d'assister à des figures de style audacieuses ; on retrouvait des concurrents sur le toit, plantés droit, dessalés ou les spinnakers en vrac. Tout se terminait sans casse et Le Coq écœurait ses adversaires en remportant toutes les manches.


Publié le : Samedi 16 avril 2011

​Revue Presse
Pour amarrer les multis, le bassin s'est adapté à La Grande-Motte

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édition du mardi 12 avril 2011

Sur le plan d'eau, le bosco aide à la manœuvre un Lagoon de 56 pieds, qui glisse sa poupe entre deux catamarans déjà amarrés, ponton V. Du nez du canot, Patrice et Philippe alignent le voilier entre les pieux qui encadrent les postes et ont demandé tant d'efforts aux agents du port. Car on ne loge pas une soixantaine de navires dans un bassin d'ordinaire en manque d'espace, sans se torturer un brin les méninges, et parce qu'on ne met pas à n'importe quel amarrage n'importe quel voilier.

En sept semaines, à cheval sur février et mars, l'équipe d'éric Pallier, le maître du port, aura déplacé « 250 bateaux, pour autant de clients à avertir » - et parfois convaincre - et en quatre mois modifié l'exploitation du port, pour l'adapter au cahier des charges remis « il y a un an. Il me revenait alors de voir si le projet d'un salon était possible sur notre plan d'eau », se souvient-il, son bureau de la capitainerie encombré des plans d'organisation du bassin.

« Quatre mois partagés en stratégie et travaux. »

éric Pallier, maître du port Objectif : vider l'avant-port où, en avant du terre-plein ouest, prendra ses aises le salon, et dénicher des postes pour les monocoques y demeurant à l'année, tout en sachant que les pontons sont organisés pour des gabarits de bateau. Impossible de mettre un 'gros' sur un poste taillé à la cote d'un 'petit', encore moins un catamaran, dont « la largeur atypique, observe Philippe Michel, l'organisateur du salon , complique la donne. Les ports de plaisance sont peu structurés pour ce type de voilier », encore rare, leur marché mondial n'excédant guère « un millier d'unités par an ».

Alors, entre « stratégie et travaux », la vingtaine d'agents a jonglé avec les pontons, replacé des bateaux, redimensionné des postes en ôtant et replantant des pieux d'amarrage, pour une organisation qui ne vaudra que le temps de ce salon placé à l'entrée de la saison estivale.

D'ailleurs, souffle le patron, « une fois la manifestation terminée, nous ne disposerons que de quinze jours pour remettre en l'état les pontons qui servent à l'escale durant la saison ».

Pour ce faire, tout le monde sera mis à contribution, y compris les personnels de la vigie, dès lundi. Mais en attendant, tandis que les barnums sont levés sur le terre-plein, que les exposants s'installent aujourd'hui, des catamarans accostent chaque jour, qu'il faut recevoir, guider et assister dans leur manœuvre. Parfois au terme de longues navigations démarrées pour certaines dans l'hémisphère Sud, du côté de Cape Town.

Demain midi tous devraient être là. Il le faut, deux passerelles flottantes sont à installer, pour la visite des plaisanciers.

OLLIVIER LE NY


Publié le : Vendredi 15 avril 2011

​Revue Presse
Des actions autour du site Natura 2 000 des posidonies

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Photo R. Dupuy de la Grandrive

édition du mardi 12 avril 2011

C'est au centre nautique du Cap-d'Agde que s'est tenue récemment la réunion annuelle du comité de pilotage du site Natura 2 000 des posidonies, aire marine protégée.

Sous la présidence de la préfecture maritime de Méditerranée, qui est l'animateur officiel du site depuis l'année dernière, l'association Adena a présenté le bilan des activités menées en 2010 et les actions prévues pour 2011.

Les suivis scientifiques et techniques sont l'une des forces du site marin car comprendre et analyser permet de mieux gérer, protéger ou valoriser. Ainsi le suivi de la qualité de l'eau se poursuit, des capteurs sous-marins analysant température et luminosité ont notamment été installés sur trois sites distincts. Le coralligène - milieu naturel très important en Méditerranée et présent dans les fonds agathois - a été étudié sur le roc de Brescou. Une cartographie de ce même roc a été réalisée au sonar latéral, permettant ainsi de mieux définir ses contours. Enfin, les récifs artificiels, lieux privilégiés pour l'habitat et la reproduction des poissons, sont suivis depuis leur immersion en 2009 et donnent de bons résultats sur les modules les plus complexes.

Avec les usagers et acteurs locaux

D'autres actions sont mises en œuvre en lien étroit avec les usagers et acteurs locaux ; c'est le cas de la pêche professionnelle aux petits métiers, qui permet de mieux comprendre ce facteur pêche pour le métier et pour le compartiment poissons (suivi également en plongée) ; les pêcheurs agathois et le prud'homme major qui ont joué le jeu ont d'ailleurs été remerciés pour leur efficace contribution lors de cette réunion..

Côté mouillages écologiques, Agde est n'est pas en reste ; il a été rappelé que deux sites sont déjà équipés : le sentier sous-marin et les Tables.

Là, une étude précise a permis de démontrer un développement de 35 % en 5 ans des gorgones blanches qui ne subissent plus les ancrages directs des bateaux, notamment en période estivale ! Mais à moyen terme, le projet phare sera celui des trente mouillages prévus autour de l'île de Brescou, pour la plaisance et la plongée sous-marine.

Un premier travail de repérage effectué l'an passé sera suivi dans le courant de cette année d'un vrai projet, sans doute dans le cadre d'Odyssea, avec la mise en place de contrats Natura 2 000 avec le ministère de l'Ecologie, le tout en concertation étroite avec les usagers et avec maitrise d'ouvrage de la ville d'Agde.

Un tel partenariat déboucherait ainsi sur la création du plus grand site régional pour ce type d'équipement écologique et touristique.


Publié le : Mardi 12 avril 2011

​Revue Presse
Sète/LibyeThonier humanitaire : 100 tonnes d´aide ont été livrées à bon port

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édition du dimanche 10 avril 2011

Un thonier sétois a réussi sa mission humanitaire dans le golfe de Syrte et pourrait même en effectuer une seconde.

Leur joie est restée secrète. Comme la mission qui les a emmenés dans l’une des zones de guerre les plus dangereuses de Méditerranée. Les hommes d’équipage de la société Jifmar, qui a affrété le thonier sétois, le Saint-Antoine Marie II, ont réussi leur mission humanitaire. Embarquées à Sète (Hérault) le 1er avril par la Croix-Rouge française, les 102 tonnes de produits de première nécessité (pâtes, riz, huile, sucre, farine...), kits d’hygiène et malles pédiatriques ont été livrées à Misrata (Libye) mercredi au Croissant rouge libyen et au Comité de secours de la ville.

De quoi accompagner 20 000 personnes pendant un mois. Cette mission est sans doute une première en France, ce qui a été salué par le ministère de la Défense. Reste qu’assurer le bateau de l’armement Avallone, par une compagnie internationale, a coûté une fortune. L’équipage avait été choisi avec minutie, certains pour avoir vécu une carrière militaire. « Nous avons eu chaud. On a accosté sous les bombardements et les tirs proches à un ou deux kilomètres de là. C’était très violent », témoigne l’un d’eux.

Le directeur des relations et opérations internationales à la Croix-Rouge française, Antoine Peigney, dit sur le site de l’organisation : « La première chose qui frappe c’est le nombre de personnes déplacées réfugiées en attendant d’être évacuées : égyptiens, Ghanéens, Tchadiens entre autres, pris au piège de ce conflit interne. » Il précise que « Misrata est une priorité absolue en matière d’aide humanitaire ».

L’opération, façon commando, a duré quelques heures : juste le temps d’accoster et de décharger. Et même d’embarquer une famille espagnole de huit personnes pour Malte. C’est d’ailleurs depuis cette île que s’imagine une seconde opération du même genre, avec sans doute une cargaison supérieure à la première. Mais si elle se fait, la livraison aura lieu dans un autre port car « nous craignons que l’effet de surprise ne marche pas une second fois... », insiste un proche du dossier. « Le mouvement de la Croix-Rouge fera des choses », se contente de dire Jean-François Riffaud, porte-parole national de l’ONG. La Croix-Rouge hésite entre communiquer sur ses actions et ne pas le faire pour protéger hommes et missions.

L’ONG a déjà deux personnes en Libye, dont un médecin qui évalue les moyens de l’hôpital de Benghazi « pour répondre aux besoins médicaux qui semblent alarmants », explique Jean-François Riffaud. Et la guerre semble s’enliser.

OLIVIER SCHLAMA


Publié le : Lundi 11 avril 2011

​Revue Presse
Un voilier coule au pied du quai d'Alger

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édition du vendredi 8 avril 2011

Deux ans qu'ils le préparaient. Le « projet d'une vie » d'Evelyne et Bernard est tombé à l'eau. Au sens propre. Dans la nuit de mercredi à jeudi, leur voilier, un Ketch Euro 39, amarré au quai d'Alger depuis dimanche, a en effet coulé.

Inexplicablement, pour l'instant. « La capitainerie m'a appelé vers 7 h, raconte Bernard. Le bateau était dans l'eau, jusqu'à la bôme. » A l'intérieur : trois mois de réserves de vivres, des vêtements, etc. « Nous devions partir pour huit mois autour de la Méditerranée », poursuit ce couple de retraités originaire de la Picardie, et installé à Sète.

Partie remise ? Ils en ont bien l'intention : « Le voilier serait récupérable. A priori, il n'a pas subi de choc. » Eux sont touchés, oui. Mais pas coulés.


Publié le : Vendredi 08 avril 2011

​Revue Presse
Le 'Sauve-qui-peut' joue les va-t-en-mer

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Photo Vincent ANDORRA

édition du jeudi 7 avril 2011

Plus de 200 personnes pour une petite coquille de noix de 5,70 m ! Le chantier de La Plagette, mardi soir, c'était the place to be, l'endroit où le Sétois et l'amoureux du patrimoine maritime se devaient d'être. C'est en effet ici que l'association de sauvegarde Voile Latine a pris à 'bras le cœur' la restauration du Sauve-qui-peut, l'un des deux mythiques esquifs de Georges Brassens.

Soleil couchant, accompagnement musical et public 'huilé', puisque les élus de tous bords s'étaient déplacés pour ce moment de grâce flottante. L'occasion de rappeler la belle histoire du Sauve-qui-peut, né en 1954 des mains du charpentier de marine André Aversa. Un petit bateau que le poète avait un temps imaginé appeler le Putain de toi...

Un petit bateau sans charme particulier, avouons-le, dont Brassens se servait pour aller pêcher sur l'étang et se baigner au phare de Roquerols.

Après plusieurs tentatives avortées de résurrection, le Sauve-qui-peut avait entre autres joué les jardinières devant le musée Paul Valéry. Relégué au fond du hangar du chantier de La Plagette, transvasé à l'extérieur, puis posé sur des tonneaux...il aura fallu attendre 2011, l'année du 30e anniversaire de la mort de Brassens pour que la Banque Populaire subventionne 'Voiles latines' à hauteur de 45 000 € et que l'embarcation sauve enfin sa peau de bois. Reste à espérer que dans le sillage de l'émotion iodée qui émanait mardi de cette mise à l'eau, les élus offriront au bateau un quai plutôt qu'un rond-point...

SANDRA CANAL

 


Publié le : Jeudi 07 avril 2011

​Revue Presse
Un bel été en perspective

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édition du dimanche 3 avril 2011

Le littoral devrait être plébiscité cette saison grâce à la situation internationale et à la maigreur des budgets.

L’effet crise, flambée des prix du pétrole, Tunisie, Libye, Egypte, Japon etc, sont autant de raisons qui font que la France est et restera la destination privilégiée des Français », juge Grégory Sion, porte-parole France de HomeAway, qui se veut le leader mondial des locations de vacances.

Selon une étude TNS-Sofres pour HomeAway, parue récemment, 70 % de Français passeront leurs vacances dans l’Hexagone cette année, soit deux points de plus que l’an dernier.

Et le Languedoc-Roussillon devrait largement profiter de l’aubaine. La région conjugue à la fois les effets d’une offre importante s’adressant à un public populaire et ceux d’une météo estivale propre à satisfaire l’héliotropisme des vacanciers.

Des séjours plus courts

Le climat est, en effet, l’un des principaux critères de choix des destinations des Français qui veulent du soleil, mais le budget reste la priorité numéro un face à l’augmentation des charges contraintes (loyers, assurances, alimentation, énergie), souligne Guy Raffour, PDG du cabinet Raffour Interactif, dans une étude récente. « Les gens font très attention à leur porte-monnaie. In fine, ils partent toujours mais le prix reste déterminant. Les ventes de dernière minute restent fortes », poursuit-on chez Odalys (résidences de tourisme), où l’on constate une hausse de 4 % des réservations à la mer pour Pâques et de 4,5 % pour cet été.

Chez Belambra (ex-VVF Vacances, clubs de vacances en France), la tendance est « bonne surtout depuis deux-trois semaines », tant pour Pâques que pour l’été, avec une progression des ventes de respectivement 30 % et 20 % chaque semaine.

Pour Didier Arino, directeur de Protourisme, les Français devraient moins partir en vacances cette année (66 % contre 72 % en 2010). Surtout, leur budget devrait baisser sensiblement (-7,2 %).

Fait inédit : l’hébergement devrait souffrir plus particulièrement cette année, tant pour Protourisme que pour HomeAway, témoignant de contraintes toujours plus fortes qui profitent plus aux courts qu’aux longs séjours.

Des disparités plus grandes se font jour entre catégories sociales : les plus fragiles ne partent plus ou guettent les prix bradés, alors que les plus aisées affirment vouloir partir à tout prix et se disent prêtes à dépenser plus.

La façade méditerranéenne de l’Hexagone devrait également bénéficier des mouvements de révolte dans les pays du Maghreb. Si les reports de vacances de nationaux et d’étrangers vers l’Hexagone sont pour l’instant difficilement quantifiables, Odalys affirme constater « une hausse des réservations en provenance des marchés étrangers ». Belambra mise ainsi sur ses formules-clubs prisées particulièrement par les familles habituées à la Tunisie, et qui pourraient cette année opter pour la France.

Dans ce contexte, le Languedoc-Roussillon, Provence-Alpes-Côte d'Azur et le Sud-Atlantique devraient donc afficher complet.


Publié le : Lundi 04 avril 2011

​Revue Presse
Chavarria déjà en forme

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édition du vendredi 1 avril 2011

Surmotivé à l'idée de reprendre la mer après avoir passé l'hiver à peaufiner la préparation de son bateau, Renaud Chavarria n'a laissé que des miettes à ses concurrents ! En lice, en Italie, à l''Arcipelago 6.50', en compagnie de Bertrand Dreux, il a mené son mini sur la plus haute marche du podium au terme d'un parcours de 160 milles. L'épreuve s'est courue dans des conditions légères, Eole ayant oscillé entre 5 et 10 nœuds sur les deux jours de course.

Au final, Renaud Chavarria et Bertrand Dreux ont terminé premiers, toutes catégories confondues, avec 1 h 40 d'avance sur les seconds !


Publié le : Dimanche 03 avril 2011

​Revue Presse
Quatorze hommes, un canot, 900 chevaux...

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édition du samedi 2 avril 2011

La station sétoise de la SNSM (Société nationale de sauvetage en mer) compte 14 personnes, toutes bénévoles, dont un équipage de huit hommes d'astreinte 7 jours sur 7, 24 heures sur 24, qui intervient jusqu'à 40 milles au large (74 km).

Et un canot 'tout temps' (ça n'a rien à voir avec une barque), le Marius-Oliveri , qui force le respect : 17,60 m, 900 chevaux, autoredressable, insubmersible, médicalisé, équipé tant pour la lutte contre l'incendie que pour l'assèchement. De tradition, toutes les interventions pour sauvetage de la vie humaine sont gratuites. Pas les remorquages. Quand la sirène retentit au Sémaphore, ce sont eux qui sortent.


Publié le : Samedi 02 avril 2011

​Revue Presse
Numéro d'équilibriste au dessus du Marius-Oliveri

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édition du samedi 2 avril 2011

Un hélitreuillage, ça ne s'improvise pas, surtout au-dessus de la mer. Et ça, c'est plutôt rassurant.

C'est une mécanique parfaitement huilée dont chaque rouage doit s'imbriquer. Aussi la station SNSM (Société nationale de sauvetage en mer) de Sète ne refuse-t-elle jamais de se prêter aux différents exercices que proposent ses partenaires, Marine nationale, gendarmerie ou sécurité civile, comme ce fut le cas mercredi. Ce jour-là, il s'agissait de simuler l'évacuation d'un blessé du canot Patron Marius-Oliveri vers l'hélicoptère Dragon 34 de la sécurité civile. Un exercice valant formation tant pour le pilote d'hélicoptère que le mécanicien treuilliste ou encore l'équipage de la station SNSM de Sète.

L'opération s'est faite face au vent, à une vitesse de six nœuds

« Un hélitreuillage est toujours une opération délicate, explique Michel Zambrano, le président de la station de Sète. Les moyens maritimes doivent être en symbiose parfaite avec les moyens aériens. Quand c'est nous qui récupérons un naufragé, nous attendons que l'hélico nous donne le cap à prendre, puis la vitesse. »

C'est en faisant route à six nœuds (et pas au mouillage, donc) que le Patron Marius-Oliveri a, mercredi, été rejoint par le Dragon 34. Appareil qui s'est alors positionné 'en stationnaire', face au vent et dans un angle de 30 degrés, pour un hélitreuillage parfait. Puis comme toujours, dans le cas d'un blessé à bord (du canot, d'un bateau de pêche ou d'un navire de commerce), un médecin et une civière ont été préalablement envoyés vers le navire avant hélitreuillage du blessé.

Mercredi, comme souvent, l'opération s'est bien déroulée. Mais la rareté de ce type d'intervention ne dispense personne d'un tel entraînement, confirme Michel Zambrano. Au contraire. « Nous avons vécu une telle situation il y a quelques années avec un matelot de chalutier qui s'était retrouvé coincé sous le sac du chalut (du filet, Ndlr). Et en situation réelle, a fortiori par gros temps, il faut que tous nos gestes tiennent du réflexe. »

PATRICE CASTAN


Publié le : Samedi 02 avril 2011

​Revue Presse
Les bateaux de la Sorac toutes voiles dehors pour la Sodéal

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édition du vendredi 1 avril 2011

Après la coupe de la Sodéal regroupant 35 équipages, pour 2 journées de régate, les résultats ont été proclamés en fin d'après-midi de dimanche dernier, en présence de MM. Tobena et Ruiz (représentant la Mairie d'Agde) et Weiss (représentant la Sodéal).

Se sont imposés : en classes R, Atalante, à M. Lo Pinto, en classes FG, Satanas, à M. Roques, en classe E, Lou Poul, à M. Cauquil, en classe D, Farfadet, à M. Coursières, en classe C, Globule, à M. Rouhaud et enfin en classe B, Tangara, à M. Cottin.

Prochains rendez-vous du Club : samedi 9 avril à 16 h pour un passage en revue du matelotage indispensable, et le 10 avril pour la régate 'du Mont Saint-Loup'.


Publié le : Vendredi 01 avril 2011

​Revue Presse
Libye : thonier, version humanitaire

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Photo VINCENT ANDORRA

édition du jeudi 31 mars 2011

Hier, cent tonnes de denrées de première nécessité ont été embarquées depuis Sète à destination des zones de combat. Après le thon vivant, des vivres en boîtes. Hier matin, les vastes cales du thonier Saint-Antoine Marie II de l’armement Avallone accueillait des palettes entières de produits de première nécessité et des médicaments, dont des malles pédiatriques et des kits d’hygiène. Ce bateau pour la Libye frappée par le chaos est probablement une première en France. Le convoi est destiné aux combattants blessés, parfois affamés, et plus généralement aux Libyens de part et d’autre du golfe de Syrte. Une région que connaissent d’ailleurs les pêcheurs sétois pour y caler chaque été leur senne pour remonter les thons rouges.

« De quoi accompagner 20 000 personnes pendant un mois »
Jean-François Riffaud, porte-parole de la Croix-Rouge

à Sète (Hérault), à l’abri du mistral et sous ses effluves de gazole, le thonier ventru a été transformé en secret en navire humanitaire. Gare du Maroc, on s’affaire. L’opération, huilée, est organisée par la Croix-Rouge française. C’est la société de travaux marins Jifmar, basée à Marseille mais très active sur Sète, qui est à la manœuvre et a affrété le navire. Chariots élévateurs, grue : des dizaines de bidons d’huile alimentaire, des sacs de sucre et autres produits de base sont embarqués. Le navire devait prendre la mer hier soir ou le fera plus sûrement ce matin à raison de 18 km/h. En fonction des raids aériens et de l’évolution des combats.

« Ce voyage a été préparé en secret car nous craignons des représailles à l’arrivée et des tirs dans les zones de guerre. D’ailleurs le bateau ne fera qu’un touch and go et repartira immédiatement après avoir débarqué les matériels », explique un proche du dossier. « Nous embarquons en effet suffisamment de matériels et de vivre pour accompagner 20 000 personnes pendant un mois », confie Jean-François Riffaud, porte-parole de la Croix-Rouge française. L’ONG a déjà deux personnes en Libye, dont un médecin qui évalue les moyens de l’hôpital de Benghazi « pour répondre aux besoins médicaux qui semblent alarmants », souffle Jean-François Riffaud. Et la guerre n’est pas près de se terminer.

OLIVIER SCHLAMA


Publié le : Vendredi 01 avril 2011

​Revue Presse
Pas de pétrole au Lazaret mais un inestimable gisement de sable

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édition du mercredi 30 mars 2011

C'est ce qu'on appelle, dans le jargon, un 'marronnier'. Autrement dit un sujet qui refait surface chaque année à la même saison. Et pour le coup, c'est vraiment de surface dont il est question. Chaque année à l'approche de la saison estivale, donc, la Ville met les bouchées doubles pour proposer, dès avant les vacances de Pâques, des plages dont la superficie, comme le 'confort', sont à la hauteur d'une réputation plus qu'hexagonale. Notamment celles, dans l'anse du Lazaret, que Brassens a chantées.

150 000 investis, 15 000 m3 de sable extraits

Pour ce faire, la municipalité ne compte pas ses deniers : 150 000 (hors nettoyage printanier) sont annuellement investis sur le 'ré-engraissement' des plages du Lazaret, opération qui bénéficie d'un intéressant système de vases communicants.

L'entreprise à laquelle la Ville confie les travaux utilise en effet le sable issu du dragage opéré entre les épis, et face au canal des Quilles, pour ré-engraisser la plage toute proche tout en garantissant, de fait, l'accès des navires au port de plaisance. Au total, d'ici la fin de l'opération, les barges équipées de moto-pompes auront 'transvasé' vers la grève pas moins de 15 000 m3 de sable. Ces travaux, sous le coup de la Loi sur l'eau, sont soumis à une déclaration préalable à la Dreal (Direction régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement) qui garantit la salubrité du sable sur lequel s'étendront des milliers de personnes d'ici quelques semaines.

à noter également qu'une fois le ré-engraissement achevé, d'ici la fin du mois d'avril, la Ville procédera à un nettoyage mécanisé de la plage ainsi qu'à une opération de désenrochement de l'anse du Lazaret. Où des rochers affleurant - et fort dangereux - font régulièrement leur apparition.

Les conditions sine qua non pour que Sète ne soit pas taxée de publicité mensongère lorsqu'elle annonce 12 km de plages de sable… Fin.

Patrice CASTAN


Publié le : Mercredi 30 mars 2011

​Revue Presse
'La Poissonnerie' veut simplifier la vie des restaurateurs

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édition du lundi 28 mars 2011

Un grossiste en poissons qui s'implante dans une zone industrielle, jusque-là, pas de quoi en faire un plat, fût-il mitonné au court-bouillon ! Ouverte depuis une quinzaine de jours, l'enseigne 'La Poissonnerie', située après la déchetterie, sur la zone des 7-Fonts, suscite l'intérêt des professionnels pour une autre raison : les trois associés dans cette affaire, Antony Garnham, Daniel Muleta et Kamel Fathi, possèdent en effet l'agrément nécessaire pour travailler le poisson et le livrer à la demande aux restaurateurs. « Le client peut très bien commander le poisson à la pièce, écaillé et vidé, explique Antony. Nous levons également les filets et nous adaptons à la demande des chefs en cuisine : s'ils veulent des tranches de 80 grammes ou des filets levés en portefeuille, on le fait. »

Un commerce de détail qui a déjà fait la réputation d'Antony sur la côte varoise. Installée à Montauroux, son enseigne sert de grands restaurants et de luxueux hôtels du littoral dans un secteur très concurrentiel, ce qui n'est pas encore le cas dans l'Hérault.

Un investissement conséquent

A Agde, les trois associés ont investi près de 300 000 . Une mise conséquente qui comprend la création d'un laboratoire dernier cri, avec notamment des espaces réservés à chaque opération effectuée sur le poisson (écaillage, filetage, emballage...), l'installation d'une vaste chambre froide et l'achat de quatre camions frigorifiques. « Pour le poisson, nous travaillons avec les criées de la région, mais aussi des grossistes de toute la France pour les poissons de l'Atlantique », ajoute Daniel Muleta, qui mise beaucoup « sur la réactivité, pour ne pas décevoir les acheteurs. Les clients passent leur commande le soir et sont livrés le lendemain matin. Mais nous avons décidé de mettre en place une astreinte téléphonique l'après-midi pour dépanner des restaurateurs en urgence. Car on sait très bien qu'au Cap d'Agde, il suffit d'un gros 'coup de feu' le midi pour vider une cuisine. »

Kamel Fathi, qui avait déjà développé l'année dernière une activité de grossiste sur ce même site avant de s'associer, se dit « optimiste. L'an passé, j'avais déjà bien travaillé. » Alors que les premiers clients ont déjà mordu à l'hameçon et que de grandes enseignes comme Intermarché font appel à leurs services, Anthony, Daniel et Kamel ne s'en cachent pas : à moyen terme, ils vivent une implantation plus globale sur l'Hérault, jusqu'à Montpellier. Un 'business-plan' qui, s'il s'avère conforme à leurs attentes, devrait permettre de rapidement créer de l'emploi sur la zone.

Olivier RAYNAUD


Publié le : Lundi 28 mars 2011

​Revue Presse
La triste fin de l´Assunta II

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édition du samedi 26 mars 2011

Victime d’une voie d’eau, le chalutier sétois a sombré jeudi après-midi, à 46 km des côtes. L’équipage est sain et sauf.

La flottille de pêche sétoise compte depuis jeudi une unité en moins. Et il y a désormais une place vide devant le bar de La Marine. Comme nous vous l’avions annoncé dans notre édition d’hier, le chalutier l’Assunta II a fait naufrage, avant-hier, en fin d’après-midi, alors qu’il s’apprêtait à rentrer au port avec sa pêche.

Tout commence vers 15 h 45. Alors qu’elle est de sortie au large du Cap-d’Agde, la vedette de la gendarmerie maritime de l’Hérault capte un appel de détresse. Il émane de l’Assunta II, un chalutier pélagique construit en 2002, à coque métal (1). Il se trouve à environ 25 milles nautiques, soit 46 km, au large de Sète. La météo est bonne. La mer est belle, le vent de sud-est souffle à 4 nœuds. Mais pour des raisons qu’il appartiendra aux enquêteurs d’éclaircir, une importante voie d’eau vient de se déclarer à babord arrière du bateau, à hauteur de la ligne d’arbres.

Deux moto-pompes en action

La vedette des gendarmes file aussitôt, à une vitesse de 25 nœuds, en direction du chalutier. 23 milles les séparent. Pendant ce temps, le Cross-Med (2), alerté par le sémaphore de Sète, prend la direction des opérations de secours. L’hélicoptère Dauphin de la Marine Nationale est également dépêché sur place. Le Charles-Gilberte II et l’Odyssée II, les deux chalutiers les plus proches de leur homologue en difficulté, rallient la zone.

Vers 16 h 30, arrivé à sa hauteur, l’Odyssée II recueille le patron-pêcheur, Jean-Philippe Rigal, et ses quatre hommes d’équipage, sains et saufs. Puis il transborde une première moto-pompe à bord de l’Assunta II. Celle du canot pneumatique de la gendarmerie maritime est aussi mise à contribution.

Peine perdue. Le bateau gîte dangereusement. Et s’enfonce inexorablement dans les eaux. Vers 17 h 30, une demi-heure après l’arrivée de l’hélicoptère, c’est le naufrage, par 95 m de fond. La balise de détresse, qui s’est déclenchée juste au moment où il a commencé à sombrer, sera récupérée par la gendarmerie maritime.

Toujours sous le choc, comme ses hommes, le patron-pêcheur n’a pas souhaité s’exprimer, hier. Le naufrage n’a certes pas fait de victimes, contrairement au dernier en date (lire ci-dessous). Mais au traumatisme psychologique subi s’ajoute la perte irréparable de son outil de travail.

MARC CAILLAUD

(1) Construit en 1970, l’Assunta tout court, lui, est un chalutier de fond à coque bois. (2) Centre Régional Opérationnel de Surveillance et de Sauvetage en Méditerranée.


Publié le : Samedi 26 mars 2011

​Revue Presse
Les thoniers commencent déjà à monter aux filets

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édition du mardi 22 mars 2011

Même s'ils ont encore le temps d'attendre avant le début de la campagne, fixée pour courant mai, les thoniers sétois ont repris une certaine activité. Depuis une petite semaine, on s'occupe de l'entretien des énormes filets des bateaux. Tour à tour, les marins ont vérifié les mailles des pièges de nylon. Dans les prochaines semaines, les préparatifs vont entrer dans une phase beaucoup plus active.

VINCENT ANDORRA


Publié le : Mardi 22 mars 2011

​Revue Presse
Volet maritime du lido : vers l'enquête publique

édition du samedi 19 mars 2011

On l'a dit et testée : la phase terrestre d'aménagement du lido de Sète à Marseillan est achevée. Mais le colossal chantier n'est pas terminé pour autant. On peut même estimer que le plus délicat reste à venir, ou tout au moins le plus expérimental, puisqu'il s'agit désormais, pour Thau agglo, de s'atteler à la protection du lido en tant que telle.

Après avoir reconstruit en retrait les axes de circulation au prix des efforts et de l'investissement que l'on sait, un 'géotube' sous-marin doit être immergé pour atténuer la houle, doublé de drains qui, sous la plage, contribueront à fixer le trait de côte. Une opération particulièrement innovante soumise bien sûr à accord préfectoral (il s'agit d'intervenir sur le domaine maritime) puis, prochainement, semble-t-il, à enquête publique. Durant celle-ci, des réunions publiques pourraient s'ajouter au traditionnel 'registre' mis à disposition du public.

Des 'boudins' immergés à 350 m du rivage

Pour l'heure, la Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement a émis un avis (il sera joint au dossier d'enquête publique) soulignant que les inconvénients des différents procédés « mériteraient d'être mieux explicités » et que si le rechargement en sable est considéré par l'étude « sans impact environnemental, la problématique sera de trouver les gisements d'extraction de telles quantités sans impact sur le milieu ».

Le chapitre expérimental du volet maritime consistera plus précisément à placer deux rangées parallèles de géotubes sous-marins (sortes de boudins) à 350 m du rivage, du côté de Villeroy, sur un linéaire de 1 000 m, de façon à « renforcer la barre d'avant-côte » et ainsi « déplacer au large l'effet de déferlement ».

780 000 m3 de sable à trouver Sur 700 m, sous la plage, le procédé écolage, constitué de drains, visera, lui, à enrayer l'érosion et favoriser l'engraissement. Enfin, le trait de côte devrait bénéficier d'un rechargement d'au moins 780 000 m3 de sable, « représentant un volume sableux d'au moins 10 années d'érosion ».

Début des immersions à l'automne, selon Tau agglo.

Pa. C


Publié le : Samedi 19 mars 2011

​Revue Presse
Chasse au trésor

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Photo CHRISTOPHE FORTIN

édition du vendredi 18 mars 2011

Arpenter la grève en hiver est un moment rare pour qui s'intéresse peu ou prou à l'histoire maritime. Oublions le chercheur de métaux précieux égarés sur le sable par ceux qui viennent y bronzer au plus chaud de l'été. Pensons plutôt fortunes de mer. Depuis toujours, dans le coin, on sait qu'après chaque coup de tabac, la houle remue à tel point la bande côtière qu'elle renvoie, sur la plage, les restes de vénérables cargaisons. C'est parfois le cas face au site archéologique dit 'de Riches Dunes', non loin du Castellas. En prenant un bol d'iode (tiens, c'est d'actualité), nez au sol, on peut ainsi tomber ici sur une pipe de marin en terre cuite, là sur des fragments de poteries médiévales ...

LES POISSONS DU JOUR à écailles...

C'est une constante après les coups de mer : le poisson à écailles sort de ses abris, ce qui fait que dès le 'tomber de mer' (l'accalmie), on le retrouve dans les filets. Les sars, dorades, pageots et borabos (ou faux pageots), sont donc présents en nombre aux Halles. Du coup, le prix s'en ressent et on ne saurait trop conseiller aux cuisiniers de s'orienter vers le borabo. également appelé 'pageot acarné' ou 'gros yeux', celui-ci est, à tort, méconnu. Car, très goûteux, il est également réputé pour être moins sec que le pageot. Compter entre 4,5 et 5 le kilo (pour des poissons de 250 g).


Publié le : Vendredi 18 mars 2011

​Revue Presse
Chavarria largue les amarres

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édition du jeudi 17 mars 2011

Renaud Chavarria ne tient plus en place. Après de longues semaines passées sur la zone technique du port du Cap d'Agde, à préparer son 'Béziers Méditerranée', voilier de 6,50 m avec lequel il s'alignera au départ de la prochaine transat Charente Maritime-Bahia, le Biterrois va enfin pouvoir reprendre le large.

Il va mettre le cap sur l'Italie et son championnat des minis 6,50. Dès la semaine prochaine, il prendra ainsi le départ de l'Arcipelago, dans la petite station de Talamone.

Une occasion de voir où en est son bateau en terme de préparation et de retrouver ses sensations en course au large, avant une saison qui s'annonce longue.

Car à l'issue de cette première régate, il participera au grand prix d'Italie (16 avril à Gênes). Dans la foulée, il ira à la San Remo mini-solo (12 mai) et mettra ensuite le cap sur l'Atlantique avec le trophée Map (9 juin, à Douarnenez), le mini Fasnet (19 juin, Douarnenez) et la Trans-Gascogne (24 juillet, Talomont Saint-Hilaire).

Un périple de 4 000 milles nautiques sur un voilier de 6,50 m

Son objectif est, bien entendu, d'être fin prêt à briller sur la 'Transat 6,50', dont le départ sera donné le 25 septembre 2011 de Fort Boyard à La Rochelle.

Ce défi le mènera jusqu'à Salvador de Bahia, au Brésil, via Funchal, sur l'île de Madère au Portugal.

Cela représente un périple d'environ 4 000 milles nautiques (presque 8 000 kilomètres !) sur un voilier d'à peine 6,50 m, les navigateurs en solitaire passant un peu plus de quatre semaines en mer, sans assistance, sans routage, ni communication avec la terre.

Ils seront ainsi 72 à s'élancer pour ce qui reste aux yeux des marins, une des épreuves les plus mythiques en termes de course au large.

Les meilleurs marins y ont participé. La 'mini' compte sur ses tablettes dorées des noms aussi prestigieux que ceux de Michel Desjoyaux, Ellen MacArthur, Isabelle Autissier, les frères Peyron ou encore les frangins Bourgnon.

« Pour moi, traverser l'Atlantique n'est plus un rêve mais un véritable défi sportif, explique le jeune homme de 30 ans, qui espère un jour devenir navigateur professionnel. J'ai beaucoup régaté ces dernières années et cet hiver, j'ai participé à des régates en 'dragon'. Ce sont des voiliers, où on navigue à trois et où le niveau est très relevé. Cela m'a permis de progresser sur le plan tactique. »

Le Biterrois parait bien parti dans son entreprise. Sérieux et réfléchi dans son travail, dans sa préparation du bateau et l'approche de ses navigations, il a déjà fait parler de lui l'année dernière, montant chaque fois sur le podium des sept régates auxquelles il avait aligné son petit voilier.

Dans son projet, Renaud Chavarria ne fait pas que lutter sur l'eau. Il se bat aussi sur la terre ferme pour boucler son budget.

Il a besoin de 45 000 . L'agglo Béziers-Méditerranée l'aide à hauteur de 15 000 . Il est donc encore loin du compte et va devoir prendre son bâton de pèlerin pour partir à la recherche de sponsors.

Le bateau du Biterrois sera présenté officiellement au public le 23 mai à Valras-Plage. Ce sera l'occasion de présenter le partenariat passé avec l'éducation nationale, le but étant de présenter l'embarcation et le projet aux élèves de CM1 du territoire de l'agglo Béziers-Méditerranée, afin qu'ils puissent travailler dessus lors de leur année scolaire de CM2.

Une manière pour les écoliers de larguer les amarres avec lui et de le soutenir dans un projet qu'il mérite de mener à terme tant il s'y investit.

Laurent FRANÇOIS


Publié le : Vendredi 18 mars 2011

​Revue Presse
Un 'cata' de rêve pour des virées inoubliables

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édition du jeudi 17 mars 2011

La carte d'identité du Magic Cat

Il en a fait des envieux, le Magic Cat la semaine dernière quai d'Alger. De passage sur l'Île singulière, Bruno Mabire, son propriétaire, parle de ses projets. A la pointe de la modernité, son hôtel flottant offre des prestations à la demande pour une clientèle fortunée. Si, pour l'heure, le catamaran vogue en direction de Canet-en-Roussillon où il va subir des opérations de maintenance, son capitaine garde espoir de pouvoir un jour s'amarrer aux quais sétois.

L'objectif n'est pas de stationner là définitivement, mais plutôt d'avoir un pied à terre, une « maison », comme l'explique Bruno Mabire, pour faciliter les travaux d'entretien.

En gros, Bruno Mabine verrait bien le Magic Cat basé à Sète. Si, bien sûr, les contacts qu'il compte prendre avec les gestionnaires du port aboutissent. Parmi ses arguments : l'activité que peut générer, sur les quais sétois, l'entretien d'un tel voilier mais aussi la contribution du Magic Cat à l'attractivité de la ville. Il est vrai que ce catamaran n'est pas commun et qu'il a de quoi ravir tous ceux qui l'approcheront, initiés ou néophytes.

De 29 000 à 35 000 la semaine

Qu'ils partent en famille ou entre amis, ses locataires pourront s'offrir une virée en mer susceptible de les conduire jusqu'en Polynésie ou dans les Caraïbes. Virées durant lesquelles Bruno Mabire restera aux commandes. Il en coûtera tout de même de 29 000 à 35 000 la semaine.

Outre un site internet et des coordonnées téléphoniques, des agences de voyage font la promotion des services de la société de Bruno Mabire. On peut d'ailleurs supposer que celles-ci mettent en avant le travail architectural de Gilles Ollivier et de Franck Darnet, qui ont dessiné et conçu le navire. Design soigné, style épuré, tous les éléments sont réunis pour charmer la clientèle.

Le yacht comprend quatre cabines doubles entièrement équipées, où les passagers peuvent profiter des nouvelles technologies : lecteurs DVD, écrans plasma, connection internet en wifi... Le Magic Cat possède également de deux salons : l'un extérieur, l'autre intérieur et d'un bar où Susanna Jokkala expose ses talents de barmaid et de cuisinière exotique.

Le confort domestique est doublé d'un espace multi-loisirs. Le catamaran est doté de nombreux équipements de loisirs aquatiques : wake board, bouées, ski nautique...

Par ailleurs, la direction est en mesure de contacter sur les lieux des escales différents organismes pour varier les activités et faciliter la vie de ses usagers. Et s'il est vrai que l'équipage du bateau est continuellement sollicité par la clientèle, tous affirment en souriant qu'il s'agit d'un « mode de vie » bien plus qu'un dur labeur. A bord du Magic Cat, l'ensemble du personnel s'engage en tout cas à exaucer le moindre de vos voeux...

ROMAIN BOTELLA


Publié le : Jeudi 17 mars 2011