L'opération "CAPOCEAGDE" n'a pu arriver à son terme. Des conditions de mer très dures avec une tramontane se renforçant au fil des heures ont eu raison du courage et de la tenacité de nos rameurs.

C'est au large du Cap Béar et du Cap Creux que des creux de trois mètres par le travers firent chavirer plusieurs fois le Kayak. Nos valeureux rameurs purent le redresser mais les 10 heures de rame accumulées avaient déjà marqué les esprits.

La sagesse du capitaine du voilier accompagnateur a eu raison de la passion de nos rameurs.

C'est exténués mais soulagés qu'ils montèrent à bord du "Spirit of Zania".
Le kayak fut pris en remorque. Mais dans la nuit, l'aussière rompit sous le poids de l'eau qui s'etait engouffrée à bord et des coups de butoir d'une mer déchaînée.
 
Un  crève-coeur pour les rameurs et l'équipage que la perte de ce canot qui avait souffert avec eux et qui représentait un espoir pour la cause qu'ils défendaient.

M. Lechaux, propriétaire du bateau accompagnateur, en liaison permanente par internet, a signalé aux autorités maritimes la perte du canot, en espérant qu'il flotte encore car il est insubmersible.

Le voilier a fait route sur Palamos pour une journée et une nuit de repos très méritées.
Il reprendra la route cap au nord demain..avec la satisfaction d'avoir accompli la mission confiée.

Félicitations à tous les participants ! Encore une fois, notre Mare nostrum, si belle, si attachante s'est montrée bien cruelle.

Henri GEOFFROY

Le balcon a tenu bon, la bouteille de champagne s'est cassée du premier coup. Ca y est le bateau a été baptisé, vendredi soir comme prévu. De nombreux amis de David Augeix étaient présents pour l'événement. Monsieur le Député maire d'agde présidait au coté des sponsors EDF, cette sympathique manifestation.

La rédaction d'Infocapagde souhaite beaucoup de satisfaction à David Augeix avec ce nouveau bateau. Nous ne manquerons pas de tenir informé nos lecteurs des résultats de ses prochaines courses.

Depuis quelques mois, un voilier long et effilé comme un couteau, stationne le long du quai, dans le chenal principal, au droit du Yacht-Club. Il ne cesse d’intriguer car il est superbe, un véritable levrier des mers. Je vais donc à la rencontre de son propriétaire.

Je le trouve allongé dans son cockpit, somnolant. C’est l’heure de la sieste et je m’en excuse. Les présentations faites, je me trouve face à un homme chaleureux, passionné et amoureux fou de son bateau.


On entre de suite dans le vif du sujet :

En passant, en voiture ou en bateau, on ne peut que remarquer votre voilier. Pouvez-vous me dire, si vous le permettez, qui vous êtes et comment avez-vous atterri ici au Cap ?

« Je suis lié de très près au gérant du restaurant du Yacht-Club, puisque c’est mon fils. Et je suis aussi Président d’Honneur du Yacht-Club. Voilà les raisons de ma présence ici. »

Vous avez du, comme une majorité de navigateurs, commencer votre apprentissage sur optimist, dans votre Bretagne natale, je me trompe ?

« Vous avez tout faux, me répond-il en souriant de ma méprise. Je suis parisien et je n’ai pas un nom breton. Je m’appelle Joël Lechaux . Ma passion pour la voile remonte à des navigations sur des grands voiliers de course au large. J’ai navigué sur le voilier du Roi d’Espagne, notamment, me dit-il  avec une certaine fierté…bien légitime d'ailleurs »

Sans me tromper, je puis vous dire que vous êtes  un régatier dans l’âme, car à voir votre bateau, je constate que tout est conçu à bord pour la vitesse

« En effet, j’ai acheté ce voilier à un richissime homme d’affaires allemand qui en avait fait un bateau de croisière de grand luxe avec quantités de matériels et d’ameublement incompatibles avec la bête de course que je voulais en faire. Je l’ai donc allégé considérablement pour en faire un voilier d’un poids équivalent à un de 12 m.

En parlant de poids, donnez-nous les caractéristiques de ce voilier hors-normes Notre homme connaît parfaitement son bateau et nul besoin d’aller consulter la notice, il me répond avec la précision d’un GPS, nouvelle génération.

Longueur : 27 m – Largeur au maitre-bau : 3.50 m – Tirant d’eau : 1.80 m (quille à ailettes) Poids : 13 tonnes – coque en carbone


Maintenant, parlez-nous de la puissance dont vous disposez... je veux parler de la voilure et non du moteur...nous sommes des puristes de la voile...

Je vous ai compris. Donc, pour ce voilier grée en ketch, nous disposons de 300 m2 de voile au plus près et pour vous donner une idée, le spi fait 240 m2. Vitesse au surf : 25 nœuds avec un potentiel à 30 dans des conditions extrèmes. Vitesse au près : la vitesse du vent.. Je dis « nous » car ce voilier nécessite 10 hommes en régate et 7 hommes en promenade. Il m’est impossible ne naviguer en solitaire. J’ajoute que mon équipage comprend deux salariés.

Vous participez donc à des courses spéciales réservées à cette catégorie de bateaux ?

Nous participons aux « Voiles de Saint-Tropez » anciennement Nioulargue, à La Rolex en Sardaigne, La Maltaise. Nous allons aussi à Porte Cervo..

En effet, ! vous faites donc partie de la Jet-Set de la Plaisance?

Un peu, si vous voulez.. me répond-il en restant mesuré. Tout le monde sait que pour un marin, la modestie est une vertu cardinale…
Avant de partir, il me confie qu’il va participer à une œuvre humanitaire. L’opération « CAPOCEAGDE » destinée à soutenir Océane, une jeune agathoise de 7 ans atteinte d’une terrible maladie qui touche un nombre restreint de malades et pour laquelle il n’y a aucune recherche médicale..

Pour donner une impulsion à la recherche, un agathois, Didier Bonhomme, va ramer depuis le Cap jusqu’aux Baléares ‘Cap Formentor puis Pollensa » soit 220 nautiques. D’autres rameurs vont se relayer car les conditions vont être dures, dures..
Courage les gars, notre grand voilier qui porte sur son étrave « AGDE » va vous accompagner et lui qui file  10, 15, 20 nœuds et plus encore sera à vos côtés à 2 nœuds !!

Et là, je me demande comment une telle bête de course pourra se maîtriser ? De sacrés défis donc en perspective dans le Golfe du Lion, le Cap de Creux et Majorque Nord !

Merci M. Lechaux pour votre bon accueil. Félicitations et armez vous de patience pour votre participation à cette opération humanitaire.

Henri GEOFFROY

Pourquoi cet article? Tout simplement pour vous dire tout le bien que je pense de ces combinaisons qui réellement permettent de sauver les marins en cas de naufrage.

Capitaine de marine, j'ai connu l'inventeur de la combinaison de survie, le Commandant Rigolet alors que je naviguais dans la même compagnie de navigation pétrolière française. La photo ci dessus représente mon épouse Anne essayant cet équipement nouveau dans la piscine du super tanker le MV "Fructidor", pétrolier sur lequel elle m'avait accompagné pour un voyage vers l'Afrique et plus précisément Port-gentil. Ce souvenir doit dater de 1975...

Le 09 Novembre 1971 à 04h17 GMT des stations radio irlandaises captaient un message de détresse laconique émis par le "MAORI". Quelques minutes plus tard, le cargo des Messageries Maritimes disparaît à jamais dans les eaux froides du Golfe de Gascogne.

Un seul des trente-neuf hommes de son équipage sera retrouvé vivant.

Sur 39 membres d’équipage, seul l’officier mécanicien Jean Yves Duclaud qui a revêtu une combinaison de plongée est recueilli par le cargo allemand VEGESACK.

Document Radio-France enregistré à bord du Si-Kiang le soir du 9 Novembre 1971 : Cliquer ici pour écouter

Les conditions de survie de Jean Yves Duclaud sont à l’origine des travaux du Commandant Rigolet dont le nom est attaché à la combinaison de survie rendue obligatoire à bord de tous les navires de commerce français après le naufrage du FRANCOIS VIELJEUX le 14 février 1979 (23 victimes, 8 rescapés).

Il aura donc fallu attendre de nombreuses années pour rendre cet équipement obligatoire sur les navires de commerce...

Incontestablement ce fut une réelle avancée et on peut s'étonner qu'encore aujourd'hui l'administration contraigne les plaisanciers à se doter de brassières et de canots de survie qui tiennent beaucoup de place sur nos petits bateaux et sont si peu efficaces. Il serait si simple de préconiser ou de laisser le choix d'acquérir ces combinaisons qui associées à une balise de détresse muni d'un GPS vous permet de penser que votre vie dans ces conditions est réellement sauvegardée.

Pour ceux qui ne connaissent pas ce type d'équipement, nous vous invitons à vous rendre dans le magasin Accastillage diffusion sur la zone technique, qui pour la première fois au Cap d'Agde présente ce type d'équipement aux plaisanciers. (combinaison de survie DNS-CREWSAVER, photo ci dessus à droite)

Philippe Revilliod alias "Pol Pitaine"
Capitaine de la marine marchande

Depuis quelques jours, vous n'aviez plus d'images de la Webcam située à la capitainerie de l'avant port. Vous nous avez envoyé de nombreux messages pour nous alerter...

La société Vigyacht vient de procéder à un changement de Webcam. Bien plus performante que l'ancienne caméra, nous tenons à féliciter Alexandre Puech pour son initiative.

"Etre à la pointe de la technologie internet" c'est ce qui anime ce dynamique chef d'entreprise qui propose ses prestations sur le Cap d'Agde.

Si vous ne les connaissez pas nous vous invitons à vous rendre sur son site : www.vigyacht.com

Photo Vigyacht

Combattre l'humidité à bord :

Pour éviter la concentration d'humidité entre matelas et couchette, il faut intercaler une épaisseur de moquette, bouclette vers le haut. L'air emprisonné dans la moquette évite la moisissure. De plus, la moquette sert d'antidérapant et évite que le matelas ne glisse sur le bois de la couchette.

Merci à Henri Geoffroy pour la photo du bateau en zone technique

Dans la marine, le bosco est un marin expérimenté qui assure le lien entre les officiers subalternes et l'équipage.
C'est en quelque sorte l'Adjudant de quartier... nous passerons très vite sur ce terme terrien.
C'est donc le maître d'équipage qui a autorité sur les matelots. Il est chargé des manoeuvres spéciales telles que les opérations de guindeau, amarres, lignes de mouillage, embarcations. C'est le chef des manoeuvriers dans la marine de guerre. Voilà la définition rapide du Bosco...

Dans notre port du Cap d'Agde, ils sont deux en haute saison à occuper ce poste.
Le reste de l'année, ce sont les agents portuaires qui assurent à tour de rôle cette noble fonction.
On les recrute sur leur polyvalence. Car, il faut savoir tout faire et être disponible rapidement.

C'est M. Laurent ROUQUETTE, agent portuaire, qui tout en travaillant à des travaux de peinture, répond à mes questions.

C'est vous le Bosco, Monsieur,  pouvez-vous nous donner dans les grandes lignes votre fonction de bosco ?

"Mais sans problèmes " me répond-il sans lâcher son pinceau, et de poursuivre :

"Actuellement, ce sont les agents portuaires qui font fonction de Bosco. Je suis moi même responsable du service Carburants à l'année et sur demande, j'embarque sur le canot du Bosco " A partir du 1er juillet et jusqu'au 31 aout, seront affectés à cette fonction de Bosco, deux saisonniers.

Je lui demande, comment çà se passe, qui les appelle...

"Par VHF (canal 9 me précise-t-il) ou par téléphone, le plaisancier appelle la Capitainerie. Je reçois donc l'ordre de mission qui consiste à accueillir le bateau signalé, le diriger vers le ponton d'accueil à la Capitainerie du Centre-Port, ou à sa place d'escale. On assure l'assistance, l'aide à l'accostage. Et je puis vous dire que par fort vent, cette assistance est très appréciée, puis nous aidons aux branchements divers.  
Après quoi, le propriétaire va remplir les formalités à la Capitainerie.
Mais notre mission ne s'arrête pas là, nous contrôlons aussi toutes les escales.

Voilà, notre sympathique Laurent, un agathois, pure souche, me dit sa satisfaction de travailler au service du Port.
Et ses coups de pinceau énergiques et précis  pour repeindre le quai du poste à carburants le démontrent bien !

Merci M. Laurent ROUQUETTE d'avoir répondu à nos questions.

Henri GEOFFROY correspondant Infocapagde

Né à Agde, David a démarré la voile sur un Optimist du centre nautique alors qu’il avait 10 ans. Un temps, moniteur de voile, il construit son expérience sur différents supports. Régates de flotte en Class'8, JOD 35, Melges 24 ou convoyages de bateaux de propriétaires, il promène alors son ciré sur à peu près tout ce qui navigue.

Sa première expérience de course au large, il l’a vit sur la Giraglia en 1998. Depuis c’est sur les bateaux de la jauge Mini que David continue son parcours. Il accumule ainsi à ce jour plus de 7 000 milles nautiques parcourus en course dans cette série avec, dernièrement, une participation à la Transat 6,50 : La Rochelle – Salvador de Bahia, en solitaire, sur des voiliers de 6,50 m.

De retour du Brésil il imagine un nouveau défi qui n’est autre que la suite logique de son parcours : s’aligner sur la ligne de départ des grandes classiques transatlantiques à la barre d’un Class’40.

Le programme :

Le nouveau bateau est donc un voilier de 12,20 m répondant à la jauge Class’40. Cette nouvelle série a tout juste deux ans d’existence et réunit déjà un très grand nombre de coureurs venus de tous les horizons de la course au large. Comme David, quelques « ministes » ont déjà franchi le pas, ils croiseront sur les lignes de départ des marins très expérimentés comme Joe Seten, Florence Arthaud, Dominic Vittet… Les courses ouvertes aux Class’40 sont prestigieuses.

En effet, dès novembre, David sera sur le départ de la Transat Jacques Vabre. Course en double d’un niveau très élevé, elle relie Le Havre à… Salvador de Bahia. L’équipier de cette aventure n’est autre qu’un « copain de promo » ayant, lui aussi couru la Transat 6,50 en 2005.


Le programme sera ensuite développé sur trois ans avec, en point d’orgue, une participation à la Route du Rhum 2010, course mythique en solitaire reliant Saint-Malo à Pointe à Pitre… sous réserve que Neptune, Dieu de la mer et des marins le veuille bien.

D’ici là il faudra s’entraîner tout cet été en Méditerranée et d’abord réceptionner le voilier et l’équiper sur la zone technique du Cap d’Agde… et boucler le budget. Alors, si vous croisez un voilier un peu spécial enchaînant les manoeuvres derrière Brescou, au cap Corse ou à Minorque, regardez bien, c’est peut-être lui qui s’entraîne…

Pendant cette journée l'ADENA vous propose deux belles visites de sites naturels :

RESERVE NATURELLE NATIONALE DU BAGNAS de 9 heures à midi

Tout près des roseaux et de l'étang, à l'écoute des chants d'oiseaux et du vent, l'oeil rivé sur des dizaines d'espèces d'oiseaux prêts pour nicher dans ce haut lieu de la biodiversité littorale régionale, site du Conservatoire du Littoral Visite gratuite avec animateur et prêt de jumelles, de longues-vues et petite documentation
Rendez-vous à 9 heures au Domaine du Grand Clavelet, route de Sète AGDE

TOUS EN BATEAU AUTOUR DE L'ILE DE BRESCOU de 14h30 à 16h30

Pour la journée mondiale des Océans fêtée partout dans le Monde, à bord du Provence III, balade naturaliste en mer sur le site Natura 2000 marin agathois, à partir du Grau d'Agde vers le large et l'île de Brescou; le temps d'admirer les oiseaux marins, de découvrir par la mer cette côte volcanique unique le long des falaises et de l'île de Brescou ... et des cétacés avec un peu de chance !
Tarif spécial ADENA 9 € par adulte et 6 € par enfant; maximum de 80 places, inscription uniquement sur place à 14h15, Quai Commandant Méric au Grau d'Agde

Communication Renaud Dupuy de la Grandrive
ADENA Association de Défense de l'Environnement et de la Nature des pays d'Agde
Domaine du Grand Clavelet 34300 AGDE

5093 visiteurs sont venus consulter 21735 pages du site, soit une moyenne de 164 visiteurs/jour pour le mois de mai.

Cet excellent taux de fréquentation montre que vous êtes nombreux à apprécier le travail accompli pour valoriser notre station et la pratique de la plaisance dans nos ports.

Si vous souhaitez nous aider, vous pouvez le faire de trois manières :

Faites connaître notre site en en parlant autour de vous...Il y a encore trop de plaisanciers qui ne connaissent pas l'existance d'Infocapagde.

Participez en communiquant des informations sur la vie nautique du Cap d'Agde, sous la forme de petits textes illustrés éventuellement de photos...

Intervenez dans nos forums...

Une question qu'on se pose lorsqu'on navigue sous voile est de savoir si, pour réduire l'effet freinant de l'hélice, il faut mieux la bloquer ou la laisser libre de tourner.

Il y a d'autres facteurs à considérer avant de bloquer ou pas un arbre d'hélice : usure sur l'arbre, possibilité d'installer ou non un frein, lubrification de la transmission, bruit etc...

Le type d'inverseur (hydraulique ou mécanique) influe aussi sur la conduite à tenir et il y a lieu de consulter la documentation technique de l'équipement. Un problème lié à la lubrification peut intervenir, alors méfiance avant de laisser libre la ligne d'arbre.

Du point de vue strictement "vitesse", il faut savoir que pour les hélices à plusieurs pales, au pas très important, il y a moins de résistance si elles tournent, la rotation réduit l'angle d'incidence des pales, le point où le flux laminaire se détache de la pale pour devenir turbulent. Les pales réussissent à faire tourner l'hélice suffisamment vite pour en réduire la résistance.

Les hélices à pas réduit (généralement montées sur les voiliers) sont en régime partiellement turbulent quand l'hélice tourne. La ligne d'arbre tourne plus lentement que la vitesse qui seraît générée par la rotation de l'hélice. L'hélice produit des remous d'eau turbulente qui causent plus de résistance que ceux d'une hélice bloquée.

Les différences de résistance entre hélice fixe et libre de tourner sont beaucoup plus petites pour des hélices tripales que pour des bipales.

Laisser une bipale bloquée en position verticale est la meilleure position, une tripale devrait être bloquée avec une pale en bas et les deux autres en haut.

A noter que les générateurs d'arbre sont le pire en terme de résistance car ils ralentissent la rotation de l'arbre et augmentent de beaucoup la résistance. Les hélices pour générateurs remorqués sont par contre dessinées avec un pas très important donc plus efficaces et moins ralentissantes.

Conclusion: on perd un peu de vitesse en navigation si on permet à l'arbre de tourner. Les puristes pourront veiller à l'aide d'un repère visuel sur la ligne d'arbre à la bonne immobilisation de celle-ci.

Un rassemblement de voiliers de type Sangria est prévu le weekend de l'ascension. Une vingtaine de voiliers de la région sont attendus et séjourneront dans le port dans les mouillages de l'avant port près de la capitainerie.


Monsieur Michel Guérin, capitaine de "Océan zéro", initialement organisateur de cette manifestation n’a pu malheureusement, pour des raisons de santé, s’acquitter de cette tâche, malgré tous les efforts employés dans cette optique. Par cette occasion, c’est Monsieur Gilbert Corbières qui a pris le relais pour le plaisir de tous les participants. 

La rédaction d'Infocapagde souhaite à tous ces plaisanciers de passer un bon séjour dans notre port du Cap d'Agde.

Nous vous invitons à cliquer sur le lien Lire la suite... pour découvrir la suite de l'article.

La 8ème Fête du Nautisme est le rendez-vous incontournable du calendrier national dans le domaine des loisirs nautiques. Avec la SODEAL et l’Office de Tourisme, Le Cap d’Agde y participe pour la 5ème fois consécutive, et sera cette année pour la 2ème fois site « événement phare », une reconnaissance de la qualité des animations proposées.

Chaque année, la « Fête du Nautisme » est un rendez-vous national qui favorise l’accès aux pratiques des sports et des loisirs nautiques aux 4 coins de la France. Son objectif est d’inviter le public le plus large, familles, jeunes et moins jeunes à découvrir les loisirs nautiques dans leur diversité et à partager une passion avec ceux qui la vivent chaque jour.


Parmi les 8 sites français mis à l’honneur cette année au titre d’un « événement phare », Le Cap d’Agde est le seul site du Languedoc-Roussillon a avoir été retenu. Cette reconnaissance nationale est due à la diversité du programme et à la grande mobilisation des acteurs locaux du nautisme.

Un village nautique est ainsi installé en plein cœur du Cap d’Agde, sur les quais du Centre Port, où il est possible de tout faire : naviguer, plonger, ramer, régater, observer… C’est l’occasion pour tout un chacun de tester une activité nautique qu’il ne connaît pas ou de découvrir de nouveaux loisirs par des baptêmes organisés tout au long du week-end.

Une équipe d’animateurs est présente de 10h à 12h30 et de 14h à 18h pour accueillir le public et lui donner envie de partager ses passions… Des conférences, des expositions, des animations sur les thèmes de la voile en habitable ou légère, la plongée sous-marine, la pêche en mer, l’environnement, la sécurité sont au programme.

Des points forts jalonneront ces deux jours, détaillés dans le programme ci-après. La totalité des activités proposées est entièrement gratuite (à l’exception d’une seule).

QUELQUES TEMPS FORTS

SAMEDI 12 MAI :

09h00 : Accueil des scolaires de la Ville d’Agde : un programme spécifique pour 15 classes primaires de la Commune afin de leur faire découvrir les enjeux environnementaux locaux et les sensibiliser aux questions de sécurité en mer. Au programme, des ateliers encadrés par des animateurs : concours de matelotage, quizz sur la sécurité…

14h30 : Présentation du projet pilote de ponton innovant « Mobydeck » avec les concepteurs : il s’agit d’un système mettant en œuvre des pontons flottants mobiles qui permettent de n’avoir qu’un seul chenal de manœuvre pour plusieurs rangées de pannes grâce à un déplacement simultané de ces dernières et des bateaux qui leur sont amarrés. La capacité d’accueil à flot est ainsi augmentée de 30 à 40 %.

16h00 : Présentation par les skippers des projets voile au Cap d’Agde : Transat 6,50 : l’Agathois Bernard de Pontual présentera le bateau avec lequel il prendra le départ en septembre prochain à la Rochelle pour rallier en solitaire Salvador de Bahia le plus vite possible - Transat Jacques Vabre : l’Agathois David Augeix parlera de son projet de prendre le départ au Havre le 3 novembre prochain pour arriver à Salvador de Bahia 3 à 4 semaines plus tard à bord d’un bateau de 40 pieds, en double avec Nicolas Marchand. - Trophée des Mairies : des coureurs agathois se rendront à Concarneau pour représenter et défendre les couleurs d’Agde.

DIMANCHE 13 MAI :

10h00 : La course pédestre « Parcours du Cœur » est une opération nationale organisée par la Fédération Française de Cardiologie qui a lieu le même week-end que la Fête du Nautisme. Elle a pour but de promouvoir auprès du public l’importance de pratiquer une activité physique régulière et adaptée pour garder un cœur en bonne santé. Aussi, dans le but valoriser cette opération, le départ se fera du village nautique.

13h00 : Une brasucade est organisée pour le public à l’Avant-Port du Cap d’Agde au profit de la SNSM (Société Nationale de Sauvetage en Mer), également présente ce week-end.

15h30 : Présentation du défi « Cap Océagde » : 4 rameurs effectueront en kayak, en juin prochain, la traversée Le Cap d’Agde – Les Baléares au profit de l’Association VML (Vaincre les Maladies Lysosomales). L’initiateur du projet, Didier Bonhomme, du Service des Sports de la Ville d’Agde sera présent, ainsi que Mathieu Morverand, qui soutient ce défi et a mis à disposition pour le défi le bateau à bord duquel il a traversé l’Atlantique en 1994, « Capitain Cook 2 », exposé à terre pendant la Fête du Nautisme.

Remise des prix avec Marc SCHMIT sur la plus haute marche avec Frédéric HURLIN (Amiens) et Laurent BERNAZ (Hyères)
On reconnaît (de babord à tribord)  les deux commissaires, André TOBENA, Adjoint aux Sports et ancien voileux au long cours et le Président-Régatier Marc SOISSONS. 
Photo : Laurent GHEYSENS, (service communication de la Ville) que nous remercions vivement.

Ce Championnat a été préparé très soigneusement par l'ENAC avec l'assistance de la SORAC, des dévoués moniteurs du Centre Nautique avec leur chef skipper Bourriquel. La Société Sillage en bonne  voisine avait même prêté un canot tout temps.
Les régates se sont déroulées par un vent fort de NW avec des rafales à 34 noeuds. C'est dire, les conditions affrontées par les concurrents et les dévoués organisateurs, surtout les commissaires au mouillage !

Nos deux représentants Antoine Soissons et Maximilien Duchauffour ont réalisé de bonnes performances mais n'ont pu rivaliser avec l'armada des Marseillais qui s'emparent des trois premières places dans la catégorie standard.
En série Olympique, victoire surprenante d'un...Luxembourgeois ! Ce qui a fait dire au dynamique Président Soissons, lors de la remise des prix que l'ENAC était ouverte à l'Europe.
A noter que le club voisin de Marseillan obtient de bons résultats en plaçant 3 bateaux dans les 9 premiers.


Nos deux représentants agathois, Maximilien DUCHAUFFOUR et Antoine SOISSONS sont prêts pour la mise à l'eau de leur laser.

Il est toujours intéressant de connaître les raisons d'une passion sportive aussi nous avons eu un petit entretien le matin des compétitions.
Maximilien est venu à la voile par un "pote" alors que pour Antoine, c'est le papa, régatier et plaisancier dans l'âme.
Bont vent à ces jeunes voileux !

En juin 2007, 4 rameurs vont se relayer pour effectuer la traversée Le Cap d’Agde / Les Baléares en kayak afin de récolter des fonds au bénéfice de l’Association VML (Vaincre les Maladies Lysosomales) qui aide Océane, une jeune agathoise de 7 ans, et les autres enfants atteints de cette maladie génétique.

Comment est né le défi...

21 août 1999, et pour la première fois dans l’histoire du motonautisme, une performance sans précédent était réalisée au départ du Cap d’Agde : un équipage français d’offshore établissait le premier record mondial de vitesse sur l’eau entre la France et les Baléares, soit une distance de 220 miles nautiques en 5h45.

24 août 2000 : le même équipage fait tomber son propre record à 5h15.

2006 : ancien guide de rivière et kayakiste, Didier Bonhomme, la quarantaine énergique, est éducateur sportif au sein du S.L.A.M. (Sport Loisirs Artistique Municipal) et travaille avec les écoles de la Commune. C’est dans ce cadre que Didier fait la connaissance d’Océane, une petite fille de 7 ans scolarisée à l’école primaire “Anatole France”.

Si elle va à l’école comme les autres enfants, elle passe tous ses mercredis à l’hôpital car elle est atteinte d’une maladie lysosomale. S’inspirant de l’idée du défi motonautique, Didier veut tenter la même traversée en kayak au profit de l'Association VML (Vaincre les Maladies Lysosomales).


Le 17 juin 2007, date prévisionnelle de la traversée “Cap’Océagde” en fonction de la “fenêtre” météo, 4 rameurs prendront le départ du Cap d’Agde pour les Baléares. Parmi ces 2 femmes et 2 hommes, 3 sont éducateurs sportifs à Agde, et une est adhérente au SLAM à la section kayak de mer. Ils ont entre 35 et 42 ans, et s’entraînent régulièrement depuis plusieurs mois, en salle pour des exercices cardiovasculaires et lors de weeks-ends kayak pour se mettre dans les conditions du jour “J”.

Ils sont tous titulaires du brevet de secourisme. Cette aventure relève d’autant plus du défi qu’il ne s’agit pas de professionnels. Elle est soutenue par la Ville d’Agde et son service des sports, le S.L.A.M. (Sport Loisirs Artistique Municipal) et se fait, bien évidemment, en étroite collaboration avec l’Association VML. La traversée se fera sur un kayak de mer mythique.

Il s’agit en effet du seul et unique bateau ayant traversé l’Atlantique en 1994 en 82 jours, reliant Boston (USA) et Saint-Brieuc (Côtes d’Armor) : le “Capitain Cook 2”. Il était alors barré par Mathieu Morverand, âgé d’une vingtaine d’années, que Didier Bonhomme a rencontré en Bretagne. Il lui a parlé de son idée de défi. Enthousiasmé par le projet, Mathieu Morverand encourage et soutient cette démarche et accepte de prêter le bateau.

L’embarcation fait 8 mètres de long, 1,97 mètre de large, pèse 120 kg à vide, est équipée de panneaux solaires et de pompes à vide pour écoper si besoin est et désaliniser l’eau de mer et la rendre potable (il faut environ pomper 17 litres d’eau pour obtenir 1 litre d’eau potable).

Une couchette est installée à bord et pourra être utile aux rameurs s’ils ne peuvent se relayer comme prévu, en cas de trop mauvaises conditions météo par exemple. Quant à la pagaie, elle est plus grande que la normale et très légère : 2,73 mètres pour 840 grammes. Tout le matériel de navigation et de sécurité nécessaire est mis à disposition par la Société Sillage au Cap d’Agde.

Le kayakiste sera toujours attaché au bateau par une ligne de survie pour pouvoir le rejoindre en cas de chavirage. Il est prévu que les rameurs se relayent toutes les 2 heures pour couvrir les 220 miles nautiques. Dans des conditions optimum, à raison de 2 noeuds à l’heure, il faut normalement 108 heures (soit 4,5 jours) pour effectuer cette distance. Didier Bonhomme table plus sur 7 jours, en cas d’imprévus ou d’une météo capricieuse.

Pendant qu’un rameur pagaiera, les 4 autres seront à bord du “Spirit of the Ziana”, un magnifique voilier de 26 mètres que l’association du Yacht Club d’Agde et du Cap a gracieusement mis à disposition en assistance, avec 2 skippers bénévoles. Un « rameur de secours », kayakiste, sera également à bord et assurera, à l’aide d’une annexe pneumatique, la transition du voilier au kayak et inversement pour le changement de rameur.

Pour tous renseignements, contacter : Didier Bonhomme Tél : 06.27.40.28.03
Source : Document office de tourisme du Cap, photos L.Uroz

Le 13 juillet 2006 donc, nous partons de L'Escala pour une journée de pêche au thon avec 7 invités dont un enfant de 11 ans et une jeune femme. Météo SE 2/4 mer belle. Après être sortis de la baie de Rosas (cap au 98) nous trouvons un vent NE 5 et une mer agitée....

A 10h30 une visite de contrôle permet de constater que les pompes de cale sont en marche de façon continue... Une visite de la sale de la salle des machines indique un niveau d'eau au niveau plancher. Visiblement les pompes n'étalent pas la voie d'eau.

Nous mettons en panne pour rechercher la voie d'eau en vain. Toutes les vannes sont fermées (sauf vannes moteurs) aucune indication de l'entrée d'eau. Le niveau monte très vite et les pompes de cale se mettent en rade en même temps. Je lance un Pan Pan et via les Cross La Garde, les secours Espagnols s'organisent (arrivée d'une première vedette 1h après la pan pan) Nous y évacuons femme et enfant et les passagers malades.

Les tentatives d'écopage au seau sont vaines car les planchers et autres portent de placard se "baladent" dans les cabines et carré. Les moteurs se mettent en rade également (à ce moment là le niveau d'eau est au niveau du filtre à air) La vedette de la SECURIDAD MARITIMO (équivalent* de notre SNSM") arrive deux heures après le Pan Pan et constatent qu'il n'y a plus rien à faire (pas étonnant, seul le tableau arrière dépasse de l'eau) et tout le monte attend que le bateau sombre complètement....

Une heure après, force est de constater que le bateau ne coulera pas ou il faudra des heures (probablement une grosse bulle d'air dans la salle des machines) Une remorque st passée au tableau AR et le remorquage se fait vers le port de L'Escala (4,6 mn) L'épave est ensuite renflouée et mise à sec avec le travellift.

Une fois le bateau hors d'eau, on peut constater que toute l'eau ressort par un trou dans la coque à bâbord sous la ligne de flottaison. Ce trou se trouve juste sous les bacs batteries et donc, l’entrée d’eau était invisible depuis la salle des machines. C’est la seule voie d’eau que nous avons trouvé.

Je précise que nous n’avons rien heurté, que la coque est en bois avec des bordées en acajou jointives (pas de calfatage) Y-a-t-il un lien entre les batteries et le trou ? Acide ?

Commentaires Infocapagde :

Nous portons à votre connaissance cette dramatique fortune de mer, car l'heure est au carénage de nos bateaux...

Ce récit met en évidence l'attention particulière qu'il est nécessaire de porter aux parties sensibles qui présentent des risques pour un navire, le bac à batteries en est une, la preuve...
Nous vous conseillons d'être très attentif à toutes anomalies constatées à l'aide d'un contrôle visuel qu'il est nécessaire de faire lors d'un carénage de bateau.
N'hésitez pas à contacter un professionnel en cas de doute....car la prévention est la meilleure des garanties...

Provenance du récit : publié sur STW

L'échouement récent de ce malheureux requin-pélerin m'a fait penser à une rencontre toute amicale que j'avais eu avec un tel mammifère, il y a de celà 32 ans déjà !!
Voici  le récit que j'avais envoyé en 1976 à la revue "Océans"

Ça aurait pu vous arriver, les dents de la mer au Cap d’Agde.

C'est l'été, avec deux de mes amis, nous chassons le sar au large, du Cap-d'Agde, à quelques encablures de l’ilot de Brescou. Nos bouées rouges forment un triangle sur une mer d'huile et limpide et nous signalent à l'aimable attention des engins à moteur toujours plus nombreux et dont certains sont de moins en moins respectueux de la nature, des plongeurs, et même des petits plaisanciers. Je pense encore, avec émotion, à cette belle fin de journée d'hier qui aurait pu se terminer tragique­ment.

Un chauffard de la mer dirigeait son bolide, droit sur moi. Pétrifié, je n'avais même pas le temps d'effectuer un salutaire canard. Quand il fut à quelques mètres, miracle, il amorça un virage. La vague énorme me recouvrit tandis que son skieur éberlué décrivait un cercle autour de moi. Ce conducteur devait piloter tout en surveillant son skieur et la tête d'un plongeur est si petite... Mais pour le moment c'est le calme plat.

Pas de bateaux polluants, c'est l'heure de la sieste dans le port du Cap. Quelques voiliers au loin, à la recherche d'une brise. C'est formidable : l'eau est claire, trop claire même pour la chasse au sar, poisson très intelligent en pleine eau. J'effectue une plongée discrète, car il ne faut pas troubler ce calme. Je survole lentement ces mattes à bijus agrémentées çà et là de blocs de rochers d'origine volcanique (la montagne d'Agde est un ancien volcan). Cette apnée terminée, je rallie la surface pour surveiller mes par­tenaires dont l'un est un néophyte. Celui-­ci est à une quinzaine de mètres, il me fait signe que tout va bien.

Je redescends dans cette douce profondeur, j'admire quelques girelles, nos poissons tropicaux et me revoilà en surface. Tout en me ventilant, je « sens » une forme noire à quelques mètres. Sûrement mon ami qui vient me tenir compagnie. Mais, il a bien fait vite pour revenir ! Et au fait, mon copain, il ne porte pas de pantalon de combinaison ! Et c'est tout noir cette chose près de moi ! Alors là, je tourne carrément la tête et je reste stupéfait : un requin et quel requin : presque trois mètres environ!! Je pointe vers lui mon arbalète, arme bien dérisoire, et nage, sans le perdre de vue, une indienne fébrile vers le bateau.

Ça y est, j'agrippe ma coque. Je jette mon arme. J'essaie de monter. Je m'affole. Le bateau, légère embarcation en plastique, va se retour­ner, « Non ! ne me fais pas ça aujour­d'hui. Je suis en danger » ! Je me laisse couler pour mieux me hisser. Mes jam­bes sont encore dans l'eau. « Maïre de diou ! » il va me happer un mollet ! Mais non, je me retrouve allongé, sain et sauf J'arrache mon masque et mon tuba. Et les copains, les pauvres ! Vite il faut les avertir !! Je crie, je fais des signes.

Ils me regardent et se demandent ce qui se passe. Devant mon insistance, ils se décident à rejoindre le bateau, car ils ont entendu le mot « requin ». Ils montent chacun de leur côté avec un sang-froid étonnant pour des néophytes (il est vrai qu'ils n'ont pas vu le monstre). Nous sommes tous trois à bord et je pousse un ouf de soulagement. A quelques mètres, le requin est toujours là, paisible.

Sa nageoire dorsale et sa nageoire caudale sortent de l'eau. C'est fantastique ! Mes équipiers sont muets d'étonnement Le requin s'éloigne, tranquille et peut-être déçu. Il croyait avoir trouvé des individus de son espèce. Sur le bateau des exclamations fusent, c'est l'allégresse. On a vu un requin et un beau ! Vite, retournons sur la plage. Nous pensons à nos femmes qui bron­zent tranquillement.

Quelles réactions vont-elles avoir ? Et nos gosses, qu'est-ce qu'ils vont être émerveillés de notre « ex­ploit du jour » ! Le soir, bien remis de ces émotions, je consulte mon dictionnaire et j'apprends qu'il existait plusieurs sortes de requins, parmi lesquelles le requin-pèlerin, inof­fensif et gros mangeur de plancton ! Mais quelle frayeur...

Henri Geoffroy