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​Infocapagde
Le renflouement du "Marcel d'Isanto" s'organise...

 

La barge "Roxane, en provenance de Sète est arrivée sur zone en début d'après-midi. On peut apercevoir le portique du chalutier qui émerge.


Les plongeurs de la gendarmerie-maritime de Leucate se préparent à manoeuvrer dans une eau à 7°.
Sous la conduite d'un technicien qualifié, ils vont procéder à la pose de "chameaux" ce qui dans le jargon technique signifie des flotteurs. Les opérations de renflouement se poursuivront demain.

De notre correspondant Henri Geoffroy

Publié le : Jeudi 20 décembre 2007

​Infocapagde
Feu en panne

Avis d'incident  feu éteint
Département : HERAULT
Zone : Agde - Port de plaisance du Cap d' Agde
Le présent avis aux navigateurs concerne l(es) objet(s) nautique(s) suivant(s) :
N°3400072
Nom : AGDE - PORT DE PLAISANCE DU CAP D´AGDE - FEU DU BASSIN D´ESCALE

Position: 43°16,342' N, 3°30,478' E      WGS 84
Classement : Local
Objet surveillé : non
   
Durée : A (- de 6 jours)

Publié le : Mercredi 19 décembre 2007

​Infocapagde
Naufrage du "Marcel d'Isanto"


Le "Marcel d'Isanto" à la criée Photo Philippe Malpertu 

C'est un chalutier agathois de 18 mètres, le "Marcel d'Isanto" qui a sombré très rapidement dans l'embouchure de l'Hérault vers les trois heures du matin alors qu'il se trouvait à proximité de la mer, à la hauteur de la Tamarissière.

Un autre chalutier, le "Vicenzo" est alors venu lui porter assistance en pleine nuit et a récupéré à son bord deux marins.

Il faut déplorer la disparition d'un marin d'une cinquantaine d'années, Monsieur Yves Mirabella dont le corps, prisonnier de l'épave, a été repêché ce matin par les sapeurs pompiers.

Les plongeurs investissent actuellement l'épave pour connaître les causes de ce surprenant naufrage.

Le "Marcel d'Isanto" est immatriculé à Sète sous le numéro ST 290662. Il a été construit en 1965 et a commencé à naviguer sous le nom "L'Aigle" puis est devenu le " Marcel d'Isanto".

Publié le : Lundi 17 décembre 2007

​Infocapagde
Un marin porté disparu après le naufrage de son chalut



Un chalutier a fait naufrage tôt lundi matin dans le fleuve Hérault, alors qu'il s'apprêtait à sortir en mer pour une campagne de pêche. Le bâtiment a sombré pour une raison encore indéterminée à une centaine de mètre de l'embouchure du fleuve, à hauteur du Grau d'Agde, près d'Agde.

Le navire a coulé très rapidement, selon les pompiers. Les secours ont réussi à repêcher deux marins mais un troisième est toujours porté disparu. D'importants moyens de secours se trouvaient sur place : pompiers, gendarmerie maritime, une douzaine de plongeurs, ainsi qu'un hélicoptère. Mais les très basses températures laissent peut d'espoir de retrouver le marin sain et sauf.

Source AFP
Notre correspondant Henri Geoffroy se rend sur place pour en savoir plus.

Publié le : Lundi 17 décembre 2007

​Infocapagde
Tarif de manutention 2008



Publié le : Jeudi 13 décembre 2007

​Infocapagde
Mobi-deck fait son 20 h sur France2


Cliquer sur image pour voir la vidéo

Hier soir au journal télévisé de 20 heures sur France 2, le port du Cap d'Agde était à l'honneur avec un sympathique reportage sur le Mobi-deck. Pour ceux qui n'aurait pas vu ce JT, vous pouvez voir la vidéo en cliquant ici

Publié le : Dimanche 09 décembre 2007

​Infocapagde
Les photos de l'arrivée de David à Bahia



Peu après avoir franchi la ligne d’arrivée les supporters ayant fait le déplacement ont pu monter à bord pour féliciter notre équipage.

Quelques mots de David sur le ponton : "Nous voilà enfin arrivés. Cette traversée aura été bien clémente, presque trop. Tous les jours c’était pas ou peu de vent... heureusement que les bateaux sont rapides ! Les statistiques météo donnent, pour la zone du Cap Vert, 1% de calme au mois de novembre et devinez le vent que nous avons eu pendant deux jours là bas : moins de 5 noeuds ! Ceci étant, les meilleurs ont quand même 2 jours d’avance sur nous. Mais nous avons beaucoup appris lors de cette traversée. J’ai rempli deux carnets de notes : de quoi alimenter les réflexions et constituer une base de travail pour la suite."

Nany Ferreira

Publié le : Dimanche 02 décembre 2007

​Infocapagde
"EDF Energies Nouvelles", 24e à Bahia


 

EDF Energies nouvelles termine la course de la Transat Jacques Vabre à la 24 ème place. Nous espérions tous un meilleur classement mais les options tactiques retenues n'ont pas permis mieux.

Le voilier a franchi la ligne d'arrivée à Bahia mercredi 28 novembre à 18 heures 36 minutes et 50 secondes. David Augeix et Nicolas Marchand bouclent ainsi leur transat en 25 jours 04 heures 36 minutes et 58 secondes, soit à une vitesse moyenne théorique de 7,18 noeuds. Leur écart avec le premier est de 2 jours 15 heures 34 minutes et 36 secondes

Le bateau s'est-il bien comporté? Le gréement et les voiles ont-ils été à la hauteur des espérances? Outre cette 24 ème place, que faut-il retenir de cette expérience?

Cette course sera sans doute riche en retour d'expérience et permettra à David de continuer à progresser.
A son retour au Cap, nous irons à sa rencontre pour le féliciter et pour en savoir plus...


Publié le : Mercredi 28 novembre 2007

​Infocapagde
Le vendredi, tout est permis…


 

Vendredi 23 Novembre 2007 une agitation inhabituelle régnait, dès le matin, sur les quais de la station du Cap d’Agde, à proximité de l’office de Tourisme. Comme le montre la photo ci-dessus, un rassemblement spontané de plusieurs dizaines de personnes a attiré notre attention.

Intrigué par une telle manifestation, Infocapagde s’est immédiatement rendu sur les lieux pour éclaircir cette énigme.

S’agissait-il ?

  • d’une soupe populaire organisée par la Sodeal?
  • d’une manifestation des dockers du port, mécontents de l’augmentation récente du « petit jaune »?
  • de la divulgation du numéro de téléphone personnel de Maud Fontenoy?
  • de la liste d’attente des plaisanciers attendant qu’une place de port se libère enfin?...
Non, comme le montre la photo ci-dessous, il s’agissait simplement d’une des dernières sessions « permis bateau » 2007, avant, semble-t-il, que la législation ne change.

 

Comme vous le voyez, au Cap, le vendredi, tout est permis, ou presque !...

De notre correspondant Congre Debout

Publié le : Lundi 26 novembre 2007

​Infocapagde
Telecom Italia vainqueur Transat Jacques Vabre


 

Telecom Italia, skippé par Giovanni Soldini et Pietro d'Ali, a remporté cette nuit la Transat Jacques Vabre dans la catégorie Class 40.

Ils ont franchi en vainqueur la ligne d'arrivée de la 8e Transat Jacques Vabre à 3 heures 2 minutes et 22 secondes.

Telecom Italia boucle ainsi les 4 340 milles du parcours en 22 jours 13 heures 2 minutes et 22 secondes à la vitesse moyenne théorique de 8,02 nœuds.

Le régional David Augeix est pointé à 496' et se trouve actuellement en 23 ème position.

Publié le : Lundi 26 novembre 2007

​Infocapagde
Grosse tempête dans le golfe de Lion


  
  

A distance, grâce aux informations des houlographes, vous avez pu suivre l'évolution de cette grosse tempête dans le golfe du Lion. Les images de la webcam étant sous les embruns nous avons le plaisir de mettre à votre disposition les photos de Monsieur Dominique Degasnes que nous remercions vivement.

A noter qu'il a été relevé une amplitude maximum de la houle à 7,90 mètres au houlographe de Sète dans la nuit de mardi à mercredi vers les 04 h 00 du matin.

Houlographe Sète

Publié le : Mercredi 21 novembre 2007

​Infocapagde
Le Cap d´Agde au Salon Nautique de Paris



Du 1er au 9 décembre 2007 le Salon Nautique de Paris est le grand rendez-vous des professionnels du nautisme et des amoureux de la mer. Il démontre chaque année son rôle promotionnel pour l’ensemble des activités nautiques.

L’Office de Tourisme et la SODEAL participent pleinement à cette 46ème édition avec un stand sur l’espace Languedoc-Roussillon (Hall 1 Allée N stand 60) qui présente toutes les facettes du nautisme de la Commune. Il est vrai que Le Cap d’Agde est la Capitale du nautisme en Méditerranée en vivant par et pour la mer.

La station offre une large palette d’activités nautiques, tant maritimes que fluviales. Côté sport et sensation, le plan d’eau est une source infinie de plaisirs. Il correspond aux ambitions des plus exigeants pour pratiquer la voile, le motonautisme, la plongée, le ski nautique...

Avec le label « France Station Nautique » qui garantit des activités nautiques organisées et de qualité, le Centre Nautique est le point de rencontre des passionnés de la mer et du nautisme : formation, location, club et entraînement.

Côté découverte, le Cap d’Agde se plonge dans les 2.500 ans d’histoire de la Cité d’Agde, située au carrefour des eaux douces et salées, là où la Méditerranée, le fleuve Hérault et le canal du Midi classé parmi les sites du Patrimoine Mondial de l’Humanité par l’UNESCO se rejoignent.

Côté animation sur le stand, le temps fort sera le cocktail qui aura lieu le mercredi 5 décembre 2007 à 17h30, sur le thème « Le port de plaisance du Cap d’Agde relève le défi de la qualité environnementale ».

Le Cap d’Agde est au Salon Nautique International de Paris (Paris Expo – Porte de Versailles) : Espace Languedoc-Roussillon Hall 1 Allée N Stand 60, du samedi 1er au dimanche 9 décembre de 10h à 19h (nocturne le vendredi 7 décembre jusqu’à 22h)

Communiqué de presse N°34 de l'OT

Publié le : Lundi 19 novembre 2007

​Infocapagde
Les forces vives de la Sodéal


Nous continuons notre série de rencontres. Après des entrevues avec l'encadrement, nous allons aujourd'hui voir des hommes de terrain, si l'on peut dire, car, ces hommes sont plutôt sur l'eau ou sur les pontons. Aujourd'hui, souffle une bise sibérienne avec des rafales à 90 km/h (40 à 45 noeuds pour les marins). Aussi, faut-il enlever 5° pour évaluer la température ressentie.

  

Autrement dit, c'est du 0° ? Question que je pose à Eric Aubrière, sur sa vedette..

En effet, nous subissons ce froid depuis quelques jours un peu prématurément c'est vrai. Mais cette période est étalée sur deux mois et nous sommes équipés en conséquence.

On vous appelle "le Breton" sur la zone, vous êtes donc habitué à ce froid inhabituel pour la saison !

J'ai peut-être la réputation d'un "breton", mais je n'en suis pas un ! je suis natif de La Rochelle, un peu en dessous. Et, les Charentes-Maritimes bénéficient d'un micro-climat, comme la Bretagne, je crois,  et les écarts de température sont moins sensibles qu'ici.

Vous faites parti des anciens. Comment un Charentais a-t-il  pu débarquer en terre languedocienne ?

Un concours de circonstances.. je naviguais en cabotant depuis Menton et le hasard a voulu que je tombe en panne sur l'étang de Thau, car je devais prendre la Canal du Midi pour rejoindre l'Atlantique. Je suis tombé sous le charme de la région et me suis donc inscrit à l'ANPE en demandeur d'emploi..Et, j'ai eu la chance d'être recruté rapidement. Je le dois à un architecte de la Sodéal, M. Lepage, que je salue au passage. Mon premier travail, ce fut d'avoir participé à la mise en place de la patinoire, sur le parking de l'ancienne Douane. Et de la glace, je suis passé sans transition sur les eaux salées du port, où j'ai rejoint l'équipe technique de Pierre Weiss.

On vous voit à l'ouvrage, tantôt sur les quais, tantôt sur les pontons et souvent sur l'eau. Expliquez-nous votre travail au quotidien.

Un travail très polyvalent qui va du remorquage à la soudure et la stratification en passant par le tracto-pelle pour des ouvrages d'importance.

L'équipe technique de la Sodéal a concouru et participé aux grands aménagements portuaires. Vous pouvez nous les rappeler ?

Notre travail, car on est en équipe, a consisté ces dernières années, au renouvellement des pontons qui accusaient le poids des ans, à l'extension du port devant l'île des Loisirs (168 postes) et la construction du prototype Moby-deck. Cette réalisation a demandé un énorme savoir-faire et nous nous y sommes impliqués avec passion. Nous avons aussi réinstallé des pontons au Quai Malfato qui était quasiment hors-service et aussi Quai de la Seine. La zone dédiée aux catamarans a vu sa surface agrandie. Les vieux cat-ways récupérés ont repris même du service en offrant des places d'escale l'été. Bien sur, ils ont été relookés par notre équipe.

Pour finir notre entrevue, une dernière question sur les relations avec la Direction de la Sodéal ?

Je suis Délégué du Personnel et Secrétaire du Comité d'Entreprise. En cette qualité, je peux dialoguer avec les cadres de la Direction. Je puis vous dire que le dialogue est toujours ouvert et que nos avis sont toujours entendus et pris en considération. 

Merci M. Aubrière, d'avoir répondu à nos questions malgré le froid. Tiens, je vous annonce un radoucissement prochain avec l'arrivée de la pluie... comme chez vous en Atlantique !

De notre correspondant : henri GEOFFROY

Publié le : Samedi 17 novembre 2007

​Infocapagde
Lucien Palomares par Paul éric Laurès


 

Sur les murs de son bureau, on pourrait imaginer le road book imagé d’une vie mouvementée. Point de tout ça, mais des schémas techniques de moteurs, une carte des vents, une paire de photos du bateau engagé au championnat de France offshore et une vue aérienne de la zone technique du Cap d’Agde, sa deuxième maison depuis plus de 20 ans. Il y a aussi cette affichette face à l’entrée : “apprenez à partir des erreurs des autres, vous n’aurez pas le temps, seul, de toutes les commettre”. A t-il mis ça ironiquement en pensant à toutes les conneries qu’il a pu faire, celles qui ponctuent les vies passionnées des baroudeurs peu avares en idées ?

Car de passions il s’agit quand, à l’heure de la retraite, on a déjà pris les commandes de ses 9 bateaux, le guidon de ses 11 motos, le volant d’une quinzaine de voitures, le manche de 3 avions et fabriqué des tas de choses dont... un sous marin !

Avant de retracer son arbre généalogique, Lucien a puisé ses premiers souvenirs dans l’histoire de son année de naissance, s’intéressant pêle-mêle aux disparitions d’Hitler, Mussolini et Roosevelt comme à Margaret Mitchell écrivant “Autant en emporte le vent” ou à cet avion B29 lachant “little boy” sur Hiroshima.

Equipée sauvage à Casa

Sa cicatrice au sourcil, c’est un coup de chaîne à vélo dans les rues de Casablanca. Aprés le pensionnat à la dure et en uniforme, Lucien exhibait “les lionceaux” écrit sur le dos de son blouson en cuir noir. C’était le nom de sa bande, avec Elvis Presley, Marlon Brando, Marcel Cerdan et Juan Manuel Fangio comme idoles au guidon de leurs Vespa, Rumi, Lambretta et autres mobs ou solex. Surboums, filouteries, larcins, les anecdotes pleuvent comme dans un film de jeunesse déjantée mais bien élevée, presque dorée finalement. L’insouciance d’une époque au coeur du Maroc avec un Lucien qui se la jouait bien rock.

Errance en France

Jusqu’au jour où son “vieux” lui ordonna de quitter la maison pour construire son avenir en France, sa patrie. C’est en train, via madrid, Irun et Biarritz qu’il débarque du côté des Deux-Sèvres avant de se retrouver à Marseille, négociant un ticket retour vers le Maroc en faisant la plonge sur un bateau de croisière !

Déception à Casa, les copains ne sont plus là, et retour en France sous les drapeaux, Lyonnais cette fois. Il y restera 3 ans alors que sa famille s’était installée à Florensac, son père “muté” du port de Casa aux ponts et chaussées Florensacois en 1965.

Florensac par hasard, Monique pour la vie

 

Rejoignant le sud, Lucien sera tourneur chez Lescure, et c’est au volant de sa Dauphine qu’il charma Monique avant de devenir patron en rachetant une petite affaire de ferronnerie d’art et d’affûtage de scie. L’activité ne dura pas et Lucien passe ensuite de l’importation de bouchons en plastique via l’Espagne à la fabrication de grues de chantier.

De Casa à Béziers, son Cap

Au 6ème étage d’un HLM à la Devèze, il accompagne Monique pour élever ses 3 enfants quand il est embauché par la CITRA qui installe les réseaux d’eau du Cap d’Agde alors en construction. Il participera à la mise en place des phares rouge et vert à l’entrée du port, balisant sans le savoir ce qui deviendra un fil conducteur. A la fin des travaux, il a obtenu la mise à dispostion des baraques de chantier pour les jeunes plongeurs et ”voileux”, créant innocemment le premier club nautique du Cap. A ce moment là, il construit un sous-marin sur le balcon de son appartement et plonge régulièrement en quête de moules, couteaux ou escargots pour occuper son temps libre (!) Motard assidu, il participera à la création de l’Agathé Moto Club pour les virées entre copains et s’affichera dans des courses régionales d’enduro ou de motocross.

Croix du sud... Porte bonheur au Cap d’Agde

 

Il se lance ensuite dans la conception d’un bateau en polyester, le premier “Croix du Sud”; puis l’Arcoa avec le début des grands moments de croisière et de pêche.

Il créera son affaire sur la zone technique aprés s’être occupé de maintenance et d’entretien en louant un bout de terrain à prix d’or au profit d’un escroc qui ne supportait pas les pieds noirs.

La roue tourne et Lucien deviendra vite une référence humaine et professionnelle, une grande gueule valant mieux qu’un petit esprit. Au fil du temps, l’atelier verra passer jusqu’à 1200 bateaux par an pour des interventions allant de la simple vidange à des remplacements de moteurs ou de chassis. Ayant créé 6 emplois, boulimique d’occupations, il trouvera le temps d’apprendre à voler. Aprés avoir piqué de l’essence dans les rues de Casa, le voilà faisant le plein de son avion pour piloter jusqu’en Corse, aux Baléares, en Mauritanie, et bien sûr au Maroc. Sans oublier ce retour aux sources et par les airs prés de Carthagène, dans ce village de Palomarès que ses arrières grands parents ont quitté vers 1780 sur une embarcation de fortune pour rejoindre la côte Algérienne...

Un bouquin pour la retraite

 
Alors que les piqûres d’insuline régulent son taux de diabète, il apprend à réguler ses va-et-vient entre la maison atelier biterroise et la zone technique, où Christophe pilote la société depuis Septembre dernier.

Féru d’informatique, Lucien s’est lancé dans la conception d’un livre retraçant l’histoire de sa famille, un témoignage de 220 pages qu’il a appelé “de Casa à Béziers”. Au moment où vous lisez ces lignes, il est peut être en pleine “promo” de son tirage à 500 exemplaires. Un travail colossal pendant 3 ans pour remonter jusqu’aux environs de 1700, fourni d’illustrations et faisant en permanence un parallèle avec l’actualité des pays concernés, dépassant largement ses “histoires de familles”. Avec Monique, il s’occupe des petits enfants dès que l’occasion se présente, alternant pêche et avion le reste du temps, histoire d’en rajouter à ses 1800 heures de vol et son tableau de pêche (vainqueur de la coupe de France et deuxième en coupe d’Europe). Et puis le copain à dépanner, la soudure à faire sur la remorque, le garage à ranger, machin à aller voir, bidule à appeler, passer là-bas, bûcher photoshop sur l’ordinateur… les journées ne sont pas assez longues !

Alain Souchon, Jean Reno, Dominique de Villepin, Guy Forget, Jacques Essebagh (Arthur), Richard Virenque et Gad Elmaleh sont né à Casablanca entre 1944 et 1971. Lucien Palomarés y a vu le jour en 1945 et fait partie des “pipoles” d’ici. Pas les strass et les paillettes, ceux qui, fidèles, misent sur le long terme et bâtissent de vrais destins.

Paul-Eric Laurès
Article publié dans le Magazine du Cap d'Agde 2007

Publié le : Lundi 12 novembre 2007

​Infocapagde
Des nouvelles de David Augeix et Nicolas Marchand


   

Le lendemain du départ, le grand spi a connu son premier bain de mer, une drisse ayant lachée... ce qui a eu pour conséquence une navigation plus lente avec un passage mal négocié de la pointe Nord-Ouest du Cotentin.

Le 5/11 : pas de vent pendant 2h. Après un difficile passage de la pointe bretonne : forts courants, approche de nuit, vent faible, David et Nicolas naviguaient un peu décalé vers l’ouest comme certains favoris (ATAO, Deep Blue...). Profitant d’un moment calme, David est monté en tête de mât pour récupérer la drisse qui y était resté coincée. Le vent revient... à 22h, leur vitesse était de 7 noeuds, sous grand spi par 45N15 et 6W24.

Le 6/11 à 20H : "ça y est, le vent est rentré, navigation entre 10 et 16 noeuds sous Grand Voile à 2 ris et code 5, ça plane pour nous ! Ceci étant, la concurrence est rude, toute erreur de statégie et de manoeuvre se paient comptant. Après un début de course difficile, le rythme est pris. On devrait passer la pointe du Finistère demain matin"

Le 7/11 à 13H : Moral un peu en berne aujourd’hui : 25ème, c’est pas top. Je me dis que nous avons manqué de réussite. Malgré ce, nous avons étalé le fort coup de vent sans trop de soucis. On a choisi de tangenter la bulle sans air sans y rentrer dedans en prévision de la situation dans 3 jours... On verra.

Le 8/11 à 22h : J’ai l’impression que nous sortons de la bulle sans vent. Il faut pas crier victoire trop vite mais j’ai espoir. C’est pas grave, d’autant que le premier coup de vent ne nous a pas causé de problème : on est donc toujours OK pour "attaquer". Faut qu’on arrête simplement de faire des bêtises au niveau stratégie et qu’on fludifie nos manoeuvres. Cette Transat m’apprend beaucoup et elle n’est pas finie. C’etait l’objectif initial : apprendre à maîtriser le bateau par une première grande confrontation avec les ténors de la série.

Le 9/11 à 11 h :  "Apres deux jours passés à chercher la moindre risée, il semble que nous ayons touché du vent regulier... Progressons enfin correctement (8 noeuds au 210). Ceci étant, la bagarre en tête de la flotte ne nous semble plus trop accessible. Allons toutefois faire le max pour garder le rythme et progresser dans la course. Un grand merci à la famille et aux amis qui nous ont permis d’être là. On pense à vous, à bientot sous le soleil... le plus vite possible. " Rien à dire de plus !!

Pour suivre en direct la course : Cliquer ici 
N'oublier pas de sélectionner Class 40 à l'ouverture de la fenêtre, il est aussi possible de régler ses préférences.

Publié le : Vendredi 09 novembre 2007

​Infocapagde
Transat Jacques Vabre, c'est parti pour David Augeix et Nicolas Marchand


 

Bousculade sur la ligne de départ! S’extraire le plus vite possible de la Manche étant la mission des 47 monocoques de cette Transat Jacques Vabre, il n’y a pas eu de cadeaux en rade du Havre. Cela a joué des écoutes sur le coup de 14 heures lorsqu’ils ont pu lâcher les chevaux de leurs fringants voiliers, cap sur la pointe du Cotentin.

Demain dimanche, les 13 multicoques offriront un même spectacle, avec, selon la météo, encore un peu plus de vent et surtout plus de soleil.

Pour suivre en direct la course : Cliquer ici

Publié le : Samedi 03 novembre 2007

​Infocapagde
Bertrand Depontual serait arrivé à Bahia....


 

Bertrand Depontual serait arrivé à bon port et en aurait terminé avec la course de la Transat 6.5. Cette information est à prendre au conditionnel car le système de suivi des balises a rencontré quelques problèmes dans la phase terminale.
Bertrand arrive donc le jour de l'ouverture au public du salon nautique, belle coordination!

Ci-dessus, une très amusante photo des jeunes agathois de l'école de voile auquels nous nous associons pour féliciter Bertrand qui aura sans doute des tas de choses à nous raconter à son retour.


Publié le : Mercredi 31 octobre 2007

​Infocapagde
Transat Jacques Vabre, Augeix fait confiance à la voilerie Quantum


 

David Augeix va disputer à partir du 3 novembre la Transat Jacques Vabre au départ du Havre à destination de Salvador de Bahia sur son Akilaria 40 EDF énergies nouvelles.

Pour votre information, il a fait confiance à Quantum au Cap d’Agde pour son jeu de voiles avec un programme qui doit le mener jusqu’à la prochaine Route du Rhum.

La jauge des Class 40 est très stricte en matière de voiles. La surface maximum au près de doit pas dépasser 115 m². Elle autorise à embarquer 8 voiles dont 1 voile de cape et 1 tourmentin obligatoires.

Pour la transat Jacques Vabre David va utiliser une grand voile à corne ( largeur 2 mètres) entièrement lattée en mylar pentex avec une protection anti ragage sur les 2 faces ( transat oblige !) ainsi q’un génois sur emmagasineur avec des lattes verticales et une trinquette de brise à ris sur mousquetons textiles dans le même matériaux.

Les 3 voiles de portant restantes sont un spi asymétrique léger maxi en tête de mat pour 180 m², un spi asymétrique de brise au capelage pour 125 m² et un Code 5 de 97 m² qui est un petit spi très plat monté sur emmagasineur et qui va servir dans le tout petit temps au débridé comme Wind Seeker et au portant dans la très grosse brise.

Pour la suite du programme en équipage en 2008 la grand voile et le génois seront remplacés par des membranes Fusion M kevlar à fibre orientée. Cette technique consiste à fabriquer le tissu à voile en choisissant grâce à des logiciels spécifiques la densité et l’orientation des fibres en continu ce qui permet une optimisation du rendement de la voile quel que soit l’angle du vent.

Performance, facilité de réglage, légèreté, stabilité multiaxiale, cette technologie issue de l’aéronautique est le « must » des voiles de régate.

Publié le : Samedi 27 octobre 2007

​Infocapagde
Le bateau de David Augeix quitte le port...


 

Il était 17 h aujourd'hui lorsque le voilier EDF ENERGIES NOUVELLES, après avoir été chargé sur son camion, a pris le départ d'une longue route direction LE HAVRE. Samedi, David et une partie de son équipe prendront à leur tour la route pour le réceptionner le lundi 15 octobre dans le bassin Paul Vatine, lieu de départ de la Transat Jacques Vabre.

Là, le voiler comme tous ses concurrents sera à la disposition du Comité de Course pour différents contrôles obligatoires afin de pouvoir prendre le départ de la Course. Préparation du bateau, contrôles, briefings... et trois semaines pour être fin prêts! Encore beaucoup de travail pour arriver au grand jour.

Nany Ferreira
Association NaCl

Publié le : Jeudi 11 octobre 2007

​Infocapagde
Transat 6.5, c'est reparti pour le Capagathois Bertrand Depontual


 Cliquer sur l'image pour avoir le dernier pointage de la course
Départ de Fonchal à Madere

Après un rappel général, la flotte des 88 minis 6,50 en course pour le départ de cette seconde étape de la Transat Charente-Maritime/Bahia a pris le large à 12h17 heures locales soit 13h17 heures françaises.

Vent de 5/6 nœuds de sud/sud-ouest, mer légèrement houleuse, la flotte devait virer une bouée de dégagement placé au vent du parcours et placée près de la côte. Sam Manuard (Sitting Bull) joue à la côte, Adrien Hardy (Brossard) est le premier à virer mais privilégie le milieu du plan d’eau, Yves Le Blevec (Actual) opte pour le large. Isabelle Joschke (Degrémont Synergie), vainqueur de la première étape entre les côtes de Charente-Maritime et Madère, comme attendu, part en second rideau pour éviter tous risques de collision.

Le premier à la bouée de dégagement sera Italienne avec le passage en tête d’Andrea Carracci (Speedy Bonsai) suivi d’Adrien Hardy, d’Yves Le Blevec, Fabien Desprès (Soitec), Sime Stipanicev (Marina Tribunj), Hervé Favre (TeamWork) et François Duguet (Crédit Agricole Skipper Challenge).

Côté bateaux de série, Francisco Lobato (BPI) passe en tête suivi par Vincent Barnaud (Stgs.fr), Matthieu Sannié (Orange Mini). Isabelle Joschke passera la bouée de dégagement milieu de flotte. Choc pour Andraz, fissure sur le mât pour Alex Andraz Mihelin (Adria Mobil Too) se fait percuter, refus de priorité, quelques minutes après le départ par David Le Carrou (Le Tréport).

Si David n’a pas de dégât important à constater, ce n’est pas le cas du Slovène qui ne peut que les constater : un choc important qui a causé un important impact sur le franc bord bâbord à environ vingt centimètres de la cadène. Andraz est d’autant plus dépité qu’il avait été également percuté par un bateau au départ le 18 septembre dernier.

Un choc qui ne l’avait pas empêché de terminer 5e de la première étape. Revenu rapidement au port, Andraz avec l’aide de son préparateur a diagnostiqué le choc. Il pense pouvoir rapidement repartir après avoir séché, nettoyé et re-stratifié l’impact. Juste une question d’heures…

Problème plus sérieux pour Alex Pella (Generalitat Valenciana) qui a constaté juste après le passage de la bouée de dégagement une fissure très importante sur son mât, juste en dessous du rail de grand-voile. Alex inspecte pour le moment son mât.

PG/GPO

Pour suivre en direct la course :
 Cliquer ici

Publié le : Samedi 06 octobre 2007

​Infocapagde
L'atlantique, juste dans leurs dos!


 

C’est fait, on y est…

Dans quelques dizaines d’heures maintenant, la flotte va quitter Madère et Funchal pour 3100 milles de course. C’est la plus grande deuxième étape de l’histoire de cette course née en 1977 et le nombre de passages à niveaux est tel, que l’intérêt sportif et humain est à son comble.

Vivre entre 20 et 30 jours, seul en mer, ne pas avoir de communications satellites avec la terre ou avec ses proches, ne pas avoir de routage, réparer les éventuels problèmes techniques par soi-même, organiser sa vie dans 4 m2 et tirer le meilleur parti de son coursier : une équation à de multiples entrées qui rend l’aventure et la course diablement passionnante !

Publié le : Jeudi 04 octobre 2007

​Infocapagde
Bertrand Depontual fait le point...


 

Mon bilan sur la première étape?

C'est énorme, encore plus que je ne l'imaginais. Des grands moments de bonheur intense, il y en a eu : les dauphins dans tous les sens et sous toutes les lumières imaginables, la nuit avec le mouvement du plancton provoqué par leur passage, ce sont de véritables torpilles phosphorescentes.

Et le plus étonnant c'est que si l'on est à l'intérieur du bateau ils vous préviennent qu'ils sont la avec leur petit cri aigu caracteristique (comme flipper le dauphin). Leur présence rassure et le courant passe entre nous et eux.

C'est sur, il y a un truc avec ces animaux qui sont si proches de l'homme. Ça c'est pour ma p'tit Lou, maraine de Colibri qui rêve des dauphins et elle a bien raison, c'est tellement magique! Des journées au surf dans les vagues, avec l'écume sur le pont et le petit colibri qui vole au dessus de l'eau. J'ai battu mon record personnel de distance parcourue en 24 heures, plus de 180 milles (soit 350 km pour les non inities).

Bien sûr certains ont fait beaucoup mieux encore, mais j'en suis tout de même très heureux...

Des moments où les pépins s'enchaînent il y en a eu aussi avec l'impossibilité d'envoyer le spi pour cause de casse de maérriel. Et pendant deux jours de se dire que les petits copains en profitent pour vous lâcher... C'est une compétition il ne faut pas l'oublier et sur l'eau c'est.... pas de quartier.

Ces moments difficile il faut apprendre à les gérer sur le plan psychologique pour pas partir en cacahuète. Car il n'y a personne à qui parler... sauf à soi-même! Il faut balayer le doute et trouver au fond de soi l'énergie pour rebondir sur du positif.

Bref je suis tous les jours en apprentissage et donc aussi je l'espère en progrès!
Bertrand Depontual

Publié le : Samedi 29 septembre 2007

​Infocapagde
Il est arrivé...


Bertrand Depontual a touché terre Jeudi 27 sept à 12h26 heure française

Félicitations de la rédaction d'Infocapagde

Finalement ce n'est pas si facile de se coucher et de s'endormir après une semaine de rythme décalée, Bertrand a donc pu nous donner de ses nouvelles.

Comme nous avions pu nous en douter sur la carte, bertrand a eu le temps d'étudier le cap finistère sous toutes ses coutures. Un petit pincement au coeur en voyant démarrer les premiers, heureusement son expérience de la pétole pendant la qualification lui a permis de faire face. De très grands moments et d'autres plus délicats, avec beaucoup d'interrogations.

C'était prévu, pas de grosse casse mais des soucis avec le bout dehors qui ont empêché de mettre le spi pendant 2 jours, ce qui n'aide pas par petit temps. Comme compagnie, le skipper a eu surtout les dauphins et les nombreux messages dans le cockpit.

Coté logistique des progrès à faire : départ avec un bruleur encrassé, ce qui a impliqué une semaine de lyophilisés froids et peu goûteux! On savait qu'il ne grossirait pas, on n'est pas déçu!

Voilà, Bertrand a un bon moral et une meilleure voix, même sans sommeil. Ce matin, l'accueil sur les quais lui a fait chaud au coeur après une fin de parcours qui lui a semblé interminable.

C'est une belle aventure humaine entre tous ces "fondus" : cela reste vrai!

Publié le : Jeudi 27 septembre 2007

​Infocapagde
De pontual devrait arriver aujourd'hui à Madere


 

Petit à petit, les derniers ministes arrivent à Funchal. Il reste à 15 heures, heures françaises, 15 marins encore en mer. Normalement, six devraient être à la Marina de Funchal d’ici ce soir. Le premier a s’amarrer dans la marina de Funchal maintenant sera Emmanuel Laurent (Totem-Domaine des Thomeaux) suivi de Masekowitz Henrik (Merlin Soft), Koen Van Esch (KLM Flying Dutchman), Sophie Guéroult (Felibre) et Alex Mevay (Genasun).

Tous se tiennent en 28 milles d’écart. à 70 milles de l’arrivée, on retrouve Dominik Zurrer (Ubik 245) suivi par Grégory Magne (Upian.com) et Matthieu Guillon-Verne (Dcns-Lino). Et si tous courent en bateaux de série, le dernier proto encore en mer est Pierrick Lainé (Wanita @doc). Il pointe à 83,9 milles de l’arrivée. Suivent Bertrand de Pontual (Colibri) et Frédéric Donot (Surfrider Foundation Europe).

Ensuite, c’est un peu le grand écart dans les classements avec Jacques-Arnaud Seyrig (Pour à chacun son cap) qui pointe à 218,4 milles suivi d’Andrea Pentibene (perle de sueur-Wanted sponsor) et de Jacques Valente (Telekurs Twing) qui ferme le marche à 383,6 milles de Madère.

Pour suivre en direct la course : Cliquer ici

Publié le : Jeudi 27 septembre 2007

​Infocapagde
Transat Jacques Vabre : "Rififi" sur le départ


 

"Rififi Energies nouvelles" de David Augeix a été mis au sec samedi 22 septembre sur la zone technique du Cap d'Agde. C'est Monsieur Augeix père qui a pris en main les opérations de préparation au transport du voilier qui participera à la prochaine Transat jacques vabre. A noter que le lest doit être déposé, c'est une manutention délicate qui doit être mener avec beaucoup de soin.
Interrogé, Monsieur Augeix nous a indiqué que le bateau devait impérativement être au port du Havre, en Seine maritime, pour le 15 octobre ce qui ferait un départ du Cap d'Agde en convoi routier vers le 12 octobre 2007.

Débutera alors la dernière ligne droite en terme de préparatifs avant le grand départ transatlantique. 

Publié le : Mercredi 26 septembre 2007