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édition du vendredi 18 juin 2010
Après ses participations aux "Extrême Sealing" et Escale à Sète, après le Trophée Saint-Clair comptant pour le championnat départemental des Habitables, c'est le championnat de Ligue de match-racing qui a mobilisé l'équipe de la Société nautique de Sète.
Six équipages de la région ont répondu présent et se sont affrontés sur les "Bénéteau 25". Selon la technique du match-racing, chaque équipage doit rencontrer tous les autres concurrents dans deux duels sur un parcours entre deux bouées pour finir par les finales. Et c'est devant la Corniche que le spectacle a offert aux passants plus de 35 confrontations sur deux jours.
Le titre de champion de Ligue 2010 à finalement été remporté par l'équipage de la SNS skippé par Jérôme Gorce, devant Arnaud Mante (YC Mauguio-Carnon) et Xavier Moulin (SN Narbonne). Olivier Van Aecker Le Lec (YC La Grande-Motte) a terminé quatrième, Alexandre Becque (CN Barcarès) cinquième et Maxime Garbay (YC Mauguio-Carnon) sixième.
Comme le veut la tradition, équipages et organisateurs se sont ensuite retrouvés à la base Tabarly pour commenter les matchs autour de l'apéro qui caractérise ce type de régate. Rendez-vous est maintenant pris pour les sélectives du championnat de Méditerranée en octobre.
Publié le : Vendredi 18 juin 2010
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édition du mercredi 16 juin 2010
RAPPEL : Après ses estimations erronées, l'Union européenne a autorisé la France à réaffecter un quota de 171 t aux pêcheurs lésés
Hormis le fait d'avoir été passablement ridicule en décidant la fermeture anticipée du quota de pêche au thon rouge alors que ce dernier n'était pas épuisé, la Commission européenne a transmis un sacré boulet aux délégations de la mer et du littoral (les Affaires maritimes) pour avoir été quelque peu ambiguë dans son mea culpa, relayé par le ministère français de l'Agriculture et de la Pêche.
Une des raisons pour lesquelles plusieurs petits-métiers officiant entre Agde, Sète et Frontignan, titulaires de permis de pêche spéciaux leur permettant de pêcher le thon au palangre (*), ont demandé hier à être reçus aux Affaires maritimes.
« La commission parle de report de ces 171 tonnes "au bénéfice de la pêche côtière et artisanale" », lançait ainsi hier, quai Maillol, un pêcheur agathois. « Alors, nous venons voir si nous, petits-métiers qui devons nous contenter d'un quota de 98 tonnes pour 80 embarcations, nous ne pourrions pas nous voir attribuer ce quota résiduel » originellement destiné aux senneurs.
Selon nos informations, la Commission, après avoir admis l'erreur commise concernant les quotas, a autorisé la France à réaffecter les 171 tonnes aux armements lésés à condition qu'ils les pêchent à la ligne, et non à la senne. Et c'est en désignant des ligneurs-canneurs « côtiers et artisanaux » comme éventuels bénéficiaires de ce résidu de quota que Bruxelles a éveillé l'attention des petits-métiers.
Des hommes pour lequel le thon fut longtemps une source importante de revenus (via la thonaille, pêche au petit filet dérivant désormais interdite) et qui estiment être les grands perdants depuis trop longtemps. De même, outre l'espoir de bénéficier de retombées sur les 171 tonnes "rendues" par Bruxelles, ces derniers voulaient, hier, faire passer un message clair : « Il serait inacceptable que l'on se mette à distribuer des permis de pêche spéciaux aux senneurs et que ceux-ci, progressivement, abandonnent la senne pour venir travailler sur notre segment... » La cohabitation, déjà difficile sur le plateau continental, en serait inévitablement affectée.
Patrice CASTAN
(*) De 320 tonnes en 2007, le quota accordé aux petits-métiers bénéficiant de permis spéciaux pour la pêche au thon rouge est tombé à 98 tonnes en 2010 (49 tonnes de poisson pesant de 8 à 30 kg, le reste de plus de 30 kg).
Publié le : Mercredi 16 juin 2010
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édition du vendredi 11 juin 2010
Enfin ! Cinq mois tout juste après le début de sa réfection, le pont mobile SNCF Maréchal-Foch, bloqué depuis vendredi par une panne électrique, a pu être relevé hier matin, à 10 h. Et comme les quatre autres ponts mobiles qui jalonnent l'itinéraire des bateaux entre l'étang et la mer ont également été ouverts, les premiers voiliers qui étaient bloqués dans les chantiers navals ont pu en sortir.
Publié le : Vendredi 11 juin 2010
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édition du mercredi 9 juin 2010
La campagne devait s’achever initialement le 14 juin à minuit. C’est fini. Depuis hier soir minuit, les thoniers senneurs battant pavillons européens (grec, espagnol et français, l’Italie ayant décidé un moratoire de la pêche cette année), ne sont plus autorisés à traquer le thunnus thynnus. La décision a été rendue publique hier à midi par un communiqué de la commissaire à la pêche, la Grecque Maria Damanaki. Selon ce texte, les thoniers senneurs opérant en Méditerranée et dans l’Est de l’Atlantique auraient épuisé leurs quotas individuels et ce, cinq jours avant la date de fermeture de la campagne qui était fixée au 14 juin minuit.
« Les informations transmises par les administrations des pays concernés et nos propres statistiques nous permettent d’établir avec certitude que le quota européen était atteint quand nous avons pris la décision. Mardi à 11 h, nous étions à 85,7 % du quota, aujourd’hui (hier, NDLR) nous sommes à 100 % », expliquait à Midi Libre Oliver Drewes, porte-parole de la commissaire Damanaki.
Une analyse que ne partage visiblement pas Paris. Interpellé à l’Assemblée nationale par le député-maire (UMP) du Grau-du-Roi (Gard), Etienne Mourut, le ministre de l’Agriculture et de la Pêche, Bruno Le Maire, a déclaré : « Soit la commission nous apporte la preuve formelle que les bateaux français ont réalisé l'intégralité de leurs quotas et dans ce cas nous respecterons la décision, soit les navires n'ont pas pu réaliser leurs quotas et nous demandons à la commission de laisser les pêcheurs réaliser les quotas légalement autorisés. » Au ministère, on était persuadé, hier après-midi, qu’il manquait 166 tonnes pour que le droit de pêche national soit atteint.
Du côté des pêcheurs, la décision de Bruxelles a été diversement reçue selon que leurs bateaux opéraient dans l’Ouest de la Méditerranée ou dans l’Est. Joint alors qu’il se trouvait dans le port de Palma aux Baléares, le prud’homme major de Sète, Raphaël Scannapieco, avait déjà cessé la pêche depuis le matin : « Comme les neuf bateaux qui étaient dans notre zone, nous avons pêché la part du quota qui nous était attribué. Cette année, la météo a été avec nous. »
En revanche, du côté de Malte, le mauvais temps a cloué longuement au port de La Valette les huit unités qui y opéraient. « Nous sommes restés treize jours à quai. On est sorti le 3 juin, on a pêché du 4 jusqu’au 8 puis la météo nous a à nouveau obligés à nous mettre à l’abri », pestait Jean-Marie Avallone dont l’un des bâtiments a affronté les assauts des militants de Greenpeace samedi. Selon l’armateur sétois, aucun des huit bateaux travaillant à Malte n’aurait atteint sa part : « Il nous manque à peu près 25 % », assurait-il.
Avallone et ses collègues demandent à poursuivre la pêche au plus tard jusqu’à lundi minuit. « On veut rester dans la légalité, mais on ne veut pas être pénalisés non plus », martelait le Sétois.
Publié le : Jeudi 10 juin 2010
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| Photo M.D |
édition du mercredi 9 juin 2010
En ce printemps , la voile a décidément le vent en poupe. L'inauguration, samedi, de la base nautique Françoise-Pascal, sise face à la mer, aux Quilles, est venue le confirmer. Un outil de 200 m 2 qui, a dit le maire, « correspond à ce que Françoise Pascal, cette grande dame de la voile (*) aurait souhaité », pouvant à la fois répondre aux impératifs « de l'enseignement comme de la compétition ». D'autant que l'arrivée d'un Monsieur Voile chargé du développement de cette discipline, a confié le maire, devrait combler quelques carences.
élèves et associations devraient donc y trouver leur compte entre cours, stages, location de matériel « toute l'année sauf au plus froid de l'hiver », dans un quartier qui, a rappelé François Commeinhes, « est amené à se développer ».
Côté conception, la nouvelle base a intégré « le souci de service aux personnes à mobilité réduite » et même, ce qui n'a rien à voir, un distributeur de billets. « On est loin du no man's land et de la plage érodée d'il y a quelques années », s'est aussi satisfait François Commeinhes, même pas repris par l'ancien 1 er adjoint délégué aux sports André Lubrano, représentant la Région ce samedi, ce dernier s'étant contenté de saluer « une réussite » et de promettre des subsides à la ville de Sète, sous les vivats. Entre temps, Joseph Pascal, époux de Françoise, avait rappelé combien son épouse aimait justement cette plage ...
Pa.C
* Décédée il y a 4 ans, Françoise Pascal contribua notamment à la création du Défi Français mais aussi au développement de la voile habitable de haut niveau ainsi que du match-racing, avec le gotha des marins de ces 20 dernières années.
Publié le : Mercredi 09 juin 2010
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| V. ANDORRA |
édition du mardi 8 juin 2010
RAPPEL : Un incident technique est venu, jeudi, contrarier la remise en fonction
La plaisance est à la mode. Elle crée l'événement, les élus en parlent ici et là et ne cachent pas qu'ils ont pas mal de projets sous le coude, qui permettront à Sète d'exploiter les vastes espaces disponibles que toutes les villes littorales lui envient. Soit. Au parc aquatechnique, on observe tout cela avec circonspection.
Non que l'on ne se réjouisse pas de ces perspectives, mais bon, on a d'autres soucis. Et pour cause : les entreprises qui font de cette zone d'activité un véritable pôle de compétitivité en terme de plaisance attendent encore et toujours que le pont mobile SNCF (en travaux depuis le 11 janvier), veuille bien s'ouvrir pour laisser passer les bateaux des clients dont le gabarit et le tirant d'air ne permettent pas de regagner la mer via Frontignan.
Ce pont Maréchal-Foch, qui devait initialement renouer avec son fonctionnement normal (deux ouvertures quotidiennes) le 7 mai, puis le 4 juin, était encore et toujours fermé hier, et les professionnels de la plaisance assuraient n'avoir obtenu aucune garantie de retour à la normale de la part de RFF (Réseau ferré de France). « Le dernier interlocuteur que nous avons eu en ligne nous a dit ne pas avoir de certitude quant à la nature de la panne, ni aux délais avant un retour à la normale, la SNCF se refusant à utiliser le moteur thermique de secours du pont », explique Guillaume Chirié, le patron de Navibois.
Une situation qui commence à coûter très cher aux professionnels installés au parc aquatechnique, dont les - gros - bateaux, des catamarans de belle envergure, sont bloqués là. « Les petits monocoques, une fois démâtés, passent sous le pont, mais les gros sont bloqués. Et chacun d'entre eux représente de 20 à 30 000 € d'entretien. Si, ensuite, les clients ne peuvent pas les récupérer, sûr que la prochaine fois, ils iront ailleurs. » Dans la même veine, des clients prêts à acheter un voilier basé au parc aquatechnique, attendent que le pont veuille bien rouvrir pour, enfin, procéder à l'essai en mer...
Et il y a mieux : posée sur bers à même le terre-plein, la deuxième pilotine du port de Sète, en maintenance, est elle aussi bloquée. « Qu'arrivera-t-il si, d'aventure, l'autre pilotine tombe en panne ? Le trafic du port de Sète devra-t-il en pâtir ? » Plutôt zens de nature, les professionnels du nautisme du parc aquatechnique ont fait les comptes puis appel à un avocat : « Ça m'a déjà coûté 11 000 € en déplacements, mâtage-démâtage, et 30 000 € de manque à gagner en terme de travaux... Cette semaine, j'ai deux bateaux qui arrivent de l'étranger, et des clients qui débarquent du Canada pour récupérer le leur. Je leur dis quoi ? » Et Guillaume Chirié de solliciter, faute de retour à la normale, « une ouverture tous les deux jours, même à 2 h du matin ».
Patrice CASTAN
Publié le : Mardi 08 juin 2010
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édition du vendredi 4 juin 2010
La saison de pêche au thon rouge a commencé le 15 mai dernier. Les quotas ont été réduits, la durée de la campagne aussi puisque c’est le 15 juin qu’elle s’achèvera. De quoi mettre à vif les nerfs de pêcheurs quasiment aux abois, des pêcheurs de plus "surveillés" par les militants de Greenpeace. Pas vraiment étonnant alors que des incidents aient éclaté hier au large de Malte, un activiste ayant été grièvement blessé à la jambe. La guerre du thon semble bel et bien déclarée ! Jean-Marie Avallone, l’armateur sétois du Jean Marie Christian VI, le thonier pris pour cible par les écologistes, fait part de son ras-le-bol...
Un militant de Greenpeace a été grièvement blessé hier à la jambe, par un harpon, lors d'une altercation violente avec des pêcheurs au thon rouge près de Malte, a annoncé l'organisation écologiste. Frank Huston, un Britannique, a été évacué vers un hôpital de Malte. « Ses jours ne sont pas en danger, mais il est gravement blessé », a déclaré Isabelle Philippe, de Greenpeace.
« Cet après-midi, on a mené la première opération non violente d'interposition à la pêche au thon rouge. Les activistes de Greenpeace ont voulu abaisser le filet d'un thonier senneur français qui s'appelle le Jean-Marie Christian VI, pour libérer les poissons », a-t-elle déclaré. Ce navire est propriété de l'armement sétois de Jean-Marie Avallone. « A ce moment-là, les pêcheurs ont sauvagement attaqué un des militants, ils l'ont blessé avec un harpon qui a traversé la jambe. L'activiste a été traîné sur plusieurs mètres avant de réussir à se libérer en arrachant le harpon de sa jambe », a-t-elle ajouté.
Greenpeace affirme, dans un communiqué, que lors de cette "agression", plusieurs navires de trente mètres ont « foncé sur les zodiacs de l'association et les ont abordés avec des couteaux attachés au bout des lances ». « Les pêcheurs ont tiré à l'aide de fusées de signalisation sur les militants et sur l'hélicoptère de Greenpeace qui survolait la scène », ajoute le texte. Selon Bertrand Wendling, directeur général de la Sathoan, organisation qui représente les intérêts de plusieurs thoniers sétois, « les marins-pêcheurs ont fait tout ce qui était possible pour empêcher que les poissons soient libérés, puisque c'est ce qui leur permet de vivre ». « La pêche au thon rouge est une activité fortement encadrée, elle est totalement légale et autorisée » , a-t-il ajouté. « Ces thoniers ne connaissent que la brutalité : nos militants venaient avec de simples sacs de sable pour abaisser les filets et libérer les poissons », s'est indigné Pascal Husting, directeur général de Greenpeace France.
D'après l’organisation, parmi les bateaux industriels de pêche présents se trouvaient les trois navires de Jean-Marie Avallone et deux de l'armement Giordano. L'organisation écologiste a mobilisé deux navires (Rainbow Warrior et Arctic Sunrise) en Méditerranée pour perturber la courte saison de capture du thon. Selon Greenpeace, la pêche à grande échelle a fait chuter de 80 % les réserves de thon rouge en Méditerranée et dans l'Atlantique-est. L'ONG demande sa fermeture provisoire afin que se reconstituent les stocks.
Publié le : Samedi 05 juin 2010
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édition du samedi 5 juin 2010
RAPPEL : Immobilisé en position basse pour travaux depuis le 11 janvier, sa réouverture avait déjà été retardée d'un mois... La circulation des voiliers entre l'étang et la mer est toujours interrompue
La poisse ! La réouverture du pont mobile SNCF Maréchal-Foch, figé en position basse depuis le 11 janvier pour cause de réfection, avait déjà été retardée d'un mois. Initialement fixée au 7 mai, elle avait été repoussée au 4 juin en raison de la météo et de retards techniques.
Les essais effectués les jours précédents avaient été concluants. C'était sans compter avec un gros pépin, que RFF (Réseau ferré de France) explique ainsi : lors du dernier essai, jeudi, à 15 heures, un câble optique s'est détaché du pont. En touchant les installations caténaires qui assurent l'alimentation des trains, il a provoqué un arc électrique qui a détérioré la commande de l'ouvrage.
Un diagnostic est en cours afin d'évaluer les conséquences de cet incident et de mesurer les délais nécessaires à la remise en état de la commande. Qui n'interviendra pas avant lundi. Au mieux. Même si « des équipes seront à pied d'oeuvre tout au long du week-end » , assure-t-on à RFF, où l'on ne cache pas son embarras.
Car si le trafic ferroviaire n'est en rien perturbé, il en va tout autrement de la circulation des voiliers entre l'étang de Thau et la mer, interrompue depuis près de cinq mois. Le pont Foch est l'un des cinq ouvrages mobiles qui jalonnent leur itinéraire, s'ouvrant à la suite le matin et en fin d'après-midi pour les laisser entrer ou sortir. « Si au moins pendant les essais, les autres ponts routiers s'étaient levés, on n'en serait pas là », déplore Guillaume Chirié, patron de l'entreprise de menuiserie marine Navibois, l'un des professionnels nautiques les plus affectés par la situation. Les plus en colère aussi.
« Il y a eu des dysfonctionnements inacceptables » , dénonce-t-il. « Quatre voiliers devaient sortir de chez nous et deux autres rentrer. L'un de nos clients a déjà dû annuler une croisière en Corse ». Et de prévenir : « Si nos clients nous demandent des comptes, nous nous réservons le droit d'en demander à notre tour » ...
Marc CAILLAUD
Publié le : Samedi 05 juin 2010
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édition du vendredi 4 juin 2010
De loin, il est impressionnant. Alors de près, on vous raconte pas. 40 m de long, 23 m de large, un mât aussi haut que l'Arc de Triomphe. Le trimaran géant Banque populaire, recordman de la traversée de l'Atlantique avec son skipper Pascal Bidegorry est à Sète jusque dimanche, quai du Maroc.
De nombreuses animations sont prévues ce week-end (gratuit).
Publié le : Vendredi 04 juin 2010
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| Photo L. BOURRIQUEL |
édition du vendredi 4 juin 2010
La fête du nautisme débute aujourd'hui au Cap, jusqu'à dimanche. Un rendez-vous marqué par l'importante mobilisation des acteurs locaux, tout au long du week-end. Point central, un village nautique est installé en plein coeur de la station, sur les quais du Centre Port, où un Pass nautique est délivré. Il est le véritable sésame pour permettre de tester une activité nautique. Voici les temps forts de la manifestation.
Aujourd'hui : de 14 h à 18 h 30, forum "La sécurité et les plaisanciers", au Centre nautique (inscription au 04 67 01 46 46).
Demain et dimanche : quai du Beaupré, de 10 h à midi, visite du site Natura 2 000 des posidonies à bord du catamaran Shaïga, avec des animateurs de l'Adena.
Demain toute la journée et dimanche matin, démonstration et baptême de rame traditionnelle avec la SNJA. Dimanche à 13 h 30, défi de rame traditionnelle.
Samedi et dimanche à 10 h, 11 h, 14 h 30, 15 h 30 et 16 h 30, embarquement sur les voiliers de régatiers de la Sorac, découverte de la plaisance à voile avec le Cercle nautique du Cap d'Agde, initiation aux techniques de pêche avec Les Palangriers d'Agde et du Cap, présentation de matériel de pêche au gros avec Croisières-Pêche. Quai des Phéniciens : demain, initiation au stand-up – Paddle, nouveau sport de glisse.
Dimanche à 9 h 30, course "Brescou Paddle Race". Samedi, de 10 h à midi, initiation au kitesurf. Samedi à 14 h 30, démonstration de kitesurf au Centre-port. Dimanche, course d'orientation en kayak de mer. Découverte du fun-boat avec le Centre nautique et de la régate avec l'ENAC. Baptêmes de plongée pour ados et adultes avec Capes Plongée et le GPES.
Quai de la Trirème : samedi et dimanche à 14 h, découverte des activités subaquatiques et des fonds marins pour les enfants de 6 à 12 ans, avec Bélouga Plongée. Quai de la Trinquette : visite de la vedette de sauvetage de la SNSM.
Quai Jean-Miquel : samedi et dimanche à 11 h 30, promenade en mer sur les vedettes de Trans Cap Croisières.
Publié le : Vendredi 04 juin 2010
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| Photo Hérault Tribune |
édition du jeudi 3 juin 2010
RAPPEL : L'un des bâtisseurs du Cap d'Agde est décédé lundi à l'âge de 93 ans
A quelques semaines de la grande soirée anniversaire des 40 ans du Cap d'Agde, le 30 juillet prochain, l'un des principaux concepteurs de la station, l'architecte Jean Le Couteur, vient de mourir.
Talentueux, il était déjà renommé avant de plancher sur l'immense projet du Cap d'Agde. On lui doit notamment la basilique d'Alger, l'université de Tananarive, à Madagascar, la Maison de la culture de Reims et, en association avec Paul Herbé, les plans de l'hôpital de N'Djamena sans oublier, en 1955, la cathédrale du Sacré-Coeur d'Alger.
En 68, il crée le projet de pavillon gonflable pour l'exposition universelle d'Osaka, dont il fut le lauréat. Une construction malheureusement jamais réalisée, le commanditaire ayant décidé de changer la structure au dernier moment. En cette même année 1968, l'Etat et la ville d'Agde signent une convention avec la Sebli (société d'équipement du Biterrois et de son littoral) pour réaliser les études et les travaux, commercialiser les terrains et financer les équipements de la future station balnéaire. Le chantier débute en 1969 avec Jean Miquel, directeur de la Sebli, selon les plans de Jean Lecouteur, nommé architecte en chef de ce projet pharaonique.
La conception et la cohésion de l'aménagement s'inspirent du caractère typique des villages du Languedoc-Roussillon, en s'attachant particulièrement à l'unité architecturale dans la diversité, à l'harmonie des couleurs, à l'alternance des quartiers calmes et animés. La station s'organise peu à peu en amphithéâtre autour du port de plaisance.
Ce grand architecte éprouvait une profonde affection pour le Cap d'Agde. Il ne manquait d'ailleurs jamais de venir visiter son "bébé", comme ce fut le cas il y a encore peu, pour les 36 ans de la station. Aux côtés de l'ancien maire d'Agde, Pierre Leroy Beaulieu, décédé en 2006 et de Marie-Thérèse Miquel, veuve de Jean Miquel, il avait pu constater combien la station avait évolué ces dernières années. Mais une certaine idée de l'urbanisme, elle, est bien restée.
Une bénédiction aura lieu ce vendredi 4 juin, place Sainte-Geneviève, à Paris.
Publié le : Jeudi 03 juin 2010
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| Photos Vincent ANDORRA |
édition du mercredi 2 juin 2010
RAPPEL : Arrivé hier de Port-Vendres, il va rester amarré quai du Maroc jusqu'à dimanche inclus. Le public pourra le visiter ce week-end
Un trait foncé vertical, incliné, barrant l'horizon au large du brise-lame. Ce trait, c'est celui d'un mât qui culmine à 47 mètres de hauteur ! Et c'est la première image que l'on aura vue, d'ici, du plus grand trimaran océanique de course au monde, arrivé hier après-midi de Port-Vendres, presque en coup de vent.
Jusqu'à dimanche soir, le port de Sète au quai du Maroc est donc l'hôte du Maxi Banque Populaire V, de son skipper Pascal Bidégorry et de son équipage, tout juste auréolés de leur record de la traversée de la Méditerranée (en 14 heures, 20 minutes et 34 secondes).
Une pléiade d'animations sont au programme autour de cet événement. Et l'on pourra bien sûr visiter la "bête" bleue et blanche (40 mètres de long, 23 de large, plus de 1 000 m 2 de surface de voile) : ce sera samedi et dimanche, de 13 h à 20 h.
Publié le : Mercredi 02 juin 2010
édition du mardi 1 juin 2010
RAPPEL : Le renouvellement de la vedette de Gruissan est menacé par l'absence de financement du conseil général
« Non, la SNSM nationale ne pourra pas pourvoir au dernier quart du financement de Notre-Dame des Auzils III comme une rumeur le suggère » . Xavier de la Gorce, ex secrétaire général de la Mer et actuel vice-président national de la Société de sauvetage, chargé des relations avec les collectivités territoriales, tient à remettre les choses au point.
Pour lui, la solution ne peut que passer par le conseil général de l'Aude. Dans cette optique, il a envoyé une demande de rendez-vous à Jacques Hortala, président du Sdis 11, il y a une dizaine de jours. Et attend une réponse. Xavier de la Gorce entend bien faire le point sur les relations entre l'association et la collectivité. Avec la même force de persuasion qu'il a su montrer auprès du conseil régional. Ce qu'il va demander : « Une participation exceptionnelle de 115 000 € pour la vedette et 10 000 € de frais de fonctionnement, ce qui n'est pas une somme excessive par rapport à d'autres dépenses du Département » . Quant à la compétence déniée par l'assemblée, le vice-président précise : « La sauvegarde en mer a, sur le littoral, un intérêt local évident... En revanche, on peut discuter de modalités d'échelonnement ! C'est important pour nous financièrement mais aussi pour l'ancrage local, pour l'implication indispensable dans le contexte de développement touristique » .
Si la participation n'est pas acquise ? « Je n'imagine pas que le Département n'accepte pas. Pour une mission d'intérêt général. Sinon... on ne fera pas... »
Ch. V
Publié le : Mardi 01 juin 2010
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| Photo Louis JOURDE |
édition du mardi 1 juin 2010
RAPPEL : Le bateau, avec trois hommes à bord, était l'une des vedettes d'Escale à Sète samedi. Il a chaviré dimanche au large de Narbonne. Un équipier a été transporté d'urgence à l'hôpital
Le grand rassemblement de vieux gréements qui s'est tenu le week-end dernier à Sète a failli très mal se terminer pour l'équipage d'un des navires, le drakkar Vin land, de Canet-en-Roussillon, dont nous avions évoqué l'histoire dans notre édition de samedi.
Le vieux bateau de 17,60 m lance un appel au secours au crossmed de Toulon dimanche en fin de matinée : victime d'une voie d'eau, il n'est plus stable. Le SOS sera répercuté dans trois directions susceptibles d'intervenir à la position indiquée par le Vin land, soit environ 8 milles nautiques (près de 16 km) au large de Narbonne-Plage.
La première est celle d'un navire de plaisance, le Vox, faisant route à proximité ; la seconde... le porte-avions Charles-de-Gaulle à moins de 150 km de là qui propose de mettre un hélicoptère à disposition.
Le troisième message parvient à la SNSM de Gruissan, qui rassemble immédiatement son équipage pour appareiller un quart d'heure après l'alerte. Les huit hommes font aussitôt route vers le Vin land. Sur la mer agitée, secouée de vagues heureusement de taille encore raisonnable 1,25 m à 1,50 m, ils ne voient aucun navire dans un premier temps.
Mais finissent par découvrir, grâce à leurs gilets de sauvetage, les trois membres de l'équipage, accrochés au bateau aux trois-quarts immergé sur son flanc tribord. Georges Marco, le capitaine de la vedette de la SNSM, décide aussitôt de récupérer les naufragés. Cela malgré des conditions rendues difficiles du fait de l'état de la mer et de bouts dérivant autour de l'épave. Les trois hommes sont épuisés de leur séjour dans l'eau froide. L'un d'entre eux, Serge Dupont, âgé de 67 ans, souffrant de problèmes cardiaques, se trouve même plongé en hypothermie.
Abandonnant le drakkar, pour aller plus vite, Notre-Dame-des-Auzils II met alors le cap à vitesse maximale vers Gruissan où une ambulance des pompiers attend la victime. Le porte-avions, comme le navire de plaisance peuvent alors reprendre leur route. Le propriétaire du Vin land, le Suisse Jean-Luc Gauthier, 52 ans, et le Canétois Eric Teixier, 47 ans, ont également été soignés.
Le Vin land avait été l'une des attractions d'Escale à Sète ce week-end. Le bateau, réplique d'un drakkar du musée d'Oslo, avait été construit il y a 20 ans par Jean-Luc Gauthier. Il avait traversé l'Atlantique à deux reprises, avec six hommes à bord. Une aventure de quatre mois qui s'était heureusement mieux terminée que le retour à Canet.
Christiane VINCENT
(*) Le capitaine était secondé de Sandro Stepanoff, Denis Verpillot, Stephan Seguinaud, Robert Lecaoussin, Robert Peramont, Maxence Vanhersceker et Stéphane Camus.
Publié le : Mardi 01 juin 2010
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| Photo Vincent Andorra |
édition du dimanche 30 mai 2010
Satisfait de son passage en Île Singulière, le directeur de l’épreuve, Gilles Chiorri, n’exclut pas une nouvelle étape l’an prochain sur le plan d’eau sétois.
« Par expérience,j’estime qu’environ 15 000 personnes ont suivi les régates »
Le circuit européen de l’Extreme sailing sereies passe par l’Allemagne, l’Angleterre, l’Espagne, l’Italie et la France. Vous vous étiez déjà arrêtés les années précédentes à Marseille ou Hyères. Pourquoi Sète cette année ?
Nous avons été mis en relations avec les élus sétois par l’intermédiaire de Thierry Peponnet. En fait, nos discussions avec Toulon n’ont pas abouti pour des questions de dates. Ici, la ville s’est montrée très sensible à notre projet et surtout très réactive. En moins de dix jours, nous avions trouvé un accord de principe. Sète convient à notre organisation car le site réunit les trois conditions que nous nous sommes fixées : un stade sportif qui permet à nos bateaux d’évoluer, une proximité du public et la possibilité d’accueillir nos partenaires dans un espace VIP.
Installer une telle organisation coûte forcément très cher. Quel est votre budget et que demandez-vous aux villes qui vous accueillent ?
Le budget de chaque étape est d’environ 350 000 €. Et la participation ds villes est très importante. Sauf dans ce cas-ci. Vu les conditions, nous avons fait un gros effort financier en limitant la participation de la Ville à 15 000 €. Mais c’est exceptionnel.
L’accueil que vous avez reçu à Sète vous a-t-il donné satisfaction ?
Le point faible, c’est la multiplicité des interlocuteurs. Nous avons dû discuter avec la Ville, mais aussi avec la Région, avec Port Sud de France, avec la Chambre de commerce, les pêcheurs, la société nautique... Dans d’autres lieux, les grands événements sont gérés par un interlocuteur unique et ça nous facilite vraiment le travail.
Cela dit, la société nautique nous a beaucoup aidés et en privilégiant le dialogue, chacun a compris que nous n’arrivions pas ici en terrain conquis. Nous consacrons beaucoup de temps à la discussion pour que chacun soit intégré dans l’événement. J’ai eu plusieurs fois les pêcheurs au téléphone ou les organisateurs de promenade en bateau. Au final, même si les changements dans les habitudes des gens sont souvent difficile à accepter, l’accueil que nous avons reçu ici a été satisfaisant. Et puis, vous savez, quand des gens comme Peyron ou Cammas expriment leur plaisir d’être à Sète, c’est vécu comme une fierté par les habitants.
Et puis samedi, le public était au rendez-vous. Par expérience, j’estime qu’environ 15 000 personnes ont suivi les régates.
Justement, qu’ont pensé les skippers du plan d’eau ?
C’est un très beau stade nautique. Le relief avec le mont Saint-Clair rend les conditions de navigation difficiles mais le spectacle était au rendez-vous et à quelques mètres du rivage, nous avons pu assister à de très belles manœuvres.
Envisagez-vous de revenir ici l’an prochain ?
Oui, nous y songeons sérieusement. La décision sera prise en juillet-août. Le retour que j’ai pu avoir de la part des interlocuteurs sétois est favorable. Nous devrions organiser une table ronde avec les différents interlocuteurs concernés prochainement.
Recueilli par F.D
Publié le : Lundi 31 mai 2010
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Photos Sylvie CAMBON et Louis JOURDE |
édition du samedi 29 mai 2010
La première édition d’Escale à Sète a été largement plebiscité par le public hier. Des milliers de personnes se sont pressées sur les quais, devant la criée ou sur le Môle saint-Louis pour admirer les vieux gréements, déguster les produits de la mer, profiter des défilés et des concerts, et admirer les prouesses sportives des skippers de l’Extreme Sailing.
Les organisateurs ont même reçu les félicitations de représentants de la ville de Douarnenez, maîtres incontestés des fêtes traditionnelles maritimes.
Stars du jour, les vieux gréments amarrés au quai de la Marine ont été admirés toute la journée par des milliers de curieux et d’admirateurs. Il faut dire que ces bateaux d’un autre âge ont un charme incomparable et pour la plupart d’entre eux une histoire extraordinaire (notre édition d’hier). Même les représentants de la ville de Douardenez dont les fêtes marines sont une référence incontestée, ont été séduits par cette première édition d’Escale à Sète. « Vous verrez, l’an prochain, le succès sera encore plus grand », ont-ils prédit. On ne demande qu’à les croire.
Pendant que les amateurs de sports traditionnels se pressaient à la criée pour assister au tournoi de joutes et au défilé des rameurs de Cettarame, d’autres avaient investis le môle pour admirer les prouesses des skippers de l’Extreme sailing.
Publié le : Dimanche 30 mai 2010
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édition du samedi 29 mai 2010
Suspense, rebondissements, dépassements osés, remontées spectaculaires, manoeuvres acrobatiques. Et tout ça sous les yeux du public. C'est ça l'Extreme sailing series. Des régates à couteaux tirés. Huit bolides des mer, drivés par des équipages d'exception, qui tirent des bords à quelques mètres du rivage. Du Môle ou de la promenade Leclerc, on découvre en privilégiés les gestes précis, rodés, millimétrés des quatre hommes à bord. Comme si on y était. C'est impressionnant de professionalisme, bluffant d'efficacité.
Au micro, deux spécialistes, Sébastien Destremeau et Vincent Ballard, commentent les moindres faits de course et font profiter le public de leur connaissance de la voile régatière. Au village départ, une masse d'information permet de faire connaissance avec les skippers, tous bardés de titres - champion du monde, champion olympique- et détenteur de palmarès long comme le bras, en course au large comme en régate. Bref, cette étape sétoise du Extreme sailing tour, c'est du grand spectacle. Et c'est 100 % gratuit. A consommer sans modération jusque dimanche.
Premières régates aujourd'hui dès 14 h
Publié le : Samedi 29 mai 2010
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| Photo Louis JOURDE |
édition du samedi 29 mai 2010
« Mon atout cette année ? J'ai décidé d'alourdir mon équipage. Et j'ai trouvé un équipier parfait, qui fait 105 kilos ! » . Sourire de tous, jeudi, lors de la conférence de presse des Extreme Sailing Series, quand Yann Guichard, le skipper de "Groupe de Rotschild", commentait ainsi ses chances d'être meilleur que la saison dernière (où il avait terminé 2e du général, tout de même). Et surtout sourire au coin du bar où ledit "105 kilos" se fait chambrer par ses coéquipiers. Mais ce que Yann Guichard n'a pas dit (ou ne sait pas...), c'est qu'il s'est de plus attaché le service d'un local, qui connaît bien le plan d'eau sétois et les pièges de sa météo particulière.
En fait pas tout à fait un local, mais un habitué du coin. « Je suis né en Corse, mais j'ai fait mes études de Staps à Montpellier, précise Nicolas Heintz, en effet joli bébé d'un bon quintal. Et j'ai débuté la voile ici, à Mèze, en match-racing, avec Christophe André, qui coachait notre équipage d'étudiants. Puis j'ai poursuivi les compétitions de match-racing, organisées notamment ici, par la Société nautique de Sète.
Après avoir navigué avec Damien Iehl, je navigue avec un équipage breton. Cette année, Yann Guichard, qui cherchait comme il dit un équipier de poids, m'a contacté. Et voilà comment je débute ici à naviguer sur ces Extrême 40, avec le team "Gitana". » Apparemment, Yann Guichard a eu du nez. Après avoir dominé la première journée de ces Extreme Séries, le skipper de "Groupe LCF Rothschild" poursuivait hier sa domination.
A la plus grande joie de Nicolas Heintz : « C'est vraiment super de rentrer dans le vif du sujet ! Il me faut encore acquérir quelques automatismes pour être plus performant mais globalement cette entrée en matière est concluante. J'ai pris beaucoup de plaisir sur l'eau et je suis très fier de faire partie de cet équipage. » Un équipage avec qui le "séto-corse" va courir tout le circuit européen, avec Cowes, Kiel, Trappani et Almeria pour terminer. Et, entre deux régates "sur deux pattes", c'est avec un autre Sétois, Bertrand Pacé, qu'il va participer aux championnats du monde de match-racing, en Corée, en juin prochain. Décidément, très demandé, Nicolas Heintz.
J.-L. R
Publié le : Samedi 29 mai 2010
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édition du samedi 29 mai 2010
Ce cargo à voiles, qui sillonna la Baltique dès 1905, fait escale à Sète sur la route qui le conduit de la Suède vers la Turquie. Istanbul précisément où il deviendra un centre culturel et scientifique en hommage à son ancien propriétaire, l'artiste turco-suédois Ilhan Koman. On peut d'ailleurs admirer quelques reproductions de ses sculptures (en modèle réduit) sur le pont du voilier.
Publié le : Samedi 29 mai 2010
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édition du samedi 29 mai 2010
Jean-Luc Gauthier, il faut bien l'avouer, est un peu allumé. Traverser l'Atlantique aller-retour, de Granville aux Antilles, puis des Antilles à Granville, sur un Drakkar construit avec quelques copains, ça tient de l'aventure rustique avec un grand A et un grand R. Un simple pont, pas de couchettes, une voile carrée, des rames. Et c'est tout. On dort à la belle étoile, et quand il pleut, on fait le dos rond. Ils sont partis à six, sont revenus à deux...
Auparavant, Jean-Luc Gauthier le Normand (ceci explique cela) et une dizaine de copains avaient passé cinq années à construire cette réplique grandeur nature ou presque d'un drakkar exposé au musée d'Oslo.Aujourd'hui, le Vinland (le nom de l'Amérique pour les Vikings) est basé à Canet. Son propriétaire se repose. Il a juste, ces derniers mois, entrepris le pélerinage de Compostelle. Une autre aventure inscrite dans son carnet, après l'Atlantique en Drakkar donc, et le Paris-Dakar. A Vélo !
Publié le : Samedi 29 mai 2010
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édition du samedi 29 mai 2010
RAPPEL
Une centaine de vieux gréements sont attendus aujourd'hui dans le cadre d'Escale à Sète De la petite catalane au boutre, du pointu au drakkar, il y en a de tous les styles, de toutes les dimensions, de toutes les passions On pourra les admirer de la Savonnerie à la Criée. Et pour les plus chanceux, parfois monter à bord de ces bateaux d'exception.
Midi Libre en a visité trois en avant-première Parrallèlement, Escale à Sète fait la part belle à la gastronomie et à toutes les traditions marines Le programme est alléchant, étonnant, et forcément festif
Publié le : Samedi 29 mai 2010
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édition du vendredi 28 mai 2010
L’Île singulière accueille ce week-end une centaine de vieux gréements, pour une fête unique en Méditerranée
Pendant que la modernité des catas Extreme 40 file comme le vent au large de Sète, l’intérieur du port abrite, depuis hier et jusqu’à demain, le passé. Le passé de la voile tout autant que le gastronomique. Une escale dans le patrimoine. Une première en Méditerranée.
Il existe bien des rassemblements de voiles latines et/ou de catalanes au gré des ports. Mais pas une fête entière regroupant une centaine de vieux gréements de différents corps de "métier" (thoniers, goélette, bateau-espion, drakkar), des conférences historiques, des discussions, des débats, des chants marins, de la rame traditionnelle, des joutes mais aussi et surtout des recettes oubliées avec des poissons méconnus de la Méditerranée. Voilà l’idée directrice d’Escale à Sète : montrer tous les deux ans, sur le modèle de ce que l’on peut trouver en Bretagne, la force et la vivacité du patrimoine maritime au sens large du terme.
Pour le coup, tous les organismes œuvrant sur le port (pêcheurs et restaurateurs) et les associations impliquées dans la préservation du patrimoine se sont fédérées autour du dossier porté par Wolfgang Idiri et ses amis. Ce jeune Sétois, membre d’un groupe de musique traditionnelle, avait été frappé, lors de prestations dans les grands festivals maritimes bretons, par le regroupement de représentants d’univers différents autour de leur patrimoine. « Après, il a fallu beaucoup de temps pour créer le même genre d’événement à Sète et réunir les divers intervenants », commente le porteur de projet.
Hier, cette aventure est entrée dans le concret avec l’arrivée des vieux gréements. Le temps du week-end, Sète retrouvera alors son profil d’antan avec tous ces vieux mâts amarrés le long du quai de La Marine.
Philippe MALRIC
Animations aujourd’hui et demain de 10 h à 22 h 30.
Publié le : Samedi 29 mai 2010
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| Photo L.J |
édition du vendredi 28 mai 2010
RAPPEL : Jusqu'à dimanche, le môle Saint-Louis va être le théâtre d'affrontements entre huit "Extrême 40", véritables monstres marins en carbone
Huit skippers de renommée mondiale, 61 titres de champions du monde, 20 marins ayant déjà fait le tour de la planète... Voilà de quoi faire rêver les amateurs de voile.
L'ouverture des "Extrême Sailing Series" s'est faite en grandes pompes, hier à l'AmériKclub, en présence notamment de tous ces grands noms. Parmi eux, il y avait Franck Cammas, détenteur et recordman du Trophée Jules-Verne (tour du monde en solitaire). Un champion qui s'est dit « très excité en voyant un niveau aussi excellent sur la ligne de départ. » A ses côtés, on a également retrouvé l'inoxydable Loïck Peyron, recordman du monde en nombre de victoires sur multicoques et, entre autres, vainqueur de la Transat anglaise à trois reprises. Un champion hors normes qui avouait être « ravi de (se) retrouver à Sète pour (se) bagarrer avec les meilleurs. » Il faut dire qu'il n'a pas tort. Que ce soit Mike Golding, Nick Moloney, Yann Guichard, Roman Hagara ou encore Paul Campbell James (le cadet de l'épreuve), tous font partie du gotha de la voile mondiale.
Sans parler de l'Australien Mitch Booth, co créateur de ces fameux "Extrême 40" : « Quand on a réalisé le script idéal du bateau, il y avait trois conditions. Il fallait qu'on puisse le balader facilement à travers le monde dans un conteneur, qu'on soit capable d'apporter le spectacle au public et que l'on puisse embarquer un cinquième homme à bord, un invité. » Ils sont à Sète, cinq à bord et le public est bel et bien au rendez-vous.
Jérôme BELLUIRE
Publié le : Vendredi 28 mai 2010
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à Gruissan, Pierre Labatut est soulagé. Le président de la station SNSM vient d'apprendre que le siège parisien de la Société nationale de sauvetage en mer a décidé de prendre à sa charge la quote-part financière du conseil général de l'Aude pour le remplacement de son bateau d'intervention arrivé en fin de vie. « Notre-Dame des Aouzils III », en construction dans un chantier naval à Carentec en Bretagne, mouillera dans le port gruissanais au cours du dernier trimestre 2010. « La continuité du sauvetage en mer est assurée pour les trente prochaines années. Sur le fond, une incompréhension persiste avec le conseil général tant que son président, Marcel Rainaud, ne sera pas correctement instruit sur le contenu de notre existence », dit Pierre Labatut.
à l'automne 2008, la SNSM avait adressé au conseil général de l'Aude une demande de subvention pour le remplacement de la vedette « Notre-Dame des Aouzils II », qui affichait à la barre trente ans de bons et loyaux services dans le port de Gruissan. Le Département avait opposé son refus, faisant valoir qu'il ne pouvait pas aller au-delà de sa contribution annuelle de 8 000 € pour les frais de fonctionnement de la station. « Un usage, qui n'est pas gravé dans le marbre, veut que le financement d'un nouveau bateau soit partagé de façon équitable entre la SNSM Paris, la station locale, la Région et le Département. Soit une contribution supplémentaire de 115 000 € pour le conseil général de l'Aude », explique Pierre Labatut.
Le Département avait avancé plusieurs explications à son refus par l'intermédiaire de Pierre Authier. Le président de la commission des finances avait tracé la ligne de défense suivante : « Avec un encours de la dette de 559 euros par habitant, nous comptons parmi les départements les plus endettés de France. Nous avons dû amputer de moitié les investissements aux communes.
Nous avons préféré maintenir notre subvention de 350 000 euros pour les frais de fonctionnement de l'hélicoptère du Samu de Carcassonne. C'est un choix, nous ne pouvons plus jouer le rôle de département providentiel ». Les restrictions budgétaires sont sourdes à une solidarité qui a permis en 20 ans, à la vedette de la SNSM, de sauver 200 vies au large du littoral gruissanais.
Un mauvais choix selon Codorniou
Pour remplacer son bateau parti à la casse, la station de la SNSM de Gruissan sera dotée d'un « V2 » long de treize mètres dont le coût est de 455 000 €. Le sauvetage en mer sur 25 km de côte gruissanaise est assuré par un équipage de 15 bénévoles, sous les ordres du Cross Méditerranée. Sollicité à hauteur d'un quart du financement de « Notre-Dame des Aouzils III », le conseil régional Languedoc-Roussillon avait refusé dans un premier temps. Il a fallu l'intervention de Didier Codorniou, aujourd'hui vice-président de la Région et maire de Gruissan, pour que la collectivité revoit sa copie et accepte de mettre la main au pot. « Je comprends les difficultés du département de l'Aude dont la dotation de fonctionnement est en baisse, dit Didier Codorniou. Cependant, c'est un mauvais choix de solidarité de ne pas participer à une aide vitale pour nous tous. Le Département n'a pas traité cette affaire par le bon bout ».
Publié le : Vendredi 28 mai 2010
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| Photo S. B |
édition du mercredi 26 mai 2010
Son cadavre joufflu a été aperçu dimanche, flottant sur le Canal royal. Les pompiers l'ont repêché et l'ont déposé sur le quai Adolphe-Merle. Sabrina Briski passait par là avec sa fille, et l'a pris en photo. Pas tous les jours que l'on découvre un poisson-lune échoué à Sète.
Ce spécimen-là, sans doute mort depuis plusieurs jours, devait être très jeune. Ses dimensions, certes, en imposent : environ 75 cm de long pour 45 cm de large. Mais s'il avait vécu plus longtemps, sa longueur aurait pu atteindre 1,80 mètre à l'âge adulte, et son poids... une tonne ! La môle (mola mola ), plus familièrement appelée poisson-lune en raison de sa forme sphérique, est en effet l'une des plus lourdes espèces de poisson. Elle est répandue dans les eaux tropicales et tempérées du monde entier. Sa chair et ses nageoires sont très appréciées en Extrême-Orient, notamment à Taïwan et au Japon, mais sa commercialisation est interdite dans l'Union européenne.
Comment un représentant de cette espèce pélagique a-t-il pu se retrouver dans le port de Sète ? Pour Renaud Dupuy de la Grand-Rive, directeur de la réserve naturelle du Grand-Bagnas, « il a certainement été victime de ce qui menace le plus souvent ses congénères : être pris au piège des filets, sans doute d'un chalutier ».
Mais pour Michel Cantou, plongeur scientifique, « il est très probable qu'il soit arrivé de lui-même dans le canal. En effet, en raison de la prolifération de méduses, on a relevé la présence de nombreux poissons-lune sur tout le littoral ». Ce "petiot" aurait-il été victime de sa gourmandise ?
En tout cas, resté plusieurs heures affalé sur le quai, il a subi les attaques des mouettes avant d'être finalement ramassé par les services municipaux d'astreinte. Et le poisson-lune s'est définitivement éclipsé ...
Marc CAILLAUD
Publié le : Mercredi 26 mai 2010