174 bateaux ont participé à la Semaine Nautique Internationale de Méditerranée à Marseille durant le week end Pascal. Cette épreuve qui est le pendant Méditerranéen du Spi Ouest France a subi les conditions musclées qui ont balayé la France avec des vents de force 8 et des températures polaires.

Pas de pêcheurs, ni de sardine pour boucher le vieux port mais la première course du vendredi à 15 heures a dû être annulée en raison d'un vent dépassant les 40 nœuds. Le samedi la météo s'étant améliorée 3 superbes manches ont été courues en rade nord par les IRC 1 2 et 3 et 4 en rade sud pour les Melges 24 et les petits monotypes donnant lieu à des régates de très haut niveau et à un très beau spectacle sur l'eau.

Malheureusement les conditions s'étant de nouveau dégradées le dimanche et le lundi avec des vents soufflant en rafale à 45 nœuds et une mer forte qui empêchait de mouiller les bouées, le comité de course a dû annuler toutes les manches prévues.

Cette magnifique épreuve de début de saison comptant pour le championnat de l'UNCL mobilise 90 bénévoles avec une organisation parfaite tant sur l'eau qu'à terre ce qui en fait un rendez vous incontournable de la voile en Méditerranée.
PAA

Depuis quelques mois, le nombre de cormorans observables au Cap d’Agde est en forte augmentation, au point de rivaliser, désormais, avec celui des goélands, mouettes et autres sternes. Intéressons nous un peu à ces résidents nautiques.

Les cormorans, ou "corbeaux de mer", sont des espèces d'oiseaux palmipèdes marins de la famille des phalacrocoracidés. Ce sont des oiseaux aquatiques, au corps allongé, au long cou et au bec puissant et crochu. Les cormorans arborent généralement un plumage noir et un long cou flexible. Ils pèsent de 1,5 à 3,5 kilogrammes.

Le plumage du cormoran est partiellement perméable, car les trois quarts de la surface de sa plume (la partie la plus externe) ne comportent pas de crochets, rendant celles-ci libres et perméables. Cette propriété lui permet de dépenser moins d'énergie pour plonger, car moins d'air se trouve dans son plumage, le rendant ainsi plus lourd une fois immergé.

En surface, il nage avec le corps très enfoncé, de sorte que, de loin, on ne voit dépasser que son cou. Très à l'aise sous l'eau, il peut nager en apnée jusqu'à une quarantaine de mètres de profondeur pendant plus de deux minutes, mais en général, il n'excède pas les dix mètres pour des plongeons d'une trentaine de secondes. Il se déplace alors avec vélocité et manque très rarement ses proies : les poissons.

Les cormorans réussissent la prouesse de pêcher dans des eaux obscures, ce qui laisse planer des questions concernant d'éventuels moyens de détection autres que visuels. Sa grande voracité et son impact écologique sur les espèces de petite taille ainsi que sur les juvéniles, lui vaut une haine farouche notamment de la part des pêcheurs et des pisciculteurs.

A l'exception de quelques espèces pélagiques, le cormoran ne fréquente pas la haute mer et vit en général le long des côtes rocheuses et des falaises. On le retrouve sur presque tous les continents, à l'exception de l'Amérique du Sud.

Coeurdelion

Pascal ALLILAIRE découvre la voile en 1960 en Bretagne Nord, à ST Quay Portrieux, où il passe ses vacances dans la maison de famille. Le premier bateau familial est un côtre Breton nommé "La Mouche" et c’est avec son père qu’il fait ses premières navigations.

Puis arrive un Mousse nommé « moussetang » construction à bouchains en contreplaqué. Il participe à ses premières régates au sein du club de voile local et attrape immédiatement le virus à tel point que pour naviguer plus il débarque à la godille avec une annexe les propriétaires de voilier en échange d’une navigation dans la baie de St Brieuc. Les bateaux de l’époque s‘appelaient Golif, Belouga, Cornu 930.

Dans les années 1965 arrivent les premiers dériveurs « plastique » et il passe au 420 puis au 470 nouveau dériveur sportif qui fait encore une longue carrière olympique. C’est l’époque des frères Pajot, Marc Bouet et autres futurs champions et tout ce petit monde de 14 ou 15 ans se retrouvait sur des championnats de Bretagne à Perros Guirrec ou à l’Aber Wrach dans une ambiance camping bon enfant.

Il inscrit les premières lignes de son palmarès avec un titre de champion de Haute Bretagne junior de 420 et de Moth Europe. C’est en 1973 qu’il découvre la course au large grâce à un ami de la famille dont le rêve d’enfant était de participer à la course du Fasnet et qui achète un Scotch, plan Philippe Harlé construit chez Aubin.

"La mouche" cotre breton familial

Les entraînements commencent au Havre au printemps 73 avec la participation régulière aux régates en baie de Seine puis la saison de course du RORC avec Cherbourg-Solent, Cowes-Dinard, la Morgan Cup, la Channel Race et enfin en point d’orgue le Fasnet avec une jolie 2° place en classe 5 derrière Morbic 3 appartenant à la famille Eliès grande pourvoyeuse de futurs champions.

Il passe ensuite toutes ses vacances d’étudiant à naviguer dans les iles Anglos Normandes et en Irlande comme skipper pour une école de croisière de Saint Malo qui en 1978 à la fin de ses études lui propose de convoyer un Gin Fizz en Martinique ou il reste un an à sillonner les petites Antilles avec des métropolitains venus découvrir ce petit paradis de la voile qui à l’époque était presque désert.

De retour en métropole il est embauché au Midi Libre comme contrôleur de gestion mais l’appel des bateaux est trop fort et il commence une carrière de maître voilier à Montpellier chez Delta Voiles.

Il crée son propre atelier au Cap d’Agde en 1980 et il refait une traversée de l’Atlantique en course en 1984 sur un Centurion 47.

Depuis son palmarès s’est bien étoffé avec 2 titres de champion de France en First Class 8 et en Fun en 1988 et 1989, 1 titre de vice champion du monde monotype Fun, 1 victoire au Tour de France à la Voile en 1995, 1 titre de Champion de France de Course au Large, 1 victoire à la Giraglia Rolex Cup en 2000 et 1 victoire à la Transmed en 2006.

Responsable de la Voilerie Quantum pour la Méditerranée, son programme de courses en 2008 est de participer à la Transmed, la Giraglia Rolex Cup et le Tour de Corse à la Voile sur le class 40 EDF Energie Nouvelle, avec David Augeix pour valider les voiles qu’il a fourni, plus des régates du championnat de Méditerranée de l’UNCL (Union Nationale pour la Course au Large) sur le fidèle First 45.F.5 « Ar Vag », sans oublier les régates locales de la SORAC.

Sa passion de la voile est intacte et il espère continuer encore longtemps à la pratiquer...

Vendredi soir, c'était le dernier grutage par une journée encore fort ventée à l'image du mauvais temps qui a sévi toute cette semaine.

La remise à l'eau du très beau yacht "Vagabond", amarré habituellement à son poste au quai d'honneur, s'est bien passée mais lors de sa sortie de la darse en marche arrière, le skipper tentant de faire son demi tour, s'est fait prendre par la forte Tramontane qu'il avait par le travers.

Le bateau a alors accroché la chaîne de mouillage du corps mort situé en face des deux darses de manutention. Lors de la manoeuvre de récupération, plaqué par le vent, le voilier est venu légèrement toucher deux bateaux amarrés derrière la cabane des grutiers, heureusement sans dégât ni pour les uns ni pour les autres.


Résultat des courses : deux tours de chaîne sur l'arbre d'hélice de "Vagabond" qui ont entraîné l'intervention d'un plongeur professionnel et de notre ami Thierry qui ne compte pas ses heures pour ces interventions en urgence.

Bravo à tous les intervenants qui ont réussi à dégager "vagabond" avec une pensée particulière pour le plongeur dans cette eau à 10°c.
David

Vous trouverez le lien dans le menu Navigation sous "Revue de presse", bonne découverte.

Quelques photos envoyées par Thierry de la destruction du "Jean Joseph" peu de temps avant le salon nautique 2007.

Faire le bilan, suivre les évolutions du site pour mesurer le fruit de notre travail est une de nos préoccupations majeures. Sur la courbe ci dessus, initialisée en mars 2007, vous constaterez une progression annuelle importante du taux de fréquentation sur l'année écoulée.

Notre statégie de rassembler toutes les informations nautiques sur le Cap d'Agde et sa région est donc bonne et correspond à un réel besoin. Nous continuerons dans cette direction en 2008 et invitons tous ceux et celles qui veulent nous aider dans cette démarche à nous contacter.

ECOCEANE a présenté mardi 19 février 2008 aux responsables du port, et pour la 1ère fois dans les conditions d'exploitation, le CATAGLOP XL, navire de récupération, de séparation et de stockage des déchets flottants.

Ce type d'engin, fabriqué par une entreprise française, facilite la protection des plans d'eau et permet ainsi de favoriser l'attribution de l'Ecolabel ''Pavillon Bleu'' en Méditerranée.

Pour ce type de plaisancier, la mer est perçue comme un lieu de consommation sécurisée et nous assistons à l'avènement de l'explosion des demandes d'intervention de secours qui n'en sont pas réellement.

Une particularité méditerranéenne est que de nombreux voiliers ne sont utilisés qu'au moteur et ainsi rejoignent les nombreux plaisanciers qui n'ont aucune culture maritime.

Inexpérimentée et peu autonome, cette population, à l'origine de nombreuses opérations de sauvetage, développe une certaine forme d'assistanat et les opérations d'assistance sont le plus souvent déclenchées en vue de prévenir un danger prévisible. Pour les marins, une panne moteur n'est pas une situation de détresse mais pour les néophytes, cela peut rapidement le devenir, ce qui explique une recrudescence des appels pour des voiliers dont le moteur est tombé en panne. Ne sachant pas gérer le problème, ils se sentent désemparés et appellent les secours.

Si on ne prend pas en compte ce phénomène, il est à craindre que toute l'organisation des secours soit mise en péril. La SNSM n'a jamais été prévue pour faire face à ce type de comportement même si elle tente de s'adapter à la nouvelle donne avec beaucoup de dévouement.

Les bateaux de la SNSM n' ont jamais été faits pour servir de remorqueurs pour bateaux en panne de carburant!

Aux dernières nouvelles, certains « clients plaisanciers» n'hésitent plus à se plaindre des services de l'association suite à des éraflures ou de légers dégâts sur le bordé, occasionnés pendant le remorquage de leurs bateaux. Plusieurs plaisanciers et leurs assurances ont même attaqué la SNSM en justice pour obtenir des dommages et intérêts!

Est ce une manière de remercier ces hommes qui risquent leurs vies pour secourir celles des autres, et notamment des imprudents?

Au hasard de nos lectures hivernales, notre attention a été attirée par cette carte décrivant les routes maritimes empruntées par les Romains … il y a plus de 2000 ans.

Il est remarquable de constater que même sans Yanmar ni Volvo et avec les technologies rudimentaires de l’époque, nos aînés taillaient quand même de la route :

• Narbonne-Ostie (Rome) en 3 jours
• Narbonne-Carthage (Tunis) en 5 jours
• Tarragone–Ostie (Rome) en 6 jours
• Gades (Cadix)–Ostie (Rome) en 9 jours
• Marseille–Alexandrie en 30 jours

Force est de constater que les plaisanciers d’aujourd’hui ne font guère beaucoup mieux … et pourtant, ils galèrent parfois, eux aussi !

Arrivée à Constanza, Port Tomis sur la Mer Noire

Jose et Nadia nous ont envoyé un petit message pour cette nouvelle année, nous leur souhaitons beaucoup de plaisir dans leur navigation à travers l'Europe en 2008. Vous pouvez, sur le site de l'APAC lire des récits de leur voyage.

Voir ancien article : Agde-Danube

Après avoir envisagé que cette fortune de mer ne soit en fait qu'un canular de très mauvais goût dont serait victime le site Hisse et oh, la rédaction d'infocapagde vous informe que selon Hisse et oh, le naufrage de ce bateau au Cap Creus aurait bien été confirmé par la SNSM.

Cette information, malgré notre demande, ne nous a pas été confirmée par le site Hisse et oh.

Nous sommes en conséquence désolés d'avoir orienté nos lecteurs vers ce site en publiant cette information dont la fiabilité demeure incertaine. Nous ne le ferons plus à l'avenir afin de préserver notre crédibilité.

Il ne nous appartient pas de juger la politique rédactionnelle menée par les autres sites, en ce qui nous concerne, cela conforte notre choix de ne pas autoriser les interventions anonymes dans les forums d'infocapagde.

Pour ceux qui s'interrogent sur les raisons qui nous ont amené à faire un lien vers ce forum, elles sont simples, nous avons constaté une arrivée de nombreux lecteurs en provenance de ce site en raison d'un lien posté par un de ses membres vers un de nos articles (fortune de mer à Brescou). Il nous avait semblé tout naturel de publier cette information sous la forme d'un article avec un lien vers ce site car nombreux sont nos lecteurs qui naviguent souvent l'été, dans cette zone de navigation.

En conclusion, sur internet, ce qui est cru devient plus important que ce qui est vrai...

La zone technique n'a pas été épargnée par la violente tempête qui souffle actuellement sur la méditerranée. Un voilier, à priori bien calé sur son ber a été couché sur son flanc tribord.

Les pompiers d'Agde sont aussi intervenus en fin de journée sur le bâtiment du chantier Yatching Boat dont la toiture a été endommagée, elle aussi, par le vent. Un point positif, il n'y aurait pas de victime à déplorer.

Les agathois étaient venus en nombre pour assister au renflouement du chalutier le "Marcel d'Isanto" qui a sombré très rapidement dans l'embouchure de l'Hérault vers les trois heures du matin le 17 décembre alors qu'il se trouvait à proximité de la mer, à la hauteur de la Tamarissière.

Cette opération s'est terminée vers les 13 h 00 après que les opérations de pompage du gasoil furent terminées. Le chalutier a ensuite été pris en remorque par la barge Roxane2 pour rejoindre le port de Sète.

Selon la société qui a effectué le renflouage du navire, cette opération a été très délicate à plusieurs niveaux et en particulier à cause du fait que le navire devait être récupéré intact. Le fait que les opérations ait été longues n'est pas lié à la période des fêtes de fin d'année. Les opérations de préparations sous-marines ont été complexes, et ont rencontré des difficultés supplémentaires telles qu'une eau à 7°, une visibilité très réduite avec un courant toujours présent et souvent fort. Il faut  en conséquence féliciter tous les participants qui ont permis le bon déroulement de cette opération en cette période de fin d'année.

La rédaction du site infocapagde s'associe à la douleur de la famille du marin pêcheur disparu dans ce terrible accident. Ce triste événement ne peut que nous faire réfléchir aux dangers de la mer.

Ce texte a été modifié le 29 décembre
Remerciements à Mr ZAHEDI qui nous a apporté un complément d'informations