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​Revue Presse
Le transport maritime à la voile jette son ancre au port de Sete

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Photo Judy JANUARIUS

édition du mardi 25 mai 2010

CONTEXTE

Créée en 2008, la Compagnie de transport maritime à la voile (CTMV) est une société irlandaise dont l'activité commerciale est d'importer principalement des vins du Languedoc-Roussillon Elle utilise des vieux grééments qu'elle "loue" à différents armateurs en fonction de la taille de la cargaison La société des alcools de Québec, premier importateur mondial de vins, utilise ce transport écologique Le développement de l'activité a incité les 15 associés de la CTMV à créer un bureau à Sète Pour assurer sa promotion ici, la société a fait visiter au public, sur le quai d'Alger, vendredi et samedi dernier, le Earl of Pembroke.

Qui l'eut cru ? Qui aurait pensé que le vent du commerce soufflerait à nouveau sur les voiles de ces fameux trois-mâts, construits dans un premier temps pour transporter des marchandises et qui, face à la concurrence des porte-conteneurs, n'accueillaient plus que des passagers en quête de sensations ? Frédéric Albert, Jean-Jacques Vidal, Michel Perry et une dizaine d'autres personnes y ont non seulement pensé mais ont franchi le cap, en 2008, en créant la Compagnie de transport maritime à la voile (CTMV). Une idée géniale, à l'heure où la notion de développement durable induit un « transport propre, respectueux de l'environnement ».

Evidemment, pas question d'affrêter des voitures, du bois ou du bétail. Non, dès l'avènement de la CTMV, c'est le transport de vin en bouteilles, sur palette, qui a été privilégié : « Ce sont des vins languedociens, élaborés dans le respect de la nature, que nous avons sélectionnés, souligne Jean-Jacques Vidal, directeur général. Du vin qui va en plus se bonifier pendant le voyage. » Les premières liaisons ont été opérées entre des ports français de l'Atlantique et l'Irlande, où est installé le siège de la CTMV, ainsi que le Danemark. La goélette Kathleen and May (construite en 1900), l'Etoile de France (goélette à huniers construite en 1938) et le Belem (construit en 1896) ont ainsi été loués à leurs armateurs pour livrer des sociétés britanniques telles que Gilbeys of Ireland ou encore Diageo, la plus importante entreprise mondiale sur le marché des alcools et spiritueux.

Malgré une année 2009 chaotique, dû au fait que le coût de ce type de transport se ressent sur le prix de la bouteille (+ 10 %), 2010 marque le véritable essor de la société. D'abord parce que la CTMV va affrêter le Bessie Ellen (construit en 1904) pour livrer une cargaison de vin (28 palettes) à Montréal.

Le contrat passé avec la Société des alcools de Québec (SAQ), premier importateur de vins au monde, en coopération avec le vieux Port de Montréal et la société de développement commercial du vieux Montréal (la CCI locale), offre désormais cette perspective transatlantique : « Le Kaskelot (construit en 1948) livrera ensuite 50 palettes. A terme, la SAQ devrait réaliser 4 % de son flux avec le transport à la voile. » Une véritable manne pour la CTMV qui, dans la foulée, s'est mise à la recherche de locaux à Sète pour y installer un bureau : « On parle d'un jumelage entre le port de Sète et le vieux Port de Montréal. Faire partir les voiliers d'ici n'est pas pénalisant, au contraire puisque nous exportons des vins languedociens.

Par ailleurs, notre présence à Sète pourrait nous permettre de développer notre activité en Méditerranée. Il y a beaucoup de produits naturels qui viennent du Maghreb. » Alternative au transport routier, la voile possède un atout majeur : « C'est 80 % de réduction des émissions de CO2 par rapport au transport routier et 30 % par rapport au transport maritime conventionnel. » Du coup, « pour coller au marché », la CTMV envisage même de faire contruire « deux voiliers cargos modernes, un de 50 mètres pour l'Europe avec une cale pour 220 tonnes de marchandises et un trois-mâts de 80 mètres pour les liaisons transatlantiques, qui permettra l'acheminement de 800 tonnes de marchandises ».

La présence du Earl of Pembroke, vendredi et samedi dernier sur le quai d'Alger, constituait une opération promotion. Les badauds ont été conquis. Les décideurs devraient suivre.

Yohan DOUCET


Publié le : Mardi 25 mai 2010

​Revue Presse
Inauguration De nouveaux pontons face à l'Hérault

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édition du dimanche 23 mai 2010

C'était certainement une demande des commerçants dont les terrasses s'étalent au soleil, tout au long du quai du Commandant Méric au Grau d'Agde.

Il est vrai que les pontons des restaurants situés les plus en amont avaient vieilli. Leurs structures laissaient à désirer et les simples conditions de sécurité n'étaient respectées qu'à la marge. Voilà pourquoi, la ville d'Agde, depuis quelques années, en avait le projet de construction. Et c'est hier, en fin d'après-midi, en présence notamment du sous-préfet Chopin, du conseiller général Sébastien Frey, d'une délégation du conseil municipal, de l'association des commerçants du Grau, qu'une première tranche a été inaugurée.

Sous un soleil enfin estival, Gilles d'Ettore a profité de l'occasion pour présenter quelques futures réalisations qui vont émailler l'avenir du Grau d'Agde, avec l'édification d'une maison des services publics regroupant mairie annexe, poste de police municipale et Poste, des moyens à mettre en oeuvre pour que la magnifique plage ne se réduise pas au fil des années... la rue Jean-Jaurès prolongée.

Pour les pontons, le maire a précisé qu'une prochaine tranche (ceux en aval) devrait être programmée pour 2015. Cependant déjà, les nouveaux, sur une longueur de 80 m, ont suscité la curiosité de visiteurs et ils ont pu découvrir, tout au long des discours que leur édification n'avait pas été chose facile. « Ils sont le fruit d'une vaste concertation, avec l'intervention de l'état, car nous sommes dans le domaine maritime et dans un espace patrimonial protégé, du conseil général qui nous a aidés au financement, car les nouveaux pontons sont accessibles aux personnes à mobilité réduite, et les commerçants du Grau qui nous ont donné leur avis et soumis leurs souhaits », indiquait le député maire.

Et dans un même vent d'enthousiasme, le sous-préfet Chopin insistait sur l'intérêt de ce nouvel équipement, permettant, notamment, aux personnes handicapées de pouvoir accéder aux terrasses des établissements dominant le fleuve au niveau de son embouchure.

H. C


Publié le : Dimanche 23 mai 2010

​Revue Presse
Sur l'étang, les huîtres meurent à nouveau

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édition du samedi 22 mai 2010

RAPPEL : Depuis 20 jours, les "junéviles" meurent

Comme quoi croiser les doigts ne sert à rien. Mais hélas, les ostréiculteurs n'avaient pas d'autre alternative en ce printemps, alors qu'ils appréhendaient un possible retour d'une surmortalité des jeunes huîtres sur l'étang. Le président fraîchement réélu de la SRC, Philippe Ortin, l'avait rappelé sans trop vouloir y croire : « Généralement, la mortalité fait des dégâts dès que l'eau de l'étang atteint 16°, et coincide avec l'arrivée des dorades... » Il ne croyait pas si bien dire : depuis une vingtaine de jours, et l'arrivée des premières dorades, donc (bien que celles-ci n'y soient pour rien), les mortalités sont de retour sur toutes les zones de l'étang.

« Environ 90 % des jeunes huîtres mises en pernettes pour le pré-grossissement sont mortes, et jusqu'à 100 % pour celles concernées par le suivi d'Ifremer », explique le président de la SRC. Il s'agit là d'huîtres mesurant de 8 à 25 mm, achetées aux écloseries et déposées dans de sortes de paniers (les pernettes) en attendant qu'elles parviennent à une taille permettant de les coller sur cordes. Ce qui ne les sauve pas pour autant. « Si les huîtres collées avant Noël ont survécu, on constate là aussi des mortalités sur les huîtres collées mesurant entre 30 et 35 mm » plus ou moins directement liées à la réapparition du désormais redouté herpès virus.

Voilà qui repose la question d'une huître résistante au virus pré-cité, qui fait actuellement l'objet de sélections sur des échantillons plus ou moins larges, « l'objectif étant d'opérer désormais une sélection sur des critères de résistance plutôt que de productivité », explique Philippe Ortin. En août, on saura si les tentatives portent leurs fruits. Car à cette date, les écloseries seront en mesure de fournir (équitablement et en nombre limité) des huîtres R (pour "résistantes") aux ostréiculteurs, en attendant mieux (lire ci-dessous).

Pour mémoire, en 2009, les ostréiculteurs de Thau avaient accusé près de dix millions d'euros de pertes (barème calamité agricole), énormément plus si l'on parle de pertes réelles subies. Quant à imaginer les dégâts collatéraux...

Patrice CASTAN


Publié le : Samedi 22 mai 2010

​Revue Presse
Pont SNCF : un retard bien embêtant...

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Photo Ph VA

édition du samedi 22 mai 2010

RAPPEL : En position basse depuis le 11 janvier pour cause de travaux, il devait se rouvrir le 7 mai. Il faudra attendre le 4 juin, au mieux.

Un seul pont mobile vous manque... et ce sont toutes les activités nautiques locales qui tanguent. Car ce n'est pas n'importe lequel : c'est l'un des cinq (1) qui jalonnent l'itinéraire obligé des voiliers allant de la mer à l'étang de Thau, et inversement. Seulement voilà : les travaux au pont SNCF alias le pont Maréchal-Foch, figé en position basse depuis le 11 janvier, durent plus longtemps que prévu.

Explications et conséquences

Au mauvais moment, sa réfection, il est vrai, était compliquée. Il s'agissait d'abord de décaper entièrement l'ouvrage métallique. De récupérer ensuite les débris et poussières de l'ancienne peinture posée en 1960, tout en respectant les nouvelles normes de protection de l'environnement d'où son emballage paquet-cadeau ou façon Christo. Et enfin de le repeindre en gris, sa couleur d'origine. Tout devait être terminé pour le 7 mai. Mais, pour diverses raisons (météo, difficultés techniques...), le chantier a été reconduit d'un mois, jusqu'au 3 juin inclus. Une prolongation qui arrive au mauvais moment, en début de saison. Et qui n'est pas sans répercussions au parc aquatechnique comme autour des pontons qui parsèment l'étang, Parc aquatechnique : des voiliers bloqués.

Les entreprises nautiques commencent à trouver le temps long. De même que leurs clients. Nombre de bateaux des charters, notamment se retrouvent en effet coincés à quai, ne pouvant sortir de l'étang ou y entrer à cause du "barrage" constitué par le pont ferroviaire. Et le canal du Rhône à Sète n'offre pas un tirant d'eau suffisant. Reste le démâtage. Mais « seuls les monocoques démâtés peuvent passer sous le pont , explique Guillaume Chirié, le patron de Navi Bois (menuiserie-ébénisterie marine). Pour les catamarans c'est impossible. Et entre le démâtage et le remâtage, il y a 20 heures de boulôt ». Et donc un coût supplémentaire, comme pour les transports : « Pour les bateaux qui ne pouvaient venir jusqu'à chez nous, il a fallu se déplacer : au môle, mais aussi au Cap d'Agde, à la Grande-Motte... ».

Guillaume Chirié a chiffré le préjudice global à environ 15 000 €. De son côté, son voisin de Sterne Voiles, Lionel Bessamandjian, redoute « de perdre des clients, surtout si la fin des travaux est encore repoussée ». « Soyons clair, tient à préciser Guillaume Chirié , « les travaux du pont sont évidemment nécessaires. Nous avons un bon dialogue avec RFF (Réseau Ferré de France) qui est consciente des conséquences de ce retard. Il y aura peut-être des dédommagements. Nous aurions toutefois préféré que le chantier ait eu lieu entre novembre et mars. La prochaine fois, quand il faudra remplacer les moteurs du pont, d'ici deux ou trois ans, il devrait y avoir une meilleure anticipation ».

24 Heures de Thau : 40 bateaux en moins La 46e édition des 24 Heures de Thau qui se déroule ce week-end (départ de Mèze demain à 15 heures) va être amputée d'une quarantaine de concurrents. Tous ceux qui devaient arriver par la mer. Ils ne seront qu'une petite cinquantaine à participer à cette course à la voile. Le président de la société nautique du bassin de Thau, André Pomiès, est déçu, mais résigné : « On n'y peut rien... ».

Trois multicoques de légende coincés Grosse déception également chez les skippers des légendaires multicoques de course qui mouillent dans l'étang. Moxie, Rebel ( ex-Umupro Jardin) et Aile Bleue devaient tous trois participer ce week-end à Canet-en-Roussillon au ressemblement annuel des "Golden Oldies". Ils resteront à la maison... « C'est vraiment dommage d'être obligés de ne pas honorer notre grande fête annuelle », déplore Stéphane François, skipper de Moxie (vainqueur de la Transat en solitaire 1980).

Marc CAILLAUD

(1) Avec les ponts Sadi-Carnot, de la gare, Tivoli et de la Victoire.


Publié le : Samedi 22 mai 2010

​Revue Presse
Encore un dauphin retrouvé échoué

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Photo DR

édition du mardi 18 mai 2010

Le dernier échouage de cétacé, à Sète, date du 21 mars dernier. Ce jour-là, un dauphin avait été retrouvé non loin du Castellas, sur la plage du Lido, 15 jours à peine après qu'un autre mammifère ait été retrouvé mort, sur le brise- lames cette fois. Et, dimanche, c'est à nouveau à cet endroit que des Sétois ont découvert, lors de leur escapade hebdomadaire, un autre dauphin.

Il pourrait une nouvelle fois s'agir d'une espèce très répandue en Méditerranée, le dauphin bleu et blanc. Mais hier, à défaut d'avoir été informés en temps voulu de cette macabre découverte, les correspondants des réseaux Mammifères marins et Cétacés en Méditerranée ne pouvaient founrir plus de précisions sur les causes de la mort de l'animal.
A suivre, donc... 


Publié le : Mardi 18 mai 2010

​Revue Presse
Pour que la plongée en mer ne vire pas au drame

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Photo M. PIEYRE

édition du samedi 15 mai 2010

Cent vingt accidents de plongée ont fait neuf morts en 2009 en Méditerranée. Et déjà 19 accidents cette année dont trois mortels vendredi et hier. C’est pourquoi la préfecture maritime a organisé à Toulon les premières Assises de la plongée. « Les clubs doivent aller au-delà des exigences réglementaires afin que la sécurité soit optimale », affirme le préfet maritime. Le spécialiste Michel Hugon, chef à Toulon du service hyperbare à l’hôpital Sainte-Anne, donne des conseils, tout en appelant à la prudence, notamment dans la pratique de l’apnée, parfois mal maîtrisée.

La plongée peut tuer. Et ce week-end, c’est la loi des séries : trois personnes sont décédées dans le Var en moins de 24 heures.

Hier matin, à Saint-Raphaël, une femme de 47 ans, originaire de Normandie, a été emportée par un malaise en remontant d’une plongée par 40 m de fond. Quelques heures plus tard, un équipier de la Société nationale de sauvetage en mer (SNSM) de 40 ans, est mort lui aussi à la suite d'un malaise au cours d'une plongée sous-marine à La Seyne-sur-Mer.

Et la veille à Saint-Raphaël aussi, c’est un homme de 60 ans qui, en se baignant près d’un bateau de plongée, a lui été terrassé par une syncope fatale. L’an passé, 9 plongeurs ont perdu la vie en Méditerranée, 5 en apnée, 4 en bouteilles. C’est pourquoi, la préfecture maritime a mis la prévention au cœur des premières Assises de la plongée, lundi à Toulon.

1 L’expertise des clubs

Lors d’un accident de plongée, les tout premiers témoignages sont fondamentaux. Les paliers ont-ils été respectés ? A quelle profondeur a débuté le malaise ? Plus le diagnostic est précis, meilleures seront les chances de s’en sortir.

Les clubs de plongées 550 en Méditerranée réunissant des centaines de milliers de pratiquants ont une vraie expertise. Peggy Froger, de la Direction départementale de la cohésion sociale du Var, précise : « Il faut que l’organisateur de la sortie fasse une fiche de palanquée, avec le topo exact et minutieux du site. Ce mémo sur qui fait quoi, comment et où peut sauver des vies. » Surtout quand il s’agit de reconstituer le scénario d’une plongée. Le préfet maritime, Yann Tainguy, va plus loin : « Les clubs ont tout intérêt à aller au-delà des exigences réglementaires afin que la sécurité soit optimale. » Ce sera peut-être demain un argument commercial.

2 Etre en bonne santé et entretenir le matériel

Il faut, cela va de soi, entretenir et vérifier détendeurs et bouteilles qui ne doivent pas être corrodés. Ne pas plonger seul. Etre en bonne santé physique, s’être entraîné plusieurs mois et ne pas sauter de sa voiture - après des mois de travail - pour coincer la bulle au fond de l’eau. Michel Hugon, chef du service hyperbare à l’hôpital Saint-Anne, à Toulon, insiste : « Sur les 120 plongeurs traités par an dans notre caisson hyperbare, une bonne partie n’est pas passée par la chaîne des secours et vient nous voir plus tard. Car parfois, les symptômes apparaissent tardivement, jusqu’à 24 h après une plongée. Là aussi, le recueil des infos initiales est capital. »

3 Comment réagir en cas de malaise

Un plongeur victime d’un malaise risque la noyade. Il doit être vite sorti de l’eau et il faut appeler immédiatement les secours. Plongeurs, attention si vous ressentez un essoufflement ou une gêne respiratoire anormale, ou si vous évacuez des crachats sanglants. Idem pour le fameux "coup de poignard" dans le bas du dos. Cela peut être le signe d’un problème neurologique grave. Si vous ressentez des fourmillements dans les membres ou que vous constatez des mouvements anormaux, il faut passer sans tarder par un caisson hyperbare pour évacuer des gaz et / ou réoxygéner les tissus. Asthmatique ? La plongée n’est pas pour vous. « Même des allergies génèrent des risques, précise Michel Hugon. Et une banale allergie, au pollen par exemple, peut avoir un impact sur les poumons. Et est donc à prendre en considération. »

4 Apnée et hyperventilation

« Le palme-tuba, c’est la plongée qui tue le plus. » Par cette formule, Michel Hugon pointe les nombreux apnéistes fans de plongées profondes qu’ils essaient de faire durer en repoussant leurs limites. Ils pratiquent ce que l’on appelle l’hyperventilation.

On inspire beaucoup d’oxygène pour remplacer le gaz carbonique qui déclenche le besoin de respirer par davantage d’oxygène. Sauf que, mal maîtrisée, la technique peut engendrer une hypoxie à la remontée : une syncope. Car les habituels signaux d’alerte arrivent trop tard et c’est la noyade « bête » qui ne « prévient pas ».

Textes : Olivier SCHLAMA


Publié le : Dimanche 16 mai 2010

​Revue Presse
Greenpeace entre en campagne dans le sillage des thoniers sétois

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Photos Vincent DAMOURETTE

11 bateaux sétois sont engagés dans la campagne de pêche qui débute samedi

RAPPEL

La "saison", qui ne durera qu'un mois, est également très limitée en terme de volumes de prises Trois senneurs qui ont choisi d'aller pêcher à Malte avaient décidé d'appareiller hier Une équipe de Greenpeace a tenté de les en empêcher. Seule l'intervention des gendarmes leur a permis de prendre la mer « Ça commence bien ... » Il est à peine plus de 9 h, hier, sur le port de pêche de Frontignan. Généreux Avallone, patron de trois des quatre thoniers de l'armement éponyme, qui doivent appareiller vers Malte, fait grise mine : matelots à bord, radars tournant, ses bateaux doivent prendre la mer au plus vite pour être sur zone avant le « gros temps annoncé en fin de semaine. On a 48 h ». Mais voilà : dix membres de l'organisation Greenpeace, embarqués sur un semi-rigide et deux canots, comptent les en empêcher.

Après une campagne 2009 avortée, et des mois de tergiversations sur l'opportunité ou non d'inscrire le thon rouge au rang des espèces protégées, les armements sétois (11 senneurs tout de même sur les 17 bateaux français autorisés cette année à partir en pêche en Méditerranée) espéraient bien pouvoir appareiller sans encombres pour une campagne qui n'excédera pas 30 jours.

D'autant qu'épaulés par le comité national des pêches, ils avaient pris les devants, cette semaine, conviant les médias locaux et nationaux à une mise au point à même les quais de Sète.

Ils avaient dit combien la transparence présiderait à cette campagne éclair, des observateurs de l'Iccat (Commission internationale pour la conservation des thonidés) embarqués pouvant d'ailleurs garantir que les « maigres » quotas seraient respectés. Et qu'à ce titre, les organisations écologistes avaient bien mieux à faire, dans l'est de la Méditerranée par exemple, que de venir mettre des bâtons dans les hélices de la flottille sétoise.

Las. Si Paul Watson et Sea Shepperd (on annonçait hier qu'un de ses navires entrait dans les eaux méditerranéennes) ont réitéré leur position de concentrer leurs efforts sur la ressource prélevée illégalement, il n'en va pas de même de Greenpeace qui considère, comme le confirme ci contre le chargé de campagne "Océans" de l'organisation, que seule l'option d'un moratoire (une suspension de la pêche au thon rouge) est acceptable . D'où la présence hier, sur le port de Frontignan, du petit commando brandissant aux médias, dont le nombre a grandi au fur et à mesure de la journée, ses banderoles jaunes : "Thon rouge : liquidation avant fermeture".

Les patrons présents ont bien sûr peu goûté la plaisanterie. Pas plus que la quarantaine de matelots, dont certains invectivaient les militants écologistes dans une ambiance encore à peu près bon enfant, parsemée de jets d'oeufs et de rares insultes.

« A vous de juger la pertinence des positions écologistes, pestait sur place Jean-Marie Avallone. Qu'ils s'en prennent à des bateaux illégaux, on pourrait comprendre, mais là... Que cherchent-ils, la confrontation ? Je vais vous dire : ils voient que nous sommes clairs, réguliers, et veulent revenir au premier plan. » Un peu plus loin patron et gendarme discutent sur la méthode à adopter : « Vous allez discuter avec eux... On va leur demander tranquillement de lever le camp. » Mais les membres de l'ONG n'ont apparemment pas envie de prendre langue, et il faut finalement les déloger manu militari : deux vedettes, trois semi-rigides, plus d'une quinzaine d'hommes seront nécessaires. L'opération s'achevant, les matelots applaudissent l'action des gendarmes. A 17 h, enfin, le cap est mis sur Malte.

Patrice CASTAN


Publié le : Jeudi 13 mai 2010

​Revue Presse
Indemniser les thoniers pour qu'ils restent à quai

édition du jeudi 13 mai 2010

RAPPEL : Emmanuel Buovolo, est le chargé de campagne Océans pour l'organisation écologiste

Les thoniers dont vous entravez le départ pêchent en toute légalité et ont embarqué des observateurs de l'Iccat. Greenpeace ne devait-il pas se concentrer sur la pêche illégale ?

Greenpeace n'a pas la même position que Sea Shepperd sur la question. Et je vous ferai remarquer que cette campagne n'a pas suivi les avis des scientifiques de l'Iccat : ils avaient spécifié qu'avec un quota de 8 000 tonnes, on avait une chance sur deux de voir le stock de thon rouge se reconstituer d'ici 2022. Or, le quota total accordé cette année est de 13 500 t (dont 1 699 pour les Français en Méditerranée), bien au-delà des recommandations. En fait, on joue à la roulette russe avec une ressource millénaire.

Que voulez-vous ?

Que la France se calque sur la position de l'Italie : ce pays a imposé un moratoire à ses thoniers senneurs et les indemnisera pour qu'ils restent à quai. Voilà ce qu'il faut : un moratoire et la création de réserves marines où le thon rouge se reproduit, aux Baléares par exemple. Mais ni l'Europe, ni la France, ni même l'Iccat ne sont cohérentes. Les thoniers partent aujourd'hui pêcher le thon en pleine période de reproduction : le thon se regroupe en bancs et en surface : le pêcher à la senne est ainsi assez aisé.

Pourquoi n'intervenez-vous pas prioritairement autour des armements de l'est du bassin méditerranéen qui, moins contrôlés, travaillent souvent dans l'illégalité ?

Les Turcs pêchent dans le cadre de l'Iccat. Mais je suis d'accord : ils sont moins contrôlés que le sont la plupart des pays européens. On est déjà intervenus en Turquie, on s'est fait caillasser, encercler par des armements locaux... Mais le problème est ailleurs : il s'agit de savoir si l'Iccat est capable d'encadrer ce type de pêche : nous disons que non et répétons que le nombre de thons rouges adultes a diminué de 80 % en 20 ans.

Des observations ont pourtant récemment fait état, dans le golfe du Lion, de rassemblements importants de thons...

Il faut relativiser : ils en ont vu beaucoup mais ce sont essentiellement de jeunes thons qui ne peuvent pas participer à la reconstitution des stocks.

Vous assumez donc le fait de vous attaquer à des d'armements qui travaillent tout à fait légalement ?

Tout ce qui est légal n'est pas forcément légitime. Par cette action, nous voulons d'abord interroger le gouvernement français, l'Union européenne et l'Iccat, qui a failli à sa mission. Et nous comprenons que les pêcheurs sont aussi les victimes, dans cette affaire.

Nous, ce que nous souhaitons, c'est inscrire de l'emploi durable dans une pêche durable. Quant au déroulement de la journée, nous ne serons délogés d'ici que par les autorités compétentes (ce qui est arrivé en fin d'après-midi, Ndlr).


Publié le : Jeudi 13 mai 2010

​Revue Presse
Greenpeace à l'assaut des thoniers en campagne à Frontignan

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édition du mercredi 12 mai 2010

Publié à 10 h 50 - Mis à jour à 13 h 48 - Des militants de Greenpeace bloquent aujourd'hui, dans le port de Frontignan (Hérault), trois thoniers senneurs qui s'apprêtaient à prendre la mer pour la campagne de thon rouge, une espèce que l'association considère en voie de disparition.

Les militants, au nombre de 14 selon Greenpeace, ont pris place sur trois canoës et un zodiac pour empêcher le départ des trois navires, selon Greenpeace. Ils ont aussi entouré ces bateaux de lignes flottantes ancrées dans le port. Les militants ont également déployé une bannière sur laquelle est écrit: "Thon rouge, liquidation totale avant fermeture". Tous ces éléments ont été confirmés par la gendarmerie maritime.

"On demande qu'il y ait un moratoire sur la pêche au thon rouge en France", a déclaré, au téléphone, le "chargé de campagne Océans" chez Greenpeace, présent à Frontignan. "La France laisse partir ses thoniers senneurs et les laisse contribuer à la surpêche d'une espèce extrêmement menacée", a-t-il ajouté, affirmant que "le nombre de thons rouges adultes a diminué de 80% au cours des vingt dernières années".

Greenpeace demande la fermeture provisoire de cette pêche afin que se reconstituent les stocks de thon rouge. Cette année, 17 thoniers senneurs français (contre 28 en 2009 et 36 en 2008) vont s'engager dans la campagne de pêche, qui va durer un mois, du 15 mai au 15 juin. .

Une majorité d'Etats parties à la Convention internationale sur le commerce des espèces sauvages menacées (CITES) avait finalement rejeté cette proposition. Une position inverse aurait signifié de facto l'arrêt de la pêche industrielle.

Les trois bateaux bloqués appartiennent au même armement sétois, Avallone. Ils devaient partir mercredi matin pour Malte avec une quarantaine de personnes au total, a précisé Jean-Marie Avallone, le patron de l'armement qui travaille notamment avec son fils et deux de ses petits fils à bord.

"On marche sur la tête, a-t-il déploré. Notre profession est réglementée, structurée, on embarque des contrôleurs à bord" chargés de vérifier la taille, le poids et les quotas des thons pêchés, a-t-il affirmé, ajoutant: "on ne comprend plus rien".

Pour M. Avallone, les quotas garantissent la pérennité de l'espèce. "En plus, on ne peut pas laisser ces prédateurs (les thons rouges, ndlr)" sans les pêcher, a-t-il estimé car "si on ne laisse que ces prédateurs, on ne trouvera plus ni anchois, ni sardines, ni merlans, il faut un équilibre des espèces et les quotas garantissent cet équilibre". Sur place, la situation était calme à la mi-journée, a constaté un journaliste.

Cette année, 17 thoniers senneurs français (contre 28 en 2009 et 36 en 2008) vont s'engager dans la campagne de pêche, qui va durer un mois, du 15 mai au 15 juin. Pour préserver l'espèce, les quotas de prise ont été revus à la baisse et ramenés à 13.500 tonnes contre 22.000 en 2009. Pour les Français, les quotas de prise sont de 2.000 T (contre 3.017 en 2009), dont 1.699 T pour les senneurs.

En mars, à Doha, avait été étudiée une proposition visant à interdire le commerce international de "thunnus thynnus", une espèce très prisée par les Japonais. Une majorité d'Etats parties à la Convention internationale sur le commerce des espèces sauvages menacées (CITES) avait finalement rejeté cette proposition. Une position inverse aurait signifié de facto l'arrêt de la pêche industrielle.


Publié le : Mercredi 12 mai 2010

​Revue Presse
Cette méduse s'appelle aurelia

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édition du mercredi 12 mai 2010

Certains les appellent les "pots", d'autres les méduses. Plus précisément, les disques gélatineux d'une dizaine de centimètres de diamètre qui, ces derniers jours, ont fait leur apparition dans les canaux et sur les plages, sont des aurelia aurita . Une petite méduse peu urticante (il est néanmoins déconseillé de barboter dans un banc d'aurelia) qui, outre la répulsion qu'elle génère auprès des vacanciers, pose en revanche des problèmes côté pêche professionnelle, obstruant ou alourdissant les filets posés dans l'étang. Pas de panique, donc, l'apparition des aurelia, récurrente en cette saison, est peu ragoûtante, gênante au pire, mais pas dangereuse...


Publié le : Mercredi 12 mai 2010

​Revue Presse
Nouvelles orientations pour le Centre nautique

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édition du mercredi 12 mai 2010

Il fut un temps, pas si lointain, où le Cap d'Agde fricotait avec les "voileux" du monde entier. A l'image du trophée Clairefontaine, Régis Passérieux, l'ancien maire, n'hésitait pas à délier les cordons de la bourse quand il s'agissait d'accueillir le gratin des pontons, comme le firent si bien les voisins sétois avec les Défis français pour la coupe de l'America, avec bien plus de réussite, il est vrai.

Le cap inverse pris par la municipalité D'Ettore depuis 2001 a souvent été raillé par des opposants qui ne voyaient là qu'une démolition du travail entrepris, notamment par l'ancien directeur du Centre nautique puis des services portuaires, également élu à la Fédération française de voile, Jean-Claude Méric. Disons le tout net : la voile de haut niveau n'a plus droit de cité sur la station. Les quelques jeunes qui tirent leur épingle du jeu ont quitté le Cap pour des ports voisins (Marseillan, Mèze, Sète, Valras...), ce qui ne saurait durer trop longtemps si, d'aventure, Agde voulait renouer avec le haut niveau national.

En attendant, sous l'impulsion de Thierry Boucher, directeur de la Sodéal et Sébastien Frey, son président, un pan de la nouvelle politique maritime de la ville a été dévoilé lundi soir, au Centre nautique. L'objectif du soir : exposer les nouvelles orientations pour la structure, afin de la dynamiser. « Nous souhaitons donner une autre image du Centre nautique » , déclarait Thierry Boucher. Avec ses 130 embarcations, ses 1 000 stagiaires annuels et un encadrement top niveau, le site affiche en effet de vrais atouts. Qui ne demandent qu'à être optimisés.

Ainsi, après avoir pensé un nouveau logo, un site internet et une boutique de merchandising, la Sodéal a opéré un rapprochement avec huit associations, jusque-là hébergées au Yacht-club. A l'issue de plusieurs réunions, ces associations, à l'image de la Sorac, de l'Apac ou du Thon-club, jouissent désormais d'un petit confort dans les locaux du Centre nautique avec placard nominatif, ligne ADSL en libre service et nouveau ponton pouvant accueillir 40 bateaux lors des manifestations.

Afin d'offrir un profil plus jeune, un partenariat a également été noué avec la société Topkite, qui gère la zone de kite surf toute proche. Quant aux compétitions de voile proprement dites, le Cap accueillera après l'été les championnats interligues d'optimist. Un premier pas vers une normalisation des relations avec la Fédé de voile. « Nous sommes en contact avec les instances fédérales pour organiser des compétitions » , confirmait Thierry Boucher. A ses côtés, Sébastien Frey concluait sur un souhait : « Ancrer le port, le Centre nautique, la station du Cap d'Agde, dans une véritable politique de la mer. » Il n'est jamais trop tard pour bien faire.

Olivier RAYNAUD


Publié le : Mercredi 12 mai 2010

​Revue Presse
Les thoniers sétois entrent dans l'ère de la communication

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Ph Vincent ANDORRA

édition du mardi 11 mai 2010

RAPPEL : Le Comité national des pêches organisait à Sète une conférence de presse censée mettre les choses au clair

Morad Kahoul , le bouillant président du Syndicat des thoniers, « retenu mais représenté », aura un peu manqué au casting.

Mais force est de reconnaître qu'il y avait du lourd, hier après-midi, quai d'Orient. Et que retrouver pêle-mêle sur un quai de Sète le directeur du Comité national des pêches et élevages marins Hubert Carret, le directeur de l'organisation de producteurs sétoise Sa. Tho. An, « 50 % du quota français » soit 890 tonnes tout de même, Bertrand Wendling, le président du Comité régional des pêches Henri Gronzio, des patrons de tous bords et de toutes envergures (Jean-François Florès, Gérald Lubrano, Généreux Avallone...), c'était du jamais ou alors très rarement vu.

D'autant qu'ils étaient presque tout sourire, avec ça, ou en tout cas largement avenants, alors que la perspective d'une campagne 2010 tronquée tant sur la durée que les volumes ne prête pas franchement à la plaisanterie.

Face à ces pêcheurs et représentants de la profession, une ringuette de journalistes de la presse écrite, radio, télévisée, qui ont assurément plus saisi là une occasion de renouer le dialogue que de titiller leurs interlocuteurs.

Et c'était bien l'objectif du Comité national des pêches : mettre cartes sur table après des années où, comme le soulignait d'emblée Hubert Carré : « Beaucoup de choses ont été dites, pas tout à fait exactes... » Sur la campagne qui débute samedi, tout aura donc été dit, hier, dans la plus grande transparence (après un petit briefing préparatoire, toutefois) : on sait que 100 % des 17 thoniers senneurs de Méditerranée seront soumis au contrôle d'un observateur Iccat (commission internationale pour la conservation des thonidés), que ce contrôle est à leur charge, que la campagne durera un mois, pas moins, pas plus (même si la météo n'est pas de la partie), que le quota global est de 1 699 tonnes, que les bateaux seront suivis par balises Argos, que la "menace" de Paul Watson et de son organisation Sea Shepherd « est la bienvenue puisqu'elle menace la pêche illégale, qui ne nous concerne pas »... Et que dans ces conditions, il sera difficile, pour les armements, de gagner leur vie. Allez, le dernier mot à l'incontournable Jean-Marie Avallone : « On contrôle, on est clair. Il était temps de siffler la fin de la partie. »

Patrice CASTAN


Publié le : Mardi 11 mai 2010

​Revue Presse
Cartes sur table aujourd'hui quai d'Orient

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édition du lundi 10 mai 2010

RAPPEL : A 4 jours du début de la campagne de pêche au thon, comité des pêches et professionnels proposent un recadrage

Le temps d'une conférence de presse, Sète sera, cet-après-midi, au centre du monde. Du monde de la pêche, s'entend.

C'est en effet le premier port thonier de Méditerranée que le président du Comité national des pêches Pierre-Georges Dachicourt et les représentants de la profession ont choisi afin de remettre les pendules à l'heure à quelques jours seulement d'une campagne de pêche au thon dont on sait qu'elle sera aussi limitée dans le temps (un mois) que dans les volumes de prises (les quotas) accordés aux armements français (*). Aussi la conférence de presse programmée devant le siège du Crédit Maritime, quai d'Orient, cet après-midi à 14 h 30, a-t-elle pour principal objectif de séparer le grain de l'ivraie. Autrement dit d'expliquer à la presse nationale, régionale, locale que « si le Comité des pêches fait bloc avec la profession pour éradiquer la pêche illégale », la campagne - encadrée - dans laquelle se lanceront samedi 17 thoniers méditerranéens, dont 11 immatriculés dans le quartier de Sète, n'est pas un danger pour la survie de l'espèce, répondant en tout cas aux préconisations de l'Iccat (commission internationale pour la conservation des thonidés).

D'aucuns verront bien sûr derrière cette "légitimisation" de la prochaine campagne l'ombre de Paul Watson et de son organisation, Sea Shepherd, qui a promis il y a quelques semaines d'en entraver le bon déroulement.

Menace face à laquelle organisations professionnelles et patrons feront donc bloc, ce qui permettra de voir réunis à la même tribune cet après-midi les "locaux" Bertrand Wendling (directeur de l'organisation de producteurs Sa. Tho. An) et Raphaël Scanapiecco mais aussi le Provençal et haut-en-couleurs président du syndicat des thoniers, Mourad Kahoul.

Pa.Castan

Le quota accordé à l'ensemble des thoniers français sera d'un peu plus de 1 600 tonnes une fois déduite la "pénalité" due à la surpêche estimée de 2003-2004.


Publié le : Lundi 10 mai 2010

​Revue Presse
Le Cercle de Voile est sur tous les fronts

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édition du dimanche 9 mai 2010

Le CVM a été représenté sur plusieurs plans d'eau nationaux pendant les vacances de Pâques. Les Optimists étaient à Saint-Raphaël pour la Coupe internationale de printemps. La meilleure performance revient à Clémence Berthez, qui se classe 33e sur 168, et 4e fille et décroche au passage sa sélection au Championnat d'Europe pour la deuxième année consécutive. Nikola Pinosa et Marie Gimenez se classent respectivement à la 11e et 122e place. Lucas Pinosa, en benjamin, occupe la 52e place sur 63 concurrents en benjamins.

L'équipage 420, Clélia Bourgois et Aude Compan, passe un peu à côté de son objectif de saison avec une place de 46 sur 101, et sort de la sélection pour le Championnat du monde ISAF. C'est néanmoins un parcours remarquable que celui de ces deux jeunes marseillanaises qui, en l'espace de seulement quelques mois ont réussi à tutoyer le meilleur niveau national.

Enfin, Gérald Allemand, chef de base du CVM, remporte le 29e Challenge Spi Dauphine à la barre de "Géranium Killer", A40 RC, avec un équipage d'élèves ingénieurs Toulonnais. Cette régate étudiante nationale a débuté à Port-Camargue, pour se terminer au Lavandou. Après avoir remporté le prologue, l'équipage ISITV de Toulon occupe la tête du classement, ne descendant pas en dessous de la 3e place au fil des manches. Vainqueur à mi-course du Trophée Deloitte, qui récompense la meilleure performance partie Ouest, "Géranium Killer" remporte la victoire lors du deuxième côtier entre Marseille et le Lavandou, couru par 25 noeuds et une mer forte, reléguant le 4e à plus d'une heure derrière lui...

Ces résultats confirment la bonne santé du club marseillanais, qui a la charge prochainement d'organiser deux grands événements sur Marseillan-plage, du 22 au 24 mai une régate inter Ligue Laser, et les 29 et 30 mai les finales du championnat de Ligue de toutes les catégories (Laser, planche à voile, 4.20, catamaran...).


Publié le : Dimanche 09 mai 2010

​Revue Presse
Le Pavillon bleu s´installe dans seize ports

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Photo Sylvie CAMBON

Le Pavillon bleu récompense la propreté et plus largement les actions en faveur de l’environnement. On prend les mêmes. Et on recommence. Seize ports de plaisance du Languedoc-Roussillon se sont vu décerner hier un Pavillon bleu, en récompense de leurs efforts en faveur de l’environnement. Pas de surprise par rapport à l’année dernière : le palmarès régional était le même. Seule grande nouveauté : les lauréats de cette nouvelle édition ont été dévoilés à Port-Camargue, l’un d’entre eux et l’un des plus titrés. En 2009, le palmarès avait été lu à Sciez, près du lac Léman.

Présent dans 41 pays, le Pavillon bleu a vu le jour en France en 1985, en vue de récompenser la propreté des plages. Ce n’est que deux années plus tard que le label s’est étendu aux ports de plaisance.

En France, ils sont 77 à l’avoir reçu cette année, soit un de plus qu’en 2009. Paca et Languedoc-Roussillon sont les régions les plus récompensées, la première regroupant 22 ports de plaisance primés. Soit six de plus que la seconde.

Par département, le Var arrive en tête du classement français avec 12 Pavillons, les Bouches-du-Rhône, l’Hérault, l’Aude et la Manche suivent avec cinq lauréats chacun. Autre remarque : les ports du Languedoc-Roussillon figurent dans le peloton de tête des plus souvent primés.

Cette année, Cap-d’Agde a également reçu un prix spécial : celui du plaisancier, saluant une opération de sensibilisation, qui s’est traduite par l’adhésion à la charte Pavillons bleus de la moitié des plaisanciers basés chez lui.

Pour les communes, ce label a un réel impact sur l’activité des ports de plaisance. « Un tiers de notre clientèle y est très attentif », évalue ainsi Bernard Suzzarini à la capitainerie de Port-Camargue, le premier port à avoir décroché la norme Iso 14001. Cela dit, si les plaisanciers apprécient la propreté, la principale préoccupation des moins chanceux d’entre eux est de trouver une place dans un port. Car il en manque toujours cruellement.

Pierre BRUYNOOGHE


Publié le : Samedi 08 mai 2010

​Revue Presse
Au Cercle de voile, les écoliers tiennent la barre

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édition du vendredi 30 avril 2010

Dès le retour du printemps , le Cercle de voile de Marseillan (CVM) reprend ses cours pour les scolaires de la ville, toutes les classes primaires du CE2 au CM2 des écoles de Maffre-de-Baugé et de Frontregeire, pour 100 séances soit environ 240 d'enfants.

C'est avec Olivier, Attila ou Emmanuel, dernières recrues du CVM, tous moniteurs diplômés d'état, que les jeunes peuvent s'initier aux caprices du vent. L'équipe pédagogique assure les cours sur l'eau : découverte du support, environnement marin, passages de bouées, premiers pas de la navigation, ou perfectionnement sur le catamaran, pour les classes de 6 e du collège.

Une chance pour tous ces enfants de pouvoir profiter de ce merveilleux plan d'eau, que représente l'étang de Thau. Idéal pour l'initiation à la navigation : pas de vagues, bordé par la côte, donc entièrement sécurisé.

Dans la continuité de cette action, Le CVM propose à ces nouveaux régatiers plusieurs possibilités s'ils souhaitent continuer la pratique de la voile : stages pendant les vacances de Pâques ou d'été, ou pour ceux qui sont intéressés par la compétition, intégrer l'école de sport d'optimist dès la rentrée 2010. Avis aux amateurs, le Cercle de voile de Marseillan est classé en 1 re division nationale, au 11 e rang. Mais évidemment, même si Loïc Peyron ou d'autres régatiers de renom, disent avoir commencé leur carrière sur cette fameuse "coquille de noix" qu'est l'optimist, au CVM c'est le plaisir de naviguer qui prime.

Pour plus de renseignements : Cercle de voile de Marseillan, Quai Toulon, Marseillan, tél 04 67 77 65 22. Le club est ouvert du lundi au samedi de 9 h à midi et de 14 h à 17 h 30.


Publié le : Vendredi 30 avril 2010

​Revue Presse
Déclassé, un parking transformé en port à sec

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édition du mercredi 28 avril 2010

RAPPEL : Plus de 200 bateaux pourront désormais être stockés à l'année dans ces installations, près du parc Lano

Les concepteurs du Cap d'Agde n'avaient certainement pas envisagé ce scénario : il y a quelques mois, en conseil municipal, les élus ont pris la décision de déclasser le parking Auvergne, situé au bout du parc Lano, de l'autre côté du chenal de Port-Ambonne, zone qui sépare le village naturiste du Cap version "textile". Un parking qui, à dire vrai, n'avait aucune utilité avérée, même en plein été. Une partie de celui-ci reste néanmoins accessible.

Ce tour de passe-passe administratif avait en fait un objectif : favoriser la construction d'un port à sec d'une capacité de 220 bateaux, stockés dans des racks de 8 mètres de hauteur. Après que le commissaire enquêteur a rendu un avis favorable, il a été procédé à ce déclassement, qui s'inscrit dans le cadre de l'extension du périmètre de la délégation de service public conclue entre la Ville et la Sodeal.

A l'initiative du projet, Damien Guillen, entrepreneur bien connu de la place agathoise. Surfant sur le manque chronique de places de ports en Méditerranée, il s'est lancé dans l'aventure après mûre réflexion. « Cela fait au moins une dizaine d'années que je dis qu'il faut un nouveau port à sec au Cap. Dans les ports traditionnels, il y a au moins 2 ans et demi d'attente pour mouiller son bateau. » Fruit « d'un très gros investissement » , ce port à sec, qui ouvre ses portes ce week-end, impressionne par ses dimensions. A tel point que durant l'hiver, un recours auprès du tribunal administratif aurait été formulé par une copropriété du village naturiste, pas vraiment ravie qu'une telle activité se développe sous les fenêtres de ses résidents.

Pour les marins en revanche, il s'agit assurément d'une bonne nouvelle, d'autant que le port à sec est lié par convention à la Sodeal. « Cela implique d'une part le versement d'un loyer annuel à la Sodeal (40 000 € hors taxes, NDLR), explique Damien Guillen, mais aussi l'application d'une grille tarifaire calquée sur celle des ports du Cap d'Agde. » Ainsi, il en coûtera au plaisancier 933 € annuels pour un bateau de moins de 5 mètres, somme qui grimpe à près de 1 500 €/ an pour un navire dont la taille est comprise entre 6,51 et 8 mètres.

Autre atout mis en avant par Damien Guillen, la sécurité. « Avant, ce parking était surtout un défouloir pour les jeunes en voiture – de nombreuses seringues vides ont également été retrouvées lors du nettoyage du terrain. Désormais, le site sera mieux éclairé et relié prochainement au service de sécurité de la Sodeal, via des radars et des caméras. » En amont de ce véritable rayonnage à bateaux, un débarcadère a également été aménagé, ainsi qu'une dalle de lavage avec un système de récupération des eaux puis de séparation des hydrocarbures. Enfin, un service d'entretien basique des bateaux devrait rapidement entrer en fonction. « Ce sera vraiment un "Speedy" pour les navires, assure Damien. Il n'est pas question d'entrer en concurrence avec la zone technique. » Quant aux réservations, elles vont bon train, selon lui. « Une centaine d'emplacements ont déjà été retenus. »

Olivier RAYNAUD


Publié le : Mercredi 28 avril 2010

​Revue Presse
Le nombre des sauvetages en mer explose

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Photo Giles LEFRANCQ

édition du mercredi 21 avril 2010

Les sauveteurs en mer de la Société nationale de sauvetage en mer (SNSM), basés à Port-Camargue, ont lancé leur saison lundi après avoir préparé leur vedette de 15 m Sainte-Sarah II, insubmersible tout temps et autoredressable. « C'est le seul camion de pompiers, de dépannage, la seule ambulance à aller sur l'eau », explique Roland Dubicq, équipier et l'un des vingt bénévoles de la SNSM locale.

Avec leur vedette très demandée du golfe de Fos jusqu'à Sète, leurs deux pneumatiques (dont l'un semi-rigide à bout de souffle), ces sauveteurs gardois s'apprêtent à être très sollicités une fois encore ces prochains jours et surtout cet été. Ce qui confirmerait la tendance haussière du nombre d'interventions.

En effet, l'an dernier, la SNSM locale, qui ne vit que de dons et de remorquages de bateaux en difficulté pour assurer un budget de fonctionnement de 40 000 €, a secouru 240 personnes et est intervenue 88 fois, soit une hausse de 100 % par rapport à 2005. Port Camargue, déjà premier port de plaisance d'Europe, possède donc la première station de sauvetage en Méditerranée pour son nombre d'interventions et la deuxième sur l'ensemble du territoire national métropolitain. Les raisons de ce surcroît d'activité sont multiples selon Roland Dubricq : « Il y a de plus en plus de monde sur l'eau et les plaisanciers n'ont pas forcément les bons réflexes. » A La Grande-Motte, la SNSM possède un autre équipage composé d'une vingtaine de bénévoles. « En 2009, on a réalisé une vingtaine d'interventions, essentiellement de l'assistance » , note Patrice Delprat, l'un des équipiers. Pour eux aussi, la saison se prépare. Le Vidourle, vedette de 9 m, s'apprête à subir un entretien avant la grosse saison.

Ces bénévoles assurent une veille tous les jours de l'année 24 heures sur 24 avec un départ d'intervention sous 15 minutes . Ils n'interviennent qu'après avoir reçu l'autorisation du Crossmed de Toulon géré par la Marine nationale.

Yan BARRY

A Port-Camargue, la SNSM recrute toute personne ayant connaissance du milieu maritime et du premier secours. Tél : 04 66 88 96 49


Publié le : Vendredi 23 avril 2010

​Revue Presse
L'étang de Thau, c'est beau aussi en catamaran

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Photo Franck VALENTIN

édition du jeudi 22 avril 2010

RAPPEL : Proposée par l'office de tourisme, une sortie encadrée par un skipper professionnel

Bob sur la tête, lunettes fumées, visage bronzé, allure décontractée : Jean-Luc Tollemer correspond bien à l'archétype du marin tel qu'on se l'imagine. Il est d'ailleurs natif de Saint-Malo. Pourtant, il fut longtemps éducateur auprès de la jeunesse difficile et des handicapés avant de revenir à ses premières amours maritimes. Non pas en Bretagne, mais dans le Sud, où il s'est installé en 1988. Et il a fini par jeter l'ancre à Bouzigues : « J'ai eu un coup de coeur pour l'étang de Thau. C'est l'un des rares milieux préservés, authentiques, présentant une vraie richesse écologique, que l'on puisse trouver sur les bords de la Méditerranée ». Moniteur fédéral de voile, formé aux Glénans, Jean-Luc a d'abord donné des cours au sein d'une association avant de se lancer dans le bain professionnel en créant Carbone Free, une structure rattachée à une société coopérative basée dans le nord de l'Hérault.

Depuis l'été dernier, il propose de voguer sur l'étang de Thau tout en s'initiant à la navigation. La formule a séduit l'office de tourisme, qui l'a intégrée depuis l'an dernier dans son programme d'activités.

Les sorties se font à bord du Vas-y-mollo , un catamaran de huit mètres, construit en 1992 en Ecosse, dans les légendaires chantiers Fife où fut construit en 1898 le Pen Duick I. Outre le skipper, sept personnes peuvent y prendre place. Pédagogue souriant, le skipper ne se contente pas de fournir des rudiments de navigation, de décrire la fonction de tel ou tel boute (l'écoute pour la grand-voile, l'aussière pour amarrer...) : il invite aussi à tenir la barre quelques instants. Quitte, en bon marin, à chambrer gentiment ...

Marc CAILLAUD


Publié le : Jeudi 22 avril 2010

​Revue Presse
D. Augeix a participé à la coupe des présidents

édition du mercredi 21 avril 2010

10 à 15 noeuds de vent de secteur nord-est à est, mer belle à peu agitée, soleil quasi printanier, températures devenant bien sympathiques... Bref, tous les ingrédients étaient réunis pour une belle journée de navigation en régate lors de la coupe du président organisée par la Sorac, dimanche dernier. Où un seul abandon a été noté sur les 31 bateaux au départ des deux courses prévues dans la journée. Parmi ceux-ci, notons la participation exceptionnelle du coureur hauturier David Augeix qui en a profité pour pratiquer quelques entraînements sur son "Class 40 EDF / Vestas".

Au terme du premier parcours "banane", d'environ 3 milles à tourner trois fois pour les plus gros bateaux et deux fois pour les plus petits, c'est pourtant lui qui l'a emporté, en sauvant son handicap (malgré un bateau pas vraiment fait pour ce genre de petites courses de proximité).

Le second parcours côtier d'environ 12 milles a vu trois des plus petits bateaux de la flotte s'adjuger le podium.

Au classement général de la journée, c'est finalement Atalante, à M. Lo Pinto, qui gagne, devant Windward, à M. Michat, et Furtif, un tout nouveau'A31', à M. Boyer ; EDF / Vestas se classant tout de même en 4 e position.

Dès le début du mois de mai, bon nombre des coureurs de la Sorac se retrouveront sur le plan d'eau de Val- ras pour la première des quatre épreuves du challenge départemental des voiliers habitables.

Suivra, du 13 au 15 mai, la régate l'Escalagde (6 e anniversaire), conjointe avec lecClub catalan de l'Escala (départ d'Espagne le vendredi 14 au matin, les premiers bateaux étant attendus dans la nuit du 14 au 15). Viendront ensuite les régates, sur place, des Voiles agathoises, les 15 et 16, dans le cadre de l'anniversaire des 40 ans du Cap-d'Agde.


Publié le : Mercredi 21 avril 2010

​Revue Presse
Sandra l'Argentine conjugue la voile au féminin

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édition du vendredi 16 avril 2010

Sandra Sautu affiche certainement l'un des plus beaux sourires des ports du Cap d'Agde.

Récemment installée dans la station balnéaire, vivant sur son bateau en compagnie de son mari, Axel, et de ses deux merveilleux enfants, Sanson et Calypso, elle pétille comme le meilleur des champagnes dans une flûte en cristal de bohème : avec finesse et délicatesse.

Elle est Argentine et brille comme l'or quand elle parle de voile et vous éclabousse d'enthousiasme au moment où, avec un délicieux accent porté par les vents d'Amérique latine, elle allie sa passion pour la mer et sa féminité.

Ingénieur physicienne, caparaçonnée de diplômes, elle a déjà vécu de nombreuses expériences professionnelles et sportives à travers le monde et sur une bonne partie des mers du globe. A chacune des escales de sa vie, elle a marqué de son empreinte le lieu et les gens qu'elle y a rencontrés. Et le Cap d'Agde ne fera pas exception à une règle qui s'apprécie plus en milles marins qu'en centimètres.

Elle nourrit deux projets et met tout en oeuvre pour que les vents de la réussite gonflent les voiles de sa passion. Tout d'abord, elle est en passe de monter une association, qui, à elle seule, résume sa philosophie "Femmes et voiliers". Puis, quand elle aura de nouveaux diplômes et notamment ceux, d'état, lui permettant d'enseigner la navigation, elle souhaite diriger son école de voile. Et l'on ne pourrait même pas imaginer qu'elle échoue, tant sa volonté, son charisme et ses nombreuses expériences sont autant d'atout pour réussir.

Pour elle, la féminité, dans toute l'acception du terme, doit trouver sa place dans la navigation à voile : « Je milite déjà dans de nombreuses associations féministes situées dans de nombreux pays. Et pour moi, une femme doit pouvoir se faire une place dans un monde souvent dominé par les hommes. Même si je dois reconnaître qu'au plus haut niveau, des femmes savent s'imposer. » Avec son association, elle veut proposer une navigation pour et par les femmes, « croyez bien que je n'exclus pas les hommes... » . En fait, Sandra Sautu souhaite promouvoir des séjours dans la région que les visiteurs pourront déguster à des rythmes " féminins" : « Calmes, détendus, en toute sécurité, adaptés à la vie de la femme et à ses aspirations. » Si, pour l'heure, elle vit en famille dans un superbe voilier, le "Far away", elle en attend un autre qui lui servira d'outil de travail, le "Maitairoa", qui devrait s'installer au Cap prochainement.

Avec un CV plus long qu'une traversée du Pacifique, elle arrivera à séduire les acteurs locaux pour l'aider dans sa passion : faire partager les mers au plus grand nombre, et aux femmes en particulier.

H. C


Publié le : Vendredi 16 avril 2010

​Revue Presse
Un thonier transformé pour repêcher des missiles !

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édition du samedi 10 avril 2010

Racheté, un bateau sétois a été transformé. Il sert désormaisà l’armée. Le Jean-Marie-Christian V ne pêchera plus des thons mais des missiles !

Promis à la casse pour cause de crise dans le secteur, ce thonier-senneur sétois, en polyester, propriété du plus gros armateur français de thon rouge, Jean-Marie Avallone, a été transformé en bateau de l’armée, plus précisément de la Direction générale de l’armement (DGA). Il récupère désormais des missiles testés, au large des Landes. Histoire de protéger la technologie made in France.

Rebaptisé Jif Explorer, l’ex-thonier, construit en 1990, embarque dix marins, dont un ancien du Jean-Marie-Christian V. Il remplace un bateau "gris" (militaire), un ex-Abeille Supporter. Un fait rare. Ses deux moteurs surpuissants (1 400 chevaux chacun) et ses moteurs azimutaux (à 360°), qui lui autorisent une grande maniabilité, ont séduit les militaires à la recherche d’un nouveau navire. Le désormais Jif Explorer. « L’idée a germé fin 2009, confie Jean-Marie Avalonne. Casser un tel bateau, je ne l’aurais pas supporté. Qu’il vive encore et pour la France, c’est un honneur. » Quand les militaires sont venus voir ce thonier, « ils n’ont pas hésité », ajoute-t-il fièrement. Le Jean-Marie-Christian V a été acheté par la société Jifmar - pour un montant tenu secret - qui a signé un contrat avec la DGA.

Entre Sète et Bayonne, ce bateau de 45 mètres a abandonné ses sennes pour des équipements high-tech. Plusieurs mois ont été nécessaires au Centre de sécurité des navires afin de le rendre administrativement compatible. Et quelques semaines pour l’équiper entre autres d’un robot sous-marin "ROV" avec deux bras articulés que l’on peut téléguider sous l’eau, d’un sonar évidemment très performant et « d’un positionnement dynamique DP1 ». Pour ce faire, le pont a été totalement transformé. Réalisées à Sète et à Passajes, en Espagne, les modifications l’ont été « sous l’égide du centre de sécurité de Sète, du bureau Veritas et de l’architecte naval Mauric de Marseille », précise un responsable de Jifmar, tenu désormais par le « secret défense ».

La Jifmar, qui emploie 38 salariés, est par ailleurs chargée, en rade de Sète de l’amarrage des pétroliers au sea line, ce gros tube sous-marin qui achemine, le pétrole raffiné aux cuves du dépôt GDH de Frontignan, où se branchent 60 tankers par an.

Olivier SCHLAMA

La flotte méditerranéenne comptait 36 thoniers-senneurs, dont 22 immatriculés à Sète. Seulement 17 ont décroché un permis de pêche cette saison - dans un mois - pour un quota de 16 000 tonnes. Une dizaine de bateaux auraient bénéficié d’un plan de sortie de flotte.


Publié le : Dimanche 11 avril 2010

​Revue Presse
Une troisième place à l´Arcipelago 6.50 pour Renaud et Bertrand

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De retour en France, après plus de 950 Milles de navigation entre les convoyages et la course, l’équipage d’Atchiki tou : Renaud CHAVARRIA & Bertrand DREUX est heureux de son résultat en Italie avec sa troisième place et premier Français.

Cette course est la première du calendrier Français de la classe mini 6.50.

Résumé de la course de l'agathois licencié au club de voile ENAC et moniteur de voile pour le club et pour le Centre Nautique du Cap d'Agde :

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"Après un départ moyen ou on a été gêné par 2 bateaux qui nous ont refusé une priorité, on pointe 10 à la bouée de dégagement. C’est grâce à l’envoi de spi rapide et une meilleure trajectoire par rapport à nos concurrents que l’on s’est placé rapidement à la tête de la course. De Talamone à l’île d’Elbe et Capria, on était au portant dans un vent moyen de 20 nœuds une belle glissade sous spi avec des pointes à 14 nœuds ! Au premier pointage à 19 heures, on était 3ème de la course au général et premier série. Je pense que sous spi on allait vite mais c’est le contournement des îles et le manque de lucidité pendant la nuit qui nous a fait défaut on est passé trop prés à chaque fois des îles et cela nous a fait perdre du temps. Le lendemain matin on était plus que 5ème au général et 3ème série place que l’on conservera jusqu’à la fin malgré un combat acharné avec Tagada le 2ème série et sister ship d’Atchiki tou."

Prochaine régate :

  • le 17 avril, le Grand Prix d'Italie (course en double de 540M)

Renaud cherche des partenaires pour son projet, parlez en autour de vous !

Et n'hésitez pas à aller visiter son site

Renaud Chavarria


Publié le : Dimanche 04 avril 2010

​Revue Presse
Réunir 10 000 € pour financer l'achat d'un jet ski SNSM

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édition du mercredi 24 mars 2010

« Honnêtement, ça nous em... de faire la manche ! » Dans son bureau du Cap d'Agde, Jean-Louis Cousin, chef de bord de la Société nationale de sauvetage en mer (SNSM), est fataliste : après dix années de bons et loyaux services, le jet ski qui permettait aux sauveteurs de passer le câble de remorquage aux navires en détresse ou d'intervenir dans la zone de baignade des 300 mètres, là où le tirant d'eau est faible, vient de rendre l'âme.

Un nouveau coup dur deux ans après la casse d'un des moteurs de la vedette, là encore juste avant la saison touristique. « Heureusement, Jean Pioch, de la Fédération de l'hôtellerie de plein air, avait à l'époque entendu notre appel et récolté 22 000 € pour réparer » , se souvient Jean-Louis Cousin. Cette fois encore, un appel aux dons est lancé. Pour financer l'achat d'un nouveau jet, la SNSM, qui gère un budget annuel de 20 000 €, doit trouver 10 000 €. « Un revendeur agathois, Matos Import, nous fournit la machine à prix coûtant et l'entretient gratuitement. »

Ce coup dur survient au mauvais moment. La trésorerie de la SNSM d'Agde est en effet mobilisée pour démarrer la construction d'un nouveau bateau, qui sera livré en 2012. Voilà donc les bénévoles sans le sou, ce qui ne manque pas d'interpeller. Le port compte en effet 3 300 bateaux de plaisance et l'on ne peut pas dire que les marins fassent preuve de beaucoup de générosité envers ces "Saint-Bernard" des mers. « Croyez-moi, lorsqu'ils sont pris dans la tempête, ils sont contents de nous voir arriver », souligne Thierry Pomarède, l'autre chef de bord. Et les deux hommes de rappeler que les treize personnes qui oeuvrent sur le bateau été comme hiver sont toutes bénévoles. Des bénévoles qui ont aujourd'hui besoin d'un sacré coup de main.

O. R.

Les dons peuvent être adressés à la capitainerie du Cap d'Agde : 04 67 26 00 20


Publié le : Mercredi 24 mars 2010

​Revue Presse
Maxi Banque Populaire, trimaran géant, est attendu à Sète

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Photo BPCE/B. STICHELBAUT

édition du mercredi 24 mars 2010

Maxi Banque Populaire V , trimaran géant de 40 m de long pour 23 m de large, effectuera une escale à Sète, du 3 au 6 juin. L'occasion pour le grand public de s'approcher de ce magnifique voilier, détenteur du record de l'Atlantique nord (New York - Cap Lizard) depuis 2009. Un record que détenait Groupama 3, qui vient de remporter le trophée Jules Verne. Le Trophée Jules Verne est justement un des objectifs du "Maxi Banque Pop" (à l'automne). Dans le cadre de sa venue à Sète, Midi Libre organisera, avec la Banque Populaire, un jeu-concours, dont le lot principal sera une régate sur le trimaran.
A suivre...


Publié le : Mercredi 24 mars 2010