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Publiée le 05-06-2022

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​Revue Presse
Eoliennes en mer : des opinions qui divergent

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édition du lundi 13 septembre 2010

Le projet de l'Etat visant à favoriser l'installation d'un champ éolien en mer, à trois kilomètres au large, sur une zone comprise entre le Cap d'Agde et Valras à l'horizon 2015, ne laisse personne indifférent chez les acteurs locaux.

Le premier d'entre-eux, le député-maire d'Agde, Gilles d'Ettore, tient à rappeler qu'il n'était par principe « pas contre l'éolien. Le projet développé par exemple en Normandie prévoit l'installation d'éoliennes à 15 km des côtes. Chez nous, ce serait parfaitement envisageable. Or, on prévoit de les installer à 3 kilomètres seulement du rivage. Avec les maires concernés, nous avons émis des réserves quant à l'impact visuel et les répercussions qu'il pourrait y avoir sur le tourisme. » Selon les projets évoqués ici et là, entre 40 et 120 machines pourraient émerger de la Grande bleue d'ici cinq ans. « Nous avons fait savoir à Jean-Louis Borloo, le ministre de l'Ecologie, que nous souhaitions être consultés », ajoute Gilles d'Ettore. Ce qui, pour beaucoup d'élus, semble être la moindre des choses à l'heure où la disparition de la taxe professionnelle ne permet plus à l'Etat de mieux faire passer la pilule de telles installations , fussent-elles écologiquement respectables.

Chez les écologistes justement, les avis ne sont pas vraiment tranchés. Renaud Dupuy de la Grandrive, pour l'Adena, association qui gère la réserve naturelle du Bagnas, est « aussi favorable à l'éolien qu'à la valorisation des énergies solaires, thermiques, ou les économies d'énergie que l'on peut engager. Si ce projet éolien permet à la région de "s'autonomiser" en énergie, c'est positif. Il ne faut pas que les intérêts mercantiles prennent le dessus. » Sur l'impact visuel d'une telle installation, Renaud Dupuy de la Grandrive « attend de voir. A mon avis, si elles sont installées au minimum à 3 kilomètres au large, l'impact peut être minimisé. Sur un plan positif, ces éoliennes peuvent aussi devenir une attraction éco-touristique d'envergure. » Quant à de possibles répercussions sur l'écosystème marin, le scientifique est clair : « Nous pensons que l'impact sur la biodiversité elle-même sera faible, même si des études poussées nous en diront plus. Il y a très peu de dauphins dans cette zone, qui n'est pas non plus un couloir de migration majeur. » L'opposition, c'est du côté du premier Prud'homme pêcheur, Guy Mirette, qu'on la trouve. Ce dernier reconnaît « avoir déjà rencontré et discuté avec des porteurs de projets. Nous ne sommes pas favorables à une telle implantation car cela nous enlèverait des zones de pêche et donc du chiffre d'affaire. Les éoliennes obligeraient les chaluts à de nombreuses manoeuvres sur cette zone. Dans ce projet, nous sommes perdants. » Les tractations ne font que commencer.

Olivier RAYNAUD


Publié le : Lundi 13 septembre 2010

​Revue Presse
21 bateaux réunis pour la Nuit agathoise

édition du lundi 13 septembre 2010

En partenariat avec le Rotary-club, qui organisait une nouvelle édition de "L'Odyssée rotarienne" au profit de la SNSM, la Sorac (Société de régates d'Agde et du Cap) a de son côté organisé la traditionnelle Nuit agathoise, moment fort de la saison de voile habitable sur la station... Pour l'occasion, 21 bateaux se sont élancés dans la soirée du samedi vers les parcs de Saint-Pierre-la-Mer, avec un retour vers le Cap d'Agde, le tour des grands parcs conchylicoles jusqu'à proximité de Sète, puis retour à nouveau vers le Cap, nouveau tour des parcs, mais cette fois en empruntant le chenal de Marseillan-Plage, pour finir sur un ou plusieurs tours d'un triangle défini entre les marques ouest et sud des parcs et la bouée Cardinale sud de Brescou.

Au total, plus de 50 milles nautiques à couvrir jusqu'au dimanche matin, où l'arrivée était pointée à partir de 8 heures. Si le vent de sud sud-ouest, entre 10 et 15 noeuds, a permis une descente relativement rapide vers Saint-Pierre, ainsi qu'un retour vent portant vers Brescou, le vent a faibli régulièrement au cours de la nuit en tournant ouest puis nord-ouest, pour finir en "pétole" au lever du soleil, contribuant à réduire sensiblement les vitesses moyennes des concurrents. Les classements ont été établis sur les vitesses moyennes pour couvrir la plus grande distance dans la fourchette d'heures entre 19 h et 8 h.

A ce petit jeu, les habituels leaders (Furtif, appartenant à M. Boyer, Lou Pou, à M. Cauquil, et Farfadet, à M. Coursières) se sont régalés durant ces 13 heures de régates nocturnes.

Prochaines échéances pour les coureurs de la Sorac : le championnat de Ligue, à Sète, les 18 et 19 septembre, puis le 3 octobre, au Cap, pour la régate "Un homme, une femme, un voilier".


Publié le : Lundi 13 septembre 2010

​Revue Presse
Éoliennes en mer : Gruissan ne dit pas non

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édition du dimanche 12 septembre 2010

Didier Codorniou est monté au créneau contre un projet trop proche du littoral

« Gruissan n'est pas opposé à l'éolien offshore ! » C'est Didier Codorniou qui l'affirme. Le maire de Gruissan aurait-il soudainement opéré un changement de cap ? Au début de l'été, le premier magistrat gruissanot était monté au créneau, tel Don Quichotte, contre la possibilité de voir un parc éolien s'élever au large des côtes audoises.

Principal grief reproché à ce projet développé par EdF Energies Nouvelles : sa trop grande proximité avec le rivage, et notamment la plage des Chalets. Imaginez les estivants se prélasser sur le sable de la plage immortalisée par 37,2° le matin, avec un "mur" d'éoliennes plantées en mer entre 1,5 et 5 km de distance ! Voilà ce que refuse Didier Codorniou.

« Ce projet manquait de concertation et, surtout, il portait atteinte au paysage », juge l'ex petit Prince. Après s'être fait tirer l'oreille, durant plusieurs années, pour intégrer le Parc naturel régional de la Narbonnaise en Méditerranée, Didier Codorniou est désormais prêt à en défendre bec et ongles la Charte. Quitte à passer pour un empêcheur de tourner en rond. Mais lui semble savoir d'où vient le vent. D'où le rendez-vous qu'il a accordé, jeudi après-midi, à des représentants de la société Enertrag.

Cette entreprise allemande emploie 390 personnes et possède des filiales dans cinq pays - dont la France - exclusivement dédiées aux énergies renouvelables (parcs éoliens et photovoltaïques). Son chiffre d'affaires s'élève à environ 250 millions d'euros pour l'année 2009.

Objet de cette rencontre : présenter à Didier Codorniou et ses proches collaborateurs le projet de parc éolien qu'Enertrag compte bien voir se dresser au large des côtes languedociennes à l'horizon 2017-2018 (lire en exergue). Car, bien entendu, la société allemande est déjà dans les starting-blocks pour répondre à l'appel d'offres que doit lancer l'Etat français, d'ici la fin septembre, pour s'équiper en éoliennes offshore (Midi Libre de samedi). Bon point pour Enertrag : les aérogénérateurs s'élèveraient à… 10 km du rivage, dans une zone comprise entre Valras, dans l'Hérault, et Gruissan.

A l'hôtel de ville de la cité de Barberousse, on se dit « OK pour le principe. Ce projet s'inscrit dans le cadre du développement durable ». Cerise sur le gâteau : il éloigne considérablement le "risque" éolien des plages du littoral narbonnais. « Nous sommes conscients que les énergies fossiles vont s'épuiser. Pourquoi ne pas faire du vent un atout ? » questionne Daniel Nouvel. Le directeur de cabinet de Didier Codorniou ajoute aussitôt : « Notre richesse, c'est le tourisme. C'est notre force et la qualité d'accueil est primordiale. L'impact visuel du parc éolien devra être limité ».

Pour autant, Didier Codorniou semble bien décidé à laisser une chance au projet Enertrag. En effet, loin de la grève gruissanaise, ce parc offshore n'est pas dénué de retombées économiques pour le département et la région. « Soixante-dix emplois seraient générés pour l'entretien des machines », explique-t-on à la mairie de Gruissan. Sans compter que la voisine, Port-la-Nouvelle, verrait arriver par voie maritime les différents éléments des éoliennes. Celles-ci seraient assemblées dans le port audois avant de rejoindre le large. Enfin, la cimenterie Lafarge pourrait participer à la réalisation des fondations des aérogénérateurs marins. Fondations qui, à leur tour, serviraient d'abris à poissons.

Face à ce tableau idyllique, Didier Codorniou nuance pourtant : « Ce n'est pas l'aspect financier qui nous décidera. Le projet d'Enertrag nous a séduits mais la société devra faire tout un travail pédagogique auprès des diverses communes concernées, des professionnels de la pêche et du tourisme… A Gruissan, nous sommes dans une méthode de travail participative pour faire aboutir les projets. Nous ne dérogerons pas à cette règle ».

On le voit, hors de question de tout sacrifier sur l'autel du Grenelle de l'environnement, même si celui-ci est régionalisé… Enertrag est donc prévenue. Sa rigueur toute allemande lui sera bien utile. Et en premier lieu pour être retenue dans l'appel d'offres que va lancer la France.

Un projet : deux options

Le parc éolien offshore d'Enertrag compte 70 machines disposées sur quatre rangs entre Valras et Gruissan, soit une zone de 180 km². L'unité produirait entre 350 et 420 MGw. Une deuxième option propose 30 éoliennes réparties sur trois rangs à 9 km au large de Sète, Marseillan et Agde, soit 65 km². Puissance : de 150 à 180 MGw.

René FERRANDO


Publié le : Lundi 13 septembre 2010

​Revue Presse
Il aura fallu....

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Photo Vincent ANDORRA

édition du mardi 31 août 2010

Il aura fallu attendre le dernier tournoi de la saison dans les eaux sétoises. Mais il n'est jamais trop tard pour bien faire. Dimanche, lors du tournoi organisé par la Lance sportive sétoise, Maxime Molto a effectivement triomphé pour la première fois de sa carrière dans sa ville, à Sète.

Il était évident que cela arriverait un jour, et même plusieurs fois. Mais cela aurait été dommage d'attendre 2011, compte tenu de la superbe saison réalisée par le sociétaire de l'Amicale des pêcheurs Sète-Môle. Déjà vainqueur à Palavas l'an dernier, puis à Balaruc en août, Maxime Molto a donc certainement décroché dimanche sa plus belle victoire.

A l'issue des éliminatoires, douze hommes étaient encore en course, parmi lesquels on ne dénombrait pas moins de sept jouteurs de la Lance sportive sétoise ! Pour démarrer les revanches, Christophe Bancilhon (LSS) et Fabrice Mur (SNJA) se neutralisaient. Opposé à Stéphan Petroff (AJPC), le finaliste malheureux de la Saint-Louis, David Aprile (LSP) laissait ensuite filer sa lance avant de piquer son adversaire à bout portant.

Après un gros choc qui aurait pu coûter une ou deux dents à Stéphane Abellan (LSS), Fabien Rojas (LSS) faisait la différence à la 2 e passe sur un beau coup de lance. Mais en fin de saison, un Abellan peut souvent en cacher un autre. Et face à David Gras (LSS), Sébastien Abellan (LSS) vengeait alors son frère. Pour finir ce premier tour, Arnaud Jean (LSS) se faisait prendre en deux temps par le gaucher Patrick Timothée (LSP) et Maxime Molto (APSM) jetait Olivier Rojas (LSS) en puissance.

Fabien Rojas et David Aprile s'étant neutralisés, on passait directement à la deuxième demi-finale. Un combat rapide, remporté par Patrick Timothée à l'issue d'une belle passe face à Sébastien Abellan.

Propulsé en finale, Maxime Molto n'allait alors pas laisser passer sa chance. Après deux passes face au Palavasien, le Pêcheur trouvait la faille à la troisième, signant un de ses coups de lance dont le public raffole. Maxime pouvait exulter, le Cadre royal lui a enfin souri.

Jérôme BELLUIRE


Publié le : Mardi 31 août 2010

​Revue Presse
Pierre Weiss vaincu par une mauvaise météo

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édition du lundi 30 août 2010

RAPPEL : L'Agathois Pierre Weiss, directeur du port du Cap d'Agde, a abandonné le défi de rallier Calvi au Cap à la rame, épuisé par la première journée où la météo n'a pas été clémente

Pierre Weiss est rentré de Calvi voilà une semaine jour pour jour. Il a décidé de jouer la carte de la prudence et d'abandonner la réalisation du défi qu'il s'était fixé voilà huit mois : rallier Calvi au Cap à la rame en solitaire et sans assistance.

Parti du Cap d'Agde mardi 17 août, il a été chaleureusement accueilli à Calvi le lendemain. En contact très fréquemment avec le centre de météorologie le plus proche, il avait fixé son départ le vendredi matin à 7 h. « La veille, j'avais passé une demi-heure avec les prévisionnistes pour décider du meilleur moment de départ », raconte le rameur.

Au début du parcours, tout va bien, les conditions étaient exactement les mêmes que dans ses prévisions. « C'était presque euphorisant, je ramais à 6 kilomètres à l'heure comme dans mes estimations. » C'est aux alentours de 11 h, en fin de matinée que la météo a commencé à se gâter avec un vent de nord-est qui s'est renforcé. « J'étais à 20 kilomètres de la côte, la mer commençait vraiment à monter. » Vers 12 h 30, les vagues forment des creux de deux mètres, le vent de nord-est est estimé à vingt noeuds. « La difficulté en mer, ce n'est pas le creux mais la pente. Là, le courant n'était pas dans le même sens que la mer, donc la pente était raide. » Cette météo agitée perturbe les temps d'arrêts et l'alimentation, d'autant plus qu'elle perdure. Vers 15 h, Pierre Weiss chavire. Il réussit cependant à se redresser et continue d'avancer dans une mer tourmentée.

Complètement épuisé, il s'arrête à 21 h après treize heures de rame non-stop, bien décidé à profiter de la nuit pour se reposer. « Régulièrement, les vagues recouvraient le bateau, je n'ai réussi à m'endormir que vers 4 h 30 le matin. » Levé à 6 h, c'est l'heure du bilan. Après un rapide check-up, Pierre Weiss ne se sent pas de continuer l'aventure, trop entamé physiquement par la première journée et une trop courte nuit. « Cette agitation était prévue mais pas aussi forte ni aussi longue », souligne Pierre Weiss. Les conditions météo étaient donc bien au-delà des limites qu'il s'était fixées. Si le rameur est déçu, il nuance son bilan : « Je n'ai pas de regret sur le plan technique, cette mise en pratique a été conforme aux limites fixées. » Aurait-il alors envie de retenter sa chance ? « Peut-être... »

Anne-Lise BERTIN


Publié le : Lundi 30 août 2010

​Revue Presse
Valides et non valides s'affrontent à armes égales

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Photo Guillaume SANSAC

édition du vendredi 27 août 2010

RAPPEL : Le championnat de France handivoile National Miniji 2010 se termine aujourd'hui, à Balaruc-les-Bains

Au terme de trois jours de régates, on connaîtra ce soir le palmarès de l'édition 2010 du National Miniji. Une compétition unique choisie par la Fédération française de voile et la Fédération française handisport pour donner l'occasion aux coureurs valides et non valides de s'affronter à armes égales sur un plan d'eau. Le "miniji", ce petit quillard de 3,65 m, très accessible, permet de "gommer" en course le handicap pour laisser la place à la passion commune du sport et de la compétition, au besoin d'aller au-delà de ses limites. Et pour bien montrer qu'en miniji, on ne sait plus qui est valide et qui est handicapé, le palmarès de l'édition 2009, disputée à Martigues, est éloquent. Le vainqueur, Hervé Tourneux, est champion de France handisport. La championne de France, Magali Moraines, première féminine et 7 e au classement général, appartient au club Voile handi voile en Midi-Pyrénées.

Et mercredi soir, lors de la cérémonie d'ouverture du championnat, tous les intervenants ont été unanimes. Du maire de Balaruc-les-Bains, Gérard Canovas, en passant par André Lubrano représentant la Région, des membres des fédérations de voile et handisport, au directeur de DRJSCS, le parrain de l'épreuve Nicolas Berenger, chacun a souligné le caractère exceptionnel de cette épreuve née de la volonté de deux fédérations de poser un autre regard sur l'univers du handisport et de la compétition. Et tous ont remercié les initiateurs et organisateurs, mais aussi et surtout l'ensemble des "minijistes" venus des quatre coins de France donner une belle leçon de solidarité et d'esprit d'équipe.


Publié le : Vendredi 27 août 2010

​Revue Presse
Une énorme tortue pêchée au large du Grau-du-Roi !

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Photo F. A

édition du mardi 24 août 2010

Salsa pourrait devenir la nouvelle mascotte du Seaquarium, au Grau-du-Roi (Gard). En toute discrétion, le musée de la mer soigne depuis quelques jours une tortue aux dimensions impressionnantes : près d’un mètre de diamètre et plus de 60 kg sur la balance. Du jamais vu en vingt ans, selon Jean-Marc Groul, responsable du site. D’ici un mois, la tortue devrait être relâchée en mer et suivie, à l’aide d’une balise Argos qui en dévoilera peut être un peu plus sur les aventures de cet animal marin. Car pour l’instant, les spécialistes s’interrogent sur son apparition au large de nos côtes.

Au Grau-du-Roi, sur les quais de la criée comme dans les coulisses du Seaquarium, tout le monde s’accorde : « On n’a jamais vu une tortue comme ça ! » Avec ses 80 cm de diamètre et ses 65 kg, cette tortue mâle pêchée la semaine passée défraie la chronique. Jean-Marc Groul, responsable du Seaquarium, et spécialiste des animaux marins : « C’est franchement un phénomène étonnant. Les tortues mâles sont très rares. La carapace est superbe ! On se demande comment il a fait pour arriver jusque-là. »

L’histoire débute jeudi après-midi au large du Grau-du-Roi sur le chalutier Sainte Salsa II. A bord, Thomas Boniface, pêcheur depuis plus de vingt ans, et les trois hommes de son équipage, s’apprêtent à réaliser la dernière cale de l’après-midi, avant retour au port. « D’un coup, on a bien vu que quelque chose de bizarre se passait. Au départ, on pensait que c’était une pierre. Quand on a vu que c’était une tortue, avec ses nageoires, ses griffes, sa grande carapace, on n’y croyait pas », témoigne le patron.

Driss, l’un des pêcheurs, parvient malgré tout à la libérer : « Pas si facile, elle était lourde. Et un peu ensuquée à cause des filets. On l’a gardée à bord, on l’a arrosée de temps en temps. »

Les pêcheurs se photographient avec leurs téléphones portables, pour le souvenir, et très vite, contactent le Seaquarium. A leur arrivée à quai, ils remettent l’animal aux mains de spécialistes. Et la tortue hors norme rejoint les bassins du Cestmed, basé dans les locaux du Seaquarium. Ce centre d’étude et de sauvegarde des tortues marines en Méditerranée, unique sur le littoral sud français, soigne chaque année une quinzaine de reptiles marins. « Celui-là est exceptionnel, confie Jean-Baptiste Senegas, le responsable, encore surpris par ce nouveau patient désormais surnommé Salsa. D’après nos observations, la tortue n’a ni plaie, ni fracture, ni traumatisme crânien, mais nous le garderons encore plusieurs semaines en observation avant, sans doute, de le relâcher. »

Comme les deux autres tortues actuellement soignées au centre, Salsa est une caouanne, la tortue la plus répandue en mer Méditerranée. Elle est capable d’effectuer entre 30 et 40 km par jour et peut vivre jusqu’à 80 ans. Apparue il y a 130 millions d’année, la caouanne, carnivore, est aujourd’hui une espèce en voie de régression, et donc protégée.

Avec sa carapace en forme de cœur et sa tête presqu’aussi grosse qu’un ballon de rugby, Salsa ne rentrerait pas dans une baignoire ordinaire, ni même une piscine gonflable ! Au repos dans les bassins du centre de soin, il va faire l’objet d’un suivi détaillé. Car pour Jean-Baptiste Senegas et Amélie Laencina, soigneuse au Cestmed, cette aventure reste incroyable. « Des tortues femelles, nous sommes habitués à en soigner. Elles viennent pondre dans la Méditerranée. Mais les mâles sont vraiment très rares. Celui-ci doit avoir 50 ans. Et leur population est si faible au large de nos cotes que la possibilité d’en retrouver dans les mailles d’un filet de pêche est infime ! »

Si Salsa ne montre aucun signe de faiblesse, il sera relâché le mois prochain, avec une balise argos au large de Marseille. La ville de Martigues et le département des Bouches du Rhône se disent candidats pour financer l’étude de ses déplacements dans la Grande Bleue, un peu comme les oiseaux qu’on bague avant leur envol. « Nous pourrons suivre le périple de Salsa, explique Amélie Laencina. Et en terme scientifique et pédagogique, cela devrait être très enrichissant. »

Agathe BEAUDOUIN


Publié le : Mercredi 25 août 2010

​Revue Presse
Les OFNI sont de retour au Cap-d'Agde

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Photo d'archives DR

édition du vendredi 20 août 2010

A l'occasion de ses 40 ans, le Cap-d'Agde renoue avec la course des OFNI (objets flottants non identifiés), ce dimanche 22 août, à 18 h, à l'avant-port du Cap-d'Agde.

Cette compétition originale a marqué les premières années de la station, où les inventions les plus folles n'ont pas toujours payé dans la course au trophée, la désormais célèbre "Passoire d'Or".

Née le 14 août 1976 à l'initiative de l'un des pionniers du Cap, Gérard Denestèbe, sur une idée de l'architecte Serge Lecouteur, cette course a ponctué huit étés consécutifs de compétition acharnée, d'ingéniosité diabolique et de fous rires mémorables.

1999 et 2000 avaient vu le retour de cette animation bon enfant. Et 2010 se devait, dans le cadre des 40 ans, de remettre cette course au goût du jour. Le principe est toujours le même : réaliser un objet en matériaux de récupération dont la flottabilité et la propulsion sont assurées par tout moyen hormis coque de bateau ou moteur.

Pagaies, rames ou tout autre "ustensile" sont acceptés pour faire avancer l'engin au plus vite et couper en premier la ligne d'arrivée, sous les encouragements enthousiastes du public composé d'anonymes... et des fans-clubs des rameurs !Depuis plusieurs semaines, les équipages peaufinent, dans le plus grand secret, la mécanique et la décoration de leur embarcation, afin de défendre les couleurs de la "bannière" sous laquelle ils sont engagés.

A ce jour, on compte une dizaine d'inscriptions.

Elles représentent les professionnels de la commune comme la Sodeal, Intermarché, le Jungle Beach, Luna Park, la menuiserie Ga ly, Hérault Tribune, les Papy-So lex de la Solex'Cap et... l'office de tourisme, bien sûr.

Il y aura donc du spectacle. Une sorte de grand show où le dérisoire deviendra essentiel, où, encore, les lois du fameux Archimède, un mathématicien plein de principes, seront mises à rude épreuve. Lui qui disait en substance que tout corps plongé dans l'eau reçoit une poussée équivalente au volume d'eau déplacé devrait servir d'arbitre posthume à une compétition déjà fameuse.

Rien ne saurait arrêter ces ingénieux sportifs aux muscles nourris de bonne humeur.

Les nombreux spectateurs pourront donc apprécier leurs évolutions dans le port du Cap-d'Agde pour le meilleur et, pour certains, pour le pire. Quelques embarcations auront même du mérite pour arriver à franchir la ligne d'arrivée. Un véritable Graal pour des OFNI. Et s'ils ne sont pas toujours identifiables, ils devront flotter. C'est sans doute là que se posera l'épineux problème résumé doctement sous le blason de Paris : « Fluctuat nec mergitur ». Les spécialistes du genre y perdront peut-être leur latin.


Publié le : Vendredi 20 août 2010

​Revue Presse
Pierre Weiss est parti hier pour rejoindre Calvi

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édition du mercredi 18 août 2010

RAPPEL : Pierre Weiss est parti hier du Cap pour aller à Calvi et ensuite rallier les deux villes à la rame

Hier midi, juste avant le grand départ, Pierre Weiss était sur le pied de guerre. également directeur d'exploitation du port du Cap-d'Agde pour le compte de la Société de développement économique d'Agde et du littoral (Sodéal), il lui fallait encore passer quelques coups de fils avant de partir, tout en remplissant les cales de la yole de mer sur laquelle il va réaliser le défi. « Cela fait huit mois qu'on sait que l'on va partir, et dans la dernière demi-heure, tout se bouscule ! » , s'exclame-t-il. Pourtant, Pierre Weiss a véritablement pensé à tout. De la sécurité à la nourriture en passant par l'approvisionnement en eau, tout a été minutieusement étudié. Pour rallier Calvi-Le Cap, le trajet est estimé à 450 km que Pierre Weiss pense parcourir en cinq jours. Par précaution, il a avec lui sept jours d'autonomie en eau et nourriture.

Hier midi, aux alentours de 14 h, il a quitté le port du Cap- d'Agde pour rejoindre la ville de Calvi. Selon les dernières prévisions météorologiques, il devrait partir jeudi midi ou vendredi matin. Un départ qui a été légèrement retardé à cause d'un vent de nord-ouest qui devrait persister jusqu'à mercredi sur la Corse. Le retour est prévu mardi, en journée.

Pendant tout le trajet, il sera suivi d'un équipage de deux personnes chargées de sa sécurité la nuit. « Les zones les plus dangereuses, c'est quand on sera en pleine mer sur la route des ferrys qui rallient la Corse mais aussi dans le golf de Fos-sur-Mer où beaucoup de cargos et de pétroliers circulent », juge le capitaine du bateau suiveur, Roland Toustard. Sans oublier la présence d'animaux marins qui peuvent représenter un danger. Mais Pierre Weiss semble serein, très zen et, surtout, impatient d'y être.

Anne-Lise BERTIN


Publié le : Mercredi 18 août 2010

​Revue Presse
Quand le Cadre se barre, la Saint-Louis est en vue

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édition du vendredi 13 août 2010 

Tous les ans pour la Saint-Louis, le canal Royal devient "route barrée". Pour accueillir les nombreux visiteurs de ce sommet de la saison estivale, le service animation de la mairie fait installer une tribune transversale entre le quai de la Résistance et le quai Suquet. Ce sont près de 4 00 places de plus qui sont disponibles grâce à cette estrade. Son aménagement devrait être terminé aujourd'hui, pour permettre aux commissions de sécurité de vérifier que tout est en ordre. Il y a trois semaines, les services techniques de la ville avaient déjà fait inspecter l'état du fond du canal par un plongeur, pour s'assurer que rien, au fond, ne représente un danger pour les futurs usagers du Cadre. Seul hic : les bateaux n'ont plus accès au Cadre royal depuis mardi. Il leur faut désormais passer devant le quai d'Alger.


Publié le : Vendredi 13 août 2010

​Revue Presse
Maintenu au mouillage, le pétrolier est aux ordres

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Photo Vincent DAMOURETTE

édition du jeudi 12 août 2010

Depuis plusieurs jours, un pétrolier est au mouillage au large de Sète. Rassurez-vous il n'est pas en panne. Ce n'est pas, non plus, un nouveau représentant de ces bateaux poubelles comme l'Edoil qui rouille d'ennui dans le port.

Ce pétrolier à coque rouge a déchargé toute sa cargaison en fin de semaine dernière au sea line. Depuis il s'est mis au mouillage pour quelques travaux. Il a également changé de pavillon et de nom. Le - désormais - Gunhildkirk est maintenant aux ordres. Il attend des instructions de son nouveau propriétaire pour appareiller et aller chercher du pétrole où on lui dira de le faire.


Publié le : Jeudi 12 août 2010

​Revue Presse
Le label "France station nautique" pour la Ville

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édition du jeudi 12 août 2010

La commune, reconnue label "France station nautique" en décembre 2009, a reçu récemment la visite de deux membres du conseil d'administration de "France station nautique".

Le maire, Yves Michel, l'adjoint délégué aux sports, Ludovic Fabre et le responsable du service des sports de la ville, Patrick Molinier, leur ont fait visiter les différentes installations sportives municipales et privées.

Les stations nautiques sont des organes locaux d'animation et de développement durable des activités nautiques à finalités sportives et touristiques. Elles contribuent au développement économique, social et culturel des localités où elles sont constituées.

Lors de cette visite, le maire a fait part une nouvelle fois de son envie « d'entrer dans une dynamique de progrès ayant pour objectif l'organisation de multiples manifestations sportives et d'offrir un ensemble de prestations, d'activités, de produits et de services répondant à la demande et aux besoins de tous les publics dans un double but d'expansion économique du secteur et d'augmentation de la fréquentation de la commune ».

Marseillan s'est retrouvée, cette année, capitale de la voile légère avec les finales de ligue.

Une organisation mise en place en étroite collaboration avec le "Cercle de voile de Marseillan", qui a été largement plébiscitée par la Fédération de voile et le comité du Languedoc-Roussillon.

Egalement cet été, a été créée l'école municipale de plongée, qui connaît déjà un joli succès d'estime.

Des initiatives qui en amèneront beaucoup d'autres... C'est du moins ce que souhaite fortement la municipalité.


Publié le : Jeudi 12 août 2010

​Revue Presse
Notre côte est devenue une nursery pour requins

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édition du mercredi 11 août 2010

Nicolas Ziani préside l'association Ailerons, spécialisée dans les requins, depuis 2006

Des plaisanciers ont donc vu des requins...

En Méditerranée, 51 espèces sont recensées et la plus systématiquement observée, comme celle aperçue au large de Palavas, c'est le requin bleu dit "peau bleue". Il peut atteindre jusqu'à trois mètres et il mange principalement des sardines et des anchois. Il y en a d'autres sortes, comme le requin grisé qui aime les eaux profondes ou le requin renard.

Comment expliquer leur présence actuelle ?

Ils sont là saisonnièrement, quand les bancs d'anchois et de sardines arrivent, de juillet à septembre. Mais ce n'est pas exceptionnel : avec les pêcheurs du Cap-d'Agde, on a organisé un concours de pêche récemment et on a sorti 16 "peaux bleues", de 40 cm à 2,10 m. C'est la première fois que l'on en voit autant, c'est énorme. En ce moment, il y en a beaucoup au large.

Mais les témoins ne les ont vus qu'à 3-4 km du bord...

Il y a plusieurs explications même si c'est rare qu'ils se rapprochent comme ça. Il y a le fait que la température de l'eau a été plus chaude qu'à l'habitude en début d'été, et ça lui va bien, ça lui permet de se réchauffer. Et puis le "peau bleue" est un opportuniste, quand il ne trouve pas sa nourriture au large, il se rapproche du bord. Il est aussi charognard et le fait que l'on puisse en voir près de l'émissaire en mer n'est pas étonnant car c'est une zone d'apport nutritif. Enfin, sachant que les femelles mettent bas dans des eaux peu profondes, nos observations et celles des pêcheurs qui travaillent avec nous, montrent que notre côte est devenue une sorte de nursery pour plusieurs espèces de requin. C'est pour cela que l'on peut croiser souvent des bébés.

Le mythe du requin mangeur d'hommes est tenace. Que risque-t-on ici ? Peuvent-ils se rapprocher encore ?

C'est une espèce craintive et il n'a pas d'attaque recensée ici. Les seuls qui peuvent s'approcher des côtes sont inoffensifs. L'été dernier, à Canet-en-Roussillon, deux "peaux bleues" se sont approchés près de la plage, mais ils font leur vie, ils n'ont aucun intérêt auprès de l'homme.

Votre association défend les requins

Oui, le requin a un rôle important, ce ne sont pas des mangeurs d'hommes. On sensibilise les pêcheurs pour qu'ils les relâchent quand ils les capturent. Nous sommes dans un objectif de conservation.


Publié le : Mercredi 11 août 2010

​Revue Presse
Une pêche responsable : celle du thon en "no kill"

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édition du dimanche 1 août 2010

Le concours défi méditerranéen en "no kill" et lancé depuis hier à côté de la capitainerie de l'avant-port au Cap d'Agde. Organisé sur place par le Thon club d'Agde et du Cap, c'est en réalité la première manche d'un concours en cinq sets dont les quatre autres dates auront lieu en Espagne. C'est une Fédération de pêche ibérique qui est à l'origine du concept "no kill" et qui a initié le mouvement il y a sept ans.

Depuis deux ans, le club agathois participe au concours de cette fédération espagnole et ils sont pour le moment encore les seuls en France. Ce genre de compétition consiste à attraper la prise, la peser, la mesurer et la "tagger" avant de la relâcher. « Toujours sans blesser le poisson », insiste le secrétaire du Thon club d'Agde, Jean-Charles Caunegre.

Ces concours en "no kill" ont, en réalité, un double objectif. Le premier est avant tout de se faire plaisir et de passer une bonne journée à la pêche. Le deuxième et non des moindres est d'essayer de faire avancer la science. "Tagger" une prise signifie lui laisser une marque avec un numéro auquel correspond une fiche signalétique. Ces fiches serviront à analyser l'évolution de l'espèce. Pour cela, le club travaille de concert avec l'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer (Ifremer) et l'association Ailerons basée à Sète qui fait le même travail sur les requins. « Lors du dernier concours du club, il y a quinze jours, nous avons réussi à "tagger" quatre requins », raconte le président de l'association Nicolas Ziani, enthousiaste.

Ces compétitions en "no kill" avec "taggage" à la clef sont imposées depuis deux ans par la Fédération nationale des pêcheurs plaisanciers et sportifs de France dont fait partie le Thon club. « Nous voulons donner une meilleure image du pêcheur et montrer que nous pratiquons une pêche responsable dans le respect de l'environnement », appuie le délégué régional de cette fédération au niveau de la région Languedoc-Roussillon, Jean-Claude Chaulet. Des règles dont les pêcheurs s'accommodent. « Je ne me vois pas pêcher autrement », affirme même Jean-Charles Caunegre. Tout le week-end, une petite trentaine de bateaux est en lisse pour les premières places. Ils ont encore un jour pour faire leurs preuves, ce sont les trois premiers qui pourront ensuite continuer la compétition sur les manches espagnoles. Hier matin, après avoir fait la fête la veille, les pêcheurs avaient la mine fatiguée. Mais ils étaient sur le pont, dès 7 h, pour prendre le large à la recherche des fameux thons rouges.

Selon Jean-Charles Caunegre, le week-end sera fructueux. « On voit bien, il y a du petit poisson qui saute à la surface, ça veut dire qu'il y a un gros qui chasse. » Des estimations qui se vérifieront ce soir, au comptage !

Anne-Lise BERTIN


Publié le : Dimanche 01 août 2010

​Revue Presse
La SNSM veille sur la sécurité des plaisanciers

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édition du jeudi 29 juillet 2010

A la SNSM, ils sont tous bénévoles. C'est donc remarquable. Présents à toutes les heures du jour et de la nuit, 365 jours par an. Et sont atteints par une maladie incurable, qui ne porte pas de nom, mais dont les symptômes les plus courants sont illustrés par un désir de venir en aide aux autres, de jouer aux Saint-Bernard de la mer et d'être aussi à l'aise sur le plancher des vaches qu'au large du fort Brescou.

Cette association n'est pas née d'hier. Déjà en 1867 elle était présente au Grau d'Agde et se nommait d'un vocable terrible : "La société centrale des naufrages". Elle a changé de nom en 1967 lors d'une fusion avec son homologue bretonne. Et s'appelle désormais la Société nationale de secours en mer.

C'est en 1993 qu'elle s'est installée au Cap-d'Agde à l'avant-port, tout à côté de la Capitainerie.

Son activité est intense. Pensez que depuis le début de l'année, elle est intervenue une bonne quarantaine de fois. Et le week-end dernier ses membres ont eu fort à faire pour venir en aide à des plaisanciers et à un plongeur.

Laurence Cabrol, le seul sourire féminin de cette équipe de bénévoles présidée par Raymond Bresson, a tout noté sur son carnet de bord.

Tout a commencé le vendredi 23 juillet, il était un peu plus de 2 h du matin : un voilier était tombé en panne moteur à 5 milles du Fort Brescou. A cette heure de la nuit, les conditions météo étaient affreuses, il y avait une forte houle, un orage, du vent et des creux de près de 3 m. Deux personnes étaient à bord. La vedette de la SNSM a pu ramener tout le monde à bon port. Et ce n'est pas tout, samedi, à 10 h 39, une vedette était en panne, elle a été prise en remorque. A peine revenus à leur base, les sauveteurs sont repartis pour aller chercher un voilier de 40 pieds, qui a lui aussi été conduit au port avec ses trois occupants, dont un enfant.

La plus importante intervention s'est déroulée le même jour, à 16 h 30. Une embarcation semi-rigide d'une école de plongée en panne de moteur était à la dérive poussée par le vent. Pire encore, un élève plongeur était resté à l'eau et entraîné par les courants, il avait disparu du champ visuel des sauveteurs. Ces derniers ont dû "ratisser" la zone pendant plus d'une heure, aidés par un hélicoptère missionné par le Cross-Med. Il a été enfin retrouvé. Pour cette intervention, la vedette de la SNSM n'est rentrée à sa base qu'à 18 h 30.

Ce week-end est l'illustration du travail réalisé par l'équipe de Raymond Bresson. Certes, ils récoltent bien souvent des remerciements, des félicitations, mais ils ont aussi à faire à des personnages qui manquent singulièrement de gratitude... « On se fait parfois insulter » , mais Laurence Cabrol garde son sourire rassurant, toute heureuse d'avoir pu rendre service à des personnes en difficulté.

H. C


Publié le : Jeudi 29 juillet 2010

​Revue Presse
La fête de la mer a perpétué la tradition

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édition du lundi 26 juillet 2010

Malgré une mer un peu formée, un vent à décoiffer les Belles agathoises, la traditionnelle fête de la mer, au Cap-d'Agde, s'est déroulée dans une tradition désormais bien ancrée dans la vie de la station balnéaire. C'est donc en bateau, que le député-maire, accompagné d'une délégation de son conseil municipal, avec de nombreux spectateurs pour témoins, après la messe dite en plein air, que la fameuse gerbe a été lancée au large de la Grande Conque.

Une flottille d'embarcations a suivi dans le sillage du navire "amiral" pour rendre un hommage vibrant aux marins disparus. Il y eut, aussi, la bénédiction prononcée par l'archi-prêtre Yannick Casajus et le fumigène a été lancé colorant la mer d'une brume orange. Enfin, tout le monde, Agathois et touristes, s'est retrouvé sur les quais pour parler de la saison, du 40 e anniversaire du Cap, des nombreuses animations qui vont l'émailler et pour lever le verre de l'amitié à la santé de la saison estivale.


Publié le : Lundi 26 juillet 2010

​Revue Presse
Le Thon club paré pour une nouvelle saison

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édition du mardi 13 juillet 2010

A l'entame de la saison estivale 2010, le Thon club d'Agde et du Cap affûte ses armes.

On se souvient que l'an passé, un changement radical d'orientation s'était opéré sous l'impulsion du président Serge Soler.

Avec l'appuie de la Fédération nationale des pêcheurs plaisanciers et sportifs de France, la prise en compte de certains éléments environnementaux avait été décrétée par les instances. Pêcher oui, mais pas à n'importe quel prix ! Aussi, l'intégration de facteurs tels que le respect de la nature et la préservation des espèces sont aujourd'hui en bonne voie. C'est donc tout naturellement que le club s'est tourné vers une pêche responsable, en mode "no kill" (les poissons sont pêchés puis aussitôt relâchés, NDLR).

En juillet de l'année dernière, le Thon club avait organisé la seule manche française du Défi méditerranéen, manifestation internationale de pêche au tout gros avec relâche du poisson. Une manifestation d'envergure qui est de retour au Cap cet été, du 30 juillet au 1 er août, pour ce qui sera encore l'unique étape française de la compétition. Le règlement de ce concours, patronné par l'Ifremer, est novateur : pour chaque capture, le poisson est estimé par un arbitre à bord du bateau puis libéré à l'aide d'outils spécialement conçus pour ne pas le blesser. Il est ensuite "tagué" avant d'être relâché vivant. La communauté scientifique peut ainsi suivre l'évolution et les migrations des thons pour mieux comprendre leur comportement dans leur milieu naturel.

Cette semaine, le club propose une nouvelle manifestation, inspirée de la pêche dite "au broumé", le Master capagathois de pêche. Il se déroulera le samedi 17 et le dimanche 18 juillet.

Pêcheurs amateurs, plaisanciers, spectateurs, touristes et même curieux sont invités à rejoindre le village spécialement dressé pour l'occasion à l'Avant-Port, où un accueil chaleureux sera réservé. Les modalités de réservation, les programmes, les conseils et toutes les infos nécessaires sont disponibles sur le site internet du Thon-club (thonclubagde.free.fr). Programme du Master Vendredi 16 juillet : à partir de 16 heures, accueil et inscription des bateaux à l'Avant-Port ; 18 heures, contrôle du matériel ; 18 h 30, briefing des capitaines ; 19 h 30, apéritif d'accueil suivi d'une grillade.

Samedi 17 : 6 h 30, café ; 7 h 30, départ des bateaux ; 8 h 30, mise à l'eau des lignes ; 18 h 30, heure limite de rentrée au port ; 19 h 30, proclamation des résultats de la première journée ; 20 heures, apéritif suivi du repas (20 h 30).

Dimanche 18 juillet : même programme que la veille, mis à part que l'horaire limite de rentrée au port a été fixé à 17 h 30.


Publié le : Mardi 13 juillet 2010

​Revue Presse
Une randonnée ludique la tête dans l'eau

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Photo Yvan CHOCOLOFF

édition du dimanche 11 juillet 2010

RAPPEL : Aujourd'hui, l'association Objectif Atlantide Méditerranée propose d'initier gratuitement aux rudiments de la plongée sous-marine.

Durant le mois de juillet, l'association Objectif Atlantide Méditerranée bivouaque sur les plages du sud pour faire découvrir la plongée sous-marine et plus globalement sensibiliser le grand public au milieu marin et à sa protection. Depuis le début du projet il y a quatre ans, Agde a toujours été une des escales de l'association. Les moniteurs proposent tout d'abord une randonnée subaquatique d'une durée de trente minutes. Les participants sont alors équipés d'une combinaison, d'un tuba, d'un masque et bien sûr de palmes. Lorsqu'ils sont fin prêts, ils s'éloignent avec un moniteur à 300 mètres du rivage pour s'approcher des rochers. « Ici, nous allons directement sur le sentier sous-marin du Cap d'Agde , précise le créateur de cette opération, Daniel Méouchy.

On sait qu'ici on peut montrer des choses aux gens, l'endroit s'y prête vraiment bien. » Des plaquettes plastifiées qui recensent différentes espèces sous-marines sont mises à disposition du public pour les guider et les aider dans leurs observations. Sur la côte agathoise, les bons observateurs pourront reconnaître des poulpes, des sargues, des saupes, des girelles et peut-être même des truites. « La première démarche, c'est le visuel, la découverte du fond marin, résume un moniteur, Yvan Chocoloff.

Ensuite, notre deuxième démarche est davantage éco-citoyenne. » Pendant toute la balade, le moniteur va donner de conseils, dire ce qu'il faut faire ou au contraire ce qui est interdit. « Par exemple, on leur demande de ne pas monter sur les rochers avec leurs palmes car cela écrase les algues, signale le moniteur. Parfois des gens trouvent des oursins et veulent en ramener mais on leur précise bien que c'est interdit puisque c'est une espèce protégée. »

L'autre activité proposée par l'association est une chasse au trésor qui se tient deux fois dans la journée, à 11 h 30 et 16 h 30. Les premiers à ramener les trésors déposés sur le sentier sous-marin (une sorte de galet en terre cuite) gagneront un kit de plongée avec tuba, masque et palmes.

Yvan Chocoloff rappelle que les participants doivent savoir nager et les enfants doivent au minimum avoir huit a ns Anne-Lise BERTIN

Le stand se trouve sur une petite plage entre la jetée du port et les Deux Frères. Ouverture de 10 h à 17 h. Gratuit. L'association se rendra sur les plages de Sète le 12 juillet.


Publié le : Dimanche 11 juillet 2010

​Revue Presse
Cinq feux d'artifice en Agathois

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édition du vendredi 9 juillet 2010

RAPPEL : Cinq feux d'artifices sont organisés sur la côte agathoise par la Ville d'Agde à l'occasion de la fête nationale

Tous les soirs du 10 au 14 juillet, un feu d'artifice sera lancé à cinq endroits différents sur la côte agathoise à partir de 23 h.

Le samedi 10 juillet, les artificiers installeront leur matériel sur la plage du Mail de Rochelongue au Cap d'Agde.

Le dimanche 11, c'est au village naturiste, avec un accès réglementé, que se déroulera le feu d'artifice. Les feux seront lancés de la plage de Port Nature mais le spectacle sera également visible de la plage de la Roquille.

Le lundi 12 juillet, le feu sera lancé du parc de Belle-Ile et sera donc visible par le public installé en face du Château Laurens à Agde.

Le mardi 13 juillet, le spectacle sera donné à l'embouchure de l'Hérault où les artificiers seront installés des deux côtés de la jetée. Pour apprécier le spectacle, les adeptes pourront s'installer sur les plages de la Tamarissière et du Grau d'Agde.

Et enfin, le mercredi 14 juillet, le spectacle aura lieu dans le port du Cap d'Agde. Pour le dernier soir de ce festival de feux d'artifice, les artificiers se surpasseront pour donner un show sera un peu plus long que les précédents.

La ville d'Agde et l'office de tourisme ont fait appel à trois sociétés spécialisées dans le domaine pour l'organisation de ces cinq soirs. Pour chaque représentation, une équipe de cinq artificiers est mobilisée. L'installation des différents feux demande une journée entière de préparation pour un spectacle qui durera... entre quinze et vingt minutes. Avis aux retardataires !

Informations au 04 67 01 04 04


Publié le : Vendredi 09 juillet 2010

​Revue Presse
Quatre jours de fête avec les pêcheurs

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édition du vendredi 2 juillet 2010

VENDREDI 2 JUILLET

9 h , gerbes aux présidents décédés et arrivée de la Frégate L'Aconit, quai d'Alger.

10 h, ouverture du 4 e Salon artistique de la Saint-Pierre : 11 artistes peintres sétois exposent sur le thème "la plage", salle Brassens (entrée libre jusqu'à 19 h).

15 h 30, exposition, chapelle des Pénitents, promenade J.B Marty, organisée par la Pastorale du tourisme et des loisirs de Sète (entrée gratuite). 19 h, début de la fête de la Saint-Pierre, suivie d'un apéritif offert par le maire François Commeinhes, Jean-Marie Taillade, adjoint délégué à la coordination des animations, Eliane Albano, conseillère municipale aux joutes et le conseil municipal, à la Criée aux poissons " Village des Pêcheurs " (sur invitation). 21 h, ouverture de la fête foraine, quai Maximin-Licciardi et de la Consigne.

21 h 35, rassemblement début du Môle Saint-Louis pour le transfert de la statue de Saint-Pierre depuis la chapelle des Pénitents pour se rendre à la décanale Saint-Louis, messe célébrée par Monseigneur Azema, archevêque auxiliaire de Montpellier et le Père Gérard Friou, précédés de l'Harmonie municipale de Sète, avec l'Avenir Lislois et L'Etoile Bleue, concert religieux avec les ténors Jean-Michel Ballester et Loïc Amator, accompagnés de la Chorale Setavoce.

22 h, Bal à Bar avec DJ Cassou Palma de Oro à la criée aux poissons.

SAMEDI 3 JUILLET

8 h, pavoisement de la flottille de Pêche. 10 h, 4 e Salon artistique de la Saint-Pierre salle Brassens (entrée libre jusqu'à 14 h).

11 h, vernissage du 4° Salon artistique de la Saint-Pierre, en présence du maire de Sète et des élus (entrée libre jusqu'à 19 h).

14 h 30, tournoi de joutes seniors Challenge Joseph-et- Raphaël-Nocca, quai Maximin-Licciardi, avec la peña Bastid'and Co.

15 h 30, exposition, chapelle des Pénitents, promenade J.-B. Marty, organisée par la Pastorale du tourisme et des loisirs de Sète (entrée gratuite).

18 h, défilé des jouteurs vainqueurs du tournoi de joutes, précédé de la peña Bastid'and Co (quai Maximin- Licciardi, quai Général Durand, rue Paul-Valéry, Grand rue Mario-Roustan, promenade Marty), remise des prix au siège de l'Amicale des pêcheurs.

22 h, tournoi de joutes nocturnes, Challenge Vincent- Liguori-et-Casimir-Dirocco sous le patronage du Crédit Maritime de Sète, avec la participation de la peña Bastid'and Co et remise des prix au siège de l'Amicale des pêcheurs. Bal à Bar avec DJ Cassou Palma de Oro à la criée aux poissons.

DIMANCHE 4 JUILLET

8 h 30, réception des personnalités, civiles, militaires, religieuses à l'hôtel de ville par le maire, le président et le conseil d'administration de l'Amicale des pêcheurs Sète Môle.

8 h 45, rassemblement de l'Harmonie municipale qui rendra les honneurs aux personnalités. Départ du cortège pour se rendre à la décanale Saint-Louis. 9 h, 4 e Salon artistique salle Brassens (entrée libre jusqu'à 20 h).

9 h 10, Grande Messe de Saint-Pierre, célébrée par le père Gérard Friou.

A l'issue de la Grande Messe, concert religieux avec la chorale Setavoce.

9 h 45, criée, départ des jouteurs, précédés des musiques Etoile Bleue et Espérance Rignacoise pour se rendre à la décanale Saint-Louis.

10 h 15, sortie de la Grande Messe, formation du cortège religieux et départ, avec l'Harmonie municipale et Espérance Rignacoise.

10 h 45, sortie en mer, cérémonie pour les marins disparus.

11 h 20, bénédiction de la flottille de pêche par le père Gérard Friou, cérémonie du souvenir des marins disparus. Largage de gerbes par les anciens pêcheurs.

12 h, retour de la flottille, accostage du bateau Amiral à la criée. Formation du cortège devant la criée. Retour de la statue de Saint-Pierre à la chapelle des Pénitents, précédé de l'Harmonie municipale.

13 h, apéritif cocktail sous le chapiteau officiel (uniquement sur invitation).

14 h 30, tournoi de joutes poids lourds, tournoi de l'Amitié Challenge Ernest-Azaïs avec la peña Bastide en Co. 15 h 30, exposition chapelle des Pénitents, promenade J.B Marty, organisée par la Pastorale du tourisme et des loisirs de Sète (entrée gratuite). 18 h 30, défilé des jouteurs vainqueurs du tournoi, précédé de la peña Bastide en Co, remise des prix "Village des Pêcheurs". 21 h, Nuitée en Méditerranée, criée aux poissons "Village des pêcheurs", repas dansant sur invitation, avec l'orchestre Gilles Amiel.

22 h, bal avec l'orchestre Gilles Amiel à la criée aux poissons.

LUNDI 5 JUILLET

9 h, 4 e Salon artistique salle Brassens (entrée libre jusqu'à 20 h).

11 h, départ de la Frégate antiaérienne L'Aconit, quai d'Alger. 14 h 30, fête foraine quai Maximin-Licciardi et quai de la Consigne. Tournoi de joutes, école de joutes de la Marine, sur barques, quai Maximin-Licciardi.

15 h 30, exposition, chapelle des Pénitents, promenade J.B Marty, organisée par la Pastorale du tourisme et des loisirs de Sète (entrée gratuite). 17 h, tournoi de joutes dans l'enceinte de la criée, école de joutes de la Marine, sur chariots.

18 h, tournoi des anciens, Challenge du Souvenir de l'Amicale des pêcheurs Sète Môle section football sur barque. 19 h, remise des prix aux Vainqueurs du tournoi de joutes, remise des prix "Village des Pêcheurs". 19 h, clôture du 4 e Salon artistique de la Saint-Pierre, salle Brassens, apéritif offert par l'AAPSP.

21 h, concert de Mélodie Italo Sétoise, avec la participation des ténors Jean-Michel Ballester et Loïc Amator.


Publié le : Vendredi 02 juillet 2010

​Revue Presse
Un yacht de luxe a musardé dans la rade de Sète

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Photo Vincent ANDORRA

édition du lundi 28 juin 2010

NAVIRE : Le TJ Esperanza, bateau de folie, doit rejoindre Narbonne

A ses côtés les bateaux des petits métiers ressemblaient à des poussières posées sur la nappe bleue de la Méditerranée. Le superbe yacht TJ Esperanza a fait une halte plus que remarquée hier dans la rade de Sète sur sa route entre La Ciotat et Narbonne.

Ce bateau de luxe, immatriculé aux Îles Caïman, s'appelait ThunderGulch lorsqu'il est sorti du chantier naval en 1999. A l'époque sa valeur marchande était estimée à 29,5 M$ (soit autant en euros a bisto de nas). Il faut dire que ses 50 m et ses ponts aussi longs que ceux d'un beau mois de mai peuvent accueillir plus d'une vingtaine de personnes entre les dix membres d'équipage et douze invités répartis dans quelque six cabines où le luxe et le bois rivalisent.

Ce TJ Esperanza, qui peut filer ses 15 noeuds comme qui rigole, passe le plus clair de l'hiver dans les Caraïbes et a choisi de venir faire des ronds dans l'eau de la Méditerranée cet été. Ses passagers ont pu en profiter entre deux bains dans la piscine du bateau.

Ce yacht de luxe n'appartient à personne ou plutôt à tout le monde. Tout un chacun peut en effet louer ce monstre high tech. Pour une semaine il faut débourser la modique somme de 200 000 €. Ce n'est pas la peine de vous ruer dessus. Midi Libre Sète l'a réservé pour les six prochains mois. Pour commencer.

Philippe MALRIC


Publié le : Lundi 28 juin 2010

​Revue Presse
Un magazine du Cap "collector"

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édition du lundi 28 juin 2010

L'ami Georges Renault peut enfin souffler. Après des mois de travail, le magazine du Cap-d'Agde (15 €) est sorti de l'imprimerie. Un 25 e numéro exceptionnel et "collector", 40 ans du Cap oblige. Un chiffre apposé en relief sur la couverture, qui donne le ton d'un ouvrage fleurant bon la nostalgie de l'époque des pionniers, mais pas seulement.

Au fil des pages, on retrouve l'ambiance unique de la plus grande station touristique française qui a érigé la fête au rang de dogme. Sur des clichés noir et blanc, on se rappelle que les quais du Cap connurent leurs moments de gloire et que l'élégance, une fois la nuit tombée, s'imposait d'elle-même.

Rédacteur du magazine, le journaliste Paul-Eric Laurès propose également le portrait d'un enfant du Cap, Didier Denestèbe, ainsi qu'une rétrospective des grands événements qui ont marqué la station durant quatre décennies.

Petit bonus : le magazine est vendu avec un DVD du cinéaste Philippe de Canck, qui a oeuvré pendant 4 saisons pour réaliser Agde, archipel de splendeurs. Un film de 75 minutes consacré au patrimoine agathois.


Publié le : Lundi 28 juin 2010

​Revue Presse
Au Grau-d'Agde, il y avait un vent de ferveur

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édition du mardi 22 juin 2010

Un vent terrible et persistant a modifié un tantinet le déroulement de la traditionnelle fête de la mer. La messe prévue en extérieur s'est déroulée dans la charmante église du Sacré coeur et la gerbe habituellement jetée en pleine mer l'a été au bout de la jetée.

Mais ce ne sont que des détails qui n'ont pas fait changer la ferveur qui charpente depuis des décennies cette manifestation religieuse et festive.

Et tous les ingrédients étaient là avec les jouteurs qui ont défilé en faisant une haie d'honneur à la sortie de l'office, les belles agathoises, anciennes et avec une charmante nouvelle génération, avaient revêtu leurs costumes, la musique a entraîné le cortège dans les rues du Grau avec, pour ouvrir le cortège, la police municipale montée. Cette manifestation a donc connu son succès populaire habituel et nombreux ont été les touristes, toujours à la recherche de l'insolite et de la découverte des traditions locales, qui ont assisté au défilé en multipliant les photos.

Mais la substance de la fête de la mer à été goûtée avec plaisir par les habitants du Grau-d'Agde, le village agathois des pêcheurs, qui ne manqueraient pour rien au monde ces quelques heures consacrées à la mémoire de ceux qui ont laissé la vie en mer. Et tout s'est terminé par d'agréables moments de convivialité et de rencontres, le verre à la main. Et ils ont trinqué.

H. C


Publié le : Mardi 22 juin 2010

​Revue Presse
L'école de plongée municipale est officiellement ouverte

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édition du lundi 21 juin 2010

"Team Poséidon" tel est le nom de la nouvelle école municipale de plongée. Inaugurée jeudi dernier, au port de Marseillan plage, elle va permettre à de nombreux amateurs d'accéder et de découvrir ce sport. L'école est agréée Association nationale des moniteurs de plongée (ANMP) et l'agrément Fédération française d'études et de sports sous-marins (FFESSM) est en cours de validation.

Lors de l'inauguration le représentant de la Fédération Française, Emmanuel Serval, président du comité régional, soulignait : « Je suis vraiment heureux d'une telle initiative, les écoles municipales de plongée sont très rares dans notre région, et je souhaite que cet exemple se généralise » . Patrick Molinier, employé municipal, responsable de l'école et diplômé d'Etat, a présenté le matériel au maire, Yves Michel, aux nombreux élus présents, ainsi qu'aux représentants des différentes activités nautiques sur Marseillan. Il a également énuméré les différentes prestations proposées par l'école. Les futurs pratiquants auront la possibilité de faire des baptêmes, de passer les niveaux 1 et 2, mais aussi de découvrir les différents sites en autonomie ou avec un moniteur, en fonction du niveau du plongeur. Les baptêmes seront proposés tous les jours, en fin de matinée ou fin d'après-midi.

La ville de Marseillan a obtenu le label "France Station Nautique" grâce à ses structures de qualité dans lesquelles toutes les associations sportives marseillanaises sont largement impliquées et qui mettent en valeur leur dynamisme. La création de cette école municipale de plongée vient conforter la volonté municipale de développement des activités nautiques à finalités sportives et touristiques, qui contribueront certainement à l'accroissement économique, social et culturel.

Renseignements : Patrick Molinier au 04 67 77 67 76 ou 06 12 20 42 08


Publié le : Lundi 21 juin 2010

​Revue Presse
L'exposition " mémoire de pêcheurs" a ouvert ses portes

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édition du samedi 19 juin 2010

Une centaine de personnes ont pris part mercredi soir au vernissage de l'exposition "Mémoire de pêcheurs", proposée cet été encore dans la salle du Chapître, en centre-ville. Aux côtés des élus de la municipalité et de Sophie Banny, chargée de mission, Sarah et Lucie, deux étudiantes en master de valorisation du patrimoine à l'université Montpellier III, ont exposé leurs travaux réalisés dans le cadre d'un stage.

Le résultat est plus que probant. Avec l'aide d'anciens pêcheurs de la commune, elles ont exhumé des caves et des remises d'anciens outils utilisés en mer et sur les quais. Filets, lamparos et étals de ventes sont ainsi rendus à la mémoire collective. A l'écran, un reportage réalisé à l'époque par Pierre Bonte montre la vie d'une vendeuse de poisson bien connue au Grau, Germaine Combas.


Publié le : Samedi 19 juin 2010