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​Revue Presse
Pêche« Les chalutiers ont dépassé les bornes »

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Photo V. ANDORRA

édition du dimanche 17 janvier 2010

ENTRETIEN : Eric Bellone et ses collègues, petits-métiers, s'insurgent contre le chalutage illégal dans les 3 milles marins

Depuis le milieu de la semaine, la colère gronde parmi les petits-métiers. A quel sujet ?

Toujours pareil : l'intrusion des chalutiers dans la zone des trois milles, où ils n'ont pas le droit de travailler. En fait, ça a commencé mercredi. Nous avons été contactés par des collègues agathois qui avaient vu un chalutier débarquer 450 bacs de dorades et de gascons. Un bateau qui avait justement été aperçu vers 6 - 7 h du matin en train de chaluter en toute illégalité dans les trois milles, non loin des filières de Marseillan. Le bouche-à-oreille a vite fonctionné : dès la fin de la matinée, tous les petits-métiers de la région étaient au courant.

Ce qui n'a pas réglé le problème...

Au contraire. Les chalutiers ont ensuite dépassé les bornes : après le "gros coup de sud" de jeudi, ça a été l'anarchie.

Pourquoi ?

Chacun sait qu'après un coup de vent marin, au "tomber" de mer, les eaux se réchauffent et le poisson se rapproche des côtes. Et depuis toujours, des chalutiers viennent se servir dans les trois milles. Un tomber de mer, c'est toujours l'anarchie. Mais généralement, chacun gueule de son côté. Sauf que là, on s'est tous entendus pour exprimer notre ras-le-bol. C'est la première fois que je vois ça : ceux d'Agde ont appelé Frontignan, puis on a contacté le Grau-du-Roi, les Saintes-Maries, Sète... Il n'y a pas de meneur mais la colère monte car cet hiver a été très dur pour nous.

Auprès de qui vous êtes-vous plaints de la situation ?

Vendredi, nous sommes allés aux Affaires maritimes, où nous devrions être reçus demain, puis à la gendarmerie maritime, qui devrait se joindre à cette réunion.

Vendredi, ça a donc été le coup de chalut qui fait déborder le vase...

En quelque sorte. Tout est parti de nos collègues d'Agde, qui sont nombreux. Ils ont considéré que c'était une fois de trop. Et tout le monde a suivi, avec une grosse différence dans la démarche par rapport à nos coups de gueule du passé.

Jusque-là, on parlait surtout des dégâts occasionnés par les chalutiers, de nos filets qui sont emportés, etc. Cette fois, ce qui nous préoccupe, c'est la ressource.

A savoir...

Les poissons qui, cette semaine, ont été chalutés illégalement dans les trois milles, constituent des stocks qui restent ensuite près des côtes. C'est en puisant sur ces stocks-là que les petits-métiers vivent au printemps. Pour vous donner un ordre d'idée, les quatre tonnes de dorades que le chalutier, surpris mercredi dans les trois milles, a sorties de l'eau, ça aurait pu faire vivre deux bons bateaux de petits-métiers pendant un an. Et ce n'est pas le seul préjudice car autant de poisson débarqué d'un coup en criée, ça fait dégringoler les prix et ça ne fait les affaires de personne.

J'aimerais bien connaître les quantités qui ont été débarquées entre Sète, Agde et le Grau du Roi, vendredi. Je suis sûr que l'on a jeté du poisson...

Recueilli par Patrice CASTAN


Publié le : Dimanche 17 janvier 2010

​Revue Presse
Le Cap au Salon de la Plongée à Paris

édition du mardi 5 janvier 2010

Du 15 au 18 janvier , le Cap d'Agde participe pour la 5e année consécutive au Salon de la plongée sous-marine qui ouvre ses portes pour la 12e édition à Paris.

L'Office de Tourisme du Cap d'Agde met ainsi en avant cette activité accessible à toute la famille mais aussi sur toutes les possibilités offertes au Cap d'Agde pour découvrir le monde marin dans un environnement naturel riche et original car volcanique : sentier sous-marin, matinées "pieds dans l'eau", Aquarium, Musée d'archéologie sous-marine...Rassemblant tous les acteurs du monde subaquatique, ce salon est leader dans son domaine. Il bénéficie d'une très forte notoriété, rassemblant 386 exposants dont 30 % étrangers.

Il a attiré 39 114 visiteurs en 2008 dont 40 % de Franciliens, 50 % venant de province et 10 % de l'étranger.

Pour sa cinquième participation, l'Office de Tourisme du Cap d'Agde s'est entouré des acteurs nautiques qui font partager et découvrir la passion des fonds marins à une clientèle qui va de l'enfant à l'adulte, et du débutant au plongeur confirmé, avec, notamment : Cap Bleu, Abyss Plongée, Belouga Plongée, 0² Mer, l'Ecole Française de Plongée Serge Mas, qui sont tous membres du Groupement des écoles professionnelles de plongée du Cap d'Agde (GEPPCA), et signataires de la charte "Agde Qualité Plongée".

Ce label garantit le meilleur accueil et le maximum de confort aux plongeurs, ainsi que l'application des règles de sécurité. Il a pour but également de protéger l'environnement. Ainsi, les sites visités sont choisis de façon à respecter la vie sous marine et la faune et la flore. L'Adéna sera bien entendu présente avec le Sentier sous-marin. Le premier du genre à avoir été créé en Languedoc-Roussillon. Il a pour but de rendre facilement accessible la faune, la flore et les paysages sous-marins en plongée libre ou la taille dans l'eau.


Publié le : Mardi 05 janvier 2010

​Revue Presse
Ils "visitent" plusieurs bateaux avant d'être arrêtés en flagrant délit

édition du vendredi 1 janvier 2010

LE BARCARèS.

L'intervention menée mercredi soir est à mettre à l'actif d'une patrouille de réservistes de la gendarmerie de St- Laurent-de-la-Salanque venus renforcer la Cie de Rivesaltes pendant les fêtes.

Vers 22 h, les gendarmes sont alertés par un témoin qui s'étonne du va et vient de plusieurs individus sur un ponton. Quand les militaires arrivent sur place, ils interceptent deux individus qui tentent de s'échapper. Après vérifications, ils constatent que trois bateaux ont été forcés et visités. Les deux individus mineurs, originaires d'Amélie-les- Bains, sont placés en garde à vue. Ils ont reconnu les faits pendant leurs auditions. Ils seront présentés ultérieurement devant le tribunal pour enfants.


Publié le : Dimanche 03 janvier 2010

​Revue Presse
Parkings payants : le bilan 2009 a été dévoilé

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édition du mercredi 30 décembre 2009

RAPPEL : Une réunion du comité de pilotage des parkings payants s'est tenue en mairie

Discrètement coincée entre les deux réveillons, la dernière réunion de l'année du comité de pilotage des parkings payants du Cap d'Agde, qui regroupe non seulement des élus, mais aussi des techniciens de la Ville, des commerçants et des représentants des résidents, s'est avérée fort instructive. Pour les observateurs, ce fut en effet l'occasion d'avoir accès au bilan comptable de l'exercice 2009, mais aussi d'évoquer des pistes pour améliorer le dispositif. Les chiffres. En tout, 390 837 véhicules ont fréquenté les parkings payants du Cap l'été dernier, dont 201 421 pour le seul parking Alsace-Lorraine, face au Centre Port. « Et encore, environ 100 000 entrées n'ont pas été comptabilisées dans le bilan à cause des problèmes techniques », rappelait le maire, Gilles d'Ettore, qui présidait la réunion.

Sur l'ensemble de l'été, le ticket moyen s'élève à 2,21 €. Au total, 750 000 € sont rentrés dans les caisses de la Ville, pour un investissement d'1,8 M€ (mise aux normes des parkings, installation des barrières, informatisation...). « L'année prochaine, nous visons 1 M€ de recettes », annonçait Gilles d'Ettore. « En deux saisons, l'investissement serait ainsi amorti ».

Les "ratés". Ils ont été nombreux. Prévue à la mi-juin 2009, l'ouverture des parkings n'a été effective que début juillet, soit une quinzaine de jours de manque à gagner. Durant la saison, les incidents techniques se sont également multipliés sur les différents parkings (bornes bloquées, barrières levées en permanence...), entraînant ainsi un manque à gagner pour la municipalité. Thalès, l'opérateur, a poliment mais fermement été prié de remédier à ces dysfonctionnements.

La contestation du printemps dernier a vécu. Aujourd'hui, les commerçants, après une saison 2009 très satisfaisante, sont rentrés dans le rang. Claude Clavel, un de leurs représentants, opposant acharné aux parkings payants, était présent lors de cette réunion et a fait valoir ses arguments de manière constructive. Rien de nouveau dans la position des professionnels du Centre Port, si ce n'est quelques inquiétudes sur l'activité des mois à venir. Des modifications. Certains aménagements ont été évoqués, à savoir la modification des entrées du parking Alsace-Lorraine (ce qui, au plus fort de l'été, semble inévitable...) et la baisse des tarifs de nuit. La mise en paiement des parkings n'est pas modifiée : elle s'étalera du 15 juin au 15 septembre 2010.

Olivier RAYNAUD


Publié le : Mercredi 30 décembre 2009

​Revue Presse
Les lingots de Sète sont conservés au musée

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Photo V. ANDORRA

édition du jeudi 24 décembre 2009

Le 27 octobre dernier, au large de Sète, une mission archéologique menée par les services du DRASSM de Marseille, sous la responsabilité de Marie-Pierre Jézégou, secondée par Laurence Serra (archéologue indépendante et chercheuse au CNRS), a mis au jour un ensemble de onze lingots de cuivre, de forme plano-convexe, pesant entre 60 et 80 kg. Une découverte déclarée au préalable par Eric Bellonne et Raymond Vallon, deux plongeurs sétois.

Les premières études et constatations effectuées par les spécialistes permettent d'établir une datation aux alentours du 1 er ou 2 e siècle de notre ère. Cette découverte pourrait mettre en lumière une cargaison de matière première (cuivre) venant de Bétique (sud de l'Espagne, aujourd'hui l'Andalousie) afin d'alimenter le commerce des ateliers de bronziers. Des marques constatées à la surface des lingots sont en cours d'étude par des chercheurs de l'université de Toulouse.

Dès leur sortie de l'eau, les lingots ont été immergés dans des bacs remplis d'eau déminéralisée (PH neutre) afin d'éviter leur altération au contact de l'oxygène. Cette première phase, passive, d'extraction des chlorures va durer plusieurs mois. La seconde phase, plus active, consiste à plonger les lingots dans une solution alcaline de sesquicarbonate de sodium ayant pour but de dissoudre en solution les ions chlorures restant dans le métal.

Les temps de réactions des diverses étapes sont aléatoires. Ils sont dépendants de la taille des objets et de leur degré d'altération, pouvant aller jusqu'à une année. Le laboratoire Moïra Conservation, spécialisé dans le traitement de mobilier archéologique sous-marin et installé depuis peu au sein du musée du Cap d'Agde, a pour mission le contrôle et la restauration de cet ensemble de lingots.

D'ici plusieurs mois, le public pourra admirer ces vestiges qui seront placés dans le département des Bronzes du musée de l'Ephèbe


Publié le : Jeudi 24 décembre 2009

​Revue Presse
Un "marinas" de force 7 a succédé au calme glacial

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Photo Vincent ANDORRA

édition du mardi 22 décembre 2009

Plus violente que rapide. Voilà comment on aurait pu définir, hier, la subite intrusion d'un vent de secteur sud après plusieurs jours de calme glacial. Car si, dès 11 h 30, la préfecture plaçait le département de l'Hérault en niveau de vigilance orange, annonçant des rafales « pouvant atteindre 100 à 120 km / h », du côté du Sémaphore sétois, les militaires indiquaient un vent de force 7 à 8, soit environ 30 noeuds, approximativement 55 km/h. Un coup de vent balayant du reste un golfe heureusement vide de bateaux mais aussi des routes et une Île singulière où les conseils de prudence méritaient d'être appliqués. Du fait du risque de chutes de pierres conséquentes aux assauts de la mer, la promenade Maréchal-Leclerc était ainsi interdite aux véhicules en milieu de journée.

Pour mémoire, en pareille situation, il est conseillé de limiter ses déplacements, d'éviter de se promener sur le littoral et d'être vigilant, en ville, aux chutes d'objets divers... Hier soir, le vent de sud perdait toutefois de son mordant. 


Publié le : Mardi 22 décembre 2009

​Revue Presse
La Grande Bleue menacée de marée noire

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édition du dimanche 20 décembre 2009

Un tiers du trafic mondial de pétrole passe au large de nos côtes. Les pêcheurs s’inquiètent. Plus de 20 000 navires empruntent chaque année le canal de Corse, soit autant que sur le rail d'Ouessant, à l'entrée de la Manche, et plus de 30 % du trafic pétrolier mondial transite par la Méditerranée.

Prévenir les risques d'une catastrophe comme le naufrage des pétroliers Erika (1999) ou Prestige (2002) est donc un « enjeu majeur », ont mis en garde des responsables de la surveillance et de la sécurité réunis cette semaine à Bastia. Le professeur de biologie marine Nardo Vicente de l'université d'Aix-Marseille a souligné « l'amélioration » de la qualité des eaux constatée le long des deux mille kilomètres de côtes françaises de la Méditerranée. Mais, déplorant l'absence d'une législation adaptée en Italie, il a plaidé pour « une gestion intégrée du littoral à l'échelon européen ».

Des centaines de pollutions sont recensées. Elles ont souvent lieu de nuit, provoquées par des équipages peu scrupuleux qui procèdent à des dégazages. Selon l'adjoint au préfet maritime de Méditerranée, le commissaire général de la Marine Jean-Louis Velut, « de gros progrès ont été réalisés ces dernières années grâce à la mise en œuvre d'avions détecteurs de nuit et à la coopération internationale ». Il a ainsi évoqué une opération conjointe d'avions espagnols, français et italiens, en octobre, sur l'axe Gênes-Barcelone, qui a permis d'intercepter deux navires en flagrant délit, dont l'un de nuit. Cette interception a été réalisée par un appareil de surveillance espagnol dans une zone maritime française, ce qui était juridiquement impossible auparavant. La difficulté, a-t-il ajouté, vient de la pratique des « bateaux intelligents qui font du yo-yo entre la France et l'Italie » pour dégazer dans les eaux des deux pays, le « décloisonnement juridique » obtenu avec l'Espagne ne l'étant pas avec l'Italie.

Il s’est aussi félicité de la trentaine de mises en demeure effectuées chaque année par la préfecture maritime de Méditerranée. Cette procédure lui permet de se substituer à l'armateur pour ordonner à un navire suspect de s’éloigner ou de rejoindre le port le plus proche. Mais, avec d'autres intervenants, il a déploré l'opacité sur l’origine et la propriété réelle de nombreux navires croisant en Méditerranée.

Face à l'augmentation de la menace, notamment avec l'accroissement du trafic de matières dangereuses, le président du Comité régional des pêches de Corse, Gérard Romiti, a suggéré l'établissement d'un « véritable chenal de navigation comme à Ouessant » dans le canal de Corse « où les bateaux font ce qu'ils veulent ». Il a prôné la participation de pêcheurs à des « brigades de la mer » chargées de la surveillance maritime.


Publié le : Lundi 21 décembre 2009

​Revue Presse
Un plongeur sauvé au large des Quilles

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édition du dimanche 20 décembre 2009

LES FAITS : L'homme avait perdu le contact avec son bateau support et a dérivé. La SNSM l'a récupéré

Les membres du Marius Oliveri, le canot de sauvetage de la Société nationale de sauvetage en mer, ont eu leur cadeau de Noël avant l'heure. « Sauver un gars comme ça, c'est un beau cadeau » , explique Michel Zambrano, le président de la section.

Hier peu avant 15 h, le sémaphore leur a donné l'alarme : un plongeur avait disparu aux Quilles. Son accompagnateur sur le bateau support ne le voyait plus. A 15 h 06 précises, le canot quittait sa base au Môle et dix minutes plus tard le plongeur était à bord. Sain et sauf. Ramené à terre il est immédiatement rentré chez lui. Non sans avoir, sans nul doute, fait une bonne prière.

Alors qu'il plongeait en bouteilles dans le secteur, il a lentement dérivé vers le large poussé par un vent proche de 20 noeuds et dans une mer formée à 3-4. Son accompagnateur l'a perdu de vue depuis le bateau support. Et lui ne le voyait plus depuis l'eau. Inexorablement il a été poussé. Quand le canot de sauvetage l'a détecté lors de cette intervention "record" il était à un demi-mille (environ un kilomètre) au droit des Quilles.

Philippe MALRIC


Publié le : Dimanche 20 décembre 2009

​Revue Presse
La croisière de la coke échoue à Frontignan-Plage

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Photo F. VALENTIN

édition du vendredi 18 décembre 2009

Cent quarante et un kilos de cocaïne pure, cinq arrestations, 25 000 €, dont de la fausse monnaie et un pistolet automatique saisi : le Service régional de police judiciaire de Montpellier a mis fin avec succès à une importante importation de drogue par voilier, jeudi vers 16 h 30 au port de Frontignan-Plage (Hérault).

En quelques instants s’est dénouée une enquête de plusieurs semaines à laquelle ont participé plusieurs pays européens, ainsi que la "Drug enforcement administration" (DEA), le service anti-drogue américain. C’est en effet la DEA qui a donné l’alerte à la fin de l’été, signalant à plusieurs services de police qu’un voilier allait partir du Venezuela, avec une importante cargaison de drogue.

« Le renseignement mettait en cause des gens résidant sur mon ressort », explique Brice Robin, le procureur de la République de Montpellier, qui confie l’enquête à la PJ. Car c’est à La Grande-Motte qu’un repris de justice de 76 ans, qui a déjà passé près de 40 ans en détention, a loué avec un skipper héraultais le Cyam, un catamaran de 14 mètres, pour une croisière vers les Antilles. Tous deux ont largué les amarres à la mi-septembre : en attendant leur retour, la police met en place des écoutes téléphoniques.

Courant novembre, tout s’accélère : le catamaran est repéré par la police espagnole à Almeria, et longuement fouillé, sans résultat. Idem, quelques jours plus tard, à Barcelone. D’importants moyens aériens et nautiques sont déployés sous l’égide du CeCLAD (Centre de coordination de la lutte anti-drogue) en Méditerranée pour repérer le navire à l’approche des côtes française. Mercredi, la police comprend qu’il a accosté, mais ignore où : au petit matin, des repérages sont effectués dans tous les ports héraultais, jusqu’à la découverte du Cyam, amarré au quai d’accueil, à Frontignan-Plage.

Une surveillance est alors montée sur place, jusqu’à ce que des individus sortent du bateau en portant de grosses valises, vers 16 h 30 : la PJ passe à l’action, et interpelle l’équipe. Une femme, quatre hommes, dont un voyou nîmois chevronné, déjà condamné pour braquage et proxénétisme. « On est là face à des organisations criminelles qui ont les reins solides, capables d’une mise de fonds solide », estime Gilles Soulié, le directeur de la PJ de Montpellier : le montage de cette opération est estimé à 500 000 €. Elle devait rapporter au moins 4 M€.

L’enquête va être confiée à la juridiction interrégionale spécialisée de Marseille, à qui les trafiquants seront déférés au cours du week-end. Ils risquent jusqu’à trente ans de prison. Les fêtards montpelliérains, gros consommateurs de cocaïne, font grise mine : cette année, il n’y aura sans doute pas beaucoup de "neige" à Noël.

François BARRèRE


Publié le : Samedi 19 décembre 2009

​Revue Presse
Exclusif : 130 kg de cocaïne saisis dans un port héraultais

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Judy JANUARIUS

édition du vendredi 18 décembre 2009

Publié à 11 h 17 - Mis à jour à 14 h 12

130 kilos de cocaïne ont été saisis hier par le service régional de police judiciaire (SRPJ) de Montpellier, a-t-on appris de source judiciaire. Quatre personnes ont été interpellées. Les arrestations ont eu lieu au moment où les malfaiteurs débarquaient la drogue d'un voilier dans un port héraultais. Le bateau avait été loué il y a plusieurs semaines par deux hommes pour une croisière aux Antilles. L'arrivée du voilier avec sa cargaison de cocaïne dans l'Hérault a été signalée par la drug enforcement administration (DEA), un service de police fédéral américain.

L'enquête est dirigée par la juridiction interrégionale spécialisée de Marseille (Jirs).

Plus d'informations demain.

François BARRERE


Publié le : Vendredi 18 décembre 2009

​Revue Presse
Une longue histoire...

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édition du vendredi 18 décembre 2009

Balayant la période 1902-2002, la collection de maquettes d'André Aversa retrace les différentes évolutions de la pêche au XX e siècle. Elle débute par les bateaux conçus pour pêcher et naviguer à la voile, Bateau boeuf, Catalane, Nacelle. Chaque bateau de ce type est présenté en plusieurs exemplaires pour montrer la construction du squelette, de la charpente, puis du bateau .


Publié le : Vendredi 18 décembre 2009

​Revue Presse
Voile puis moteur...

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édition du vendredi 18 décembre 2009

L'apparition d'une cage d'hélice dans l'étambot puis la modification plus profonde de l'arrière des bateaux pour accueillir des hélices de plus en plus grosses signent la fin de la navigation à la voile. Le bateau boeuf se transforme peu à peu en chalutier. Cela se passe dès la fin de la Seconde Guerre mondiale.


Publié le : Vendredi 18 décembre 2009

​Revue Presse
André Félix Aversa

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édition du vendredi 18 décembre 2009

André Félix AVERSA , né à Sète le 11 avril 1928 A partir de 1945 et jusqu'en 1983, il fut le patron d'un des derniers chantiers navals sétois qui a fermé définitivement ses portes en 2002. Son grand-père Luigi créa le chantier au Souras bas en 1902. En 1918, son père Joseph et son oncle Jacques ont développé l'entreprise en l'installant près de la gare, au quai de l'Amour. Et en 1930, le chantier Aversa migre au bord de l'étang de Thau, à la Plagette, un site qu'il ne quittera plus.


Publié le : Vendredi 18 décembre 2009

​Revue Presse
Une légende Sétoise : le navire école "Le Gabès"

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édition du vendredi 18 décembre 2009

C'est le clou de la collection Aversa. La Ville de Sète a acquis, hier, officiellement cette maquette de 2,4 m de long qui a nécessité plus de 3 000 heures de travail. André Aversa l'a réalisée en utilisant le bois de l'ancien bateau. Cette cannonière de 1 re classe est intimement liée au port. Ses plans ont été réalisés en 1882 à Rochefort et elle a été lancée en 1884. Désarmé en 1900, le Gabès a été cédé à Cette en 1903 par la Marine nationale. Selon la volonté de Jean-Paul Bousquet, chapelier montpelliérain qui avait créé l'école de mousses, le Gabès est devenu, des années durant, un navire école. Il a longtemps pris ses quartiers au quai de la Consigne avant qu'il ne soit détruit en 1952.


Publié le : Vendredi 18 décembre 2009

​Revue Presse
Pas d'explication à la mort de Flipper

édition du jeudi 17 décembre 2009

RAPPEL : Un Grand dauphin avait été retrouvé au bout du Môle début décembre

On ne saura jamais de quoi est mort le Grand dauphin retrouvé début décembre au bout du Môle Saint-Louis.

Le cétacé avait bien été examiné par Nicolas Keck, un vétérinaire attaché au conseil général. Mais ce dauphin n'avait pu alors être extrait de l'eau. Ce fut fait le lendemain. Comme la Ville n'a pas pu le déposer dans un lieu propice à des recherches plus poussées, ce "Flipper" n'a pas été autopsié. Son cadavre est donc parti à l'équarrissage.

Philippe MALRIC


Publié le : Jeudi 17 décembre 2009

​Revue Presse
Pour les fêtes de fin d'année...

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Photo Vincent ANDORRA

édition du mercredi 16 décembre 2009

RAPPEL : En cette fin d'année, les gendarmes multiplient les contrôles sur les parcs à huîtres

Pour les fêtes de fin d'année, les huîtres tiennent généralement la vedette sur les tables. La gendarmerie maritime a donc mis, hier, les petits plats dans les grands en sortant sa vedette sur les tables de l'étang de Thau. Ce navire venait comme PC central et point d'appui à la nouvelle vaste opération de contrôles et de surveillance menée par les militaires. « La période est sensible pour les conchyliculteurs, explique, les yeux rivés sur l'horizon, l'adjudant-chef Wallerick, patron de la gendarmerie maritime sétoise. Même s'ils sont en baisse, il y a des vols de coquillages, surtout de cordes, sur les tables. Et comme la production a été amputée de moitié à cause du virus tueur de naissains, ces vols pourraient mettre à mal la survie économique de ces hommes. » Alors même si le semi-rigide des gendarmes sétois sort tous les jours sur l'étang, des actions coordonnées de tous les militaires de la circonscription surviennent de temps en temps. Avec l'accord de la Section régionale de la conchyliculture.

C'était le cas hier matin dans le vent plus que frais. Sur l'eau la vedette P609 Hérault, appuyée par son canot pneumatique, le "sapinou" des Affaires maritimes, le bateau de la brigade nautique côtière d'Agde et les hommes de la Brigade de la surveillance littorale de Port-La-Nouvelle. A terre, deux patrouilles de la gendarmerie faisaient la navette entre les mas. Et enfin, dans le ciel, l'hélicoptère chargé de détecter tout mouvement suspect. « Généralement, entre midi et deux, les conchyliculteurs vont manger, donc, toutes les barges sur l'eau à ce moment-là peuvent porter à suspicion » , explique un gendarme. Une trentaine de barges présentes entre les tables ont été contrôlées par les canots légers. Certaines feront l'objet de vérifications.

Et toutes les informations ont été remontées vers la vedette, à disposition de Patrick Desjardins, le procureur adjoint chargé des affaires de la mer, d'Emmanuel Bobo, le commandant de la compagnie de Pézenas maître d'oeuvre de l'opération, et de Christophe Bégard, commandant de la compagnie de Marseille de la gendarmerie maritime. « Notre présence est surtout dissuasive, explique un gendarme. Avec le temps qu'on y passe, cela serait bien tout de même que l'on attrape un voleur en flag'. » Depuis début décembre, un vol sur un parc a été signalé. Et 500 kg de coquillages ont disparu sur une filière en mer.

Philippe MALRIC


Publié le : Mercredi 16 décembre 2009

​Revue Presse
Le Centre de voile Méditerranée à la Grande Motte acquiert ses lettres de noblesse

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édition du samedi 12 décembre 2009

Jean-Pierre Champion, président de la Fédération française de voile, est venu à La Grande-Motte pour officialiser la labellisation du Centre d'entraînement Méditerranée - Course au large (CEM) en tant que "Centre d'excellence". L'occasion d'une belle soirée au Centre nautique. Cette labellisation, attribuée par le Ministère des sports sur proposition de la FFVoile, remplace l'ancienne dénomination "Pôle France des structures de voile de haut niveau".

En présence du directeur technique national, il a exprimé sa satisfaction devant le niveau atteint à ce jour par le CEM et son ambition de voir se développer ce centre unique en Méditerranée, en complément du centre breton de Port-La-Forêt et d'un futur centre en Vendée. Gérard Dorival, directeur du Creps de Montpellier, a confirmé le partenariat avec le CEM et son soutien au sport de haut niveau. Michel Camboulive, président du CEM et du Yacht Club, a souligné que la voile est un sport majeur à La Grande-Motte et une composante essentielle du développement du nautisme.

Sur le plan sportif, le Centre nautique municipal entraîne les jeunes en catamaran, planche et optimist. Le Yacht Club de La Grande-Motte est en pointe sur la voile habitable au travers de grandes régates comme l'HEXIS Cup et les résultats brillants de ses équipages à des courses telles que La Giraglia ou la Commodores Cup à Barcelone... Le CEM constitue le haut niveau en course au large. C'est aussi un porteur d'image fort et un vecteur de développement économique et touristique.

Le maire, Stéphan Rossignol, a remercié le président de la FFVoile pour sa confiance et a réaffirmé sa volonté de faire du nautisme un axe majeur de sa politique. Il a annoncé que le Trophée Clairefontaine, grand succès populaire en septembre dernier, reviendrait à La Grande-Motte en 2010. Il a confirmé son engagement auprès du CEM et sa satisfaction devant les résultats obtenus et les ambitions affichées. Il a eu le plaisir d'annoncer en direct l'arrivée de Kito de Pavant au Costa Rica à une brillante deuxième place dans la transat Jacques Vabre.


Publié le : Samedi 12 décembre 2009

​Revue Presse
Sept équipages au match race d'automne

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édition du vendredi 11 décembre 2009

Balaruc Sept équipages au match race d'automne Le dernier week-end de novembre, l'ASBB Voile organisait le Match Race d'automne. Sept équipages étaient présents dont deux de l'ASBB et un du CN Frontignan. Une série de matchs s'est déroulée devant la plage de Balaruc-les-Bains le samedi avec quelques noeuds de vent. Les bateaux sont rentrés juste avant la nuit sans avoir terminé le premier round robin. Le dimanche, un fort vent de sud a soufflé toute la journée.

Pour des raisons de sécurité, les régates ont été annulées. Bilan mitigé donc, mais les équipages, contents de l'accueil, ont assuré qu'ils reviendraient. Mention spéciale à tous ceux qui ont participé à l'organisation : les bénévoles de l'ASBB Voile, les propriétaires des 4J24 mis à disposition, le centre nautique municipal de Balaruc-les-Bains, la Ligue de Voile Languedoc-Roussillon et la Société nautique de Sète (Marcel en particulier).

Contact ASBB : denis.vanier@free.fr Île de Thau Changement de bouée sur les parcours de l'Etang La bouée numéro 2, située devant l'Ile de Thau à Sète change de type et de position. C'est maintenant la bouée Sirène n° 4 qui remplace l'ancienne bouée fixe aujourd'hui disparue.

Position 43° 24,712'N ; 03° 39,150'E (WGS84)


Publié le : Vendredi 11 décembre 2009

​Revue Presse
On est allés un peu loin

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édition du vendredi 11 décembre 2009

PROFIL : Nicolas Giordano et son frère possèdent deux thoniers senneurs

Voilà un patron atypique. Nicolas Giordano est... ingénieur en électronique ! Mais il a choisi le thon. Par vocation familiale, un peu - son père Antoine était patron - mais aussi pour « l'aventure, cette dimension plaisir dont on parle peu ». Lui et son frère François possèdent les Saint-Sophie François 2 et 3, deux petits thoniers de 32 m (certains dépassent les 40 m). Gamin, Nicolas Giordano bossait déjà, pendant les vacances, sur le bateau paternel, et comme pas mal de ceux qui ont ça dans le sang, il accepte l'aléatoire du métier : « Il y a ceux qui ne sont venus à la pêche au thon que pour l'argent.

Nous, on a intégré le fait que si rien n'est perdu quand on est au creux de la vague, rien n'est gagné quand on est au sommet. » De fait, Nicolas Giordano, qui ne fait pas partie des grandes gueules (« dont certaines ont fait beaucoup de mal à la profession ») n'est pas non plus adepte de la langue de bois : « En 2003, 2004, toutes les conditions étaient réunies pour bien pêcher, et on ne s'en est pas privé. On est peut-être allés un peu loin, on le paye aujourd'hui.

Ce qui fait mal, c'est que la France est la seule à payer la surpêche de ces années-là. » Sur le quota méditerranéen de 13 500 tonnes, la France "hérite" d'environ 2 200 ton nes auxquelles il faudra en effet retrancher la pénalité de 470 tonnes. « Restera 50 tonnes par bateau. » De quoi rentabiliser ? « C'est d'un chiffre d'affaires dont nous avons besoin, pas d'un volume donné. C'est là que la campagne de Greenpeace à notre encontre a un effet pervers : leur action a fait chuter la demande de thon rouge et comme il y a moins de demande, le prix a chuté, de 7 € le kg à 2 ou 3 € aujourd'hui... » Logiquement, pour être rentables, les thoniers devraient donc pêcher plus, effet diamétralement opposé aux visées des écologistes.

Nicolas Giordano relève d'ailleurs d'autres incohérences dans les discours tenus çà et là : « On nous dit qu'il y a du thon, mais moins de géniteurs. Ça veut aussi dire que les poissons que l'on observe vont le devenir. Et s'il n'y avait que des géniteurs, on relèverait la difficulté du thon à se reproduire... » Mais la seule menace qui inquiète véritablement le Sétois c'est l'inscription du thon à l'annexe 1 de la Cites (espèces protégées) et « l'interdiction de commercialiser ». Sinon, à 38 et 42 ans, les frères Giordano ne mettront pas leurs bateaux au déchirage.

Même si leur armement n'est pas rentable avec un thon vendu entre 2 et 3 € (et 50 tonnes par bateau), ils se savent « plus légers en charges » que beaucoup de thoniers sétois. Ils ont néanmoins vu leur chiffre d'affaires divisé par trois en 5 ans alors que les factures de gazole (70 000 €) ou les assurances (60 000 €) n'ont pas suivi la même courbe. Mais le jeune patron garde la tête froide : « Dans la pêche, les coups durs, c'est écrit d'avance. » Les écolos ? « Ils enfoncent des portes ouvertes. » Les scientifiques ? « Pour avoir des résultats, ils ont eu besoin d'être un peu alarmistes. Je pense qu'aujourd'hui, il faut calmer le jeu et entrer un minimum dans le détail. »


Publié le : Vendredi 11 décembre 2009

​Revue Presse
Les Assises de la pêche débutent demain

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édition du jeudi 10 décembre 2009

RAPPEL : Deux jours durant au Lazaret, professionnels, scientifiques, élus, etc., aborderont tous les enjeux auxquels la filière est confrontée

Cela n'a rien à voir avec les assises nationales dont l'objectif est de jauger, et de juger, la Politique commune de la pêche (PCP). Les assises qui, dès demain matin et pour deux jours, réuniront au Lazaret une pléiade d'acteurs de la filière pêche, se situent en fait dans la droite ligne de celles qui avaient été organisées par le Comité régional des pêches en 2006, au lycée de la Mer.

Et c'est une nouvelle fois le CRPMEM et son président Henri Gronzio qui sont à l'origine de cette grand-messe, dans un contexte qui, c'est un euphémisme, ne s'est pas amélioré en trois ans. Hormis le prix des carburants, relativement stabilisé ces derniers mois, de douloureuses problématiques ont refait surface avec encore plus d'acuité qu'elles n'en avaient par le passé : la réglementation et la gestion de la ressource en font partie, mais aussi la commercialisation, la reconversion pour la pêche au large... Assemblées plénières et ateliers thématiques se succéderont ainsi de demain, 10 h 30, à samedi, 18 h 30. Des assises qui, à défaut de trouver les bonnes réponses, devraient au moins avoir le mérite de poser les bonnes questions. Ce n'est déjà pas si mal ...

Pa.C

Les Assises se tiendront au Lazaret (La Corniche, rue Pasteur-Benoît), à Sète.
Infos au 04 67 74 91 97, 06 27 52 95 52


Publié le : Jeudi 10 décembre 2009

​Revue Presse
L'individualisme nous a tués

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édition du mardi 8 décembre 2009

PROFIL : Petits-métiers côtiers, ils sont basés à Frontignan

« Vous voulez savoir où est notre problème ? C'est de partager notre zone de pêche avec les chalutiers. Partout autour (Agde, le Grau du Roi...) , il y a des récifs artificiels, sauf ici. Alors le chalutage se répercute chez nous... » éric Bellone et Denis Pons désespèrent d'être entendus. Il faut dire que non seulement ces deux-là font partie d'une "espèce" relativement rare, les petits-métiers côtiers, mais encore dépendent-il, puisque basés à Frontignan, de la prud'homie de... Palavas.

D'autant plus incongru qu'eux et leur quinzaine de collègues muscatiers affirment que « la prud'homie de Sète a toujours le dernier mot. Tenez, pendant des années, Frontignan a porté un projet d'implantations de récifs artificiels que Sète a fait capoter. On a tout entendu, même que les récifs seraient gênants en cas de débarquement » ! Il faut bien se faire à l'évidence : l'idée que l'on se fait, à terre, d'une grande famille de la pêche, a vécu. Les griefs sont bel et bien là, d'autant que la situation économique des petits-métiers n'est pas fameuse.

Alors, encore, au sujet des chalutiers : « Autour des filières (à moules, qui sont dans la bande des 3 milles) , certains chalutent presque tous les jours, dès 1,5 mille marin, au petit matin... Et entre avril et juin, pour les dorades, c'est pareil. » Il y a aussi, outre le souci récurrent de partage de la ressource conséquent à l'entrée de certains chalutiers dans la bande des 3 milles, celui des filets et pots à poulpes ( photo ci-contre ), parfois embarqués par des bateaux en action de pêche ... « Un jour, un patron de chalut m'a même proposé de me revendre un filet qui était à moi », assure Eric Bellone.

Mais au-delà de ces problèmes de cohabitation, qu'un meilleur respect de la règlementation pourrait solutionner, se pose la question, cruciale, de la commercialisation. Issu d'un "art dormant", réputé de qualité, le poisson pêché par les petits-métiers rejoint néanmoins la criée, comme la production des chalutiers. A la différence de ceux de Palavas ou du Cap d'Agde, où des structures ont été mises en place pour la vente directe, ces pêcheurs-là n'ont pas vraiment le choix.

« Du coup, quand à l'issue d'une bonne journée, tu te pointes avec tes 50 kg de dorades, la joie tombe vite quand, à côté, un chalut en déverse 500 kg. Et encore plus quand tu sais que, parfois, ça a été chaluté dans les 3 milles », confient les deux pêcheurs.

Quant à la solidarité, ces deux-là n'y croient pas : « C'est la mentalité du pêcheur, l'individualisme, qui nous ont tués. Quand on a essayé de faire des choses, comme se porter partie civile contre les chalutiers récidivistes, on a été déboutés, eux nous ont ri au nez. Quant aux Affaires maritimes, quand on y va trop, on les emmerde et si l'on n'y va pas, ils croient que tout va bien. » L'avenir ? « On ne peut pas faire de projet, on ne sait pas ce qui va se passer. Seule certitude : cette semaine, on a tous perdu de l'argent... »


Publié le : Mardi 08 décembre 2009

​Revue Presse
Des lésions post mortem pour le dauphin du Môle

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Photo C. FORTIN

édition du samedi 5 décembre 2009

RAPPEL : Il a été retrouvé jeudi matin. Son autopsie n'a pas pu être encore pratiquée

Un voile de mystère entoure encore les causes de la mort du Grand dauphin retrouvé mort jeudi matin au bout du Môle par le personnel de la station d'essence pour bateaux. Après les observations d'un scientifique dès l'après-midi, c'est un vétérinaire spécialisé qui a examiné hier le mammifère. « Je n'ai pas pu l'autopsier. Il est toujours dans l'eau » , a expliqué Nicolas Keck. En fin de journée, les services techniques de la ville devaient tenter de tirer le dauphin de l'eau et le placer dans un endroit pouvant faciliter le travail du vétérinaire.

Toutefois, Nicolas Keck a pu procéder à plusieurs analyses : « Visiblement, ce dauphin a roulé. Il a beaucoup de lésions post mortem sur le corps. Pour l'heure, rien ne montre qu'il a été pris dans des filets. » En outre, le vétérinaire montpelliérain a fait un prélèvement pour de futures analyses génétiques. Enfin, il a réalisé des photographies de la nageoire dorsale : « Nous les comparerons avec d'autres photos prises sur des dauphins en mer. Comme toutes les nageoires sont différentes, cela va nous permettre de savoir si l'on a pu observer ce spécimen quand il était en vie. » A suivre, donc.

Ph.M


Publié le : Samedi 05 décembre 2009

​Revue Presse
Flipper a été retrouvé au Môle

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édition du vendredi 4 décembre 2009

Un dauphin mort a été retrouvé hier en fin de matinée au bout du Môle. L'information a été transmise à l'association montpelliéraine Eco-océan qui a dépéché dans l'après-midi un scientifique qui s'est livré aux premières constatations. Seule une autopsie permettra de déterminer les causes de la mort : naturelle, maladie, ou accidentelle.

Le coup de mer de samedi dernier pourrait également être en cause et d'autres dauphins pourraient s'échouer dans les jours à venir. Ce mammifère est un Tursiop de 3 m, de plus en plus rare en Méditerranée. Très intelligent c'est un de ses congénères qui avait endossé le rôle de Flipper le dauphin.

C. FORTIN


Publié le : Vendredi 04 décembre 2009

​Revue Presse
Les voleurs d'huîtres ressortent de leurs coquilles

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édition du jeudi 3 décembre 2009

RAPPEL : A l'approche des fêtes, les rapines sont plus présentes. Et cette année la production est divisée de moitié

Ici 200 kg de coquillages volatilisés dans un mas, là quelques cordes manquant à une ou plusieurs tables, plus loin une vingtaine de pochons envolés. Quand arrivent les fêtes de fin d'année sur l'étang de Thau, des huîtres et des moules disparaissent comme par enchantement tant dans les mas que sur l'eau. « Rien de spectaculaire , comme le dit un ostréiculteur, mais c'est banal. » Une banalité qui a un certain poids cette année avec la perte de la moitié de la production à cause du virus tueur de naissains. En 2009, au lieu des 15 000 t produites habituellement, seuls 7 500 t seront soumises à l'appétit des clients.

Et des voleurs. « A 90 %, ce sont des producteurs peu scrupuleux qui se volent entre eux », explique un conchyliculteur. Car pour soustraire la production de son voisin, « il faut le matériel pour enlever les cordes, il faut savoir où aller et il faut surtout savoir comment l'écouler. Quand on vous vole 500 kg d'un coup, ce n'est pas un touriste. » Pour un employé dans un mas, ces actes de rapines concernent « de plus en plus les cordes. Avant, "ça" volait plus dans les mas. » Bien sûr, "on" y vole toujours un peu : une hélice de bateau par ici, de l'essence autre part et même un tapis pour remonter les cordes. Tiens, tiens.

Et des cordes, il y en a quelques-unes sur l'étang. 1 000 en moyenne sur chacune des 2 700 tables dressées sur la nappe aquatique de Thau. Tout ça pratiquement en libre service. « Avec ce nombre de cordes, comment tu fais pour tout surveiller ? , interpelle un ostréiculteur, en plein jour, il suffit qu'un gars vienne avec son bateau, se serve et reparte. La nuit, c'est différent, il n'y a pas de bruit, alors, en tendant l'oreille, tu entends celui du moteur ».

De jour, alors, certains conchyliculteurs s'arrangent pour être le plus souvent possible sur l'eau. Ou sur leurs pontons pour scruter l'horizon avec des jumelles. D'autres ont carrément choisi de délocaliser leur production dans les étangs près de Gruissan, plus petits, plus faciles à surveiller.

Quand la production sortie de l'eau pour les fêtes commencera à rejoindre les mas, quelques patrons dormiront même sur place, comme d'habitude, pour dissuader les éventuels candidats à la rapine. Tout ça pour préserver du mieux possible leur trésor, leur perle à eux : l'huître de l'étang de Thau : « La plus belle et la meilleure ». Celle qui attire les convoitises. Blottie dans ses parcs d'attraction.

Philippe MALRIC


Publié le : Jeudi 03 décembre 2009

​Revue Presse
Don de 2 000 € pour "L'Espérance"

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édition du dimanche 29 novembre 2009

Dernièrement s'est déroulée l'inauguration du nouveau garage Borel, concessionnaire Citroën à Agde. A cette occasion, plusieurs personnalités politiques et économiques locales avaient été invitées.

Parmi elles, le député-maire Gilles d'Ettore qui a reçu des mains du directeur de la société un chèque de 2 000 € à remettre à l'association "Lou Capian de Thau".

Cette dernière veille en effet sur le bateau-boeuf l'Espérance, construit à Agde en 1881 et revenu sur ses eaux l'été dernier. Hélas, amarrée sur un quai du Coeur de Ville, la vénérable embarcation a subi divers outrages avant d'être coulée. Le renflouage, imminent, coûtera quand même cher à l'association.


Publié le : Dimanche 29 novembre 2009