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​Revue Presse Thau : les producteurs de coquillages s'élèvent contre une fermeture "injuste et injustifiée" de l'étang

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La récolte et la commercialisation des coquillages est suspendue

Midi Libre le 10/01/2020

La préfecture a annoncé ce vendredi la suspension de toute récolte et commercialisation des coquillages de l'étang en raison de la présence du norovirus de la gastro, mi-décembre. La profession fait remarquer que cela ne concerne que deux cas sur... 6 millions de consommateurs.
Ce vendredi soir, le Comité régional conchylicole s'est élevé contre une fermeture "illégitime" de l'étang de Thau par la Préfecture de l'Hérault. Quelques heures auparavant, l'institution avait annoncé, par arrêté, la suspension provisoire de la récolte et de la commercialisation des huîtres, moules et palourdes de l'étang en s'appuyant sur la présence - à partir du 19 décembre (!) - du norovirus provoquant la gastro.

6 millions de consommateurs.. aucune intoxication relevée
"Quand la fermeture est justifiée, on le comprend, on a l'habitude", estime Patrice Lafont, le président du comité, "mais là c'est injuste et injustifié". Le responsable a, pour cela, un argument massue. "Ces intoxications sont au nombre de deux et remontent à trois semaines. Or, depuis le 22 décembre, nous avons écoulé 40 millions d'huîtres, cela représente environ 6 millions de consommateurs. Et aucun cas signalé d'intoxication à cause des coquillages".

Doute sur l'origine des huîtres en cause
Autre argument : celui de l'origine des huîtres ayant provoqué les deux intoxications. "Deux caisses d'huîtres sont en cause. Mais on ne nous a pas encore donné l'origine de ces coquillages. Si une entreprise locale de négoce a pris des huîtres de l'Atlantique, où tout est fermé en raison de la gastro, les a trempées dans l'étang et revendues "huîtres de Bouzigues", cela veut dire que notre production n'est pas en cause", estime Patrice Lafont qui attend avec grande impatience la réponse à cette question qui lui sera donnée ce lundi en Préfecture.

1,4 millions pour le retour des lots
Dans son arrêté la Préfecture demande également aux producteurs de récupérer tous les lots vendus depuis le 19 décembre. Mission impossible. Mais les producteurs travaillant avec la grande distribution ont forcément des formulaires de livraison. Et donc des quantités virtuelles de coquillages à récupérer. "Dans la grande distribution, ils font des avoirs en cas de retour de marchandises, explique Patrice Lafont. On a calculé qu'il y en a déjà pour 1,4 M€ pour onze entreprises de chez nous. Qui va payer ?"

Pas de débordement du réseau d'assainissement
Le président du CRC relève également que ce n'est pas parce qu'il y a des traces de norovirus de la gastro dans l'eau qu'une intoxication est assurée. "Scientifiquement, ce n'est pas prouvé". En outre, "nous n'avons pas eu de cas de débordement du réseau d'assainissement, un cas favorable à la présence du fameux norovirus, à cause des fortes pluies". Autant d'arguments qui lui font dire "il va falloir qu'on m'explique comment on vient de passer trois semaines sans nouveau cas d'intoxication à cause des coquillages".

PHILIPPE MALRIC


Publié le : Dimanche 12 janvier 2020

​Revue Presse Odeep One, le navire pêcheur d'eau, est arrivé


ML01131119.jpgLe navire "pêcheur d''eau" est arrivé ce mardi matin à Sète
©Pilotes de Sète

Midi libre le 13/11/2019

Ce bateau est destiné, au départ de Sète, à puiser de l'eau dans les grandes profondeurs et l'embouteiller à bord.
Parti il y a trois semaines de Gdansk, où il a fait l'objet de travaux, le Odeep One est arrivé ce mardi 12 novembre au matin dans le port de Sète. Cet ancien ferry, construit en 1986, a été racheté à son ancien propriétaire, qui l'avait placé un temps sous séquestre, par la société française OFW Ships.

Fin septembre, cette société avait signé un partenariat avec l'Etablissement public régional Port Sud de France pour que Sète devienne le port d'attache de ce navire, long de 196 m.

Une usine d'embouteillage flottante
"Pour nous, c'est assez expérimental comme aventure", a réagi Olivier Carmes, le directeur du port. "Cette société fonctionne déjà avec un catamaran au large de Toulon et elle passe maintenant à l'échelon supérieur". En effet, le navire a été équipé, au sein d'un chantier naval polonais où il était en travaux, d'une usine d'embouteillage. Rien à voir avec le vin qui fut un temps la grande spécificité du port. Cette fois, c'est d'eau dont on parle. D'eau de mer, plus précisément.

Un concept relativement simple
Fondée par Régis Revilliod, la société OFW Ships se fait fort d'exploiter les qualités des eaux marines des grandes profondeurs pour la transformer en eau pour la consommation humaine. Elle y voit aussi une solution contre la raréfaction de l'eau potable dans plusieurs pays du monde. Le concept qu'elle porte est simple à comprendre.

De l'eau puisée à 300 m de profondeur
Une fois passé son mois de dernières vérifications et de derniers travaux dans le bassin Colbert, le Odeep One, et sa cinquantaine de membres d'équipage, sont destinés, quand tous les feux seront au vert, à mettre le cap au large. A 100 km des côtes, le bateau pompera de l'eau de mer à 300 m de profondeur. Cette matière première sera ensuite filtrée pour en réduire les teneurs en sodium et en chlore puis directement embouteillée à bord, grâce à l'usine spéciale commandée en Chine et installée en Pologne.

Deux jours d'escale à Sète
Le cycle de production est prévu pour s'étaler sur cinq jours. Une fois ses capacités atteintes, le navire accostera à Sète où il restera à quai durant deux jours. Le temps de décharger sa précieuse cargaison. Il y aura "un déchargement moyen de 750 palettes et un stockage de deux semaines", avait commenté Olivier Carmes, lors de la signature du partenariat avec OFW Ships. "La plupart des palettes déchargées seront emportées dans le terminal frigorifique du port, sous température dirigée, pour être ensuite exportées dans le monde entier", avait-il rajouté.

Un objectif de 100 millions de litres/an
OFW Ships prévoit de produire 100 millions de litres par an de cette deep sea water. En 2016, 1,8 milliard de litres avaient été produits dans le monde. Les Japonais raffolent de cette eau des grandes profondeurs qui a la particularité de contenir quelque 78 minéraux. Grâce à son site de Toulon, OFW Ships en présente déjà sur le marché. Pour l'heure, les Ôdeep affichent un prix de 25 € les douze bouteilles de 60 cl.

PHILIPPE MALRIC


Publié le : Mercredi 13 novembre 2019

​Revue Presse Sète : opération "Berges propres au Barrou" jeudi 14 novembre

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© ILLUSTRATION / VINCENT ANDORRA 

Midi Libre le 06/11/2019

L'association Quartier du Barrou, agréée Protection de l'environnement, organise pour la cinquième année consécutive l'opération "Berges propres au Barrou" en partenariat avec le lycée de la Mer Paul-Bousquet, le jeudi 14 novembre.
L'association ReSeaclons, le SMBT avec le CPIE du Bassin de Thau et l'association sétoise CECP s'associent cette année à la démarche environnementale. 
 
Sète Agglopôle Méditerranée et la Ville sont partenaires de la journée, et fournissent les moyens logistiques tels que bennes, containers, pinces et sacs, nécessaires à la collecte des déchets.

80 élèves du lycée de la Mer mobilisés

L'opération est inscrite au titre d'un projet pédagogique. 80 élèves issus des classes préparatoires aux métiers de la pêche et aux milieux maritimes participeront à cette opération, encadrés de leurs enseignants. 

Pour la cinquième année, l'association se mobilise.

Un tri des déchets sera réalisé par les élèves du lycée suivant les modalités OSPAR (convention OSPAR "Oslo-Paris", afin d'analyser leurs natures et provenances. L'association ReSeaclons met à la disposition du lycée deux "big bags" pour recueillir les déchets plastiques transformables.

Le CPIE du Bassin de Thau installera à proximité du lycée de la Mer un stand de sensibilisation : "A la découverte des herbiers de Thau", destiné aux résidents du quartier et aux élèves du lycée. Cette année l'association sétoise CECP renforcera le dispositif de nettoyage sur zones.

Rendez-vous jeudi 14 novembre, à 8 h 30 place Bir-Hakeim et à 14 h place Marcel-Soum. N'oubliez pas de vous équiper de bottes et de gants. En cas d'aléa météorologiques, la journée serait reportée au jeudi 21 novembre, mêmes heures, mêmes lieux.


Publié le : Jeudi 07 novembre 2019

​Revue Presse Enfin du beau temps pour la SNSM

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L'association a annoncé la signature d'un contrat de renouvellement d'une partie de sa flotte au cours des dix prochaines années. Sebastien SALOM-GOMIS / AFP

Par AFP agence
Publié le 21/10/2019

L'association recevra 4,5 millions d'euros supplémentaires de l'Etat, pour compenser le raté de la surtaxation des yachts. Elle a par ailleurs signé un grand contrat de renouvellement de sa flotte.

L'association a annoncé la signature d'un contrat de renouvellement d'une partie de sa flotte au cours des dix prochaines années. Sebastien SALOM-GOMIS / AFP
La bouteille à la mer lancée en juin dernier a bien été interceptée -et lue- par le gouvernement. La Société nationale des sauveteurs en mer (SNSM) va désormais bénéficier d'une contribution publique augmentée de 4,5 millions d'euros par an, en plus des 6 millions d'euros déjà assurés, selon un article de France Info ce lundi matin, information confirmée par Bercy au Figaro. La radio ajoute que le gouvernement va formuler cet engagement dans la soirée, lors des débats sur le budget à l'Assemblée nationale.

"Il manque 4 millions d'euros à la Société nationale de sauvetage en mer"

Les sauveteurs devaient normalement recevoir une partie des rentrées fiscales résultant de la surtaxation des yachts, par le biais du Conservatoire du littoral. Le dispositif s'est toutefois soldé par un échec retentissant et n'aurait rapporté que 288.000 euros au lieu des 10 millions attendus, selon France Info.

L'association est chargée d'une mission de service public, le sauvetage en mer, sous la coordination des Centres régionaux opérationnels de surveillance et de sauvetage (Cross). Elle a subi un drame en juin dernier, en perdant trois marins lors du naufrage d'un bateau devant les Sables-d'Olonne. Composée de plus de 8.400 bénévoles oeuvrant à partir de 213 stations situées en métropole et outre-mer, elle a secouru en 2018 plus de 10.500 personnes. Actuellement, 80% des ressources de l'association proviennent de dons privés, le reste étant financé par l'Etat et les collectivités territoriales.

Un plan de renouvellement de la flotte sur plusieurs années

La SNSM a par ailleurs annoncé la signature jeudi d'un contrat de l'ordre de 50 millions d'euros pour le renouvellement d'une partie de sa flotte au cours des dix prochaines années, soit quelque 70 bateaux. "C'est un contrat quasiment historique", s'est félicité auprès de l'AFP son président, Xavier de la Gorce. Jusqu'à présent, l'association renouvelait sa flotte au coup par coup en faisant appel à différents chantiers. "On passe d'une approche artisanale à une approche industrielle", a expliqué Xavier de la Gorce.

Drame SNSM: "C˜est à jamais gravé dans nos mémoires"

Le programme porte sur une première tranche ferme de l'ordre de 25 millions d'euros pour la fourniture de 35 bateaux sur cinq ans, puis sur une seconde tranche optionnelle du même montant, pour le même nombre de navires et également sur cinq ans. La nouvelle flotte sera composée de deux catégories de bateaux: les navires de sauvetage hauturiers (NSH, deux modèles) et les navires de sauvetage côtiers (NSC, quatre modèles).

Le chantier naval Couach à la manoeuvre

La SNSM assurera la maîtrise d'ouvrage de ce programme baptisé "nouvelle flotte", tandis que la maîtrise d'oeuvre pour la conception et la réalisation des navires a été confiée au chantier Naval Couach. Implanté sur le bassin d'Arcachon depuis 1897, ce chantier conçoit, produit et livre des navires de grande plaisance, ainsi que de surveillance et intervention. Il emploie plus de 200 personnes.

Le programme ne couvre cependant pas l'ensemble des besoins de renouvellement de la flotte de la SNSM. En effet, quelque 140 bateaux doivent être remplacés au cours des dix prochaines années. "La flotte est vieillissante et il est urgent de la renouveler", a assuré Xavier de la Gorce, précisant que 45% des bateaux hauturiers avaient plus de 25 ans et 15% plus de 30 ans. "Aujourd'hui, on s'engage à hauteur de nos moyens", a-t-il expliqué.


Publié le : Lundi 21 octobre 2019

​Revue Presse Sète va devenir le port d'attache du premier navire pêcheur d'eau !

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Le navire arrivera à Sète fin octobre et sera équipé de l'usine d'embouteillage.

Midi Libre le 07/10/2019

Le Odeep One, ce navire pêcheur d'eau, va puiser de l'eau de mer dans les grandes profondeurs, la filtrer et l'embouteiller à bord pour la consommation humaine. Il arrivera à Sète fin octobre.
Après une nouvelle rotation hebdomadaire du trafic remorques, les bonnes nouvelles affluent pour le port de Sète. Ainsi, fin septembre, un partenariat a été noué entre l'EPR Port Sud de France et la société française OFW Ships. Ce contrat fait de Sète le port d'attache d'Odeep One, le premier navire de cet armateur.

Une usine d'embouteillage flottante

Ce cargo long de 196 m, un ancien Ro-Ro, est destiné à pomper, à une dizaine de kilomètres des côtes, de l'eau de mer, très pure, à 300 m de profondeur. L'eau puisée est sélectivement filtrée pour en réduire la teneur en sodium et en chlore. Puis elle est directement embouteillée en mer. Le navire reste cinq jours en mer et fait escale, dans le port de Sète donc, durant deux jours.

750 palettes dans le terminal frigo

A quai, il y aura "un déchargement moyen de 750 palettes et un stockage de deux semaines", comme le précise Olivier Carmes, le directeur du port. "La plupart des palettes déchargées, par la société SPS, seront emportées dans notre terminal frigorifique sous température dirigée, sous la gestion de la société Conexha, pour être ensuite exportées dans le monde entier."

Cette "deap sea water" pourra alors être acheminée par camion ou via la plateforme ferroviaire. "Le but ultime, c'est d'utiliser le terminal frigo et le portique pour exporter ces conteneurs de bouteilles dans le monde", se projette Olivier Carmes.

La deep sea water, appréciée au Japon

La deep sea water, l'eau des profondeurs marines, est une eau froide, puisque prélevée dans les grandes profondeurs, et qui ne présente pas la même salinité que celle des strates supérieures. Les Asiatiques, notamment les Japonais, sont très friands de sa richesse organique. En 2016, 1,8 milliard de litres en ont été produits dans le monde.

Pour l'heure les usines terrestres répercutent sur le prix de vente les énormes coûts liés au transport et à la production. En fonction des marques, les bouteilles peuvent atteindre jusqu'à 20 euros le litre. C'est cet écueil du coût que veut éviter la société française OFW Ships.

Objectif : 100 millions de litres par an

"Nos engagements dans une croissance bleue innovante ainsi que notre attachement à réduire l'impact environnemental de nos activités nous réunissent", a expliqué Régis Revilliod, le président fondateur, en 2013, de OFW Ships pour expliquer les raisons de son choix sétois.

Pour l'instant, cette société a une petite activité, et une petite usine d'embouteillage à terre du côté de Toulon. Mais là, elle passe à l'échelon supérieur en récupérant cet ancien Ro-Ro, actuellement à Gdansk. Le Odeep One doit arriver en île singulière à la fin du mois d'octobre. Pendant un mois, il sera configuré pour accueillir l'usine d'embouteillage. En production, il accueillera une cinquantaine de membres d'équipage. L'objectif est de produire 100 millions de litres par an.

PHILIPPE MALRIC


Publié le : Mardi 08 octobre 2019

​Revue Presse Agde : encore des dauphins !

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Quelques minutes de bonheur © TERRE MARINE

Midi libre le 30/08/2019

Des chanceux ont pu les observer ce vendredi à bord du "Sea Explorer", au large du Cap-d'Agde.
En marin aguerri, Michel Franck, capitaine du Sea Explorer, un grand catamaran qui assure des promenades en mer l'été et des missions scientifiques le reste de l'année, sait visiblement où dénicher les dauphins.

Deux groupes distincts
Ce vendredi 30 août, en effet, un groupe a eu la chance de les observer quelques minutes au large du Cap-d'Agde. "Deux groupes distincts en comportement d'alimentation" selon l'association Terre Marine, qui a fait de la lutte contre pollution sonore sous-marine, qui perturbe tant les mammifères marins, son cheval de bataille.

OLIVIER RAYNAUD


Publié le : Samedi 31 août 2019

​Revue Presse Une journée en mer pour observer les dauphins

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Midi Libre 20/08/2019

L'association Terre Marine propose une sortie sur le catamaran Sea Explorer ce dimanche 25 août.
Depuis le début de l'été, au large du Cap-d'Agde, c'est un festival ! De nombreux dauphins ont en effet pu être observés non loin de la côte, pour le plus grand bonheur des scientifiques de l'Aire marine protégée de la côte agathoise et des plaisanciers, qui n'ont pas raté une miette du spectacle.

Ateliers et animations à bord du voilier
L'association Terre Marine, qui oeuvre toute l'année pour la défense des mamifères marins, notamment en étudiant la pollution sonore sous-marine générée par les activités humaines, organise une sortie en mer dimanche 25 août, de 10 h à 17 h. A bord, en attendant de croiser les dauphins du golfe du Lion, ateliers et animations sur la mer, la voile et la biodiversité marine sont proposés.

La participation est de 55 € par personne (repas à emporter soi-même).
Infos et réservations au 06 12 75 10 06.

OLIVIER RAYNAUD


Publié le : Mercredi 21 août 2019

​Revue Presse La fête de la mer rassemble

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Midi Libre 28/07/2019

C'est désormais une coutume bien ancrée au Cap-d'Agde qui alterne moments d'émotion, de recueillement et de festivités. La fête de la Mer, véritable hymne à la Méditerranée, mais surtout aux marins et hommes de mer, s'est déroulée ce dimanche. Une manifestation qui a eu pour point d'orgue, la messe du dimanche célébrée par le Père Yannick Casajus, de la paroisse d'Agde.

Un office qui a été suivi par la bénédiction des bateaux et les traditionnels dépôts de gerbes au large, en hommage aux marins disparus. Une cérémonie qui a vu la participation de nombreux plaisanciers et en particulier les familles des marins.


Publié le : Mardi 30 juillet 2019

​Revue Presse La Nao Victoria, a accosté ce mercredi matin

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Midi Libre le 22/05/2019

Un nouveau navire historique a accosté. Il s'agit de la œNao Victoria qui est entrée dans le port du Cap-d'Agde, ce mercredi matin.

Après El Galéon Andalucia le mois dernier, un nouveau bateau historique est annoncé. Il s'agit de la œNao Victoria, qui est entrée dans le port du Cap-d'Agde, ce mercredi matin.

Ce navire, qui est la réplique d'un vaisseau historique du XVIe siècle qui a bouclé un tour du monde, fera escale au Vieux-Port, pendant une quinzaine de jours. Et on pourra bien sûr le visiter.

La réplique de la caraque de Magellan

Le Nao Victoria est la réplique de la caraque de Magellan "Victoria", premier bateau à faire le tour du monde.  Sous son commandement, une flotte de 5 navires espagnols et 240 hommes partirent à la découverte de la  route occidentale des îles aux épices (août 1519). Il reviennent en Espagne en septembre 1522 après un périple de 3 années. Seuls 18 hommes reviennent à bord du Victoria commandé par Juan Sebastian Elcano

ARNAUD FAULI


Publié le : Mercredi 22 mai 2019

​Revue Presse L'ULM échoué a été sorti de l'eau par les secours

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L'avion a été sorti de l'eau dans la soirée © SDIS 34

Midi Libre le 07/04/2019

Le pilote, un Suisse âgé de 75 ans, avait cherché à se poser sur l'eau samedi 6 avril en fin d'après-midi.
Les sapeurs-pompiers du Sdis spécialisés dans le sauvetage aquatique ont l'habitude des interventions hors du commun. Mais cette fois, c'est une nouvelle opération peu banale qu'ils ont dû mener, samedi 6 avril dans la soirée, sur la plage de la Tamarissière, à Agde.

Emporté par la houle
En fin d'après-midi le pilote d'un ULM de type hydravion tente de se poser en bord de mer. Mais son engin est emporté par la houle et se retourne. Ce Suisse, âgé de 75 ans, rejoint le rivage à la nage avant d'être pris en charge par les secours.

Il n'est pas blessé, mais son engin est en mauvaise posture, retourné dans l'eau. Après plusieurs heures de travail, les pompiers ont réussi à sortir l'ULM de l'eau et le remorquer sur la plage dans la nuit.

GUILHEM RICHAUD


Publié le : Dimanche 07 avril 2019

​Revue Presse Un hélitreuillage pour le sauvetage du fort Brescou

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Les travaux commenceront la semaine prochaine. Photo M. D.

Midi Libre le 06/03/2019

Les travaux commenceront la semaine prochaine.
Les travaux d'héliportage des matériaux et matériels sur le fort  Brescou sont terminés et se sont parfaitement déroulés avec la société d'acheminement par hélicoptères Air +.

Les travaux  peuvent donc commencer et débuteront dès lundi prochain, 11 mars, par le bastion Sainte-Anne.


Publié le : Jeudi 07 mars 2019

​Revue Presse Météo : des vents violents avec des rafales jusqu'à 100 km/h dans l'Hérault

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Au programme un vent de Sud-Est se renforçant au fil des heures, une forte houle sur le littoral, des pluies faibles/modérées et possiblement les premiers orages de l'année en cours de nuit sur l'Hérault.
ILLUSTRATION / VINCENT ANDORRA

Midi Libre le 06/03/2019

Après des températures printanières qui ont affolé le thermomètre ces dernières semaines, les conditions météorologiques se dégradent assez sensiblement depuis ce mercredi. Météo France a placé l'Hérault en vigilance jaune vent violent et vague submersion.
Le temps se dégrade depuis ce mercredi matin sur le Languedoc. Au programme un vent de Sud-Est se renforçant au fil des heures, une forte houle sur le littoral, des pluies faibles/modérées et possiblement les premiers orages de l'année en cours de nuit sur l'Hérault, le Gard et la région Provence-Alpes-Côte-d'Azur.

Des rafales de 90 à 100 km/h dans l'Ouest Hérault
Météo Hérault annonce via les réseaux sociaux "qu'un vent de secteur Sud-Est atteindra de 60 à 80 km/h sur le littoral, et jusqu'à 90 à 100 km/h du biterrois (Agde) au bassin de Thau (Sète) en fin d'après-midi".

Un vent violent qui devrait soulever de grosses vagues de près de 3 m sur la côte. Pour information, Météo-France a décidé de placer l'Hérault en vigilance jaune vent violent à partir de 15 h jusqu'à jeudi 2 h. Prudence donc sur l'ensemble du littoral héraultais !

Risque d'orages
Toujours selon Météo Hérault, en fin d'après-midi, soirée et première partie de nuit prochaine, des précipitations sont attendues. "Un axe de précipitations plus intense balaiera essentiellement l'intérieur des terres et le relief cévenol. Le proche littoral devrait cependant rester à l'écart. Les intensités pluvieuses seront temporairement soutenues mais le passage sera relativement rapide (moins d'1 h)". 

Sept départements en vigilance orange dont les Pyrénées
Depuis ce mercredi matin, le vent souffle en tempête sur les Pyrénées : en altitude, les rafales atteignent 150 à 170 km / h ! Sept départements sont désormais en vigilance orange. Après la Loire (42) et le Rhône (69), l'Isère (38), l'Ariège (09), la Haute-Garonne (31), les Pyrénées-Atlantiques (64) et les Hautes-Pyrénées (65) ont été placés en alerte orange aux vents violents mercredi, avec des rafales importantes attendues dans l'après-midi, prévient Météo France. 


Publié le : Jeudi 07 mars 2019

​Revue Presse Le retour des géants dans le port de Sète

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Le premier paquebot est attendu aujourd'hui. Jusqu'en novembre, 120 000 passagers vont débarquer.
PHILIPPE MALRIC

Midi Libre le 28/02/2019

L'escale du Viking Jupiter, ce jeudi 28 février, marque le coup d'envoi de la saison des croisières en île singulière.
Selon des études, un paquebot à quai produit des rejets dans l'atmosphère équivalents à 10 000 à 30 000 véhicules, et en propulsion, cinq à dix fois plus.

Le port de Sète essaie de faire baisser ces nuisances. Ainsi l'électrification du quai d'Alger est en passe d'être réalisée pour que les navires s'y branchent et stoppent leurs moteurs. Une opération difficile à réaliser du côté du Môle Masselin. Là, les paquebots accueillis y sont beaucoup plus grands et la puissance électrique ne serait pas assez importante. Mais pourquoi pas pour les ferrys¦

Les plus grandes unités accostent, elles, au quai H. Le plus loin possible de la ville. Un pis-aller en attendant 2022. Cette année-là sera appliqué le protocole ECA Méditerranée imposant moins de soufre dans le carburant et des filtres à particules pour les navires. 

D'un autre côté, de plus en plus de compagnies basculent à la propulsion au gaz naturel. Enfin, le port réfléchit à une politique tarifaire avantageuse pour les moins polluants.

Et la pollution ?
La saison 2018 s'était terminée par l'escale d'un Viking. Celle de 2019 s'ouvre par l'arrivée d'un Viking. Après, donc le Viking Sky en décembre, c'est l'étrave du Viking Jupiter qui va couper, ce jeudi matin à 8 h, le ruban d'inauguration de la nouvelle saison des croisières dans le port de Sète.

Selon des études, un paquebot à quai produit des rejets dans l'atmosphère équivalents à 10 000 à 30 000 véhicules, et en propulsion, cinq à dix fois plus. Le port de Sète essaie de faire baisser ces nuisances. Ainsi l'électrification du quai d'Alger est en passe d'être réalisée pour que les navires s'y branchent et stoppent leurs moteurs. Une opération difficile à réaliser du côté du Môle Masselin. Là, les paquebots accueillis y sont beaucoup plus grands et la puissance électrique ne serait pas assez importante.

Mais pourquoi pas pour les ferrys¦ Les plus grandes unités accostent, elles, au quai H. Le plus loin possible de la ville. Un pis-aller en attendant 2022. Cette année-là sera appliqué le protocole ECA Méditerranée imposant moins de soufre dans le carburant et des filtres à particules pour les navires. D'un autre côté, de plus en plus de compagnies basculent à la propulsion au gaz naturel. Enfin, le port réfléchit à une politique tarifaire avantageuse pour les moins polluants.

La population de Montbazin sur un paquebot !
Une œinauguration particulière puisque ce navire “ entré dans la flotte de Viking Cruises le 7 février - effectue sa croisière inaugurale. Il est aussi entré, à cause du vent, dans une jetée du port du Pirée (Grèce), le 14 février.

Un choc qui lui a occasionné une petite brèche au-dessus de la ligne de flottaison. Première sortie, premier œpét. Le voilà paré pour des années. Cette escale sera la première des 78 annoncées cette année à Sète. Soit un nombre maximum de 120 000 passagers.

Maintien des escales dominicales
Pour mémoire, en 2018, les quais sétois avaient vu passer, précisément, 114 429 passagers lors de 72 escales. Pour 2020, 83 escales seraient déjà programmées.

En ce qui concerne cette année, le record de taille de bateau (294 m) ne sera pas battu. Il faudra attendre la prochaine campagne. En revanche, le record du nombre de passagers sur un même bateau devrait être battu puisque le Sapphire Princess (le 4 août) aura à son bord quelque 2 870 croisiéristes. Soit, à une centaine de personnes près, la population de¦ Montbazin.

Les habitants de Balaruc-le-Vieux, eux, seraient à l'aise sur le Sovereign (2 773 places). Comme en 2018, le navire espagnol (265 m) sera l'un des plus réguliers puisque 33 escales (le dimanche, sauf exception) sont inscrites sur son carnet de bord. ça promet donc quelques beaux embouteillages humains, le dimanche, dans les Halles. Parce que dans les rues adjacentes du centre, il n'est pas sûr que les passagers espagnols trouveront de quoi consommer¦.

De 6 à 120 000 passages

En neuf ans c'est rien de le dire l'activité croisières du port de Sète a connu une croissance exponentielle. Il faut dire que la construction par la Région du quai H (long de 467 m) a permis de proposer l'accueil de grandes unités qui étaient dans l'impossibilité d'accoster quai d'Alger et au môle Masselin, trop courts. Ainsi de 16 escales en 2010, le port est passé, pour cette année, à 78. Sur la même période, le nombre de passagers a sauté de 5 686 (en 2010) à 120 000 pour cette année. A noter que de 2017 à 2018, ils sont passés de 43 777 à 114 429, grâce, notamment, aux multiples escales du Sovereign.

Douze œnouveaux bateaux attendus
Cette nouvelle campagne de croisières sera aussi l'occasion de voir de nouveaux paquebots. Nouveaux dans le sens où ils ne sont jamais passés par l'île singulière. Il y en a douze, cette année. Hormis le Viking Jupiter donc, les Aida Vita, World Explorer, Celebrity Infinity, Le Bougainville, Silver Whisper, Veendam, Silver Shadow, Sapphire Princess, Spirit of Discovery, Norwegian Pearl et Emerald Princess et leurs passagers viendront découvrir les quais sétois.

Et si ces escales se déroulent bien, autant pour le navire que pour l'équipage et les passagers (qui remplissent à bord un formulaire de satisfaction), les compagnies concernées peuvent ensuite décider de revenir d'autres années. Elles sont maintenant une vingtaine, de compagnies, à passer par le port de Sète.
La dernière en date ? Viking Cruises.
 
Philippe MALRIC


Publié le : Jeudi 28 février 2019

​Revue Presse Encore 7 000 € pour le fort de Brescou


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Les premiers travaux de consolidation sont prévus au printemps. D.R

Midi Libre le 24/01/2019

L'association Les Amis du fort de Brescou a été primée par la fondation Banque Populaire du Sud. 
A l'heure où les premiers travaux de consolidation vont enfin démarrer au printemps prochain, l'association Les Amis du fort de Brescou, présidée par Jean-Louis Guggisberg,  a reçu une excellente nouvelle cette semaine.

Des travaux sur le front Sud-est du fort
Lauréate dans la catégorie Patrimoine culturel local, un prix décerné par la fondation Banque Populaire du Sud, l'association va en effet recevoir une somme de 7000 €, qui va permettre de financer une partie des travaux sur le front Sud-Est du fort.

Une ancienne prison d'Etat
Malmenée par les tempêtes, l'ancienne prison d'Etat bâtie au 16e siècle au large du Cap-d'Agde, a en effet aujourd'hui besoin de travaux. Une urgence prise en compte par Les Amis du fort de Brescou d'abord, puis la ville d'Agde ensuite, sans oublier la Fondation du patrimoine, qui assure la collecte et la redistribution des dons.

OLIVIER RAYNAUD


Publié le : Samedi 26 janvier 2019

​Revue Presse Sète : les opposants à la marina plus que jamais déterminés

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Vue d'architecte du projet de marina à Orsetti. D.R

Midi Libre le 21/01/2019

Le collectif œUne marina : pour qui, pour quoi ?organise une réunion publique le mercredi 23 janvier à partir de 19 h au théâtre de la mer, salle Tarbouriech. 
L'objet de la réunion est donc la marina pour méga-yachts souhaitée par la Région Occitanie et le port de Sète. Un projet est refusé malgré son déplacement du quai d'Alger où il était initialement prévu vers le bassin Orsetti.

La Région fustigée
Les opposants dénoncent " la Région (qui) semble vouloir aller vite pour mener les travaux qui ont commencé ce mois-ci. Mais c'est sans compter sur notre détermination à faire en sorte que les décisions qui nous concernent ne se prennent plus sans nous!". D'autant que les antis croient savoir que la société YGY Marina qui doit la réaliser, utilise un paradis fiscal !

Des élus pour et contre
L'ordre du jour comprend les points suivants :  le déplacement du projet au bassin Orsetti, les impacts économiques et environnementaux du projet, les propositions d'alternatives.
Pour enrichir le débat, des élus régionaux ont été invités pour expliquer les raisons de leur vote pour ou contre ce projet.

" Une information claire"
Et le collectif d'exiger " une information claire, une transparence de la Région Occitanie sur ce projet". Arguant qu'il est "inacceptable qu'après une telle opposition des citoyens, qui doit amener à reconnaître que ce projet divise, l'avancée du projet continue en toute opacité et sans créer les conditions d'un dialogue. Il est inacceptable, alors que les demandes de participation démocratique se font particulièrement vives en ce moment, le projet continue à être imposé aux habitants !"

S. M.


Publié le : Lundi 21 janvier 2019

​Revue Presse Une tortue Caouanne retrouvée dans l'Hérault

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La tortue nageait dans le fleuve Hérault. Aire Marine Protégée

Midi Libre le 20/01/2019

L'animal, qui appartient à une espèce protégée, a été installé pour l'heure à l'aquarium de la Ville.
Jeudi, le chantier naval Allemand, situé à Agde sur le fleuve Hérault, a contacté l'équipe de Aire Marine protégée d'Agde pour récupérer une jeune tortue caouanne vivante dans le fleuve Hérault. L'équipe de l'AMP a procédé aux mesures (42 cm) et aux contrôles sanitaires.  L'animal est aujourd'hui aux petits soins de l'Aquarium Du Cap d'Agde. Rappelons que cette espèce protégée fréquente de plus en plus souvent les rivages agathois.

JEAN-PIERRE AMARGER
@jpa_midilibre


Publié le : Lundi 21 janvier 2019

​Revue Presse Ils louent leurs bateaux sur internet, les autorités portuaires réagissent

Dans les ports du Cap-d'Agde, près de 300 bateaux peuvent être loués à quai pour un séjour. DR

Midi Libre le 21/11/2018

Au Cap d'Agde, des navires qui restent à quai sont loués par leurs propriétaires sur Airbnb, Booking, Le Bon Coin... Environ 300 bateaux ont ainsi été recensés. Une activité qui s'appuie sur un vide juridique à l'heure actuelle.
Le phénomène est assez récent, mais il a pris une telle ampleur sur les côtes françaises qu'il ne pouvait que susciter la curiosité des clients... et le courroux des autorités.

Des vacances... à quai
Le développement des plateformes de locations touristiques (Airbnb, Booking, Le Bon Coin...) a entraîné une multiplication des offres locatives, plus ou moins confortables, il faut en convenir. Si bien qu'aujourd'hui, aux côtés des appartements traditionnels, des villas ou des chambres d'hôtes, il est tout à fait possible de réserver un bateau à quai pour passer quelques jours de vacances.

Bien évidemment, le Cap-d'Agde n'échappe pas à cette tendance. On peut même dire qu'au niveau des bateaux disponibles à la location, l'offre est surprenante. "On en a recensé près de 300", peste Stéphane Hugonnet, président de la Sodéal, la société d'économie mixte qui gère les ports de la station. Dont une centaine pour le seul port du village naturiste.

Un vide juridique
Ce chiffre s'explique notamment par le vide juridique dans lequel exercent certains propriétaires. "Un particulier n'a pas le droit de pratiquer une activité d'hôtellerie sur un bateau, assure Stéphane Hugonnet. Certains le font sous couvert d'une activité de location destinée à la navigation, d'autres ne prennent même pas cette peine et en font une activité commerciale interdite."

En juin dernier, sur le site de L'Argus du Bateau, l'avocat parisien Henri Jeannin se montrait plus nuancé, expliquant que "sur un plan réglementaire, la location de bateau à quai est assez difficile à classer. On pourrait l'assimiler à une location de résidence secondaire de tourisme qui, par son caractère saisonnier, n'est pas soumise au droit de l'urbanisme." Et d'ajouter que "le rattachement de ce type de location à la réglementation du code du tourisme sur les résidences secondaires n'est cependant pas certain (comme pour les préfabriqués, NDLR)." Flou, on vous disait.

Une cohabitation délicate sur les pontons
Du côté des clients, en s'attardant sur les tarifs, on comprend mieux pourquoi ces annonces ont du succès. On trouve par exemple en été des nuitées à moins de 50 € pour quatre personnes. Imbattable, sauf à planter sa tente dans le camping du coin. Le problème, c'est que la cohabitation sur les pontons n'est pas toujours simple. "Il y a de nombreuses dérives, avec des nuisances sonores, des alcoolisations excessives, dénonce le président de la Sodéal. On voit parfois six personnes séjourner dans des bateaux d'à peine 8 mètres... Cela va à l'opposé de l'image que l'on souhaite donner du port."

Jusqu'à rupture de contrat
Question sécurité, là encore, le compte n'y est pas forcément. Au niveau des assurances, qu'adviendrait-il si des fêtards louant un navire venaient à dégrader des équipements sur les pontons, à aborder accidentellement un bateau voisin ou engendrer une voie d'eau ? Ou pire, si une noyade venait à survenir ? On imagine déjà le casse-tête juridique. Et l'on vous passe les détails sur les eaux noires (qui contiennent les matières fécales) qui, trop souvent, ne sont ni stockées à bord, ni traitées, comme l'exige désormais la réglementation.

A la Sodéal, une réponse est en cours d'élaboration, sous forme de cahier des charges. "Une constatation sera effectuée par un agent de la Sodéal, suivie d'un premier avertissement par lettre recommandée. Nous pourrons aller jusqu'à la rupture du contrat d'amodiation (qui confère le droit de mouillage dans le port, NDLR)", prévient Stéphane Hugonnet. Un plaisancier averti en vaut deux.

Olivier Raynaud


Publié le : Jeudi 22 novembre 2018

​Revue Presse Conchyliculture : l'étang de Thau reste "fermé"

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Dans l'attente d'analyses favorables, la collecte des coquillages est suspendue.
L'activité conchylicole est paralysée. (ARCHIVES)

Midi Libre le 15/11/2018

Des analyses réalisées mardi par Ifremer ont révélé la persistance d'une contamination bactérienne au niveau du point de prélévement numéro 10, au large de Marseillan. Les professionnels rongent leur frein. 
Le 7 novembre, le préfet de l'Hérault avait pris un arrêté de suspension provisoire de collecte et de commercialisation des huîtres et moules en provenance de la lagune de Thau. La décision faisait suite à des analyses qui révélaient une contamination microbienne "incompatible avec les normes de consommation", décelée sur le point d'analyse n°10, au large de Marseillan. Liée à des bactéries coliformes e-coli, elle est susceptible d'être d'origine humaine, ou animale (fientes d'oiseaux).

Il faudra patienter une semaine au moins
Or, ce mardi, une nouvelle analyse réalisée par Ifremer dans le cadre du REMI (réseau de contrôle microbiologique des zones de production), a confirmé la présence de coliformes sur le point 10, alors que les taux (déjà en dessous des seuils la semaine précédente) sont en très nette diminution (quand ce n'est pas une absence totale de œtraces) par ailleurs. Les conchyliculteurs devront au moins attendre mardi prochain pour espérer une réouverture, si les résultats s'avèrent alors favorables et si, bien sûr, un second test (que diligentera le Comité conchylicole) le confirme.

Une analyse de l'Agglo pour savoir si les oiseaux sont en cause
Pour l'heure, Sète Agglopôle a pris en charge une analyse qui permettra de déterminer (mais pas tout de suite) si la contamination en question est d'origine humaine, ou animale.
Et du côté des conchyliculteurs, on perd patience. Non au regard de la fermeture mais plutôt de œl'origine du mal: ce fameux point 10, au large de Marseillan (dans une zone où, depuis la dernière malaïgue, ne se trouve plus une huître en production, assure le Comité conchylicole et "où les résultats d'analyses sont toujours diamétralement opposés à ceux du reste du bassin". Impactant néanmoins l'activité de 450 entreprises conchylicoles.

PA.C


Publié le : Vendredi 16 novembre 2018

​Revue Presse Des boulettes d'hydrocarbures retrouvées sur les plages du Cap d'Agde

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Les plages naturistes et de la Roquille sont touchées
Aire marine protégée de la côte agathoise

Midi Libre le 09/11/2018

Depuis quelques jours, des traces d'hydrocarbures ont été observées sur les plages du Gard et de l'Hérault. La plage naturiste et celle de la Roquille sont touchées depuis vendredi.
Comme cela a déjà été le cas cette semaine à Carnon et Villeneuve-lès-Maguelone, le Cap-d'Agde est lui aussi touché par une pollution aux hydrocarbures. Plusieurs petites plaques et des "boulettes" ont été repérées ce vendredi sur les plages du village naturiste et de la Roquille.

Un rapport avec la collision du Cap Corse ? 
L'équipe de l'Aire marine protégée de la côte agathoise est actuellement sur zone pour ramasser le plus gros de cette pollution et procéder à des prélèvements avec la gendarmerie, afin de déterminer la nature des résidus et savoir s'ils sont liés à l'accident maritime qui s'est produit le 7 octobre dernier au large du Cap Corse. Le navire porte-conteneurs Virginia avait été percuté par un navire roulier et du carburant s'était échappé de ses soutes.

Un coup de mer annoncé pour lundi
La météo n'incite pas à l'optimisme puisqu'un nouveau coup de mer est annoncé pour lundi 12 novembre.

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Publié le : Samedi 10 novembre 2018

​Revue Presse Naufrage d'un voilier de légende à Sète : le témoignage de l'équipage

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Stuart Rogerson (à d.) et son coéquipier Roberto, devant les débris de leur bateau
PH. M

Midi Libre le 07/11/2018

Le VSD II s'est échoué dans la nuit du lundi 5 au mardi 6 novembre contre le Môle. Ses occupants sont sains et saufs.
Avec son bonnet, son ciré, sa barbe, ses traits burinés, Stuart Rogerson colle à merveille au look stéréotypé du vieux loup de mer. Il en a aussi la faconde, l'humilité, le détachement. Mais ce mardi, en milieu de matinée, Stuart n'a pas le coeur à blaguer. Et pour cause.

A ses pieds, sur les rochers du Môle, peu avant l'ex-base Tabarly, gisent les débris de ce qui fut son rêve. Des morceaux de coque, de flotteurs, un pare-battage siglé œVSD, des gilets de sauvetage, une nourrice, une barre de flèche, etc... Le tout éparpillé sur une vingtaine de mètres. Le reste a déjà été avalé par la mer. En cette nuit du 6 novembre, le VSD II, multicoque de légende, construit en polyester-mousse carbone, a été réduit en charpie.

50 heures après leur départ d'Ibiza
L'essentiel, bien sûr, c'est que l'équipage soit sain et sauf. Mais le désastre est tel que Zack, le fils de Stuart, ne peut en supporter la vision. Il reste assis, accablé, dans une voiture stationnée quelques mètres plus loin, attendant de partir au plus vite.

Son père, lui, consent, non sans émotion, à relater la nuit de cauchemar qu'ils ont vécue. Lui, Zack et Roberto, leur co-équipier, sans oublier Petit-Loup, le minuscule chien de Stuart : "Nous étions partis d'Ibiza il y a deux jours (NDLR : dimanche) pour Sète où l'on vient chaque année pour le carénage. Car ici, il y a un savoir-faire.

Après 50 h de traversée sans problème, à l'entrée de la passe, vers 1 h du matin, un bout s'est coincé dans l'hélice. La mer était grosse. Le bateau est devenu incontrôlable. Il a été rabattu à côté du phare de la digue (NDLR : le feu de chenal, à bâbord). J'ai eu juste le temps de prendre le chien dans mes bras. Et tous les quatre, on a réussi à se sauver en grimpant sur les rochers de la digue. Ah, si on avait pu arriver deux heures avant...".

Quelques instants plus tard, le voilier, transformé en œbateau ivre, était drossé contre les rochers du Môle, près de la petite plagette, à l'angle avec l'ex-base Tabarly. Il était encore entier quand les hommes de la station SNSM (Société nationale de sauvetage en mer) sont arrivés sur place. Mais jusqu'à l'aube, les coups de boutoir implacables des vagues l'ont peu à peu passé à la moulinette.

18 ans de travail ruinés
Ce bateau, ce n˜est pas rien. Un trimaran rendu célèbre voici bientôt 40 ans. Mais aussi 18 ans de travail ruinés en quelques secondes. "Quand on l'a récupéré au début des années 2000, raconte Stuart, il était dans un sale état. Une épave. J'ai passé mon temps à le réparer avec mon fils. On a pu faire 4 traversées de l'Atlantique."

L'aventure de la œtribu Rogerson a fait l'objet d'un reportage pour Thalassa, visible sur Youtube. La perte du VSD II, évalué à 250 000 €, est irréparable : "J'ai toujours considéré que Riguidel, qui venait souvent me voir, était le vrai patron de ce bateau, poursuit Stuart. Moi, j'en étais plutôt le gardien. VSD II fait partie du patrimoine de la voile française".

En fin de matinée, Stuart, Zack et Roberto sont repartis, direction Balaruc, chez leur ami Denis Kergomar, architecte marin. C'est là qu'ils ont commencé à redonner vie à un autre œGolden Oldie, Tahiti Douche. "Un chantier colossal". Qui leur permettra de surmonter au moins un peu le traumatisme subi en cette funeste nuit de novembre à Sète...

Vainqueur de Tabarly et Pajot
Le VSD II a donc fini sa carrière comme son prédécesseur. VSD s'était échoué sur des récifs de Barbuda lors de la Route du Rhum en 1978. Eugène Riguidel fait donc reconstruire ce trimaran.

Pour sa première épreuve en 1979, il remporte - un fait rare pour une sortie inaugurale - avec Gilles Gahinet la première transat en double Lorient, Les Bermudes, Lorient en battant de cinq minutes la paire Tabarly- Pajot sur Paul-Ricard. La gloire.

Le trimaran (appelé un temps Kawazaki, Lesieur-Tournesol ou, Chaîne Gaz) a ensuite participé à plusieurs courses (La Baule-Dakar, Ostar, Twostar) mais sans jamais plus remonter sur un podium. Quand Stuart Rogerson l'a récupéré en 2002, abandonné à Ibiza, il servait de plongeoir pour les enfants...

Marc CAILLAUD


Publié le : Vendredi 09 novembre 2018

​Revue Presse Sète : le trimaran VSD II fait naufrage contre le Môle

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Il ne reste rien du trimaran de 15 m
PIXSET

Midi Libre le 06/11/2018

L'accident s'est produit cette nuit. Les trois occupants et un chien sont sains et saufs.
L'ancien trimaran de course VSD II a fait naufrage cette nuit contre le Môle. Ce bateau de course, skippé à l'époque par Eugène Riguidel, a donné l'alerte aux environs de 1 h du matin alors que la mer présentait des creux de 4 mètres. Visiblement l'hélice du moteur s'est prise dans un bout et le voilier, sans propulsion, a dérivé vers l'entrée du port de Sète.

Le canot de sauvetage a essayé de lui porter secours mais à ce moment-là le voilier était déjà drossé contre les rochers. Les pompiers ont été appelés en renfort pour  récupérer les trois occupants, et leur chien, qui s'étaient abrités sur la digue.


Publié le : Mardi 06 novembre 2018

​Revue Presse Derniers préparatifs avant l'ouverture mercredi du Salon nautique

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La chasse aux bonnes affaires est ouverte dès mercredi
CAPTURE D'ECRAN OLIVIER RAYNAUD

Midi Libre le 30/10/2018

La 19e édition dui Salon nautique du Cap d'Agde ouvrira ses portes mercredi 31 octobre au matin, jusqu'au dimanche 4 novembre.
"C'est la course !" Nouveau président de l'Union des professionnels du nautisme (UPN), Bernard Paire n'en finit plus de parcourir les allées du Salon nautique sur sa trottinette électrique.

Il faut dire que les mauvais temps de ces derniers jours n'a pas arrangé les affaires des organisateurs, qui mettent un sacré coup de collier depuis ce mardi matin afin que tout soit prêt pour l'inauguration officielle, mercredi 31 octobre, à 11 h.

Entre 40 000 et 50 000 visiteurs attendus
Cette année encore, malgré des prévisions météo un peu pessimistes, on attend entre 40 000 et 50 000 visiteurs sur la zone technique du Cap-d'Agde pour venir admirer les dernières nouveautés sorties des plus grands chantiers français. Et pour ceux qui ont décidé de franchir le pas et de s'offrir un bateau, près de 500 unités sont en vente lors de ce salon.

Des navires neufs bien sûr, mais aussi de nombreuses occasions, avec un prix-plancher qui tourne autour des 2 000 euros. La chasse aux bonnes affaires est ouverte !

OLIVIER RAYNAUD


Publié le : Mercredi 31 octobre 2018

​Revue Presse Sète : le pont Foch est en panne

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Il va rester en position basse. archives

Midi Libre le 29/10/2018

Le pont assurant le passage de la ligne SNCF rencontre quelques soucis techniques. Cela n'a aucune influence sur la circulation des trains.
Jusqu'à nouvel ordre le pont Foch va rester en position basse. Ce pont basculant pour le trafic SNCF, unique en France, rencontre quelques soucis techniques depuis ce dimanche soir et ne peut se lever pour permettre le passage des bateaux entre la ville et l'étang, et inversement.

Le fonctionnement des autres ponts mobiles de la ville est, en revanche, assuré.


Publié le : Mardi 30 octobre 2018

​Revue Presse Les nuisances sonores en forte baisse au cours de l'été

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Midi Libre le 24/10/2018

Le nombre de plainte est passé de 117 à 48 en deux ans. 
C'est un des soucis récurrent depuis plusieurs années.Inhérent à la présence d'établissements nocturne.Le bruit est forcément régulièrement un problème, notamment sur l'île aux loisirs, où se trouvent les boîtes de nuit.

Mais depuis quelques années, il y a du mieux. "En deux ans, les plaintes sont passées de 117 à 48", détaille Luc Larose, le chef de la police municipale. Des résultats obtenus notamment grâce à un travail de fond mené avec les boîtes, sur l'insonorisation.

Gilles D'Etorre en profite pour féliciter l'Amnésia. "Elle a reçu pendant l'été tous les plus grand DJs du monde, avec en moyenne un tous les trois jours, et il n'y a eu aucune plainte."


Publié le : Vendredi 26 octobre 2018

​Revue Presse Urgence en Méditerranée : "La filière pêche en danger"

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La biomasse des poissons bleus (sardines, anchois) baisse, la pollution en cause
V. LACOUR

Midi Libre le 26/10/2018

Marc Chevallier, le président de la commission Méditerranée du Ceser, évoque l'urgence à agir.
La filière pêche et aquaculture d'Occitanie traverse une période cruciale et le Ceser, Conseil économique et social, rend un imposant rapport à la Région pour le signaler.

"On s'est demandé quelles étaient les urgences à traiter, la pêche était une évidence. J'ai vu, par exemple, les apports en criée fondre entre 2010 et 2017, c'est une catastrophe, notamment pour le poisson bleu. On vendait 23 000 tonnes d'anchois et de sardines dans les criées, on en vend 10 000 aujourd'hui", alerte Marc Chevallier, président de la commission Méditerranée du Ceser, qui a rendu l'avis avec le rapporteur Bernard Perez, président du comité régional des pêches.

Tous les spécialistes et professionnels de la filière, du local au niveau européen, de la pêche, de la conchyliculture et de l'aquaculture ont été sondés. Et le Ceser alerte notamment sur le devenir des chalutiers, dans le collimateur de l'Europe et des associations de défense de l'environnement.

Occitanie : 700 navires, 4 500 emplois
"Le chalutage est en grand danger. On a détruit des chalutiers, il n'en reste que 64 en Méditerranée dont 59 en Occitanie contre 300 dans les années 70, indique Marc Chevallier. Ce n'est pas la surpêche qui empêche la sardine ou l'anchois de grossir parce que la biomasse des sardines et des anchois a fortement chuté, parce qu'avec un plancton correct, elles regrossissent. En Espagne, elles sont normales, ce qui veut dire que notre Golfe du Lion est pollué, on rejette quand même 800 tonnes de plastique par jour en Méditerranée", analyse l'ex-président du port de Sète. Il évoque également la pollution des bassins-versants et de ces produits pharmaceutiques "qui ne sont pas détruits par les stations d'épuration".

Pour le Ceser, la menace pesant sur le chalutage peut avoir l'effet du château de cartes qui s'écroule. Car la pêche en Occitanie, ce sont 700 navires, 1 300 marins, quatre criées, 10 000 tonnes de poisson, 35 M€ de chiffres d'affaires, 4 500 emplois directs et indirects (mareyeurs, transporteur, poissonniers, carénage, construction navale¦).

"Or, s'il n'y a plus de chalut, il n'y a plus de criée et c'est toute la filière qui disparaît. 80 à 90 % des criées sont alimentées par les chaluts, il y a une urgence absolue", assène le vice-président du comité économique. Mais comment sauver la profession alors qu'indéniablement la ressource en mer s'épuise ?

"Inventer le bateau du futur, économique et écologique"
"Pour les chalutiers, il faut inventer le bateau du futur, économique et écologique, beaucoup plus économe en énergie car aujourd'hui 30 % du coût d'exploitation c'est le gasoil, c'est considérable préconise Marc Chevallier, évoquant les pistes de l'alimentation électrique, par gaz ou hydrogène. Ma conclusion, c'est aussi qu'il faut pêcher moins en maintenant une rentabilité correcte".

Mais il exhorte l'Europe à introduire une progressivité dans l'effort de pêche, elle qui veut limiter les heures de mer, du nombre de jours de capture ou interdire la pêche de 0 à 100 m pendant trois mois : "ce serait dramatique ! Les pêcheurs sont d'accord mais ils ont déjà fait beaucoup de concessions, ça va les tuer".

Le Ceser demande par ailleurs une meilleure connaissance scientifique de la ressource, rappelant qu'il n'y a que six espèces suivies (merlu, thon, espadon, rouget notamment) sur la centaine pêchée.

Y. P


Publié le : Vendredi 26 octobre 2018