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image BFMTV Sandrine Rivier |
La Napoléon Bonaparte, bateau appartenant à SNCM, la compagnie de ferries qui assure la liaison avec la Corse, a coulé ce dimanche dans le port de Marseille.
"Il n'était pas en exploitation, donc il n'y a pas de passagers à l'intérieur. Des membres de l'équipage étaient là pour la maintenance, mais il n'y a aucun blessé". Les équipes sont mobilisées pour "récupérer le bateau le plus vite possible".
Les amarres auraient lachées et le bateau se serait fracassé sur le quai opposé...
Info AFP BFMTV
Publié le : Dimanche 28 octobre 2012
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Sébastien Frey a fait le tour des chantiers réalisés durant l'année 2012. (© D.R) |
Midi Libre 27/10/2012
à quelques jours du Salon nautique d'automne (31 octobre - 4 novembre), la Sodéal, société d'économie mixte qui a compétence sur la gestion des ports du Cap-d'Agde, a organisé, hier après-midi, une conférence de presse, dont le but était clair : mettre en avant les réalisations effectuées en 2012.
Un inventaire à la Prévert, entre réfection de sanitaires et installation de nouveaux pontons (autant de réalisations qui ont leur utilité, notez bien...), qui, au détour d'un tableau, laisse apparaître un chiffre : 720 000 €. Soit le montant des investissements dégagés cette année, bien au-delà des 450 000 € souhaités par la Ville en début d'exercice.
Il faut dire que le temps pressait concernant plusieurs dossiers.
C'est le cas par exemple du réseau wi-fi sur le port. "Après avoir relancé une consultation, nous avions opté pour une formule wi-fi gratuite à raison de 30 minutes d'utilisation toutes les 48 heures, et une utilisation gratuite sans limite d'une vingtaine de sites choisis par les plaisanciers eux-mêmes (site de la ville d'Agde, de la SNSM, Sorac, Harpon-club...)", a rappelé Sébastien Frey, président de la Sodéal, qui a également donné quelques chiffres : "Au total, depuis fin mai, nous avons vendu près de 1 500 accès internet sur les différents ports du Cap-d'Agde, sans compter les accès gratuits bien entendu."
Dans la multitude de services proposés aux plaisanciers, l'accent a été mis, entre autres, sur le chantier de déconstruction, qui permet de détruire son bateau dans des conditions optimales pour l'environnement, moyennant quand même une participation d'environ 1 500 €. "Mais cela permet d'éviter certaines pollutions et de libérer des places dans les bassins", ajoute Thierry Boucher, directeur de la société.
S'il fut aussi question de la webcam qui équipe désormais le Centre nautique et qui permet, via le net, de juger de l'état de la mer, la discussion a rebondi sur le CLUPP, le comité local des usagers du port de plaisance.
"Près de 1 300 plaisanciers ont répondu à un questionnaire en ligne, note le président.
Il était notamment question de leur représentation au sein du conseil portuaire et du CLUPP. à mon sens, cette représentativité des plaisanciers n'est pas assurée.
J'invite le plus grand nombre à nous contacter et à s'inscrire."
Une annonce qui coupe presque l'herbe sous les pieds du tout jeune CDPCA, le conseil des plaisanciers du Cap-d'Agde, qui met lui aussi en avant cette anomalie.
OLIVIER RAYNAUD
Publié le : Samedi 27 octobre 2012
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Une visite d'un chantier qui va changer radicalement l'aspect de cette partie du Cap d'Agde (© D.R) |
Midi Libre 25/10/2012
La réhabilitation des quais du port, débuté l'an passé, a repris depuis le 1er octobre et sera achevée fin mars. Ces travaux vont permettre au centre-Port et au quai Di-Dominico de se mettre au diapason d'une rénovation divisée en plusieurs phases.
Celle-ci, est certainement la plus importante, tant par son coût quatre millions d'euros, que par sa surface. Une fois terminée c'est plus d'un hectare qui sera entièrement remanié face à la place du Barbecue. Pour l'heure, ce sont, pour la partie terrestre, les réseaux qui sont entièrement refaits, et pour la partie maritime, une cinquantaine d'imposants pieux sont plantés.
Ils supporteront une avancée sur le port qui va permettre à une nouvelle place d'être dégagée. En effet, le kiosque de 'Chouchou' a été enlevé, le parking réservé aux plaisanciers a disparu et les sanitaires avec le transformateur EDF seront détruits.
Hier, lors d'une visite de chantier, le maire, Gilles d'Ettore a tracé les contours de ce centre-port qui va devenir le véritable cœur de la station : "Nous allons donc dégager un grand espace qui va permettre d'avoir d'une vue d'ensemble sur le nautisme et aux visiteurs de continuer leur cheminement le long des quais. De nouveaux kiosques seront installés sans altérer la perspective". Et le tout sera traité avec du basalte et du bois et les coursives des quais seront également rénovées.
H. C
Publié le : Vendredi 26 octobre 2012
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Paul rechigne désormais à rejoindre les collègues entre Pointe et Plagette les jours de sortie Photo V. ANDORRA |
Midi Libre 22/10/2012
A presque 70 ans, Paul Tarrié pêche un peu partout à Sète, et par tous les temps. Mais boude désormais la “grande migration”. Il dit pourquoi.
Vous pêchez, à Sète, en toute saison. Comment se fait-il que vous boudiez la sortie des daurades ?
Ce n’est pas que je la boude. Tenez, mercredi, j’ai même pris là-bas huit poissons de plus d’1 kg. Mais pour y être bien, il a fallu que je me place au milieu d’un groupe d’amis, tranquille, isolé.
Parce qu’il y a désormais trop de monde ?
Non, je vous garantis que dans les années 1970, il y avait autant de monde (NDLR lire aussi en page 4), voire plus de pêcheurs qu’aujourd’hui. Mais la mentalité, me semble-t-il, y était différente : les gens se respectaient un peu plus et on pêchait avant tout pour le plaisir de passer un bon moment au bord de l’eau.
Ce qui n’est plus le cas ?
Pas de tout le monde, en tout cas. à cette époque, si un “ancien” arrivait, les jeunes lui faisaient une petite place, s’arrangeaient pour qu’il puisse pêcher lui aussi.
En échange, les vieux pêcheurs expliquaient aux nouveaux venus comment s’y prendre pour sortir du poisson. On était nombreux mais on se respectait les uns les autres, on essayait de ne pas empiéter sur l’espace de chacun. Aujourd’hui, certains pêchent n’importent comment, avec n’importe quoi. Tout le monde s’octroie tous les droits et les tensions les plus vives, c’est souvent avec les gens d’ici.
Au final, cette sortie des daurades, ça tape plus sur le système qu’autre chose.
Quelle est selon vous la raison de cette fièvre ?
Moi, comme de nombreux passionnés, je pêche toute l’année, quand il vente, quand il gèle… Je ne suis pas seulement là pour me gaver quand c’est facile.
Alors je ne dis pas que tout le monde n’a pas le droit de pêcher mais là, pour la sortie, chacun sait que le canal va devenir durant quelques heures un véritable vivier. Et ça part dans tous les sens.
Du style…
Il y a des broutilles qui agacent, comme ce mercredi : j’ai laissé huit plombs dans l’eau parce que mes voisins ne “calaient” pas droit et accrochaient ma ligne à chaque lancer. Mais aussi des choses plus graves.
Par exemple, il y a des plongeurs qui chassent au fusil harpon dans le canal, et des pêcheurs à la ligne qui les protègent en les prévenant lorsqu’approche la gendarmerie maritime ! L’autre jour, j’ai même vu des pêcheurs à la ligne insulter les gendarmes maritimes, qui ne faisaient que leur boulot. Et ces pêcheurs-là sont les premiers à vous dire ensuite que “les flics ne font pas leur travail”.
Après, ne vous demandez pas pourquoi on dit qu’à Sète, il n’y a que des fous.
Sans exagérer ?
Il y a bien sûr, aussi, des gens calmes, respectueux, et ceux qui viennent d’ailleurs le sont le plus souvent.
Mais bon, le résultat est là : face à cet énervement, ces bordées d’insultes, bien des anciens, des gars de 80 ans, qui venaient passer là un bon moment, quittent les lieux quand approche la date de la grande sortie.
à vous entendre, cet événement n’aura plus jamais le même charme…
Il y a toujours eu des engueulades, c’est humain, mais qu’un gars pète les plombs après que tu lui as fait perdre un poisson alors qu’il vient d’en pêcher une vingtaine, c’est pas cohérent. Ou plutôt si… si il pêche pour vendre (*).
Or, tous ceux qui insultent les gendarmes, ou leur voisin de quai, oublient certainement que pêcher dans les canaux et le port est une tolérance qui nous est accordée, pas plus.
Et que si nous continuons à faire les c…, un jour, on nous interdira tout simplement de pêcher.
RECUEILLI PAR Pa. C
Publié le : Lundi 22 octobre 2012
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Ils attendent le moment magique où des tonnes de daurades décideront tout de go de migrer vers la mer pour y passer l’hiver (VINCENT ANDORRA) |
Midi Libre 18/10/2012
Après de très jolies prises (de plus d’un kilo), réalisées hier sur le canal qui, entre les quartiers de La Plagette et de La pointe Courte, à Sète, permettent aux daurades de quitter l’étang de Thau pour rejoindre la mer, plusieurs dizaines de pêcheurs sont dans les starting-blocks.
Ils attendent le moment magique où des tonnes de daurades décideront tout de go de migrer vers la mer pour y passer l’hiver. C’est alors qu’elles s’engouffreront ensemble dans l’étroit passage qui redeviendra durant quelques heures ce vivier où se font, chaque année, des pêches miraculeuses.
Le compte à rebours est lancé...
Publié le : Vendredi 19 octobre 2012
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C'est au large du Cap d'Agde que le bateau du retraité, puis son corps, ont été retrouvés. |
Midi Libre 10/10/2012
Un sexagénaire a été retrouvé mort noyé, par 15 mètres de fond, enchaîné à son ancre. Sa femme avait donné l'alerte deux jours auparavant.
L’enquête concernant le corps d’un homme de 61 ans retrouvé noyé, lundi matin, en mer, au large du Cap d’Agde, accroché à l’ancre de son bateau, est au point mort. Les enquêteurs de la brigade de gendarmerie maritime de Gruissan étant dans l’attente des résultats de l’autopsie qui doit avoir lieu ce mercredi après-midi.
Pour autant, tout laisse à penser qu’il s’agit malheureusement d’un suicide. "C’est la piste qui prédomine, il n’y a aucun autre élément qui pourrait laisser supposer que ce soit autre chose, confie un enquêteur. D’autant que la victime a laissé une lettre indiquant son geste".
Selon son épouse, qui a donné l’alerte ne le voyant pas rentrer, il traversait en effet une période difficile psychologiquement. Sur le bateau retrouvé par l’hélicoptère Dauphin de la marine nationale, les plongeurs ont retrouvé deux courriers qui portaient l’inscription "à ouvrir après noyade". Si les détails de ses écrits n'ont pas filtré, ils ne feraient aucun doute sur les intentions de la victime. Celle-ci a été retrouvée lundi, enchaînée à son ancre, à environ 15 mètres de profondeur.
Publié le : Mercredi 10 octobre 2012
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Midi Libre 08/10/2012
L'homme disparu retrouvé à 2 km au large du Cap d'Agde. (Capture d'écran GOOGLE MAP)
Le corps du sexagénaire parti en mer a été retrouvé. Une lettre sur lui portait l'inscription "A ouvrir après noyade".
Samedi soir, une femme est venue signaler au commissariat du Cap d’Agde la disparition de son mari âgé de 61 ans. L’homme était parti en mer avec sa vedette de 7 mètres depuis le matin et n’était toujours pas rentré.
La vedette SNSM du Cap d’Agde a été alors envoyée en patrouille au large du port mais est rentrée sans résultats. Hier matin, les recherches ont repris avec l’hélicoptère des douanes qui a effectué une patrouille de recherche dans un périmètre plus large. Sans succès.
Localisé à 2 km du port du Cap d'Agde
En début d’après-midi, la vedette du sexagénaire a été localisée grâce au GSM, elle était au mouillage à environ 2 km du port d’Agde. La marine nationale a hélitreuillé un plongeur à bord qui a constaté que le propriétaire ne s’y trouvait plus. Il a découvert juste deux lettres avec l’inscription "à ouvrir après noyade".
Une enquête a été ouverte et confiée à la brigade de la gendarmerie maritime de Gruissan.
Publié le : Lundi 08 octobre 2012
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Le Mikaël II fait figure de barque à côté des 114 mètres du Dilbar. (JACKY PLOT) |
Midi Libre 20/09/2012
Les passagers du catamaran de promenade Mikaël II, impressionnant par sa taille lorsqu’il est à quai, rive gauche, n’en croyaient pas leurs yeux en découvrant, à l’ancre devant Palavas-les-Flots, le Dilbar, un superbe yacht privé de 114 mètres de long.
Son propriétaire pèse 18 milliards de dollars
Ce somptueux navire construit en 2008, qui peut accueillir 20 passagers et 47 membres d’équipage, atteint une vitesse maximum de 21 nœuds et est équipé d’un hélicoptère. Son propriétaire, le Russe Alisher Ousmanov, 59 ans, pèse quelque 18 milliards de dollars et a fait fortune dans l’exploitation minière et dans celle du bois. Il a aujourd’hui des intérêts dans de nombreux secteurs de l’économie, comme les métaux, les chaînes de télévision et de radio, l’édition et la téléphonie mobile.
Que faisait ce yacht à Palavas ? Juste une halte de quelques heures pour permettre à son propriétaire et à des invités de marque d’assister au match de Ligue des champions de football, qui opposait, mardi, au stade de La Mosson, Montpellier à Arsenal, le mythique club londonien dont Alisher Ousmanov se trouve être le deuxième actionnaire le plus important. Il est également l’un des dirigeants de Gazprom, sponsor de la Champions league...
Publié le : Jeudi 20 septembre 2012
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Après la déchetterie du Môle, les eaux usées des bateaux seront désormais récupérées. (V.A.) |
Midi Libre 18/09/2012
Avec l’arrivée d’une responsable environnement, la poursuite et le lancement de diverses actions, l’EPR Port Sud-de-France veut s’ancrer dans le développement durable.
1 / Les quais
Après le nettoyage des quais du port de pêche et le curage des fonds des canaux réalisés en 2009-2010, le port a précédé à la réorganisation des stationnements le long des canaux et à la remise en ordre de certains quais (Consigne, Saint-Christ, République, Cdt-Samary, terre-plein de la capitainerie, terminal croisières...). La réfection du quai Nord de Cayenne vient de démarrer et d’autres quais (d’Orient, Licciardi notamment) devraient suivre en 2013.
Enfin, la création sur le port de pêche de Sète à Frontignan d’un espace d’1,6 hectare pour le ramendage des filets et le matériel de pêche permettra de libérer les quais du centre-ville (Aspirant-Herber et Marine, en particulier) de la plus grande part du matériel qui y est stocké.
2 / La qualité des eaux
"Le port étant le point de communication entre la mer et la zone écologiquement très sensible de l’étang de Thau, la qualité des eaux est d’une importance majeure", rappelle le président de l’EPR, Marc Chevallier.
D’où le lancement d’un groupe de travail avec les collectivités locales concernées (villes de Sète et Frontignan, Thau agglo, syndicat mixte du bassin de Thau...) ainsi que les associations et professionnels œuvrant pour l’environnement. Un audit va également être effectué avec le concours d’une entreprise spécialisée.
Pour le seul port de plaisance, une déchetterie a été installée au môle Saint-Louis courant mai. Dans les prochaines semaines seront mises en place un système de récupération et de recyclage des effluents de l’aire de carénage de la plaisance, ainsi que des installations de réception des eaux usées (grises et noires) des bateaux.
3 / Appel au civisme
"Nos actions ne seront couronnées de succès qu’avec le concours et la prise de conscience de tous", souligne Marc Chevallier, en lançant "un appel au civisme". Le président ne cache pas son agacement quand survient une pollution : "C’est toujours le port qui est montré du doigt".
Et d’énumérer les “petites pollutions” qui souillent régulièrement les eaux du port : gasoil, mazout, huiles, déchets ou frigos déposés subrepticement sur les quais... La récupération des eaux grises et noires des bateaux de plaisance se heurte à un problème de taille : la plupart ne sont pas équipés de citernes internes. "Ce sera obligatoire dans un an, mais il faudra du temps avant que tous les bateaux en aient une, à part les neufs".
Les opérations de nettoyage et de sensibilisation vont donc se poursuivre (la prochaine aura lieu le 6 octobre), en collaboration avec l’association Voile de Neptune. Un motif de satisfaction toutefois : "nous avons remis de l’ordre dans la plaisance. 1 180 bateaux ont été régularisés. Il en reste une trentaine qui pose souci. Mais si besoin est, nous faisons des procédures de mises en demeure : en général, les propriétaires s’exécutent".
Publié le : Mercredi 19 septembre 2012
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"Là, au moins, le Sauve-qui-Peut est sauvé" André Aversa, charpentier de marine. (PHOTO V.D.) |
Midi Libre 17/09/2012
Au regard des journées du patrimoine qui ont eu lieu ce week-end, il est un peu le double emblème de la ville de Sète.
D’abord parce que le Sauve-qui-peut est un bateau. Donc indissociablement lié aux racines maritimes de l’Île singulière. Ensuite, parce que l’embarcation de 5,70 m n’est autre que celle de Georges Brassens, assurément le plus célèbre des Sétois.
Né en 1954, des mains expertes du charpentier de marine André Aversa, le petit bateau (que le poète avait un temps imaginé appeler le Putain de toi...) avait, pour ainsi dire, mal tourné. Transformé en jardinière devant le musée Paul-Valéry, rafistolé à maintes reprises, le Sauve-qui-peut a finalement été restauré par l’association Voile Latine et solennellement mis à l’eau en avril 2011. Hommage au 30e anniversaire de la mort de Brassens.
De l’étang au musée
Cinq mois plus tard pourtant, à défaut de voguer vers le phare de Roquerols, indissociable des Copains d’abord, le bateau mettait le cap vers... l’Espace Brassens. De l’étang au musée. Ce week-end, de nombreux visiteurs se sont légitimement posé la question de ce transfert d’utilisation. "Pourquoi l’a-t-on restauré dans les règles de l’art, pourquoi l’a-t on calfaté, poncé et y a-t-on mis autant d’argent (45 000 €) si c’est pour le laisser à terre ?"
Autant de questions que s’est également posée la directrice de l’Espace, Régine Montpays. "Concernant la restauration, on le fait bien ou on ne le fait pas ?! Mais il fallait ensuite trouver la solution pour qu’il ne s’abîme pas. Or, personne ne pouvait l’entretenir. Il fallait investir dans un moteur et tout le matériel de sécurité."
"Là, au moins, le Sauve-qui-Peut est sauvé" André Aversa, charpentier de marine
Au terme d’une réunion à laquelle participait également André Aversa, il a donc été décidé à l’unanimité de le poser sur bers. Crime de lèse-tradition ? "Là au moins, le Sauve-qui-peut est sauvé ?!" conclut André Aversa. Dénonçant en filigranes les intentions de certaines personnes qui critiquent la mise à sec.
Sans proposer pour autant de vraies solutions, dignes d’un tel patrimoine...
S. C
Publié le : Mardi 18 septembre 2012
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L’animal tirerait son intelligence d’un cerveau “délocalisé “dans ses huit tentacules. (PHOTO SOPHIE FALLOURD/picturaqua.com) |
Midi Libre 16/09/2012
Qu’il soit “de roc” ou de sable, qu’on l’aime en salade ou qu’on le préfère statufié place Blum, le poufre ne laisse personne indifférent. Une personnalité locale, en somme.
Dire que les pêcheurs sétois, muscatiers, agathois, graulens, l’ont, longtemps, presque négligé. Qu’à l’instar du muge, on s’est longtemps refusé à apprécier ici ce dont d’autres se délectaient pas si loin. Et qu’il a fallu découvrir l’insatiable appétit des Espagnols pour une assiette de pulpo avant de se mettre sérieusement à sa conquête, même si on savait à Sète depuis fort longtemps, comment le “bacéler” (*). Une conquête réciproque, d’ailleurs, puisqu’au fur et à mesure que les tonnages de poulpes débarqués en criée faisaient du céphalopode une des principales richesses du port de Sète (premier port français tous littoraux confondus pour cette espèce en 2007 !), il détrônait, au fauteuil d’animal totémique, le dauphin à lèvres charnues figurant sur les blasons d’antan.
Mais qui est véritablement ce poulpe, présent en nombre sur nos côtes mais désormais absent de certaines tielles, qui lui ont préféré l’encornet ? Est-il aussi malin que l’affirment plongeurs, naturalistes et pronostiqueurs sportifs ? Largement ciblé par la petite-pêche côtière, est-il oui ou non en danger aujourd’hui ? Faut-il le manger en salade ou l’intégrer à un cassoulet marin ? Ferait-il, enfin, un bon animal de compagnie ? éléments de réponse...
1 Habitat, mode de vie.
Le pouple - ou pieuvre - est en bien des aspects étonnant. Quand il ne s’installe pas directement dans une cavité soigneusement choisie au cœur d’une zone rocheuse, il fabrique lui même son “nid”.
Alliant la dextérité de ses huit tentacules à son esprit pratique, il creuse en effet le sol pour bâtir ensuite autour de lui une sorte d’igloo constitué non de blocs de glace mais de coquilles de cardium. Il raffole en effet de ce bivalve dont les coquilles jonchent nos plages et qui n’est pas encore “ciblé” (pêché) en Méditerranée française. Sinon, le poulpe se reproduit au printemps, pondant généralement sur le plafond des cavités, et exprime un vrai souci de protection de sa ponte, rejoignant en cela la noble attitude des calamars. Dans son milieu naturel, le pouple de roc, généralement gris orangé, est par ailleurs capable d’une homochromie parfaite, se confondant avec son environnement.
2 Personnalité.
Qu’il soit de roc (“équipé” de deux rangées de ventouses par tentacules) ou de fond (on l’appelle alors l’eledone et il vit, lui, sur des zones sablo-vaseuses), le poulpe est réputé pour son tempérament curieux, voire joueur, que nombre de plongeurs ont pu expérimenter.
Mais cette familiarité, associée à la quête d’un habitat relativement confortable, concourt aussi à sa perte. Dès qu’il trouve au fond de l’eau un récipient, un reste d’amphore ou de bouteille, il se love à l’intérieur. D’où la technique de pêche utilisée sur nos côtes, consistant à immerger un chapelet de “pots” pour capturer l’animal. Pour l’en extraire ensuite ? Un bouchon de javel suffit, disent les mauvaises langues... Ah, autre passion qui lui nuit : une véritable fascination pour la couleur blanche, qui explique la présence de gobelets blancs dans les nasses de certains pêcheurs.
En dehors de ces lubies, le poulpe est, disons, assez familier. "On peut l’apprivoiser facilement, confie Michel Cantou, plongeur scientifique de la faculté des sciences et grand connaisseur de ceux qui peuplent nos côtes. J’ai un temps gardé un poulpe à la station de biologie. Il me reconnaissait. Je lui avais même appris à ne pas se servir de ses tentacules quand il se posait sur mon bras. En revanche, dès qu’un visiteur approchait de l’aquarium, il montait à la surface et, par jeu, l’aspergeait de son siphon."
3 Alimentation.
S’il est si goûteux, c’est que le poulpe se nourrit bien. Les coquillages font bien sûr partie de sa diète mais aussi et surtout les crustacés, crabes, cigales de mer, etc, dont il n’a aucun mal à rompre la carapace avec son bec (eh oui, le pouple a un bec) après les avoir immobilisés (ses glandes salivaires contiennent paraît-il un poison violent). Le poulpe de roc (qui vit dans les zones rocheuses et mange donc plus de crustacés), est en cela plus goûteux.
4 Le poulpe est-il menacé ?
Non, si l’on en croit Michel Cantou, pourtant toujours soucieux - et comptable - de la pérennité des espèces qui peuplent la Méditerranée. "Le poulpe dispose dans le Golfe du Lion des conditions idéales, assure le plongeur : nourriture en abondance, abris nombreux... C’est en outre une espèce qui doit avoir un fort taux de renouvellement eu égard à ses pontes. Je ne pense vraiment pas qu’il soit menacé par la petite-pêche, même si on peut mettre en relation la recrudescence du nombre de langoustes avec le fait qu’il y a un peu moins de poulpes pour s’en délecter."
Malgré une valeur marchande non négligeable (parfois plus de 10 € le kilo au détail pour le roc) et donc un intérêt soutenu de la part des pêcheurs, le pouple aurait donc de belles années devant lui. Ce n’est donc pas demain la veille que la statue qui lui rend hommage sera déboulonnée. Et c’est tant mieux.
*Bacéler : "battre” le poulpe contre une dalle de pierre, par exemple, pour le rendre plus tendre. Le congeler est également efficace.
PATRICE CASTAN
Publié le : Dimanche 16 septembre 2012
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Midi Libre 11/09/2012
Trois mois après son départ de Sète, le commandant du Bni Nsar a rebondi. Mais doute que ses hommes aient pu en faire autant.
Il ne se faisait pas vraiment de mouron pour son avenir, le commandant du Bni Nsar, lorsqu’il quitta Sète, et ses marins, au début du mois de juin. Et Jacques Casabianca ne fut pas surpris non plus de n’avoir aucune nouvelle de la compagnie alors qu’il était encore sous “contrat de fait” avec la Comanav-ferries Comarit. Un armateur qui aura été "lamentable jusqu’au bout", glisse le Marseillais (il a aujourd’hui rebondi dans une autre compagnie), n’ayant même pas daigné signifier aux commandants qu’ils étaient remerciés.
"J’ai bien peur que beaucoup galèrent dans les rues de Casa" Jacques Casabianca
Mais au-delà de cela et des "quelques dizaines de milliers d’euros" que la Comanav ferries lui doit, Jacques Casabianca en veut plus encore à son ancien employeur d’avoir fait si peu de cas de son équipage, "abandonné comme de la viande". Ces dernières semaines, il a tenté par différents moyens d’entrer en contact avec quelques-uns de ceux qui avaient quitté Sète pour le Maroc début juin. Sans succès. "J’ai bien peur que beaucoup - hormis les officiers mécaniciens, qui auront sûrement trouvé à se réembarquer - galèrent aujourd’hui dans les rues de “Casa”. J’espère seulement qu’on n’aura pas fait trop de problèmes à ceux qui se sont exposés (à Sète) durant le conflit."
Et l’homme est d’autant plus amer de l’abandon de ses hommes par l’armateur qu’ils avaient, à ses côtés, travaillé jusqu’au bout pour mener à bien la procédure d’arrêt de longue durée avant de quitter le navire. Nettoyage, graissage, "tout avait été fait dans les règles, et avec les moyens du bord", qui étaient, on le sait, plus que limités.
En revanche, il ne croit pas à une relance possible de la ligne avec ces navires. En tout cas pas dans cet état. "Avant même le début du conflit, nous, les commandants, commencions à nous poser quelques questions niveau sécurité des passagers. On n’aurait pas pu continuer longtemps comme ça. Et aujourd’hui, quiconque voudrait repartir avec ces bateaux devrait se livrer à une importante remise à niveau." La justice devrait de toute façon trancher sous peu (lire ci-dessous) leur avenir.
Seule éclaircie dans le tableau : le souvenir d’"une aventure humaine hors du commun dans une ville dont tous les acteurs ont été remarquables. Port, Ville, agglo, Sétois, tout le monde a tellement fait cas de notre sort que désormais, je me sens un peu d’ici". Momo le Bosco, Abdenaceur le maître d’hôtellerie, Haddou le chef mécanicien, "ces si bons gars" du Bni Nsar, n’avaient d’ailleurs pas été les derniers, dans leur Lettre ouverte à la France, début juin, à remercier les Sétois de leur soutien.
Une décision de justice puis la vente aux enchères ?
Voilà plusieurs semaines qu’ils sont muets comme des tombes, les ferries marocains. Depuis que leurs équipages ont, en plusieurs départs, quitté l’Île singulière pour le Maroc. La plupart au printemps, après avoir obtenu de haute lutte leurs “bons de débarquement”, d’autres courant juillet. D’autres, enfin, ont préféré éviter le rapatriement et tenter leur chance ailleurs, en Europe. Il faut dire que, selon les rares échos de la situation de ceux qui sont revenus au pays (lire ci-dessus), les lendemains déchantent. Et les huit marins restés sur Sète pour garder les bateaux s’estimeraient même chanceux ! Quant à l’avenir des trois navires qui encombrent encore largement le port de Sète, il dépendra dans un premier d’une décision de justice qui, le 14 septembre prochain à Montpellier (bien que la décision pourrait être renvoyée), rendra ou non exécutoire la saisie jusque-là conservatoire des navires.
Le Bni Nsar et le Marrakech ne seraient “bons” que pour la ferraille
Si tel est le cas pourrait être obtenue la mise en vente des trois ferries sur laquelle les créanciers (et notamment les salariés) pourraient récupérer quelques “billes”.
Sans vraiment croire à une issue rapide, le président de l’EPR Port Sud de France, Marc Chevallier, l’espère néanmoins : « Plus les bateaux restent à quai, plus ils se détériorent et moins ils auront de valeur marchande. Du reste, je ne vois pas d’autre issue que la ferraille pour deux d’entre eux : le Bni Nsar et le Marrakech. »
Et l’EPR Port Sud de France serait d’autant plus preneur d’une solution rapide que la présence des bateaux de la Comanav ferries-Comarit entravera irrémédiablement les travaux qui devaient être engagés sur le Môle Masselin.
Pa.C
Publié le : Mardi 11 septembre 2012
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Midi Libre 08/09/2012
Les hommes de la brigade nautique d’Agde (ils interviennent régulièrement sur l’étang de Thau), comme l’unité littorale des affaires maritimes de Sète, ne sont pas peu fiers de ce coup de filet. Et pour cause : les cinq hommes (tous du coin) qu’ils viennent d’interpeller à Marseillan, "très connus" de leurs services, braconnaient la palourde depuis des mois sur la lagune.
Ils les ont cueillis par voie terrestre, le soir, en fin de semaine dernière, alors que l’équipage de braconniers débarquait son butin au lieu-dit Les Onglous. Soixante-dix kilos de palourdes, prix de revente de 12 € le kilo dans les circuits parallèles, fruits d’une petite demi-journée de travail.
Les cinq hommes procédaient comme de tradition chez les pilleurs de l’étang : le pilote du bateau, ou “largueur”, les déposait régulièrement en divers secteurs de la lagune, et ne venait les récupérer qu’une fois la récolte achevée. Un système permettant aux braconniers, en cas d’approche des gendarmes, d’abandonner butin et matériel (les bouteilles de plongée) au fond, ceci les mettant à l’abri d’une interpellation.
D’où l’intérêt de les “serrer” au débarquement, ce que la brigade nautique, renforcée par la police municipale de Marseillan, a donc pu faire il y a quelques jours après des semaines de surveillance.
Et si les braconniers ont, un temps, tenté de fuir avant de se résigner, ils n’ont pas pu nier avoir un lien avec le matériel et les kilos de coquillages récupérés. Leur bateau a également été saisi, les cinq hommes entendus et convoqués devant le tribunal correctionnel de Montpellier le 18 octobre. Ils risquent, au minimum, une très forte amende (jusqu’à 22 500 €).
Les professionnels de la pêche qui, détenteurs d’une licence, pêchent quant à eux la palourde en apnée, ne devraient pas se plaindre pas de ce coup d’arrêt. Quant aux hommes de la brigade nautique d’Agde, tous plongeurs, ils ont été effarés de découvrir l’état du matériel (bouteilles rouillées, non rééprouvées...) avec lequel ces hommes-là, braconnaient, "en risquant leur vie".
PATRICE CASTAN
Publié le : Lundi 10 septembre 2012
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En mai 2008, alors 2e prud’homme, Pierre d’Acunto avait déjà pris la tête d’un mouvement de contestation musclée. (PHOTO JUDY JANUARIUS) |
Midi Libre 06/09/2012
Nouvelle flambée du gazole, promesses non tenues... Pierre d’Acunto annonce un blocage imminent du port de Sète.
Vous annoncez un possible blocage du port de Sète dès la mi-journée. Qu’est-ce qui motive cette action ?
Le 15 août, nous voulions bloquer les ports de plaisance de la région. Puis, estimant que de toute façon, en cette période de vacances, nous n’aurions eu aucun interlocuteur auprès des autorités, nous avons décidé de ne pas le faire. Et ce n’était pas la première de nos menaces qui soit restée sans suites. Du coup, nous avons l’impression de ne plus être pris au sérieux quand nous lançons un ultimatum.
Alors que là, c’est du sérieux...
Oui. Nous aimerions procéder autrement. Mais si nous nous en tenons à des échanges de mails, et de coups de téléphone, courtois (Bertrand Wendling, le directeur de la coopérative Sa-Tho-An, est en contact permanent avec la Direction des pêches et le ministère), personne ne bouge. En revanche, quand nous menaçons d’un blocage, ça s’affaire tout d’un coup, là haut, dans les bureaux. C’est dommage de devoir en arriver là.
Sur quoi portent vos revendications ?
Essentiellement sur le non déblocage des sommes correspondant aux Contrats bleus 2010 et 2011, qui représentent de 5 000 € à 30 000 € par armement. Soit 300 000 € pour la flottille méditerranéenne. Somme qui est due aux pêcheurs puisqu’ils ont fait les efforts (ces “contrats” concernent l’élargissement des mailles, la réduction de la taille des filets, Ndlr).
Ce manque à gagner vient s’ajouter à une nouvelle flambée du gazole, passé de 0,62 € à 0,77 € le litre depuis le mois de juin. Et ça, c’est déjà 350 € de frais quotidiens supplémentaires pour un chalutier moyen.
Que vous a-t-on dit aujourd’hui, du côté de Paris ?
Que les Contrats bleus vont bien être versés aux armements. Mais ça fait un an qu’on nous dit cela, et on n’a rien vu arriver. Il semble que les sommes sont bloquées chez le trésorier payeur général du fait d’un souci intervenu côté Atlantique. Pour une fois que nous, les Méditerranéens, sommes les bons élèves, c’est pas de bol...
Vous êtes néanmoins conscient que ces sommes ne seraient qu’une nouvelle perfusion...
Bien sûr, mais elles offriraient au moins une visibilité financière pour quelques semaines. Dès novembre, pour nous, commence la mauvaise saison et si on doit traverser le même hiver que l’an dernier, ça va être dur, très dur. Aussi, comme François Hollande nous avait invités à la rencontrer à Montpellier pendant la campagne, c’est nous qui, désormais, l’invitons à venir. Pourquoi pas dans le sillage de son ministre, qui est annoncé pour octobre.
Car si rien ne se passe, nous prouverons que nous pouvons enflammer toute la Méditerranée.
Publié le : Jeudi 06 septembre 2012
Midi Libre 05/09/2012
L’accès au port de Sète pourrait bien être, demain, entravé par un cordon de bateaux de pêche. Les pêcheurs sétois et des ports avoisinants ont en effet annoncé, par la voix du prud’homme Pierre d’Acunto, qu’ils entendent ainsi protester contre le non versement des Contrats bleus 2010 et 2011, représentant un manque à gagner de 5 000 à 30 000 € par navire, alors même qu’une nouvelle flambée du gazole menace la viabilité des armements.
Mis en place dans le cadre du plan Barnier, les Contrats bleus devaient constituer une compensation aux efforts faits par la profession pour limiter l’impact de la pêche sur la ressource, via de nouveaux filets, plus petits, et de nouvelles mailles, plus larges...
Publié le : Mercredi 05 septembre 2012
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Vivian Richer, le miraculé. (PIERRE SALIBA) |
Midi Libre 03/09/2012
Retour sur la mésaventure de, Vivian qui a passé 22 h accroché à sa planche à voile jusqu’à ce que les secours viennent le repêcher.
"J'étais parti avec un short sur ma combinaison pour faire le kéké, il m'a servi de bonnet"
"J’étais bien, il y avait du vent, je voulais en profiter un dernier coup avant de rentrer", assure-t-il. Mais après une première avarie, à quelques 3 miles du bord, le wischbone casse sur une vague. *
"Quelques bateaux sont passés. J’avais beau crier le vent déportait mes cris. J’étais parti avec un short sur ma combinaison pour faire le kéké sur la plage il m’a servi de bonnet pour me protéger du froid."
Publié le : Mardi 04 septembre 2012
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L’équipage du Dragon 34 a récupéré la victime hier vers 15 h (Photo SéCURITé CIVILE) |
Midi Libre 02/09/2012
Deux véliplanchistes ont disparu en mer, au large du Cap-d’Agde (Hérault) vendredi soir. L’un d’eux a été récupéré en début de soirée. Le second, en revanche, a été porté disparu toute la nuit et n’a été retrouvé qu’hier après-midi, après vingt heures en mer. Il avait dérivé à 10 km du large.
L’alerte est donnée vers 20 h 30. Le Cross Med (secours en mer) reçoit un appel des membres d’un club de kitesurf du Cap-d’Agde, inquiets de ne pas voir revenir deux hommes partis pratiquer la planche à voile.
D’importants moyens sont alors dépêchés sur place. Immédiatement, le Cross Med mobilise l’hélicoptère Dragon 34 de la sécurité civile et les vedettes des sauveteurs de la SNSM d’Agde et de Sète. Les conditions de recherches sont difficiles car la mer est très formée avec des creux de 3 mètres environ.
Un des deux véliplanchistes, un touriste en vacances au Cap, est rapidement récupéré vivant grâce aux jumelles à visée nocturne du Dragon. Il s’avère que le pied de mât de sa planche à voile s’était cassé. En revanche, pas de trace du second. Tous les secouristes établissent des périmètres de recherches jusque 5 h du matin. Les équipes se disent pessimistes quant aux chances de retrouver l’autre véliplanchiste, âgé de soixante-trois ans, mais très expérimenté.
Les recherches reprennent hier matin dès 9 h, avec de nombreux moyens aériens et maritimes. Finalement, le disparu est retrouvé vers 15 h par l’équipage du Falcon, qui localise la planche avec le disparu accroché dessus. Le Dragon 34 est envoyé sur place. Le véliplanchiste est en vie, il dérive à quelque 10 kilomètres au large. Pour être secouru, il va nager jusqu’au plongeur sauveteur venu le chercher pour l’hélitreuiller. Il est affaibli et en hypothermie.
"Il est resté sur sa planche, c’est ce qui l’a sauvé", lançait hier un des sauveteurs.
Le sexagénaire est originaire du Cap- d’Agde. Il est aguerri, mais son wishbone s’est cassé. Hier, il a été héliporté au centre hospitalier Lapeyronie à Montpellier pour y être pris en charge par les médecins. Il aura passé plus de vingt heures dans l’eau avec des creux de 3 m et un vent violent.
JEAN-PIERRE AMARGER
Publié le : Dimanche 02 septembre 2012
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C’est en début d’après-midi que le sexagénaire a été retrouvé (FRANCOISE TALLIEU / ILLUSTRATION) |
Midi Libre 01/09/2012
Les sauveteurs considèrent que c’est un miracle. Ils ont retrouvé l’homme d’une soixantaine d’années, porté disparu depuis vendredi après-midi, après être parti pour un tour de planche à voile. Le dispositif avait été interrompu à 4 h du matin, mais les recherches avaient repris à 9 h. C’est en début d’après-midi que le sexagénaire a été retrouvé.
Des creux de 3 mètres
Le véliplanchiste, "en état d'hypothermie avancé", a été hélitreuillé par un appareil de la Sécurité civile avant d'être conduit à l'hôpital de Montpellier. Accroché à sa planche dans une mer agitée par des creux de 3 mètres, il a été retrouvé par l'avion Falcon 50 de la Marine nationale. Ce dernier l'a localisé "à une quinzaine de kilomètres au large du Cap d'Agde", précise le communiqué de la préfecture maritime, basée à Toulon.
Publié le : Samedi 01 septembre 2012
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"Quand j’ai commencé les joutes, on parlait de ce record comme un Everest, totalement inaccessible." (Vincent DAMOURETTE) |
Midi Libre 29/08/2012
On vous a vu fêter votre victoire au Central, très sollicité par les passants, et leurs portables…
C’est vrai que c’est nouveau, c’est lié aux nouvelles technologies. Les gens veulent partager ce moment et ça fait plaisir. En fait, c’est en permanence… J’avoue que je souris moins le lundi midi et beaucoup plus le soir, mais on se doit de répondre aux sollicitations. Sinon, on reste à la maison !
Le constat est-il le même avec les médias ?
Ça fait beaucoup… Mais je le prends comme un honneur. Il y a quinze jours, j’étais à la féria de Béziers et j’ai eu la chance de manger dans le carré des toreros. Quand Padilla arrive, tout le monde veut une photo. Ça fait partie du travail. Quand on est vainqueur de la Saint-Louis, il y a des figures imposées. Pendant un an, on est le représentant de notre discipline. Il faut assumer.
Dans quel état d’esprit étiez-vous lors de l’hommage rendu aux barreurs Lubrano et Molle ?
J’avais des frissons partout et les larmes aux yeux. Nous, les jouteurs, on n’en peut plus à ce moment-là, pendant la pause avant les revanches. On n’a qu’une envie : en découdre. Mais là, c’était extraordinaire. Et la peña qui se met à jouer
La Marseillaise ! Je me suis revu avec le maillot de l’équipe de France cadets de rugby… Pour moi, c’était plus émouvant là que lorsque j’ai levé les bras pour fêter ma victoire.
Qu’auriez-vous à leur dire ?
Bonne retraite, merci pour tout et bonne chance à Hervé Pages et Denis Vatuone. Même s’ils barrent bien, la comparaison sera toujours faite. Cela dit, Dédé et Loulou ne seront jamais loin…
Pendant longtemps, on a vu se profiler un duel avec Benjamin Arnau pour les éliminatoires…
Je ne me le suis dit qu’au moment d’embarquer. Mais j’ai dit aux autres jouteurs sur la bigue : “Vous allez voir, vous allez vous prendre entre vous. Moi, je suis sûr que je vais prendre le petit Herry”. Il était juste à côté de moi et il s’est décomposé ! Je ne sais pas pourquoi, mais je ne pensais pas à Benjamin Arnau.
Racontez-nous cette passe face au junior Steven Herry.
Je revois son père, Claude, submergé par l’émotion avant le tournoi, qui me dit : “Maintenant, je sais ce que tu vis”. Sur la passe, je passe devant leur bateau et je vois sa mère qui me dit : “Ne lui fais pas mal, s’il te plaît !”. Je l’ai respecté comme tous les jouteurs. Je me souviens de Dorian Passeron qui jette Aprile père et fils en 2008. Je ne voulais pas tomber dans le piège.
En 1994, j’ai gagné les juniors et j’ai pris Betti. Donc je sais ce qu’il a ressenti. Avant que je prenne ma retraite, je pense qu’on se retrouvera.
Auparavant, Yohan Masclac vous a posé les pires problèmes…
à la troisième, je me suis dit que je ne le jetterai pas. J’ai donc sorti la résine et je suis allé le chercher l’extérieur du pavois pour le faire décrocher. J’étais obligé d’être dans la tactique, comme l’an passé avec Yannick Baëza. Mais jamais je n’ai eu peur. C’est quand on panique qu’on fait des erreurs. C’est un peu ce que j’ai dit à Simon Caselli. Contre Massias, il s’est vidé. Il a tout donné, a dédié la passe à son père après avoir jeté les armes. Il a perdu ses moyens et est sorti du tournoi. C’est l’expérience qui lui a fait défaut. En 1999, je perds en demie face à François Bayarri et je me suis effondré. Je sais ce qu’il a ressenti. Quand on vit ça, on a l’impression que tout s’écroule…
à l’arrivée, vous n’avez eu à jeter que cinq hommes, comme lors de votre première victoire en 2001…
L’an passé, c’était la plus dure. Cette année, c’était la plus facile, en tout cas la plus rapide. Tout s’est bien goupillé. Montels, c’est le type de jouteur qui me va bien. Même si j’espérais un remake de l’an passé contre Massias. C’est un duel de champions, c’est Sète contre Frontignan et il n’a perdu que deux finales, à chaque fois contre moi. Mais l’histoire en a décidé autrement. En fait, en jetant Massias et en faisant le bouquet en demie, c’est Simon qui a fait le tournoi.
On a senti davantage de soutien du public qu’auparavant.
Ça m’a fait énormément plaisir. à la lecture de mon palmarès, le volume est nettement monté ! Et avant la finale, Olivier Rojas, David D’Elia et Christophe Bancilhon m’ont mis une pression terrible. Ils voulaient que je gagne, hystériques, chauds comme des baraques à frites !
Sur les onze derniers Grand Prix que vous avez disputés, vous en avez remporté sept.
Ça ne laisse pas beaucoup de place aux autres… Et depuis ma première victoire en 2001, un seul jouteur l’a gagné deux fois. C’est Mickaël Arnau, et on a partagé la victoire à chaque fois !
Pensez-vous au record du Mouton avec ses dix victoires ?
Quand j’ai commencé les joutes, on parlait de ce record comme un Everest, totalement inaccessible. Ça a changé depuis l’an passé. Ça reste un objectif et je prendrai ce qu’il y a à prendre. Sans me prendre la tête. Je me rappelle d’une interview de Minal en 2005, où il disait qu’on ne gagne pas cinq Tours de France avant de l’avoir couru.
En restant dans les records, vous êtes devenu lundi le deuxième jouteur le plus titré de l’histoire avec 73 victoires !
J’ai égalé Bernard Betti samedi au Grau-du-Roi en devenant champion de Ligue, puis je l’ai dépassé lundi en remportant mon 7e Grand Prix ! Jusqu’à cette limite de 70 victoires, j’avais l’impression que c’était inatteignable. Mais finalement, il ne reste plus que onze victoires pour égaler Claude Massias…
êtes-vous conscient que vous êtes en train d’écrire l’histoire ?
Oui. Je n’en rêvais pas quand j’étais enfant mais, quand j’ai débuté les joutes, les Massias et autres Vaillé étaient des icônes. Inaccessibles…
Pensez-vous être dépassé un jour ?
Tous les records sont faits pour être battus. Il y a dix ans, personne n’imaginait que quelqu’un accrocherait les 9’’50 au 100 mètres. Personne n’y croyait et pourtant… En tout cas, ça me ferait plaisir d’être dépassé de mon vivant !
JéRÔME BELLUIRE
Publié le : Jeudi 30 août 2012
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Daniel et sa fille Charlène. Encore un passage (de témoin) réussi pour la famille. (© D.R) |
Midi Libre 28/08/2012
Mimi. C'est comme cela que les habitués l'appellent, bien que son prénom soit Daniel. Mais lui, il s'en fiche et s'en amuse. "J'ai appelé mon bateau Hélène et Mimi, en hommage à ma mère et mon père Casimir", explique-t-il.
Le nom de son entreprise s'affiche sur un panneau à quai : 'Mimi passeur, vélo accepté'. Dès 9 h, et même un peu plus tôt le jeudi, jour de marché, il fait l'aller-retour entre la Tamarissière et Le Grau-d'Agde, et ce jusqu'à minuit ! Soit plus de 150 voyages dans la journée et cela depuis 30 ans. "Mon père a fait ça pendant 40 ans et, au départ, à la rame. Ils étaient une quinzaine de passeurs à l'époque", explique-t-il. Aujourd'hui, il y a la voie rapide et les gens préfèrent la voiture. Pourtant, avec son bateau il faut cinq minutes seulement pour joindre l'autre rive. "Une fois, une dame a mis plus de deux heures en voiture à faire le tour à cause des bouchons !", raconte Mimi. Le choix est vite fait.
"Les gens me racontent leur vie à peine le pied posé sur le bateau. Quand c'est trop personnel, je ne sais pas quoi répondre. Certains reviennent des années plus tard avec leurs enfants". Et se passent le mot : "Va voir Mimi". C'est comme cela que les générations d'habitués continuent et que la petite entreprise de Daniel ne connaît pas la crise. D'ailleurs, elle a de beaux jours devant elle grâce à Charlène, sa fille.
Depuis un an, son aînée conduit le deuxième bateau de son papa, une coche d'eau qui relie la Tamarissière à Agde, et inversement, en une demi-heure. "L'année dernière, elle m'aidait sur Mimi passeur. Maintenant, elle navigue sur celui-là de juin à septembre." Le restant de l'année, elle a un autre métier. Ce qui n'est plus le cas de Daniel. De décembre à février, son bateau se repose et lui aussi. "Avant, j'étais pêcheur, mais faut bien en laisser et profiter de la vie." Il la croque même à pleines dents et son air jovial marche à tous les coups. "J'ai mes petits habitués qui ont toujours besoin de moi en basse saison. Je leur rends service et elles m'envoient leurs familles l'été." Il n'hésite d'ailleurs pas à ouvrir plus tôt lorsqu'elles l'appellent sur son portable. De même qu'il diminue le tarif pour les jeunes, les familles nombreuses ou ses habitués qui empruntent régulièrement son bateau. Un prêté pour un rendu, car ce n'est pas rare que les clients lui apportent des petits cadeaux. "Une de mes clientes vient le matin dès 9 h avec un croissant et une bière cachée dans du papier journal..."
LUCIE FAGUAIS
Publié le : Mardi 28 août 2012
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Aurélien Evangelisti, est sacré pour la septième fois roi de Sète (VINCENT PEREIRA) |
Midi Libre 27/08/2012
Après six heures d'âpres combats, le jouteur sétois, Aurélien Evangelisti, remporte pour la septième fois le Grand Prix de la Saint-Louis. 10 000 personnes sont venus assister à son triomphe.
Le Sétois s'est imposé en remportant la finale des lourds. A la nuit tombée, Aurélien Evangelisti, dit le patron, après avoir jeté son dernier adversaire rentre dans la légende. Seul un jouteur a gagné une fois de plus, soit 8 fois, la Saint-Louis c'était en 1900.
VINCENT PEREIRA
Publié le : Mardi 28 août 2012
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Une partie de l'équipe du Rotary à l'issue de l'Odyssée Rotarienne. (© D.R) |
Midi Libre 27/08/2012
Servir d'abord", la devise du Rotary est parfaitement mise en pratique par le club d'Agde et du Cap d'Agde. En effet, il multiplie, tout au long de l'année, des actions en faveur des plus démunis, des malades et des accidentés.
Son actuel président, Michel Vincent, et ses 22 amis prennent un magnifique plaisir à jouer sur la corde de la solidarité pour tenter de drainer des euros afin d'alimenter les budgets de nombreuses associations.
Hier, certains n'ont pas hésité à mettre quelques embarcations à l'eau, malgré un vent assez violent, pour un petit périple allant de la capitainerie du Cap jusqu'à l'embouchure de l'Hérault au Grau d'Agde. Cette 'Odyssée Rotarienne' organisée sur forme d'un jeu de pistes jalonné d'indices et de questions avait pour but cardinal d'aider des associations de sauvetage en mer.
C'est avec les bénéfices d'une paella vraiment géante qu'ils ont pu jouer les généreux donateurs. Et, bien entendu, ce repas s'est déroulé dans une bonne et belle ambiance, joyeuse et décontractée. La marque, c'est certain, de l'atmosphère régnant au sein du club.
Tout au long de l'année, cette équipe aide, notamment, SOS Villages d'Enfants, l'espace Alzheimer de la maison de retraite de Vias, l'association Espoir en tête (pour la recherche des maladies du cerveau) et achète, avec l'argent récolté par la vente de marrons grillés lors du Salon Nautique, des Shelter-Boxes (des kits de survie) et aide, également l'établissement français du sang en organisant une collecte.
H. C
Publié le : Lundi 27 août 2012
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Alertés samedi vers 22 h 30, les secours ont cherché le disparu jusqu'à 10 h 00, hier. (Photo SDIS 34) |
Midi Libre 25/07/2011
Samedi, vers 22 h 30, les pompiers sont alertés pour intervenir en mer au large de Valras. Trois hommes sont tombés en panne de moteur, à environ 800 mètres du rivage, avec leur jet-ski. Un a regagné la plage par ses propres moyens, le second a été récupéré en mer en grande difficulté par les pompiers. Le troisième était porté disparu. Il était militaire à Pamiers dans l’Ariège et est âgé de 32 ans.
Son corps sans vie sera finalement retrouvé hier, vers 11 h par les gendarmes de la brigade nautique d’Agde. Il dérivait à 6 milles nautiques de la côte au large de Portiragnes.
Il était 18 h 30 quand les trois amis, en vacances à Maraussan, ont quitté le port de Vendres avec leur engin. Peu après, ils sont tombés en panne et ont dérivé un long moment à cause de la mer forte et des vents du nord. Voyant que personne ne passait à proximité d’eux ils ont alors tiré deux fusées de secours. En vain.
Ils prennent alors la décision de regagner le rivage à la nage. Tous sont équipés de gilet, mais l’un d’eux ne sait pas très bien nager. Ils décident de le mettre en attente accroché à une bouée repère de pêcheur. Les deux plus expérimentés vont partir chercher les secours.
Les deux nageurs vont produire alors des efforts considérables pour lutter contre la mer et le vent. Au bout de trois heures, dans une eau qui ne dépasse pas les 15°, ils vont réussir à regagner la plage et alerter les secours. Il est déjà 22 h 30. Ils sont dans l’eau depuis 18 h 30, épuisés par l’effort, et en hypothermie. Ils seront conduits à l’hôpital. Un seul trouvera la force de sortir dans la nuit pour rejoindre les secours à Valras. Le second est trop faible.
Sur place, le commandant Jérôme Bonnafous des pompiers de Béziers organise les recherches avec le Cross-med qui dépêche sur zone plusieurs moyens nautiques et aériens. Les plongeurs des pompiers de Béziers, de Sète et d’Agde sont mobilisés. Les vedettes de la SNSM de Valras-Plage et d’Agde ainsi que des pompiers sont envoyées sur zone.
Trois hélicoptères de la sécurité civile, le Dragon 34 puis le Dragon 66 et enfin le Dauphin de la Marine nationale arrivent en renfort avec tout l’équipement de recherche nocturne. Ils vont fouiller le secteur une grande partie de la nuit.
Les recherches ont été suspendues à 5 h 30, dimanche matin. Elles ont repris à 7 h 30 avec l’hélicoptère des gendarmes. Sur décision du préfet maritime, elles ont été arrêtées à l’issue de ce vol à 10 h. Le corps a été retrouvé par hasard, une heure après par les gendarmes qui patrouillaient dans la zone. Récupéré par les pompiers, un des deux nageurs était hier en grande difficulté à l’hôpital. Il aurait avalé beaucoup d’eau.
Vers 13 h 30, un bateau qui participait à un concours de pêche sportive au thon a retrouvé l’embarcation au large du Cap d’Agde. Il rentrait avec sur la capitainerie de la station Balnéaire. Les gendarmes devraient le récupérer pour l’expertiser et comprendre l’origine de cette panne.
JEAN-PIERRE AMARGER
Publié le : Lundi 27 août 2012
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Valras-Plage. (DOMINIQUE QUET - Archives) |
Midi Libre 26/08/2012
Le fort coup de vent qui a sévi hier, en fin d’après midi, aura mis le courage et la volonté les hommes du poste de SNSM de Valras à très rude épreuve.
En effet ces bénévoles ont travaillé jusque plus d’une heure du matin pour récupérer des naufragés sur des matelas pneumatiques surpris par le coup de vent, ou des navires qui s’étaient retournés ou bien encore des bateaux, au nombre de vingt, appartenant à une colonie qui organise des séjours linguistiques en anglais, basée l'été sur Valras.
Heureusement tout s’est bien terminé et il n’y a pas eu de victime.
Publié le : Lundi 27 août 2012
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Déception pour ces touristes allemandes hier à Bouzigues. (Photo F.C.) |
Midi Libre 25/08/2012
L’Agence régionale de santé a demandé aux communes de Balaruc, Bouzigues et Mèze d’interdire la baignade dans l’étang de Thau. Cette interdiction est en vigueur depuis hier.
Contamination fécale
Les derniers prélèvements effectués ont montré une présence trop importante de bactéries indicatrices de contamination fécale. Mi-août, la baignade avait déjà été interdite sur la plage du Village vacances de Mèze.
Plusieurs causes sont avancées et notamment un problème sur le réseau des eaux usées de Mèze (déjà à l’origine de la pollution mi-août, lire en encadré).
Mais la météo est également montrée du doigt. Depuis une dizaine de jours, le vent marin “pousse” la pollution vers le nord de l’étang.
Enfin, il faut aussi évoquer la fréquentation de plus en plus massive du bassin de Thau par les vacanciers ou les plaisanciers.
L’Agence régionale de santé a procédé hier en début d’après-midi à de nouveaux prélèvements. Les résultats seront connus ce samedi matin. Les communes pourront alors lever ou non l’interdiction de baignade.
La production d’huîtres n’est pas impactée par cette mesure.
Publié le : Dimanche 26 août 2012